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Année Cinquième.
12 Décembre 1879
N. 50
LE TÉMOIN
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
Chus me serez témoins. Actes 1, 8. üuirant.la vérité avec la . I, lîi.
^ÎT
On s’fiboiine :
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PRIX D’ABBONNEMENTPAR AN:|
' O ;i Pour rZîîif,«Vi«!<v MM. Jes
pasteur.? et libraires de
ToTre^ Peinó«.
Un oii ]>lupieurs imuièros séjiarés, demandés avaiiî, le l.irai^re 10 ijhacun.
, Annoimes : Í5 rentinie.t pal' i ÍL''iie.
Les íí«ií;í/?.i íí'íivflrprii’ se íVint par
íei/re 7rcom7}ifindèe nu par
niandats sur le Bureau de Perosa ArfjcîUtn«.
Pour, la RÉDACTION adresser ainsi : A la Direction du '/’¿moi» , Pomaretto (Pinernlo) Italie.
Pour I’ADMINÎSTRATION adresser Ainsi : A T Adininistralion du îct/iotn, Pomarello : Piiierolo ¡ Italie.
Italie .... li.
Touft les pars de rUiutiD
de poste . . »
Am<^ïiqae . . . *
Pour y au Bureau d'Ad
inimst ration.
Hiâmixiaire.
1? Décembre^’A ‘RépïirEqire 'de la Üttératuro vaudoiso. — BfbliôgraphiG, —Nouvellen rtligicuses et faiii dicm. ~ Ueviw
polüique.un ) ùi r.i ■;!> irg : ■
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.....‘ I • rio’u'rqûoi SÈ .inulinenl les
: .. : f-h.atioiné-.èt lés. ipenplee fpro
, ^ ¡eltent'i|s déH eliases vaines?
RViràjj©^;, (lîsEiîit-its, leurs
liens,léjt jèi^as :)oin il« nous
leufi gutABs. Celui qui Imbit« dans lus uieux sh rira,
d'.eux, le Saigueur .s'eu nui(jiiér'a. -Aloi's'il leur i.jarleja
.idans sa colère et il les remplira de terreur par bi fjriin■ ¡leur lia son oorroHx. Ps ti.
'Parce q^u'e p'endarit près de trente
siècles cette parole prophétique
s’est accomplie un nombre' inlini
de fois, l’on pense peut-être qu’elle
a perdu tonte son efficace et'^ue
notre siècle n’a-plus à s'i®|ïW'nquie'ter. C’est le contraire qffî %st
vrai; Ip long usage rend l’épée
de 1’es^.rit plus brillante et plu.s
effilée, ifti apôtre lé dit : « la parole de Dieu est vivante, efficace
(puissante), plus acérée qu’aucune
épée à deux tranchants», Hîîbr,
VI, 12. Comme il n’y a jamais eu
dans le passé un seul moment où
le Créateur ait abdiqùé son pouvoir souverain sur sa créature,
aussi n'y en aura-t-il point pendant
le reste des siècles. — La plus
brillante civilisation ne fera jamais de l’homme son propre' seigneur, — et toutes les fois (jn’il.
voudra secouer o'u briser'dè'jô'ü’g
du Nt^rt-çS'débonnairé, il épréüVera'
coni^en»|i’ést une chosh ’m'à'uvàise
et atflér#*, .car il'se sentira Aussitôt enlace dans les chaînes' 'd'un'
impitoyable tyran. L'excès en tout
est un défaut et pour vouloir être
trop libre, l'on risque de se condamner à un esclavage sans éesàe
renouvelé.
C’estTexpénenee qué la B^rance
a faite Jdéjâ plus qu’aucune autre naüoniit et le très cordial
intérêt que nous prenons à elle
nous fait trembler à la pensée
de la voir courir . de gaîté de
cœur, la chance' de renouveler
bientôt' cette déplorable expérience.
Ce qui nous donne ce triste pressentiment ce n’est pas tant l’appui
insuffisant que, de la plus mauvaise grâce du raoifde, l’assem-
2
-402.
bly'o do ses reprdsenlants accorde
ao gouvernement le plus liberal
et le plus honnête que la France
se soit jamais donné; c’est bien
plutôt la loi votée, il y a quelques
jours, pour auloriser le travail du
dimanche. Dans la votation sur
la question ministérielle une fraction très considérable de la Chambi'e s’est abstenue, non parcequ’elle
veut soutenir le ministère, naais
parce que, pour le moment, elle
n’est pas en mesure de le remplacer par des hommes de son
choix. Mais lorsqu’il n’était question que d’un commandement de
Dieu, ou tout au moins du respect pour la plus ancienne et la
plus humaine des institutions ,
pour cette institution qui élève ,
enrichit et moralise les nations
qui se font une gloire de la maintenir, au delà de trois quarts des
représentants de la France républicaine se sont unis sans trop
de peine pour abolir la loi de
1814 et enrichir le pays d’une
liberté de plus ; celle de changer
le saint jour du repos en un jour
de travail.
11 y aurait beaucoup à dire au
sujet, des arguments principaux
que l’on a jfuit valoir à l’appui
du projet de loi ^ui vient d’être
adopté, mais le caractère de notre
journal et l’espace très restreint
dont nous pouvons disposer ne
nous permettent pas d’entrer dans
des détails sûr cette question ;
même nous ne l’aurions pas mentionnée , si l’un de nos grands
journaux politiques, le meilleur
selon nous, n’avait publié à ce sujet les lignes suivantes :
« En France le cléricalisme est
en baisse. On a discuté à la Cham
bre sur la loi qui défend le travail dans les jours de fête... La loi
(le projet de loi qui lève la prohibition) a été approuvée par une
majorité de 335 votes contre 102.
II y a de quoi ôter l’envie à quiconque de dépenser son temps et
sou souffle à soutenir les idées
cléricales* [Opinione 3 décembVe).
Ainsi donc en Italie, quiconque sera soucieux de donner à
Dieu ce qu’il s’est lui-même réservé
sera par cela seul un clérical,
même lorsqu’il aura très scrupuleusement donné, pendant six jours,
à César ce qui appartient à César.
Quiconque aura la faiblesse de
s’unir à d’autres pour accomplir
un acte religieux , se révélera
comme un clérical, c’est-à-dire,
un ennemi de la liberté. Vous
dites selon le précepte de l’apôtre
Jacques; « J’irai aujourd’hui ou
demain dans tel ou tel lieu, si le
Seigneur le permet,j’y trafiquerai
et gagnerai » ;c’esl du cléricalisme;
l’homme libre va où il veut et
sans s’inquiéter de la permission
de Dieu,
L’on croit peut-être avoir répondu à toutes les objections et
avoir démontré le libéralisme de
la loi dont il s’agit, en observant
qu’il n’est question ni de forcer,
ni même d’encourager au travail
du dimanche, mais simplement de
garantir à chaque citoyen Ip, liberté d’employer ce jour suivant
ses convictions ou ses convenances. Croit-ou sérieusement que
l’on atteindra ce but ? Les riches et les"^ puissants du monde
n’avaient certes pas besoin de
cette loi ; et tout comme elle n’ajoutera rien à la parfaite liberté
que la plupart d’entr’eux s’étaient
3
—
donnée , elle ne vaincra pas davantage les scrupules de conscience de ceux qui ont le bonheur d’en avoir encore. L’on s'est
donné i’air de s'intéresser au prolétaire, condamné à se priver de
la ressource d’un Jour de travail.
Or s’il y a une classe de la société pour laquelle la loi nouvelle soit une véritable malédiction c’est précisérneiu celle des
prolétaires qui sont plus que jamais à la merci de ce funeste capital qu’ils maudissent et qui les
fait vivre. L’eau coule le dimanche
comme les autres jours ; les machines, elles, ne sont pas fatiguées,
elles aiment mieux marcher toujours que de se rouiller. Il n’y
avait que la machine homme à
laquelle le manufacturier et le
chef d’atelier étaient forcés de
laisser un jour de repos sur sept.
Désormais il n’en sera plus ainsi
— du moins dans la plupart des
cas. L’ouvrier pourra bien, lorsqu’il fléchira à la lâche faire appel
à la compassion du maître qui
l’emploie, mais il ne pourra plus
invoquer la loi, qui ne le protège
que contre les traitements barbares dûment constatés.
Les bonnes lois sont celles qui
protègent les faibles et les petits,
contre les usurpations et les violences des puissants et des forts.
Voilà pourquoi l’Evangile est la
loi royale, la loi de la vraie liberté. Dira-t-on que tout ce qui
s'y rattache , que tout ce qui en
découle est du cléricalisme ? N'y
aurait-il donc de nos jours que,
d’un côté, la négation, le scepiicisme religieux , l'athéisme pratique, de l’auire le cléricalisme,
et entre ie.s deux un abîme que
ni l’un ni l’autre ne combleront
jamais ? Pourquoi ne veut-on pas
s’entendre sur les ternies dont ou
se sert et se persuader qu’il n’y
a de vrai cléricalisme que là où
l’homme usurpe le droit de Dieu ,
où il veut tyranniser les consciences et avoir domination sur le.s
héritages du Seigneur ? Et dans
ce sens comment peut-on parler
de cléricalisme à propos d’un
commandement de Dieu à l’observation duquel l’àme et le corps
de l’homme, le repos ot la prospérité de la société humaine sont
également intéressés?
Nous avons à peine besoin de
dire que s’il s’agissait simplement d’abolir l’ol)ligation de chômer pendant les fêtes instituées
par les hommes, en opposition au
commandement de Dieu qui dit;
« Tu travailleras six jours , —
nous ne pourrions qu’applaudir.
Réi»erlt)ire (Je la Ulléralore Vaiitlííiííe
SECTION NEUVIÈME
(Suile).
vu.
La novel sermon, (c. d. g. )
Poënie sur la r&mmièration.
Il y a 408 vei’s , à rimes pi'csqnn
loujours géininéea. Celle pièce est la
seconde sur le MS. de Genève, et la
septième sur le MS. de Dnlilin. l.e
novel sermon a clé publié par llaliii
( p. 570-581 ), ainsi que les autres
poëme.s Yaudois, dont nous avons
parlé jusqu’ici. — C’est nu de ceux
dont le te.xle laisse le moin-s à idésirer.
Il y a pourlanl des vers, où le copislo
a introduit des mots qui lui appaiTiennenl ; ainsi, dès le commencement ,
l’antem' vienl de dire que les uns iiégligent de bien faire par amour des
richesses ou des plaisirs du monde ,
et au vers 14;
Ma ¡10 preyo Uio lo payie e lo sfiii filli jjloi ios.
4
.401-
On voit rjiie le premier liémisliche
îi rle(tx syliftbes do trop; j’tii souligné
celles qui me paraissetu avoir été ajoulées. — QuiUre lignes plus loin', an
vei's 18, que voici :
hon voiriü tint ncjiiiU» qnp snn al temp
[ prü.sent
la première sillahe esl encore de irop,
il laul. romeni'o pour que le vers ail
sa mesure, el, son omission ne cliange
rien an sens. Parfois aitssi le.s mot.s
son! mal écrits. Il en esl un exemple
(laii.s les vers .suivanls (01 65) on
l’on parle de.s mondains qui ne connaisseiu pas la voie du saint:
l''i l'illi l;i i.;"Mni^,ian volnniier if'iii.onfian ,
il l'aul écrire le derniei' mol : la Imrinn au vers suivant:
Mil il!) aarin ilampnn; car «on mosconovRorit.
Ce fulur est néce.ssilé par le sens ol
par la mesure, au lien du présent
que porle le MS. (
Mu A qiiilli qiip j‘an son <iarnpna jiin.s,
j^njoninnt
La conjonction mais,- qui c.sl déjà
eu lêle (in vers’précédent, est inulile
ici el rorinellement répomssée par la
mesure.
Li un 'spfVLin «I inoin, fiel <mI üh Ion U)r
; i s 10.
Cutre les deux luimistiches de ce ver.s
le copi.ste aajoulé: e U nuire alvenlve.
Les vers Ü6 et 97 sont écrils ainsi ;
Li SOI) li marchant, faisant la marnlian
[ ili a ViMi'i nn f.
Qvi} fin l'ail fiH.'Ili ijtie li jirtíStRnt usura
’ oirá mtîsurf»
Voici je crois comment nn pourrait
les disposer:
Li inrp’.i 9Û11 U marcliéiul vondent otra me*
[ snra
non fan gairo; mrelli que li prestanl usura
Pins bas (v. H8j O miner m lent,
il faut écrire en nn .seul mol eniml ;
(Ó rnalhmreuÆ eMtemh...). — Le.s vers
175 et 176, doiïl le premier a 19-syllahes , devraieni être coupé en Irois,
à peu prè.s comme suit:
Maâîippian fermainent, non auron Rei'vi
F Jeaimen) batallia, non renoltren la ctirona,
Ni auvon la franqueta que sol .le.shu Krisi
dona
J.e .sujet du poème o.sl exposé dans ces
vers (369 —r 370).
Jifüvmi'.nt us rouonia en la nisson qu’en dita
De quatre Heiviment que son fait en la vita.
Ge.s quatre servages sont: 1“ le service du monde; 2° celui des de.sii'.s
charnels; ,3® le service de l’antéchrisl;
4® celui du Seigneur.
Kn la raezon acripfa q’es avci recointa
\.ix^ trpî? part son perduas et la qiinrla
On voit dans ces vers combien l’ortliograplie av.ait peu do fixilè: hmimml el hrevmmt; reennla el recoinla;
rcicton el rrmun; Irecz el 1res; ayezi
el ai/ci; et dan.s l’ensemble des ouvrages vaudous ces dilîérence.s sont innombrables.
VIII.
Prière ( 0. )
Sans litre parlienlier. — Plie commence ain.si:
O Dio iliî U rey r il'li .Sfigmir.
lùlle a été publiée diin.s In premier
Kcliü des Vallées.
tx.
Poésie i»euse (G).
Indiquée par Morland dans le cinquième Vol. (marqué E), de.s M.S. V.
déposé à Cambridge, C’est la Iroisifîmo
pièce du Vol. —- 'Peut-être n’est elle
qu’une fragmeni,:on line r^produclion
d'nn de,s poëmes déjà cités,
X.
ycr.su.s magisirates (G).
C’est la liuilième pièce du MS, de
Genève, portant te n® 43, — Le premier feuillet de ce MS. renferme en
outre quarante deux vers su'r la Passion de N. S. qui parais.senl n’èlre
qu’un fragment d’un morceau pins
étendu.
SECTION DIXIÈME
Documents hislmiques.
I.
Valdmseia documenta. '
Tel esl le liire du huitième voliirrnt
des MS. V, de Dublin (classe G, lah.
4, n" 18).
Ce volume contient les pièces • suivantes :
1. Poursuites dirigées, en 1497, par
l'Archevêque d’Embrun, contre quelque,s
Imbüanis de Freyssinières. { VeUe pièce
se retrouve à Cambridge , en lêtc dri
voL VII, marqué G. )
5
^405
3. Sentence contre Pierre Valois de
Freyssinicres (conlciiiie aussi dans le
MS.' G. de G).
3. ^’nlcs SW fiupAques évènements des
Vaudois on iaSS. la siiiie de la
Bulle d’oïconi. d'innoccnl VIII, en
l/tS?. — Celle Bulle est donnée dans
le MS. de G. — Léger l’a publiée au
second livre de son histoire p. 8-15.
Dans le texte qu’il en donne, la huile
est datée du 5 des kalmdes de mai,
Idll, l'an troisième de n. pontificat
Or l’avénement. d’innocent VIII, n’ayant
eu lieu qu’en 14-84, c’e.sl bien en 1-487
qu’a dû paraître celle bulle p
4. Tractatns, scu epitome eorunirpie
iMmtinentur in accusatione et lite intonlata, corani revei'endissimis dominis
dommo inamsüoro nposlolico atynevenernndo officiali huiiis curiæ pvœsentilms ac præsidéntibus, contra Slefanum
Bufftm ( citrus G. L. Itoux) e loco vel
oppido, quod mtgo apud Gaüos vocaiw' In li’rayssinière. (Ce procè.s se
rapporte à l’année 1480).
5. Pdtùion de guelyues habitants de
Freyssimora â l’Archevêque d’Enibrun.
(,.ctle pièce est de 1483; elle se retrouve
dans le T. ix des MS. V. de Dubl. 2®
p. du Vol.
6. Lis intentata contra duos Barbas.
(Se retrouve dan.s le T. jix, où il
l'orme la pièce 47®), Le volume se
termine par une lettre do l'Archevêque
diEmbrun en l'éponse pi’obnblcmenl à
la pétition Vaudoise. ,
ir,
Documents historiques.
Tel est le litre du T. IX des MS.
de Dublin. Voici Tindioation de.s pièces
qu’il renferme.
1. Origo Valdensium, et processus
contra eos facli. ( La dernière pièce
du T. Vil, des MS. V. de Cambridge,
est aussi intitulée Oriqo Valdensium.
— M. Bradshaw ; on the recovery of
long lust Waldensian manuscripts ,
cite une pièce du T. l'' des MS. de C4.
inOtuIce : Exposition de la pauvreté de
l'Eylm, dans laquelle, dit-il, Valdo
est cité comme fondateur de la secte.
2. Même pièce que le n“ 5,. de l’article précédent.
3. Bulle d’innocent Vlli (1487 ).
4. Copia proies latioHis factac per
caslellanum vatlis Loysiae (de Vallouise} wna cwm omnibus habitaioribus
dictœ vüUis, déclarantes se esse bonos et
fidèles ; orlhodoxos prœceptos ecclesiae
obedienles et (juocl nullam inlendnnt
prosequi causant in curia chrktianissimi Francorum regis.
5. Processus factus et forma tus in
facto sanciœ fdei, per reverendum in
Christo pasiorem et aominum Johannem
Ârchiepiscopum ebredunensem. — Ce
doit être une pièce analogue à la première du vol. précédent.
6. Bulle d'Alexandre VI, absolvant
les Vandois de tout ce qui leur est
reproché, et pourrait leur être encore
imputé.
7 et 8. Autres bulles du même Pape.
9. Interrogatoire de divers Vaudois.
10. Comparalion d'Auduin Crispin'
de Val'Loys.
11 el là. Reproduction des pièces
.3 el 4, du volume précédent. (ï. VIII
MS. D.).,.ii
13 et 14. Interrogatoires de divers
prisonniers.
15 cl 10. Interrdgaioire et condamnation de Pierre Valois. — C’est probablement une traduction de la seconde pièce du T. vin.
17. Procès contre les deux Barba.s,
Martin et Jean. Ce doit être la irad.
de l’avant dernière pièce du T, VIII,
— Allix ( en anglais ) Remarques sur
l'hist. eccles. des anciennes églises du
Piémont (Londres 1690, in 4“) a
publié : Processus inquisitoris contra
liarbam Marlimm, p. 307. Perrin en
parle, p. 133; et Barnage dans' son
Jlist. Écoles. T. Il, p. 4-440.
18. Procès contre Peyronetle. — H
y a dans Allix : Processus üiquisüionis
contra Peyronellmi (p. 318). — Perrin
rapporte celle pièce, p. 135. — Allix
a publié en outre ( p. 297). Scriplum
inquisitoris cujuspiam auonymi de YaldénsiMis. Bx codice .MS. G. in publica
bibliotheca Cant,abrigense, — Léger a
donné cette pièce, dans sa seconde
partie p. 21.
19. A wires poursuites contre les F,
20. The narrative of Rostaing (telle
est l’indication qui nrest donnée ).—
S’agil-il d’une narration faite par Ros*
6
-406
lain", où de quelques fails relalifs à
Roslaiiig, c’esi ce que In phrase an«laise ne me permei ))as d’apprécier.
Perrin cilc des Mémoires de Roslain
p. 140-143.
Î21,' Procès et abjuration d’Antoine
Biaise.
22. Lettre de l’ArchevScitie Rostaing.
C’clail rarchevèqiie d’Émbrnn.
23. Copie des Lettres patentés de
Louis XIÎ, en faveur des Vaiidois de
Freyssiniére.?.
24. Commandement du roi ordonnanl la reslilùlioii des biens enlevés
aux VaudoiS de Vallouisc el de Freyssinicres.
25 el 20. Lettres de l’évêqne et du
roi sur le même sujet.
27. Papiers rélidii's à l'interrogatoire
dé Odin Crespin.
{La fin an prochain numéro ).
tbltogtapkk
A. ÜAitPiEs. — Notes Siur les Evan
gileât
Nous commençons par rectifier l’annonce que nous avons l'aile de cel
ouvrage. Ce soni bien les trois volumes , comprenant les Evangiles el les
Actes , que la Société des Ecoles du
dirnanobe de Lausanne se propose de
publier. Mais elle n’a ouvert la souscription au prix de 6 fr. que pour les
deux premiers volumes contenant les
notes sur les quatre Evangiles. Le premier volume qui a paru renferme les
notes sur Matthieu el Mare. Nous devons ajouter en mitre que c’est à tout
le mois d’octobre que le pi ix de faveur
de fr. Ö pour les pays de l’union postale était fait aux souscripteurs. Mais
nous pensons qhe oe terme sera prorogé lotit au moins jusqu’à la publication du 2« volume.
Peu d’ouvrages à notre connaissance
répondent mieux à leur titre et tiennenl plus fidèlement ce qU’ils promellent. Ce h’esl pas urt commentaire savant , ni même nn commentaire dans
le sens pi’opre du mot. Ce sont de.s
notes deSlitié.s à expliquer le texte et
â en tirer les applications les plus
claires el le.s plus pratiques. C’est bien
aussi aux pasteurs, ses collègues dans
le ministère que A. Barnes a pensé
lorsqu’il rédigeait ses notes , mais c’est
pins spécialement aux insliliUeur.s, aux
direcleiirs et moniteurs des écoles du
dimanche et aux personnes appelées
a présider un culte domestique. Même
pour les personnes qui savent et peuvent se servir d’ouvrages scientifiques
dans l’élude des Evangiles, les Notes
de Barnes ont une grande valeur par
leur tendance éminemment pratique
el cela d’autant plus qu’elles donnent,
en général dans un langage simple et
populaire les résnilals les pins sûrs de
la science ihéologioue. Nous pensons
donc que la Société des Ecoles du dimanche de Lausanne ne pouvait choisii'
nn plus excellent manuel à mettre à
la portée des directeurs, moniteurs et
monitrices de ces écoles, el nous ne
doutons pas que celle nouvelle édition,
supérieure à beaucoup d’égards à la
première , ne s’écoule beaucoup plus
rapidement.
Est-il bien sûr que la substitution
de la version Segond à la version
■Martin fût nécessaire ou opportune ,
et qu’on puisse la signaler comme un
notable progrès ? Sur cette question ,
nous ne serions peut-être piîS absolument anssi convaincus que paraît l’avoir été le Comité édileiir. — Mais ce
n’est ni le lieu ni ie temps convenable d’exprimer noire opinion à cet
égard. Ce qu'il nous reste à faire c’est
de recommander cel important ouvrage
à nos amis, les pasteurs, instilulenrs,
directeurs et directrices desdîcoles du
dimanche de nos vallées, — en leur
odfranl nos services pour prendre les
abonnements.
Nous ne quitterons pas la Société
des Ecoles du dimanche de Lausanne
sans avoir annoncé el vivement recommandé le charmant volume des Lectures lllitslrées de 1879 , conlénanl
environ une 50* de jolies gravures ,
dont une coloriée, et mis en vente
au prix de fr, 2.
Le prix des abonnements pour 1880
à ce même journal est, pour tous les
pays de l’Union postale, de 2 fr. pour
7
407.
1 seul abonnement, de 1 50 pour 2
à 9 abonnements et de Fr. 1 25 pour
10 abonnements et au dessus.
Les Etrennes pour la jeuaesse,
broeb. de 48 p. avec vipneltes ; 30
centimes; douze ex. 3 25; 100 ex,
Fr. 22 50, — le port en sus pour les
pays de ru. P.
Etrennes pour l'enfance , br.
de 32 p. pour 20 cent. ; douze ex.
2 15; 100 ex. 15 Fr.
Etrennes pour les petits enfants, br. de 16 p. pour 12 centimes;
douze ex. 1 40; 100 ex. 9 Francs. _
Ces jolies petites brochures sont déjà
assez connues parmi nous pour se
passer de recommandation. — Mais
comme il y avantage à en demander
un envoi plus considérable, nous o.fFions également à nos amis de leur
épargner la peine d’écrire ,à .Lausanne
s’ils'veulent bien nous ,prévenir avant
le 15 courant.
^uuuclles religkuees
et faits divers.
France. — Deux propositions d’un
ordre plus ou moins religieux ont été
volées par la Chambre des députés,
dans sa séance du 1'' décembre, une
de Monsieur Maigne portant abrogation
de la loi de i8i4, sur le repos dît
Dimanche, l’nuire de Monsieur Duvaux
portant abrogation de la loi sur l’aumônerie müUaire. Une troisième proposition de M. Saint Martin qui pour assurer la liberté do conscience dans
l’armée inlerdil laparticipation officielle
et réglementaire des soldais aux cérémonies religieuses, a été prise en
considération et sera sous peu discutée
à la Gliambre, ainsi que la proposition de M. Seignoboz sur la liberté
des minions religieuses dont le rapport
rédigé par M. Bardoux et adopté à
l’unanimilé par la commission chargée
de référer, a été déposé ce même
jour à la Présidence.
— Le Synode officieux de l’Eglise
rél'ormée die France a clos sa première
session le 4 décembre après dix jours
de séance. L’Eglise Libre caraciérise
comme suit l’ensemble de ses opéralions: . Dès à présent nous estimons
que le Synode, après avroir été l'objet
de nos vœux et de nos prières, doit
être celui de nos actions de grâces ;
ce qui veut dire , qu'au jugement do
ce journal, la besogne qui s'y est faite
U été bonne. Aux résolutions que nous
avons déjà rapportées, il faut ajouter
les suivantes: 1. La création d'une école
préparatoire de théologie dans un
centre protestant dit midi à Tonrnon;
2. Création d’une caisse synodale destinée en même temps qu’à élever le
irailemenl des pa,sieurs, là, comme
chez nous, reconnu absolument iiisuFfisanl, à subventionner les principales
œuvres ressortissant à l’ensemble de
l’Eglise, comme l’école préparatoire
de Tonrnon, la Faculté de théologie
de Montauhan, etc. etc.; 3. Concernant
le transfert de la Faculté de ihéologie
de Montauhan ,à Montpellier, expression
du vœu que ce transfert n’ait point
lieu, et que les lacunes signalées à
l’endroit des études préparatoires à la
théologie dans la Faculté de Monlaiiban., soiept comblées au moyen de
cours suppiémenlaires donnés aux frais
des Eglises,
Quant à la grande question soulevée
par la broebure de M. Dernier concernant le Synode général officiel, de la
convocation du quel M. Dernier et ses
amis aiiraieni voulu que le Synode
officieux s’occupât en toute première
ligue, adoptant à ce sujet une résolution formelle, l’Assemblée, à une majorité de 60 voix contre 10, adopte la
proposition suivante :
• Le Synode officieux,
• Vu les diverses propositions qui
lui sont soumises en vue d’amener le
fonctionnement régulier d’un régime
synodal officiel €ans l’Eglise réformée
de France ;
» Gonsidéranl que la question des
voies et moyens auxquels on peut recourir , pour arriver à ce résultat,
réclame un sérieux examen ;
» Considérant que la plupart de ses
membres déclarent n’avoir reçu aucun
mandai pour s’occuper de cette grave
question ;
8
» En renvoiç j'élude aux Synodes
régionaux oIîiiJjLeii* , en les invilaiil à
s’en occuper â'ieur prochaine session,
el à Iransmelire l’avis à la Commission
permanente du Synode, qui en référera
au prochain Synode général officieux ».
jja Commission dont il est question
dans ce dernier alinéa est composée
de 9 membres dont 4 pasteurs et 5
laïques.
Une délégation de 10 membres résidant à Paris est également nommée
avec la mission de défendre auprès
du Gouvernement, les ' intérêts des
Eglises et des fractions évangéliques.
Mtaiie. — La Chambre des députés
examine à pas mesurés le budget de
l’agriculture el du commerce. Crispí
a été nommé président de la commission des tinances. Malgré tout, if est
l’homme le plus infloTOi de ia gauafertf
dans ce moment et le leader du parti.
Le Sénat n’a pas repris ses travaux.
Peu de sénateurs sont dans la capitale
et le comité central de la HauleGhambre se prononce de plus en plus
contre la proposition de discuter immédiatement le projet ministériel de
la suppression de l’impôt de moûture.
il veut renvoyer cette discussion après
l’examen des lois de, tinances à la
Chambre des députés. '
Les nouvelles sur l’état de .santé de
la Reine continuent à être meilleures,
de sorte,que l’on espère que S. M.
pourra së rendre à Rome vers la fin
de l’année.
Cependant le froid ^excessif, assez,
général, pourrait retarder son retour
dans la capitale.
franoe. — Le ministère Waddington a obtenu un vote de confiance
de la Chambre des_ députés. Une majorité de plus de 240 voix contre 105
s’esl prononcée en sa faveur. Les voix
contraires appartiennent toutes aux diverses nuances du parti monarchique.
La gauche intransigeante s’est abstenue.
Le ministère sera-t-il rnainlenanl bien
plus fort el vivra-t-il longtemps ? G’csi
ce que nous dira un prochain avenii’.
Analeterre — Gi'anÜe agitation
en Irlande ; arrestation de quelques
chels ; à Londres a eu lieu un grand
meeting irlandais. Lord Gladslo'ne a
tait en Ecosse une vraie campagne
contre lord Beaconsfieid.
Ruwaie. — Le premier décembi'c
a eu lieu un nouvel allenlal contre
l’empereur' Alexandre.' C’est 1c cinquième dont est l'objet le czar libérateur des serfs, auletir d’une constitution qni doit être promulguée le
printemps prochain. Ce ‘dernier al-'
tentât, oeuvre^ des nihilistes , à été
commis dans un des faubourgs de
Moscou, è l’arrivée dé l’Empereur de
Livadie en.‘Crimée. Les malfaiiems
avaient mihê'^le chemin de fer; le
train impérial idevkit sauter en Pair ;
mais Dieu n’a pas permis que cette
œuvre de ténèbres fût accomplie ; le
convoi des bagages qui suivait de près
cëhii de ' l’empereur et dé sa suite'a
seul été alj^jnt ; ¡et il ft’y a pas eu de
victimes humaines.
Nous sdrnmes prié de prévenir les
directeurs el les élèves des Ecoles du
dimanche des vallées que le temps
utile pour îransmeltre les cahiers des
réponses aux questions bibliques 1errninc le 15 décembre courant, cl que
les réponses doivent être adiessécs à
Monsieur M. Prochet, pi'ésidenl du
Comité.d’Evangélisation, 2, via Curia tone, Gêim. .
Annonoo
Le 15 décembr’e paraîtra'l’Aiiniuu’io
Evangelico pel ÎHSO, ad uso dei
ministri e dei membri delle Chiese
Evangeliche d'Italia. —- Prix 80 ceni.
póxit’ iQS Vallé-os
Pomarei : chez M. Lantarel pasteur.
La Tour: chez M, Gilles, lihrairé.
Ernkst Iìobert, Gerani elÀdminislralevi.
1 niguerol, Impr. el Chianlore Mascarelli.