1
Secoinlo Amióí*.
21 ioMk't' ïgîü.
A. 29.
,Jovir*nal do l’Élg’liso Évixri^élìq[tio VaudoiHo
4 > ■ '■
Paraissant chaque Vendredi V ' ’
You* me terrez tíhnoin.i. .Ictus I. 8.
Suitanl La eérile avec la çhariti.
Prix dk i.*aronnkmknt par an On s'abonne: « Pignerol au^ Sureau de I\d- iItalie F. 3 ministration !lfrt»V»n Micàt. \ Un Miiméru : ID ceiitiirtea.
Tons les de l*ünion de A L»Tcmr chez M. lilirairc. Annuncet k la 4.p page cenoposte (Eorope) A Turin chez M. Goas, via .Pio Aiu.into, n. lô. mes par ligne.
Ktiits Unis » 8 A Pomaretchez M. Lantarbt Pa«i. Direvtettr, ..i. ••
!3ommaii*e.
Un précienx témoijinagi*. — La oiannn
«arhép. — Correspondance. — Chronique
raudoite — Revue politique. — Sonsi-riplions pour lp Ipmpin du Serre f An^riigno).
— Sonsrriptiun.s pour la bâtisso de Pradel Torno.
VI PaÊCIEUX TÊH0ISM6Ë
II.
Le correspondant da journal
Ecossais, cité dans le dernier N°
du Témoin . meiiiioiine, d'après
les rapports iua à la Conférence
du district de Naples , quelques
unes des difficultés contre Je.squeiles les messagers de la bonne
nouvelle ont à lutter en Italie. 11
J en a une générale, nous dirions
mieux, aniverselie, savoir l'indifférence et l’incrédalité qui prévalent, à un degré très sérieux,
chez les classes ¡dus instruites de
la société. Cela est vrai surtout
des villes. taiulisqiie dans les
campagnes c’est le bigotisme qui
domine.
Il a aussi été constaté, ajoute
lo correspondant, que le progrès
de l’œuvre a été grandement pa
nilysé par la multiplicité des Eglises de dénominations étrangères
tje qui est arrivé à Rome semble
près de se réaliser aussi à Najdes.
Si ces importations nouvelles
représentaient autant de nouveaux
ouvriers dévoués, préoccupés uniquement de l’extension du règne
du Rédempteur et non des inlérôts de leur parti et de leur dé•tominalion , nous ne pourrions
que leur souhaiter la bienvetiue,
•à la condition qu’ils tendissent
une main fraternelle aux autres
Eglises déjà à l’œuvre dans le
même champ. Âu.li^u de cela l'on
s'efforce bientôt , plus ou moins
secrètement, ou pubiiqueroent.d’engager les membres d’une Eglise
; à s’unir à une autre. Même ceux
! qui sont placés sotis le coup de
la discipline et expulsés d'une
Eglise sont bientôt après reçus
. à bras ouverts dans une autre.
On ne s’informe guère et l’on n’eI xige aucun certificat constatant
que l’on est réellement devenu
membre d'une Egljae. Des instituteurs renvoyés pdur cause d'in
un temps, être utiles à ceux qni
s’en servent, mais au bout du
compte . ils seront certainement
nuisibles à la cause de Christ
dans ce pays. Ils aliènent les sympathies (le plusieurs de ceux qui
avaient d'abord été disposés à être
de chauds amis de l’œuvre d'évangélisàtion en Italie, mais qui ont
été conduits à la découverte que
quelques uns des résultats placés
sous leursyeuxn’exi.'ilentqnesurle
papier.
11 nous restera à faire un der
capacité (ou d’imqiôraUté. cesi | nier emprunté la correspondance
noos qui raioot«(fis P^frottvem bîis^ Mtltj
vile un emploi chez les derniers
venus. Dans un cas spécial, un
maître d’école , trouvé insuffisant
à sa lâche par un nombreux comité de membres d’Eglises évangéliques étrangères . a bien vite
vu sou nom inscrit parcni les instituteurs d’une autre Eglise, sans
qu'un seul mot d’information ait
été demandé ou donné. Celui dont
l’incapacité pour enseigner, même
dans les classes inférieures de
petits enfants, avait été prouvée
dans deux grandes villes fort éloignées l’une de l’autre, est non
seulement libre de faire le premier
pas vers le pastoral, mais il y est
encouragé. Il semble qu’on en est
venu à ce point que la censure
dans une Eglise veut dire un
pri'inpl avancement dans une autre.
Noms lisons occasionellenient
des rapports qui donnent do l’étal
des choses une idée autre et très
exagérée. Ecrits probablement en
vue de s’assurer les secours dont
on a grand besoin, plutôt que pour
donner nne idée exacte de la
marche de l’œuvre , ces rapports
doivent de toute manière être
désapprouvés. Ils . peuvent, pour
Ttiity în aîT’ comme iT
touche à une question des plus
importantes et sur laquelle nous
nous proposons d’exprimer notre
propre sentiment, il sera plus à
sa place dans un prochain numéro.
U mu arjÊE
A celui qui vainer«,
je lui donnerai i minger de la mannecacb^e.
Apoc. 2, n.
La Sainte Cène est, elle aussi,
de la manne cachée considérée
sous un autre aspect. Elle est la
nourriture que Jésus donne à ceux
qui lui appartiennent; c’e.st sa
chair et son sang sous les symboles du pain et du vin. Dans
cette manne cachée le Rédempteur
nous offre « lo pain de Dieu qui
est descendu du ciel et donne la
vie au monde. Moïse, disait Jésus,
ne vous a pas donné le pain du
ciel , mais mon Père vous donne
le vrai pain du ciel. Je suis le
pain de vie. Celui qui viendra
à moi , n’aura point de faim , et
celui qui croit en moi, n’aura
jamais si>if. C’est ici le pain qui
2
iU
LB TÉMOIK
est descendu du ciel afin ^ne M
quelqu’un en mnage. Il jaa «çwre
point. Je será la {MÙn vivifiant
qui est descendu du ciel r si
quelqu’un mange de ce pain, il
vivra éternellement, et le pain que
je donnerai c’est ma chair , laquelle je donnerai pour la vie dq
monde. Car ma chair est une véritable nourriture, et mon sang
est un véritable breuvage C’est
ici le pain qui est descendu du
ciel; non point comme vos pères
ont mangé la manne, et ils sont
morts : celui qui mangera ce pain
vivra éternellementî •. (Jean VI,
positon ).
Voilà ! cher lecteur, la manne
cachée que Jésus nous offre dans
la sainte communion, 11 te l’offre
maintenant que tu dois combattre
le péché et le monde afin de ta
donner les forces nécessaires pour
vaincre ces redoutables ennemis
de ta paix et de ta vie. Il te la
promet aussi cette précieuse manne
pour l’heureux jour où ces adversaires seront vaincus pour toujours. Alors tu seras assis à table
avec Abraham, avec Isaac et Jacob
dans le royaume des cieux . tu
verras Jésus face à face et tu
jouiras de la communion des saints.
O précieuse manne, cachée à
ceux qui repoussent le Sauveur,
mais réservée en lieu sûr pour
tous ceux qui ont foi en son sacrifice expiatoire et qui vivent en
communion spirituelle avec lui.
La manne était conservée selon
l'ordre de Dieu dans un vase d’or
placé dans l’Arche de l’alliance
avec la verge d'Aaron et les tables
de la loi ( Hébr.. 9, 4 ). L’Arche,
on le sait, est un type de Jésus
Christ, et c’est en lui, source de
tout bien , qu'est conservée la
manne cachée destinée aux rachetés. Soyons étroitement unis à
Christ et nous pourrons goûter la
manne précieuse qui ne se trouve
qu’en lui.
La manne dont il est question
dans l’Apocalypse est cachée ; estce que celle dont il s’agit dans
celte méditation le sera aussi ?
— Je réponds oui à ton objection
et pour les raisons suivantes. Ce
que tu vois sur la table du Seigneur nest pas, mais représente le
corps et le sang de Jésus-Christ.
La communion est spirituelle, c'est
une manne cachée faite pour l’àme
seule^nt N^alleï eroir# q*w
^08 4»ttx qui s^[!q)rocheitt d« l«t
jtoble "da^ia- cormmuiHon pour y
’’raangeir dlF pain et y boke do v-in,
savonrent réellement la manne cachée. Tant s’en faut, les chrétiens
de nom. ceux qui ne vivent pas
selon Dieu, vont bien aussi à la
Table, mais ils n’y goûtent pus
même la manne cachée que les
enfants de Dieu trouvent dans la
communion. Ils prennent une attitude convenable, un air sérieux,
une apparence de recueilleineiit
et d’humiliation, mais leurs coeurs
sont loin de Dieu, ils ne sont pas
en communion réelle et spirituelle
avec lui et ne connaissent par conséquent pas le goût de la manne
cachée qui fait les délices des vrais
croyants. Malheureusement ils vont
manger et boire autre chose qui
demeure aussi caché pour le moment, mais qu’il vaudrait mieux
n’avoir jamais pris. • C'est pourquoi, quiconque mangera de ce pain,
ou boira de la coupe du Seigneur
indignement, sera coupable du
corps et du sang du Seigneur. Que
chacun donc s’éprouve soi-même;
ainsi qu’il mange de ce pain et
qu’il boive de ceue coupe; car
celui qui en mange et qui en
boit indignement, mange et boit
sa condamnation , ne discernant
point le corps du Seigneur ».
(I Cor XI. 27-29).
f A suivre }.
Corrcsponbance
Torre-Peîlice, Il juillet (8“6.
Tris honoré Monsieur et frère î
Pouvez-vous publier les lignes snivanles? Ne seront-elles pas superflues?
Je demande pardon anic lecteurs du
Témoin, si je viens encore leur parler
du Collège, après les exoellenls articles qui ont déjà paru sur ce sujet.
Je voudrais ajouter quelques mots k
ce que j’ai dit dans ma lettre du 31
mai, N.
Je reconnais que le.s causes de la
faiblesse dos éludes collégiales sont
nuilliples, comme l’a très bien ob.servé
l’auteur du dernier article sur le Collège (7 juillet). Je ne conteste nullement la valeur de ces causes. Mais elles
me paraissent plus extérieures qu’intérieures et elles peuvent di.«parailre
•avec le temps. Il n’en est pas de même
de celle que j'ai signalée ; celle-ci e.st
inhérente an collège même et ne peut
disparaître que par le changement du
programme d«8 études dans les cla.s8es
inférieuieï, vous aurez fiean améliorer
les méihades d'enseig^tnenl, avoir
«les pnirii^sditrs iiiibiler/et zélés, des
élèves ftîèfr «^osés'poth^ le travail,
vous n» piM'Viendrez jamais à abréger
le tempsiv^id à faire que JreÎÆans, tttur
les chose.s ngalead-atneurs, en vaillent
cinq. Or Je ne vois pas la possibilité
do paiv.ourir en moins de cinq ans la
grammaiie latine d’une manière coinplèle. quand il faut ajouter à la théorie de noiulireuses applications praliliqiies pour la fixer d’une manière
inlelligeule et durable dans la mémoire des élèves, et quand du reste
il laul luaiiilenir toutes les autres branclie.s d’enseignemoiit. Aus^si le.s gymnases allemands qui ont plus on moins
servi de modèles aux gymnases et au*
lycées nationaux, ont-ils cinq ans de
grammaiie latine et cela avec dix fieure.s de leçons par semaine pour cet
objet uiiiqiieinent. Par iin calcul maihemalique on voit que ces gymnases
cousacreiil à cette élude à peu prés
le triple du temps que nous y con.sacroii.s nous dans les classes inrérieures
de notre collège, ou la grammaire a
sa place marquée.“ Jugez d’aprê# cela
si. ma |)ioposiiion ne tend pas direeiemeiil à faire disparaître une cause
manifeste, persistante de faibles.se,
spécialemenri pour la connaissance du
latin.
Q lanl au troisième professeur que
je demaiide tioiir ces classes inféi’ieures, je le ci ois néce.ssaire sous biep
'^des rapports. Ce serait -mi gain ponr
lu Collège. Mais j'insiste moins tà dessus; car je ne voudrais pas exposer
notre collège à mourir de pléthore.
Si même pour éviter cette catasliophe,
on pouvait réduire le nombie de tous
nos profe.s.seiir.s à Iroi.s, .savoir uii pour
la grammaire, un autre poiir les liumaiiilés et la pliilosopliie, le troisième pour la théologie, nous aurions
l’avantage d’arriver à la perfection selon l’adage latin; Omne trinum perfecti^. Mais je me contente du possible.
Encore une observation. L’auteur du
dernier article sur le Collège (7 juillet ), nous fiit craindre une diminution
d’éléve.s si nous portons à dix ans(it
a san.s doute voulu dire neuf) les huit
longues années qu’ils ont en penspeclive. Il se peut que la longiieiir du
temps elfraie quelques jeunes gens.
Quant à moi, si j’interroge mes souvenirs de jeunesse, il ne m’est jamais»
venu à l’esprit de penser au nombre
d’années que j’avais devant moi et j’ai
parconm mes treize ans académique»
sans süiqiirer une seule fois après le
terme de tues longues études Je pense
qn il en est et qu’d en sera encore de
même pour bon nombre de jeunes
gens de nos jours. Si, au pis aller,
quelipies-iins d’eux .se laissant effrayer
par la longueiir interminable des éludes, .se relirenl, chemin fai.snnt, ou
ne coinmencenl pas même, libre »
eux de prendre une autre route pour
3
is Ttsom
m
arriver plus vite à: ga^er des éciis.
Il, nous en restera' lonjours i^nelauefi*
uns bien intenlionnés. Au lieu d’une
armée de dix mille hommes, nous coui'
ballrbtis avec les trois cénis de Gédéon
et les Madianites seront vaincus.
Pour faire' su'river jau collège des
élèves, la prudence humaine peul beau*
coup , mais la puissance divine plus
encore. Ne disons-nous pas chaque
dimanche d’après notre liturgie; xusciUt
partout, et principalement parmi nom,
des ministres fidèles, zélés, humbles,
amis de la vérilé el de la paix? Que
ces paroles ne soient pas une lettre
morte,; une formule sans vie, el noire
Eglise ne manquera jamais des ouvriers nécessaires pour l’accoinplissernenl de son œuvre.
Agréez.
J. Revel ex Prof.
Nous avons publié d’autant plus volonliers la tellre qui précède que, dans
notre pensée, la question du collège
est loin d’avoir été examinée et discutée sous toutes ses laces. Ainsi notre
cher correspondant mentionne le pro
gramme des classes inférieures comme
ayant besoin d'être modidé. A notre
a.vis celui du collège supérieur en a plus
besoin encore, car c’est là qu’il existe
une disproportion fâcheuse dans le
partage du temps ; les langues latine
et grecque étant reléguées à l’arrièi’e
place, el de beaucoup la plus large
part étant faite aux sciences. C’est
dans ce partage inégal et irrationnel
allé notre college s’éloigne le plus
es gymnases allemands. A mesure
3ne l’on monte, la faiblesse relative
ans les langues anciennes s'accentue
au lieu de disparaître.
Si la Commission que le dernier
Svnode a chargée de compléter nos
réglements organiques pouvait prépa
rer au moins les bases de celui du
collège, et si elle portail suiioul son
allention sur le point que nous venons
d’indiquer, elle ferait une œuvre très
ulile.
L’aveu de notre faiblesse ne doit
pas nous rendre injuste, ni ingrat. Si
notre Collège est incontestablement inléi ieur aux gymnases allemands, nous
avons dans le nôtre , ce qu'ils n’onl
pas, deux langues vivantes que nous
voulons faire marcher de front el qui
ne inarclient pas trop mal.
viTkrontque ©nuboiec
Examens du Collège et promotions.
Les examens Irimeslriels et les dispositions du nouveau règlement, qui
établit que les épreuves par écrit ont
lieu dans le courant du dernier mois
de l’année scolaire , ont permis d’abréger les examens annuels. Ces derniers ont eu lieu du 26 juin au 5 juillet ;
ce furent des journées bien remplies
pour les élèves el surtout pour ceux
d’enfrô'les firofesspurs qui n’onl pâs
eu im jour de relâche.
Léé examens Irimeslriels,. entrant
pour 'moitié^ dans les résultats des
.examens dé promotion, et étant euxmêiue.s des examens de promotion, aucun élève ne devrait en être exempté,
sous aucun' > prétexte el pour aucun
inolif, pas plus qu’on ne doit exempter
de l’examen linal. Ils ont été ii'iin
grand .secours pour bien des étudiants
qui, grâce à eux, étaient presque sûrs
du siiccè.s avant l'examen de la fin de
l’année. Ils ont jusqu’à un certain
point-, réparti sur l'année le travail de
prépainlioti en vue des examens. C’e^l
un: léger avantage obtenu , mais nu
prix do nombreux inconvénients, de
vacances ou d'iiitemipiion.s fréquentes
dns leçons. Les étudiants, nu lieu
d'avoir à préparer un examen à la fin de
l’année scolaiie, ont dû en préparer
trois et l’on peul compter pour clinciin
des deux examens Irimeslriels sur deux
semaines de travail plus intense. C’est
quelque chose , mais ce n’est pas ce
que I on voulait dans le projet primitif.
Le but qu’on s’élail proposé c’est d’aineiier tes élèves à étudier un peu plus,
non Ions les trois mois seulement, mais
pendant tonte l’année, sans trop les
fatiguer, comme cela a lien oniinairemenl aux approches des examens
de promotion. Chacun sait qu’une application journalière est infiniment plus
profitable que ces nuits blanches et
ces etfoiis dé mémoire qu’une semaine
de vacance emporte ou efface complèlemenl. Ce qu’on aurait voulu ce
sont des interrogations mensuelles,
faites par les professeurs el consignées
chaque mois sur un régi.-iire el dont
la moyenne aurait été l’équivalent du
chiffre de l’examen de la fin de l’année.
C’est là le système suivi dans beaucoup
d’écoles secondaires el supérieures en
Suisse el en Allemagne , comme par
exemple dans l’Ecole spéciale de Lausanne. Celte méthode bien appliquée
iiiirail allcint le double but de répartir
le travail et la fatigue sur toute l’année
scolaire. Qu'avons nous au contraire?
Nous avons trois examens , bien contrôlés, avec renfort de commissions,
au lieu d’un examen. C’e.^l à peu piè.s
l’oppo.-ié deceqii’on avail d’abord voulu.
On n’aurait pas pu mieux faire pour
aller à rencontre de la propo-iliou
première. Comment cela s’e.s|-il fait ?
Certains y verraient un indice du car.aclère latin en opposition au caractère germanique Quant à nous nous
n’y voyons qu’une des conséquences
du caractère trop moi'celé de noire
législation scolaire. Dans nos synodes
presque chaque année les dispositions
régleinenlaire.s, .«ont changées sans égard à l’ensemble el sans que l’on
s’inquiète de savoir si le changement
cadre ou jure avec le reste. Aussi avons
nous maintenant, trois ou quatre réglements, tous provisoires, que la Table
est invitée à appliquer dans les limites
du possible et qui ne sont pas mal en
contradiction les uns avec les autres.
et q'uelquefôis avec ffespfit ' libéral 4^
nos inslitiiHons. Anssi est-il â désirer
que h» commission synodale destinée
à compléter les régleoienl» en harmonie
avéc la constitution, étende son action
jusqu’au règlement dti collège et à
celui de l'Ecole supérieure des jeunes
filles pour leur donner pins d’unité et
eK faire disparaître les dispositions
conlrndictoires. fécondes en conflits et
en inconvénients de plus d’nn genre.
Mais, revenons, aux examens. Poor
que le système des interrogations mensuelles eût porté ses fruits, il aurait
fallu qu’on eût, mis dans les personnes
enseignantes la confiance qu’on, met en
elles dans les écoles où ce système
fonclionneavecavaninge pour les études.
Los promolions ont élé présidées
par lé Directeur du Collège, qui les a
inlrodiiiles, selon la cOulitme, par la
lecture d’une portion des Saintes Ecritures el par la prière. Aprê.s que la
Société de chant l’Espérance eut chanté
quelques versets du cantique 5A® du
Recueil de l'Eglise Vaiidoise, le Directeur a lu le discouns ofliciel de
circonstance. Pour ne pas sortir du
cercle de son enseignement, celui des
.sciences phjrsiques el naturelles, il a
choisi un sujet, peu poétique, dit-il,
mais utile et pi'nliqiie. Ce sujet est
« le goitre », puisqu'il faut pourtant
l’appeler par son nom. Bien des personnes ont trouvé qu’il y a des sujets
plus convenables pour une fêle scolaire
el ont répété: Non erat hic homs.
Nous ne suivrons pas celle exposition
d’une heure sur le goitre sporadique, et
siii'loiit sur le goitre endémique, qui se
développe dans certaines localités; sur
les diverses liypolhê.ses que l’on a faites
poiii’en établir les causes. Nous disons
avec l’oralenr: Catilina e.st aux portes
de Rome. El cela d’aiilanl plus qu’on
ne nous donne pas d’espoir ; il n’y
a pas lie remède contre l'infirmilé; et
le seul moyen d’y. échapper, c’est
d’abandonner la place ou mieux de ne
pas aller l’occuper.
Les promotions proprement dites
ont fait suite au discours. Si nous ite
nous trompons:
I. Ont élé promus dans le Collège:
1" Des 17 élèves de philosophie
13, ( 1 est mort, 1 a échoué, 1 a été
malade pendant une partie des examens el le 4* a deux examens à refaire
en aiiloiimc);
2° Des 13 élèves de rhétorique,
1 a quiné, un 2'* n'a pa« élé admis
aux examens et 11 ont élé promus;
3“ Des 15 élèves de 3® et de 4'
année. tons ont élé promus;
4® Des 18 élèves de 1® el 2* année, 1 est mort à la fin de l’année
scolaire, 2 ont des examens à refaire
el 15 ont élé promus et l’un d’eux
avec 97] 100. — Ont suivi les leçons
toute l’année 6,3 élèves. 54 au lieu de
55 ont été promus, dont plusieiir.<i
avec distinction.
l\. Pensionnat. On\ fréquenté les cour»
de l’Ecole supérieure des jeunes fille*
4
Uä. T^OU>
05 élèves; 9 ont ffiiitté rélaiiHssewn^
dans le causant de rivnnée,
dont 5 n'unl |>as fait les.exàuN'ns; 5i,
les ont subis ou pp. partie, la'
plupart d’iinePiimiëré très satisraisaiite.
III. Ecoie Normede. 28 élèves, 5 ont
quitté dans le conriiiit de raniiée; 2d
ont fait les examens, dont 20 avec
succès. gf
Après que deux membres de l’a^
comblée eurent adiessé quelques paroles aux jeunes jtcns, la .«éance a élé
dose par le chaut du |fremier verset
du Te Demn.
Les G3 élèves «in Collé"e pour l’année
scolaire 1875-1870 se répartissnel entre
les paroisses dans les proportions qui
suivent;
Villar..................2
Boby....................3
La Tour.................10
Luserne-S. Jean . . . 11
Anpropnc ............... 2
Prarusiin...............4
Prair.ol................ 0
Rorà....................0
S. Germain .... 0
Pomarel.................4
Ville.sèche ..... 2
T’érier-Maneille ... 2
Massel...................3
Hodorel.................2
Prali.......................1
¡G
Etrangers aux Vallées.
Turin '. à . . . . 3
Livourne.................2
Fisc........................1
Carrara.....................1
Gènes....................2
Naples ...... 1
Coiirmayeur .... 2
Perngia.....................1
Siii.sse.................2
An;;telene..................1
Amérique....................1
63
J*otti<vr«r. L’Rcole latine ou Collège intérieur de Pomarel a eu ses
Eroniolions le tendemaiii de celle de
a Tour, c’esl à-diie le 7 courant.
L'habitude ne s’est pas encore introduite ici d’un discours préparé par un
professeur cl lu à celle occasion. C’est
une fêle de famille qui n’allire pas au
delà de 20 à 30 personnes étrangères
à l’école, et les discours s'il y en a
ne s’élèvent jamais à la hauteur d’une
dissertation. A supposer qu’on en vienne
jamais là , il n est pas probable que
l'on ait l’idée de choisir le jiof/re pour
texte d’un discours comme on vient
de le faire à La Tour, quoique, au
dire du directeur du collège, le Pomaret
par sa position à l'angle de deux cottranl.s, soit falalemeiit condamné à en
avoir plus que d’autres localités.
Sur les 24 élèves qui ont commencé
l’année scolaire et qui ont suivi les
leçons juvsqu’au secpi|d examen Irinieslrief, 21 seulçiijéni se sont prc
senlésj^ur snbii; les.j(^x^iuis anmiet«,
et IOU.S ont obtei«i,,lii prouiolion, ,gnuf
u{| seul qui doit refaire jjiin examen.
Lîi nioyeii^ géuéiàle de.s succès oblamts e'sl Îa meillèuré que l’on ait eu
iiepuis fort longtemps
Quant à la pi ovenance des élèv^ Hs
se réparti.s.s(!iil romiue suit:
à la paroisse de l’raly . , , . 4
— Alas.sel . . ., 2
— Hodorel ... 3
— Périer-.Maneille 4
— Ville-Sèche . . 3
— Pomarel ... 4
— S. Germain . . 1
Depiii.s quelques années la parois.<ie
de Pramol a ces.«é d’envoyer snna;onlingenl à celle Kcole et celui de Saint
Germain u’esi pas firoporlionné à l’étendue de celle paroisse.
Nous devons une réparation à Mon.seigneiir l’Iivêqiie de Pignerol et nous
la faisons volontiers. Ce u’esi pas dans
tous les lieux où vaudois et catholiques
vivent ensemble qu’il a invité lès derniers à prier pour leurs frères séparés.
A Knvers-Pinacbe il a tenu un langage
un peu dilféreiit, puisqu’il a élé jii.squ’à enjoindre atixcatlioliques de quitter
immédialemeiil leseï vice de leurs mailles vaudois. Il n’est pas probable qu’il
ail fait aux maiires catholiques un devoir religieux du renvoi de leurs doiiiesliqiies proleslanis, car ici il y a
lieu d’employer tous les arguments que
l'on sait pour gagner ces brebis égarées,
ce qui conslilue un mérite des plus
mériinnis et couvre une multitude de
péchés.
Celte manière d’agir de l’Evêque ne
nous étonne , ni ne nous scandalise ,
elle est simplement et siriclemeni conséquent avec le sy.<tème romain sous
l'empire du quel tout progrès est impossible ; infaillibilité est en cela synonyme d’immobilité.
l&CDue politique
Mialte, — Le Sénat a longuement
di.sculéle projet de loidespit/iii franchi;
à la votation, il y a eu parité de voix,
et le vice-pré.<iiienl De-Kilippo a déclaré que la loi était répoussée et que
lu séance était close.
Mais une irrégulurilé s’était glissée
dans la votation; et le premier viceprésident Eida a de nouveau ouvert
la séance. Le ministère a déclaré par
l’organe de Deprclis et de Nicoiera que
la votation devait être considéréti comme
nulle, ce que le Sénat a conlirmé par
63 voix «ontre 6iv li# Sénat eit reMtfivctquôPpwii* l le '26 j^flet à Rome
pour voler nòe seconde |pis„^DB.S (Ìenx
côtés on crie à rinconstiiutionnalilè cl
au scandale.
Depreti* est venu 'k Turin où H a
eu deux entrevues avec Te roi qui s'esl
rendu, après cela, à la oliasse dans le
val d’A oste.
Les esprits
semblent rassurés après renlrevuc du
Reiclisiadl. On espère que la guerre
sera localisée et que les piiis.«ances
s'entendront pour garantir les droits
des chrétiens do l’empire ottoman.
En attendant les combats partiels
continuent. Les Serbes ont le désavantage et l'on demande en leur faveur
un armistice à Constantinople. Par
contre les Monténégrins vont en avant
et .sont victorieux. D’après les derniers
nouvelle.«, les Moldo-valaques se disposent à entrer, à leur tour, dans la lice;
ce fait pourrait amener des complicai ions
et mettrait les Turcs dans de très sérieuses diibcnllés.
SOUSCRIPTIONS
POUR LE TEUPLS DU BERU-(LIf«llO«NBl
M. J, D. Revel de Bricherasio fr. 3 —
Al. .1. B. Davyi Past, emérile » 5 —
M. Daniel Davyl de Bobbio
Pel lice...................» 2 —
M. Alichel Long de Pignerol » 100 —
M. le D' D. Alonnel de Turin » 30 —
.11. X"* par AJ. Andebéze » 134 30
Al. J. .\1. Mislà de Fonsillard » 3 —
Eglise de Rio.Marina lie d’Elbe
par AL Em. Long, Evang. s 102 60
AP'« C. M.....................» 10 80
Miss Isabella Cowan . . » 100 —
Total Pr. 490 70
SOUSCRIPTIONS
POCR LA BATISSE DE PRA-DEI.-TORNO
AL Jean Garnier de Villar Pellice fr. 2
The Ali.-ises AI. A. Wall . . n 81
Un mallone pella Cliiesa di Pradel-Torno ......................... » 10
Paroisse de Pomaret 2* conlribiilioii.........................« 28
Total Fr. 121
Krxkst Robert, Gérant el Administrafeur
l'igniTol, Iinpr. Chianlore et Ma.scarelîi.