1
Soixante-septième année - Anno IX".
9 Janvier 1931
JT 2
L EGHO DGS VALLEES
■“ .................... ^ . i-'. :J . .-.»îU^Vr
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT!
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger"1(y compris les deux Amériques)
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' Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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LA VIE
E,
Il faut l’avoir éprouvée pour la croire
cette chose merveilleuse : que Dieu nous
conduit sur son chemin prudemment et
sanig hâte. Toujours cm passe par les douleurs et les angoisses, toujours l’homme
doit sacrifier tmt ce qu’il pcesède, particulièrement sa volonté, la seule chose qui
lui appartienne en propre, et qu’il doit
être, prêt à abdiquer entre les mains de
Dieu. Alors s’ouvrent tout à coup dtô horizons nouveaux, et comme à un tournant
de la route les évènements passés s’éclairât et s’expliquent, le voyageur a la certitude d’avoir choisi le bon, chemin et conquis une nouvelle liberté, et cela pour
toujours.
Car ce que l’homme a appri 3 en s’abandonnant à la direction, de D,eu n’a plus
besoin d’être répété, tandis que s’il entend progresser à sa manière, il n’en a. jam'aiS fini avec .ses expériences. Ce ne sont
que des coups d’ailes inutiles et le voilà
retombé las et sans forœs. Il se' laisse aller de nouveau aux sentimmts et aux pensées ordinaires des enfants du siècle.
- ï ’ ^ . tt' Hilty.
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« Tu ne prendras point le
nom de l’Eternel ton Dieu
en vain ». Exode XX, 7.
Quelque lecteur s’étonnera, peut-être,
de ce que l’Echo s’occupe, lui aussi, de la
croisade contre le blasphème. Mais, s’il est
un fait avéré que, chez nous, on blasphème
moins qu’ailleurs, cependant, hélas ! la
lutte contre cette plaie sociale s’impose
aussi, parmi nous, et peut-être d’une manière plus grave, parce que l’oin ne sent
pas, on ne voit pas, on ne touche pas le
sérieux d’un mal qui ne paraît pas à la
lumière du jour.
Combattre le blasphème est bien diffioile, car il s’agit d’un mal dont on. n’aime
pas à reconnaître l’eixietence en soi-même! Quel est l’homme qui avouera qu’il
lui arrive de proférer des blasphèmes ?
(Dtn dévoile sans crainte une difformité
physique ou morale... la maladie venue
sans qu’on l’ait cherchée... le mal était si
séduisaint ! ! Mais le blasphème... horreur !
Peut-on assez honlnir le charretier qui
exhale sa colère par quelques exclamations déplorables ? Et si ce sentiment de
répulsion est fort louable en soi-même, il
faut toutefois avouer que le blasphème
du charretier ne représente en réalité que
l'aspect plus apparent, plus hideux, mais
mon pas le plus grave, du mal.
Lorsque l’ouvrier insulte à son Créateur et hurle sa rage impie à tous ses
camarades, en présence -d’un obstacle insurmontable, nous frémissons et c’est
bien ; mais quand nous disons en nouiSmêmes : « Heureusement je ne suis pas
de cette trempe ; je ne guis pas de ceux
qui prononcent le nom de Dieu en vain »,
alors, c’est mal; car qui peut se dire innocent à cet égard ?
Il y a deux ans, une Société qui s’occupa de ce problème, lança une proposition significative. Avec une candeur ineffable, elle suggérait à tous ses membres
de remplacer l’hOrrible insulte à la Divinité, par un gracieux petit...’ juron de sept
lettres, en guise d’interjœtion ! Cette proposition pourra paraître terriblement pes
simiste, car elle semble dénoncer dans
l’homme le besoin inné du blasphème.
Nous n’irons pas jusque là, mais il faut
en convenir, que de blasphèmes dans notre vie ! Regardons autour de nous.
« «
Pierre garde rancune à Jean son voisin depuis de longues années. Pierre rencontre quatre fois par jour son voisin et
crache par terre quatre fois par jour. Il
y a bien de quoi ! N’est-ce pas Jean qui,
par le paiSsé, se trompait quelquefois et
allait faucher la trèfle de son ami ?
Or, voici qu’un matin, le garçonnet de
Jean tombe malade ; inutile d’appeler le
docteur ; la méningite est foudroyante ;
vers le soir, le petit est mort. Le jour suivant, beaucoup de personne vie'nlnent
pour consoler les pauvres parents désolés ;
Pierre aussi est là, tout endimanché ; il
a un petit air tout drôle et répète à qui
veut l’entendre, avec une mine onctueuse ;
« Que voulez-vous, ça fait de la peine pour
l’enfant, mais... c’est la main de Dieu!».
Pauvre charretier ! pour un mot dont
souvent tu ne te rends plus compte, tu
as le mépris de ces gens qui trouvent tout
naturel que Dieu fiasse mourir le petit
Jean pour payer la dette à Pierre !
.» . ¿■. tof'' * i-'" J ^ ® ^ ^ ■
Léon est un bon employé ; son maître
a beaucoup de confiance en lui ; et compte
Sur son activité et sur sa fidélité. Pour Te
faire parvenir à la place qu’il occupe, le
patron n'a pas craint de faire brûler les
étapes à Léon qui est encore bien jeune
pour unie telle position. Mais l'ambitioin
tourmente notre jeune homme ; il aspire
à une place plus élevée encore et qui se
trouve vacante tout juiste le lendemain
du jour où son maître lui a annoncé son
avancement.
II n’ose pas donner sa démission, il travaille... sous terre, il s’agite, il écrit et
présente sa candidature ; il est nommé à
Z... et alors, naturellement, il doit partir
pour sa notuveUe résidence. « C’est avec
regret, mais^ que voulez-vous, on dirait
vraiment que c’est la main de Dieu qui
a préparé tout cela!».
Ah oui ! Il est commode ce bon! Dieu qui
s’intéresse à faire réussir les menées d’un
candidat orgueilleux et qui fait surgir
les bonnes' places pour ceux qfui n’osent
pas manquer à leur parole!
Mais qui sait si le Dieu omniscient n’aurait pas quelque explication à demander
sur l’usage que l’on fait de Son Nom.
» * *
Antoine est un jeune homme pas méchant, mais (|’un caractère un peu faible ;
il aime à sortir le soir, s'unir à ses camarades autour de la table, à l’auberge.
Il a cependant pris la résolution de vaincre ce penchant funieste, et pour bien comraeniœr il s’est juré de passer le premier
jour de l’an en famille. Mais la toile cirée
du cabaret l’attire : « Si a'ucun ami ne
viendra le chercher, il ne sortira pas ».
Par hasard, Sa jeune sœur doit sortir :
« Si tu vois les amis, dis-leur que je suis
à la maison ». Peu après les amis viennent
relancer Antoine qui rentrera plus tard
que jamais, en trébuchant. « Ne dirait-oin
pas que c’est la main de Dieu qui m'a
poussé dans la tentation ! ».
Ah ! certes, il doit être infiniment bon
et patient ce Dieu qui ne fait pas sentir
le poids de Sa main, au jeune homme qui
né se souvient de Lui que pour l’accuser
de son propre vice !
® λ V
Connlaissez-vous des paroles et des pensées plus blasphématoires que cellés-là?
Et quelle différence y a-t-il entre le charretier qui se grise de blasphèmes devant
sa mule gisant sur le pavé et le propriétaire à la mine rebondie qui mesure
Ses paroles et déclare gravement tout bas
que Dieu a eu pitié de ses ennuis en le
dêli'vrant de sa « vieille », de sa mère qui
était infirme !
* # *
Mais, pourr-ait^on observer, cas raffinements blasphématoires, pasSez-moi l’expressiqn, sont rares. Je veux bien l’admettre, mais, prendre le nom de VEterneU
ew vain n’est-ce pas blasphémer ? E5t cette
brave femme qui, se rendant à une réunion religieuse, s’écriait : « Mon D... », chaque fois que ses pieds rencontraient une
flaque d’eau, ne serait-eUe pas tout autant
coupable que son mari qui prononce un
grossier juron lorsque son dîner est en
retard ?
Mais il est temps de terminer, et chaque
lecteur pourra déduire les conséqueincies
s’ü le jugera bon. g. c.
00000 00000000000000000
Les indésirables.
A Tépoque de la montée des troupeaux,
au temps de leur descente dans la plaine,
montent chez nous ou en descendent ceux
que nous appellerons (du titre dont ils
aiment à se paonner), les «villeggianti».
Il en est parmi eux de très bons, d’excellents, qui apportent dans nos Valjées
non seulement le tribut de respect, si ce
n’est d’admiration (lequel nous sommes en
droit de prétendre pour les martyre de
notre histoire), mais aussi, avec leur argent, les bienfaits de leur culture, de leur
éducation et de l’ambiance supérieure
dans laquelle ils vivent. Aussi voyons-nous,
bien souvent, paraître, dans des livres,
des brochures, des journaux, des revues,
telle expression, telle page, tel article dûs
à la plume de tels d’entre eux, bons écrivains, hauts personnages et même illustres inconnus, se plaisant à rappeler leur
séjour parmi nous, notre histoire, nos
mœurs, nos traditions, nos chères montagnes, notre foi surtout, à laquelle inous
nous sentons supérieurement attachés, et
d’autant plus supérieurement qu’il n’y a
rien d’inférieur, de contingent, de passager, d’intéressé qui nous y lie. Nous leur
sommes bien redevables de tout ce que
cela leur dicte, et nous le sommes d’autant
plus que cela va bien au-delà de nous et
d'autant plus, aussi, que ces âmes d’élite,
ces esprits libres, ne sont pas nombreux
dans le troupeau qui monte au printemps
vers nous.
Ce n’œt pas toujours, en effet, un troupeau d’innocents agnelets ! Parfois ce sont
des brebis égarées (et de quels égarements !) emportant avec elles les pires
traces de la viUe et n’ayant cure de nous
On préserver. Prenant, loin de là, un malin plaisir et une vanité fort malséante et
rien moins que sotte à afficher leurs mauvais côtés dans toute la liberté que la qampagne semble leur offrir, ces êtres sont de
parfaits « indésirables » pour nie pas les
mieux (ou plus mal) qualifier. Avant de
se relancer dans leurs vices d’hivers (ou
divers, si vous voulez), ils viennent se refaire à la campagne. Leurs débauches hivernales leur donneront plus d’agrément.
Sommes-nous donc les fournisseurs, les
pourvoyeurs de leur noce et qu’avons-nous
fait pour mériter un tel rôle ou un
tel sort ? Il serait fort malaisé de le dire,
mais je pense à coup sûr que quelque chose
nous avons fait. N’avons-nous pas prêté
l’oreille à leurs propos malséants ? N’avonsnous pas ri ou souri complaisamment aux
basses vulgarités qu’ils se plaisent à débiter ? N’avons-nous pas appuyé d’une approbation silencieuse, ou d’une désappro- '
bation qui n’a pas su éclater, leur conduite ou licencieuse ou frivole ! Leur
avons-nous bien fait comprendre que le
climat vaudois n’^ pas fait pour eux ?
Je connais un endroit de chez nous oût
le pasteur s’est cru pleinement autorisé
à reprocher sa conduite à telle de cies.„
brebis d’été, égarée dans nos montagnes.
Croyez-vous qu’il en ait été blâmé par
qui que ce soit ? On l’a approuvé et il a fait du bien. Voilà tout.
Mais tous agissent-ils ainsi?
Et pourtant il faut que ces créatures
oomprennant qu’ü y a un climat vcmdois
et si vaudois qu’il ne fait pas leur affaire.
Le dirrmt vcmdois n’est pas le climat
morose que l’oin pense être du ressort du
puri'teirasme, confondu avec le p’rotestantfeme, mais c’est la franchise en tout, devant le vice comme devant la vertu. C’ést
en vertu même de cette franchise quie
Bious ne devons pas flatter celui-là au détriment de celleHcd. Or il est indéniable
qu’il y en a, même dxez nous, plus d’un'
de cœ messieurs qui flattent le vice par
légèreté ou par pur intérêt, un intérêt
bien impur, cela s’entejnd.
Je ne veux lancer la pierre contre personne, mais combien d’eintre nous n’ont-ils
pas entendu de nos gens ricaner à ces
propos non seulement malséants, mais
puant la débauche que viennent savoureusement nous débiter les « indésirables »
de la ville ? Et combien n’ont-ils pas réservé le plus aimable accueil à 'tei de ces
messieurs, voire même de ces dames, qui
affichent leurs vices même sur les traits
de leur visage ou sur les peintures de
leurs lèvres ou de leurs yeux ? Je connais
des personnes qui ont préféré, pour un
misérable denier, héberger de oes tarés
plutôt que de recevoir chez eux, pour quelques sous de moins, des gens sains, bien
élevés, respectant ou ayant nos idées, notre foi, nos croyances. Qu’y ont-il gagné Z
Un peu plus de débaïuche dans leur milieu.
Et vous savez comment la débauche va
d’accord avec l’argent !
Quant à ceux, hôteliers ou autres, qui
préfèrent avoir chez eux, en été, des gens
sang religion, ou des gens qui se moquent
de notre religion, qu’ils veuillent bien lire
ce que nous écrirons sur les « sans crise »<
Ils verront ainsi le bien qu’ils font à leur
pays, à leur cher pays. S. P.
[ODtoars poDi les entaDts des dcoles du dimanibe.
La Cemmission Educative de l’Æliance
pour l’Amitié Internationale qui s’est réunie à Mürren, a décidé de publier un concours pour les enfants, de 10 à 14 ans,
des écotes du dimanche des différents pitys
où il y a un Comité National de l’AUiance
(l’Italie a ce privilège !). Il s’agit d'esquisser quelques croquis, coloriés (pas plus de
trois couleurs !) et d’illustrer dans oes desàns « L’Alliance Internatianale — La Société des Nations — La Paix ». On donnera
douze prix aux auteurs des croquis les
plus artistiques. Les dessins ne devront
pas être signés, mais un numéro, qui sera
àuSsi reporté dans une autre enveloppe,
permettra de reconnaître l’auteur. Le dernier terme est fixé au l"*' juillet, et M. C.
Gay accueillera, avec joie, tous lœ grands
chefs-d’œuvre que les petits artistes lui
enverront à Via Magenta, 9 - Firenze.
2
Problèmes d’édocatton
Je compte publier, sous ce titre général, une série d'articles, sans la moindre
prétention de dire quoi que ce soit de
nouveau ou d’originaL iMalgré cela je suis
convaincu qu’il est des faits sur lesquels
il faut de temps à autre fixer l'alttentioin.
Je donne au terme éducation une signification très vaste, comme on pourra le voir
dans la suite ; en tous cas il ne s’agit pas
d’éducation de formes qui ne m’intéresse
gtière et pour laquelle je ne suis nullement
taillé.
H serait Superflu d’observer que l’éducation est de la plus haute importance,
supérieure à l’intelligence, à la culture,
à la beauté, à la richesse : sans elle on
peut posséder las plus brillantes qualités,
mais on reste des sauvages.
Pour donner un peu d’ordre à la série,
je commence par étudier
La famille.
L’éducation dans la fajnille est, certes,
la plus précieuse, car efle commence dès
la naissance et continue, règle générale,
pendant de longues années; il est donc
naturel que ce Boit par elle que l’on
commence.
Pour bien éduquer il faut être bien
éduqué : c’est un principe fondamental
dont aucun ne peut douter, et la famille
qui veut pourvoir à ime saine éducation
de sas enfants doit porter en elle-même
toutes les qualités requises pour cette noble mission.
Comme un édifice dépend, avant tout,
de ses fondements et des matériaux avec
lesquels il œt construit, c’est à eux qu’il
faut penser avec la plus grande attention.
Pour que la famille puisse donner tout ce
qu’ele doit donner, il est nécessaire qu’elle
soit bien fondée et avec des matériaux de
premier ordre ; le sujet mérite toute notre attention et il eSt juste de lui consacrer im paragraphe.
Fondation de la famille.
Tout être normal et slain doit sentir le
besoin et le devoir de se créer une famille : c’est la loi de la nature et de Dieu,
afin que le genre humain se reproduise
et se perpétue. Sur ce point, aucun doute ;
aussi pourra-t-on se passer de consulter
les sages ou les philosophes qui, du reste,
ne sauraient résoudre la question d’une
manière satisfaisante. L’on raconte qu’un
jeune homme grec, très sérieux, avant de
faire un pas décisaf de sa vie voulut aller
consulter le grand philosophe Socrate et
lui demanda :
— Si je me marie, qu’arrivera-t-il?
—■ Tu te repentiras.
— Et si je ne me marie paS ?
— Tu te repentiras.
L’histoire n’en dit pas davantage, mais
il est à supposer que le jeune homme,
après avoir ainsi consulté un des sages
de son temps, alla se marier, car s’il faut
se repentir, il faut se repentir d’avoir fait
quelque chose et non pas de n’avoir rien
fait : la tentative, l’aventure ont un mérite que la paresse et la timidité n’ont pas.
Le mariage étant une chose très sérieuse, il est nécessaire de le contracter
avec jugement et dans un esprit de prière ;
il faudrait y arriver par l’intelligence plus
que par le cœur, car l’amour est aveugle.
Théoriquement il en est ainsi, et nous
affirmoré que l’intelligence devrait guider plus que le cœur, mais, après tout. Dieu
doit établir les choses mieux que nous ne
pensons, et je me demande ce que seraient
les mariages si le calcul inteliectif prenait
la place du mouvement spontané du cœur.
Quoi qu’ü en Soit, il est nécessaire de
fonder une famiUe de manière à ne pas
avoir trop à se repentir. Comment y
parvenir ?
Tout d’abord il ne faut pas croire qu’on
peut se marier pour son plaisir : on serait bien vite déçu ; la famille doit être
envisagée sous l’aspect du devoir et alors
elle peut devenir une bénédiction et un
plaisir ; qu’on se le dise bien ; les fausses
routes ne mènent pas au but : la route
qui conduit au bonheur familial c’est l'esp
prit de sacrifice et le sentiment du devoir.
La fondation de la famille étant un devoir,
ü faut l’acoomplir le mieux possible.
Que demande-t-on, règle générale, dans
le choix que l’on a fait ?
L’âge prime tout : le mariage d’un vieillard avec une jeune fille ou d’un jeune
homme avec une vieille femme est une
monstruosité, une dégénération impardonnable. Je me permets cependant d’observer que l’âge calculé en années n’est pas
toujours la réalité, et il se peut très t)ien
qu’il y ait une grande affinité morale entre deux personnes dont le nombre d’années est considérablement disproportioimé.
Il est donc impossible d’établir une loi générale, mais il faut éviter toute exagération.
A quel âge doiton se marier ?
On ne peut que condamner le mariage
des adolescents ; le corps n’est pas entièrement développé et ne peut être en mesure de procéder à la reproduction d’une
race forte ; l’eSprit encore enfant ne peut
se rendre compte de toutes les responsabilités de la vie de famille. Dans nos régions la femme devrait avoir atteint l’âg-e
de 20 et l’homme die 25 ans, avant de se
marier. En deuxième lieu, la beauté joue
un rôle important dainS le choix qu’on fait ;
c’est inlaturel, et il se peut que la nature
ait ses raisons, mais il est bon de ne pas
trop y compter, car la. beauté passe, elle
est trompeuse.
Un élément qui entre pour beaucoup
dans les mariages, dans notre époque matérialiste, c’est la richesse ; on cherche la
richesse plus qu’un homme ou une femme.
Ici le calcul ne peut qu’être condamné, car
la richesse ne donne ni le bonheur ni la
paix et elle peut être détruite d’un moment à l’autre.
On se préoccupe aussi de la position sociale, et an croit qu’entre une classe sociale et l’autre il y ait des barrières qu’on
ne ]Deut framchir, des différences substantiefles ; non, mes' amis, la différence n’est
pas dans la classe, elle est toute dans les
individus. ' Il est temps-de finir de mépriser les pauvres et les humbles ; on trouve
parmi eux des âmes nobte et des esprits
supérieurs.
«Je vois des pauvres qui ont de plus
belles idées, et mille fois, que beaucoup
d’hommes puissants et décorés ». (René
Bazin).
Quand le cas se présentera où vous
devrez choisir entre une personne ordinaire iappaftenant à une classe sociale distinguée, ou u'ne personne distinguée appartenant à une classe humble, ¡n’hésitez
pas à donner la préférence à cette dernière, car vous n’aurez pas à vivre tout
le temps avec la classe, mais avec votre
mari ou votre femme. Le public aura son
mot à dire, mais c’est son affaire et vous
devez peinser à vos affaires sans vous soucier des qu’en dira-t-on?
Il nous reste à, étudier maintenant ce
qu’on néglige dans le mariage, ce qui sera
le sujet d’un autre article. (A suivre).
VŒUX DE NOËL.
Une nonvelle Eglise
L'Eglise de Nneva Yeldense.
Le Pape, dans son allocution aux cardinaux, le 24 décembre, après avoir examiné
l’activité de l’EgliBe (Sainte-Apostolique
et Romaine), adre^ aux auditeurs ses
vœux qu’il résume dans le souhait de
Saint Paul ; « Îm paix de Dieu qui surpasse toute intelligence... ». Les paroles
de l’apôtre sont profondes et apportent la
joie, celles du pape... jugez-en d’après ce
que nous dit le Secolo XIX :
« Le Pape ajoute... qu’il ne peut voir,
sans urne profonde douleur, la propagande
effrontée des protestants, à Rome et en
Italie, toujours plus active et plus intense,
souvent fourbe et trompeuse. (Comme
sovhait de Noël on pourrait désirer un
peu de vérité dans un discours, mais...
qu’est-ce que la vérité?) ! Tout cela est
contraire aux accords qui reconnaissent
le caractère sacré de Rome, centre de
l’Eglise catholique».
En attendant une prochaine allocution où
La Sainteté de notre Seigneur (le papel)
définira mieux le caractère sacré de Rome,
nous voulons nous réjouir, en tant que
iVandois, de ces attaques. Tout le monde
sait que le protestantisme en Italie...
n’existe pas (tous nos journaux le répètent). Nous sommes heureux par conséquent de voir que le pape reconnaît notre existence : ses appréciations, naturellement, pourraient être discutées, mais on
ne peut avoir tout à la fois !... Aloisîus.
La plus jeune de nos colonies de l’Uruguay est Nueva Valdeme, dans le département de Rio Negro, à environ 300 kilomètres de l’ancienne Colonia Valdeme.
Elle a été ainsi appelée par ceux qui vendaient les terrains, daiis le but intéressé
d’y attirer le plus grand nombre possible
de Vaudois, connus pour êtrê, en général,
bons travailleurs et... bons payeurs. L’endroit s'appelait, auparavant, « Estanda
Bellaco », du nom d’un cours d’eau qui
sert de limite du côté de l’Est. La gare duchemin de fer porte encore ce même nom.
Environ 3.000 hectares ont été acquises
par des Vaudois et une quantité beaucoup plus grande l’aurait été, si les propriétaires n’avaient pas eu la malencontreuse idée d’en augmenter le prix, avant
même que les colons eussent recueilli leur
première moifâsoin.
La Commission de District s’est aussitôt
préoccupée des intérêts spirituels des familles de Nueva Valdense, les visitant
ellehmême et les faisant visiter aussi souvent que possible, quoique nos frères
n’ayent rien négligé pour célébrer euxmêmes les cultes avec régularité, avoir
leur école du dimanche et leur Unioin
Chrétienne. Tout se faisait dans une salle
de VEstanda, miæ gentiment à leur disposition, La Conférence de mars 1930 a reconnu le ci-devant groupe de Nueva Valdense comme église dûment constituée.
Après de longs pourparlers avec les propriétaires du « Cannpo Bellaco », la Commission de District a obtenu la donation
de 3 hectares de terrain pour la congrégation; et sur ce terrain nos amis ont
construit leur lieu de culte, qui a été solennellement consacré à Dieu dans l’aprèsmidi du jeudi, 4 décembre. C’est, naturellemielnt, un modeste édifice, mais très bien
fait : les murs sont formés de plaques de
zinc (de même que le toit), mais revêtues, intérieurement, de planches. De
11 mètres de long, sur un peu moins de
6 de large, il se divise en deux, une salle
ayant été préparée pour y tenir l’école
du dimanche, catéchisme, etc. Dans quelques années, la population augmentant,
on abattra la paroi mitoyenne, et on peut
espérer que le local Sera suffisant jusqu’à
ce que les moyOns matériels permettent
de construire un temple en maçonnerie.
Par un temps magnifique nous nous sommes réunis, tout d’abord, à la Estanda,
où a leu lieu un court service d’actions de
grâces avant d'abandonner la saUe dans
laquelle, pendant trois ans et demi, nos
frères s’étaient réunis ; puis, en cortège
— formé en grande partie par des autos
— nous nous rendons au nouveau lieu de
culte (à environ 3 kilomètres de là) et le
culte de dédicace, présidé par le soussigné,
comraemce aussitôt, devant un auditoire
recueilli qui remplit la salle et écoute debout toute la première partie du culte.
La prédication est faite par le pasteur G.
Rivoir, sur le texte très suggestif de
Exode XIV, 15 : « Dis aux enfants d’Israël
qu’ils marchent ». M. J. Pierre Rostan,
vice-président du G>nsistoire, lut un beau
travail sur le développement graduel de
cette petite égliise, et le pharmacien M. Auguste Revel, qui bien souvent vint de Paysandù (à 65 kilomètres de là) pour présider quelques cultes à Nueva Valdense,
ajouta, après ses félicitations, une fervente exhortation aux Vaudois présents à
démontrer leur foi par une iconduite honnête et pure.
Qu’à Nueva Valdense, comme dans toutes nos églises, on puisse toujours faire
voir que la lumière luit dans les ténèbres !
E. Beux, pasteur.
Bobi à... Rome.
Pour les Collèges Vaudois.
M. Louis Jourdan, Amérique L. 200,—
Sénateur David Jourdan » l.OOlO,—
M.me Louise Monnet » 100,—
Un marinaio valdese » 100,—
A. e L. Comba » 50,—
Lundi, à Rome, à la présence du Roi et
de la Reine, a eu lieu l’inauguration de
la 1“ Quadriennale d’arte nazionale.
Parmi les tableaux l’on remarque et admire lafussi celui du jeune peintre piémontais Domenico Valinotti : Piazza della
Chiesa Valdese a Bobbio Péllice.
Voici ce qu’en dit Emilio Zanzi, le critique d’art de la Gazzetta*dél Popolo:
«Il Valinotti è un ricercatore delia tipologia geologico-vegetale-spirituale di poveri
paesi Subalpini e del genio del luogo che
incombe su certi sagrati di chiese protestanti e lalte barriere della città.
« Lo squallido, monocromo e monotono
ma importante quadro Piazza della Chiesa
Valdese a Bobbio Péllice è esemplare per
la sobrietà dei toni bianco-grigi, per l’architettura razionale delle case e delle
piànte, per la desdliatia solitudine religiosa
del sagrato dell’antichissima Riforma ».
La Gazzetta del Popolo, de mardi, publie
u'ne reproduction de ce tableau que les
Vaudois de Rome voudront bien, en visitant l’eXiwsition, voir de près. e. e.
■O-OOO-OOO-O O O O- ooo oo-ooo-o-o-o
CHRONIQUE VAUDOISE.
COSMOPOLITA. Le 7 novembre dernier s’est éteinte à Belgrano (Province de
Santa Fè, République Argentine), notre
sœur Marguerite Ferrier, épouse de François Poët, membre depuis grand nombre
d’années du Consistoire, et fidèle abonné
de L’Echo des Vallées. FiUs de Antoine
Ferrier et de Jeanne Rostara, elle était
née au Poumarat (Faët) le 29 mars 1849,
et entrait, par conséquent, dans Sa 82®
année, lorsque Dieu l’a rappelée à Lui,
après plusieurs mois de souffrances, supportées avec patience et avec foi, après
avoir eu la joie de voir auprès d’elle, dans
ses derniers jours, tous les membres de
sa nombreuse famille, dont qudques-uns
venus de très loin.
M.me Poët a été une bonne Vaudoise,
aimant son Eglise et s’intéressant à sa
vie; parler des Vallées et en entendre
parler était pour elle une vraie jouiss'aince.
Tous ceux qui ont passé quelque temps à
Belgralno se rappellent de la généreuse
hospitalité des époux Poët-Ferrier.
Que Dieu accorde à tous ceux que le
départ de notre sœur a attristés, la précieuse assurance du revoir dans la maison du Père. E. Beux.
G. R.
PETITE POSTE.
Merci pour la rectification.
LA TOUR. Activité de l'TJniom Chrétienne de Jeunes Filles. Les séances de notre Société ont repris régulièrement au
mois de novembre, après la Conférence
des Unions du Groupe Piémont. Ces premières 'séances ont été employées à préparer les fêtes de Noël pour l'Asile des
Vieillards de Saint-Jeian et pour l’Hôpital
de La Tour, fêtes qui font maintenant
partie du passé, mais qui restent, pour
chaque jeune fille, un souvenir lumineux,
car elles 'ont apporté un rayon du Ciel à
des vieillards, à des malades.
Le dimanche 21 décembre, un bon nombre de jeunes filles remplissait la sale à
manger de l’Asile, où les vieux attendaient
leur petite fête. Le sapin allumé au milieu de la table rappelait la naissance de
Jésus, la lumière du monde, et éclairait
d’im côté les figures ridées, mais si souriantes des vieilards, de l’autre cette jeunesse heureuse et enthousiaste de leur
apporter sa gaîté et 'Son affection. Après
les chants et la distribution des cadeaux
et des douceurs, les Unionistes, contentes
d’avoir procuré un peu de joie, prirent
le chemin du retour.
Le 4 janvier, nouvelle réunion pour aller à rHôpital. Le nombre des jeunes filles a augmenté ; elles savent quelle joie
elles éprouveront biéntôt en voyant s’éclairer le visage des malades quand ils entendront leurs chants et recevront leurs
petits cadeaux. Un chant en appelle un
autre et le temps passe bien vite. Le
petit programme se déroule rapidement,
mais on l’allonge et l’on est étonné d’entendre retentir la cloche du goûter.
Mais les diaconesses ont pensé aussi aux
3
chanteuses et autour de la table a thé se
déroule un nouveau programme, suivi de
remerciements réciproques et de souhaits
pour la nouvelle année.
Qu’elle soit vraiment bénie cette nouvelle année et que Dieu veuille mettre
■dans le cœur de chaque Unioniste le désir de faire Sa volonté en aimant son prochain comme soi-même.
— Le culte de dimanche prochain sera
présidé par M. le pasteur Simeoni, de Tu^in, et après le service religieux, l’aesemblée électorale procédera à l’élection du
nouveau Consistoire.
— Lundi, 5 courant, à 2 heures, nous
avons accompagné au champ du repos la
dépouille mortelle de M. Jean Jourdcm,
de Sainte-Marguerite. Notre sympathie
chrétienne à la famiUe éprouvée,
— Dimanche prochain, 11 courant, à 15
heures, M. le doct. Théodore Laura, de
Turin, tiendra à la Sahe du « Dopolavoro »
sa troisième conférence sur les enfants.
Il parlera sur ce sujet : SauvMs nos enfants : les maladies les plus communes des
enfants dans leur premier âge. Les mères, les éducatriceB, toutes les personnes
<iui s’intéressent aux enfants y sont cordialement invitées.
"— Mardi, 6 courant, à 3 heures, ont ©u
lieu les dbsèques de M.me Léonie Ccfisson
tlêe Bailly, âgée de 89 alns. Le service funèbre a été présidé par M. le pasteur J.
Trou, Nous exprimons notre sympathie
•chrétienne à tous les parents et d’une
manière spéciale aux fils MM, le prof. Paul
et Auguste CoïsSdn,
PERRIER-MANEILLE. Comme d’habitude, assemblées imposantes aux cultes, le
jour de Noël et grand nombre de participants à la Sainte-Cène ; exécution de
chœurs de circonstance préparés au Perrier par l’organiste, le doct. Jervis, et à
Maneille par le régent M. PœcaJ.
Les enfants eurent eux aussi leur fête
avec deux arbres de Noël, l’uni à Maneille,
le 25, et l’autre au Perrier, le 26.
— Le dernier jour de l’année nous
avons pris la route du cimetière pour y
■■ accompagner les dépouillas mortelles de
Poët Frédéric, de St-Martin, décédé à
Tâge de 74 ans. Nous renouvelons à la
famille affligée l’expression de notre sympathie chrétienne.
POMARET, Notre paroisse a eu le privilège d’entendre le message chrétien de
M Antomarchi, auquel die exprime sa
vive reconniaissainoe.
— L’ancien Edmond Rostan ayant donné
sa démission, l’assemblée électorale a élu
M. Alfred Long à la charge d’ancien de
la Pérouse. Le nouvel ancien a été installé
le 21 décembre.
— Noël a réuni au Temple et à la fête
des enfants de bdles assemblées. Dans sa
simplicité, le programme développé laisse
un souvenir heureux chez tout le monde.
— Le pasteur M. G. Comba devant se
rendre en Ecosse, ce sont MM. les pasteurs émérites B. Soulier et Addphe
Comba qui le remplaceront pendant Son
absence. G. C.
— Le 31 décembre, l'Union Ohrétienne
s’est réunie en soirée fraternelle, pour fêter ensemble le commënicement de la nouvelle année. Après la partie religieuse dirigée par M. Comba, notre cher pasteuir
et président, M. Geraldo Mathieu, caissier
du Comité de Groupe des U, C. de J. G„
nous porta les salutations et les souhaits
du Comité, et nous donna des nouvelles
réjouissante des 19 Unions qui forment
ie Groupe Piémont. On offrit à M. Comba,
qui se trouvait à la veiHe du départ pour
l’Angleterre, une très jolie plume, comme
expression de la vive et affectueuse re^
conmaissance de l’Union. Après l’inévitable thé, bien garni, les heures s’envolèrent
rapidement. Minuit nous trouva tous debout, chantant un hymine de gratitude et
de prière à Dieu, dans lequel nous exprimions nos Sentiments les plus profonds.
RORÀ. Que dire, dans cette chronique
des fêtes de Noël et du premier jour de
l’an, qui n'ait déjà été dit les années
passées ? Le matin, culte solennel, auquel
participent bon nombre de personnes qui,
en temps ordinaire, n’ont pas le courage
de franchir le seuil de la maiscai de Dieu.
Un beau chœur d’occasion et un cantique
chanté avec expression par notre nombreuse Chorale. L’après-midi, temple encore bondé de petits et de grands, réunis
autour du sapin traditionnel. Programme
très intéressant de récitations et de chants
des enfants de l’école du dimanche et de la
Chorale. Somme toute, excellente journée.
Le dernier soir de l’an, réunion de toutes nos Sociétés d’activité chrétienne pour
la soirée traditionnelle et familière de fin
d’année, très bien réu^e aussi.
•— Mariages. Nous avons eu, dernièrement, les mariages Suivants ; Tourn B.
Jules avec Mourglia Letizia (bénédiction
seulement), et Durand-Canton Etienne
avec Boero-Rol Joséphine (mariés à l’église
par le PaSteur).
Nous renouvelons aux chers époux nos
meiUeurs vœux pour une carrière conjugale longue et bénie.
ROSARIO TALA. Barba Paid Forneron,
de Eocheplate, qui fut ancien de l’Eglise
de Prarustin pendant plusieurs années,
vient de nous quitter à l’âge de 86 ans,
pour la Patrie Céleste ; il est mort comme
un bon chrétien qui aimait à parler de
la vie éternelle, soit avec le Pasteur Soit
avec les personnes qui allaient lui rendre
visite. Il avait su se procurer une bonne
position, aimé et respecté de tous ceux
qui le connaissaient ; ses enfants, deux fils
et cinq filles, éix)usèrent tous des Vaudois.
— Le temps de la moisson est arrivé, et
tout le monde est à l’ouvrage; il faut remarquer, toutefois, que les machines font
aujourd’hui la plus grande partie du
travail. Th. W. Rostan.
Merci aussi pour les abonnements.
Réd.
SAINT-JEAN. L’Union Chrétienne des
Jeunes Gens a repris régulièrement ses
séances, le marcM soir; après la tournée
des dons en nature, ce furent encore deS
Unionistes qui se chargèrent de procurer
le sapin pour la fête de Noël ; ils ont,
tout dernièrement, organisé une série
de réuuiiolns, avec projections lumineuses
(Fond de Saint-Jean, Canin), fort bien
réussiés. La Directicn est formée par
MM. Guido Coïsson, présidant ; James Gay,
vice-président ; Attilio Bounous, secré
taire; Gay Henri, junior, vice-secrétaire
Rostagnol Etienne, caissier ; Gay Henri
senior, bibliothécaire. (J’oubliais la cons
titution d’un groupe de skieurs!).
— Vendredi, 2 courant, parents et lamis
accompagnaient au champ du repos la déXK)uiUe mortelle de M. Jacques Mourglia,
de 78 ans, originaire de Bibiane, décédé
aux Airals. Notre sympathie chrétienne
est assurée aux familles Mourglia-Benech.
— Lundi soir, 5 coiurant, à 8 heures,
la Société Chorale s’est réunie en séance...
extraordinaire, pour fêter la nouvelle année. On ne peut naturellement pas faire
la chronique d’une soirée où tous lés présents étaient... acteurs et spectateurs. Thé
et jeux, jeux et thé ; bonne humeur souriante, et sourires... de bonne humeur ;
gravité pastorale qui se transforme en camaraderie fraternelle, et pouvoir directorial qui devient activité récréative ; soprami qui s’unisBent aux oontralti, et basr
ses qui ne craignent pas de faire concurrence aux ténors...] que. faut-il autre
chose, si ce n’est remercier ceux, pardon,
cdles qui ont organisé la... réunion, et exprimer le vœu que tous les cœurs s’unissent toujours plus intimement, comme se
sont fondues les voix sous l’excellente direction de M. G. Albariin, que le pasteur,
M. Lorenzo Rivoira, remercia au nom de
la Société.
VILLAR. Le 20 décembre dernier, M.me
Catherime Gras, veuve de notre toujours
regretté ancien J. D. Allio, du Saret, rentdait son âme à Dieu, après plusieurs mois
de douloureuse maladie. Ftappée de paralysie en juillet dernier, elle n’avait, depiuis, plus recouvré sa santé, mais de son
lit, où le mal l’avait clouée pendant tous
ces mois, notre chère sœur, toujours souriante, n’a cessé jusqu’à la fin de nous
donner un exemple admirable de patience
et de foi. Au service funèbre, dams le
.Temple d’abord et ensuite au cimetière,
une foule d’amis a voulu rendre — malgré
le mauvais temps — son témoignage d’affection et de reconnaisBance à la mémoire
de cette âme profondément dirétiemne,
qui venait de s’envoler auprès de son Rédempteur. Aux enfants, si éprouvés par
la perte à si peu de distance de leurs
chers père et mère, nous renouvelons l’expression de notre sympathie fraternelle.
— Dimamche soir, 21 décembre, une
nombreuse assemblée se réunissait dans
notre Temple, pour y écouter, avec le plus
vif intérêt, une belle conférence de M. le
prof. Attilio JaUa, président de Groupe
de nos U. C. D. G., Sur le Pays de Jésus.
Conférence magnifiquement illustrée par
une série de projections lumineuses sur
la Palestine.
— Nos assemblées, à roocasion des cultes de Noël, Nouvel-An, et du dernier soir
de TAn, ont réuni des assemblées réjonissiantes. Le culte de Noël a été rehaussé
par un chœur d’occasion, soigneusement
préparé et exécuté par notre Chorale, sous
la direction de M. l’instituteur H. Long.
Mais aussi nœ enfants ont eu leur i)arb
à la joie de Noël. Mercredi, 24 décembre,
à 2 lœures, nos 250 petits écoliei's, sOus
la surveillance de leurs maîtresses et mo■> nitrices, se pressaient dans le Temple,
pour admirer un immense sapin de Noël,
artistiquement orné par leurs sœurs et
frères aînés, membres de nos Unions Chrétiennes. Un bon programme de récitations,
de chants, une série de projections lumineuses et une riche distribution de gâteries contribuèrent à la bonne réussite de
la joyeuse réunion.
— Le dernier soir de l’an, après le culte
dams le Temple, nos U. C. des J. Filles et
des J. Gens 'se réunirent dans la gran.de
école du Cfeintre pour finir Tannée par une
agréable soirée, et commencer la nouvelle
année en communion fraternelle et sous
ie regard de Dieu. L’U. C. de J. F. apporta
un concours apprécié à la soirée, par l’exécution d’un beau chœur de circonstance,
dirigé par M.He P. Bonnet. La belle réunion se termina à minuit, par le chant
d’un cantique et une prière du Pasteur.
•»
3
VILLESÈCHE. « Pas de nouvelles... bonnes nouvelles ! », c’est la devise qui, semble-t-il, a été adoptée par une grande partie des chroniqueurs de notre cher Echo,
mais que nous reconnaissons avoir adoptée nous-même depuis quelque temps, un
peu trop à la lettre. Nous en demandons
pardon à ceux à qui notre silence a pu...
déplaire et nous leur promettons que dorénavant notre Paroisse aussi fera tout
son possible pour faire parvenir jusqu’à
eux l’écho de son activité et de son travail. (Très bien et merci. Réd.). Car ici
aussi on travaüle et... de bonne envie!
L’hiver nie nous a pas surpris dans Toisiveté, car auparavant tous avaient déjà
répondu avec enthousiasme à l’invitation
que l’approche de la période hivernale,
une fois de plus, venait de nous adresser.
Il est vrai que, si notre activité devait
se juger d’aprfe les acte liturgiques, on
pourrait panser que c’est précisément le
contraire qui est arrivé ; pendant ces trois
derniers mois, en effet, ni mariages, ni
baptêmes, ni services funèbres n’ont été
célébrés ; ce qui nous permit de concentrer davantage nos efforts et notre attention sur les autres activités dont on parlera plus tard... si les ciseaux de notre Directeur auront commencé par épargner
la langueur de ces lignes. (Il s’agit de ciseaux... préhistoriques, car il nous faudrait plutôt une... pompe pour aspirer et
gofnfler les nouvelles, Réd.). Pour le moment, rien que deux mots à propos de
la fête de Noël que nous avons célébrée
avec la profonde joie dont ce jour est le
messager béni. Oette joie nous l’avons vue
rayonner sur le visage de tous ceux qui,
beaucoup plus nombreux que d’habitude,
ont rempli notre vaste Temple pour participer à la (Solennité du culte de Noël.
(Pourquoi de telles assemblées ne se réuniraient-elles pas plus souvent ? Un petit
effort, un peu de bonne volonté de la part
de tous et voilà notre temple rempli...’ 52
fois par an !). Dans cette même circons
tance, unie fois de plus, notre hximble, mais
vaüjante Chorale, a su donner une preuve
de Ses bonnes capaicitês en exécutant, nous
osons dire, à la perfection, un chœur de
circonstance exercé avec Taide préleieuse
de M.Ues A. VigHelm et E. Venturini, que
nous tenons à remercier une fois encore,
ainsi que tous les autres chanteurs et
chanteuses. C’est dans Tatmo^hèr© de
profond recuedUement laissé par 1© chant
du chœur qu’une fois encore le message
de Noël nous a été adressé en nous invitant à nous approcher davantage de Celui
dont nous célébrions la naissance. Un culte
de Noël, en somme, qui nous a fait du
bien et dans lequd nous nous ¡sommes sentis étroitement unis aux chrétiens du
monde entier dans le même sentiment de
bonheur et de reconnaissance à Dieu.
— Dans Taprès-midi c’était la fête des
enfants qui nous réunissait, en bon nombre encore, dans le vieux temple de Villesèche, autour de TArbre traditionnel. Un
beau sapin, coupé dans la forêt par quelques-uns de nos braves jeunes gens et
garni avec simplicité et avec goût par les
monitrices de notre école du dimanche,
fit la joie de nos chers petits qui attendaient ce moment... mous pouvons imaginer avec quelle impatience ! La joie brûle
dans leurs yeux qui ne peuvOnt pas se
détacher de la vision, des nombreuses bougies, et toiB les messages que Noël apporte aux enfants nous sont communiqués
par leurs poésies et leurs chants, tous
apprécife et vivement applaudis. Une jolie petite fête dont nous garderons longtemps le souvenir ; la voix des petits enfants, soit dans les récitations soit dans
les chants, semble produire, dans le cœur
des grands, un écho ineffaçable qui leur
parle encore longtemps après de candeur,
de fraîcheur et d’innooemce. Un merci, ici
eincore, à tous ceux qui Se so’nt remdus
utiles pour la bonne réussite de cette fête.
— Comme d’habitude, cette année en
core, 1© soir de la veille de Noël, les enfants de notre quartier du Trussan, trop
éloignés pour prendre part à la fête générale, se sont groupés autour d’un joli
sapin de Noël pour chanter leurs joyeux
cantiques et pour réciter leurs gracieuses po&ies. C’eSt à M.me Aline Pascal,
maîtresse de Bible dans ce quartier, que
va notre profond remerciement pour cette
heure bénie et de réelle jouissance qu'elle
nous a ainsi procurée par sa patiente
organisation. Sapin.
— L’Union Chrétienne, reconstituée
récemment sous la présidence de notre
jeune pasteur M. Guido Mathieu, a repris son travail avec une nouvelle activité.
Tous les membre ont reçu avec reconnaissance les carte de Souhait du Comité
de Groupe. Nous avons eu, dans la paroisse, quelques réunions avec projections
lumineuses.
\
iDslitDlioDS Hospitaliüru ïaDdoises.
Pour l’Orphelinat : En souvenir du notaire C. A. Forneron ; Un client, L. 50.
Fleurs en souvenir de M Ile CÉCILE
COÏSSON:
Rachel AmbaneUi-Benech, L. 10 pouf
l'Orphelinat.
Fleu|*s en souvenir de M.me LOUISE
GARDIOL-ALBARIN:
Rachel AmbaneUi-Benech, L. 10 pour la
Maison des Diaconesses.
La famüle ROSTAGNO-GARDIOL eav
prime toute sa reconnaissance envers les
personnes qui lui ont témoigné leur sympathie dans la douleur qu’üs ont eu du
départ de leur bienraimée
et d’mie manière toute particulière aux
pasteurs MM. Marauda et Jahier pour
leurs paroles de consdœtim chrétienne.
Saint-Second, 2 Janvier 1931.
La famüle COÏSSON exprime sa reconnaissance pour les divers témoignages de
sympathie reçus à l’occasion du deuil qui
vient de la frapper, avec le dé'^rt pour
la patrie céleste de leur bien-aimée
MARIE LEONIE COÏSSON née BAILLY
décédée le 5 janvier courant, à l’âge de
89 ans.
Torre Pellice, 6 Janvier 1931.
«fs
4
BRODOiCARNE
pu rissinio^^Bcccellcnte
Jules Tren, direeteiir-reeponsable
Torre Pollice - Imprimerie Alpine
£fÒ£RA il COUPO
£ ALLÌSTA iO Smiro
f£U(£afSimsc-"HiiAtto
Abonnements payés et Dons.
(Le €don» est entre parenthèses).
1931 : Gustavo Belt, Torino - Rostan Pofui,
Id, - Lon©’ Ermanno, Id. - Long Luisa, Zara
(2.50) - Giretti Edoardo, Briclierafiio - MaJau
Théopliile, Torrc Pellico (6) - I’aselietto Cesare,
Id, (’2,50) - Beux Enrico, Liiseina S. Giovanni
(2.50) - Clotilde Gaiy-Tron, Pinerolo - Giacomo
„Eibct, maggiore, Sassari - Lina Bonnet, Torino
(2) - Barns Jeanne, Inverso Pina.sca (5) Henriette Barns, Paris - Poet Alexandio,, Perrero (2) - Gai’diol Amalia, Pramstino, 1930 Cardon Margherita, Ponte S. Mai tino - Gaudin
Midliel, S. Secondo - Eli Peyronel, Id. - Avoiidet Susanna, Id., 19,30 - Aline Long, M;uii^iUe, c 1932 (2) - Giulia I’oct, Saianna (3) Peyrot Paolina, Luserna S. Gioianni - J. Gharbonniei'. Torro Pellice - Jourdan J. J., Id. (2)
- Bonjour Marguerite, Angiogna (2) - Cha.rbonnicr Henry, Torre Pellico (2) - Clvauvic M.,
Angrogna (5) - Cougn A,, Liuserna S. Giovanni
-Gustavo Gou'gn, Leones, Cordoba - Maitinengo
Virginia, Torino - Medina Balnias, Paivcalle,ri
- Tomlinson G. H., Northnniberland (21) - Jaliier AU.ee, Torre Pcllice - Ro.-si-Ribct M.„ San
Germano Chisone - Bcrtalut Leontina, Abloadia
Alpina (5) - Pascal Maria, Llimerlata (.>) Revel Rotert, Paris (2G) - Dems Srnlo Tdelóusgi,
Budapest (G) - Pastre Susanna, Cannes (13) 1
Soedétó Locturc, Genève. (A suivre).
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI,
ANGROGNA - Pastore : Pietro Chauvie.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Lorenzo Rìvoira.
BiASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore ; Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Puhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore ; Augusto Jabier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Missionario in congedo E. Ganz.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal,
S.GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron J.
TORRE PELLICE - Pastore : GiuUo Tron Coadiutore: Cand. Teol. Giovanni Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jabier.
PRADELTORNO - EvangeUsta C. A. Arnoulet.
abbazia - « Chiesa di Cristo ». Culto aUe ore
■ Pastore: Corrado JaUa, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
■ Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa ; Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Piorina, Via MirabeUo.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di Vallecrosla
- Pastore ; Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa EvangeUca.
BRESCIA - Cldesa : Via dei Mille, 4 - Pastore ;
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertln.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : 3, Via Filippo Mellana.
CASTELVENERE - Cldesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
CO AZZE - Anziano-EvangeUsta Pietro Varvelli.
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D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio,
COURMAYEUR - Chiesa EvangeUca, da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47 - Pastore :
EmiUo Tron,
PELONICA PO - Chiesa Eivangelica - Pastore :
. Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’' SerragU, 51 Pastore ; V. Sommani, m. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, iri.
FIUME - Cldesa ; Via Sem BenelU, 6. Culto
aUe ore 10 - Pastore: Carrado JaUa, Via
Sem BeneUi, 8.
FORANO - Chiesa EvangeUca.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
EmiUo Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa EvangeUca - Cand. Teol.
Valdo Vìnay.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Ai-mi.
LA MADDALENA - Chiesa EvangeUca.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via GaUi Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Baxìchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore ; Sei ffredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
MILANO - Chi^a di S. Giovanni in Conca ;
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1. — Chiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chitóa : Piazzetta Tagliavla, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi - Coadiutore : Enrico Coreani, ivi,
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Chiesa EvangeUc«. - Pastore: Elio
Eynard.
PALERMO - Cldesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attuto Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa EvangeUca - Evangelista Amato Billour,
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto FommlnUe Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa: Via Cario Alberta
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Móscia, Casa
di Nava, Via Demetrio Trìpepl.
RIESI - Chiesa EvangeUca - Pastore: Roberto
Nisbet.
RIO MARINA - Chiesa EvangeUca - Pastore:
Alberto BUlour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembi e. 107
- Pastore: Giovanni Bonnet. ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour esulto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosìo, Via Marianna Dionigi,, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa: Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
EvangeUca - Anziano-EvangeUsta Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Cldesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRU/ZO - Chiosa Evancelica.
SIENA - Cldesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvan.gelista Pietro VarvelU, ivi,
TARANTÒ - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro SUneoni - Coadiutore : Cand.
Teol. Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora : Sig. Cario Lupo, Coreo Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G, Del Pesco, Piazza tìeUa Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Cldesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : B. Celli, Vìa Valerio
CatuUo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi.
n culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore r Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : O. Bostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUoe - Preside Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
Pastore Luigi Micol, Ferrerò.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comb^ presidente; Davide Bosio,
Enlrico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan,
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore Davide Fomeron.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valiecrosia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre PelUce - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Lstituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore : V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre PeUice, a Pomaretto, a Torino (Via BertlioUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLOALBERTO» - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a queUe neUeValli Valdesi: Carema, Dovadola, Grotte,Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Urngaay.
CGLONIA VALDENSE (Dep.to de Coloida) Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous.
TABARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (Departamento de Colonia) - Pastore Guido
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