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P Soixante-quatrième année - Anno VE*. 2
3 Août 1028
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J -'
N“ 30
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
fBO|Pp%BOMNBMBNT I
Italie (y compris les Vallées et Colonies) ,
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’EcAo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’Abonnement se paye d'avance.
S’adresser: pour ia Rédaction, au Directeur M. Jean CoIsson, professeur,
ellke — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
Torre Pelt
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les asmonces s’adresser au Bureau du Journal.
Tout changement d’adresse coûte $o centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Numéro: 25 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimabIes....V^ dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
K
XV AOUT.
La * fête générale » du 15 août aura
Wlieu, D. V., à quelques minutes de distance
ide la Ghieisa de lâ Tana, à Angrogne,
et plus précisément à Prassuit. On a choisi
: cet endroit pour faire coïncider notre fête
iûvêc la cérémonie par laquelle la pro\priété de la Ghieisa de lâ Tana viendra
consignée ^ à la V. Table.
Un Comité formé par la Commission
fde District et par MM. David Pons, pasteur
Angrogne, et J. Long, ancien, est en
train de préparer le programme de la fête
qui commencera à 10 heures precises.
Dans le prochain numéro de /’Echo nous
\ espérons publier le programme de l’aprèsmidi vaudois auquel dès maintenant nous
f convions tout le public du matin et particulièrement la jeunesse. D. B.
COiyiMUNICATION OFFICIELLE
iniiiiiimiiimiimiimiiiiimitimmruumiiiiiit
IS - Proyri
■uiifiiiiiiimitiiHviimiiiiiiiiii
1. - Bourse Campbell Maior.
Bible: Rapports du Royaume de Judas
avec l’Egypte et Babilone, depuis la
prise de Samarie (en langue française).
Italiano: Giosuè Carducci, la vita e le
opere poetiche.
%atino : Virgilio, Eneide, lib. I, 1-440.
Greco: Omero, Iliade, canto XXIII, 1-299.
^ Matematica: Equazioni di 1® grado ad
una incognita e problemi relativi.
NB. Bourse d’une année, pour les élèves vaudois promus en 2.me et 3.me
lycéales.
II. Bourse Campbell Minor.
Bible: Les voyages de Saint-Paul (en langue française).
Histoire Vaudoise: Les Vaudois sous la
restauration et leur émancipation (18141848) (en langue française).
Latino: De Bello Gallico, lib. Il, c. 1-30.
Uso dell’infinifo.
Italiano: La metrica italiana.
Matematica: Radici quadrate e cubiche.
I triangoli.
NB. Bourse d’une année, pour les élèves vaudois promus à la 5.me gymnasiale.
^ Ut ^
K*
III. - Bourses Burgess-Kinnaird.
Bible: Biographie des douze apôtres (en
langue française).
Histoire Vaudoise: Le grand exil et la
glorieuse rentrée (en langue française).
Latino: Cicerone, De Senectute, I-XX.
Greco: Analisi, lib. 11, 1-3. Analisi delle
forme verbali.
Mitologia Greca : Le dodici divinità maggiori.
NB. Ces Bourses sont pour les’étudiants
qui veulent se dédier au ministère évangélique, qui appartiennent à l’Eglise Vau„doise, qui doivent encore passer trois
ans au Collège et qui s'y trouvent depuis
un an au moins.
« ne Ut
IV. - Bourse Gillet-Brez.
Bible : Elie et Elisée (en langue française).
Geografìa: L’America Meridionale, fisica
^ e politica, con particolare riguardo alle
Colonie Valdesi.
Storia: Roma sotto i re.
Latino: Cesare, De Bello Gallico, lib. I,
cap. 30-44. Uso del dativo.
Matematica: Problemi grafici di geometria piana.
NB. Pour les élèves vaudois, sans disdinction de sexe, promus dans la 4.me
classe du Gymnase et dont tes familles
sont établies à La Tour depuis au moins
cinq ans.
Torre Pellice, le 25 juillet 1928.
Le Modérateur: B. LÉGER.
Le chêne.
(Légende ou parabole).
« Le méchant fait une œuvre qui
le trompe». Proverbes XI, 18.
Lorsque, vaincue et refoulée, la mer
se fut enfin apaisée, renonçant à sortir de
son lit profond, la terre apparut dans sa
triste nudité. Le Créateur voulant qu’elle
soit vêtue comme une épouse venant au
devant de son époux, et qu’une robe aux
miiJe teintes- la couvre, laissa tomber sur
elle une graine.
L’ennemi farouche, l’adversaire redou"
table et maudit, Satan errant dans les
ténèbres avait surpris le geste du ToutPuissant. lil se, glissg, sur la terre humide
et boueuse et découvrit enfin le don que
Dieu avait fait à la terre, un humble
gland. 11 ressentit alors une joie mauvaise,
il ricana et hideux leva un poing menaçant vers le ciel; puis de ses griff,es il
creusa une fosse prdfonde, il y jeta la
graine, la recouvrit de terre et pour ¡cacher son forfait, pour qu’on ne découvrît
point la cachette, il foula rageusement le
sol. Puis ses ailes noires l’emportèrent
dans la nuit.
Les anges et les chérubins, au regard
pur et perçant avaient vu travailler le
malin et s’étaient empressés d’aller avertir lie Seigneur du danger que courait son
œuvre ; mais à leur grand étonnement
Dieu,^ souriant, s’était contenté de répondre : Laissez-le faire.
Les heures passèrent ; du sol foulé par
Satan .jaillit soudain une tige frêle, des
feuilles is’entr’ouvrirent, des bourgeons
éclatèrent, puis ce fut un arbuste dont
le tronc se divisa en rameaux verdoyants ;
les branches devinrent plus robustes et
ce fut un arbre majestueux à l’opulent
feuillage et la lumièrè" en rendait chaude
la verdure et le vent chantait dans ses
branches. Le premier chêne couvrait la
terre de son ombre.
Tout criminel revient tôt ou tard invinciblement attiré par le lieu de son crime.
Satan donc, voulant jouir du spectacle de
son œuvre, se glissa à nouveau sur la
terre et il aperçut l’arbre roi.
Tout autre se sentant vaincu, aurait
abandonné la lutte et se serait humilié
aux pieds de son vainqueur ; mais le maudit sentit seulement une rage folle envahir son cœur, une écume sanglante vint
souiller ses lèvres. Pris de démence, on
le vit se jeter sur le tronc noueux du
chêne, l’embrasser de ses membres difformes mais robustes et essayer de
l’ébranler.
Lutte formidable: l’arbre profondément
enræiné tenait bon. Satan, la sueur au
front, le blasphème,à la bouche, sinistre
bûcheron, tendait ses muscles et multipliait
ses assauts. Autour des combattants la
terre frémissait et tremblait, des feuUles,
des branches, des débris de toutes sortes
arrachés au chêne et emportés par le vent
formaient tout à l’entour des combattants
Uh tapis de verdure ; mais dépouillé, le
phêne résistait tonjours.
$,;'Ses bras velus enlaçant lets branches de
l’arbre le démon attaquait sans trêve èt
.la victoire enfin fut à lui ; le chêne vacilla,
,pn frisson parcourut sa ramure, un effroyable craquement se .fit entendre et le
-tronc déraciné, brisé, vaincu, vint s’effondrer sur le sol dont il avait fait la parure.
Campé sur'le chêne renversé Satan se
pressa orgueilleusement et brava les deux.
,.^Les anges, les chérubins, les esprits célestes avaient assisté à l’étrange combat ;
leurs regards angoissés, bien des fois,
s’étaient toiirnés vers la face du Tout■PUissant essayant de Ure dans ses yeux
'quelles étaient ses pensées, quelle était sa
volonté. Ils se posaient des questions les
uns aux autres ; Le Maître Souverain lais
serait-il ainsi détruire son œuvre, assassiner le chêne ? Faudrait-il, serait-il possible
que Satan ait le dernier mot ?
Impassible, énigmatique, souriant. Dieu
avait répété : Laissez,-le faire.
Satan s’éloigna après sa victoire et dè
nouvelles heures se pasærent dans l’attente. Sur la vaste étendue morne où
s’étaient dispersés les débris du chêne qui
achevait de mourir, il y eut soudain, comme
un frémissement de vie et d’espoir. Des
milliens de glands qui s’étaient détachés
des branches et ,que la lutte sauvage avait
semés dans le monde, des germes sortaient,
et de chacun naissait un nouveau chêne ;
là où tout à l’heure l’arbre régnait solitaire, allait bientôt s’étendre la forêt.
Ainsi il y eut un soir puis un matin,
et ce fut le troisième jour. P.-B. M.
(¡L'Eglise Libre) .
nnnnanonnnnannnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn
LIEUX COMMUNS
...Comme les autres.
On dit chez nous qu’« il faut de tout
^r faire un monde» ; un autre dicton,
tout aussi vulgaire et fort connu aussi ;
k autant de têtes, autant d’idées », caractérise peut-être mieux encore notre mentalité de montagnards opiniâtres, et un peu
têtus, notre individùâlî&fne excessif de protestants qui n’adoptent, pas facilement les
idées d’autrui.
Un travers donc... ou une qualité, d’après
le point de vue où l’on se place et d’après
les circonstances. Nous avons, d’autre part,
bon nombre de personnes, de tout âge et
de toute condition, qui règlent leurs idées,
leurs actions, leur conduite journalière,
voire même leurs mœurs, sur les idées,
les actions et les mœurs « des autres »,
de leur entourage, des gens qu’ils jugent
dignes d’être imités, qu’il faut absolument
imiter si l’on veut être « à la page ». Ce
n’est évidemment pas parmi cette gent
moutonnière que nous irons chercher les
hommes et les femmes de caractère.
Comme vous le voyez, je suis encore en
train de ressasser des lieux communs ; en
voici un autre : notre intelligence bornée
et surtout nos mauvais instincts nous
poussent à imiter le mal plutôt que le bien,
les mauvais exemples préférablement aux
bons. De là l’impossibilité absolue de trancher de façon nette la question qui pourrait nous être posée : « faut-il, en général,
se régler sur les autres, ou ne serait-il pas
préférable de ne pas faire comme les autres ? ». Tout au plus, vous allez répondre
prudemment : Cela dépend : je dois faire
comme les autres là où ils sont dignés
d’être imités, et me gerder de subir leur
ascendant, de faire ce qu’ils font, chaque
fois que mon bon sens et ma conscience m'avertisent que leur exemple est
pernicieux.
Et ce qu’on pourrait dire et redire sur
ce chapitre! Le garçonnet s’entraîne à
fumer, d’abord en cachette, ensuite ostensiblement, pour se donner des airs et faire
« comme les autres ». Tel jeune homme
et même tel adolescent commence à fréquenter auberges et gargotes pour « faire
comme les autres » — j’entends comme les
jeunes gens dépravés — et cela moins par
goût que par crânerie. Il faut bien démontrer de quelque façon qu’on n’est plus
un enfant ! Et alors on boit... sans soif.
on boit à l’excès, d’abord pour se faire
applaudir par lesi imbéciles, pms petit à
petit on tombera dans rivrognerie!
Il y a celui qui, — élevé par une brave j
femme de mère dans une famiUe où char
cun s’applique à surveiller son langage —
pour faire « comme les autres » les condisci- ,
pies ou les camarades mal élevés ou déjà
pervertis, adaptera leur langage malséant
et même leurs jurons ou blasphèmes qui
lui semblent être indice de virilité !
Pour stupide que soit la mode, il faut
la suivre, n’est-ce pas, même et surtout
en ce qu’elle a de plus extravagant et de
moins décent. La jeune fille qui ne veut
pas s’exposer aux moqueries des compagnes, doit être chaussée et chapeautée
comme les autres... aussi peu habillée qu’elles, aller au bal comme les autres !
Mais il n’y a pas que la jeunesse des
deux sexes, sans expérience et irréfléchie,
qui risque de se fourvoyer en voulant imiter ce qu’elle voit faire aux autres. Combien d’hommes et de femmes qu’on jugerait de sens rassis et qui, sans s’en rendre
compte règlent leur vie, leurs opinions,
leur train de maison, leurs dépenses
d’après ce qu’ils observent et entendent
autour d’eux, et cela par une sotte vanité,
dans la plupart des cas, ainsi qu’il serait
très facile de le démontrer. Abrégeons et
examinons brièvement le sujet sous une
autre face.
Vous aurez observé que nos gens de
la campagne, routiniers en maintes choses
où il y aurait avantage à ne pas imiter les
usages, les méthodes, les systèmes des
« vieux », sont nécessairement peu portés
à adopter les nouvelles méthodes introduites par le progrès, et qui ont donné et
donnent d’excellents résultats que tout le
monde peut constater. Nous avons dans
chaque village un où des hommes qui seraient dignes d’être imités, soit dans leur
vie morale, soit dans la façon de gouverner
leur famille et de cultiver leur bien; de
très braves gens qui n’agissent pas comme
les autres, mais que «les autres» devraient prendre pour modèles. Il n’en est
rien cependant-: un stupide orgueil leur
fait dire que ces novateurs n’en savent
pas plus qu’eux ; aussi affectent-ils de
prendre exactement le contre-pied de ce
qu’ils leur voient faire et s’encroûtent dans
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leur routine. Le voisin qu’il faudrait imiter est intelligent, ménager de son temps
et de son argent ^ il se tient au courant
des progrès de l’agriculture et essaye de
mettre en pratique les nouvelles méthodes
de culture et d’élevage du bétail suggérées
par la science ; il soigne son petit jardin
potager d’où il tire, dans le courant de
l’année, une masse de bonnes choses que
les nonchalants achètent au marché ; ^es
arbres fruitiers sont émondés et échenillés; sa cour est propre, sa maison avcr
nante et commode. J’oubliais d’ajouter
qu’il tient rigoureusement compte de ses
entrées et de ses sorties, tout comme le
ferait un marchand ou un industriel. Après
ça vous ne serez pas étonnés d’apprendre
que ses revenus grossissent d’année en année. Les autres, demeurés pauvres ou dans
la gêne, par leur faute, doivent forcément
constater la prospérité du voisin; ils devraient également en reconnaître la source
en toute loyauté et s’apphquer, petit à
petit, à faire ce qu’il fait pour obtenir des
résultats analogues. Mais non :! mordus par
une jalousie stérile, au lieu de reconnaître sans fausse honte que, l’orsqu’on ne
sait pas une chose ou qu’on la sait mal,
il faut l’apprendre de celui qui la sait
mieux, ils préfèrent attribuer la prospérité
du voisin intelhgent et actif à des sources
de gain mystérieuses peu avouables !
U y aurait également lieu d’imiter le
bon père et la bonne mère de famille qui
surveillent l’éducation de leurs enfants,
avec le souci constant de leur inculquer de
bons principes et de les élever dans la
crainte de Dieu; d’imiter celui et celle
qui, conscients de leurs devoirs rehgieux,
s’acheminent le dimanche matin vers le
temple de leur village, tandis que d’autres,
beaucoup d’autres, se disposent à commencer une nouvelle «semaine sans dimanche » ; d’imiter —■ ceci pour les jeunes —
la jeunesse des deux sexes de nos Unions,
foncièrement sérieuse, malgré sa gaîté
exhubérante, fuyant les plaisirs malsains
pour demeurer propre et heureuse...
Vous n’êtes pas en peine de tirer une
conclusion de ces lignes jetées un peu au
hasard de la plume, une conclusion simpliste, terre à terre, naïve, tout ce que
vous voudrez et que j'ai déjà formulée
plus haut ; Gardons-nous, de cet amourpropre déplacé, insensé, qui nous emipêcherait de faire « comme les autres », là où
les autres pourraient nous servir de modèle au point de vue matériel comme au
point de vue moral; gardons-nous, d’autre part, d’imiter sans réflexion, sottement, en quoi que ce soit, l’exemple
de ceux qui n’ont rien de bon à nous apprendre : « comme les autres » pour tout
ce qui est bien, et absolument « pas comme
les autres » pour tout ce que notre bon
sens et notre conscience réprouvent.
j. c.
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Séjour de paix, propice à la méditation et à l’échange d’expériences religieuses. Voilà la meilleure définition de la
« Casa Estiva Unionistà » de Saint-Barthélemi.
De tous les coins de ritalie les « pèlerins » arrivent altérés d’air pur, de fraîcheur; de repos et surtout de ce ' calme
intérieur, de cette paix dont nos Vallées
ont encore conservé la recette.
La joie rayonne de tous les visages
respirant la force et la santé après quelques jours de vie à la «Casa».
Et les nouveaux venus ne savent comment s’expliquer l’expression sereine des
regards fraternels par lesquels ils sont
accueillis... ils ne savent pas encore le
secret; mais bientôt eux aussi en auront
subi l’influence, dès qu’ils auront senti la
communion des âmes sous le regard de
Dieu, quand ils auront pris part à ces
conversations qui fleurissent spontanées,
qui débordent du cœur et qui montent au
ciel pour en redescendre en bénédiction.
La famille de la « Casa » était réunie
un de ces derniers jours et Jean H. Meille
parlait ; après avoir lu les paroles de
2 Rois IV, 10, il fit une simple comparaison entre les objets dont la veuve
meublait la chambre du prophète Elisée
et le mobilier des nombreuses petites
chambres de ia « Casa Unionistà » ; un
Ut, une table, une chaise, un chandelier !
Peu de choses, mais suffisantes. Point
de luxe, mais tout le necessaire: un lit pour
le repos du corps, une table et une chaise
pour l’étude, un chandelier (ou une moderne lampe électrique, n’importe) pour
la lumière.
Voilà tout le programme des A. C. D. G. :
soins du corps, étude, et recherche de
lumière, de la lumière qui vient d’EnHaut, que Dieu veut donner à chacun.
Tels les objets de la chambre destinée
au prophète, tels ceux de nos chambres ici.
Ne voulons-nous donc pas être nous aussi |
des prophètes, c’est-à-dire des serviteurs f
de Dieu, qui cherchent à servir leur Maître
fidèlement, à agir en son nom, à faireresplendir sa lumière ?
Et chaque soir la famille se réunit pour
mettre en commun les impressions de la
journée, le fruit des méditations personnelles et pour un examen sincère de
l’emploi du temps. '
Les journées ne doivent point être perdues, même si elles sont consacrées aux
jeux, aux courses, au repos; elles doivent coopérer au progrès intérieur de
chacun.
Telle est la «Casa Estiva Unionistà»
dont les habitants seront heureux si les
Unionistes des Vallées leur feront quelques bonnes visites. C. P.
petite .Efelise Vaudoise, en voie absoliipient
exceptionnelle, vu que nous ne représentons, numériqiuement, qu’une petite fraction des 5 millions. Le grand honneur qu'on
nous fait est une preuve de la haute estime du monde protestant pour la vieille
Eglise des martyrs, qui contracte par là
de nouvelles responsabilités et doit se montrer toujours plus digne de son passé
glorieux. Ajoutons que le représentant de
notre Eiglise sera encore M. le prof. Er
\
mesto Comba.
Us <
»
Du 24 au 30 du mois courant aura lieu,
à Prague, la 7“® Assemblée générale de
1’«. Amitié internationale par les Eglises »,
où plus de 30 nations seront représentées.
Parmi les sujets d’actualité qui y seront
traités, il nous faut mentionner le désarmement, la responsabilité de la presse, les
fondements moraux et religieux de la paix
mondiale, la coopération des Eglises par le
travail, la coopération de l’Alliance mondiale avec la Société des Nations, etc. Parmi
les rapporteurs, tout autant de personnalités éminentes, nous remarquons le doct.
Sûnons, le pasteur Gounelle, Albert Thomas, le doct. Hans Luther et Marc Sangnier. L’archevêque luthérien N. Sôderblom
présidera le culte de clôture.
Immédiatement après, c’est à dire du
31 août au 5 septembre, auront lieu, également à Prague, les séances annuelles
du « Comité de Continuation » qui, comme
chacun sait, a pour but essentiel d’appliquer en les dévdqppant les principes posés et acceptés à la fameuse Conférence
de Stockholm. Dans le Comité, comprenant
60 membres pour toute la chrétienté protestante et orthodoxe, à savoir un représentant pour 5 millions de chrétiens en
moyenne, on a voulu faire une place à la,
ERNESTO FILIPPINI.
Voilà encore un fidèle serviteur de Dieu
et une figure caractéristique de notre protestantisme italien qui vient de nous être
enlevé, ayant accompli sa tâche ici-bas et
reçu de son Seigneur l'a,ppel à monter plus
haut !
Le prof. Filippini était né en 1851 au
sein d’une noble famille romaine (catholique, bien entendu).
Il ise convertit à l’Evangile en 1870 par
les soins du pasteur Henri Meille, son
grand ami. Depuis il se rattacha à l’Eglise
Méthodiste Wesleyenne, dont le rév. Pigott était le président, et qu’il considéra
toujours comme son père spirituel.
Après avoir fait ses études à Torre Pellice, Ernesto Filippini fut consacré pasteur en 1879 ; il desservit les églises de
Vicence, Padoue et fut pendant cinq ans
à Spezia, où il déploya un zèle héroïque
en soignant, en 1884, les cholériques.
Nous le voyons ensuite entrer au service du Gouvernement comme professeur,
tout en continuant l’œuvre pastorale (sans
rétribution!) soit à Pavia, soit corne pasteur adjoint à Rome (Eglise Wesleyenne
de Via délia Scrofa).
Mais l’œuvre principale de sa vie fut
celle des écoles du dimanche, à laquelle il
se dévoua de toute son âme, pendant 34
ans, en qualité de secrétaire général du
Comité National. A cette œuvre le nom
d’Ernesto Filippini demeurera toujours
attaché :!
Avec quel zèle infatigable il parcourait,
jusqu’à ses dernières années, l’Italie d’un
bout à l’autre, visitant les églises des villes et les éghses des villages, s’efforçant
d’amener les enfants à Jésus, leur grand
Ami céleste. D’une foi simple et sans nuages, d’un optimisme entraînant, Ernesto
Filippini était admirablement qualifié pour
cette belle tâche. Sa cordialité exhubérante lui attirait des amis dans tous les
rangs, dans toutes les Eglises ; il était un
vivant symbole du meilleur interdénominationalisme.
Les liens de la famille et une vraie sympathie spirituelle le rapprochaient tout
particulièrement de l’Eglise Vaudoise.
Aussi le voyait-on, année après année, occuper sa place à nos Synodes, toujours
jeune d’esprit, plaidant toujours avec char
leur la cause des enfants, qui lui était si
chère.
Au cours de sa dernière maladie, il fut
un vrai modèle de foi chrétienné et de
sérénité inaltérable, édifiant par son exemple tous ceux qui l’approchaient.
Ses dernières paroles furent pour l’œuvre qui lui tenait tant à cœur : « Dites
aux enfants des écoles du dimanche que
Jésus est ia lumière du monde ; qui II est
ma lumière en ce moment ».
Ses funérailles, malgré la chaleur excessive, furent un éloquent témoignage de
l'affection et de l’estime dont jouissait
notre frère regretté. Oui, sa mémoire restera en bénédiction parmi tous ceux qui
ont eu le privilège de connaître Ernesto
Filippini ; sa foi sereine, son zèle persévérant au service du Maître ne seront pas
oubliés.
Nous exprimons à sa fidèle compagne,
M.me Filippini-Bastie, qui jusqu’aux derniers instants entoura le défunt de ses
soins dévoués, à ses filles M.mes Baldani
et Peyrot, à tous les parents en deuil, notre profonde sympathie chrétienne. Que
notre Père céleste console et soutienne par
sa grâce les cœurs affligés. Th, Longo.
Nom demandons, à notre tour, à la famille en deuil, d’agréer l’expression de
notre vive sympathie acconvpagnée de
profonds regrets pour le départ d’^
frère vénéré, au cœur si aimant ei
chaud, d’un ouvrier zélé et fidèle, touja
<ü joyeux dam l’espérance». Réî
CHRONIQUE VAUDOISE
P
p. 4
fea
Camp et “Conïegao,, Unionistes,|
Le huitième Camp alpin des U. C.
J. G. aura lieu, comme nous l’avons
noncé, du 6 au 14 août. Les jours 9
11 sont consacrés à des excursions
autres jours se passeront au Camp mê
le programme contenant des études,
discussions, des concours de sport, et
Les inscrits dépassent actuellement
30 ; aussi la fréquentation en sera p
ou moins celle des années passées.
Le dimanche 12 août, aura lieu, à
Rua de Pramol, un Convegno Unûmis
avec culte le matin à 10 h. au templ
(orateurs MM. Chauvie et H. Tron),
grande réunion l’après-midi à 14 h.
avec allocutions de MM. H. Tron, Fal
et Jalla, et représentation en plein ai
Un groupe d’Unionistes de Saint-Gern
y représentera une ou deux petr
comédies.
Toutes les Unions et tous les amis
la jeunesse y sont vivement invités. Pri<
de porter le Recueil français. a.
^ H: H:
LA TOUR. Collège. Nous sommes h(
reux d’annoncer les beaux résultats
examens de maturité classique que
étudiants de troisième année du Ly
viennent de terminer au Lycée Cavour
Turin. Des résultats agréablement surp;
nants qui, tout en honorant nos étudiants^
font honneur au Collée.
Songez que sur 11 candidats à la niai
rité, 9 ont été promus (dichiarati maturi
à savoir, par ordre alphabétique : B
Umberto, Billour Federico, DeUa Vi
Pausto, Pons Vittorio, Presbitero Frani
Quattrini Mario, Ribet Guido, Vas:
Paolo, Vinay TuUio, soit plus du 80 0,
Un dixième candidat aura deux brancl
à refaire en automne et le onzième
renvoyé. Il résulte que la moyenne des
mus du Lycée de La Tour dépasse, cei
année, celle de tous les autres instit
similaires de la Province, ce dont il y
lieu de se réjouir.
PRAiRUBTIN. Ainsi qu’il a été annoni
déjà, notre Eglise célébrera, D. V., le
manche 26 août, le premier centenaire
son temple de Saint-Barthélemy.
Voici le programme de la fête : à 10
du matin. Culte d’actions de grâces, p
sidé par M, Barthi^emy Gardiol, doyi
des pasteurs originaires de Prarustin ;
à midi, dîner en commun, dans le jan
du presbytère ; — à 3 h., commémorât,
historique, ' faite par le Pasteur de la
roisse, suivie de courtes allocutions
anciens pasteurs de cette Eglise et
pasteurs et professeurs prarustinais.
Le prix du dîner est de 10 lires,
vin, payables la moitié, à l’acte même
l'inscription.
Ces inscriptions doivent se faire, av:
le 22 août, chez : M. Alberto Costabéi
instituteur, Pignerol — M. Cardon,
feur, La Tour — M. l’ancien David Pi
quet, Mounier, Saint-Second de Pigne:
— M. Frédéric Forneron-Tarin, Saint-]
thélemy et chez le Pasteur de la parodsi
Nous espérons que bon nombre d’
des paroisses voisines se joindront à ni
dans cette fête de famille. A, J;
EN VENTE, à Villar Pcllicc, W
SON construction nouvelle, exempted'^
pôts, adaptée pour villégiature, magas*^
petit commerce - avec jardin, verger,
potable, lumière électrique. — S’adr©
M.me Oaletto Eugénie - VillarPelm
Petite famille CHERCHÉE pour tra\
campagne - Panterodt - Pietralig^
Riviera, LO ANO, Villa moderne, 10 cha^
bres, moitié meublée, jardin fruitier, vi^
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^^ouvelles de la Semaiae.
Noxis les choisissons parmi celleis qui
^-’‘-Tus semblent offrir quelque intérêt au
rurs de la dernière quinzaine. Notons
'abord que l’accord pour Tanger, dont
lUS avons infornlé nos lecteurs eh son
iïémps, a été signé et paraphé le 25 juMei
Paris, par les ambassadeurs d’Italie,
i^’Espagne, de la Grande Bretagne et par
le Secrétaire général au Ministère des Af^H-faires Etrangères de France.
î'|(â><’Pour des raisons qui nous échappent, le
frestito del Littorio était toujours coté à
Jin taux quelque peu inférieur au Conso"^Èdato. D’ordre du Gouvernefnent, à partir
idu 24 c., les deux titres seront unifiés et
•^’auront qu’une seule et même cote.
U amiral Bonaldi, qui fut gouverneur du
i^rince Humbert et un de nos meilleurs
¿¿fipciers supérieurs de Marine, est mort souf'^ainement, le 27 juillet, à la Spezia, à bord
' ‘de. H’Ancom,. Il m'avait que 55 ans et
|È8lt actuellement commandant du Dépar..«ïaÿnent de 1’« Alto Tirreno ».
. ?;C Le 23 et 25 juillet eurent lieu deux im^¿.^rtantes séances du Conseil des Ministres,
PUS la présidence de M. Mussolini. Le
inseil approuve le projet Mussolini pour
réforme de l’Administration provinciale.
province, comme corps moral, reste,
is lê Conseil Provincial est remplacé par
« rectorat », présidé par un présidé
isté d’un vice-preside, les deux nompar décret royal. Les séances ne seit plus publiques. La «junte provinIsîale administrative» est réformée dans
é même esprit. Le Ministre de l’Economie
■■^l^tionale constate que la situation écono
F" ,#ique est bonne, que la désoccupation est
*en diminution, que la récolte du blé va
êtle supérieure à la moyenne, que la
production du sucre sera à peu près
suffisante aux besoins. M. Mussolini, en
'donnant un aperçu de nos rapports avec
l’étrange r, constate la fin de la tension
diplomatique avec l’Autriche, souligne la
signature du traité avec la Hongrie et
l’adhésion de l’Italie au pacte Kellog pour
la Paix. Enfin, et ceci intéresse nos lecteurs au plus haut degré, le Chef du Gouvernement affirme que l’exercice financier
J1928-29 ne verra plus de nouveaux impôts.
(Nous jugeons, nous aussi, qu’il y en a
^3)ien assez comme cela!).
. Vlnstitut Central de statistique informe
i; que les trois plus grandes villes, du
f royaume ; Naples, Milan et Rome avaient
i Vhesspectivement, au 30 juin, 976.000 habi^
i tants, 941.000, 877.000; Gênes 625.000,
, Turin 574.000 et Palerme 445.000 ; 6 autrès viUes vont de 200 à 300 mille et 9 auI très de liOO à 200 mille,
l-j'- S. E. Nicola Gualtieri, général de Corps
■d’Armée et ci-devant président du Tribuif lial Suprême Mihtaire, vient d’être nommé
‘^^Chef d’Etat-Major de l’Armée.
— PORTUGAL. Le 20 juillet éclata à
Lisbonne un mouvement révolutionnaire,
i; une espèce de pronunciamento pour renverter le Gouvernement. Les révoltés; guidés par un capitaine et deux lieutenants,
i - Avaient réussi 'à s’emparer du fort de StGeorges et à mettre en fonction l’artille■yrie; mais les forces du Gouvernement eut, rent bientôt le dessus et les rebelles furent
j, encerclés et obligés de se rendre. On eut
j.à déplorer 5 morts et une cinquantaine
t de blessés. Tout est maintenant rentré
dans l’ordre... jusqu’à la prochaine occasion.
. — YOUGOSLAVIE. La crise ministé
nelle^ qui menaçait de s’éterniser, est enfin résolue. L’abbé Koroscez vient en effet
'de former le nouveau Cabinet sur l’ani«ienne base de la quadruple coalition : radil'Cale,^ démocratique, musulmane et cléricoajovène. L’abbé Koroscez garde, à côté de
ri
de la présidence, le portefeuille de
rieur. Les journaux de l’opposition
^'j^-affirment, naturellement, que « le nouveau
MOuvernement est un malheur national ! ».
— INDES ANGLAISES. Malgré l’action
**^rgique que déploie l’Angleterre pour
'E^uffer le nationalisme aux Indes, il sem'^ait que ce dernier, sur la conduite du
**^ux Gandhi, tend à se développer tôudavantage et une révolte en grand
fort à craindre au point où les choses
^ sont arrivées. On affirme, de source cerque l’influence néfaste du bolché^ l'Isaïe russe ne serait étrangère à ces
.;/ J5^''^ents anti-anglais. '
i VMufragés du Pôle. Il n’y a, mal
^reusement, rien de particulièrement
“jouissant à signaler à leur sujet, après
^■hotre dernière chronique de quinze jours
çÇtesés. Le mystère le plus impénétrable
; ®dmme le plus angoissant continue à pla■ ^ sur le, sort de l’expédition Amundsen,
vient de prendre des mesures pour
^^i;deux de nos appareils rejoignent iup.?®^nunent le brise-glace Krassin dans
f . de contribuer à la recherche de tous
tes malheureux et il prend à sa charge le
r~®ttmissement de charbon et de vivres.
ainsi que les réparations du glorieux
navire.
A l’heure où nous traçons ces lignes.
Nobile et tous les autres rescapés italiens
— sauf Mariano demeuré en cure en Norvège à la suite de l’amputation de son pied
droit — sont rentrés en Italie. Nous ne
doutons pas qu’ils n’aient à fournir à bref
délai, dès que leur santé de corps et d’esprit sera raffermie, toutes les informations, les éclaircissements, les justifications
aptes à faire cesser la campagne menée
par une certaine presse étrangère et
destinée à calomnier, à dénigrer notre
pays en général et l’expédition Nobile en
particulier. J on.
BIBLIOGRAPHIES.
Il
Le origini dell’ascetismo cristiano.
misticismo medioevale.
Tels sont les titres de deux volumes, chacun de plus de 200 pages, qui viennent de
paraître à Pignerol, aux soins de la « Casa
Sociale Eîditrice» de M. A. Pittavino, aux
prix respectifs de 18 et 15 hres. L’auteur,
le prof. Buonaiuti, est bien connu parmi
nous pour les difficultés que lui a créées,
auprès des Autprités ecclésiastiques, son
indépendance de pensée.
Dans le premier volume, l’Auteur examine l’ascétisme (disons monachisme, pour
être mieux compris de nos lecteurs) avant
Jésus-Christ, prouvant que ce phénomène
est commun à toutes les religions; les
communautés égyptiennes et bouddhistes
sont particulièrement connues. Même les
hébreux ont eu leurs Esséniens et leurs
Thérapeutes, comme on trouve'*des ascètes
grecs parmi les Stoïciens, les lœo-Pythagoriciens et les néo-Platoniciens.
Après avoir étudié la doctrine de Paul
et de Jean, d'Origène et de Méthode,
la retraite d’Antoine et de ses imitateurs
en 'Thébaïde, l’Auteur affronte la question
s’il faut faire remonter à Jésus cet ascétisme, et il la résout négativement. «Le
message de Christ est bien autre chose
qu'un code d’exercice moral pour amener
l’individu à dominer ses forces intérieures
et atteindre une impassibilité étrangère à
toute passion et sensibilité». Jésus n’a
pas demandé à ses disciples de sortir du
monde pour Vivre en égoïstes, mais
de vaincre le monde par la foi et la prédication de son Evangile.
Le deuxième volume est le complément
naturel du premier. L’Auteur y étudie 1^
différentes foormies que l’ascétisme a revêtues au cours du Moyen Age.
Cej)endant, comme son sujet l’indique, il
s’attache spécialement aux mystiques et
surtout 'à ceux qui sont demeurés fidèles
à la discipline religieuse du catholicisme,
tels que Saint-Anselme, S. D. Bernard
de Clairvaux, Vittorino da Feltre et quelques branches du mysticisme allemand et
flamand.
Ce qui a empêché le mysticisme de se
désagréger, ce sont les règles de Saint-'Benoît et d’autres fondateurs d’ordres, qui
ont établi le travail en commun et la vie
cénobitique, au Heu de se contenter de
la contaniplation, qui favorise l’oisivité.
Ce sujet si intéressant, traité par un compétent, serait d’autant plus à la portée de
tous les lecteurs, s’il affectionnait moins
les termes théologiques, les hellénismes et
les latinismes.
Au reste, tant l’un que l’autre de ces
deux ouvrages méritent d’être largement
répandus dans les miheux évangéliques,
vu que leurs racines puisent leur sève
dans l’Ejvangüe même. J. J.
C. A. Tron : Quelle che si è veduto...
udito... e provato durante 45 anni di
ministerio.
Dans cette élégante brochure d’une cinquantaine de pagœ, ornées de joHes
« vues » et de portraits, l’Auteur s’est proposé de retracer l’époque où il a exercé
son bng ministère aux Vallées et à Turin
(paroisses de Massel, Rodoret, PerrierManeille, Turin, Sainl>Germain, La Toùr).
Vu les dimensions de l’ouvrage, les « évènements» sont nécessairement laissés un
peu de côté ; mais nous y trouvons par
contre, pour chacune des 16 paroisses des
Vallées, une Hste, non pas toujours de personnages, mais de personnes ou de familles
que Ml Tron juge avoir été influentes
surtout au point de vue de leur position
économique. A côté des nome de familles
riches ou aisées, noœ trouvons pour chaque paroisse la liste complète des pasteurs
issus de la paroisse même. Suit le chapitre : « Impressions sur l’état actuel de
l’iElgHse et du peuple », concernant les Pasteurs, l’instruction primaire et secondaire,
l’Eîcole de Théologie, l’Evangélisation, nos
Colonies, nos Amis et Bienfaiteurs ; ce dernier paragraphe est le plus développé et
sera lu avec un intérêt particuUer.
« Puisse cet opuscule, condut M. Tron,
réveiller les jeunes pour qu’ils puissent
faire plus et mieux que ceux qui ont vécu
au siècle passé ».
La Sacra Bibbia. La maison éditrice cathoHque « Cardinal Ferrari » est en train
d'imprimer la Bible toute entière, en langue italienne, livres apocriphes y compris.
La version est faite sur la Volgata et non
pas en traduisant directement de l’hébreux
et du grec. N’importe ; ce qu’il y a d’essentiel et de réjouisant c’est que la Bible —
une Bible approuvée par les Autorités ecclésiastiques du culte romain — la Bible
cathdique et italienne et non plus la Bible protestante (comme s’il y avait plus
d’une Bible !) va être mise entre les mains
du peuple italien. Espérons qu’elle sera
lue et qu’eUe ouvrira les cœurs, les yeux
et les intelligences de ceux qui, jusqu’ici,
en ignoraient totalement le contenu.
Institutions Hospitalières Vaudoises.
Meurs en mémoire de M.ïle Marguerite
Pellegrini :
Fernand Pellegrini, en souvenir de sa sœur L. 1.000,—
Cléanthe, Ugo et Emmanuel
Eivoiro, en souvenir de
leur sœur, belle-sœur, et
marraine » 1.0(00,—■
Bass Alberto e Lydia » 100,—
Burckhardt Lucia » 100,—
Lola Gausser, Anna Locatelli
' e Lina Moser » 100,—
Brayenbühl Isabelle » 100,—
Famiglie Mucchi e Pastore » 100,—
Noerbel Lisa » 110,—
Pellegrini Maurizio e Lisa » 4100,—
PéUegrini Massimo e Ghita » 500,—
Sàlvadori-Paleotti Carlo e Valentina » 200,—
Ponzo Mario e Luisa » lOO,—
Sebes Marta » 100,—
« Qualcuno che le voleva molto
■bene» (fr. svizzeri 20) » 73,—
Pauline Balmas-Turin » ■ 50,—
Cléanthe Cocito » 50,—
Familles Maggiore et Del Pesco » 150,—
Total L. 4.223,—
Pensées.
La vie n’a de prix qu’aussi longtemps
qu’on peut faire un pas en avant ; agrandir son horizon, s’augmenter soi-même ;
qui se copie, s’efface ; qui ne se renouvelle pas, meurt. Edgard Qüestet.
On attire les cœurs par les qualités que
l’on montre, mais on les fixe par celles
qu’on a.
COMUNE DI TORRE PELLICE
OFFICIO STATO CIVILE - TABELLA STATISTICA
Mesi KascJte Decessi Matrimoni
Glagoo 3 i 3
Luglio 8 7 1
Diflerenza ■f 5 + 3 — 2
J«an CaiiMii« diractenr^responsabla
Torre Pellica - Imprimerie Alpine
Adolphe et Nora Revel, de Milan, ont
la douleur d’annoncer le départ pour la
demeure céleste de leur chère
SILVANA
âgée d'un an. _
« L’Eternel l’avait donné, l’Eternel
l’a ôté : que le nom de l’Eternel soit
béni». ____________ Job I, 21.
Pesaro, 17 Juillet 1928.
II 20 Luglio, alle ore 23.30, illuminato
dalla fede, della quale sempre visse, si è
spento in Roma il
PASTORE
IO riiiiDi
34 anni Segretario Generale delle scuole Domenicali.
La moglie MARIA BASTIA; le figlie:
prof. Laura col marito prof. Renato BalDANi e figiiola Caterina; Bice col marito
Edgardo Peyrot e figlioli prof. Arturo
e Giorgio ; anche a nome dei parenti tutti
ne danno il doloroso annuncio.
«Ho combattuto il buon combattimento, ho finito la corsa, ho serbato
la Fede ; del rimanente mi è riserbata
la corona di giustizia»
2 Timoteo IV, 7.
Non si mandano partecipazioni pcnonali.
Roma, Via delle Cappelle, 28.
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20-1 LIBRI DEI PROFETI D’ISRAELE, Ekn. Comba
30 - I LIBRI POETICI E GLI APOCRIFI DELL’ANTICO TESTAMENTO. IL CANONE E IL TESTO DELL’A. T., Een. Comba .
40 - I LIBRI STORICI DEL NUOVO TESTAMENTO. IL CANONE E
IL TESTO DELL’A. T., T. Longo . ...................
50 - LE EPISTOLE DEL N. T. L’APOCALISSE, Een. Comba .
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