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Soixante-cinquième année - Anno VU*.
10 Mai 1929
N" 19
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DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE ‘ VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) ,
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an Pour 6 mola
L. 10,— 6,
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On s'abonne: à TorrePelliCe, au Bureau d’Administration de VEcho'
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jsan Coïsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N“ 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte ço centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Numéro: %5 centimes vv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8)
SERVIR.
« ...celui qui i-oudrii être grand
parmi vous, sera votre seiviteur... ».
Marc X, 43.
Ce mot est un peu repoussant. Servir
rappelle serviteur, esclave, esclavage : des
choses qui répugnent à notre indépendance ; et puis, esprit de serviteur, âme
d’esclave. Nous croyons voir un homme à
l’épine dorsale flexible, habitué à faire des
révérences, à plier sa volonté aux caprices
de son maître, à se faire l’instrument de
toutes ses velléités, sottes ou ignobles, sans .
juger, sans discuter, abdiquant à sa conscience, renonçant à sa moralité, à sa responsabilité, à sa dignité humaine, toujours souriant, toujours docile : un homme qui
, n’est plus un homme, mais une chose, un
vil instrument entre des mains immorales.
Une « âme d’esclave », en un mot : la
chose la plus vile qu’il y ait sur la terre.
Est-il besoin de dire que le service chrétien n”a rien à faire avec 'tout cela ?
• Il s’agit ici d’un service fraternel,
d’homme libre à homme libre ; d’un homme
qui se donne parce qu’il veut se donner,
et se donne dans un but précis, dans certaines limites, sans rien abdiquer de sa
volonté, de sa liberté, de sa moralité. Il
s’agit d’un service qui est plein de pouvoir, de dignité, de liberté. Et c’est là sa
grandeur.
^ ^ #
On ne peut « servir » chrétiennement si
l’on n’a pas appris, d’abord, à respecter
le droit de son prochain. Cela semble banal ? Hélas!... La plupart des hommmes,
à cet égard, me font penser... Faut-il le
dire ?
Un chien qui se jette sur son os, ne se
demandera jamais si le chat qui le regarde
n’aurait pas aussi quelque droit à manger cet-os. Le chien ne connaît que sa
faim et son os. Tout ce qui peut se mettre
en travers de sa faim et de son os, c’est
l’ennemi. Le chien grogne d’instinct quand
on regarde son os. C’est naturel. Le chien
n'est qu’une bête. Pour se représenter les
droits des autres il aurait besoin de faire
taire son appétit, de se mettre à la place
des autres, de réfléchir, de raisonner ; mais
il ne le peut pas parce qu’il n’est qu’une
bête. ,
Pardonne-moi, mon ami, mais quand je
te vois en face de ton intérêt, tu me fais
parfois penser à un chien qui se rue sur
son os, et qui rugit à tous ceux qui le
regardent !
* » ^
Il faudrait, ensuite, reconnaître ce
qu’on appelle l’intérêt collectif. C’est entendu. L’intérêt collectif n’est souvent
que le manteau honorable dont se revêt
l’intérêt privé. Ce n’est pas une raison
pour oublier qu’il y a un intérêt collectif.
Ce n’est pas vrai que mon intérêt soit
toujours le contraire du tien. Au contraire : mon intérêt et le tien vont souvent dans la même direction, et ils seraient d’autant mieux servis si nous savions nous mettre ensemble. Voilà une vérité élémentaire que nous avons besoin
d’apprendre surtout aux Vallées. Il serait
intéressant de nous demeinder pourquoi il
y a si peu d’initiatives collectives qui
réussissent chez nous, et pourquoi l’histoire de la coopération aux Vallées est
presque toute une histoire d’échecs. Et en
core, il serait intéressant de savoir pourquoi dans la plupart de nos villages de
montagne la vie est encore si primitive.
Dans la plupart des cas il faudrait répondre : c’est faute d’accord ; on dirait
parfois qu’il n’y a de l’accord que pour
conserver glorieusement tout ce qui mériterait d’être* abandonné, et pour s’opposer à toutes les nouveautés utiles : qu’il
s’agisse de routes, de ruisseaux, d’eau
dans les maisons, des étables, ou du lumignon à pétrole !
Quand on a reconnu l’intérêt collectif,
il s'agit de mettre notre talent à son service. Seulement, voilà, pour servir vraiment, il faut posséder vraiment un talent:
c’est à dire une capacité professionnelle.
Il n’y a pas longtemps, le doct Malan a
lancé, sur ces mêmes colonnes, un avertissement très sérieux qu'il faut méditer.
Oui, vraiment. La meilleure façon de « servir» la collectivité est encore et toujours
d’exercer bien notre métier : et pour cela
il, faut le connaître à fond. Avec les meilleures intentions du monde, un mauvais
paysan, un mauvais mécanicien, un mauvais maçon, un mauvais régent, un mauvais docteur ou un mauvais pasteur ne
pourront jamais rendre que de mauvais services. Il faut nous habituer à cette idée,
qqe notre premier devoir chrétien est d’exceDer dans notre profession, quelle qu’elle
soit, (ÿie notre idéal soit donc d’être un
paysan modèle, un mécanicien modèle, un
maçon modèle, un régent modèle, un doc
î
teur modèle, ou un pasteur modèle. Alors
nous pourrons parler de « servir » sans
faire rire les poules, Gio. M.
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Les amis de tout le monde.
chants, toujours à cheval sur nos droits,
blâmant, sans nécessité, toute opinion qui
ne serait pas conforme à la nôtre, tâtillons, intransigeants, ne souffrant pas la
moindre contradiction, ni le moindre, dom.lAage qui pourrait nous être éventuellement causé ? Absolument pas. Si nous tenons à vivre en paix avec notre entourage, il nous faut apprendre à pratiquer
la tolérance, à fermer souvent un œil,
parfois tous les deux, à être pleins d’indulgence, à supporter les petites contra' riétés, à ne jamais aller jusqu’au bout
de nos droits, à endurer même de petites
injustices, à souffrir, sans nous plaindre,
tel petit dommage, telle petite atteinte à
nos intérêts... et tout cela dans un double but : d’abord en vertu de l’exhortation de l’apôtre : « ...autant que cela dépend de vous, ayez la paix avec tous les
hommes », et ensuite pour que le voisin
soit mis en demeure de vous traiter de
la même façon. Mais nous savons tous qu’il
pst des gens avec lesquels il n’est pas toujours possible de vivre en bonne harmonie, des gens qui mettent votre patience
à bout plus souvent qu’il ne faudrait, qui
ne voient que leurs propres droits et jamais ceux du prochain, des gens qui abusent de votre bonté, de votre longanimité.
Le moyen, dites-moi, de vivre en paix
dans ces conditions ! On ne peut pourtant
pas se laisser constamment piétiner, et le
moment vient où l’on n’en peut plus et
où il s’agit de réagir, dites-vous. Parfaitement, mais ce n’est que lorsque vous
aurez épuisé tous les moyens, tenté tous
les efforts pour que la bonne harmonie ne
soit pas troublée, subi maints affronts,
maintes atteintes à vos droits, sans vous
plaindre ; en un mot, seulement lorsque
votre conscience vous dira que tous les
torts sont de l’autre côté. Et il y aurait
long à dire sur ce chapitre si nous avions
le loisir de le développer.
Peut-on, même avec le meilleur caractère, le plus angélique, le plus tolérant,
le plus charitable qu’on puisse imaginer,
être ami, se montrer ami de tout le
monde ? Oui, si vous êtes un homme sans
principes et sans courage. Non, si vous
avez la bonne habitude de régler vos rapports avec vos semblables, vos paroles, votre attitude, tous vos actes d’après les
avertissements de votre conscience, pour
« S’il se peut faire, et autant que
cela dépend de vous, ayez la paix
avec tous les hommes ».
Romains XII, 18.
Voici un homme complaisant, toujours
prêt à vous rendre service, toujours pacifique, respirant la douceur, évitant soigneusement, dans ses paroles comme dans
ses actes, tout ce qui peut causer de la
peine à son prochain. Un homme angélique, dont on dit dans les nécrologies « qu’il
n’eut pas d’ennemis » ; un brave homme
enfin, comme il y en a peu et auquel chacun de nous voudrait ressembler ; un
homme rare qui vous change un peu des
hargneux qu’on rencontre à chaque pas,
qui vous fait oublier les éternels mécontents d’eux-mêmes et surtout des autres
chez lesquels ils ne voient jamais que le
mauvais côté.
Est-ce là un ami de tout le monde ? Je
ne crois pas. L’ami de tout le monde est
celui qui s’applique à ne jamais heurter
l’opinion de son prochain, quelle qu’elle
soit ; celui qui, pour rien au monde, ne
se hasarderait à émettre un avis contrastant avec celui de la majorité. L’ami de
tout le monde est constamment préoccupé
du désir de se rendre agréable, fallût-il
pour cela donner une petite entorse à sa
conscience. L’ami de tout le monde approuve tout en tous, ne blâme rien ni
personne. L’ami de tout le monde ne songe
même pas à s’insurger contre les injustices qu’il voit commettre, contre les ca-^
lomnies ou les médisances qu’il entend débiter, contre les propos inconvenants qu’on
tient en sa présence. Bref, l’ami de tout
le monde veut, coûte que coûte, vivre en
paix avec son entourage, et se dit que la
plus reposante des philosophies est celle
de « voir couler l’eau ». L’ami de tout le
monde ne ressemble donc pas au brave
homrtie, à la bonté innée, que nous mentionnons plus haut et qui, disions-nous,
est fort rare : celui-ci est digne d’imitation : cet autre est un homme sans caractère et a été tiré à des millions d’exemplaires, hélas !
Nous venons de blâmer la lâcheté des
caractères faibles, uniquement soucieux
d’une douce quiétude. Est-ce à dire que,
dans nos rapports journaliers avec nos
semblables, avec nos voisins surtout, nous <
devons nous montrer intolérants, tran
approuver ce qui peut et doit être approuvé et blâmer ce qui est manifestement blâmable, sans égard à l’apparence des personnes, sans même vous demander si cela peut être susceptible de
vous aliéner la sympathie, voire même
l’amitié d’autrui. Non, vous ne pouvez pas
vous solidariser avec les impies, ni avec
les gens vivant dans la débauche, sous prétexte qu’ils pourraient éventuellement
vous être utiles et que vous avez, une
fois, contracté envers efix certaines
obligations.
Vous ne pouvez pas, vous ne devez pas
entretenir des rapports d’amitié avec un
voisin malhonnête qui vient d’arracher,
par la fraude, à un membre de sa famille, un héritage qui ne lui revenait pas.
Feindre d’ignorer une vilaine action, parce
qu’on n’a pas le courage d’en blâmer l’auteur, en le rappelant à son devoir, c’est
.s’en rendre complice. Et combien de fois
vous avez toléré la médisance, la calomnie, les propos malséants, les grasses plaisanteries, peut-être même des parodies
impies sur la religion, sans vous insurger,
de crainte qu’une désapprobation manifeste ne mette ces malembouchés au rang
de vos ennemis !
Ayons, « autant que cela dépend de nous,
la paix avec tout le monde » ; mais, de
grâce, ne soyons pas amis de tout îe
monde ! j. c.
lois d’applitaiioo U • lai
conuinant Mm des [oitea adnia dans l'Etat.
La Chambre vient de discuter et approuver les lois d’application du Concordat
avec le Vatican. Voici, à l’intention de
ceux qui ne lisent pas les quotidiens, les
articles principaux du projet de loi
spécial concernant les cultes non catholiques, le nôtre donc, entre autres.
Art. I. - Sont admis (remarquez qu’on
ne dit plus tolérés) dans le royaume, des
cultes différents de la religion catholique
apostolique romaine, pourvu qu’ils ne professent pas des principes ni ne suivent des
rites contraires à l’ordre public et aux
bonnes mœurs.
Art. IL - Les Instituts (ou institution ?)
des cultes différents de la religion de l’Etat
peuvent être érigés en Personne Morale
(ente morale) par décret royal, sur la proposition du Ministre de la Justice de concert avec le Ministre de l’Intérieur, ouï
le Conseil d’Etat et le Conseil des Ministres. Ils sont soumis aux lois civiles concernant l’autorisation du Couyernement
pour l’achat et la vente des biens des
« Corps moraux ». Des dispositions (norme)
spéciales pour l’exercice de la vigilance
et du contrôle de la part de l’Etat peuvent en outre être établies dans le décret
d’érection en Personne Morale.
Art. III. - La nomination des ministres
des cultes différents de la religion de l’Etat
doit être notifiée au Ministre de la Justice et des Affaires du Culte pour l’approbation. Il ne peut être reconnu aucun
effet civil aux actes du ministre, accomplis par ces ministres du culte, si leur
nomination n’a pas obtenu l’approbation
du Couvernement.
Art. IV. - La différence de culte ne
forme pas une exception à la jouissance
des droits civils et politiques et à l’admis-
2
.. Ä; . -I' ‘ .
sibilité aux charges civiles et militaires.
Art. V. - La discussion en matière religieuse est pleinement libre. j.
Art. VI. - Les parents ou ceux qui en
tiennent lieu peuvent demander que leurs
enfants soient exemptés de fréquenter les
cours d’instruction religieuse des écoles
publiques.
...Nous ne transcrivons pas les articles
relatifs à la célébration des mariages, vu
qu'ils sont en parfaite analogie avec ceux
de l'Eglise catholique.
Une grande ceuïre: “La Cause,,.
La France compte au-delà d’im million de
protestants sur 40 millions d’habitants, et
ce petit nombre exerce une influence extraordinaire dans la vie politique et industrielle, mais surtout au point de vue
moral.
On trouve les protestants un peu partout, occupant les positions en vue et,
à l’heure actuelle, la France a à sa tête
un protestant. Ce qui noxxs frappe davantage, c’est l’activité de ce petit nombre
pour apporter partout la lumière, la bonne
nouvelle du salut, obtenant des succès
merveilleux. La France possède une quantité de Sociétés d’evangélisatiQn, mais il
en est une qui attire spécialement notre
attention, l’œuvre de «La Cause», qui_a
son siège principal à Neuilly sur Seine,
dirigée par le pasteur Fréddy Dürlemann.
Là est le quartier général de « La
Cause », d’une armée dont les troupes, réparties sur toutes les terres de France,
sont engagéœ au service de la plus sainte
des causes. L’originalité de cette œuvre
consiste dans le fait que, pour évangéliser
le peuple français, elle veut réveiller le
protestantisme lui-même et mobiliser toutes les forces, les bonnes volontés que
comptent les Eglise. Elle considère avec
raison que tout membre d’Ifeliæ a sa part
de responsabilité dans l’état moral et religieux du peuple et doit par conséquent
mettre en valeur ses aptitudes personnelles. Or, elles sont nombreuses les forces
qui se perdent faute d’être employées et
intelligemment orientées. Le grand art
consiste à les découvrir, à les éveiller et
à leur assigner la tâche conforme à leur
condition.
Dans ce mouvement, toutes les classes sont
représentées : commerçants, industriels,
financiers, agriculteurs, grandes dames,
tous travaillant côte à côte et mettant la
main à l’œuvre. Qui s’occupe des comptes,
qui des visites, qui de l’affichage, qui
de ip. distribution des livres, qui des feuilles volantes, qui à donner des informations sur les isolés, qui des malades, qui
des écoles, rien n’échappe à l’activité fébrile de ces apôtres modernes. Un département spécial a été rœeryé à la presse,
à la littérature religieuse, à l’histoire de
la réforme et à l’école. — Les livres édités
par « La Cause » circulent partout, et
nous aimerions qu’ils puissent pénétrer
aussi dans nos fapiillfô, qui y trouveraient
une nourriture fortifiante. Et comme si
tout cela ne suffisait pas, sur la demande,
de la Société de radiophonie de Paris,
M. le pasteur Dürlemann, donne chaque
jeudi à midi une conférence par la T, S. F.
sur des sujets directeihent religieux, à la
grande satisfaction de miUiers de personnes qui en retirent un grand bien. Incrédüles, indifférents, catholiques ou juifs,
' avec les protestant, sont ainsi en parfaite
communion pour jouir et apprécier le
bien. Pourquoi n’imiterions-nous pas de
quelque façon l’œuvre de « La Cause » ?
C. A. Tron.
iOpere inteptive della Scuola'
La première réunion des inspecteurs
honoraires, récemment nommés, pour les
œuvres intégratives des écoles élémentaires, eut lieu le 2 c., à Turin, sous la présidence du PVoviseur du Piémont. Il s’agissait de préparer un plan de travail pour
la prochaine année scolaire ; on assigna en
outre à chaque inspecteur une zone particulière. Les Vallées du Pélis et du Cluson furent assignées au comm. prof. David Jahier, directeur de notre Collège.
Les œuvres intégratives, confiées à
MM. les inspecteurs honoraires, sont de la
plus haute importance ; elles répondent
aux besoins que les écoles élémentaires ne
sauraient satisfaire. C’est tout un programme, très vaste et très varié, que le
Gouvernement national propose à leur activité. Fonder des institutions pré, para
et post-scolaires, pour l’assistance des enfants et l’éducation de la jeunesse, en
général, et les seconder là où elles existent déjà : voilà le but qu’on se propose.
Les grandes villes ont déjà beaucoup
fait, dans ce sens ; mais les petits centres 1
ont été trop négligés jusqu’ici. Il est temps
qu’on se réveille partout et que même i
dans nos Vallées, où nos Administrations,
soit ecclésiastiques soit civiles, ont toujours pris soin de lies écoles, on entre franchement dans la voie qui nous est tracée.
d. r.
La
rappelle à MM. les Pasteurs et à tout Vaudois que le culte du 12 c.. Dimanche de
la Mère, a été spécialement mis à part
pour les enfants qui n’ont pas de mère.
La collecte est destinée à l’Orphelinat, qui
célèbre son 75™° anniversaire.
Par contre, la réunion familière qui devait avoir lieu dans l’après-midi, à l’Orphelinat, a dû être renvoyée à plus tard.
Institutions Hospitalières Vaudoises.
Fleurs en souvenir du prof. Jean Gardiol :
La veuve et les filles L. 200,—
CHRONIQUE VAUDOISE
Pour le lit à la mémoire de M. B.
LÉGER, à l'Hôpital du Pomaret. '
Listes précédentes L. 14.514,66
• M.mes et M.rs:
H. Jahier, instituteur, SaintGermain, en souvenir du pasteur émérite J. B. Bosio » 30,—
François Poët, Colonie Belgrano, Argentine (5 pesos) » 39,20
François Poët, fils, Camilo Aldao (5 pesos) » 39,20
Frida Giraud, Sénégal » 25,—
David Genre, ex-régent. Fontaines » 10,—
(A suivre). Total L. 14.658,06
. » » *
LA TOUR. La Société des Missions Pradeltorno prie instamment ses membres honoraires n’ayant pas versé jusqu’ici (et
c’est le grand nombre) leur contribution
pour Vannée en cours, de vouloir le faire
sans retard, vu qu’on est à la veille de la
clôture des comptes. Void l’adresse du
caissier : M. Ben. Varvelli, étudiant Torre Pellice. Le Caissier.
— Samedi 11 mai, à 21 h. précises, aura
lieu à l'Aula Magna, sous les auspices de
la Croix-Rouge, un Concert vocal au profit
de la Colonie, alpine de Piamprà, donné
par : M.Ue Aida Chauvie, soprano ; M. Mario Simonetti, baryton, et le maëstro Nino
Antonellini, piano ; tous très favorablement connus. Programme choisi et des
plus alléchants. Prix des billets : L. 5 et
L. 3.
Vu le but humanitaire et vu la valeur
des artistœ, nous ne doutons pas un instant qu’on ne fasse saUe comble.
NEW-YORK. Première Eglise Vaudoise.
Une fois de plus nos services du dimanche
des Rameaux et de Pâques ont réuni tous
ceux d’entre nos frères qui, éparpillés
dans cette immense viUe ou dans lœ environs, ont quelque intérêt à notre œuvre : magnifiques auditoires que nous voudrions voir se répéter fréquemment ! ,
A Pâques, comme toujours, nous avons
eu la célébration de la Sainte-Cène ; et
ce sont nos six catéchumènes, trois garçons et trois jeunes fiUes, qui se sont approchés les premiers de la Table du Seigneur. Leur réception dans l’Eglise avait
eu lieu le dimanche précédent. —
— Le mardi après Pâques notre école
du dimanche passait une très agréable
journée chez nos amis M. et M.me Masi,
à Stalen Island. Là il y a de l’espace : du
gazon, des collines boisées, des sentiers
champêtres. C’est à dire qu’on a_ eu du
bon temps et que... les provisions de nos
hôtes ne sont pas restées longtemps amoncelées sur la table !
— Le même jour, dans le Long Island,
expiræt, des suites d’une seconde attaque
d’apoplexie, Fanny Jahier, la dévouée com
pagne de Louis Jahier, de l'Envers-Pina
che. Elle avait 70 ans.
Malgré la distance et quoique le terni
fût à. la pluie, un bon nombre de ses connaissances résidant à New-York se firen1i|
un devoir de^ participer — vendredi 5 avril^
— à ses funérailles.
Au point de vue terrestre son départ|
a été une délivrance. p. g.
PARIS. Monsieur le Directeur. Je vous!
serais reconnaissante de me permettre del
faire, par l’entremise de ŸEcho, une rec-,
tification qui me tient à cœur, que je nei
saurais comment faire autrement. Je viens?
de recevoir l’intéressant petit rapport an-j
nuel de la « Société pour la Protection^
des Enfants Pauvres», appelée depuis.'
l’an dernier, en souvenir de sa regrettées
fondatrice, « Société Charlotte Beckwith ». j
A la rubrique Dons j’ai lu avec conster-'
nation, en face de mon nom, la somme
de 74 lires. Je ne suis pour rien dans ce;
don, sinon pour l’avoir sollicité auprès de J
nés Vaudois de Paris et, sans doute, le.
petit mot «par» (C. A.), a été omis par"
le copiste ou l’imprimeur.
Nous avons coutume, à la fête du 17
février, de mentionner quelques-uns des
membres principaux et des bienfaiteurs
de la famille vaudoise, disparus dans l’année. Cela’se fait sans doute dans beaucoup
de groupements de Vaudois à l’étranger,
et c’est un rappel d’autant plus opportun
que, malheureusement, malgré des recommandations chaleureuses et réitérées, bon
nombre de nos Vaudois de Paris se privent encore de la visite bienvenue qu’est
pour vos abonnés l’arrivée hebdomadaire
de votre excellent journal. J’avais donc,
l’an dernier, parlé à nos amis du bel
exemple laissé par M.Ue Beckwith et proposé que son œuvre eût part à notre collecte du 17. Ce qui fut fait. J’ai sans doute
omis de recommander que, dans le rapport, le don fût mentionné sous le nom
de Colonie des Vaudois de Paris. Chaque année nos amis tiennent à envoyer un témoignage de leur' attachement au pays,
par une contribution à une œuvre'de bienfaisance, aussi bien qu’à la « Société d’Histoire Vaudoise ».
Je vous remercie de bien vouloir rétablir les faits, pa^ ces lignes.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur,
mes meilleurs souvenirs. C. Appia.
— Colonie Vaudoise. Bien plus de 100
personnes, un record pour notre Union,
étaient présentes à la Matinée Artistique
que nous avons donnée l’après-midi du
dimanche 28 avril, à la salle de St-Marcel.
Le programme comprenait divers morceaux de piano, violon, chant, monologue,
récitations, une saynète chantée : Mari- '
nette de chez nous, de Dalcroze, interprétée avec beaucoup de grâce par la petite
S. Lievens et M.me L. Evrard en costumes.
Les deux parties du programme se ter
FEUILLETON
DERNIÈRES PAROLES
de quelques personnages célèbres
(Suite - Voir numéro précédent).
FANNIO DA FAENZA, un des premiers
martyrs évangéliques d’Italie, condamné à
mort par le pape Jules III, fut conduit, en
septembre 1550, sur la place publique de
Ferrare et attaché au poteau. Au bourreau
qui lui présentait un crucifix, il dit en le
repoussant : Je vous prie de ne pas me
troubler en me montrant un Christ de bois,
tandis que j’ai Christ vivant dans le cœur !
S’étant mis à genoux, il demanda à Dieu
de pardonner à ses ennemis, comme il leur
pardonnait lui-même, puis, se tournant
vers ,1e bourreau, il lui dit : Fais ce qui t’a
été ordonné. Et pendant qu’il recommandait son âme à Dieu, ü fut étranglé. « Morì
col nome di Gesù suUe labbra », écrit l'historien catholique Cantù (Eretici d’Italia,
II, 344).
rouge. H fit sa prière, puis, levant les yeux
au ciel, il cria trois fois à haute voix : Jésus! Jésus! Jésus! Le bourreau le poussa
sur l’échelle, le pendit et brûila ensuite son
corps.
MOLLIO DA MONTALCINO, autre réformateur italien, fut conduit, le 5 septembre 1553, sur la place de Campo di
Fiori, à Rome, pour y être étranglé et
brûlé. Il aurait voulu parler au peuple,
mais ü en fut empêché par le bourreau
qui lui transperça la langue avec un fer
FRANCEæO GAMBA, réformé de Como, subit le même sort, le 21 juillet 1554,
Conduit au lieu du supplice, on lui transperça la langue pour ne pas le laisser haranguer le peuple accouru en foule. Il eut
encore la force de dire : Mon âme est re’hiplie d’une joie inexprimable ! Pendant qu’il
priait, à genoux, lœ mains et les yeux
tournés vers le,ciel, il fut décapité; son
corps devint la proie des flammes.
GIULIO GHERIjANDI, réformé de Venise, subit le martyre le 19 octobre 1562.
Condamné à être noyé dans les eaux de
l’Adriatique, il dit, souriant, au capitaine
chargé d’exécuter la sentence : Au revoir
au-delà! Pendant qu’il invoquait le nom
de Jésus, il fut précipité dans la mer.
BARTOLOMEO BARTOCCHIO, réformé
de Città di Castello, condamné, en 1569, à
être brûlé vif, à Rome, s’achemina vers le
lieu du supplice d’un pas ferme et calme,
et, déjà à moitié consumé par les flammes,
on l’entendit crier avec force : Victoire !
Victoire !
ANTONIO RIZZE'TTO, autre réformé de
la Vénitie, fut condamné Im aussi à être
noyé. La nuit du 15 février 1565, il fut
amené au large, dans la direction du Lido.
Au moment où il allait être précipité, il
s’écria : Père, pardonne-leur ; üs ne savent
ce qu’üs font. Puis il ajouta : O Dieu, je
remets mon esprit entre tes mains! Pendant qu’il prononçait ces paroles, ü fut
englouti par les eaux.
CATALAN GIRARDET, de Saint-Jean
(Vallées Vaudoises), montant sur le bûcher, à Revel, près de SaJuces, en 1535, demanda deux pierres et les frottant l’une
contre l'autre, s’écria : Vous ne pouvez pas
mieux détruire les Vaudois que je ne puis
briser ces deux pierres !
MARTIN GONIN, d’Angrogne, un des
Barbes les plus en vue de l’Eglise Vaudoise
au XVP siècle, revenant d’un voyage à Genève, fut arrêté dans le Dauphiné et amené
à Grenoble. La nuit du 26 avril 1536, on
le conduisit sur les bords de l’Isère, pour
l’y noyer. Pendant plus d’une demi-heure
il parla aux nombreux curieux venus pour
voir mourir I’« hérétique » : Suivez, leur
dit-il, ce grand Sauveur et Rédempteur Jésus-Christ, auprès duquel vous trouverez
la vie éternelle. Puis, se jetant à genoux,
il s'écria ; Doux Jésus, je te recommande
mon âme! Le bourreau l’étrangla et précipita son corps encore palpitant dans la
, rivière. Martin Gonin n’avait que trentesix ans.
BARTHELEMY HECTOR, colporteur biblique venu de Genève aux Vallées, fut arrêté au Val St-Martin et amené prisonnier
à Pignerol et à Turin, où il fut condamné
à être brûlé vif. Conduit sur la Place Château, il regarda avec calme le bûcher, s’agenouilla et pria longuement et à haute voix
pour lui et pour ses persécuteurs. Quand
le bourreau eut allumé le feu, Hector, levant les yeux au ciel, s’écria : O Seigneur,
mourir ainsi, combien cela m’est doux ! Ce
fut sa dernière parole. C’était le 20 juin
1556.
GIOFFREDO VARAGLIA, de Busca,
d’abord moine capucin, puis pasteur vaudois à Saint-Jean, périt brûlé sur la Place
Château, à Turin, le 29 mars 1558. Quand
il fut monté sur le bûcher, il harangua le
peuple qui remplissait la place et récita
l’Oraison Dominicale et le Credo. Le bourreau lui ayant demandé pardon de devoir
accomplir sa tâche ingrate, Varaglia lui
répondit : Non seulement je te pardonne,
à toi, mais aussi à ceux qui m’ont fait prisonnier à Barge, à ceux qui m’ont amené
ici, et à ceux qui m’ont condamné à cette
mort. Prends courage — ajouta-t-il — accomplis ton œuvre ; ma mort ne sera pas
inutile. Peu après, le corps du martyr était
consumé par les flammes, tandis que son
âme s'en allait se reposer heureuse dans
le sein de Dieu. (A suivre).
3
minaient chacune par une petite comédie
bien jouée. La première par M.Ues L. Griset, H. Bouchard, C. Baret, V. Ribet, Bounous et M. Chesneau ; la deuxième par
MM. R. Jourdan, R. Odin et Pons.
Nous croyons pouvoir dire que tous nos
Vaudois ont été contents et ont su apprécier la bonne volonté de chacun. La collecte au profit de la Colonie a été très
encourageante.
Et maintenant, rendez-vous au dimanche
26 mai, aussi nombreux, pour la venue de
M. le pasteur Pons, d'Angrogne. A. P.
POMARET... ET PAROISSES AVOISINANTIS. Nous nous sommes laissé dire
<ju’une « fête des Chorales des Vallées de
•Pérouse et de St-Martin » avait eu lieu dimanche 5 c., dans le Temple du Pomaret.
Il doit y avoir erreur puisque, à l’heure
de mettre en pages, nous n’avons pas reçu
une seule ligne sur le sujet ! Ce n’est pas
que notre feuille ni son modeste Directeur
invoquent certains égards élémentaires
dont ils sont désormais habitués à se passer ; mais nos abonnés des deux hémisphères sont avides de nouvelles... et nous
n’avons pas encore appris à les inventer.
Et encore à propos de nouvelles : on
n’a pas trouvé, dans toute la Vallée, une
bonne âme qui ait jugé à propos de nous
envoyer quelques mots sur la mort et les
funérailles de l’instituteur regretté, M. Philippe Peyrot ! Nous avons, d’autre part, lu
sur ce sujet, un entrefilet dans II Giornale
(Ici Pinerolese, évidemment écrit par un
Vaudois! Nous savons ce qu’il faut en
conclure. Réd.'
RODORET. Nous avons dû, ces deux
derniers mois, reprendre quatre fois le
chemin du cimetière pour y accompagner
les dépouilles mortelles de : Pons Jacques
feu Jacques, des Arnauds, décédé à l’âge
de 72 ans, le 11 mars ; Pows Barthélemy
feu Jean, de la Gardiole, décédé à l’âge
de 70 ans, le 19 mars ; Pom Marie feu
Jean, aussi de la Gardiole, décédée à l’âge
de 78 ans, le 22 mars, et Pons Jeanne feu
Jean, des Fontaines, décédée à l’âge de
66- ans, le 28 avril. Nous assurons aux familles affligées par ces deuils notre vive
sympathie chrétienne. ■ r. r.
SANREMO. L’Eco délia Riviera, quotidien de Sanremo, insère en première page
un bng article du doct. M. Ugo Janni sur
«La libertà religiosa in Italia», par lequel il examine à fond les « effets de la
conciliation entre l’Etat et le Saint-Siège »,
en démontrant que la liberté de conscience
et de culte des non catholiques n’a pas
subi la moindre atteinte avec la nouvelle
loi, au contraire.
BIBLIOGRAPHIE.
H. Monnier : Essai sur la Rédemption
Editions de « La Cause » - Neuilly
(Seine) — Frs. 10.
Quoique le livre de M. Monnier soit un
recueil de conférences, on peut affirmer
que c’est une étude claire et organique
sur l’idée de la Rédemption ; idée qui est
au centre même de la religion chrétienne,
et qui lui a tou,jours donné, à travers les
siècles, cette mystérieuse vertu conquérante, qui fait sa force et sa grandeur.
Pour éviter toute équivoque, l’auteur
précise d’abord la signification qu’on doit
donner au mot rédemption et de quélle
manière l’on doit envisager la moft du
Christ pour qu’on puisse parler de sacrifice. et de sacrifice rédempteur. Et il fait
cela d’une manière précise et convaincante. en étudiant successivement le témoignage des disciples de Jésus d’après
les synoptiques, celui de l’auteur de l’Epî. tre aux Hébreux, de Saint-Paul, et de
Saint-Jean. En traitant ensuite des relations entre le christianisme et les cultes
syncrétistes venus de l’Orient, il démontre
que la doctrine chrétienne de la Rédemption se différencie nettement des conceptions analogues que l’on trouve dans les
mystères païens, par ce fait capital : que
la mort dq. Christ est volontaire, tandis
que celle des Mithra, des Zagreus, etc.,
était involontaire, inévitable.
Après cette première partie plus proprement biblique, l’auteur, dans un coup
d’œil rapide jeté sur l’histoire du dogme,
passe en revue les différentes théories sur
la valeur de la mort du Christ,' pour s’arrêter ensuite d’une manière toute spéciale
à la théorie morale de la Rédemption et
son développement, dus à Vinet et à Aug.
Sabatier, principalement. Enfin, après im
chapitre sur l’expérience chrétienne et la
Croix, sur la puissante action de celle-ci
sur toute âme religieuse, sur les grands
mystiques du catholicisme comme sur ceux
du protestantisme, l’éminent professeur
expose la doctrine solidariste de la Rédemption, considérée aujourd’hui comme
l’interprétation la plus moderne et la plus
satisfaisante, dont voici la conclusion : le
Christ ayant vécu et étant mort pour l’humanité pécheresse, celle-ci doit à son tour
ne plus vivre pour soi, mais se donner
à ses semblables, pour aider, ainsi, le
Christ à accomplir s^n œuvre rédemptrice
sur la terre, jusqu’au jour où il régnera
définitivement.
Tel est, en résumé, le contenu du nouvel ouvrage de H. Monnier qui sera certainement très utile à tous ceux qui
s’occupent de théolc^ie ou qui aiment
simplement approfondir et éclairer leurs
croyances religieuses. Th.
SoQVelIe^ Religieuses.
Au Japon. L’Education et la Religion
Les institutrices des écoles primaires viennent de déclarer que la religion doit être
désormais la base de l’éducation. Cette motion est révolutionnaire, parce qu’on en
voulait jadis au christianisme qui proclamait que Dieu est plus grand qu’un souverain terrestre. La raison de ce changement est dans l’antagonisme des philosophies courantes et dans la nécessité qu’on
ressent d’une base sûre et ferme pour la
formation des caractères. Pendant soixante
ans, le Japon a cru la découvrir dans les
sciences qui ont ouvert, par le matérialisme, la voie au marxisme. Pour lutter
contre celui-ci, on se tourne vers la religion chrétienne.
Une seconde raison est la dévotion que
le corps enseignant voue à Pestalozzi. Le
prof. Konishi écrivait récemment : « Pestalozzi est maintenant un dieu et un bouddha pour le Japon ». C’est parce qu’il était
chrétien qu’on a recours au christianisme.
Partout où passe Kawaga, on lui demande
de parler aux élèves des écoles sur des
questions pratiques (tempérance, pureté,
etc.), envisagées du point de vue chrétien.
Enfin, jamais le Japon n’a connu un esprit aussi violemment anti-chrétien. Ce
sont les marxistes qui attaquent le christianisme. Les œuvres de Lénine, de Boucharine, de Daborine sont traduites en japonais. Si ces tendances s’ancrent profondément dans le prolétariat, il deviendra
impossible d’évangéliser le Japon.
(Japan Christian Quarterly).
Etats-Unts. Moins de volontaires pour
la Mission^. D’après des données recueillies
par le mouvement des volontaires pour la
Mission, les Sociétés de Missions américaines n’ont pas assez de candidats à envoyer
dans les champs de missions. Il leur en faudrait 1.200 en 1929, et les candidats sont
loin de se présenter en aussi grand nombre que précédemment. Le mouvement en
question a reçu, au cours de cette dernière
année, dix fois moins de membres qu’en
1920. Les secrétaires donnent les raisons
suivantes de ce recul :
^ 1” Les étudiants ont aujourd’hui le sentiment qu’ils ne sont pas assez chrétiens
pour oser « exporter » leur religion. On
interprète ceci comme un indice de l’affaiblissement de la vie religieuse chez les
étudiants.
2“ L’orientation professionnelle, actuellement très en vogue dans les collèges, néglige complètement les professions qui ont
à leur base une idée de service, et non pas
dœ compensations matérielles.
3" Le nombre croissant de demandes de
spécialistes pour les champs de missions
diminue sensiblement le nombre de ceux
qui seraient désireux de répondre à un
appel.
4" Les manifestations nationalistes dans
les champs de missions ont fait croire que
les temps du travail missionnaire sont
révolus. (Evangüe et Liberté).
En Angleterre, le Ministre de l’Intérieur
fait saisir des publications licencieuses. Le
Ministre de l’Intérieur prend des mesures
énergiques contre les publications licencieuses. Il y a quelques mois, à la suite de
l’article indigné d’un critique littéraire influent, le Ministre invitait un éditeur à
retirer de la circulation un roman écrit
par une femme et où se trouvaient décrites les mœurs étranges qui ont cours parmi
les détraquées dont Georges Lefèvre nous
a tracé un portrait dans son enquête sur
les bas-fonds de Berlin. L’éditeur s’exécuta.
A quelque temps de là, une édition im
primée à Paris et introduite clandestinement en Angleterre, était saisie chez les
librairies. L’ouvrage condamné par les magistrats, fut brûlé en dépit des protestations de l’auteur qui avait, au nom de la
liberté de penser, ameuté toute la gent
littéraire.
Ces jours derniers, le Ministre faisait
encore saisir chez Téditeur et les libraires
l’édition entière d’un autre roman pornographique, également écrit par une femme,
que des critiques avaient signalé à son attention. Sur plainte du directeur des pouriSuites publiques, un magistrat devra décider, mercredi, s’il y a lieu de brûler
l’ouvrage.
Enfin, mesure plus hardie encore, le Ministre de l’intérieur s’est fait remettre
par l’administration des postes le manuscrit d’un livre de poèmes qu’une autre
femme écrivain, auteur déjà de plusieurs
'fomans très risqués, adressait à son
éditeur.
Des publicistes protestent contre ces mesures : ils invoquent les droits prétendus
de l’Art (avec un grand A) ; ils proclament qu’un gouvernement n’a pas à se
préoccuper des mœurs de la population,
comme si la discipline morale n’était pas
.a la base de la civilisation.
Sir M'iLtiam Joynson Hicks, soutenu par
la grande majorité de l’opinion, laisse dire
et. méprisant les plaisanteries faciles sur
son rôle de censeur pudibond, continue
1 lœuvre d’épuration qu’il s’est imiiosée. Les
rapports de police lui signalent les progrès
effroyables du vice et de la maladie parmi
les adolescents, particulièrement dans les
pOrts de mer, et il n’entend pas que quelques marchands de littérature des anormaux ou des mercantis à la chasse du gros
tirage — pourissent le pays. (Journal).
Le dimanche anglais menacé. La Ligue
anglaise pour le repos dominical publie un
appel aux milieux ecclésiastiques d’Angleterre pour leur signaler le danger que
court le traditionnel « dimanche anglais »
'et les inviter à agir sans retard. Les faits
que cet appel révèle ne manquent pas de
gravité.
A Londres, 40.000 magasins ou établissements sont ouverts le dimanche ; 19 journaux sont éditœ en ce jour-là, et leur tirage total s’élève à 13.100.000 exemplaires ;
le 85. 0/0 de la population londonienne ne
'fréquente pas les cultes ; un ouvrier sur
8 est obligé de travailler le dimanché. Un
Comité de 31 membres a fait une enquête
sur les conditions du dimanche en Europe.
La Commission représente le « dimanche
‘ continental» comme un péril redoutable
qui menace l’Angleterre. La Ligue a distribué l’an dernier 942.029 livres et traités.
Mais il est des courants qu’on a bien de
la peine à remonter !
(Semaine Religieuse).
« »
Pour une meilleure compréhension entre les races. Toujours plus préoccupés par
le fossé d’incompréhension qui se creuse
entre gens de couleurs différentes, les Quakers américains ont pris deux heureuses
initiatives qui ont eu un plein succès. Ils
ont invité deux professeurs japonais à
passer quelques mois dans leurs collèges
aux Etats-Unis et à apporter aux étudiants
le message de la jeunesse studiantine du
Japon.
Le Comité qui dirige ce travail a ensuite engagé une jeune femme de race
noire, qui a été pendant quelque temps
au service du Comité national des U. C. de
J. F., Miss Crystal Bird, à faire des conférences uniquement devant de jeunes
blancs. La conférencière s’est si bien fait
apprécier que son engagement a été prolongé et que tout son temps se passe à
présenter dans toute une série de villes
des sujets comme les suivants : « La voix
de la jeunesse noire » ; « L’humanité des
noirs » ; « Etre jeune et noir » ; « Les
chants spirituels des noirs et leur signification » ; « Y a-t-il un problème des
races ? ».
(Bulletin d’informations, U. C. de J. G.).
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VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBIBIO PELtIGE - Pastore ; Enmco Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Pastore : Giovanni Miegge.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore: Auigusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore: Guido Miegge.
RODORETTO - Cand. teol. Lorenzo Rivoira.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
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TORRE PELLICE - Pastore ; Giulio Tron.
VILLÀR PELLICE - Pastore : Pietro Chauvie.
FRA DEL TORNO - Evangelista D. Gaydou.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Corrado Jalla,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : Rue Croìx de Ville, 3.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Piorina, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa :. Piani di Vallecrosia
- Pastore : Arnaldo Comba.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Francesco Peyronel, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
OHIETI - Chiesa Evangelica - Evangelista G.
Scarinci, Largo Vezio, 19.
COA2ZE - Sig. Carlo Lupo, da Torino.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivL
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Cand. teol. Alfonso Alessio, Via Garibaldi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Cliiesa Evangelica - Anzianoevangelista Pietro Varvelli.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ SerraglL 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Sem OBenelli, 6 - Pastore : Corrado Jalla, Salita Flanatica,
Casa Benco al Calvario.
FORANO - Chiesa Evangelica - Evangelista
Antonio Cornelio.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista
G. B. Azzai^eUi.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Bavero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUCANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Pranscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : B. Celli, Piazza Mìssorl, 3 —
Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore : Luigi
Rostagno, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rtie Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. teol. Elio Eynard.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand. teol.
. Enrico Geymet.
PALERMO - Ohiffia : Via Spezio, 41 - Pastore: Emilio Corsani, ivi.
PESGOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore; Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa ; Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
.Marco, 4 - Pastore : S. Colucci, da Messina — Culto la Domenica alle ore 16.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore ;
Roberto Jahier.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour - Pastore: Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci 16 - Pastore ; Alessio Balmas, ivi.
SANREMO - Cliiesa ; Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Clùesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18. - Cand. teol. Enrico Geymet, da
Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore ; Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Bartolomeo Soulier, Via Pio Quinto, 15.
Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso
Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scoccola, 15.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Oavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : P. Peyronel, da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Evangelista
Enrico Corsani.
Il avito principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V- Alberto Costabcl,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Ton’e Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore;
Pastore Luigi Micol, ^^vrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente; E. Meynier, Ernesto Comba, Teodoro Longo, Paolo Bosio.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore P, Grill,
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice ; Sig.na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Felice - Direttrice ; Sig.na A. Vinçon.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valiecrosia - Direttore : Pastore Arnaldo Comba.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Ton’e Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Pomaretto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede ; Liiserna
San Giovanni (Torino) - Direttore : PastoieDoride Porneron, Torre Pellice.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Liiserna San Giovanni.
ASILO PEI VE'OCHI - Luserna S. GiovannL
ASILO PEI VECCHI - S, Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grotte,
Pactiino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sulle,
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
COLO,JJIA VALDENSE (Departamento de Colohia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore:
Ernesto Tron - Pastore emerito ; D. Armand-Ugon.
COLONIA COSMOPOLITA (Departamento de
Colonia - Rep. 0. del Uruguay) - Pastore :
Enrico Beux - Pastore «emerito : Pietre
Bounous.
COLONIA ARTILLEROS - Pastore: Enrica
Beux.
TARARIRAS (Departamento de Colonia - Rep.
O. del Uruguay) - Pastore ; Guido Rivoir.
COLONIE RIACHUELO-S. PEDRO - Pastore:
Guido Rivoir.
OMBUES DE LAVARLE (Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Evangelista Daniel Breeze.
COLONIA MIGUELETE - Evangelista Daniel
Breeze. '
SAN SALVADOR (Cañada de Ni«to - Dolores
- Rep. O. del Uruguay) - Evangelista :
G. E. Gönnet.
(XìLONIA IRIS (Jacinto Arauz - Pampa Central - Rep. Argentina) - Pastore : Silvio
Long.
COLONIA BELGRANO (Est. WUdermuth, F.
C. C. A. - Prov. S. Fè - Rep. Argentina) Pastore : Levi Tron.
Clcdonia del Sacramento, Colonia De Nin Y Silva,
Colonia Nuova Vaidense e altre Colonie non
hanno un Pastore a posto fisso e sono visitate periodicamente.