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Année Sixième.
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ËCHO DES VALLÉES VAUDtilSES
Pat'aissaiat chaqüe Vendredi
Vmis «iK Hsrez téfiioina. Aîitkîî l , R.
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la véfité avec la charité. !£eu. îV» 1&
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'^Tlüs'.Btripoisomifiiirs. —Du champ lie l'EvjmgMfsatiûu. - ■ TuLilena stritisLiqnc. —
Cfu'onpjue mudoise. — Hevun püliti/jue.
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5^9 Août
LKS EiPOlSONNEURS
Un homme est tombé malade, et
dans ses souffrances atroces il se tord
les bras et il se roulé par terre. Le
médecin arrive et déclare que cet
homme a été empoisonné. Tous les
soins qu’on lui prodigue sont inutiles
et cet infortuné expire en laissant
dans le deuil et dans la misère sa
femme éplorée et les six enfants dont
il était l’ünique soutien.
Qu’ils: sont infâmes et dangereuxilea empoisonneurs! ils fonlpéibr
leut^ semblable dans des douleurs
inexprimables et plongent des familles
entières dans l’affliction et dans Uin-*
digence. Il est des empoisonneurs
plus funestes et ce sont ceux qui
empoisonnent râme et la corrompent.
•'UViOvM'lM
— Et par quels moyeMdp;fftnMl&?
— D’abord par des leGmT^ i^pnr0ii
qui souillent leur cœu^U
de ceux qui sont en contact avec euxii
— Permettriez-vous à votre enfanli
de choisir dans une phai-fliaeié Je plus
beau flacon et d’en avaler le cotiienu pour étancher sa soif? Et si
vous voyez à cela quelque danger,
n’en verrez-vous point lorsque ' ce
même enfant tiendra en seS maïnè .tih,
livre impur, un roiman quf
son imagination et flétrit sOri cbé ^
un livre de comédies Obscèueilî'u tel
autre livre dangereux?
—• Pourquoi se càchë-t-Oil
lire ces mauvais livres,*poàr^ü&i ne
les lit-on pas au su et cobnü ' des
parents? '
— C’est que la conscience ia dît qtie
c’est là une œuvre dés- ténébPés q^
n’ose pas affronter la luniièrë du ipnÿ''
mais qui danë ;10 Silencé ‘èt'’‘'dâbs
l’o bscu ri té i nSinuè * un ‘ pbison 1erit' ’ ét
mortel dans lè CCOUr de‘ceë’ufti^rtfi
dents qui dévorebt Îës lHrës bOns'ôti
mauvais qu’ils sOîént.'’
i itos lois coaiionéent-dès'dlSptyëi»!
tiens sévères contre ceux qui ôten
2
U...
la vie à leurs semblables soit au
moyen d’un poignard, soit avec un
pistolet, soit avec du poison. Que ne
contiennent-elles des dispositions tout
aussi rigoureuses contre ces infâmes
écrivains qui spéculent sur la corruption du siècle et gagnent de l’argent
en empoisonnant au moyen de leur
prose impure l’existenee de beaucoup
de personnes! Si les lois ne sont
pas assez rigoureuses à cet endroit,
ou si celles qui existent ne sont pas
assez énergiquement appliquées, il
nous reste pourtant le moyen de'nous
garder de ces empoisonneurs distingués comme l’on se garde d’un assassin.
Préservons-nous aussi des empoisonneurs d’une autre sorte qui sèment
dans les esprits faibles des erreurs
de doctrine ôu des erreurs de morale,
de ceux qui forment des sectes pour
rompre l’union des églises et qui
sèment l’agitation, le doute et l’incrédulité autour d’eux.
*
¥ *
■ ■ i «J
Il est malheureusement des empoisonneurs d’une autre espèce qui vous
insinuent leur venin au moyen de
conversations licenciemes.
Il est beau de voir ensemble des
jeunes gens engagés dans une conversation honnête et pure, mais si
un mot impur est soufflé à l’oreille,
ce mot descend très facilement dans
le cœur où Satan a préparé le terrain pour le recevoir et ce cœur est
empoisonné# Que sert-il à la jeune
fille — pure hier encore — d’être
revêtue d’une robe blanche, si son
cœur est empoisonné par des conversations ¡impures? Que lui sert-il d’être
belle ou d’être riche si le poison est
descendu dans son âme? La couronne
pâlit et bientôt des larmes amères
viendront mouiller ses joues. Mais ce
sera trop tard, et ses parents qui
n’ont pas empêché ces propos licencieux qui venaient souiller le cœur
de leur enfant auront leur large part
de regrets et pleureront avec elle.
Qu’il vaudrait mieux cependant suivre,
avant qu’il ne soit trop tard pour le
faire, ce beau précepte du Livre de
Dieu: Garde ton cœur plus que toute
autre chose que l’on garde, car c’est
de lui que procèdent les sources de
la vie. (Prov. iv, 23).
Et ces blasphèmes qui sortent de
la bouche de personnes qui ne pèsent
point leurs expressions, ces propos,
exécrables qui sortent déjà de la
bouche de quelques enfants mal élevés, ils empoisonnent aussi le cœur
d’autres enfants. Ceux qui se laissent
aller à prononcer des paroles injurieuses contre leur Père Céleste ne
chanteront plus les louanges de Dieu,
au moins ils ne chanteront plus « de
leur cœur au Seigneur ». Quelle grave
responsabilité pour les personnes qui
prononcent des paroles de blasphème
en présence des enfants qui apprendront à leur tour à blasphémer! Ce
sont des empoisonneurs qui rendront
compte un jour des cœurs qu’ils
auront souillés par leurs paroles infâmes.
Les médisants et les calomniateurs
sont des empoisonneurs qui d’un trait
de leur, langue de vipère font du mal
au moins à trois personnes à la fois ;
à eux-mêmes, car leur châtiment est
à la porte; à ceux auxquels ils parlent car ceux-ci reçoivent un mauvais
exemple qu’ils ne tarderont peut-être
pas d’imiter, et à ceux desquels ils
parlent, qui ne sont pas là pour se
défendre et qui sont cependant attaqués dans leur honneur et dans leur
3
-275
réputation. Il y a du venin d’aspic
sous leurs lèvres (Rom. iii. 13) et
leur langue est pleine d’un venin
mortel (Jacq. iii. 8). Que Dieu nous
garde des médisants et des calomniateurs, et surtout qu’il nous garde
de devenir des calomniateurs ou des
médisants.
Les exemples scandaleux sont un
moyen très dangereux et très fréquent
d’insinuer le poison. Toute mauvaise
action ,rend plus mauvais celui qui
la commet et ceux qui la voient comrnelitre. Celui qui va voir les autres
jouer, s’enivrer, apprend bientôt à
faire ces choses. Il y a là empoisonneur et empoisonné.
Mettre au cou de l’empoisonneur
une grosse meule, l’y attacher bien
fortement, et jeter le tout au fond
de la mer, est encore une punition
légère pour celui dont la part sera
dans l'étang ardent de feu et-de
soufre (Apoc. xxi. 8).
Et que dirons-nous de ces misérables qui empoisonnent la vie des
personnes avec lesquelles ils sont
appelés à vivre ici-bas? Que dironsnous de ce fils qui empoisonne, par
sa mauvaisefeonduite, l’existence de
sa mère qu’il devrait aimer et honorer,
et qui fait descendre au sépulcre les
cheveux blancs de son père?
N’y aura-t-il pas de punition pour
ces criminels qui empoisonnent l’âme
de leurs semblables, comme il en
est une pour ceux qui tuent le corps
en l’empoisonnant?
La Parole de Dieu nous dit qu’ils
seront laissés dehors (Apoc. xxii. 15).
Ils ne pourront ^onc pas entrer dans
les tabernacles célestes.
Ils seront laissés dehors avec les
chiens, avec les fornicateurs, avec
les abominables, avec les menteurs,
avec les idolâtres, avec les exécrables
(Apoc. xxi. 8 et xxii. 15). Quelle horrible compagnie! Et l’on ne pourra
pas s’en défaire au bout d'un instant,
d’une semaine, d’un siècle, ce sera
pour l’éternité. Leur part sera dans
l’étang ardent de feu et de soufre qui
est la mort seconde.
0 pauvres empoisonneurs!
— Voilà l’empoisonneur puni; —
mais l’empoisonné est en danger et
il est urgent de venir à son secours.
— Vite un antidote, un contrepoison.
— Mais lequel donner?
— Appelez le médecin! consultez
l’Eternel. Exposez le malade au soleil,
au soleil de justice qui porte la santé ^
dans scs rayons (Malachie iv. 2);'
cela lui fera un très grand bien.
Qu’il regarde à Jésus en croix avec
la même foi, avec laquelle les Israélites regardaient au serpent d’airain
sur la perche, le poison arrêtera ses
ravages et le malade aura la vie sauve.
Voici l’antidote, le remède seul
efficace: Le sang de Jésus-Christ nous
purifie de tout péché. E. b.
Tableau statistique '
Nous nous souvenons avoir entendu,
dans nps Conférences, bien des personnes exprimer le désir de voir répandues au sein de nos églises les
données que la Table publie chaque
année dans son Rapport au Synode.
C’est pour répondre à ce désir légitime
que nous consacrons deux pages de
notre feuille au Tableau statistique
des ouvriers, des membres de l’Eglise,
des actes liturgiques, des écoles du
dimanche et des écoles primaires de
nos 17 paroisses, avec l’adjonclion
de Cosraopoiiia. Les lecteurs y trouveront, sauf pouf certaines rubriques
un peu élastiques, les données le.s
plus exactes qu’ils puissent désirer.
4
TABLEAU
-271
STATISTIQUE
.-■mi ili Ouvriers (le TEfflise mehibreü de E’EGLISE ACTES LITDRG Ecoles (lu Diiuanche Ecoles prim. lectures '
1 . ) PAROISSES i W u \ !3 ■ 05 -H» - fL, CO s Ü CO 05 Ö a P CO 05 <r-l a s 05 S.s ¿Ti) a« 33 -H ■TS CO !=s 05 -+^ O 05 3 R 'CD a tì II CÖ. • p^ co O ■'§1 ^ g <ì3; ' 1 CO tì ‘m 1—^ 0 a X pq C» CI co a 'S o Cls a a> -+^ • f«i Ci q=J T3 Ìm* àO a CO O cl "Q a Ä O 'O -fj. CÖ o CO Ö o co a -4 CO <D a /O) Ph 03 P CO 0) ti) •S u CO O '03 P d c3 a p O • O : H CO Sh P P -+-a '3 O S CO Pt e?? P P ■ ù 3 a Pu co o> 'S o p m ì> -OJ w o a o .32 *p § e §
! 1 Pral’ .... 1 3 1 12 , 460 105 , 300 200 •— — — . — 30 18 20 ' 2 7 2 2 80 12 167 9 5
^ Rodoret . . . 1 1 3 — 10 240 55 200 150 1 1 44 — 26 9 11 1 22 3 6 70 10 120 7 3
3 Massel .... 1 4, 1 i 13 524 140 l 200, 1 — — — — 24 : 11 23 10 24 9 12 125 12 172 16 3 ! :.
. 4 R4wep-Man,eille 1 5 2 14 556 158 550 300 1 — . — — 33 8 19 5 16 4 n 140 14 224 29 6
■*' 5 Villesèche . . 1 1 7 — 14 775- , 181 600 350 — — 50 — . 57 30 35 7 28 3 18 164 14 318 30 8
i,Ìi i,. - i-6 . . . , 1 6 — 15 775 112 680 250 — — 60 10 57 26 , 23 7 23 4 12 170 15 292 20 11
7 Pramol . . . 1 6 — 11 752 120 650 300 f ' — 1 77 5 56 40 17 9 12 2 27 200 11 311 7 3
Iri - ■ ,ì i . , 8 Saint-Geiwain . 1 1 6 — 13 770 1 161 650 ’ 300 * ì ■ — — — 10 76 32 27 6 42 3 16 200 13 354 30 , 8
‘ ‘ Ö Prai^stin . . 1 a — 14 ! 980 380 375 500 — — 30 6 75 35 65 16 45 4 15 220 14 410 5 ■10
. 10 Angrogae . >. ; 1 12 — 16 950 325 600 570 < ' — 1 — — 91 33 56 9 38 7 43 375 16 495 14 8
ll^^ÌmWean . • 1 s 1 12 1000 175 400 500 2 — 100 20 80 32 47 6 41 6 21 270 12 365 31 18
121 Kork .... 1 3 1 5 , 363 78 90 100 — — 9 4 36 12 25 1 9 2 4 80 5 160 10 0
13 La, TiPur . . . 2 8 — 15 1315 210 560 550 1 2 30 — 168, , 59 68 11 70 6 48 380 12 447 . 30 21
14' "VSilar^Pélis . . ' 1 1 6 1, 14 1250 160 ¡800 ' 40 0 — 150 & 74 :i 49 i 34 7 46 8 I. 7 13 280 14 456 ! 51 II
■iVJ . ■ J 15 Bobi , . . . . i 1 11 — 11 017 155 1 ‘ 790 500 2. 1 ' 50 — 68 30 44 14 1 22 11 204 11 404 15 4
Ì6, Tgriiii.:. . . • 2 6 3 4 lOOO •80 350 , 300 —r. i: — 60 20 19 8 30 2 ' 12 200 3 210 35
l7: Gcdbi^iàr'Valdense ' 1 8 9 7 400 150 ? 300 — — — — 39 28 118 19 21 7 33 248 7 317 ',45 ‘■20
18 Cosmopolita . . . 1 2 3 1 ì 240 ? ?: 120 ! — — — - 27 3 46 4 1 4 60 1 20 — —
lì'i■■-r.“' ‘Total i : ; • • 20 113 22 201 |, 13267 2745 7535 5890 7 6 600 63 1075 475 ¡697 142 497 81 308 3466 ’ 196 5242|384 60
5
.278^
DU GH4nP M l/EVmLISATION
Brescia. — M. De Vila, invité par
8 personnes à prêcher à Barghe, s’y
est rendu et a pu annoncer l’Èvangile
non seulement à ceux qui ra*aienl
appelé, mais à une centaine de personnes poussées par la curiosité. «Ils
avaient, écrit-il, préparé une salle
au rez-de-chaussée, avec une table
couverte d’un tapis, une trentaine de
chaises, des lampes et un transparent
avec la devise de l’Eglise vaudoise.
Le prêtre en parlant longuement de
nous à son auditoire s’était chargé de
nous faire la réclame. L’autorité civile
n’avait pas cédé à ses conseils, mais
s’était déclarée prête à protéger la
liberté de conscience; de sorte que
'non seulement la salle fut remplie,
mais aussi la cour sur laquelle elle
s’ouvre. Je m’entretins avec eux de
8 à "11 heures du soir et terminai en
leur racontant comment j’étais passé
du couvent à l’évangile.' On me pria
de revenir et le lendemain la vieille
aubergiste médit: a De grâce, faites
en sorte que mon fils soit de votre
religion afin qu’il honore ses parents
et cesse de jouer et de blasphémer».
Popoli. — Dans cette localité de
la province d’Aquita, se trouve un
prêtre comme il y en a peu. Lorsque
le Char biblique s’est rendu dans le
pays , le conducteur a vu ce vieillard,
accompalgné d’un jeune étudiant, s’approcher et, apres avoir observé la
Bible il l’a entendu s’écrier: «Yoici
le Livré de la Vérilé. Il fit acheter
au jeune homme la Confession, en
ajojitant: ^is-lc attentivement, c’est
un bon traité. Il s’entretint avec les
colporteurs sur les églises grecque,
catholique et protestante; mais il
conclut par ces mots: < Toutefois il
n’y a que celui-ci évangile de Christ,
Sauveur des pécheurs».
Verrès (Vallée d’Aoste). — Témoignage d’une femme dont le mari a
été gagné à l’Evangile:_ «Vous ne
sauriez woire combien je vous suis
reconnaissante. Je n’ai jamais été
bigote, mais j'ai toujours cru en Dieu
et j’étais malheureuse de voir mon
mari ne croire à rien et blasphémer
comme un .charretier. Combien de
fois j’ai essayé de le corriger! Mes
exhortations ont été vaines, mais la
Bible l’a changé en peu de temps.
Avant, il sortait avec ses amis, à
peine son travail achevé; maintenant
il prend sa Bible, la lit et nous l’explique. Notre maison est devenue un
petit paradis».
Les adieux d’une mère
Elle gisait mourante, sur son lit,
entourée de tous les siens, et sa
pensée se portait souvent sur un fils
absent. Un télégramme fut envoyé,
et bientôt après le jeune garçon
parut sur le seuil de la chambre.
— Entre, mon frère, lui dit sa
sœur toute en larmes; tu arrives
tout juste à temps.
Lorsqu’il fut près du lit de sa mère
mourante, celle-ci lui dit d’une voix
presque éteinte:
— Au revoir dans le ciel, mon
cher enfant.
Ces paroles furent les dernières
ici-bas, et elles firent une grande impression sur le cœur de l’enfant. Il
quitta les mauvais compagnons qu’il
méquentait, et devint rangé dans ses
habitudes.
Mais bientôt après il retomba dans
le péché à mesure qu’il recommençait
à fréquenter les compagnons dont les
mauvais exemples 1’ éloignaient de
Dieu. Il fut bientôt sans Dieu et sans
esp^érance dans le monde.
Passant un jour devatit un temple,
il entendit chanter ces mots:
Lavé dans le sang de Jésus
— Comme ils chantent bien, fit-il
à son compagnon qui avait, comme
lui^, abandonné le chemin du temple
depuis longtemps.
Ils entrèrent ensemble et entendirent une prédication., fidèle et simple
3tii n’avait cependant rien d’extraorinaire. Mais le prédicateur parlait
du bonheur qu’éprouveront les élus
6
.279...
en se rencontrant dans le ciel et en
conlemplafit la présence adorable du
Seigneur.
Les adieux de sa mère lui revinrent
à l’esprit, et il lui semblait entendre
encore ces paroles touchantes •.
— Au revoir dans le ciel, mon
cher enfant.
Il revint au temple le dimanche
suivant, et la Parole de vie toucha
bientôt son cœur à tel point qu’il
devint un enfant de Dieu et qu’il
marcha dès lors dans ses voies.
E. E.
(STlirimiquc
La Tour. — C’est à 2 heures de
l’après-midi de lundi prochain que
doit s’ouvrir le Synode annuel de
l’Eglise Vaudoise. Le service d’ouverture qui sera en même temps un
service de consécration, doit être
présidé par M. le prof. x\lb. Rével
de Florence. Malheureusement les quarantaines établies à la frontière, ainsi
que l’état sanitaire du Piémont empêcheront bon nombre do délégués
étrangers de sc trouver au milieu de
nous, cette année, pour nous apporter' leui's encouragements et leurs
conseils.,
- Pramol. •— M. le pasteur Muslon
ayant été obligé par l’âge et par
l’état de sa santé, de donner ses
démissions à la paroisse, celle-ci a
procédé, dimanche dernier, 24 août,
à l’élection d’un nouveau pasteur.
Pour des causes très diverses qu’il
serait ,inutile d’énumérer, un bon
nombre d’électeurs n’ont pas pris
part à la votation. M. J. Marauda,
actuellement pasteur à Rodoret, a
obtenu 39 voix, c'est-à dire l’unanimité. Une députation du Consistoire
s’est rendue dès lundi 25, A Rodoret,
pour lui apporter . l’appel que la
Paroisse de Pramol venait de lui adresser. Cet appel a été accepté et nous
avons la ferme confiance qu’avec la
bénédiction de Dieu, le ministère de
M. Marauda, à Pramol, sera apprécié
et fructueux.
Nous sympathisons avec nos frères
de Rodoret qui vont être appelés de
nouveau à exercer leur discernement
dans le choix d’un conducteur spirituel. Nous demandons à Dieu qu’il
les dirige dans cette occasion comme
il les a conduits déjà dans beaucoup
d’autres.
Milan. - M. Paul Long, l’un de
nos pasteurs de Milan, vient d’être
nommé, sur la proposition du Conseil
Directeur, membre de la Société d’Histoire de la Lombardie, dont C. Cantù
est le président honoraire et Iç sénateur Porro Lambertenghi le président
effectif.
Angrogne. — Cette vaste paroisse
a eu le bonheur de trouver deux bienfaiteurs vaudois qui l’ont dotée, l’un
d’une cure au Serre et l’autre d’une
rente annuelle destinée à fournir en
partielles honoraires d’un second pasteur. Ce n’est pas que les paroissiens aient été entièrement passifs
dans une affaire où ils sont les
premiers intéressés; ils ont fourni,
pour la bâtisse de la nouvelle cure,,
plusieurs centaines de journées de
travail gratuit, ainsi que du bois de
charpente. Les lecteurs ont pu voir
dans le tableau des contributions, à
la colonne bâtisses, quelle somme d’argent représentent ces dons en nature
ou en travail. En outre, la Paroisse
se propose de fournir une somme qui
complète l’honoraire de l’ouvrier qui
lui est nécessaire et nous espérons
que la somme qu’elle fournira pour
cet objet, montrera qu’elle apprécie
les privilèges nombreux qui lui sont
accordés.
Le fait est que le Consistoire s’est
vu en mesure de demander à la Table
le ministère d’un évangéliste à l’intérieur avec résidence au Serre d’Angrogne. Comme le montre son Rapport , l’Administration de l’Église a
accepté les offres du Consistoire d’Angrogne et a, sur la proposition de ce
Corps, nommé M. David Peyrot, cidevant évar ; ■liste à Gôme, pour occuper le pu. le du Serre.
7
rôle des ministres. — Le rôle des
ministres vaudois en activité de service porte actuellement non moins de
soixante-dix noms. Vingl-deux sont
maintenant pasteurs soit aux vallées
ou dans notre colonie américaine, soit
dans les Grisons; neuf sont professeurs, trente-six sont évangélistes, un
est missionnaire et deux sont au service de sociétés religieuses en Italie.
Ouvriers en retraite. — L’Eglise
ne compte en ce moment qu’un ministre
émérite: le vénéré prof. Jean Rével.
Le rôle des veuves de pasteur et celui
des régents en retraite portent chacun
dix noms.
Mtati*-. — La politique est en
vacances, mais le choléra est malheureusement en pleine activité. Malgré
les'quatantaines, et peut-être à cause
des quaraniqinés, qui sont devenues
des foyers d’infection, il s’étend journellement; c’était hier Pancalieri et
Villafranca, la province de Bergamo,
celle de Massa et celle de Parme,
aujourd’hui c’est Busca et la Spezia.
Nous ignorons où il ira demain; en
attèndarit on annonce des cas isolés
à Pise, à Naples et ailleurs. Nous
pouvons bien dire maintenant que de
tous les pays de l’Europe, l’Italie est
celui qui est le plus infecté; et cepeijdant on ne songe pas, paraît-il,
malgré les pétitions et les protestations, à abolir les quarantaines que
l’on a. établies sur,tonte notre frontière conitfè les provétences de France,
de Suisse et d’Allemagne. Déprétis
vient de répondre, à cet égard,
d’une manière évasiVe, au syndic de
Turin et au président du Comité de
rEîposilion, M. le député ’Villa.
Des que S. M. le roi Humbert eut
appris que le choléra sévissait à
Busca, il résolut d’apporter par sa
présence un peu de courage aux populations de cette commune età celles
de Còni. Le roi a voulu voir les malades du lazzaret et ceux qui étaient
dans les maisons partiijulières. Déprétis et sa suite marchèrent sur les
traces du généreux monarque qui
laissa 40.000 francs pour les cholériques de Busca, 2000 pour ceux des
environs de Côni, outre des dons particuliers qu’il fit aux plus pauvres de
la main à la main. Cette visite ne
peut qu’avoir fait l’impression la plus
favorable. Le roi Humbert s’est ensuite
rendu à Turin où on lui a fait la
réception la plus cordiale. Busca est
toujours encore la localité la plus
raailrailée par l’épidémie. A la Spezia
il y a une diminution considérable
dans le nombre des cas.
M'rnwwé, — L’état sanitaire s’améliore de jour en jour à Toulon, à
Marseille et dans les départements.
Mais là aussi la maladie s’est étendue.
La guerre est déclarée entre la
France et la Chine. La forteresse chinoise de Feu-Ceu a été bombardée
et détruite.
AVIS
Société d^Histoire Vaudoise.
Les membres de la Société d’Histoire
Vaudoise sont convoqués en Assemblée
générale à La Tour, dans la Salle dite
du Synode, pour mercredi, 3 septembre à 7 heures du soir.
(Voir règlement art. 7 et 8).
Pour le Bureau
Le président B. Tron.
DA VÉNDERE IN GARZIGLIANA
Cascina con circa 60 giornate di terreno coltivo e 44 di bosco, e con un
casamento capace di 4 famiglie.
Per schiarimenti dirigersi ivi al
sig. G. Daniele Salomone.
Pignerol, Imprim. Chiantoré et Mascarelli.
Ernest Robert, Gérant et Administrateur.