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V
Soixante-quatrième année - Anno VII“.
14 Décembre 1928
N“ 49
L
9
lpi*DeS VALLEES
PAKAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
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(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jbak Coîsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencemept
de l’année.
Le Nmnéro; SA centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
MÉDITATION.
« Portez les l ar-dcaux les uns des
autres ». Gai. VI, 2.
La première impression que produit sur
nous cet ordre est certainement celle d’une
tâche singulièrement difficile, pour ne pas
dire impossible. Porter les fardeaux des
autres ! N’a-t-on pas assez de son propre
fardeau dans la vie ? Quand nous la voyons
labourée d’épreuves, accablée de soucis,
envahie de préoccupations sans cesse renaissantes, pouvons-nous à nos peines
ajouter encore celles d’autrui ? A supposer
que nous voulions accomplir cette œuvre,
le pouvons-nous ? Beaucoup considèrent
comme un manque de tact notre immixtion
dans leurs affaires, et s’ils l’autorisent, serons-nous assez sages, assez compréhensifs,
assez discrets, assez aimants surtout pour
comprendre leurs difficultés et leurs détresses ? Je ne trouve qu’un mot à répondre à ces objections. L’apôtre Paul met ce
devoir sur la conscience des chrétiens vis-àvis d’autres chrétiens. Ce seul titre fait
tomber bien des barrières et nous ouvre
des chemins plus faciles.
La tâche dont il est ici question nous est
prescrite tout d’abord comme un devoir
vis-à-vis de nous-mêmes, c’est à dire comme
un privilège. Nous savons tous à quel degré l’égoïsme et l’orgueil. constituent le
fond même de notre nature, combien nous
sommes tous portés à ne faire que ce qui
nous plaît et contribue à notre satisfaction personnelle. Ces dispositions sont la
source continuelle d’un fatal isolement,
d’une stérilité spirituelle et morale, d’un
rétrécissement et d’une déchéance de notre
être tout entier. Elles tendent à faire de
nous, plus que des cœurs durs et indiffé>rents, de misérables pharisiens qui rendent
grâces à Dieu de leur prétendue supériorité. Or, dans notre propre intérêt et pour
travailler constamment à nous débarrasser
de cet orgueil inné et de ce funeste
égoïsme, ne saisirons-nous pas avec reconnaissance et avec ardeur toutes les occasions qui nous sont offertes de sortir de
nous-mêmes ? Porter les fardeaux des autres, c'est porter un rude coup à son
« moi », c’est se développer dans un sens
plus élevé, donner à sa vie un but plus
grand et plus ^int.
C’est ensuite accepter, v,is-ià-vis de nos
semblables, la loi de la sobdarité. Or, cette
loi a été gravée par Dieu lui-même au
fond des cœurs, avant d'avoir trouvé son
expression dans les ordonnances écrites.
Quand Dieu créa l’homme à son image, il
le fit, en même temps que créature spirituelle, créature aimante, il l’invita à se
dépenser pour les siens. Et dès lors, nous
devons tous penser aux autres, vivre pour
les autres, si nous voulons suivre notre
véritable destinée. Enfants de Dieu, enfants des hommes : ce double titre nous appelle à une œuvre précise. Aujourd’hui,
plus que jamais, peut-être, dans un monde
ravagé par la souffrance, troublé par les
conséquences d’une longue et douloureuse
guerre, nous devons déployer notre sympathie et notre amour, étendre notre activité, redoubler de ferveur et de fidélité
dans nos prières. Passerons-nous à côté des
misères de notre temps sans les comprendre et, descendant plus bas que les païens
Sftux-mêmes, n'aurons-nous plus rien à apporter à ceux qui souffrent ?
Nous porterons les fardeaux les uns des
autres parce que c'est la loi parfaite et
éternelle de Dieu en Jésus-Cbrist, c’est l’ordre suprême de l’Evangile. Ce que l’homme
sent instinctivement en lui, l’Evangile le
précise et l’ordonne ; ce que l'homme envisage comme étant au-dessus de ses forces, l’Evangile lui donne de l’accomplir par
son esprit nouveau. L’expression suprême
de cet amour, c’est la croix où Jésus meurt
pour nos péchés, où il accepte de prendre notre place et de supporter le châtiment que nous aurions mérité. Si donc
nous nous réclamons de lui, nous accepterons les mêmes devoirs, les mêmes lois, le
même sacrifice, nous aspirerons au même
amour, nous chercherons les mêmes sentiments, les mêmes pensées, la même vie.
Partout où il y aura un fardeau à porter,
une misère à soulager, une œuvre de salut
à entreprendre, nous serons là au nom du
Christ et par la puissance de son Esprit.
Inutile de dire combien l’œuvre est im,mense et continuelle. Pas d’heure, pas
d’instant où elle ne se présente à nous sous
une forme ou sous une autre, pas de jour
dans la vie où quelque misère, quelque
douleur ne nous sollicite ! Ouvrons les yeux,
ouvrons nos cœurs et nous ne tarderons
pas à découvrir quelque occasion de faire le
bien, quelque fardeau à porter ! Nous le
ferons joyeusement, sans murmure comme
sans récrimination, en y mettant tout notre cœur et dans la persuasion que notre
travail, accompli dans l’esprit de Dieu, n’est
jamais vain auprès du Seigneur. Nous le
ferons humblement, sans attendre d’autre
récompense que la joie du devoir accompli
et la douceur d’avoir apaisé quelque souffrance, essuyé quelque larme. Le pasteur
Oberlin se trouvait seul, par une nuit d’hiver, sur la route glacée, prêt à mourir de
fatigue et de froid, quand un charretier
compatissant le prit sur sa voiture. Arrivé
à destination, Oberlin lui offre une récompense et, sur son refus, lui demande son
nom.
— Savez-vous le nom du bon Samaritain?
— Non, répond Oberlin.
— Et bien ! il n’est pas non plus nécessaire que vous connaissiez le mien.
Comme lui, portons fidèlement les fardeaux les uns des autres pour la seule
gloire de Dieu, pour lui être agréables et
faire sa sainte volonté ! Nous serons alors
ses enfants et les disciples authentiques du
Crucifié ! D. M.
(Du Semeur Vaudois).
Mariages mixtes.
(Suite, V. N° 48).
Reprenons notre causerie au point où
nous l’avons laisssée dans notre dernier article. Vous ayez vu qu’on n’a guère fait
jusqu’ici que des constatations, de pénibles
constatations, un diagnostic, diraient les
médecins ; tâche plutôt facile, à la portée
de tout homme qui se donne la peine d’ouvrir les yeux pour observer ce qui se passe
autour de lui. Reste le côté positif de la
question, et c est ici que vont commencer
les difficultés. Nous avons déjà humblement reconnu-de ne pas avoir de remèdes
proprement dits à proposer, en ajoutant
que nous n’avons quand même pas le droit
de nous désintéresser du problème sous prétexte qu il est insoluble. Nous sentons,
d’ores et déjà, toute la faiblesse des arguments qu’on va vous soumettre, et nous ne
serons nullement scandalisé qu’on nous
dise, après nous avoir lu : « Les moyens
que vous proposez pour combattre ou enrayer le mal ne sont guère efficaces ; il faut
autre chose, d’autres remèdes, d’autres mesures à prendre». Quels remèdes, quelles
mesures ? Vous allez nous aider à les trouver, n’est-ce pas, chers lecteurs, qui vous
préoccupez comme nous de l'avenir de, notre petit peuple. Notre tâche d’aujourd’hui
n’est guère que d’éclairer les « intéressés »
et leurs familles.
Tout le monde reconnaît que les mariages mixtes sont de plus en plus fréquents,
chez nous et ailleurs; on prétend même
que, dans bien des cas, ils sont une nécessité inéluctable... ce qui n’a jamais été
prouvé de façon absolue, que je sache. Je
dis plus : à supposer qu’il faiUe admettre
que les mariages mixtes ne puissent pas
toujours être évités là où nos coreligionnaires sont une petite minorité vivant au
milieu des catholiques, je soutiens que,
dans nos Vallées au moins, où nous sommes encore la majorité, le mariage mixte
pourrait et devrait être évité. Vous savez,
jeunes gens et jeunes filles qui me lisez.
qu’il n’y aurait que l’embarras du choix
parmi vos coreligionnaires ; or c’est presque exclusivement à la jeunesse des Vallées que je m’adresse.
Dites-vous, chers jeunes gens, que le mariage est une chose fort sérieuse, une des
plus sérieuses, l’acte le plus solennel de
toute votre vie, celui dont doit dépendre
le bonhaur ou le malheur d’une longue existence. Il faut vous le répéter soir et matin
et tout le long du jour lorsque vous vous
préparez à unir votre destinée à celle d’un
compagnon ou d’une compagne. Vous voulez être heureux, vous dites que vous le
serez : comment ne le seriez-vous pas avec
tant de garanties ; profonde affection réciproque, santé, jeunesse, richesse... ou
amour du travail, bel avenir en perspective, et que sais-je encore. En voilà, ditesvous, plus qu’il n’en faut pour être heureux, maintenant et toujours. Et vous vous
trompez. Vous n’auriez là encore que des
garanties, et combien incertaines, de votre
destinée matérielle. Mais il faut vous dire
que le bonheur — non pas le bonheur parfait, qui est une chimère, mais cette forme de bonheur conjugal auquel vous pouvez aspirer — ne se trouvera que dans une
parfaite communion de pensées et de sentiments de deux êtres qui vont vivre côte
à côte des années durant, aimer les mêmes
choses, s’enthousiasmer pour un même
idéal. — Mais si le conjoint catholique, que
nous voulons croire sincère et loyal, s’engage à respecter notre foi personnelle, à
élever Jes enfants de notre sexe dans notre
religion, que trouvez-vous encore à redire
aux mariages mixtes ? — Réfléchissez.
N’est-ce pas que, par une convention tacite, il va y avoir entre vous des sujets
d’entretien qu’il faudra vous interdire
toute votre vie. « tout un monde de pensées
et de sentiments que l’on n’ouvre pas » ?
Songez à cette pénible constante contrainte, qui doit durer toujours, et dites
s’il peut y avoir harmonie d’esprit, intimité
de rapports, alors qu’il vous faut renier
tacitement et constamment vos plus chères
convictions pour avoir la paix ?
Mais il y a plus. Le conjoint catholique
a naturellement une famille, une famille
estimable, comme la vôtre, une famille qui,
directement ou indirectement, ne manquera pas d’exercer son influence sur le
gendre ou la belle-fiUe, dans le but de le
voir ou de la voir peu à peu se départir
de son intransigeance en matière de foi et
de dogme... si intransigeance il y a. Songez
à la maladie de l’un ou de l’autre, aux visites inévitables du prêtre ou du pasteur ;
songez à la dernière séparation, à l’heure
solennelle où la suprême consolation de se
sentir unis dans la même espérance vous
sera refusée ! Tâchez de vous figurer les
deux conjoints partant de chez eux, l’un
pour le « sermon », l’autre pour la messe,
ou se privant l’un et l’autre du culte de
leur confession respective pour ne pas se
froisser mutuellement. Songez aux enfants,
unis dans la même affection pour les auteurs de leurs jours, mais séparés par la
religion... Chers jeunes gens, veuillez peser tout ce que nous venons de dire, sans
avoir épuisé le sujet, et réfléchissez avant
de vous mettre la corde au cou.
Et passons aux parents. Nous savons,
hélas ! que la volonté des parents n’est plus
respectée comme elle l’était jadis et que
l’autorité paternelle est fort ébranlée ;
mais il y a encore. Dieu merci, d’assez
nombreuses exceptions, il y a encore des
fils et des filles qui ne méprisent pas les
conseils de l’expérience ; il y a encore des
parents qu’on écoute et ce n’est, naturellement, qu’à ceux-là, que nous nous adressons, en les conjurant de mettre tout en
œuvre pour que leurs enfants ne contractent pas de mariages mixtes, quels que
soient les avantages, apparents ou réels,
qu’ils pourraient offrir. Le font-ils ou l’ontils toujours fait ? N’aurait-on pas, éventuellement, à accuser tel ou tel autre d’une
coupable indulgence ? Ont-ils cherché dans
leur cœur, dans leur conscience, dans leur
attachement à l’église et au peuple dont ils
se réclament, des arguments efficaces pour
dissuader un fils ou une fille de s’unir à
quelqu’un qui n’est pas de leur religion ?
Se sont-ils suffisamment préoccupés de leur
ouvrir les yeux sur les dangers qui les attendent ? N’y en a-t-il pas eu dont on a
essayé d’arracher le consentement en leur
faisant miroiter les avantages matériels
d’un mariage mixte où le conjoint de l’autre religion a une position en vue, est richement apparenté et peut concourir à
l’avancement dans une carrière ? Et c’est
précisément alors que le père doit s’armer
de toute son éloquence, de toute l'autorité
qui lui vient de Dieu même, pour combattre ces mauvaises raisons, pour ouvrir des
yeux qui s’obstinent à demeurer fermés ;
c’est le moment de mettre les imprudents
en présence de leurs devoirs de fidélité à
nos traditions, à la religion de la famille,
des pères, de la petite patrie vaudoise ; le
moment de les conjurer, au nom d’une affection mutuelle que rien jusqu’ici n’avait
jamais troublée, de vous épargner le grand
chagrin de les voir insensiblement mais
nécessairement s’éloigner de leur famille et
de leur église. Tous ne se laisseront pa.s
fléchir par ces dernières raisons de sentiment ; mais celui ou ceUé qui aime réellement ses père et mère n’aura pas toujours
le courage de passer outre et de leur briser
le cœur.
2
V V
II est temps, je ne dis pas de conclure,
mais de nous arrêter pour ne pas abuser
de votre patience. Il nous reste cependant
à mentionner, en passant, une autre responsabilité : celle du public qui, sous prétexte de ne pas se mêler de ce qui ne le
regarde pas, non seulement ne condamne
pas ouvertement certains actes répréhensibles, mais feint lâchement de les ignorer ; ce qui fait que les coupables interprètent toujours ce silence voulu pour une approbation tacite : il y aurait moins de mariages mixtes si nous n'étions, sans nous
en rendre compte, peut-être, de connivence
avec ceux qui les contractent. Les « esprits
forts » — et ce qu’il y en a 1 — font un mal
incalculable : « Bah ! toutes les religions
ont du bon, l’essentiel c’est d’être honnête
et droit ; catholique, protestant ou juif,
c’est tout un, pourvu qu’on s’aime». Il
nous .faut combattre à outrance cet esprit
desséchant et démolisseur. j. c.
PS. Je crois que nos Unions de Jeunesse
des Vallées feraient sagement de mettre à
l’ordre du jour d’une, ou même de plus
d’une, de leurs séances : « les mariages
mixtes ».
Comment les aider ?
Il y a de pauvres créatures qui, après
avoir parcouru l’un après l’autre les échelons du vice, cherchent à relever la tête
et voudraient encore revoir l’azur du ciel
et savourer le bonheur des joies véritables. Briser sa chaîne dans certaines conditions n’est pas facile, surtout lorsqu’on
ne compte que sur ses forces.
Le buveur qui regrette son passé et qui
éprouve le désir de changer de vie se
trouve en face d’obstacles formidables. Il
y a tout d’abord ce que l’on pourrait appeler la puissance de l’usage ; l’usage veut
que l’on boive dans telle ou telle circonstance, à une fête, à une noce, à un baptême ; aussi, malgré ses bonnes intentions,
l’homme qui a contracté l’habitude de trop
boire, risque, en présence des sollicitations
des camarades ou même des supérieurs,
de dépasser la mesure et de retomber ainsi
dans l’abus qu’il voulait éviter.
II y a aussi une raison physiologique
qui rend difficile le relèvement du buveur ;
cette raison provient de la puissance tyrannique de l’alcool sur le système nerveux
de ceux qui en ont abusé.
Le père du célèbre prédicateur Newmann Hall, buveur converti et devenu ancien de son Eglise, avait, en cette qualité,
fait circuler pendant vingt ans la coupe
de la communion, sans oser y tremper luimême les lèvres. Pourquoi ? Parce qu’il
craignait que le goiÛt de l’alcool aurait suffi
pour le faire rechuter. Voilà pourquoi il
est difficile qu’un buveur puisse se’ relever
par soi-même et voilà aussi, cela soit dit
en passant, pourquoi il n’est pas possible
de guérir l’ivrogne en lui recommandant
simplement la modération. Que faut-il faire
pour- aider celui qui veut se défaire du vice
de la boisson ? Ce n’est certes pas en se
moquant de ses travers, « en contemplant
ses zig-zag avec un sourire », comme dirait Wilfred Monod ; ce n’est pas en lui
adressant de sévères rcmonstrances qu’on
l’aidera ; ce n’est pas non plus par des
discours, voire même les plus émouvants
que l’on puisse prononcer sur l’ivrognerie,
ni par des traités qui exposent, dans tous
leurs détails les plus affreux, les conséquences terribles de cette passion ; ces choses sont utiles et nécessaires au point de
vue de l'éducation à donner à ceux qu’il
convient de mettre en garde, les jeunes
surtout ; mais ces descriptions n’apprennent plus grand’chose à l’ivrogne qu’il ne
sache déjà.
Comment aider alors celui qui veut être
délivré du vice qui a ruiné sa santé, vidé
sa bourse, anéanti sa vie de famille ? J’ai
connu unè bonne femme dans une de nos
paroisses, qui espérait pouvoir délivrer son
mari de la passion qui le possédait, en mettant dans son vin une certaine drogue dont
on lui avait vanté les propriétés miraculeuses pour guérir les ivrognes !
Les médicaments dont se servent les
chrétiens sont moins cdûteux et certes plus
efficaces que la drogue de la bonne femme.
Cinquante ans d’expérience de Sociétés de
tempérance, se réclamant de l’Evangile,
parmi lesquelles nous aimons à placer la
« Croix-Bleue » et la « Ligue du Ruban
Blanc », nous indiquent le secret du succès
dans l’abstinence et la prière ; et nous font
voir ce que peut l’amour chrétien, l’amour
pour les frères coupables sans doute, mais
surtout malades physiquement et moralement, qu'il s’agit de soigner et de guérir en
suivant l’exemple du Maître qui se sentait
attiré vers les pécheurs perdus. Tandis que
le proverbe fataliste dit de l’ivrogne : « Qui
a bu, boira», les disciples de Christ répètent : « Non ! l’Evangile guérit les démoniaques ». Qu’on cesse donc de ridiculiser
ceux qui parlent d’abstinence !
L’expérience prouve que c’est le seul remède efficace pour le relèvement des buveurs ! « Il faut couper court à la bois.son,
disait, il y a 52 ans, un buveur converti
en Angleterre ; c’est le seul moyen qui
puisse nous maintenir au-dessus de la tentation ». Et depuis lors 50.000 victimes de
l’alcool ont fait la même expérience bénie,
et ont senti que par le moyen de l’abstinence leur santé s’améliorait, leur intelligence s’éc’airçissait, leur volonté s’affermissait, leur dignité renaissait et que chaque victoire remportée sur la tentation
. préparait leur triomphe définitif sur le
vice.
En un demi-siècle, 50.000 buveurs relevés ont été rendus à la Famille, à la Patrie, à l’Eglise et à la société ! Et l’expérience de ces frères a été aussi une expérience religieuse, car c’est à Dieu qu’on a
‘ demandé leur délivrance ; et c’est à Lui
ciu’ils se sont adressés eux-mêmes ; aussi
savent-ils que c’est Lui qui les a délivrés,
que c’est Jésus, Celui qui est « venu porter la liberté aux esclaves », qui a brisé
leur chaîne et que le Christ est prêt aujourd’hui, comme toujours, à aider le buveur repentant. D. P.
Conférences missionnaires.
Iæ missionnaire M. Gustave Pons, du
Lessouto, entretint, mercredi et jeudi derniers, le nombreux public vaudois de StSecond et Pignerol, sur l’œuvre que la
Mission poursuit au Lessouto et surtout sur
la formation de la littérature et la préparation des livres et des journaux missionnaires dans ce lointain pays. La parole
chaude et éloquente de l’orateur intéressa
vivement l’auditoire.
_ M. Pons a ainsi clos une tournée de conférences missionnaires dans nos Vallées, organisées par le Groupe des Unions Chrétienne. Il a parlé de sa belle œuvre à La
Tour, à Saint-Jean, au Pomaret, aux Clos,
à Massel, à Prali, à Pramol, à Saint-Germain. Partout il a été accueilli avec cordialité, et le vif intérêt pour les Missions
a été démontré par le résultat satisfaisant
des collectes en faveur de cette œuvre.
MiJiiiEiiEPelliii
Calendriers Frank Thomas
— Méditation Quotidienne —
Une Parole pour Tous
:: Almanach pour tous ::
~ Textes des Frères Moraves
Hiihe aaertimefll Je LivtB et TaftleaM peirEttennei
BELLE PROPRIÉTÉ sur Saint-Second
à vendre en faveur du Refuge Roi Charles-Albert. Pour informations s’adresser
à M. Emilio Eynard - Torre Pellice.
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CHRONIQUE VAUDOISE
Pour le lit à la mémoire de M. B.
LÉGER, à l'Hôpital du Pomaret.
Listes 'précédentes L. 10.478,86
M.mes et M.rs :
Edmond Rostan, Pérouse
Jules Pascal, Fontaines
U. C. de J. Filles, Villesèche
M.Ues Viglielmo, Id.
Oschr et Sophie Godino
Aline Clct née Peyronel
Emile, Ernest, Rita, Elda et
Vital Jahier, à la mémoire
de Marie Jahier
Héli Bertalot, pasteur, Donneloye
Rose Buràttini-Malan
Luigi Ferrerò, Turin
Doct. D. Pennington de Jongh
Famille Gay-Balmas
Géomètre Rostagno
100,
15,
50,
50,
50,
10,
250,
25,
15,
100,
100,
50,
50
{A suivre).
Total L. 11.343.86
* *
«Fleurs» en souvenir de M. JEAN
MAGGIORE.
M. Héli Bertalot, pasteur, Donneloye (pour Hôpitaux) L. 25,—
* >:< Hi
« Fleurs » en souvenir de M.lle M.
PELLEGRINI.
M. Héli Bertalot, pasteur, Donne
loye (pour Hôpitaux) L. 25 —
^
LA TCUR. Les Mères de famille ont eu,
dimanche dernier 9 c., la bienfaisante visite de M.lle Dagmar Prior, de Copenhague, présidente, pour l’Europe, de la Société du Ruban Blanc ou de la « Maternité
organisée ».
Avec un enthousiasme communicatif,
I aimable visiteuse a fait connaître l’œuvre
philanthropique de la Société, qu’elle représente si dignement, fondée en Amérique
il y a 50 ans, répandue maintenant dans
le monde entier et dont une Section Italienne s’est fondée en 1913, sous la présidence de la comtesse Camperio, à Milan,
mais que la guerre a suspendue. Cette Société vise au relèvement matériel et social
de la race humaine et sous différentes ramifications : Lutte contre l’alcoolisme, l’immoralité, la pornographie, s’adressant surtout aux Mères de famille pour qu’elles deviennent les moyens les plus efficaces de
propagande de leur idéal, puisqu’elles ont
I honneur et le privilège d’avoir entre leurs
mains l’éducation de la génération naissante. En parlant de l’alcoolisme, la Conférencière leur demande de signer l’abstinence pour elles-mêmes et pour l’exemple
à donner à leur foyer, et qu’elles s’engagent à ne point donner de boisson alcoolique quelconque jusqu’à la 8*"® année de
l’enfance ; plus tard, l’engagement sera
plus compliqué et sérieux.
Des Dames visitantes sont chargées de
maintenir le contact de la Société avec les
signataires.
Des groupes s’occupent de buts spéciaux:
Développement de la générosité et de la
délicatesse du cœur enfantin par l’institution de « la Journée de la Mère » (l®«' dimanche de mai) - Protection des animaux
- Respect et admiration des fleurs et de la
nature en général - Entr’aide mutuelle, etc.
D’autres groupes sont fondés pour la protection des enfants anormaux, des hommes
et surtout des femmes en prison ou sortant des prisons pour des maisons de relèvement et la préparation des femmes se
dévouant à toutes ces œuvres philanthropiques. En écoutant la parole chaude et
vibrante d’émotion de cette apôtre du Bien,
les Mères de la réunion ont été vivement
intéressées, et, sans aucun doute, les nobles aspirations qui ont germé dans leur
cœur porteront des fruits bénis dans bien
des familles.
A 20 h. 30, à l'Aula Magna, M.Ue Prior
a amplifié les pensées de l’après-midi, donné
bien des détails sur la fondation du Ruban
Blanc et de l’œuvre qu’il poursuit dans le
monde, intercalant de belles projections
son discours pittoresque, dans un français
presque pur et très doux. Enfin, comme
conclusion, le drapeau danois projeté de
l’écran a condensé les messages d’affection
et datant depuis bien des années de cette
artiste distinguée. (M.Ue Prior, sculptrice,
est, depuis longtemps, la cheville ouvrière
du Comité danois en faveur des Vaudois).
Des applaudissements chaleureux ont
clôturé la causerie et doivent avoir prouvé
à l'orateur avec quel plaisir le public de
La Tour attend sa visite annoncée pour
plus tard afin de consolider parmi nous,
par des engagements proposés par le Ruban Blanc et acceptés par les Mères, les
bases de cette bienfaisante Société qui ne
vise qu’au rassainûseinent matériel et moral de la race humaine. i. j.
— Patronato Scolastico. A la séance qui
eut lieu la semaine passée, le Président
communiqua le généreux don d’un titre
de Consolidato de mille lires de M. Rastellini. Il rappela le départ du membre fondateur M. Jean Daniel E'ynard; décédé à
Cleveland, et de ses membres annuels M.me
Emilie Meille-Gaufrès, M. Louis Pesando
et M. Rémy Ricca. Il constata avec satisfaction que — grâce surtout à la propagande faite par la collectrice M.Ue Pauline Peyrot — il y a une vingtaine de
nouvelles inscriptions, qui cependant pourraient être beaucoup plus nombreuses encore. L’on approuva le budget préventif
pour l’année 1929 qui se monte à
L. 3.283,67.
Le Président vient de recevoir de son
ami, M. Robert Revel, de Paris, généreux
souscripteur de toutes nos Institutions, la
somme de L. 200. Nous lui souhaitons
beaucoup d’imitateurs.
GENES. Le dimanche 2 c. a été consacré particulièrement à la jeunesse. Au
culte du matin, M. Simeoni, devant une
nombreuse assemblée, prêcha un excellent
sermon, en s’adressant plus spécialement
aux jeunes groupés au bas de la chaire.
Le culte de l’après-midi a servi d’inauguration religieuse au G. G. V. {Gruppo Giovanile Valdese) qui, pendant le mois de
novembre, a été institué dans notre Eglise,
avec 27 membres fondateurs, nombre qui
promet d’augmenter encore. Le Bureau est
ainsi formé ; Victor Pons, président ; Emmanuel Tron, président adjoint ; Rosario
Fischetti, secrétaire ; M.Ue Lina Vanoli,
caissière. L’après-midi du 2 c., nous avons
eu un bon discours du Président sur ee
texte ; « Combats le bon combat de la foi »
(1 Thimothée VI, 12). M. Simeoni n’a
ajouté que quelques mots, en exhortant
les membres à se mettre à l’œuvre sans
tarder. Et nous espérons de mettre à exécution un bon programme, qui, nous en
sommes sûrs, donnera de bons fruits, x.
PRAMOL. Un malheur a troublé dernièrement la tranquillité de la paroisse et a
jeté dans la consternation deux de nos famiUes. Le triste fait, qui date de quelques
semaines, étant désormais connu dans
toutes nos Vallées, nous ne croyons plus
devoir le relater ici. Nous avons pleuré
avec les deux familles affligées ; nous sympathisons, ainsi que toute la paroisse, avec
elles, en les recommandant à Dieu.
— Dimanche 2 c., le missionnaire M. Gustave Pons occupa la chaire. H intéressa
vivement son auditoire, assez nombreux,
par un « sermon missionnaire » dans lequel il nous parla de la puissance de l’Evangile chez les païens, nous fournissant des
données merveilleuses sur l’évangélisation
au Lessouto.
Dans l’après-midi, une cinquantaine de
jeunes gens et jeunes filles, réunis à la
cure, écoutèrent encore, « avec joie et intérêt », M. Pons, qui nous fit gdûter, par
sa diction pleine de vie, quelques morceaux
de littérature africaine. Au missionnaire
M. Pons, nos bons remercîments.
— Notre « Union » s’est « reconstituée »,
dès le commencement de novembre. Une
quarantaine de jeunes gens fréquentent
régulièrement les séances du jeudi soir.
De même 1’« Union de Jeunes Filles »
vient de grouper une vingtaine de jeunes filles... beaucoup ayant dû, cette année, quitter le foyer pour les grandes villes.
Nous demandons à Dieu de bénir notre
jeunesse, de la garder fidèle au Christ et
à l’Eglise. e. g.
SAINT-JEAN. Asde des Vieillards. En
souvenir de M. Gustave Bounous : M.me
Maria Goggio, L. 25 — En souvenir de
M.mes Marie Gay-Morglia et Rina TurinTourn: L’Union des Mères de Saint-Jean,
50 — En souvenir de M.me Catherine Mor
lan née Jourdan: Directeurs et collègues
du gendre, 110.
3
U QIIF OllIE IK TMIimi
Les U. C. de J. G. de Sicile organisent,
pour la septième fois, leur beau Camp
Unioniste de Taormina, qui aura certainement de nombreux participants, attirés soit par la magnificence de l'endroit
entre l’Etna et la mer, soit par le beau
programme et l’organisation.
Ce Camp aura lieu du 26 au 31 décembre. Les méditations et les études, présidées par MM. Mario Falchi, Alliert Sibille,
César Gay, _G. Samperisi, C. Bonavia, M.
Eonchi, U. Schirô, etc., seront alternées
par de magnifiques promenades et excursions, entre autres la visite aux endroits
récemment ravagés par l’éruption de
l’Etna ; par des chants dirigés par M. Eugène Revel, et par des sports des plus
Agréables. Quelques représentants des
Unions du Nord sont vivement dfeirés.
Prix d’inscription pour toute la durée
du Camp ; L. 82 ; par jour L. 15.
S’adresser au pasteur M. Eugène Revel
- Via Naumachia, 22 - Catania. a. j.
IVouvelles de la Semaiue.
C’est donc samedi 8 c. qu’eut lieu à la
Chambre la séance de clôture de la session
et de la 27"'® législature ; une séance que
nos grands journaux qualifient d'historique, au cours de laquelle sont définitivement approuvées les lois sociales du Grand
Conseil, de la Charte du Travail et des
Pensions ouvrières. En guise de conclusion
et de récapitulation de l’œuvre accomplie
■durant ces cinq dernières années par la
première assemblée fasciste, le Duce a prononcé un de ses puissants discours dont
nous allons transcrire quelques phrases
parmi les plus significatives.
« Je vous déclare — messieurs les Députés — avec une cordialité sincère, que vous
avez accompli votre devoir en face de la
Révolution (fasciste), en face de la nation. Cette 27"'® législature va demeurer
dans l’histoire de notre pays la législature
de la Constituante de la Révolution fasciste... la Chambre qui a agi dignement,
•qui fut disciplinée et ferme, même dans
les heures les plus difficiles... Du point de
vue financier, nous sommes entrés dans la
période de pleine convalescence ; notre
monnaie est solide, garantie par des montagnes d’or en lingots et en verge ».
« Si la Chambre, qui va être close, a été,
du point de vue numérique, du 85 0/0
fasciste, celle qui se réunira le 20 avril
prochain, sera fasciste au 100 O/iO... Le plébiscite (des élections) se déroulera dans
une tranquillité absolue. Le peuple sera
parfaitement libre dans les votations... En
ce qui concerne la politique étrangère, les
directives sont désormais établies ; nous
sommes tous pour la Paix ; nous avons
signé le Pacte que j’ai défini sublime...
mais, au-dessus, au-dessous, à côté du
Pacte, il y a une réalité que nous ne devons pas ignorer, si nous ne voulons commettre un délit de lèse-nation. Et voici
la réalité-; tout le monde s’arme ; les chroniques des journau.x enregistrent chaque
jour des lancements de'croiseurs, de sousmarins et autres engins pacifiques de
guerre ».
Dans l’une de ses dernières séances, la
Chambre a api>rouvé le Pacte d’amitié et
de nentraüité entre VItalie et la Turquie,
après un discours du Président du Cojiseil
par lequel il affirme, entre autres choses,
que « notre impérialisme n’est menaçant
pour aucun peuple, mais un simple besoin
d’expansion pacifique que tout le monde
doit respecter étant un symptôme et une
nécessité de vie... Nous voulons collaborer
avec tous les peuples qui désirent collaborer avec nous ».
Par un décret du 7 c., le général de brigade Joseph Marie Asinari di Bernezzo est
nommé premier aide de camp de S. M. le
Roi, en remplacement de feu le général
Cittadini.
— SUISSE. Les propriétaires des Grands
Hôtels et des Kursaals suisses ayant demandé au Gouvernement que les jeux (les
jeux de hasaid) fussent nouvellement autorisés, en vue d’attirer la clientèle internationale, le peuple, toujours souverain
dans ce pays de la liberté, s’est prononcé
dimanche 2 c. sur la question qui passionnait l’opinion publique. Malheureusement,
le résultat du plébiscite n’a pas été favorable aux citoyens jaloux du bon renom
de leur pays et qui voudraient une Suisse
propre ; par 290.000 voix contre 270.000,
le jeu est nouvellement autorisé.
— AUTRICHE. Le 2 c. aussi, eut lieu
Yélection du nouveau président de la République, une charge purement décorative, à ce qu’il paraît. A la grande surprise des partis en lutte, les suffrages se
sont portés sur le ci-devant président de
la Chambre, le chrétien-social MiMas qu’on
dit homme impartial et de caractère.
— ANGLETERRE. La santé du roi
Georges continue a être un sujet de préoccupations pour son entourage, comme
pour toute la nation anglaise. Les médecins constatent une « légère amélioration
des conditions générales », mais la fièvre
persistante décèle une certaine recrudescence de- l’infection se répercutant sur le
cœur. A l’heure où nous traçons ces lignes,
le Prince de Galles (l’héritier du trône)
accouru en toute hâte du centre de l’Afrique où il se trouvait encore il y a une dizaine de jours, est sans aucun doute au
chevet de son père. A son passage à Brindisi le Prince fut l’objet d’un chaleureux
et sympathique accueil de la part de nos
autorités de tout ordre.
— Bruits de guerre dans l’Amérique du
Sud. La Bolivie mobilise en vue d’une
guerre contre le Paraguay au sujet d’une
vieille contestation territoriale dans une
zone mi-déserte de la province de El Chaco.
Un dernier incident de frontière, où l’on
eut une vingtaine de mort.s et 50 blessés,
a mis le feu aux poudres. Les républiques
voisines vont faire œuvre de médiation et
de conciliation.
— Le 10 c. eut lieu, à Lugano, la pre
mière séance de la 53'"® session du Conseil
de la Société des Nations, sous la présidence
de M. Briand. La première question à l'ordre du jour était celle des « mandats »,
question épineuse, s’il en fiât, qu’on aurait
dû traiter dans la session précédente... et
qui, d’un commun accord, est nouvellement
renvoyée. Jon.
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Si raccomanda altresì che i pacchi siano
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Sulle corrispondenze in genere il pubblico
è pregato di scrivere l’indirizzo ben chiaro,
aggiungendo sempre Vindicazione della Provincia cui appartiene la località di destinazione.
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Le 12 novembre décédait à Santa Barbara (California), le
Prof, DIRIGO REVEL.
Les frères Ernesto, Ottavio UGO;
la sœur LOUISA avec son mari Camillo
Olivetti; les neveux Elena avec son
mari Arrigo Olivetti, Adriano avec
sa femme Paola Levi; Silvia, Laura et
Dino Olivetti, et les parents, en donnent
avec douleur la participation.
« Heureux ceux qui ont faim et
soif de la justice, car ils seront
rassasiés ». Matth. V, 6.
MENUS-PROPOS.
(De r«AMI CHRÉTIEN»).
Une prière.
Du "Vaudois, journal catholique de Lausanne, cette prière qu’on a plaisir à dter
à cause de sa saveur évangélique :
Seigneur,, faites de moi un instrument
de votre paix.
Là où il y a de la haine, que je mette
de l’amour. Là où il y a de l’offense, que
je mette le pardon. Là où il y a la discorde, que je mette l’union. Là où il y
a l’erreur, que je mette la vérité. Là où
Ü y a le doute, que je mette la foi. Là où
il y a le désespoir, que je mette l'espérance. Là où il y a les ténèbres, que je
mette votre lumière. Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.
O Maître, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler, à être compris
qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer, car c’est en donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on trouve, c’est en
pardonnant qu’on est pardonné, c’est en
mourant qu’on ressuscite à l’éterneUe vie.
BIBLIOGRAPHIE.
Assoli, Con e altre composizioni, del maestro Adolfo Baci, su versi di P. TaguaLATELA, U. JANIN'I, L. ‘VENTURI, F. D.4I.l’Ongaro. Prefazione di Eduardo TaguaLATELA — Roma - Libreria Editrice « La
Speranza » — Prezzo : L. 7,50.
'Voici un tout nouveau recueil de chants
sacrés, paraissant pour la première fois
ces jours-ci, à Rome. Le nom de l’auteur
ne nous est pas inconnu: Adolfo Baci, dont
le pubhc évangélique d’Italie surtout connaît et tient en haute estime les Cori Liturgici, les Assoli, Y Antifonario, les Trenta
Corali publiés encore pendant sa vie.
Il s’agit cette fois de douze chants (sept
chœurs à quatre voix, un chœur avec quatuor, un chœur avec solo pour baryton,
deux duos et un trio pour voix de femmes)
avec accompagnement d’orgue pour les uns,
de piano pour les autres. Ils diffèrent entre eux par leur sujet, leur longueur, leur
difficulté d’exécution, et par leur degré
d’inspiration, et forment ainsi un recueil
varié et intéressant.
Les caractères particuliers de la musique de Baci, que nous retrouvons dans tous
ses chants sacrés, sont fort évidents dans
ces chants posthumes (voir l’intéressante
préface du docteur Eduardo Taglialatela) ;
ce sont ; le sérieux religieux et la sérénité
de conception, la dignité de mouvement,
liée à une certaine liberté sympathique et
mesurée, accord continu, presque méticuleux et poussé jusqu’aux iietits détails, du
discours musical avec les idées exprimées
par les paroles ; ce qui constitue, d’un côté,
un vrai mérite (voir le chœur Kirie et le
trio Natale), mais qui, de l’autre, coupe les
ailes à l’inspiration musicale, lui ôtant son
caractère de fraîche spontanéité et de ri
gide unité de conception qui font la vraie
valeur de l’invention musicale.
Ainsi nous retrouvons dans chacun de
ces douze chants, sans aucune exception,
l’artifice ou forrna mentis qui veut qu’on
transpose la phrase musicale, par des passages faciles et répétés, aux tons mineurs
ou à d’autres tons pour les reporter ensuite
au ton fondamental. L’intérêt de l’harmonie prévaut sur les valeurs mélodiques : il
n’y a donc pas lieu de s’étonner si les
chants de Baci ne peuvent être saisis et
retenus que difficilement.
Il nous semble que, comparés aux autres
chants du même auteur, ceux-ci soient pénétrés d’un plus grand élan, d’un naturel
plus spontané (ainsi le Resurrectio, chœur
à quatre voix et solo avec accompagnement
d’orgue, qui est du commencement à la fin
un vrai hymne de joie et de gloire) et offrent quelques phrases sublimes et d’un
effet surprenant, tel le Lento finale du trio
Natale pour voix de femmes.
Et que dire de la composition typographique ? Un vrai succès : caractères très
nets, choisis très heureusement autant
pour la musique que pour les paroles :
bref, une édition conduite avec un esprit
à la fois artistique et pratique et qui peut
soutenir avantageusement la comparaison
avec les plus belles productions de ce genre
des grands pays protestants.
Notre reconnaissance va d’abord au docteur Janni, ensuite et surtout au docteur
Eduardo Taglialatela qui s’occupe avec
passion, depuis de longues années, du progrès du chant et de la musique sacrée dans
les Eglises évangéliques d’Italie.
Par cette nouvelle publication, le docteur Taglialatela nous offre un don nouveau et magnifique qui sera le bienvenu
parmi ceux qui, dans le sein des Eglises
évangéliques et en dehors, aiment et cultivent le chant sacré. a. t.
«s * *
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Edgar Wallace ; Le Cercle rouge (traduit
de l’anglais) - J. H. Jeheber - 6, Rue du
■Pieux Collège - Genève — 3 frs. suisses.
Ce livre n’appartient pas au genre de
ceux dont nous faisons habituellement la
recension. Il s’agit d’un roman, et non pas
d’un roman religieux, mais d’un roman policier à la Sherlok Holmes ; un récit captivant, émotionnant au plus haut degré,
malgré l’invraisemblance de certains détails et qu’on peut mettre entre les mains
de n’importe qui. * ^
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Ce superbe calendrier richement illustré
à toutes ses pages, et qui est annoncé dans
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d’être recommandé et largement répandu,
voire même sous la forme de cadeau de fin
d’année. ^
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Ch. Dombre : Roland — In-16° de 175 p.
—- Prix : 8 frs. (franco ; frs. 8,65).
Le délicat écrivain qu’est M. le pasteur
Charles Dombre a voulu faire revivre dans
ces pages la belle figure de l’héro'ique chef
camisard que fut Pierre Laporte, dit Roland. Utilisant tour à tour le vers — il y
en a de bien beaux — et la prose, il montre
successivement l’enfant, le soldat, le chef,
l’époux, le martyr. Quelques-unes des parties de cette épopée pourront être représentées à la scène.
M,\ur. Hirsch ; Le balayeur - 8 pages
(fr. 0,15 ; le cent, 12 frs.) — Que de
souillure !... que de sainteté !... (fr. 0,20 ;
le cent, 16 frs.) — Un homme qui est
parfait - 12 pages (fr. 0,20 ; le cent,
16 frs.).
Trois histoires vraies, trois récits de conversions empruntés à la riche expérience
du regretté prédicateur populaire, et qui
4
font saisir sur le vif la puissance toujours
actuelle de l’Evangile pour toucher les
cœurs indifférents et relever les plus bas
tombés.
A. JALuiGUiER : Moufle aviateur - 20 pages
(fr. 0,20),: le cent, 18 frs).
Tous les enfants de nos écoles du dimanche et du jeudi voudront savoir comment
Moufle, candidat aviateur, devint l’élève du
pilote Jésus, le seul Qui mène tout droit
au ciel.
NoaYelles religieuses et faits divers.
Allemagne. Vitalité protestante. Selon
le dernier Annuaire ecclésiastique du docteur Schneider, le nombre des communiants, dans les Eglises évangéhques allemandes s’est accru, en 1926, de 225.000 en
chiffres ronds. A Berlin, on n’en comptait
que 222.000 en 1920. En 1926, ils furent
plus de 330.000. En Silésie, il y en eut, en
1926, presque 310.000 de plus qu’en 1925.
En Westphalie, le progrès sur l’année précédente est de 27.000 ; dans la province de
Saxe, de 17.000 ; en Bavière, de 36.000. Or,
une Eglise où les communiants sont nombreux est certainement une Eglise vivante.
Les efforts que pasteurs et laïques demeurés fidèles ont accompli dans les années
mauvaises d’après-guerre, ne sont donc
pas demeurés stériles. Le chiffre des baptêmes, de même, ne cesse de grandir depuis 1924. Cette croissance est particulièrement sensible en ce qui touche les baptêmes d’enfants issus de mariages mixtes.
Tout cela n’empêche pas que de graves
auteurs catholiques s’évertuent à nous persuader que nous sommes des moribonds.
— Etudiants et théologie. Le nombre des
étudiants fréquentant les Facultés allemandes ne cesse d’augmenter. Au semestre d’été 1928, ils étaient 140 (45 de
plus qu’au semestre d’été 1927), soit 34 a
Tubingue, 18 à Berlin, 15 à Marbourg, 12
à Erlagen. 9 à Greifswald, 8 à Heidelberg,
8 à Münster, 7 à Kid, 5 à Jena, 5 à Rostock, 4 a Gôttingue, 4 à H2ille, 4 à Kœnigsberg, 3 à Leipzig, 2 à Bonn et 2 à Breslau.
{Semaine Religieuse).
En Espagne.....Voyons un peu ce qui ar
rive en Espagne aux convertis de l’Eîvangile : dès qu’un prêtre ou une dame catéchiste s’aperçoit du fait, cette personne
est entourée de difficultés sans nombre.
Est-ce un ouvrier ? on lui ferme les portes
de l’atelier, de la fabrique, ou du bureau,
s’il s’agit d’un petit employé. Est-ce un
père de famille ? on l’enlève à ses affections, 9n met la guerre dans sa famille :
sa fenime, ses enfants seront contre lui,
et le pauvre homme doit vivre dans l’isolement comme s’il était un mauvais sujet
ou un pestiféré.
Il n’y a pas longtemps, un jeune vannier de Reus (Tarragone) s’en alla à Vich (Barcelone) pour y exercer son métier. Dès
qu’on s’aperçut qu’il ne fréquentait pas
l’église, et que par contre il professait une
autre religion que celle de l’Etat, on lui fit
la vie impossible, à tel point qu’il dut quitter la ville, abandonnant le prix de son travail qu’on refusa de lui payer.
Il y a deux ans à peine, un honnête commerçant de Salamanca, fut reconnu comme chrétien évangélique, boycotté et contraint de s’expatrier.
Dans la région d’Elxtremadure, je connais un cordonnier protestant, père de
sept enfants, qui se vit réduit à la misère
et forcé d’abandonner sa patrie pour chercher sa vie et celle de sa nombreuse famille.
Et que dirons-nous de nos colporteurs et
de nos évangélistes ? A chaque pas, ils sont
empêchés d’exercer leur profession par
quelque procédure inattendue et arbitraire.
Interprétées par le cléricalisme, les lois
qui nous accordent la tolérance se trouvent légitimer dans la pratique une intolérance insupportable.
Le cas du colporteur Félix Vacas, battu
cruellement par des agents de la police de
Santa-Maria (Badajos) et le cas tout récent de Carmen Padin, à côté de tant d’autres qu’on pourrait citer, montrent suffisamment quelle lutte il faut soutenir jour
après jour, quelles difficultés nos protestants indigènes ont à affronter.
Et qu’on ne croie pas que cela soit dû à
ce que le peuple espagnol est réfractaire
aux doctrines du Christ : il faut en chercher la cause dans les excès d’une minorité
fanatique qui établit sa domination sur le
pouvoir que donne l’argent, sur l’influence
qu’exerce une position .sociale en vue...
Si les Missions protestantes dans les pays
catholiques étaient mieux sauvegardées ;
si elles avaient l’appui moral et l'aide matérielle dont jouissent les Missions en pays
païen, nous verrions certainement ces deux
résultats immédiats : 1" un soulagement
dans nos difficultés journalières, avec un
peu d’aisance financière pour nos œuvres,
et 2'’ un rayonnement plus grand de l’Evangile autour de nous.
Quant à l’Espagne, ces résultats ne se
feraient pas attendre, car le peuple espagnol, las du catholicisme, veut et demande
une religion plus rationnelle et mieux en
harmonie avec son idéal. Ce qui nous manque pour arriver à convaincre nos compatriotes, c’est une meilleure défense morale
et matérielle qui nous rende plus, respectables aux yeux de la minorité fanatique et
audacieuse qui, abusant de ses privilèges,
nous méprise et nous opprime.
Chers lecteurs, ayez une pensée d’amour
chrétien et de sympathie pour les Missions
en pays catholique en général, et en particulier pour notre malheureuse Espagne.
Augustin Arenaiæs
pasteur à Barcelone, Diputación 38/1.
(Le Christianisme).
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ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBfBIO PELLICE - Pastore : En,rito Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore: Emilio Tron.
MASSELLO - Pastore ; Giovanni Miegge.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pa.store : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Fuhrinann.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Geme.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Caud. teol. Lorenzo Rivoira.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore: Giulio Tren.
VILLAR PELLICE - Pastore : Pietre Chauvie.
PRA DEL TORNO - Evangelista D. Caydou.
ABBAZIA - Cliiesa - Pastoie: Corrado dalla,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : Riie Croix de ViU^ 3.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, C3.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolai’e, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Mlrabello.
BORDIGHEHA - Chiesa : Piani di Vallecresia
- Pastore ; Arnaldo Comba.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa ; Via dei Mille, 4 - Pastore :
Francesco Peyroncl. ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : C. D. Mani in, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Cliio.sa : Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore: Eugenio Revel, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Evangelista G.
Scarinci, Largo Vezio, 19.
COAZZE - Big. Carlo Lupo, da Tot-ìuo.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Cand. teol. Alfonso Alessio, Via GaribaMi.
COURMAYEUR - Cliie.sa Evangelica.
FELONICA PO - Cliiesa Evangelica - Anzianoearangelista Pietro Varvelli.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ SciTngli, 51 Pastore: V. Somniani, ivi. — Chiosa di Via
Manzoni, 13 - Pastore E. Me.ynici’, ivi.
PIUME - Chiesa: Via Sem Benelli, G - Pa-'
store : Corrado dalla. Salita Flanatica,
Casa Benco al Calvario.
FORANO - Chiesa Evangelica - Evangelista
Antonio Cornelio.
GENOVA - Chiesa: Via A,ssarol1i - Pastore:
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
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G. B. Azzarelli.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pa.^tore :
Arturo Vina.v, Casa Bavero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Cliiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa: Via G. Veixli, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
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LUGANO - Pastore: Giovanni Giilli, Viale
Franscini, 11.
M.YNTOVA - Chiesa : l'i.a Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca 'Pastore; B. Celli, Piazza Missoii, 3 —
Chiesa dì Via Fabbri, 9 - Pastore : Luigi
Rostagno. Via Stradivari. 1.
NAPOLI - Cliiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giu.sc))pe Fasulo. ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue GiofTredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. teol. Elio Eynard.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Carni, teol.
Enrioo Gcvmct.
PALERMO -"Chiesa: Via Spezio, 41 - Pastore : Emilio Corsani, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - «vangelista Amato BiUour.
PIANI DI VALLKCKOSIA - Pastore: Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Cliiusa : Via Carlo Allterto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore ; Rinaldo Malan. Via Dc.rna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa; Piazza .San
■Marco, 4 - Pa.store : S. Colucci, da Messina — Culto la Domenica alle ore 10.
RIESl - Chiesa Evangelica - Pastore. ; Alture
Mingardì.
RIO MARINA - Chic.sa Evangelica - Pastore:
Roberto .lahier.
ROMA Chiesa di Via Quattro NcA’embre. 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour - Pastore : Paolo Eosio,
Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDAUENA - Cliicsa : Via Giosuè Carducci, IG - Pastoie: Alassio Balmas, ivi.
SANREMO - Chiesa; Via Roma - Pa.stoie;
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore ;
Giovanni Potrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18. - Cand. tool. Enrico Geymet, da
Facilino.
SUSA - Chiesa : Via Umticrto I, 14 - Evangelista Gustavo Beri, ivi.
TARANTO - Chiesa; Via Di Palma, 13 - Pastore: Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
{angolo \'ia Principe Tommaso) - Pastore :
Bartolomeo Soulier, Via Pio Quinto, 15. —
Per la Dia.spora : Sig. Carlo Lupo, Corso
Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore store: G. Del Pesco, Via Scoinola. L'
VENEZIA - Cliiesa : Palazzo Cavagnis (.'
Formosa) - Pastore ; Ciov. Bei tiuatn.
VERONA
ra
li.
■;v;.
Cliiesa ; Via Duomo (angolo Via
- Pa.stnre : F. Peyrond, da Bie.szia.
- Chiesa Evangelica - Evangelista
Cor sani.
principale si celebra in tutte
ore 11 circa {iella Domenica.
Pigna)
VITTORIA
Enrico
Il culto
Chiese alle
UFFICIO DI PRESIDENZA DET.LA TAVOLA
VALDE.SE - Pastor- V. Alberto C'.slultlr
moderatore - Pastore Avionio Uoston, segretario-cassiere - Via Quattro Nijv>mi kv
Ì07, Roma (1).
FACOLTA’ DI TKOIXMUA - Via Pietre Coesa,
42, Roma (2G) - Piolc.esoi i : O. liostofjno,
Bini. Comba, T. Lonfio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Pre-side ; Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Poinaretto - Dirctt'.ie;
Pastoie Litigi Micol, Penero.
COMMIS.SIONE JlELLE PUBBLiCAZIONl Davide Bosio, presidente; K. Meynier. Ernesto Cornila. Teodoro l.ongo. Paolo 'BoOo,
CONVriTO MASCHILE - Torre Pclliee - Direttoro : Pastore E. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
CONVriTO FEMMINILE - Torre Felice - Direttrice : Sig.na A. Finçon.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE
eresia - Direttore; Pa.ste)re Arnaldo Comì-u.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre J<1liee - Direttrice : Sig.na Adele Arios.
ORFANOTROFIO M'ASCIIILE (Istituto C..:ild)
- Via Serragli. 51, Firenze - Direttolo ;
Pastore V. Sommoni.
O.ST’ED.VU YALDI-'.Sl - A Tone Pellice. ;■ Pomarettn. a Torino (Via Bcrthollot. 30).
CASA DELLE DIACONESSK - Seele: Hi.serr.a
.San Giovanni (Torino) - Direttole: Paetsr;
Duride h'onwrnn, 't'oiTe Pi'lHee.
RIFUGIO PER INOURABIU «RE CARLO
ALBERTO» - Imserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Liiserna S. GiwaBni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisotie.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a r|iiclle nelie
Valli Valdesi : Carema. Dovadola, Gioite.'
l’acliiiio, Palermo, Riesi, Rio Marina, .SaPe,:
Sanremo, Vallccrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
COLONIA VALDENSE (Departamento de. Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Paatore;
Ernesto Tion - Pastoie emerito ; D. Armand-Ugon.
CXJLONIA COSMOPOLITA (Departamento de
Colonia - Rep. 0. del Uruguay) - Pa.store:,
Enrico Beiix - Pastoie emerito; PietreBoll nous.
COLONIA ARTILLEROS - Pastora: En.ri<o
"Bgux.
TARARIRAS (Departamento de Colonia - R<.p.
0. del Uruguay) - Pastore : Guido Rivedr.
COLONIE RIACIIÙELO-S. PEDPO - IWfore :
Guido Ri voir.
OM'BUES DE LAVARLE (Departamento <ie
■Colonia - Ite]!. O. del Uruguay) - Kvangeli.sta Daniel fìreeze.
(XILONI V MIGUELETE - Evangelista Daniel
- Breeze.
SAN SALVADOR (Canada de Nieto - Dilmes
- Rep. O. del Uruguay) - Evangelista:
E. Gönnet.
COLONIA IRIS (Jacinto Arauz - Pampa Contrai - Rep, Argentina) - Pastore: Silvio
txing.
COLONIA BEIjGRANO (Est. Wildermuth. F.
C. C. A. - Prov. S. Fò - Rep. Argentina) Pastore ; Levi Tron.
Colonia del S.acrainento, Cflonia De Nin Y .Silva.
Colonia Nuova Valdense c altre Colonie rum
hanno un Pastore a posto fi-sn c sono vi-.itate perioilicamente.