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>ìxante-Quatrième année - Anno VI®.
24 Février *1928
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT f
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériqnes)
plusieurs abonnements à la même adresse
Per SB
L. 10,—
» 24,—
» 22,—
Poor 6 mois
6,
12,
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
« L'ABONNEMENT SE PAVE D’AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïs.son, professeur,
Torn Pellice — pour l'Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice,
Pour toutes les annonces s'adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
m. Le Nmnéio: 25 centimes v\<
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Que toutes lea choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...... dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
«NE JUGEZ POINT...)).
(Evangile selon Saint-Matthieu VII, 1).
Ne faisons pas dire à Jésus ce qu’il n’a
pas voulu dire. En disant ; « Ne jugez
point... », notre Seigneur n’a certes pas
[’eu l’intention de condamner l’institution
des tribunaux, ni l’exercice de la discipline
ecclésiastique, ni le droit paternel de coridger les enfants. Jésus n’a pas voulu réduire l’homme à l’indifférence en présence
des manifestations du mal ; Il n’a pas
voulu suffoquer ce qu’il y a de plus noble en nous, le feu sacré de l’indignation
en présence de ce qui révolte l’âme, le
signe par excellence de notre vivacité morale qui se traduit par des appréciations,
par des jugements ; c’est à ce feu sacré,
qui a animé notre Maître lui-même, que
nous devons ses vives apostrophes contre
|le péché. En nous exhortant à ne pas juger, Jésus n’a donc pas voulu condamner
en nous la faculté de jugement qui est un
don du Saint-Esprit. S’il avait voulu faire
cela, Il se serait mis en contradiction avec
lui-même, car ailleurs II admet que l’homme
puisse juger (Luc XII, 57, Jean VU, 24,
etc.). Et alors, qu’a voulu dire JésusChrist ? A-t-il voulu condamner les jugef**hasardeux, téméraires, portés sur
de simples indices, sur des informations
fragmentaires ? A-t-il voulu condamner
ceux qui jugent sans charité, comme les
pharisiens, qui prétendent enlever une
paiUe de l’œil de leur prochain quand
une poutre est dans, le leur ? Certes, Jésus condamne cette manière de juger :
cela ressort de l’ensemble de son ,enseignement, mais cela n’exclut pas la possibilité
de juger. Tandis qu®. ici, par notre texte,
Il dit catégoriquement : « Ne jugez point ».
Quelle est donc la façon de juger que Jésus condamne ? A queMe sorte de jugements peut se rapporter une défense aussi
absolue ? aux jugements portés sur les
actes, sur les paroles ? Non, puisque nous
avons le droit de juger le mal dans ses manifestations extérieures; nous avons le droit
de dire ; « Têl acte est bon, telle parole est
mauvaise », en les comparant aux prescriptions de notre conscience, en les mesurant
à l’échelle de la perfection. Et alors,
qu’a voulu dire le Maître? Il nous semble que par cette exhortation, Il vise ici
essentiellement les juges de la conscience
et de l’âme, ceux qui prétendent se prononcer â r%ard de nos relations avec
Dieu et de notre salut éternel. A tous
ceux, quels qu'ils soient, qui s’érigent
ainsi en arbitres de notre état spirituel
et de nos destinées, Jésus dit solennellement : « Ne jugez point ». Il le dit à ceux
qui lancent les foudres de l’excommunication ; Il le dit à ceux qui s’arrogent le
droit d’élever sur les autels des créatures humaines, que l’on divinise ainsi ; Il
le dit à celui qui croit pouvoir juger des
liabitudes religieuses de son frère ou de
son' ami, en disant : « C’est tm hypocrite I », ou bien : i Cet homme n’est
pas sauvé ! ».
Jésus condamne cet esprit parce qu’D
sait que nous ne pouvons juger les âmes.
« Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui ? », dit l’apôtre ; et ailleurs il ajoute :
«Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère,
QU toi, pourquoi méprises-tu ton frère ?
Puisque nous comparaîtrons tous devant
le tribunal de Dieu» (1). Et dans l’épître de Saint-Jacques nous lisons ces mots ;
« Un seul est législateur et juge, c’est eew
lui qui peut sauver et perdre ; mais toi,
qui es-tu, qui juges le prochain?» (2).
Non seulement nous n’avons pas le
droit de juger les âmes, mais nous n’avons
pas la possibilité de le faire en connaissance de cause. Comment ! nous prétendons juger une âme ! Mais savons-nous ce
que c’est qu’une âme ? C’est un mystère,
c’est un abîme que l’on ne peut ni sonder ni connaître ? Savez-vous ce qui se
passe dans le cœur de votre père, de votre mère, de votre mari ou de votre
femme ? Vous pouvez, de temps en temps,
connaître quelques-uns des évènements
qui se déroulent dans le for intérieur de
leur conscience ; mais, même lorsque ces
âmes s’ouvrent à vous, même dans les
moments de leur plus grand épanchement,
est-ce que leur langage exprime tout le
fond de leurs isentiments, de leurs impulsksas, de leurs pensœs leis plus secrètes?
Vous ignorez bien des choses de leur vie
cachée, surtout de leur « vie cachée en
Dieu ». Et vous prétendriez juger vos
semblables, c’est à dire ceux que, la plupart du temps, vous connaissez beaucoup
moins encore que les membiCis de votre
famDle ? Vous prétendriez connaître ce
qui se passe dans le « moi » mystérieux de
votre prochain, vous qui parfois, ignorez
même ce qui se passe dans le votre ? !
On a dit avec beaucoup de justesse que
« toute âme est un monde à part, ime
énigme que nous côtoyons». Dès lors,
comment juger une âme, puisque nous
ignorons les mobiles et les impulsions de
sa conduite, l’intention qui dicte ses actes
et l’esprit qui anime ses décisions ? Comment juger une âme du moment que souvent les conditions extérieures de la personnalité humaine, loin d’être des véhicules fidèles aux sentiments, constituent
des obstacles, des cloisons étanches, à la
manifestation de ce qui se déroule au dedans ? Pouvons-nous dire que tous les actes qui paraissent beaux au dehors
ne soient pas entachés intérieurement
d’égoïsme ou d’orgueÜ ? et pouvons-nous
dire, d’autre part, que les mauvaises actions procèdent toujours d’un cœur pervers et ne pourraient pas être quelques
fois l’effet de l’ignorance, de la mentalité,
de l’éducation, de la superstition ou du
fanatisme ?
Et puis, pour juger une âme, c’est à
dire pour la peser véritablement sur la
balance de la Justice, ü faudrait connaître non seulement ses i)ensées les plus secrètes, son passé, ses antécédents ; il faudrait non seulement pouvoir analyser tous
les effets d’influences multiples telles que
le milieu, l’hérédité, les circonstances ; mais
il faudrait avoir une vision d’en^mble et
de détail d’une infinité d’éléments impour-t
dérables qui nous échappent et que Dieu
seul peut connaître. D, P.
(1) Romains XIV, 4 et 10.
(2) Jacques IV, 12.
PEOVERBE ARABE.
Un figuier apprend à porter des fruits,
rien qu’en regardant un autre figuier.
— L’unique préoccupation de l’enfant est
de chercher le côté faible de tous ceux
auxquels il est assujetti. La Bruyère'.
Les Chorales du Val Saint-Martin, ( à
peu d’exceptions pr^, ne prennent pas
part aux grandes réunions que la Commission pour le Chant Sacré organise chaque année dans le but d’encourager et
perfectionner le chant aux Vallées. C’est
regrettable, certes ; mais il y a, il faut le
ieconnaître, plus d’une raison pour cela,
même à part la question de, l’éloignement
de ces Chorales des lieux où, d’ordinaire,
l’on invite les chanteurs. Avant tout, elles
ne sont pas organisées (pour la plupart)
en Chorales régulières (nous entendons
par là des Sociétés de Chant ayant inscrit
des membres qui doivent payer une contribution, nommer un Président, motiver
leurs absences). Les chanteurs de nos paroisses se réunissent à l’approche des
grandes fêtes ecclésiastiquies, pour la préparation de quelque chœur de circonstance,
sous la direction du Pasteur, d'un régent
ou d’un ancien. On invité à la première
réunion tout le monde qui désire chanter,
sans rien lui demander que de venir aussi
souvent qu’il le pourra. On chante cependant; même très joliment. Aussi est-on
étonné de la seconde raison pour laquelle
lé Val Saint-Martin n’est que peu représenté aux fêtes de chant : « Nous ne chantons pas assez bien pour aller nous mesurer avec de grandes Chorales, comme! celles de La Tour, Turin ou Saint-Jean ! ».
Il y en a bien qui comprennent qu’il
ne s’agit pas d’aller Hvrer bataille pour
revenir couverts de gloire ou de bleus ;
mais l'impression générale est qu’ü vaut
mieux s’abstenir.
Or, puisque Mahomet ne va pas à la
montagne, la montagne a décidé d’aller à
Mahomet : la Commission pour le Chant
Sacré, dans sa dernière séance, a décidé
d’inviter tous les chanteurs du Val SaintMartin, de Pomaret à Pral, et rien qu'erwx,
à une fête de chant tonite locale, avec ,iui
programme réduit, afin que personne ne
puisse invoquer la troisième raison (j’oubliais de la dire), que la liste des cantiques
à apprendre est trop longue.
Cette fête aura lieu, D. V., dans le temple du Perrier, le dimanche 15 avril, à
14 h. 30. Les Chorales chanteront en commun les cantiques suivants : Nouveau Recueil français : 155 (Douce clarté), 175
(Ah! donne à mon âme), 299 (Padre nostro, aile laudi) ; Innario Cristiano: 29
(Forte rocca), 215 (O! dolce luce). Chaque Chorale chantera aussi séparément un
cantique, chœur ou chant, de son ch^ix.
La Commission pour le Chant Sacré a
déjà visité cette année la paroisse de Rodoret (6 novembre dernier), et la visite
à la paroisse de Perrier-ManeiUe coïncidera avec notre fête de chant.
Nous nous réservons de communiquer
prochainement ce qui concernera la fête
de chant pour les écoles du dimanche, qui
aura lieu tm autre jour.
Pour la Commission du Chant :
Güino Mjegge.
Dans sa propre famille, tout être humain reçoit ses directions morales, lx)nnes
ou mauvaises, puisque c’est là qu’il puise
ces principes de conduite qui durent et ne
le quittent qu’avec la vie. Dans la maison
plus que partout ailleurs, le cœur s’ouvre,
l’intelligence s’éveille et le caractère se plie
au J>ien... ou au mal. Smilk.s.
CORRESPONDANCES.
M. le Directeur,
Votre excellent article à propos de la
semaine sans dimanche m’encourage à vous
faire part de quelques mélancoliques réflexions que j’ai refaites en le lisant.
Vous dites en finissant : Trouvez autre
chose alors... et vous disiez plus haut :
Mettons-nous une main sur la conscience,
nous qui habitueïlemient suspendons nos
occupations ordinaires le dimanche...
Puisqu’il me semble avoir trouvé quelque autre chose, je voudrais justement
proposer à ceux qui suspendent leur acti-*
vite le dimanche d’y réfléchir.
Combien de personnes pieuses n’y a-t-il
pas, qui, tout en se faisant un devoir de
ne pas manquer le culte du dimanche matin, profitent de cette sortie pour faire
telle ou telle autre commission au magasin
'A!, et au bureau B. Elles pensent peut-être
qu’elles ne s’y arrêtent que cinq minutes
et qu’elles ne donneront évidemment pas
un grand travail à l’employé ou au commis qui les sert, sans penser — et c’est
ici leur tort — que douze fois cinq minutes font une heure, et que peu d’heures
font une demi journée dont un employé
— qui a besoin coûte que coûte de garder
sa place pour gagner son pain et celui de
sa famiUe — souffre souvent de se sentir
privé, puisque, comme le client, ü aurait
aussi des besoins intellectuels et spirituels
à satisfaire.
On me dit qu’il arrive parfois même û
quelque Consistoire de tomber dans cette
violation du quatrième commandement.
J’espère qu’il y ait là de l’exagération,
mais j’ai voulu quand même rappeler la
chose pour que ceux qui savent aussi
penser quelque peu au bien de leur prochain puissent y réfléchir.
Plusieurs années passées un correspondant de l’Echo, dont j’ai oublié et peutêtre même toujours ignoré le nom, ^eco¡m^
mandait à ses lecteurs de ne pas jeter à
la poste des lettres non urgentes le samedi
et le dimanche. J’ai tâché d’adopter cette
règle, et, en la rappelant aux lecteurs actuels de la feuille vaudoise, je leur demande respectueusement, pendant qu’ils
jouissent matériellement et moralement
de leur dimanche, de consacrer une pensée à ceux qui sont, sans qu’ü y ait de
leur faute, privés de cet avantage.
Un employé vaudois.
m*m
Monsieur le Directeur,
Sur votre article : La semaine sans dimanche, je me permets de vous envoyer
ces quelques observations, dont vous ferez
l’usage que bon vous semblera. (Je
m’exerce à écrire en français, à la machine, mais je ne réponds nullement du résultat de l’expérience).
D’après mes expériences de plusieurs
années, désormais, je peux assurer que le
peu d’impression que fait sur notre prochain la prédication que nous faisons de
la Vérité, dépend ix)ur chacun de nous
ou de conviction, ou bien d’enthousiasme,
ou bien d’amour, soit pour Dieu, soit pour
le prochain qui nous est confié. Je n’entends point par là critiquer l’activité de
ceux qui font quelque chose, voire même
tout ce qu’ils peuvent, pour accomplir leurs
devoirs religieux ; mais je me propose plutôt de mettre en évidence mes propres
fautes, alûre comme je le suis que ce sont
2
-ir;
►
V .
caUes d à peiu î>rès tous les autres chrétiens qui se plaignent de la conduite antichrétienne de leur prochain.
Je suis donc convaincue que si mon prochain ne se convertit pas, la faute n’en
est point à lui, mais à moi. ,
J’ai tiré cette conviction de l’enseignement, qui est ma profession depuis quinze
ans environ. Lorsque j’ai un élève, intelligent ou non, n’importe, qui écoute avec attention, mais qui ne comprend pas mes explications, je me dis que la faute n’est
point à 1 élève, mais à l’explication ; et je
me suis si bien pénétrée de cette vérité,
qu aucun de mes élèves ne sort de mon
cabinet de travail sans avoir saisi la signification de ce qu’il avait à comprendret
Il n y a pas besoin pour cela d’un formidable talent pédagogique ; il suffit de beaucoup réfléchir, d’observer à fond son élève,
et surtout d aimer de tout son cœur, de
toute sa force, de toute sa pensée le métier de professeur. En d’autres termes : il
faut de l’humilité, parce que c’est l’humih'té qui fait dire, après un long et rude
travail : Si j’ai échoué, je n’ai qu’à remercier ma propre imcompétence.
Eh bien, si nous ne faisons pas de la
bonne prédication chrétienne, c’est à dire
si notre prédication n’est pas suivie du
phénomène béni de la conversion, c’est
seulement, exclusivement parce que nous
n avons pas apporté dans notre activité
de prédicateurs la force que l’Esprit donne
à ceux qui la cherchent.
(ü me faut m’eixpliquer : je n’entends
nullement faire des réflexions au sujet
de nos Pasteurs, qui sont dans la plupart
d^ cas des apôtres de la Parole. Je veiux
parler de la prédication laïqgæ> qui doit
précéder 1 ecclésiastique si nous voulons
que notre église soit un instrument
d’évangélisation).
Est-Ce que réeUement, sérieusement,
nous prions assez pour obtenir la force
d’en-haut ? Pour ma part, j’ai fait l’expérience que, lorsque je prie, je réussis à
me faire écouter par ceux qui manquent
de foi, et que je fais souvent sur eux
une impression très profonde ; et lorsque
je ne prie pas, ou que je récite des prières au lieu de prier, je ne fais que fatiguer tout le monde. Cela démontre que ce
n est pas 1 injiividu humain qui évangélise,
mais l’Esprit qui évangélise par son
moyen.
Prions donc ; « Seigneur, fais de moi
l’instrument de ta volonté ! ». Si cette
prière est profondément sentie par chacun de nous, et qu’elle devienne le « leitmotiv », le fil conducteur de toutes nos actions, nous n’aurons plus à nous plaindre
de notre prochain. Si l’église ne triomphe
I^, la faute en est à l’église, et l’église,
c est nous ! Combien de fois nos Pasteurs,
les boucs émissaires de tous les péchés de
leurs paroisses, nous demandent de faire
queüque chose d’une telle manière ou
d’une telle autrei, et nous laissons leurs
recxMnmandations demeurer lettre morte,
pour nous plaindre ensuite, en petit comité, que la paroisse est mal conduite et
que les choses ne se passent point comme
elles le devraient! Un exempie, entre autrès : Ici à Turin, après une longue discussion en assemblée d'église, les Pasteurs
ont instamment demandé à leurs ouailles
de remplir de préférence les première
bancs du temple, plutôt que de se disséminer un peu partout, bien loin de la
chaire. Eh biMi ! tout le monde continue à
se plaindre des inconvénients qui dépendent de cette dispersion, mais presque personne ne s’est approché de la chaire. Un
membre d’^lise, avec qui j’en ai parlé, m’a
répondu que sa mère avait besoin de s’asseoir près de la porte afin de pouvoir sortir aussitôt le sennœi fini. La vieille maman est morte depuis deux ans, mais la
fille n'a pas pour cela changé de place. Et
je pourrais continuer.
Et voilà que je me surprends à critiquer
mgn prochain, ce que j’avais la ferme intention de ne pas faire ! Mais si j’m clairement exprimé l’idée que j’ai dans la
tête, naoa prochain voudra bien me pardonner ce péché avec tous les autres qu’il
«St appelé à me pardonner tous les jours.
Lin A Tedald.
IDI DIK HllIOIES DE JEDHEW
La nouvelle Revue des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens d’Italie, Gioventù
Unionista, a fait paraître son premier numéro, très intéressant, très soigné, enrichi
de nombreux articles, d’ilustrations, de
nouvelles sur le mouvement unioniste national et internationai. EUe correspond parfaitement aux besoins et aux aspirations
des Unions Chrétiennes de notre Groupe,
développant en même temps une propagande éclairée et vigoureuse des principes
évangéliques parmi la jeunesse. Sa continuité est assurée. Le prix de l’abonnement
anhuel, 10 lires, est certainement inférieur
à la valeur de son contenu. Aussi nous espérons que, par le moyen des Unions, la
nouvelle Revue sera soutenue par de nombreux abonnements, accomplissant ainsi
son œuvre d’éducation chrétienne. Chaque
Union recevra quelques exemplaires de la
Revue, et elle est vivement priée de s’en
servir pour faire des abonnements dans
son sein. ^ j
Li!UiH0fatwilu<l7iévir>.
Elles smt nécessairement toutes pareilles, ou peu s’en faut, ne différant d’une
paroisse à l’autre que dans les détails
d’importance secondaire. — Vous pourriez dmic supprimer imites les chroniques qui s’y rapportent et les remplacer
par des choses plus intéressantes, vont
nous dire les gens friands de nouveautés.
Non pas, nous sommes au contraire
fort heureux de les insérer en bonne
place, d’abord, en songeant à ries frères
de l’étranger qui attendent ces petites
chroniques du « XVII » avec impatience
puisqu’elles vont éveiUer pour chacun
d’eux en particulier les plus doux souvenirs et les faire revivre pendant quelques
instants dans leur paroisse d’origine, au |
mzlieu de leurs bien-aimés. Nous croyons \
ensuite à l’utilité de ces chroniques parce |
qu’elles nous démontrent, une fcàs de !
plus, que la ^fête vaudaise de la liberté
de conscience » est encore, après quatrevingts ans, la plus populaire, la plus belle
de nos fêtes, la fête de l’église et du peuple, unissant dans un même sentiment de
joie reconnaissante ceux qui aiment à se
retrouver chaque dimanche à l’église et
ceux qui sont heureux de fraterniser
avec nous au moins dans les grandes
solennités.
Et^ la ferveur de cette année no le cède
en rien à celle des deux dernières années
qui marquaient déjà un record. Vous allez d’ailleurs en juger par les comptesrendus ci-après et par ceux que nom ne
pourrons insérer que dans le prochain
numéro.
* * it:
ANGROGNE. Le SO.me anniversaire de
notre Emanoipation a été fêté- avec un
grand enthousiasme, soit à Saint-Laurent,
soit au Pradutour. Le cortège des écoles,
musique et tambour en tête, précédé par
nos « Balüla », s’est déroulé, drajieaux déployés, sur le parcours habituel. Au temple de Saint-Laurent et à la chapelle du
Pradutour, grande affluence de ixublic ;
après le culte commémoratif d’actions de
grâces, nos enfants développent un programme bien nourri de chants, de récitations et de rondes.
A midi une septantaine de personnes se
reumssaient a Saint-Laurent pour le banquet traditionnel, apres lequel des discours
de circonstance sont prononcés par le Pasteur de la paroisse et le podestat d’Angrogne. Des messages sont adressés à S. Mle Roa, à S. E. le Chef du Gouvernement et
à notre vénéré Modérateur. L’après-midi se
termine par des récitations patriotiques et
des chants vaudois exécutés par notre
jeiinesse.
Le soir, feux de joie sur les hauteurs,
là où le vent n’a pas soufflé trop fort !
Somme toute : belle, magnifique, inoubliable journée, qui a fait vibrer une fois
de plus dans les cœurs le patriotisme
vaudois ! X)_ p
BORI. Le 17 février a été solennellement fêté chez nous ! A la veille, le « falò»
a brûlé sur la place publique et le monument de Sibaud a été illuminé avec des
lanternes vénitiennes. Les enfants de la
5.me classe, dirigés par leur régent, ont
chanté, là-haut, les refrains du Serment
de Sibaud et Bianca croce di Savoia. Les
voix argentines, perçant la nuit noire, arrivèrent jusqu'au chef-lieu, tandis que l’illumination offrait un beau coup d’œil !
Le 17, à 10 h., les 9 écoles de la paroisse,
avec leurs drapeaux, firent leur promenade habituelle au pont de Subiasc. Au
temple, chaque classe chanta et récita de
.son mieux.
Une quarantaine de personnes prennent
part à 1 agape de midi. Les autorités religieuse, civile, politique étaient à leur
place. On a remarqué, cependant, l’absence
de tous les anciens !
A la fin du dîner, l’écho des chansons
vaudoises et patriotiques a retenti durant
plus d’une heure dans la grande salle de
l’Hôtel du Camoscio.
A 4 heures la jeunesse, bravant le vent
en furie^ se rendit à Sibaud pour chanter '
de toute son âme le Serment de Sibaud.
Le soir, dans la salle de la Maison Unioniste, de nombreuses projections lumineuses amusèrent enfants et grands.
La jeunesse, gentiment invitée à l’Hôtel,
a terminé la fête du 17 par des jeux de
société, de gais refrains et des rafraîchissements avec biscuits.
LA TOUR. Voici nos différentes manifestations au sujet de la fête de l’Emancipation. Vous allez voir que La Tour
tient oiguement sa place, en cela aussi,
parmi les paroisses des Vallées :
1“ Vendredi 17 février, à 10 heures du
matin, défilé de nos trois ou quatre c^Ls
enfants, drapeaux au vent, et qui, en
bon ordre, vont occuper la place qui leur
est assignée dans le temple, où le public
les attendait. Un public particulièrement
nombreux et rayonnant de joie, qui occupe toutes les places libres de la vaste
enceinte, galeries comprises. Elt nous voici
au déroulement du programme : Prière
d introduction ; allocution historico-religieuse de circonstance du Pasteur sur le
sujet traité par la brochure de M. Jalla ;
récitations, dans les deux langues, intercalées par des chants d’occasion exécutés par les éedes réunies (comme Le retour de l’exil), ou par chaque école en
particulier et dont quelques-uns sont particulièrement goûtés ; prière finale ; distribution de la «brochure du XVII» accompagnée des gâteries d’usage, etc.
2“ A midi précis, à la sortie du temple
des enfants et du public, nouveau défilé des
enfants, suivis du long cortège des
grands, vers le monument à Arnaud sur
lequel est déposée une superbe couronne
de fleurs fraîches et devant lequel la
foule entonne, sous la direction de
M. Alex. Rivoir, Le retour de l’eodl. S’imple et émouvant hommage à la mémoire
de celui qiu a ramené nos pères dans
leurs foyers.
3“ A midi et quart, banquet traditionnel
à la Pension Malan, avec 150 convives,
dont plusieurs dames et demoiselles, un
certain nombre en costume vaudois. Beaucoup d entrain et de gaîté : on se sent si
heureux d’avoir l’occasion de fraterniser
au moins une fois par an. Discours en
parfaite harmonie avec la solennité, soit
quatre allocutions nourries, plus que substentieUes, de MM. ; Jules Tron (qui communique d’abord les adhésions du sénateur Giordano, de MM. Manfredo Long, W.
Dreher et des professeurs Maggiore et
Falchi, et lit ensuite, en le commentant,
l'Edit d’Emancipation) ; le vénéré M. C.
A, Tron . (qui évoque de vieux souvenirs
suivis d’exhortiitions aussi pratiques que
paternelles) ; le prof. David Jahier (qui
nous lit un affectueux message du Modérateur et nous retrace ensuite la figure
d’Emmanud^-Philibert, un de nos persécuteurs, mais en même temps le premier
de nos souverains qui nous ait légalement
reconnu le droit dç vivre dans ces Vallées et d’y célébrer notre culte) ; le doct.
Th. Malan (qui, avec son humour coutu
mier, accentue les caractéristiques
Vaudois et les exhorte à les garder to
jours et surtout à garder leur Bible, le
histoire vaudoise... et leur français, doi
on devrait être ici aussi jaloux qu’on 1’
dans la Vallée d’Aoste).
La Chorale entonne pour la troisiè
fois Le retour de l’exil, chanté en chœui^
par tous les commensaux... et l’on se sé-j
para vers 3 heures de l’après-midi. Un.
beau banquet, bien vaudois, qui va nousi
laisser un excellent souvenir.
Nous n’avons garde d’oublier que, seJ
Ion sa louable habitude, M. Mûris, de Mon|
tecarlo a voulu, cette année encore, faire
les frais des cocardes qui ornent là*
boutonnière ou le corsage de tous les
commensaux.
4" A la tombée de la nuit, des feux de
joie briUent sur maintes hauteurs des
deux rives du Pélis, comme d’habitude.
5" A 8 heures et demie du soir, la
« soirée récréative » traditionnelle, organisée, comme toujours, par nos Unions
Chrétiennes, avec la collaboration indispensable de la Chorale. Et l’on y développa un puissant programme comprenant le drame historique ; La figlia dell’Anziano (la pièce de résistance) ; l’opérette en un acte : Pierrot puni, et les plus
beaux chœurs patriotiques-vaudois de notre répertoire, chantés avec beaucoup I
d’expression et d’entrain par notre Chorale. Nos acteurs des deux sexes, dont la
plupart n’en étaient plus à leurs pre- f
mières armes, ont su interpréter les deux
pièces avec intelligence, avec brio, sans
accrocs et tels d’entre eux ou d’entre el- /
les en vrais artistes. Aussi les a-t-on couverts d’applaudissements, enx et leurs con^
frères de la Chorale.
Si nous ne faisons erreur, c’est la première fois que le drame historique en 5 !
actes : La figlia dell’Anziano, affronte les
feux dfi la ramjpe, et l’auteur (anonyme)
eut lieu d’être fort satisfait de l’accueil
qui fut fait à sa pièce, que nous ne pouvons analyser ici, faute d’espace. H s’agit
d’un épisode... imaginaire, mais vraisem-jd
blable, de la grande persécution de 1655,|
d’une belle allure quant à la forme, suffisamment mais non excessivement dramatisé, où la couleur locale est bien rendue,
où le patriotisme vaudois vibre dans toutes les pages, mais jamais au détriment
de la vérité historique et n’inspirant jamais des sentiments de haine ou de mépris à l’égard des persécuteurs. Il fallait
reconnaître surtout cette dernière qualité du drame. On pourrait peut-être regretter que l’action soit parfois entravée
par de trop longues tirades de tels personnages principaux, et que l’ouvrage,
dans son ensemble, soit un peu touffu;
mais ces légères imperfections peuvent être facilement corrigées dans une
deuxième édition. Bref, la pièce est bonne
et mérite de rester au répertoire.
6“ Le culte de dimanche matin fut encore
une suite des manifestations du « XVII »,
un culte d’actions de grâce pour les grands
bienfaits que nous a apportés la liberté,
et suivi d’une collecte en faveur de la
Société d’Histoire Vaudoise. j. c.
FRALI. Il faut, cette année aussi, qu’un
écho de notre fête du 17 parvienne, par
notre Echo, aux chers Pralins d’Italie et
d’outre-mer. La. note particulière que l’on
a mise en évidence dans les deux parties
de la commémoration se résume en ces
trois mots ; paix, hberté, union.
C était beau de contempler le joyeux cortège d enfants défiler, drapeaux déployés
en tête, vers le temple ; jdus amusant de
les entendre ensuite réciter et chanter de
tout leur cœur avec leurs voix argentines
et leur accent vaudoisement charmant.
Un accueil hospitalier nous attendai!, ^
l’heure du dîner, chez notre Podestat. On
o'oubliera pas de si tôt le coup d’oeil magnifique qu’offrait en ce jour notre belle et
nombreuse famille de frères vaudois, unis
dans la paix et dans la joie. La franche
expansion des sentiments nous valut quelques bons discours, tous bref, incisifs, applaudis. Et le Directeur de VEcho est prié
de souligner particulièrement les paroles
3
■d'affection, de souhait que les orateurs du
17 désirent transmettre, par le moyen du
journal, d’abord à notre cher modérateur
M. B. Léiger, encore souffrant, à nos Pralins absents, au fidèle ami des Vaudois,
:S. B. le sénateur Louis Facta ; « Nous vous
suivons partout avec nos pensées d’affection, de souhait et de reconnaissance ».
Il nous reste maintenant le souvenir
d’une belle et bonne journée. Que ce souvenir noiis rappelle constamment que la
sdUdarité vaudoise ne doit pas être un vain
mot. Albert Führmanw.
SAINT-JEIAN. Nous ne voulons pas nous
étendre trop sur le programme qui s’est
déroulé ici le jour du 17 février, programme attrayant, qui avec quelques variantes
est toujours le même, et que les lecteurs
de VEcho connaissent parfaitement.
Nous no ferons que mentionner d’abord
la fête des enfants qui, après leur promenade traditionnelle en imposant cortège, se
sont rendus au temple, à 10 h. du matin.
Après une allocution de circonstance de
M. le pasteur intérimaire E. Revel, un programme riche et varié de poésies, chants,
dialogues et rondes, le tout organisé par
les instituteurs et institutrices qui ont bien
mérité de la reconnaissance du public qui
assistait nombreux à cette première partie de la fête.
Le banquet à la Salle Albarin a réuni
près de 100 convives. Le dîner, servi avec
beaucoup de soin par un groupe de jieunes
filles en costume vaudois, et préparé avec
tout autant de soin par l’entrepreneurcuisinier, a réussi à la pleine satisfaction
de tous les présents. Au dessert, MM. B,
Gardiol, pasteur émérite, J. Long, ex-instituteur, et E. Revel, pasteur, font vibrer
dans leurs discours la note religieuse, patriotique et historique, en recommandant
une fidélité toujours plus grande pour être
dignes de nos aïeux. M. Revel fait part
■d’un message reçu de M. Tron, absent, et
auquel on répond séance tenante. Une carte
de souhaits est aussi envoyée à M. Léger,
modérateur.
Deux télégrammes sont expédiés à S. M.
le Roi et à S. E. le premier Ministre.
Un ou deux chœurs vaudois sont encore
chantés avec entrain par la jeunesse présente et dirigés par M. Revel.
Le soir, à la Maison Vaudoise, salle comble, comme d’habitude. C’est que la renommée de notre Union Chrétienne de Jeunes
Gens, qp,i dans cette occasion comjprend
aussi quelques jeunes filles, n’est plus à
faire, ni dans la paroisse, ni au dehors,
et elle ne s’est certes pas démentie cette
fois. D’abord son président, M. James Gay,
dans une courte mais bien tournée allocution, fait une très opportune affirmation
unioniste et italienne, que le public a vivement apidaudie.
Ensuite une comédie très bien interprétée, suivie par une farce des plus comiques, intercalées l’une et l’autre par quelques beaux choeurs de notre Chorale sous
la direction impeccable de M. Revêl, nous
ont fait passer très agréablement trois
bonnes heures, qu’un petit incident d’électricité n'a quand même pas gâtées.
Tous les acteurs ont été parfaitement
à la hauteur de leur rôle ; mais comme
nous ne pouvons pas les nommer tous,
parce que la liste serait par trop longue,
nous nous limitons à citer, en les remerciant particulièrement, MJle Nini Albarin
(son petit nom lui sied spécialement bien
«n cette occasion), et M. Albert Bounous,
que nous avons vus plus longtemps sur
la scène et qui ont évidemment dû endurer une fatigue physique plus intense.
Point n’est besoin d’ajouter que les acteurs furent tous indistinctement, chaleureusement applaudis, et rapj)elés sur l’estrade à maintes reprises.
Et pour ceiux qui n’auraient pas eu le
plaisir d’assister à la première représentation de ces deux pièces, nous rappélans
que la soirée sera répétée, avec le même
Prc^amme, samedi prochain, 25 courant.
y.
Le Roi a fait répondre à la dépêche qui
iui fut adressée par ces mots très aimar
files : « S. M. il Re ringrazia dei gentûi,
devoti sentimenti di eut Ella (pasteur E.
Itevell) si è resa interprète »,
TURIN. Le « 17 février » a été célébré
à Turin le 16 et le 17 courant.
Jeudi 16, à 9 heureis du soir, par im discours très heureux de M. Peyronel, dans
le temple, et des chœurs dirigés par M. E.
Revel. La foule se dirigea ensuite vers la
nouvelle salle de l’Union Vaudoise qui devait être inaugurée. Ici M. Bosio présidait.
Il fit l’historique de la salle et donna la
parole à de nombreux orateurs qui portèrent leur message avec une cordialité empoignante, De jolis tableaux vivants (imaginés par M. Carlo Lupo et exécutés à la
perfection par nos jeunes artistes), représentant l’humanité d’abord tentée, puis
victime des séductions et enfin rédimée par
la croix, complétèrent' la jolie soirée, avec
les chœurs de la Chorale.
Vendredi 17, plus de cent personnes
se réunissaient, le soir, dans l’ancienne
salle de Via Pio Quinto, pour l’agape coutumière qui fut assaisonnée de discours de
circonstance et de chants, et servie par un
essaim de demoiselles en costume vaudois.
, n.
VILLAR. C’est avec joie que nous constatons, depuis quelques années, un vrai
crescendo d’enthousiasme dans la commémoration du 17 février. Cette année surtout un grand pas en avant a été fait.
Pour la première fois depuis très longtemps sans doute, plusieurs dizaines
d’adffites ont dû rester debout, dans le
temple, qui a pourtant assez de bancs pour
asseoir au-delà de 400 personnes.
Le programme, chargé d’une quarantaine de numéros entre chants et récitations, sans compter le culte d’ouverture,
a pu être épuisé en moins de deux heures;
deux heures de vraie fête pour l’esprit et
pour Je cœur.
L’agape fraternelle a réuni, cette année,
environ 85 convives, parmi lesquels une
vingtaine de femmes, la plupart portant
le beau costume vaudois. Plusieurs toasts
furent portés à l’union et solidarité vaudoise, aux chers absents et aux autorités.
S.
VILLEBECHE. La fête du 17 a été favorisée, comme partout, par un temps
merveilleusement tiède, et un air limpide.
Iæ vieux temple de Vülesèche, tout rajeuni par sa nouvelle façade, attendait le
joyeux cortège des enfants, qui ont fourni
un nombre de récitations tout à fait extra : une trentaine et plus. La note dominante était une joie débordante, chez
tous. Pensez ; les Clos n’avaient-ils pas
risqué, le soir avant, une belle flambée,
lorsque la jeunesse de l’endroit, trouvant
trop maigre le « farò » en comiparaison
des superbes tours de bois qui couronnaient la montagne, et avait eu l’idée de
mettre, largement le feu aux broussailles
et aux arbres au bord du torrent ?...
La Chorale aussi s’est fait honneur,
en exécutant, à côté des chants traditionnels, le difficile chœur des Lombardi,
et de plusieurs autres jolis morceaux.
1.0 dîner a suivi la fête et la distribution dit « picotin » aux enfants ; une
soixantaine de personnes y prenaient
part. La collecte au temple a donné la
jolie somme de L. 84, qui seront, comme
d’habitude, versées à la Société d’Histoire
Vaudoise. p. m,.
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(Suisse) » 71,—
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(2.me don) » 100,—
M. Eonchi, Floridia » 30,—
(A suivre). Total L. 132.863,65
* *
BOBI. Dimanche soir, 19 courant, M. D.
Bosio a parlé, dans le tenjple, de son récent voyage dans l’Amérique du Sud. Les
centaines de personnes qui accoururent
pour l’entendre, jouirent immensément des
bonnes nouvelles de nos colons vaudois.
Leurs mœurs et leur vie nous ont fort intéressés, comme aussi l’album avec ses signatures originales et les photographies.
Nous remercions infiniment M. Bosio,
et, par la voie de VEcho, nous échangeons
de cœur, avec nos frères éloignés de l’Amérique du Sud, nos salutations cordiales.
j. 9
MASSEL. Le 12 courant a eu lieu la
visite d’église présidée par le chef de
District, M. Bosio, et le vice-président de
la Commission exécutive, prof. Th. Pons.
Déjà le samedi soir, une réunion à SaJse
avait groupé un bon nombre d’auditeurs.
Le dimanche, au culte principal, M. Bosio porta à rassemblée un message plein
d’onction, en prêchant sur Matthieu XVI,
26. Aucune discussion, à l’assemblée
d’église, qui eut lieu tôt après la bénédiction. Un bon témoignage est rendu à
la paroisse par le Pasteur, et au Pasteur
par le prof. Tb. Pons, au nom de la paroisse. L’inapression , solennelle de paix laissée par le culte se prolonge ainsi dans
l’assemblée, ce qui donne à cette visite
d’église un caractère particulièrement serein et bienfaisant.
L’après-midi, à 2 heures, la grande salle
du Reynaud, bondée d’auditeurs, pendait
des lèvres de M. Bosio,, qui parla pendant
une heure et vingt minutes (l’horaire de
l’auto au Perrier ne permettait pas davantage) de son récent voyage dans nos
Colonies de l’Amérique du Sud. Inutile de
dire que ce fut un grand succès, et que le
soir, dans toutes les maisons de Massel,
on ne parlait que de l’Amérique. Et on
en pariera encore longtemps.
PIGNEROL. Nous rappelons encore à
nos lecteurs le grand concert de musique
sacrée qui aura lieu dimanche 26 courant,
à 5 h. (17 h.), dans le temple vaudois.
Un bon nombre de personnes des trois
VaUiées sauront profiter d’une excellente
occasion d’entendre un beau concert, tout
en donnant une preuve de solidarité vaudoise à nos frères de Pignerol.
VILLAR. Dimanche, 19 courant, notre
église eut l’avantage de recevoir la visite
de M. le pasteur D. Bosio, de Turin, qui
parla aux enfants de l’école du dimanche
et présida le culte principal. Petits et
grands ont été très vivement intéressés
par tout ce que M. Bosio a pu nous dire
sur les impressions qu’il a rapportées de
son grand voyage à travers les florissantes
Colonies Vaudoises de l’Amérique du Sud.
Qu’il veuille bien recevoir ici encore l’expression de notre profonde reconnaissance,
accompagnée d'une fervente prière pour
que la bénédiction dè Dieu continue à rœ
poser sur nos frères si éloignés du sol
natal, mais si près de notre cœur. S.
VILLEBECHE. Samedi 18 et dimanche
19 a eu lieu la risite de la Commission financière des laïques, représentée par son
président, le prof. Attüio Jalla. Deux réunions, aux Granges et au Trussan, et
une séance du Consistoire, ont servi de
complément à l’entretien familier qui a
suivi le culte. Le prof. Jalla a insisté
avec beaucoup de chaleur sur l’éloquence
des faits, qui montrent à quel point
l’Eglise Vaudoise est non sefulement l’âme
du peuple vaudois, mais l’organisation
indispensable et providentielle qui soutient de magnifiques œuvres de culture
et de bienfaiaancc dont bénéficie tout
Vaudois. Que faisons-nous pour notre
église ? Voilà la question que l’orateur
place devant son auditoire, tout en relevant que, si notre paroisse est encore une
de celles qui contribuent, proportionnellement, le moins, il est heureux de constater l’acte de bonne volonté accompli cette
année par le Consistoire et par toute la
paroisse (et, jusqu’ici, nous dit-U, le seul
aux Vallées), en fractionnant en deux
fois la collecte annuelle ; ce système est
destiné, D. V., à nous amener à des méthodes plus rationnelles de contributions,
telles qu’on les pratique dans les églises
de l’étranger.
Un remerciement bien rincère au prof. A.
Jalla, et à toute la Commission, pour son
inlassable activité. g. m.
communiqué:.
Monsieur Cuendet, évangéliste de la
Suiæe, tiendra une conférence religieuse
dans la salle de l’Armée du Salut, à Torre
Pellice - Via Vittorio Emanuele - le vendredi 24 février, à 20 heures.
Bienvenue à tous.
Abonnements payés et Dons.
(Le «don.» est entre parenthèse).
1928 : Prof. Ermanno Vinay, Carmagnola (2)
- Micol Marie, Massello - Sappé Marie, Bobbio
Pellice (2) - Micol Madeleine, Massello - Meytre Marguerite, Salse (2) - Tron Auguste, Id.
- Adèle Meytre-Pons, Id. (A suivre).
Jean Cotstan, directeur-resDonsable
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
Lundi, 20 courant, a été enlevé à l’affection des siens
Laurenf Traveps,
L’accompagnement funèbre- a eu lieu le
22 courant, à Luserne Saint-Jean.
Les fils et tous les parents remercient,
reconnaissants, tous ceux qui leur démontrèrent leur sympathie dans cette douloureuse circonstance.
Dopo penosa malattia spirava oggi, alle
14.30, nel suo 81” anno,
Davide PoSt.
Ne danno il triste annunzio : la 'vedova
Ottavia Poet-Frache, i cognati ed i nipoti tutti.
Torre Pellice, 22 Febbraio 1928.
n funerale avrà Imgo Venerdì 24 corrente, alle ore 14.
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■BOHBIO PELLICE - Pastore : Enilico Tron. S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore: Emilio Tron.
MASSELLO - l'astore : Giovanni Miegge.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
iPOMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Pastoirie : Alberto Puhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvle.
PRAROSTINO - Pastore: Augusto Jahier.
RICLAREPTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Cand. teol. Lorenzo Rivoira.
BORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
,S. GERM. CHISONE - Peistorc: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICCE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier'.
PRAj DEL TORNO - Evangelista D. Gaytiou.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Corrado JaUa,
da Piume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Via
XXIV Maggio, 36.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Piorina, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa: Piani di Vallecrosia
- Pastone : Arnaldo Comba.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA Chiesia : Via dei MiUe, 4 - Pastore :
Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Alberto BiUour, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Evangelista C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - CMesa : Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 32 - Pastore Giuseppe Pasulo, ivi.
flHIETI - Chiesa Evangelica - Evangelista G.
Scarinci, Largo Vezio, 19.
da Torino.
COAW - Chiesa : Via Rusooni, 9 - Pastore •
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Cand. teol. Alfonso Alessio.
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FELONICA PO - CWes.a Evangelica - AnzìanoevangeUsta Pietro VarveUi.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli 5i Pastore : V. Sominani, ivi. — Chiesa di Via
■ Pastore E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa: Via Sem Benelli 6 - Pastore : Corrado JaUa, Salita Flanatica,
Casa Benoo al Calvario.
FORANO - Chiesa EvangeUca - Evangelista
Antonio Cornelio.
GENOVA - Chiesa : Via Assanotti - Pastore :
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LUOCA - CMesa : Via CaUi Tassi, 18 - Culto
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Tir’A wn^^’ .Malan, Via Dema, 17, Pisa.
RUGANO - Pastore: Giovanni GriUl, Viale
Eran.seiM, 11. , viait,
MAITTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5 - Pastore :
da Verona,
MESSINA - <^iesa : Via Maddalena, 112 - Pa
,,_,.®tore: Selffredo Colucci.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Fetore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
.77 Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore •
Rrvoir, Via Stradivari, 1.
■ CMesa: Piazzetta Tagliavìa, 25 Pastore : Davide Forneron, ivi.
■■ CioffredD, 50 - Pastore •
Alberto Prochet ivi.
teol. Elio EynaiR.
PACHINO - Cliiesa Evangelica - Cand. teol.
Gustavo Bertin.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore : Emilio Corsanl, ivi.
PESCOLANCIANO - CMesa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Artetituto Femminile Valdese.
PlEDIC.^ALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Dema, 15 - Pastore * Rinaldo Malan, Via Dema, 17.
REGGIO CALABRIA - CMesa: Piazza San
iMareo, 4 - Pastore : S. Coluoci, da Mes
TiTr-lT^^ 77 la Domenica alle ore 16.
iilESl - CMesa EvangeUoa - Pastore : vLrturo
Mingartìi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore ■
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ROMA - CMesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour - Pastore: Paolo Boslo
Via Marianna Dionigi, 57. ’
SAMÌPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, ltì-6 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - CMesa : Via Roma - Pastore :
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SIENA - CMesa : Viale Curtatone, 5 - ÌPastore : •
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
aUe ore 18. - Cand. tool. G. Bertin, da
PacMno.
SUSA - CMesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Per la Diaspoi’a : Cand.
teol. Carlo Lupo, Cotbo Vimzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via ,S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scoi'cola, 15.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Qavagnis (S. M.
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VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : B. Celli, Via Valerio
Catullo, 18.
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Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
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42, Roma (26) - Professori : 6. Rostagno,
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UFFICIO PUBBLICAZIÓNI - Torre PeUice Via Arnaiid, 31. — Commissione delle pubblicazioni : sig. V. Alberto Costabel, presidente ; sig. Davide Bosio,- siig. Valeriano
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CONVITTO MASCHILE - Torre PelRce - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
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VALDESI - Terre PeRice - Presidente :
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CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Luserna S. Giovanni (Torino) Direttore : Pastore L. Marauda, Pinerolo,
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ALBERTO» - Luserna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney.
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