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DES VALLEES
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PARAISSANT CBAQRI! VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées) et Colonies
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de l’année.
Le Numéro: 25 centimes
S
Que toutes les choses vraies, honnêtes, iustes, pures. aimables.,*.Mi di^es de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
--------------—------—------------5---------------—----------------------------------â—w.--------------------------------------------------------------------------
A MÉDITER
APRÈS LE SERMON.
Qu’arrive parmi nous un pasteur ou
un évangéliste renommé, et tout le monde
veut J’entendre. L’église, en temps ordinaire aux trois quarts vide, se remplit.
On écoute, on admire, on est ému ou
excité. On loue le prédicateur et sa prédication, et on a raison en cela ; car
certains des évangélistes itinérants exercent un véritable apostolat; ce sont des
hommes de Dieu, des apôtres en qui Dieu
semble avoir concentré toutes les vertus
chrétiennes ; la foi, le zèle, l’amour, l’intelligence, le dévouement, avec, en sus,
l’éloquence et d’extraordinaires forces
physiques; des santés de fer, des larynx
d’acier.
On a donc loué cet envoyé de Dieu.
11 est reparti. Et la vie ordinaire a repris
son cours. Et l’on peut se demander quels
ont été les résultats réels, solides, permanents, de sa visite et de ses appels. Et
c’est ici que les choses se gâtent dans
beaucoup d’endroits, dans bien des cas.
Car on ne constate aucun changement
dans, la vie des gens. L’église est de
nouveau aux trois quarts vide. Pierre
continue à boire, Paul à se vanter d’être
un libre penseur; Marie bavarde encore.
Les Bibles restent dans les armoires. Il
ne monte pas plus qu’auparavant vers le
ciel des prières ferventes.
Sans doute ii est difficile, même impossible, de discerner les résultats spirituels
et moraux des services religieux en général, etdes réunions spéciales en particulier.
Et l’on est en droit de supposer qu’il
y en a plus qu’on n’en voit. Mais c’est
égal: on regarde et vante trop ce que
font les prédicateurs en question, pas
assez les produits de leurs admirables
efforts. On se fait des illusions et des
espérances trompeuses. On prévoit le
réveil de l’église, le renouvellement du
protestantisme, l’établissement du règne
de Dieu sur la terre. Mais les faits ne
confirment pas ces trop belles idées.
A quoi donc attribuer la pauvreté des
résultats constatés? Et que faire pour
que des prédications, ordinaires ou extraordinaires, exercent sur nous une influence profonde, décisive, durable?
A côté de la préparation personnelle
à laquelle nous devrions nous livrer
avant d’entrer dans la maison de Dieu,
notons trois choses qu’il faudrait faire
après le service auquel on a assisté. (Car
nous, ne nous figurons pas, n’est-ce pas,
que, sauf dans des cas exceptionnels, il
suffise qu’un pasteur ait parlé pendant
une demi-heure ou une heure pour qu’un
homme soit transformé à fond et pour
toujours, et cela sans avoir rien fait luimême que de se laisser faire). Ce sont
les trois questions suivantes, que nous
devrions nous poser à propos de la prédication du pasteur ou de l’évangéliste.
Primo: * Qu’est-ce qu’il a dit» ?
Le prédicateur a parlé ; il a dit bien
des choses et je les ai entendues. Mais en
somme, qu’ai-je compris? Qu’ai-je retenu
et pris pour moi? Quelle est l’idée fondamentale qu’il a expliquée et dont j’aurai à me servir pour mon bien, pour la
bonne marche de ma vie?
Quand on se pose cette question, on
«St parfois étonné, attristé, honteux de
constater qu’il ne nous reste rien, ou
presque rien, rien de bien clair de ce que
nous avons entendu. De sorte que l’on
pourrait dire ceci de nous, comme de
cert-ains Juifs d’autrefois: «La parole qui
leur fut annoncée ne leur servit de rien,
parce qu’elle ne trouva pas de la fol chez
ceux qui l’entendirent» (Héb. IV, 2). C’est
triste. Mais à qui la faute?
Disons-nous donc bien et une fois pour
toutes que, pour profiter d’une prédication,
nous avons à y mettre du nôtre, et beaucoup ; à réfléchir à ce qui nous a été
prêché, à continuer nous-mêmes, et avec
l’aide de Dieu, à compléter le travail du
pasteur, quelque -excellent ou quelque
médiocre qu’il ait été.
Deuxièmement : « Qu’est-ce que j’ai
senti » ?
Assurément j’ai été remué, ému. Ef je
le suis encore. Mais par quoi et de quelle
manière ?
J’aime entendre prêcher certain pasteur,
qui est aussi professeur, dont la belle
voix de basse, admirablement modulée,
est à elle seule bienfaisante, parce qu’on
sent qu’elle vient des profondeurs d’une
âme entièrement cônsacrée à Dieu. Mais
si je n’avais que ce genre d’émotion,
serait-ce suffisant? Un autre impresionne
certaines personnes par ses éclats de voix,
par ses accents dramatiques et quelque
peu théâtraux, plus que par les bonnes
choses que contiennent ses sermons. Ce
n’est pas assez pour faire vivre des âmes.
Et cela nous rappelle ce qui est dit d’un
prophète d’Israël : « Tu es pour eux comme un chanteur agréable, possédant une
belle voix et habile dans la musique. Iis
écoutent tes paroles, mais ils ne les mettent pas en pratique » (EzéchielXXXIII, 32).
Assurons-nous donc que nos émotions
ne sont pas seulement artistiques, ou
superficielles, mais qu’elles viennent de
la conscience, du cœur, de l’intelligence:
ide notre être moral tout entier. Et culti|vons en nous le émotions salutaires, saines, de nature à devenir des convictions,
des règles de bonne et vraie vie chrétienne. Au besoin, suscitons-les, après
coup, en réfléchissant à ce que nous
avons entendu.
Troisième question : «Quest-ce que J’en
ferai » ?
C’est toujours à cela qu’il faut revenir.
* Entendre, savoir, sentir, c’est bel et bien.
*MaisJésus nous a avertis en disant; «Si
vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez »
Oean XIII, 17).
Ce qu’il faut ce sont des volontés
fermes, des résolutions décisives et des
actions. On n’est dans le vrai et content
que quand on agit. Aussi devons-nous,
après avoir entendu un sermon, nous
appliquer à faire ce que Dieu nous y a
dit par la Bible et par la bouche de notre
pasteur. Il n’y a rien de fait tant que
nous ne serons pas arrivés à ce stade là.
En cela comme en tout, jugeons l’arbre
par ses fruits. H. D.
(De L’Ami Chrétien).
POUR NOS ENFANTS.
(VOIR N. 2
C’est à peine si nous avons effleuré le
vaste sujet de notre causerie, sujet presque inépuisable et qu’il est impossible de
traiter un peu à fond dans une feuille du
genre et des dimensions de la nôtre. D’ailleurs, il est fort probable que nous allons
y revenir, le cas échéant, vu sa grande importance. Dans notre article d’aujourd’hui
qui, afin de ne pas abuser de la patience
du lecteur, va être le dernier de la série...
pour le quart d’heure, nous nous proposons
de toucher encore à deux points — je ne
dis pas conclusifs, puisque notre exposition
est incomplète — mais qui méritent de fixer l’attention des pères et des mères.
N’est-ce pas qu’il y aurait tout un chapitré, à écrire sur la politesse, le respect,
les bonnes manières des enfants ? Ce n’est
pas d’aujourd’hui seulement que vous entendez des plaintes au sujet du respect
qui serait en baisse : « les enfants ne respectent plus rien, ni personne », remarque-t-on ,de différents côtés. Il y a là, évidemment, un peu d’exagération ; nous
n’avons garde d’oublier d’avoir entendu les
mêmes doléances il y a bien un bon demb
sièele et qu’au surplus, on rencontre encore,
Dieu merci, des enfants — petits et grands
— respectueux envers leurs parents, leurs
maîtres, leurs supérieurs et le public en
général. Mais, ces réserves faites, pour optimis'tes que nous soyons, il faut nous rendre à l’évidence et nous avouer que le respect et malheureusement en décadence. Y
a-t-il encore, dans nos campagnes, beaucoup
d’enfants qui saluent les gens rencontrés
sur la route en revenant de l’école, comme
au temps jadis ; qui saluent poliment leurs
parents en rentrant de l’école ; qui donnent
des marques de respect aux personnes
ET 4).
âgées ? Nous ne voulons pas être de ceux
qui se font les,contempteurs systématiques
du présent, afin de mieux exalter le passé
où tout le monde, enfants compris, était
à peu près parfait (!) ; mais mous ne jiersistons pas moins à dire et à répéter que,
malgré tous leurs défauts, les enfants de
jadis étaient plus polis, en général, et plus
respectueufx que ceux d’aujourd’hui.
Cette pénible constatation faite, il s’agirait maintenant d’en rechercher les causes
en nous demandant à quoi cela tient. D’aucuns vous diront, qu’un souffle d’indépendance a passé dans l’air que nous respirons
et que nos enfants subissent rinflueyce du
milieu ambiant, frondeur, indiscipliné, ennemi de toute contrainte. II se peut que
les influences extérieures aient aussi leur
part dans le mal que nous déplorons, mais
il a des causes plus profondes) qu’il faudra
chercher ^ beaucoup plus près. Vous avez
déjà compris où je veux en venir. Quoi
qu’en pensent las parents ayant éprouvé
de grandes déceptions au sujet de l’éducation de la famiUe, nous persistons à croire
que nos enfants sont un peu, sont beaucoup ce que nous les aurons faits ou ce que
nous les faisons ; que, par conséquent, s'ils
sont impolis et irrespectueux, huit fois sur
dix il y a de notre faute. Comment exig'er qu’un enfant devienne respectueux,
aimable, bien élevé, empressé à rendre service, lorsqu’il est élevé dans une famille
qui n’eSt pas ou qui rfest plus une famille ; où mari et femme n’ont jamais un
mot aimable à l’adresse l’un de l’autre ; où,
en présence des enifants, ils se jettent à
la tête leurs rancunes, leurs défauts ; où
les repiuches mutuels sont à l’ordre du
jour ; où ils n’ont jamais la plus petite
attention, le plus petit égard l’un pour
l’autre et rie font jamais le plus petit effort pour s’alléger Tn.utuellement la tâche ?
Et l’on n’obtiendra guère de meilleurs résultats là où les parents ont l’habitude de
mal parler de la maîtresse, du pasteur, des
voisins devant les enfants ; ni là où ceux-ci
sont journellement témoins du peu d’égards
qu’on a dans la maison pour les vieillards ;
ni llà où on laisse contracter aux enfants
la détestable habitude de se mêler à toutes
les conversations. Il faudra répéter et répéter à satiété que, sur ce chapitre encore,
les parents doivent prêcher d’exemple, uniquement d’exemple ; toutes les exhortations, tous les boniments du monde ne valent pas la dixième partie d’un bon exemple.
H reste un dernier point qui résume,
nous séhible-t-il, tous ceux que nous avons
touchés dans nos trois articles et qui est
à la base de l’éducation de la famille. Pour
bien élever les^ enfants, ü faut les aimer,
il faut que l’affection dont vous les entourez ne se relâche jamais. Et n’allez pas
vous récrier en me répliquant que la très
grande majorité, si ce n’est la totalité des
pères et de mères, aiment leurs enfants
et sont prêts à faire pour eux les plus
grands sacrifices. « Il faudrait être dénaturés, pires que des bêtes, pour ne pas
aimer notre sang». Nous ne voulons pas
en douter, mais comment les aimons-nous ?
pour qui les aimons-nous ? Pour eux-mêmes, ou pour nous ? Il vaudrait la peine
de se le demander et de faire là-dessus
notre examen de conscience. Lorsque, par
exemple, nous nous réjouissons avec nos
enfants iwur les succès qu’ils remportent
dans leurs études, le faisons-nous toujours
en vue de les encourager à la persévérance,
ou ne s’y( mêlerait-il pas — même chez les
meilleurs d’entre nous — un brin d’orgueil paternel ou maternel qui nous fait
songer : ils se sont fait honneur, mais cet
honneur rejaillit en partie sur nous. Et
lorsque nous caressons tendrement un petit enfant, est-ce qu’à notre légitime tendresse il ne se mêlerait pas parfois un sentiment très complexe de plaisir physique
se rapportant à nous-mêmes plutôt qu’à
l’enfant ? Et lorsqu’au prix de vrais sacrifices nous sommes parvenus à donner une
« position » à un de nos enfants, la joie
que nous en éprouvons ne serait-elle pas
due — en partie, aussi — au fait que l'enfant cesse désormais d’être à notre charge?
Il nous faut donc aimer nos enfants uniquement pour eux-mêmes, pour leur bienêtre matériel, pour leur bien moral et spirituel. Il faut que le jeune enfant, et plus
tard le jeune homme, qui a pu nous juger,
puisse se dire avec une conviction parfaite:
Mon père est mon meilleur ami, et jamais
dans la vie je ne trouverai quelqu’un qui
m’aime d’une égale tendresse et avec un
pareil désintéressement ; que la jeune fille
trouve également dans sa mère l’amie par
excellence, à laquelle elle puisse toujours
s’ouvrir en toute confiance.
Et ces liens de famille, lorsqu’ils ont à
la base la crainte de Dieu, sont indissolubles et auront une influence bénie sur
toute la vie de vos enfants et seront un
puissant préservatif dans toutes les vicissitudes, dans tous les dangers auxquels ils
seront exposés. L’affection réelle commande
le respect, l’obéissance, le désir de se rendre agréable, le souci de ne pas causer de
chagrins à ceux qui ont tout fait pour eux.
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qXïi ne vivent que pour eux et les portent
sur leur cœur jusqu’à leur dernier soupir.
Si vous mettez une afifection réelle, désintéressée, éclairée, chrétienne pour tout
dire en un mot, à la base de l’éducation de
vos enfants, votre tâche, si difficile mais
pourtant si ibelRe, en sera grandement facüitée. Quel est le cœur assez pervers, assez dur, pour résister systématiquement
à l’afffætion d’un père et d’une mère ?
c.
FÉDÉRATION VAÜDOISE
AUX ÉTATS-UNIS.
Il nous semble que quelques nouvelles,
de temps en temps, de Vaudois isolés ou
en tout cas membres de notre Fédération,
devraient être les bienvenues, même s’il
n’y a pas des contributions à annoncer.
C’est pour cela, et rien que pour cela, que
nous prenons la plume aujourd’hui.
Notre vénéré président, le docteur Th.
¡D. Malan est encore aux Vallées. Il est
bien un isolé dans notre organisation, mais
ne l’est certes pas au point de vue vaudois. U est trop entouré, à La )Tour, et
c’est ce qui lui fa.it renvoyer son retour
au milieu de nous. Le docteur Malan a
parlé de notre mouvement au dernier Synode, et en a montré l’utilité. Nous lui en
sommes bien reconnaissants.
— Le docteur Ribetti, de Pittsbourg, médecin, très connu et grandement recherché
des Italiens de. cette, ville, a accepté (non
sans avoir proposé d’autres noms) la
charge de vice-président dans nombre Comité provisoire de direction. A part le vif
«
intérêt qu’il a toujours montré pour son
Ifelise natale, le docteur Ribetti est un
de nos colons les plus anciens et îles plus
distingués ; aussi il peut être assuré que
son acceptation va réjouir tous ceux qui
ont à cœur l’œuArre^ que se propose notre
organisation.
— M.He Catherine Bahna, de Chicago,
aurait fait les démarches nécessaires pour
entrer au Moody Bible Institute, désirant
tfermèment se consacrer au service direct
du Maître. Voià Une autre bonne nouvelle.
— A l’occasion de la réunion annuelle
de la WaMensian Society, ayant pour principal orateur le pasteur Guido Comba, délégué pourjla deuxième fois de l’Egîiee
Vaudoise, nous avons eu le ixlaisir de faire
la connaissance personnele' du candidat en
théologie — ancien étudiant de notre Far
culté de Eome — M. Ermanno Genre. Notre ami suit un post gradmte course (comme on dirait ici) au Western Theological
Semimry de Pittsbourg. Profitant de cette
position, il cherche, dans l’intérêt de son
ifelise, à entrer le plus possible en contact
avec la vie religieuse d’Amérique.
S’il nous était permis de manifester une
impression à son égard, nous dirions qu’il
a une %.ure de prophète. Il exprime donc
bien le caractère que notre « Ecole » de
Rome — si nous ne nous trompons pas —
veut voir chez ceux qu’elle prépare pour
l’évangélisation de notre patrie d’origine
et du monde en général.
M. Genre a, bien entendu, de la sympathie pour notre mouvement. Dès sa première lettre (car nous nous étions écrit
avant de nous rencontrer) il avait exprimé le^ vœu que la « Federazione divenga
un organismo ^peace di cdlegamento fra
TUTTI (souligné) i Valdesi degli Stati
Vniti ».
— L’étudiant en théologie Aug. Hugon,
tout en poursuivant ses études, accomplit
un travail social et rdligieux en connexion
avec la Y. M. C. A., de Mont-clair, N.-J. Il
n’y a pas longtemps, loris de la réunion
annuelle de la Waldensian Sodety locale,
il a plaidé, la cause de l'Eglise Vaudoise.
— L’Aurore, de Montréal, annonce que M.
Ulrich Gay a été consacré au, St-Ministère
le 17 décembre dernier, dans l’Eglise Evangélique Française de Pittsfidd (Mass.),
dont il était déjà le conducteur.,
« L’examen de foi du candidat n’occupa
qu’à peine une heure ; sa thèse ayant un
caractère d’expérience chrétienne personnel, impressionna favorablement les cinquante et plus de pasteurs et délégués as^
semblés pour l’occasion dans l’après-midi
du 17. Il fut accepté à ITunanimité des
voix, et le soir même, (dans la première'“.
Eglise Congrégationnelle, qui nous offre
généreuisement l’hospitalité, a eu lieu le
service de consécration... ».
« Au souper, servi par les dames de
l’Eglise, auquel étaient présents plus dé
cent pasteurs, délégués et amis de l’œuvre,
on fit cadeau à M. Gay — en souvenir de
l’occasion et comme expression d’affection
et de reconnaissance — d’une montre et
d’une chaîne d’or.
« M. Gay a été pasteur de l’Eglise Elvangélique Française et de la Mission Italienne
depuis 1918. Il prêche régulièrement tous
les dimanches en français et en italien et,
occasionnellement, en anglais ».
Nous nous réjouissons avec notre colègue de l’heureux événement et, en vieil
ami, qui n’a pas été entièrement étranger
à sa décision à accepter l’appel qui lui venait de PittsfieM, il y a buit ans, nous lui
souhaitons une carrière longue et bénie.
P- g
noovEUis mm nm
Ce qui préoccupe en ce moment la
grande masse, du peuple anglais, cfest la
publication du Frayer Bodk révisé par les
évêques, qui doit paraître un de ces jours.
Les différents partis se sont mis en ligne
pour la lutte, les uns approuvant aveuglément et les autres protestant énergiquement, trouvant dans cette révision de graves motifs pour la repousser. Trois points
sont surtout visés : le sacrement réservé
pour les malades, la prière pour'les morts
et la messe qui pointe à l’horizon sous des
formes qui ressemblent à la célébration de
la messe. Le (Frayer Book révisé devra,
pour être officiel, être approuvé par le Parlement, et c’est là que sera dit le dernier
mot. — Nous regrettons cette agitation
dans la puissante Eglise Anglicane que nous .
admirons et aimons, et nous faisons des
vœux sincères pour que, du danger en vue, ^
il résulte une paix sincère et vraie.
—■ L’Eglise Romaine travaille avec un
grand zèle en Angleterre et en Ecosse,
dans l’espoir de ramener cette grande nation souis le joug de Rome. Les Sociétés et
les confréries se multiplient, mais on a
surtout recours à la presse et à l’école. Ce
qu’il y a de certain, c’est que 0,e péril ne
passe pas inaperçu et que les enfants de
Dieu travaillent à leur tour, et prient.
— Le prochain Presbyterian Coundl se
réunira l’année prochaine, à 'Boston; en
attendant, la section d’Europe se retrouvera, en septembre, à Budapest ; et cette
assemblée sera d’un grand secours aux
Protestants hongrois et tchécoslovaques.
— Jusqu’ici les Presbsdériens n’avaient
pas un lieu de culte en Palestine, même
pas à Jérusalem, la villie isaifite, qui attire
les regards de tous les chrétiens. Les Ecossais, toujours entreprenants et pratiques,
émirent l’idée de faire quelque chose, en
souvenir des soldats tombés en Palestine.
On forma un Comité qui se mit aussitôt
à l’œuvre pour recueillir les fonds ; on
acheta une belle propriété, cédée par une
éminence de l’Elglise Orthodoxe, et bientôt,
sur une belle colline, s’élèvera un magnifique teniple où les 'Presbytériens seront
chez eux, et, à côté du temple, on construira un Hospice ayant pour but de recevoir les pasteurs, les étudiants en théologie
et les chrétiens qui voudront en profiter.
Il y a bien à Jérusalem des Hospices catholiques, mais malgré tout on ne se sentait pas chez soi. C. A. TBOasr,.
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Maggiore). — Indirizzare offerte al Signor
G. Cavazzuti, Pastore - Intra.
Nos Vaodois de l’dtraojia' et le français.
Voilà un beau sujet pour un article...
que nous pourrions bien écrire un de ces
matins ; à moins que nous ne soyons prévepuB par un de nos correspondants qui
vous éviterait ainsi l’ennui d’entendre
constamment le même son de cloche,.
En attendant, je désire signaler dans ce
petit entrefilet deux f^dts qui me semblent
significatifs, et sur lesquels j’appelle l’attention des Vaudois des Vallées. Je les dédie d’une façon toute particulière à telle
paroisse (j’espère qu’il n’y en eut qu’une!)
où, à ce qu’on nous dit, le programme de
récitations et dialogues développé à l’occasion dui 17 février 1927, ne comprenait paè
un seul morceau français!
Voici les deux faits :
1" A la fête de l’arbre de Noël de notre
congrégation vaudoise de New-York, les
enfants de l'école du dimanche ont joué un
petit drame religieux, « en trois actes, ’très
bien exécuté », en français, s’il vous plaît !
2“ Le Consistoire de Colonia Valdense
pourvoit depuis quelques années — peutêtre même depuis toujours — à l’entretien
de nombreuses classes de français dans les
principaux quartiers de la vaste paroisse,
dans le ,but de permettre aux enfants de
nos colons de se familiariser avec la « la,ngue internationale ». Et il ne s’agit pas de
leçons quelconques, mais de vraies écoles
où l’enseignement est contrôlé par une
Commission ad hoc et où les élèves doivent
subir un examen à la fin du cours annuel.
On est heureux de constater que nos
Vaudois des deux Amériques demeurent
pratiques et qu’ils n’ont pas cessé de comprendre la très grande utilité, à tant de
points de vue, de la langue française. Je
suppose qu’il doit bien leur en céâter de
petits sacrifices et un peu de dérangement,
mais ils savent qu’on n’a rien pour rien.
0.
M.me MARIE RONiî-TRAYERS,
la veuve vénérée du pasteur Etienne
Bonnet, est entrée dans son repos le 3
courant, à Turin, à l’âge de 85 ans.
Alitée depuis des mois, elle s’est éteinte
doucement, comme une lampe à laquelle
l’huile viendrait à manquer.
Il n’y aurait que du bien à dire de
M.me Bonnet, s’il nous fallait retracer ici
sa vie. Epouse fidèle et dévouée de celui
qui l’avait choisie et qu’elle aima par delà
la tombe; mère affectueuse, et d’un dévouement incomparable pour sa belle et
nombreuse famille ; femme de pasteur
constamment à la hauteur de sa noble
mission, plus encore que par son activivité
directe, par une vie toujours si digne,
par la bonté et la sérénité qui rayonnaient de sa douce figure, par l’exemple
constant de cette simplicité vaudoise,
qu’elle incarnait, par une piété réelle, sobre de paroles et partant plus efficace.
Elle fut, avec ?on bienheureux mari,
dix ans à Rio Marina, et les plus âgés
des frères de cette congrégation ont gardé
de la jeune femme de leur pasteur le
plus doux souvenir. Mais c’est dans la
paroisse d’Angrogne, son pays de naissance, quelle était appelée à exercer,
l’espace de 27 ans, à côté du plus aimé
des pasteurs, la plus heureuse influence.
L’affection profonde et la vénération dont
les Angrognins entouraient leur pasteur,
affection qui demeure aujourd’hui encore
et semble grandir avec les années, devait
nécessairement rejaillir sur son épouse
et plus tard sur sa veuve, dites-vous.
C’est plus et mieux que cela : on a aussi
aimé M.me Bonnet pour elle-même; nos
gens, à l’aspect rude parfois, ont cependant le cœur sensible, délicat, et surtout
reconnaissant: ils n’ont jamais séparé
les deux dans leur affection, parce qu’ils
étaient dignes l’un de l’autre et parce
que, chacun dans sa sphère, ils leur ont
fait du bien, tous deux.
Et elle eut un beau soir, tel qu’on pourrait le souhaiter à toute femme ayant
élevé des enfants. Dans ses vingt-cinq
ans de veuvage, ses fils, et surtout ses
filles vivant auprès d’elle, l’ont entourée
d’une affection touchante, de’Soins délicats
et constants en rqçonMissance de ceux
qu’elle leur avait pi^igués dans leur
foyer dont elle fut l’âme et la fée bienfaisante, la sage conseillère et la consolatrice des jours sombres. Et elle eut la
suprême consolation de les avoir tous,
moins son Louis qui vit à l’étranger, à
son chevet, à l’heure du dernier revoir.
Un service funèbre en son honneur
eut lieu dans notre temple de Turin,
dans la matinée de dimanche; après quoi,
le corps fut transporté à Angrogne, où
il va reposer dans le petit cimetière à
côté de son cher mari. Et les funérailles,
proprement dites eurent lieu au temple de
St-Laurent, à 3 heures de l’après-midi.
Malgré le mauvais temps et des chemins
presque impraticables, des centaines de
personnes étaient accourues des quatre
coins de la paroisse et même de La Tour
et de St-Jean pour rendre les derniers
honneurs à notre vénérée sœur et témoigner leur sympathie reconnaissante à la
famille affligée. Le culte, simple et solennel, est présidé par le pasteur de la paroisse M. David Pons, qui rie manqua
pas de souligner les qualités de la défunte
qui la firent aimer et de rappeler le ministère béni du toujours regretté M. Bonnet.
Que la famille affligée: M. le’pasteur
Jean Bonnet, membre de la Table, ses
deux frères, ses quatre sœurs, et leurs
familles respectives, sans oublier la sœur
et le frère survivants delà défunte, veuille
trouver ici l’expression de notre sincère
et profonde sympathie. j. c.
h
h
CHRONIQUE VAUDOISE
L.
Listes précédentes
M.mes et M.rs :
Comité Wallon (outre le redoublement de son subside ordinaire de L. 1.000),, 2,.me
versement »
G. P. R., Turin »
Umberto Malan, Trieste »
Paolo Calvino, pasteur émérite »
Eglise de Bari »
Ing. Max Eynard, Piano dei
Greci (l.er versement), en
souvenir de son grand-père
Paul Combe, ancien directeur
de l’Ecole La,tine »
David Pons, pasteur »
Chev. géomètre E. Ayassot »
Veuve Marie Ayassot née Charbonnier, Torre Pellice »
Georges Pons, Spezia, en souvenir de ¡son frère feu le pasteur Barth. Pons »
100,
{A suivre).
'3
SOUSCRIPTION POUR LES COLLÈGES fÜUDOlS.
67.109,40
1.500,—
500,—
50,—
100,—
100,—
35,—
100,—
100,—
50,—
Total L. 69.804,40
Dernièrement, un souscripteur, qui ne
lit pas i’Echo des Vallées (et c’est grand
dommage) proposait, après le prof. Eupène
Davit, et comme si l’idée n’eût pas encore
été lancée, que « les anciens élèves ayant
joui de bourses d’études en versent maintenant le montant pour le déficit », par
tranches successives s’ils n’ont pas la possibilité de le faire en une seule fois. Vous
voyez que les beaux esprits se rencontrent
et (que les bonnes idées sont du domaine
de maintes personnes. Que les anciens boursiers se le disent. Et il. ajoutait : « Les anciens élèves — de 1 à 800 — ne doivent
pas permettre que cette caractéristiqce
Institution Vaudoise (nos Collèges) ait le
triste sort de tant d’autres et par sa disparition contribue à cette œuvre d’effacement de notre ori,ginaüté pour laquelle 80
ans de liberté et de prospérité ont fait plus
que sept sièdes de persécutions ».
Des pardes d’or, n’est-ce pas ? Mais ü
faut nous employer tous, à leur mettre quelqie chose à côté ; de beaux biUets de 100
francs... voire de 1.000,, lorsqu’on en a les
moyens, puisque le trou à combler est immense. La souscription est bien acheminée,
mais combien nous sommes loin encore du
but à atteindre !
3
K-f
P’
* ^ *
LA TOUR. La «conférence dè Ste-Marguerite» fut présidée, dimanche dernier,
par le prof. M. Samuel Tron, qui traita la
première partie de son vaste sujet : La tragédie d’un petit grand peuple, et plus précisément : L’aube lumineuse. Le petit
grand peuple est le peuple juif, naturellement, dont l’orateur, dans son introduction, souligne l’importance aux points de
vue moral, religieux et social. Ensuite, à
l’aide, de bonnes projections, qu’il illustre
avec brio et avec toute la clarté qui le caractérise, il nous fait une excellente leçon
de choses sur l’histoilre du peuple juif, depuis Adam et. Eve jusqu’à l’occupation définitive du pays de Canaan. Inutile d’ajouter que le conférencier est, comme toujours, fort gdûté et vivement applaudi.
M. Tron se recommande pour qu’on
amène les enfants aux deux causeries successives, ison exposition étant de nature à
être géâtée aussi par les enfants, moins
familiarisés que les grands avec l’Ancien
Testament.
Celle de dimanche prochain, 13 courant,
à 8 h., a pour titre : Il radioso meriggio,
et sera aussi accompagnée d’une série de
projections lumineuses.
— Nous rappelons la « scAfée de bienfaisance » qui sera donnée samedi soir, à
20 h. 3(0, à l’Aula Magna, par la Société
d’étudiants « La Balziglia ». Programme
des plus alléchants (musique : violon,
piano ; poésies, etc.) et dont la pièce de
résistance est : La zia (M Carlo, comédie
en trois actes, de Th. Brandon. Se prœurer
les billets avant que la vente en soit suspendue, donc tout de suite.
PiRALI. Dimanche, le 6 février, un long
cortège accompagnait au champ du repos
les dépouilles mortelles de Judith iRostan
mariée Garrou, de la Ville. Notre sœur
était depuis longtemps infirme ; elle fut
soignée affectueusement par ses deux fils,
Louis et Etienne, qui la pleurent maintenant, et auxquels nous exprimons, ainsi
qu’à la famille entière, notre sincère sympathie chrétienne.
SAINT-JEAN. Samedi, 5 courant, a eu
lieu la bénédiction du mariage de M. Basso
Etienne, de Pegli, avec M.le Péllenc 'Eva
Angéline. ¡Bons souhaits.
— Dimanche, 6 courant, eut lieu l’ensevelissement de David Prassuit, décédé
après une courte maladie, à Tâge de 67 ans.
M. Gardiol, qui présida le service funèbre,
fit les appels de circonstance en s’adressant
à une foule nombreuse.
Nous exprimons nos condoléances à la
famille en deuil.
— Notre paroisse a eu le privilège d’entendre, dimanche soir, dans la Salle Albarin, une conférence de M. le prof. Attilio
Jalla, sur François d’Assise, le plus saint
des Pères de l’Eglise.
Nous n’essayerons pas de faire une analyse de ce que l’érudit profesiseur nous a
fait entendre dans son discours à la foi
élevé, clair et intéressant au plus haut degré, mais 'nous dirons que l’attention soutenue et l’intérêt qui ont suivi le conférencier pendant plus d’une heure, lui auront
exprimé la reconnaissance du nombreux
auditoire pour cette jouissance inteEectueUe. Le beau discours fut suivi d’une
courte série de projections lumineuses des
vues et églises célèbres et des fresques
qui ornent l’intérieur de ceis monuments
artistiques.
Nous renouvelons à M. JaEa nos vifs remerciements et notre sincère gratitude.
Y.
VILLESIEICH'E Une quantité de petits
évènements a concouru à retarder notre
compte-rendu de la fête du 17 février. Nous
arrivons tard; mais parfois les derniers
sont loin d’être tels, et, sans vouloir briËer
au-dessus des autres, nous pouvons (dire
,que nous avons eu une très joEe fête.
Dès le soir avant, nous avons joui de
la vue d’un plan lumineux de notre parmsse. Chaque viEage était identifié par.
un ou plusieurs feux de joie : le petit,
V puis le moyen, enfin... « lou grô » ! (le
"gros). C’était un ravissant coup d'œil et
je paiie que chacun des assistants devait
se sentir queque peu semblable, dans son
for intérieur, aux gosses qui gambadaient,
délirants de joie, autour du feu de la liberté.
La cérémonie du jour suivant a réuni
dans le temple de ViUesèche un nombreux
pubhc qui ne savait plus où se placer. Le
cortège des enfants a défilé avec entrain
sous les arcs de triomphe dressés à travers les rues du vi3,lage.
Quitte à m’entendre dire que je fais la
description de tout 17 février dans quelconque paroisse, je ne puis m’empêcher
de penser tout haut que, pour beaucoup
de mioches, « le jour de gloire » était vraiment arrivé. Qui aurait pu voir, sans un
sourire ému, les tout petits, qui portaient
le pantalon pour la première fois, regarder
avec des yeux enthousiastes leurs grands
frères qui défilaient, fiers comme Artaban,
dans la marche joyeuse !
Je ne parlerai pas du programme. H
était, comme pour tout 17, nourri, soigné
et amusg,nt. Tout ¡^’est déroulé 'à la satisfaction générale, et selon les traditions de
« la fêto », y compris le picotin de midi ;
orange, pain et chocolat.
Le picotin des grands a été plus robuste.
Le dîner fraternel, servi par les mains non
moins fraternehes des anciens, a été bien
bon, B y avait plus de 60 personnes, et
l’atmosphère cordiale quj y régnait a fait
entonner avec force, par bien des voix, les
chants vaudois les mieux connus.
Puisse la fête de l’année prochaine ressembler à celle-ci ; nous n’aurons pas lieu
de nous plaindre. Gütdo MrEGOE.
IVoiivelles de la Semaine.
Italie. On a discuté, à la Chambre, le
budget du ministère de la justice qui a été
approuvé, à la suite d’un discours de Thon.
Rocco, qui a exalté l’œuvre accomplie dans
ce champ d’activité, avec les lois sur la
magistrature et les nouvelles conscriptions
judiciaires et surtout avec le travaü' énorme accompli pour la révision des divers
codes, qui n’étaient plus à la hauteur des
tempis nouveaux. Le premier Ministre a
parlé sur les innovations qui ont été apportées dans le recrutement des agents de
la Sûreté Publique et du corps de Po''ice,
et sur la réquisition des services d’aviation
publics, en cas de mobilisation générale :
les décrets relatifs ont été convertis en lois.
Le Directoire national des faisceaux a
tenu une très importante réunion à Rome,
sous la présidence du premier ministre,
Mussdini. Parmi les importantes décisions
qui y ont été prises, nous mentionnons :
celle de diviser les journaux en deux seules
catégories : ceux reconnus par le parti et
ceux non reconnus ; celle de grouper en
une fédération unique, aux ordres du parti,
toutes les organisations qui s’occupent de
sport, afin de les pouvoir plus facilement
et efficacement surveiller et contrôler ;
celle de donner une 'grande importance,
cette année, à la célébration de l’anniversaire des faisceaux.
Un beau geste a été celui de Farinacei,
qui a voté contre la proposition, présentée
à la Chambre, d’augmenter l’indemnité des
députés, en observant justement ciue. dans
le moment actuel, où deis restrictions de
tout genre sont demandées au peuple italien, augmenter le revenu des députés pourrait signifier une dérogation à la saie
politique d’économie entreprise par le Gouvernement actuel. L’augmentation a cei^endant été votée, et dans la mesure de 750
lires par mois.
De Pinedo vient d’accomplir la première
partie de son « raid » audacieux, en amarrant à Buenos-Ayres, la capitale de TArgentine, où l’attendait un accueil triomphal, soit de la part du Gouvernement, soit
de celle de la population. La ville était
toute pavoisée pour recevoir dignement notre aviateur, et une foule immense était
accourue vers te port pour saluer, à son
arrivée, l'insolite voyageur qui aimivait du
ciel, après avoir parcouru, en une douzaine d’étapes et après 77 heures de vol,
presque 13.000 km. Le Président de la république a voulu personnellement recevoir
le nouvel « argonaute » et lui manifester
toute son admiration pour te grand exploit
accompli.
Nos journaux ise sont occupés récemment
d’um, cas d’amnésie très émouvant. Un homme, recouvré dans l’hôpital des fous de
CoUegno depuis presque un an, et qui avait
perdu toute mémoire, a pu être finalement
reconnu, dans des circonstances vraiment
dramatiques, par sa femme expressément
venue de Vérone, où dEe vivait avec deux
enfants qui ne connaissent pas encore leur
père. Car c’est depuis 1917 qu’üi avait disparu, pendant une action en Macédoine ;
depuis lors on n’en avait plus eu aucune
nouvelle et on l’avait même considéré ngort.
Un mort qui est ressuscité.
— Etranger. En France, la Chambre a
voté — à une très grande majorité — tes
48 articles d’un projet très important, présenté par 1e député socialiste et délégué
français à la Çociété des Nations, Paul Boncœur. Ledit projet n’a d’autre but que
celui de préparer la nations pour les conflits
futurs ; en voici les deux points les plus
importants : 1“ d’appeler, le cas échéant,
tous les citoyens, sans distinction d’âge et
de sexe, à participer à la défense du pays
et au maintien de sa vie matérielle et morale ; 2“ de mobiliser aussi toutes les forces industrielles et économiques de la nation et d’aboilir tout projet de la part des
particuliers. Le projet comporte aussi .la
fortification des frontières terrestres surtout, tout en gardant un caractère éminemment défensif. C’est donç la France qui est
arrivée, la première des grandes nations
de l’Europe, au système de la nation armée.
En attendant, la Société des Nations,
sous la présidence de M. Stresemann, ministre das affaires étrangères du Reich, a
inauguré à Genève sa 44.me session.
Le grisou a fait de nouvelles victimics en
Angleterre, dans deux mines de houiEe.
Sous l’écroulement d’une partie des mines
et d’un ascenseur qui provoqua un commencement d’inondation, on put, après
bien des efforts, extraire plus de 7i0
victimes.
Dans le Chili, des mesures sévères ont
été prises par le Gouvernement contre la
propagande communiste qui s’y était fortement oig'anisée : des centaines de personnes ont été mises en état d’arrestation
et l'expulsion des anarchistes, et des agitateurs étrangers a été décrétée.
A Shangai les évènements sont toujours
sujets à de brusques changements, et qui
sait ce que l’avenir nous réservera. A
l’heure qu’il est, les probabilités sont grandes pour les Cantónala, tandis que, parmi
tes défenseurs de la vile, un général s’est
réfugié dans le Japon et l’autre paraît vou. loir gagner du temps et se rapprocher du
général victorieux. Aux soldats européens
déjà débarqués pour protéger* les concessions internationales, ise sont adjoints tes
contingents japonais et américain.
D’autres perturbations atmospnériques
viennent de dfeoier notre globe déjà si
éprouvé? par la méchanceté humaine. Un
cyclone a en effet complètement détruit la
ville de Tamatava (Madagascar) et l’île de
la Réunion, avec de nombreuses victimes ;
en Orient, c’est un tremblement de terre
qui a produit d’énormes dégâts au Japon
et dont 'te nombre des victimes n’est pas
encore précisé : on craint cependant qu’elles soient très nombreuses à cause de l’extrême violence des secousses enregistrées
par tous nos observatoires.
Un record que nous n’hésitons pas à appeler stupide, est celui qu’aurait établi un
algérien, en dansant pendant-environ 12
jours, précisément 266 h. et 15 minutes.
P9
BIBLIOGRAPHIE.
PiETRo Tagltalatela : In Dio. - Casa Editrice « La Sjjeranza », RPma — L. 12.
Le nom: des Taglialatela est favorablement connu dans les milieux littéraires
d’Italie : soit pour leurs travaux de pédagogie et de philosophie, soit pour leurs trah
ductions, très appréciées, d’un bon nombre d’ouvrages de R. Tagore ; et voici maintenant qu’un nouveau volume,.dû à la plume de Pietro Taglialatela, vient de s’ajouter à l’œuvre des deux du même nom: que
noua connaissions déjà. C’est un recueil de
discours, d’essais et d’autres fragments de
philosophie chrétienne, que 1e zèle ifluminé
des fils a voulu offrir à la méditations de la
génération actuelle, éperdue comme ne l'a
jamais été aucune autre, afin qu’elle puisse
y puiser ce dont elle a le plus besoin : l’eau
qui désaltère et la certitude qui rassure
complètement tes esprits qui ont soif de
vérité.
De pure spéculation philosophique, ce
travail, auquel les compilateurs ont donné
le titre suggestif : En Dieu, est écrit pour
la classe intellèctuelle et sera par ià surtout utile à ceux, de nos Eglises d’Italie, qui
ne sont pas au courant des procédés dialectiques que notre auteur sait manier toUr
jours d’une main de maître, comme ont eu
l’occasion de l’affirmer, en s’occupant de
son œuvre, G. Gentile et 0. Croce euxmêmes. Par-ci par-là, on sent qiie la pensée de Mazzini n’est pas étrangère à l’auteur, qui est cependant toujours original
et presque agressif et rude, dans ses argumentations contre toutes les doctrines
qu’ü croyait erronées et dangereuses pour
l’éducation de ses compatriotes, qu’il vou
lait, lui, relever, en leur inculquant le sentiment du devoir, de l'honnêteifé, de la rectitude. Eltiil combat pour cela, dans bon nombre de pays, les ennemis de tout genre du
christianisme : les athées, les matérialistes,
les panthéistes, les agnostiques, qu’il poursuit avec sa dialectique serrée, claire et
persuasive. Parmi ces études, â en est qui
sont de plus ten'gue haleine, comme celtes
groupées autour de la personne du Christ,
la Rédemption en Lui, sa Paix et Christ
vérité ; et d’autres, telles que « la Samaritaine », « la paix dans la guerre », « les
merveilles et tes bienfaits de la Bible »,
« la liberté évangélique »,, etc.
Le livre est précédé d’ime courte introduction, illustrant la vie et l’œuvre de l’auteur qui fut, non seulement un chrétien
convaincu et fervent, mais encore un patriote exemplaire et plein d’enthousiasme,
et un écrivain d’une force et d’une limpidité peu communes. Th.
DICTONS VAUDOIS.
(Compagnie),
L’ê meigl èsse soulet que mal accoumpagnà.
Qui vai du leu sop, ëmparo a souppiâ.
Qui a ün mari vësin, a ün mari matin.
Quint ün së cougio ôub la vèsso - Un së
levo ôub lâ piiëlia.
Un mari virent, n’ën fai perì sënt.
t. p.
Institutions Hospitalières Vaudoisea*
Pour l’Orphelinat :
M. et M.me Linder-Bert, à la mémoire du général Beckwith, à
l’occasion du centenaire 18271927 L. 40,—
P. L. P., id., id. » 5,—
Pour le Refuge « Roi Charles-Albert » :
M.me Cath. Pavarin-Gonin, en
souvenir de M. P. Gay, géom. L. 10,—
La même, en souvenir de M.me
Orsola Gay-Juon * » 5,—*
Adèle Vola, SaiinhJean » 10,—
M. Carlo Vitale, pour le «lit^
Robert Pbochet » » 300,—
Jean Coi sson, directeur-res pensable
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
Jeudi, 3 mars, à l’âge de 85 ans.
Veuve du Pasteur Etienne Bonnet
est entrée dans son repos.
Ses enfants:
Lina,
Charles, major de l’Armée, sa femme Testa
OiOTTi et leurs enfants Laura et Guido,
Louis, et sa femme Stella Mason,
Lydie, son mari docteur Henri Pons et leur
fils Mario,
Jean, pasteur, sa femme Jeanine Ohlsen
et leurs enfants Bnrioo, Alfredo et
Renata,
Lisette, son mari Louis Ferrerò et leur
fils Mario,
Marie, et son mari prof. Attilio Cimbro;
Sa sœur, son frère, son beau-frère, ses
belles-sœurs, ses nièces et ses neveux,
en participent la douloureuse nouvelle.
Turin, le 4 mars 1927.
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INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Taldesl in Italia
VALLI VALDESI.
INGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore: Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teoL
FERRERÒ - Pastore : Luigi Mìcol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMAREITO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Fuhrmann.
FRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore ; Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Sig. Elio Ey.nard, cand. teol.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal, J.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore: Bart. Soulier.
FRA DEL TORNO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
ABBAZIA - Cliiesa - Pastore : Corrado Jalla,
da Fiume.
AOSTA - Ohiesa : S, Rue Croix de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Ciiiesa - Pastore : G. Moggia, Via
Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang., Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Ciiiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Ciiiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Alberto Billour, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore: A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via NaumacMa, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. G. Scarinci,
evangelista. Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivL
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Sig. Alfonso Alessio, candidato teol.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica,
CUNEO - Culto ogni Domenica, aUe ore 15.3(>,
in Via Alba, 15.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Pietro Varvelli. anziano-evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommari, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Patore: -E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa: Via Sem Benelli 6 - Pastore: Corrado Jalla, Casa Benco, Via
Flanatica, Fiume* 15.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa: Via Assarottl - PastoreA. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. G. B. Azzarelli, evangelista.
IVREA - Chiesa : ICorso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi,"3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa ; Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alfe ore 17.45 - Pastore
emerito : A. Muston, Via Montebello 8
Livorno. ^ ’
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore •
Benvenuto CeUl, da Verona.
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Emilio Corsanl.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio
22. -T Ciiiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Davide Porneron, ivi.
NIZZA - Ciiiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Procliet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. E. Salerno,
evangelista.
PACHINO - Ciiiesa Evangelica - Pastore : S.
Ooluccii.
PALERMO - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCÓLANCIANO - Chiesa Evangelica Sig. Amato Billour, evangelista,
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico Corsani, anziano-evangelista emerito.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Donnei, Via Quattro Noveratale, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa: ViaJRqma - Pastore:
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Ciiiesa: Corso Cristoforo Colombo,
13 - Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè
Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18 - Pastore: S. Colucci.
SUSA - Chiesa: Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13. - Pastore : Antonio MLscia, Via Dante Alighieri, 17. / *
TORINO - Chiasa : Corso Vittorio Emanuele li
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide IBosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Ciiiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore : B. CeUì, Rigaste S. Zeno, 39.
VITIDRIA - Chiesa Evangelica - Sig. T. R.
Castiglione, candidato teol.
Il culto principale si ceieira in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TA VOI. A
VALDESfl - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : O. Rostagno,
Ern. Coniba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIÓNI - Torre PeRiee Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : sig. V. Alberto Costabel, presidente ; sig. Davide Bosio, sig. Valeri ano
Perazzi, dott. Enrico Meynier, prof. Ernesto Comba, sig. Paolo Bosio. prof. T. Longo.
LICEO-GINNASIÌp PAREGGIATO - Torre Pollice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Mar alida. Pi n croio.
CONVITTO MASCHIIÆ - Torre Penice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Soda Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI
VALDESI - Torre Pellice - Présidente :
Prof. Giomnni Jalla.
OSPEDALE VAI.DESE - Torre Pellice - Direttrice : Suor J. Cugm/.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor Ida Bert.
RIFUGIO PER INCURABIIJ « RE CARIO
ALBERTO » - Lusierna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Benev.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sie.na Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino. Via Berthollet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chlsone.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Goiild)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommant.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore Arnaldo Comba.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Linserna San Giovanni (Torino) Direttore : Pastore A. Comba, Angrogna
(Torino).
SCUÒLE ELEMENTARI, oltre a queUe nelle
VaUi Valdesi : Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi,
Rio Marina, SaUe, Sanremo, Vallecrosia,
Vittoria.
Abonnements payés et Dons.
(Le chiffre entre parenthèse représente le don).
1927 : Irma Breuza, Salza - Henriette
TaJmon, Rodoretto (5) i- Jourdan Maddalena, Genova (2) - Tobler Corradini C.,
Firenze - A. H, iPartse, New-York - Zecca
Louise, 'Nice (3) - Rostan Joséphine, Surbiton (5) - Micol Lydie, Prarostino (4)^Forneron Laurent, Id. (2) - Forneron Marthe, Id. (1) - Philippe Gardiol, Id. - Jean
Bertalot, Id. - Gaudïn Lydie, Id. - Tron G.
G. R., Torre Pdllice (2) >- Cltot Humbert,
Midval, N.-Y., et 1926 - Henriette Combe,
Bristol - Mondon J. Jacques, Bobbio Pdbce - Geymonat Marie, Id. - Michelin-Salomon Marie, Id. - Turin Emma, Torino Menusan Pierre, Prali - Peyrot Jean feu
'Antoine, Id. - Jacques Martinat, Id. - Perron Lydie, Id., 1926 - Perrou François,
New-York - Grill Marguerite, PraJi (2) Gril Lucien, Id. - Rostan Jean Etienne, Id.,
1926 - Veuve Rostan Mar^erite, Id. - Gril
Etienne feu Pierre, Id. - Marie Rostan, Id.
(5) - Rostan Etienne, Id. - Guigou Jean
Danid, Id. - Godine Virginia, S. Secondo
- Poët François, Estaccion Wüdermuth J, J. Micol, Id. • Martines Giovanni, PaJer
mo (6 mesi) - Peyrot-Albarin Emila, Pinerolo (10) - Tron Alessandro, Asmara (2)
- Pascal J. Henri, ConneUy Springs (5,40)
- Pascal Auguste, Id. - Vinay Suzanne, Id.
- B. Pascal, missionario, AJfrica - Vinay
Ermanno, Carmagnola (5) - Constantin Cesare, Prarostino - Gaydou Fanny, Pomona
Armand-Ugon Daniel, Colonia Vaidense
- Micol J. Henry, Durham'>- Micd Jaubert,
ConneUy Springs - Tron Giorgio, Milano Gonnet Maria, Odin, ViUar Pellice - Taimon Marianna, Id. - Monastier Caterina,
Luserna S. Giov. (5) - J. lEtienne Charbonnier, ViUar Pellice - Giulio Tron, pastore, Torre Pdlice (2). (A smvre).
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Deposito per l’Italia: Via C. Goldoni, 39 • Milano
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2“ Lista - Febbraio 2927»
Somma anteriore, L. 2.202 — S. Fedele d'Intelvi : D. AndreettI, IO — Firenze : E. Buffa,
11 - Istituto Gomandi, 20 — Offtda : N. Sergiacomi, 10 — Ovaro : Ni. GrosiUa, 10 — Trieste :
D. Frauer, 5 — Rovigo : Chiesa dei Fratelli, 50
_ Vicenza : Chiesa Wesleyana, 20 — Chiavari :
O. Defdla, 16,50 — Torino : Coniugi BoldrlnlGay, 50j - V. Rosaz'za, 200 — Porto Empedocle ;
F. Hoeier, 10 — Casorzo : Chiesa dei Fratelli,
130 — 'Milano : R. Moreno, 10 — Pegazzano :
G. Azzani, 10 — Ortona a mare : N. 6 Fratelli,
30 — Aquila : Chiesa Wesleyana, 17 — Napoli ;
Chiesa Battista, 27 -• M. WiHdnson,' 11 - D. Salerno, 13 — Calitri : Cliieisa Battista, 16,50 Una sorella, 10 — Sptzia : Chiesa dei Fratelli,
80 — Inverso Pvnasca : G. Rochon, 25 — Month
Beccaria : G. Pizzi, 10 -— Perosa Argentina :
E. Gi iRi, 6,50 — Gcrwva-Sampierdartina :
Chiesa dei Fratelli, 50 —■ Roma : A. Girardet,
25 — S. Antonitw di iSusa : S. Buffa, 5 — Villar
Pellice : Famiglia Caveglia, 100 - Chiesa Val
Venezia : Chiesa Metodista, 40 — Piacenza ;
Chiesa Wesleyana 15 — Palazzo Adriano-. A.
Della Fontana, 5 - V. Capostagno, 10 — Tortona: CSiieisa Cristiana, 25 — Sestri PonenteGcnova: A. C. D. O.. «Vita Niuova», 50 Ciiiesa dei FrateUi, 100 — Alassio : A gratoful
Canadian, 100 —1 S. Germano Chisone : F. Soulier, 10 — Bergamo : J. Avogadro-Tenzer, 10 ’
— Fioridia : Adorno, 15 — Gioia dèi Colle ;
Famiglia Bruno, 3 — Pinerolo : OoUettato da
Ca'irus, '50 — Altamura : Chiesa Battista, 32,85
P. Laudato, 10 — Crevà : Famiglia Grassi, 5
— Centurano : Sig. Melo, 5 — Siliqua: P. Piras, 3,65 —■ Grotte : S. Riizzo, 15 — Piccole
somme, 2. — « Ricordando » : N. N., ricordando
A. T., 100 - Interessi |« Fondo Ricordando-»:
Misses Moj'gan 'Borei, 100 - Comm. CaneRi, 5
— Bar. C. e B. de Bistram, 7,50 - T. Tammaro
Taglialatela, 3,75 - G. Banchetti, 3,75 - Dott.
U. Tilli, 19,15 - N. N., 437,50 Carolina e V,
E. Ti'oii, 12,50 - Vaidesius, 12,50 - Et. Vinçon,
22,45 — Totale L. 4.GG2,3a
L doni 6 le collette sono ricevute con riconoscenza dal dottor Enrico Pons - Foro Italico,
25 - Roma (1).
» « PUBBLICITÀ’ A PAGAMENTO
Avvisi Commerciali : L. 0,54» la linea - Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. 1 la linea - Avvisi economici, L. 0,i95 per'parola per una volta - L. 0,94» per due - L. 0,15 per tre. - Minimo L. 9. , Tassa governativa in più — Pagamento anticipato.
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L'ECO DELLA^ STAMPA
Ufficio di ritagli da giornali e riviste, fondato nel 1901 — Direttore : Umberto
Frugiude — Corso Porta Nuova, 24 - MiIwno (12) — Telefono N. 53-01 — Corrispondenza : Casella Postale 792 — Telegrammi : Eco Stampa.
NAVIGAZIONE GENERALE ITALIANA
PROSSIME PARTENZE
(Salvo variazioni)
Per GLI STATI UNITI
Duilio : 11 Marzo da Genova, 12 da
Napoli per New-York.
Colombo s 16 Marzo da Genova, 17 da
Napoli per New-York.
Per IL SUD AtHERICA
Buca Abruzzi,: 23 Marzo da Napoli, 24
da Genova
per Barcellona, Dakar (ev.), Rio
Janeiro, Santos, Montevideo e
Buenos Aires.
Re Vittorio : 3 Aprile, da Genova
per Barcellona, Dakar, Rio Janeiro, Santos, Montevideo e Buenos
Aires.
Giulie Cesare.: 15 Marzo da Genova
per Barcellona, Rio Janeiro, Montevideo e Buenos Aires.
Per IL CENTRO AMERICA
E SUD PAICFICO
Neptli : 17 Marzo da Genova
p« Sarcellona, Teneriffe, Trinidad, La Guayra, Curagao, P. Columbia, Cristobai (Colon) Quayaquil, Callao, Moliendo, Anca, Iquiqufc,■•Antofagasta, Valparaiso, Talcahuano (ev.), S. Antonio (ev.).
Per L’AUSTRALIA
Palerm« : 8 Aprile da Genovs^
per Livorno (ev.), Napoli, Messina, Catania (ev.). Porto Sai’d, .Miez
(ev.), Aden (ev.), Cochin (ev.),
Alleppey (ev.). Colombo, !• jmantle, Adelaide, Melbourne, Sydney,
Brisbane (ev.).
©I
Informazioni presso tutti gli Uffici ed Agenzie della N. C. I., in
tuffo Io rv»*ì 91/»I *-»r> 11 yilffò ri asi 1 ^ Tf 011 O
iiGi CU rLgciizie ueiia in. lt. i., m
tutte le principali città dell’Italia
e dell’estero.
A Torre Pellice presso
il Sig. Cesare Gardiol.