1
M
. B. Léger, pasteur
Quarante-deuxième année.
4 Octobre^lôO?.
perrero
N. 40.
ifr
L’ÉCHO DES VALLÉES
I>A.RÀI(S<SAJVT OHA-QUil® V:ßJVDKI$I>I
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises ^ . Fr. 2,60 — Italie . . Fr. 3,00
Etranger . ..........................„5
Pins d’un exemplaire à la même adresse, chacnu . ” 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon VAccord de Vienne ... „ 3,00
On s’abonne : à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
Ânmnces-. S’adresser à l’Imprimerie Alpine; voir conditions à
la quatrième page. ____________
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Tonm, prof., Torre Fdliee,
et pour l’Administration & M. J. Coïsson, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent, ne
seront pas pris en considération.
Qu6 toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes ,de louangu, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
!f?
SOMMAIRE :
Bmmunication — Ephémérides vaudoiees — Souvenirs de voyage (suite) —
rïïjettre de Rora — Correspondance de
i'Lugano — Chronique — Le chant
ii(suite) — Congrès Abolitionniste —
iiEncore la Traversette — Bibliographie
Revue politique.
CQMMÜNOTION
Du 6 au 31 courant les corresponIdances officielles pour la Table devront
être adressées au secrétaire de la Table,
M. Teofilo Gay pasteur, à Luserna San
'Giovanni ; et les correspondances particulières avec le Modérateur devront
être adressées à M. le Comm. G. P. Pons,
50, via Gioffredo, Nice (Alpes Mari; times) France.
EPHËMÊBIDiS VAUDOISES
3 Octobre.
' Lesdiguières aux Vallées,
‘ François de Bonne, né en 1543 d’une
pAuvre famille dauphinoise et mort en
1Ï26 portant les titres de duc de Les! diguières et de maréchai et connétable
i dé France, fut un des plus puissants et
.',des plus constants amis des Vaudois,
Dès 1573 il défendait victorieusement
^Freissinières et les Vaudois du Dau’^iné contre les assauts de la I.igue
„catholique. En 1579 il faisait pénétrer
te maréchal de Bellegarde au marquisat
de Saluces avec des troupes vaudoises
■dont le chapelain était le pasteur François Guérin, ce qui permit aux églises
■ opprimées de la Vallée du Pô de refleurir pour un temps.
En 1592, arrivant avec les troupes
d’Henri IV par le Pragela, il s’empa(ràit d’une bonne partie du Piémont, et
dé 2 Octobre il campait à Brichéras.
Le lendemain matin il envoyait un détachement à La Tour et le capitaine
i Gomassol qui commandait le fort se renl.dait aussitôt. Le vainqueur nommait
gouverneur de la Vallée un Dauphinois,
■ Claude de l’Olivier, et faisait raser le
fort de La Tour. Le i.r Novembre tous
|les chefs de famiVp de la Vallée, des
deux religions, allaient à Brichéras prê; ter serment de fidélité à Henri IV, vu
: que le duc Charles Emmanuel’ I leur
5 avait fait savoir qu’il ne pouvait pas
i les défendre ; et Lesdiguières faisait avec
i les Vaudois' au nom d’Henri IV un
traité leur garantissant la liberté de
^ conscience.
Cette occupation française dura 3 ans,
Charles Emmanuel ayrut pu en 1595
rentrer en possession de ses états. Lesdig^ières, retourné en France, continua
à donner aux Vaudois des marques de
vif intérêt, intercédant pour eux cha
que fois qu’ils l’en requéraient et le
plus souvent avec un plein succès,
même après que, en 1622, affaibli par
l’âge et grisé par les honneurs, il se fût
laissé aller à retourner au catholicisme.
Son gendre, le maréchal de Créqui,
qui hérita de son titre de Duc de Lesdiguières, eut les mêmes dispositions
bienveillantes envers les Vaudois, et
les leur montra s;)écialement en 1656
au lendemain des Pâques Piémontaises
en leur envoyant l’ambassadeur De
Bais chargé de recueillir leurs requêtes
pour les transmettre à Louis XIV.
Teofilo Gay.
Souvenirs de voyage
{suite)
Puis j’ en vins à des détails que
seul j’étais capable de donner. Je racontai qu’au Gymnase Funcke avait,
il est vrai, montré de l’aptitude pour
certaines branches, mais que sur d’autres il avait été si incapable que ses
camarades le surnommèrent « Otto le
nigaud ». Quant aux mathématiques,
il les ignorait complètement. Lors de
l’examen de physique, il avait peint un
grand zéro sur la dernière page de son
cahier, et au milieu du zéro, le portrait
^ très ressemblant de l’un des maîtres.
Cette plaisanterie lui valut 4 jours d’arrêt. Je racontai ensuite que Funcke avait
voulu étudier la médecine, mais qu’à
une amputation à laquelle son père,
le Dr, Funcke, l’avait fait assister, il
était tombé dans un si long et pitoyable évanouissement, qu’il avait dû renoncer à cette vocation. Par différents
motifs, soit matériels soit moraux, il
s’était alors tourné vers la théologie.
Au point He vue mondain c’était une
imprudence, car le jeune homme avait
la poitrine délicate ; de plus, il bégayait
parfois à un tel point, qu’il ne parvenait pas à terminer sa phrase sans plusieurs lamentables arrêts. Cependant,
après sa première prédication, cette infirmité disparut merveilleusement. Quant
aux examens de théologie, il les avait
passés tant bien que mal, quoiqu’au i.r
il eût presque échoué. Après tout, on
pouvait affirmer qu’il n’était pas très
intelligent, encore moins savant. —
Jusqu’ici je n’avais dit que la vérité, et
je me disposais à continuer mon récit.
Mais depuis un moment je m’aperçus
que le front du comte s’était plissé
comme à l’approche d’un orage ; lorsque je fus assez hardi pour dénigrer
l’intelligence et la science de Funcke, il
se leva d’un bond, frappa du poing sur
la table de manière à faire vibrer les
verres et s’écria : « Donnerwetter, Mr.,
ne dites pas tant de mal de cet homme».
— Je répondis aussi calmement que
ma nature vive le permettait. — « M.
le Comte, vous pouvez vous épargner
votre Donnerwetter, ici et ailleurs. Mais
quant à Funcke je puis dire de lui ce
qui me plaît». — «Et moi je ne vous
le permets pas, s’écria le Comte». —
«Je puis vous prouver que j’ai le droit
de juger Funcke et de le critiquer». —
Mon adversaire parut un peu interloqué
par mon ton positif; cependant la colère grondait encore en lui quand il
reprit: «Il vous serait difficile de m’en
fournir la preuve». — Le moment était
venu pour moi de tirer le rideau. Je
sortis, mon portefeuille de ma poche, et
je tendis au Comte ma carte de visite.
Il la prit avec vivacité et la regarda,
regarda la carte, et puis moi, puis la
carte. Je crus presque qu’il était pétrifié. Jusqu’alors je n’avais pu comprendre comment la femme de Lot avait
été changée en statue de sel ; mais dès
ce moment, sur le bateau à vapeur du
lac des Quatre Cantons, j’en ai conservé
la représentation très claire, quoique,
comme je l’ai déjà dit, je n’aie jamais
été fort en physique ni en chimie.
Le Comte fort heureusement n’était
point changé en statue de sel, bien au
contraire. Lorsque je lui tendis la main
en souriant, il ne la prit pas, mais il
fit autre chose. Il s’élança à mon cou,
me serra dans ses bras et m’embrassa
avec une tendresse dont sa chère femme
aurait pu être jalouse. — Nous passâmes ensuite une heure ensemble dans
un intime entretien. Ce que nous avons
dit, le Seigneur le sait ; je m’en souviens aussi, mais je ne le dévoilerai pas.
Mon nouvel ami m’est alors apparu
comme le cerf altéré dont parle le Ps.
42, qui soupire après le courant des
eaux. Puis le grand seigneur et le pasteur se séparèrent avec l’espoir de se
retrouver un jour près du fleuve d’eau
vive dans le royaume des deux.
{Du Journal religieux de la Suisse Romande).
D. T.
oeî rora.
Cher collègue.,
Pourquoi je ne vous ai jamais envoyé de correspondance de Rora î —
Hélas 1 c’est que je n’àurais guère su
que vous écrire qui pût intéresser nos
lecteurs.
Rora est un endroit très agréable
comme séjour d’été, et il est de plus en
plus apprécié, je ne dirai pas par les
étrangers, quoiqu’on y en voie aussi
qui viennent même de très loin, mais
par « ceux d’en bas ». Il le sera davantage à mesure qne le séjour y sera
rendu plus confortable. Un certain progrès a déjà été fait ; plusieurs propriétaires se sont appliqués à rendre leurs
maisons plus habitables pour y attirer
des hôtes du dehors. Aussi y a-t-il chaque année un certain nombre de familles qui viennent ici en villégiature.
Mais il pourrait y en avoir beaucoup
plus, car Rora joint à un air des plus
sains et à un climat des plus agréables,
un attrait que peu de communes de montagne possèdent, celui d’une, même de
plusieurs bonnes routes. Celle qui des
confins de Luserne mène au chef-lieu
est si bien construite qu’on y voit passer même des automobiles. Elle a été
prolongée, il n’y a pas longtemps, jusqu’aux Fournaises, deux kilomètres aüdelà du village. Les lecteurs de l’Echo
n’ont pas oublié qu’une autre route a
été construite, par l’initiative de la Société d’Utilité publique, du chef-lieu à
Piampra, en passant par les hameaux
de la Rounc et des Rivoires. Le consorzio qui l’a construite l’a cédée à la
Commune, qui en néglige malheureusement un peu l’entretien, aussi n’estelle pas en aussi bon état qu’oit le voudrait, mais nous espérons que cela
changera. En tout cas, même ainsi, elle
rend de fameux services, et j’ai vu bien
des fois des chars et même des voitures venir jusqu’aux Rivoires.
Je ne puis rien vous dire de la question qui a agité la commune de Rora
tout l’hiver passé et amené un commissaire royal pendant quelques semaines, r « affaire » de la maîtresse d’école.
Il n’y a, paraît-il, rien de nouveau, ce
qui veut dire que... tout se passe «comme
ci-devant » : la maîtresse continue à se
prévaloir de son droit légal à rester à
cette place, et la population continue à
ne pas la vouloir. On espère qu’elle
trouvera au plus tôt un autre poste où
ses services soient plus appréciés, et je
fais des vœux pour que cet espoir se
réalise, car l’instruction et l’éducation
des enfants ne peuvent que souffrir
d’un état de choses si anormal.
Rien de bien nouveau non plus au
sujet de la vie religieuse. Rora est probablement la paroisse des Vallées où
la fréquentation des cultes laisse le plus
à désirer. Il en était déjà ainsi il y a
tantôt quarante ans, et les choses n’ont
guère changé. Le joli petit temple paraît bien grand pour l’auditoire qui
s’y assemble, et même en été, quand la
petite colonie d’étrangers y apporte son
contingent. Et ce n’est pas qu’on n’ait
cherché à rendre le culte attrayant. Le
temple a maintenant un harmonium
joué par M.me Bosio et qui accompagne fort bien le chant. Et il faut dire
que ceux qui assistent au culte chantent bien et avec entrain ; s’ils étaient
plus nombreux on pourrait dire qu’on
chante mieux à Rora que dans bien
d’autres églises.
Faites de ces lignes l’usage qu’il vous
plaira et recevez mes salutations cordiales. N. Tourn.
2
1
COBBESPOlSâHCE
LE CHANT
(suite)
3) (Place plus grande à lui donner.
Pour remédier à cet état de choses, que
du reste nous n’avons fait qu’effleurer, que
nous faudrait-il faire ? que devrons-nous
faire ?
1° Il nous faut avant tout faire
apprécier le chant en général et le chant
religieux en particulier, en nous en
entretenant quelquefois avec les membres de nos Eglises, soit dans nos temples, soit dans nos réunions. Pourquoi
ne parlerions-nous pas par ex. un dimanche du rôle qu’ont joué les Psaumes dans l’histoire des enfants de Dieu
en général et dans celle de nos ancêtres en particulier? On le fait ailleurs
et avec succès ; et l’œuvre intéressante
du Dr. John Ker de l’Eglise Presbytérienne Unie d’Ecosse : « Les Psaumes
dans l’histoire et dans la biographie » ont
certes beaucoup contribué à faire apprécier ce précieux recueil par les habitants de ce pays.
Pourquoi ne traiterions-nous pas des
sujets comme ceux-ci : « Le chant et
l’Evangélisation *, « le chant et les missions
en terre païenne ? » Pourquoi surtout ne
nous efforcerions-nous pas de faire découvrir à nos frères toutes les joies et
Lugano, 29 Septembre 1907.
Mon cher Echo,
Aujourd’hui Lugano était en grand
émoi. Il s’agissait de fêter dignement
le centenaire de la naissance de Garibaldi.
Entre 8 et g h. du matin, de nombreuses députations arrivaient en bateau
ou en chemin de fer - je n’ai pu que
les entrevoir en me rendant à mon
école du Dimanche et ensuite au culte.
Jusqu’ à 11 h. il y eut un défilé des
sociétés italiennes et suisses-italiennes
qui, accompagnées par deux corps de
musique, parcoururent toute la ville et
allèrent aboutir vers 11 h. dans cette
même grande et belle palestra comunale
où la générosité de la municipalité avait
permis à la Fédération abolitionniste internationale de célébrer son XXXII
Congrès du 19-22 cour. C’est là que je
me rendis aussi vers 11 h. et 3^4 (après
le culte) pour entendre le discours de
circonstance prononcé par le professeur
Mario Cermenati de Rome, venu expressément pour la circonstance. Arrivé en
retard je ne pus entendre que les deux
derniers tiers du discours, riche de faits
connus ou inconnus au public et racontés avec une ctarté, une chaleur qui
trahissait l’émotion de l'orateur et qui
lui valut de grands applaudissements
auxquels plus d’une fois je dus m’associer, mais pas toujours. Ainsi, lorsque,
après avoir parlé de Garibaldi comme
d’un défenseur de la liberté de pensée,
l’orateur, voulant s’élever contre le cléricalisme qu’il confond avec le christianisme, exalte le panthéisme comme la
véritable religion de la libre pensée, ou
bien lorsqu’après avoir comparé Garibaldi aux héros légendaires ou historiques, de l’antiquité et des temps modernes jusqu’à Washington, il s’avise
d’établir un parallèle entre Garibaldi et
Jésus Christ et tout en admirant J. C.
comme l’homme dominé par un grand
idécd il trouve que Garibaldi homme
d’ation lui est bien supérieur, j’avoue
que j’ai été surpris non seulement du
manque de tact mais aussi du manque
de sens philosophique du savant pro
L- 2 —
fesseur. J’ajoute avec une véritable satisfaction qu’ici les applaudissements ne
furent prodigués què par une faible minorité et cela honore le bon sens de la
majorité. A la fin du discours quelques
socialistes anarcoïdes tentèrent de susciter un peu de désordre en demandant la parole. Mais leurs voix furent
couvertes par la fanfare qui entonna
l’hymne de Garibaldi et ainsi l’assemblée fut dissoute.
Par respect pour la décision du
Synode de 1905: usciamo dalle nostre
chiese ! je me rendis au banquet officiel
présidé par le Syndic de Lugano, avocat E. Battaglini, qui nous tint un bref
mais splendide discours sur les relations
entre les émigrés patriotes italiens et
la ville hospitalière de Lùgano. Deux
socialistes autenthiques ont aussi parlé
avec beaucoup d’à propos. Après avoir
fait mes réserves sur quelques passages du discours officiel, je portai un
toast à la femme italienne qui est appelée à continuer dans le sanctuaire de
la famille l’œuvre de la consolidation
de l’Italie en formant des hommes élevés dans les sentiments d’amour pour
la patrie, de loyauté et d’honnêteté [Applaudissements). P. Calvino.
La Tour. Les examens de réparation ont commencé au Collège le i.r c.,
ceux de licence avec l’assistance d’un
nouveau commissaire, M. Dino Mantovani, l’auteur si connu et apprécié parmi
nous d’ouvrages d’histoire et de fine
critique littéraire. Les examens s’achèveront probablement vendredi soir.
Les écoles élémentaires centrales ont
repris régulièrement les cours le i .r octobre, les examens ayant eu lieu la
dernière semaine de septembre.
Saint Jean. Dimanche dernier le
culte aux Blonats a été fait par M. le
pasteur B. Revel de Milan ; au Chabas
par M. le pasteur Georges Appia de
Paris.
Les cultes au Chabas sont suspendus
jusqu’au mois de Juin de l’année prochaine.
les richesses spirituelles que l’on peut
trouver dans le chant, alors que —
comme le veut St. Paul —- il procède
directement de la Parole du Seigneur?
En rehaussant l’importance et la valeur du chant, tâchons de détruire les
préjugés que l’on nourrit encore à son
égard dans telle et telle situation, dans
tel âge de la vie !
Pour faire apprécier le chant il faut
le faire aimer, c’est-à-dire le cultiver de
façon à le rendre aimable ! Mais où et
comment pourrons-nous le cultiver avec
profit ?
I® A tout seigneur, tout honneur !
Le terrain où le chant devrait mettre
les premières racines et donner ses premiers fruits, c’est — sans aucun doute
— celui de la famille. Regardons un
instant à celle du grand Réformateur
Allemand dont nous avons beaucoup
parlé déjà, elle nous fournira une leçon
incomparable : Chaque jour, dès son
lever, Luther se rendait auprès de ses
enfants, priait avec eux, se mettait à
leur portée, leur faisait réciter les commandements de Dieu, le symbole de la
foi chrétienne, quelques beaux Psaumes,
les catéchisait. Il y mettait toute sa
conscience et tout son cœur. « C’est là,
disait-il, mon devoir de père de famille ». « Le soir à table, après la prière,
on chantait des cantiques à plusieurs
Angroglie. line Angrognine nous écrit
pour remercier publiquement la dame
qui a offert une copieuse et excellente
collation à l’Union des mères de la paroisse, ainsi que les dames et demoiselles qui ont aimablement prêté leurs
services dans cette occasion, et pour
souhaiter à ladite dame que Dieu l’accompagne partout où elle ira. Relata
refero.
Congrès Abolitionniste
Le 32.e congrès international de la
Fédération Abolitionniste a tenu ses
assises à Lugano du 20 au 22 septembre. Les congressistes étaient plus de
soixante, des dames pour la plupart.
M. Alfred de Meuron, de Genève, élu
président, commémora Joséphine Butler,
puis il répartit les charges du Bureau
entre les différentes nationalités.
M. P. Calvino eut l’honneur de prononcer le discours d’inauguration; il le
fit avec une chaleur communicative en
souhaitant la bienvenue au nom du Comité abolitionniste local, bien vivant
quoiqu’il ne compte que 4 mois de vie.
M. Calvino avait aussi fait distribuer aux
membres du congrès la brochure qu’il
vient de publier sur La Prostitution : le
mal et le remède.
Les représentants de différents pays
rendirent compte des progrès encourageants, quoique lents, que l’on accuse
presque partout. En France, le ministre même, M. Clémenceau, est un abolitionniste convaincu. Madame Turin,
de Rome, présidente de la Société italienne pour la protection de la jeune
fille, invite l’assemblée à se faire représenter au congrès qui aura lieu en mars
prochain, dans notre capitale. Parmi les
autres sociétés représentées, notons les
Amies de la Jeune Fille, l’Oeuvre catholique de la protection de la Jeune
Fille, celle du Sou pour le relèvement
moral, le comité central italien pour la
moralité publique, représenté par M.
le prof. Bettazzi, de Turin, l’Association internationale pour la répression
de la traite des blanches.
C’est encore M. Calvino qui, a pro
parties — les dimanches surtout — puis
(avec le concours de ses amis et de ses
disciples) des compositions plus savantes, des cantates par exemple, de beaux
vers de Virgile.... Tout chantait dans
cette chère maison ». (i)
Sans prétendre imiter — même de
loin — cet homme de Dieu, où sontelles aujourd’hui les familles où l’on
chante au culte — si culte il y a —
qu’elles rendent au Seigneur soir et matin ou dans l’une ou l’autre de ces heures ? Où sont-ils les pères et les mères
— nous parlons de ceux qui savent et
qui peuvent chanter — qui apprennent
à leurs enfants à prier et à louer Dieu
par les versets de" quelques-uns de nos
beaux cantiques? Tout cela, aujourd’hui,
on l’attend et on le prétend de l’école
et d’elle exclusivement ! Mais si on savait au moins la seconder l’école et
l’encourager en faisant répéter aux enfants, et en les répétant avec eux, les
chants qu’elle leur a appris ! Quelque
bonne maman le fera peut-être le soir,
au cours de la veillée, mais pour ne
pas dormir ou pour se glorifier de la
bonne voix de ses descendants ; mais
le désir, le besoin de l’édification y ontils une grande place ?
2® Nous avons mentionné l’école et
à bon droit, car dans la question qui
(1) F. Kuhn. Luther. Tome ni, p. 239.
noncé le discours de clôture du congrès,
dont la réussite a été complète et qui
a vu se grouper autour de lui un nombreux public, quoiqu’une partie de ù
presse locale ait essayé de défendre im^
pudemment la cause de l’immoralité f'
E1C0BE U TMÏEBSETTE
M. Ch. Servières nous écrit de Mar^
seille pour corriger notre récit de l’inaiil'
guration du Pertuis de Viso et laver
ses concitoyens de ce dont nous les
avions accusés en passant. Quoiqu’un
peu tard, les Marseillais sont arrivés. ' ^
S’ils n’étaient que 10 au lieu de 200,"
cela était dû au renvoi de la date de
la cérémonie, la plupart ayant, durant
ce délai, achevé leur mois de congé et
le commerce de la grande ville les ayant
repris dans son engrenage.
D’ailleurs, ces MM. comptent bien se
rendre en bon nombre, l’été prochain,
au Mont Genèvre, y rencontrer plusieurs
touristes vaudois, gravir ensemble la"
Rochebrune, arriver à la Tour par le
Col la Croix et rentrer en France par
Fenestrelles, Cesanne et Briançon.
Nous leur souhaitons dès maintenant
la bienvenue et regrettons sincèrement
que notre badinage ait fait de la peine
aex dignes représentants d’une grande
ville, qui abrite plus de 2000 des nôtres.
Castelus.
Bettex Fr. La prima pagina della Bihhia.
Cet ouvrage, traduit de l’allemand, est
une étude populaire du i.r chapitre de
la Genèse, dans laquelle est rendue à
Dieu le Créateur la gloire qui lui est
due, tout en faisant la place voulue aux
constatations de la science. L’auteur
établit, une fois de plus, que la science et la religion peuvent très bien
aller d’accord et fournit ainsi une
arme utile à tout chrétien contre la
« science faussement ainsi nommée » en
meme temps qu’un excellent manuel
pour directeurs et moniteurs d’écoles
du dimanche. 86 p. 8® Rome, Casa Ed.
« La Speranza ».
nous occupe elle a, elle doit avoir une
large place. Le chant ne doit pas seulement être pour elle un but auquel elle
se propose de parvenir, mais un moyen
et un moyen très efficace pour l’accomplissement de sa noble tâche.
De quel secours le chant ne sera-t-il
pas pour l’école de la semaine tout d’abord ! En apprenant ses notes et en se'
rendant compte, petit à petit, de leur
valeur, l’élève n’aiguisera-t-il pas puissamment ses facultés intellectuelles, son
raisonnement surtout?
En tâchant de saisir la signification
du cantique, en essayant de pénétrer,
sous la sage direction de son maître,
les sentiments que l’artiste a voulu exprimer, l’enfant n’exercera-t-il pas d’une
manière efficace toutes ses facultés de
compréhension ?
Et quel moyen que le chant pour
communiquer à ceux dont l’éducation
vous est confiée ces enseignements moraux que la seule parole aurait tant depeine a leur faire saisir ! L’amour de la
nature, l’amour de la patrie ne nous
ont-ils pas été inculqués par ces chants
d^nt les refrains retentissent encore aujourd’hui dans notre cœur ?
3® Ce qu’est le chant — dans ses
genres les plus variés — pour l’école
sur semaine, le. chant religieux l’est
pour Vécole du Dimanche. A côté des ^er
î
3
; '■ Bssson P. Catherine de Médicis et la
I S..Barthélemi. Opuscule de 12 p., de la
i; série historique à 10 c., publiée par
f l'Etendard évangélique établissant sur des
[ documents irréfragables, que l’infâme
1 massacre a eu lieu en haine de la rei' ligion et qu’il a été prémédité de sangf froid.
'Nagni. L’ anticlericalismo italiano.
^ Traité de 9 p. destiné, à amener nos
i anticléricaux à distinguer entre Eglise
. ||omaine et christianisme.
I L. Meille Dr. Su un nuovo metodo di
I diagnosi della tubercolosi. 7 p. 8®.
f I Ai discepoli del Cristo preoccupati del
I \overe sociale. N® programme d’une nouÌ ^elle publication périodique en vue de
[^¿distribution gratuite. S’adr. àM. J. H.
^ Jjleille, Piazzetta Tagliavia 25 Naples.
I lonYelles publications de l’éditeur Hoepli.
Iroverbi e Modi proverbiali Italiani, raccolti da Giulio Franceschi. Un voi. di
pag. xx-380 Ulrico Hoegli, editore, Milano, 1907. — L. 3.
^ ^ Compilato sulle raccolte toscana del
(|iusti, veneta del Pasqualigo, corsa del
I [fomaseo e siciliana dello Scarsella, alle
^ali altri ne ha aggiunti prendendoli
Y ¿illa viva voce del popolo.
T jDott. Luigi Mongeri. Patologia speciale
delle malattie mentali con sommarie
Ç | considerazioni medico-legali. — Un
r jvol. di pagine xiv-164, con 26 tavole.
I I — Ulrico Hoepli, editore, Milano, 1907.
!l. 3.30.
U Î . , . . *.
I f Con ventisei tavole, 0 meglio ritratti
^ iàtercalati nel ,testo.
Î fng. C. Malavasi. Vademecum per l’InÎ i gegnere - Costruttore - Meccanico. Un
i voi. di pag. xx-556, con 1131 inci^ sioni e 266 tabelle, legato eleg. —
I Ulrico Hoepli, editore, Milano, 1908.
$L. 6.50.
t*0pndensa in piccola mole larga messe
di materia scientifica e pratica, con grande
ricchezza di disegni costruttivi, appositamente eseguiti dall’autore, e corredati di
tabelle numeriche, ove sono precisate
-tutte le dimensioni per l’esatta e com
' vices qu’il vous rendra en gravant dans
; le cœur de nos élèves .les leçons morales et spirituelles si difficiles à leur
; faire retenir autrement, il leur fournira
■ le moyen le plus adapté à leur âge et
à leurs dispositions pour louer le Seigneur, lui manifester leur amour et leur
. gratitude et exprimer, en un mot, ce
qu’ils éprouvent en retour de l’amour
; immense que J. C. leur a porté.
Cultivons-le donc ^ autant que cela
nous sera possible — dans l’école que
nous sommes appelés à diriger, depuis
la classe enfantine jusqu’au terme de
l’instruction élémentaire ; cultivons-le
sans trop de sévérité afin que l’heure,
la demi-heure, ou le quart d’heure que
nous pourrons consacrer à cet exercice
ne soit pas attendu avec peine, avec
frayeur, comme nne leçon d’arithmétique, mais désiré et recherché comme
un pur agrément I
4® Que le catéchisme seconde et continue l’œuvre de l’école, et tous ces
efforts réunis ne pourront manquer de
nous donner, de jour en jour, des membres d’Eglise « chantant du cœur au
Seigneur ».
En parlant de catéchisme, nous touchons à une note délicate, mais qu’il
ne nous est plus possible de passer sous
silence ; nous voulons parler du peu
" d’aptitude qu’ont parfois les pasteurs
pietà costruzione di ogni singolo organo
meccanico.
Prof. Ing. Saverio Ragno. La Tecnologìa
delle saldature autogene dei metalli.
Un voi. di pag. 129 con 18 incisioni.
— Ulrico Hoepli, editore, Milano, 1907.
L. 2.
Rosario Averna Saccà. L’uva nelle malattie dei vini. - Chiarificazione. — Un
voi. di pag. xil-400 con 23 figure. —
Ulrico Hoepli, editore, Milano, 1907.
L. 3.50.
In una prima parte, l’Autore si occupa
della composizione dell’uva e del mosto.
I capitoli che riescono di somma importanza sono quelli che trattano dell'induensa dell' innesto e delle malattie crittogamiche sulla composizione dell’uva, del
mosto e del vino. Per ogni malattia sono
riportati i caratteri più importanti di essa
e le ricerche, basate sempre su analisi,
eseguite parallelamente su prodotti di
uve sane e di uve malate.
Nella seconda parte, è svolto l’argomento delle fermentazioni.
La terza parìe è dedicata ai difetti e
alle malattie dei vini, coi rimedi preventivi e curativi. L’Autore si occupa poi
della filtrazione, del taglio dei vini e della
pastorizzazione.
S. Cettolini, Direttore della R. Scuola
di Viticoltura e di enologia di Cagliari.
Malattie, alterazioni e difetti del vino.
Un voi. di pag. 390 — Ulrico Hoepli,
editore, Milano, 1908 — L. 3.
Seconda edizione completamente rifatta e diventata ora una completa ed
esauriente monografia sulla patologia del
vino.
Kevue Politique
ITALIE.
Une publication qui présentera certainement un intérêt de premier ordre : les
Mémoires de Crispi vont paraître en trois
volumes. Le premier comprend la période
révolutionnaire du Risorgimento jusqu’à
l’entrée ’ à Rome. Cette période contient toute la correspondance, entièrement inédite, de Crispi et de Mazzini et
jettera un jour curieux sur certains épi
— et nous en connaissons quelqu’un de
très près — pour le chant. C’est là une
lacune qui se manifeste un peu partout
de nos jours et qui préoccupe aussi depuis des années nos sœurs les Eglises
de France.
« Le chant, écrivait à ce propos un
compétent, M. le past. Daniel Courtois,
est une des fonctions de l’Eglise au
même titre que les instructions religieuses, les écoles du dimanche et du jeudi.
Or, que penserait-on d’un pasteur qui
s’excuserait de ne pouvoir faire une
école du dimanche parce qu’il ne sait
pas ? Il en est exactement de même du
chant. Il faut savoir, et pour savoir il
faut avoir appris ; on n’a encore trouvé
que ce moyen-là » ... et l’auteur concluait en invitant — avec d’autres de
ses collègues — les facultés de théologie à organiser, à côté des autres études qu’elles cultivent avec tant d’amour,
« un enseignement méthodique de la
musique sacrée avec une partie historique qui serait très intéressante et
utile (le chant, témoignage de la foi de
l’Eglise, sa première forme avec Ambroise, Grégoire, les séquences, puis la
Réforme, la composition de nos psaumes avec Bourgeois, Franc, Goudimel,
etc... etc...) puis une partie musicale
technique : solfège, principaux accords,
'etc., enfin, une partie pratique : chœurs,
sodés peu connus de l’histoire nationale
et sur le divorce qui s’opéra en 1864
entre les deux hommes d’état qui jusque
là avaient marché unis. Tandis que Crispi,
comme Garibaldi, faisait adhésion à la
monarchie, Mazzini demeurait irréductible
dans son républicanisme. Le second volume s’arrête à la chute du premier
ministère Crispi en 1891, et contient le
récit des voyages diplomatiques de 1878
et les entretiens avec Bismarck. La rédaction du dernier volume, comme aussi
d’une partie du deuxième, n’est pas de
la main de l’auteur, mais entièrement
fondée sur les documents laissés par lui.
La mort l’a empêché d’achever son œuvre,
qu’il voulait publier sous les auspices de
l’empereur d’Allemagne Guillaume II, qui
avait accepté avec empressement.
Le ministre Tittoni vient d’être vivement attaqué à cause de sa tendresse
pour le Vatican. Les accusations qu’on
porte contre lui sont formelles et très
précises. D’après M. Lodi, directeur du
journal romain La Vita, et connu en
journalisme sous le nom de Saraceno,
M. Tittoni aurait pactisé avec le Vatican,
promettant que le gouvernement italien
ne ferait pas d’opposition à la participation du pape à la conférence de la
Haye. Le pape aurait appuyé le gouvernement dans les élections municipales de
Rome. Mais le gouvernement aurait encore payé trois millions aux congrégations religieuses romaines qui avaient
intenté un procès au gouvernement. Le
ministre fait démentir formellement ces
accusations, le Vatican non moins énergiquement nie d’avoir tenté une démarche
quelconque. Mais l’accusateur n’en persiste pas moins dans ses allégations qu’il
offre de prouver amplement si M. Tittoni
consent que la question soit soumise à
la décision d’un arbitre. M. Lodi est si
sûr de son fait que l’on peut difficilement douter qu’ il n’ ait en main des
preuves convaincantes de la vérité de ce
qu’il affirme.
ETRANGER.
Le texte de l’arrangement anglorusse est enfin publié, texte clair et
précis composé d’un arrangement concernant la Perse, une convention concernant l’Afghanistan et un arrangement
accompagnement, direction à donner au
chant dans l’Eglise», (i)
Le débat paraît ne pas avoir été inutile chez nos frères de l’Eglise Réformée de France, puisqu’un Synode qui
s’est tenu à Paris ces jours passés le
rapport de la faculté de Montauban
pouvait constater que « les exercices
de chant avaient été heureusement facilités par la présence d’un maître zélé
possédant les qualités musicales et militaires opportunes ». (2)
5® Et si nous sommes bien informés, notre Faculté de Florence s’est mise
elle aussi sur la bonne voie à cet egard.
Nous espérons que cet enseignement n’y soit pas seulement facultatif
mais obligatoire, comme il devrait l’être
aussi dans toutes les classes de 6®) nos 2
établissements d'instruction secondaire. Que
nous servirait-il de faire tous les efforts
possibles pour faire avancer le chant
dans nos campagnes, si nous négligions
l’élément cultivé qui — une fois gagné
à la cause de cœur et d’esprit — devrait nous fournir un jour et nos poètes
et nos compositeurs ? !
«Un maître non musicien n’est pas
digne de sa place — disait Luther —
et l’on ne devrait pas consacrer de
concernant le Thibet. Les deux puissances s’engagent mutuellement à respecter l’intégrité et l’indépendance des
pays de l’Asie voisins de leur frontière,
mais en même temps ils n’aliènent aucun
de leurs droits acquis. Seulement ils no
se gêneront plus l’un l’autre. L’Angleterre a obtenu que la Russie s’abstienne d’intervenir en Afghanistan, qui
sera désormais en dehors de la sphere
de l'influence russe ; dans le golfe Persique elle aura les mains libres, ayant a
dessein laissé ce territoire en dehors de
la convention. La Russie obtient une
zone d’influence en Perse : ne créanf plus
à l’Angleterre des difficultés dont elle ne
retirait aucun avantage pour elle-même,
elle aura en échange l’amitié et le support fidèle de la Grande Bretagne ; ceci
vaut cela, surtout à l’heure actuelle.
— Le Grand-duc Frédéric de Bade
vient de mourir. Il était un des souverains les plus populaires de l’Allemagne,
et, après l’empereur d’Autriche, le souverain d’Europe qui régnait depuis plus
longtemps, étant monté sur le trône en
1856. Après les grandes guerres de 1866
et 1870 il fut le partisan chaleureux et
fidèle de Guillaume I. Dans son état il
réussit à calmer les luttes religieuses, en
prenant des mesures contre les empiétements de la hiérarchie ecclésiastique
romaine, sans léser les droits des fidèles.
Il dota l’Eglise protestante elle-même
d’une constitution très libérale. Il a pour
successeur le grand-duc Frédéric-Guillaume, son fils unique. E. L.
La Famille MALAN du Ciabas, profondément émue, remercie cordialement
toutes les personnes qui lui ont donne
des preuves de sympathie chrétienne,
soit pendant la longue et pénible maladie, soit en accompagnant au Champ
du Repos leur bien-aimée Sœur
M ÉR Y.
Elle remercie d’une manière toute
spéciale les Diaconesses de l’Hôpital
Vaudois de Torre Pellice pour les soins
affectueux témoignés à leur chère Defunte.
(1) Cfr. Eglise Libre 17 et 31 Janvier 1902.
(2) Cfr. Eglise Libre 7 Juin 1907.
jeunes pasteurs qui ne fussent exercés
en cet art», (i)
7® Notre jeunesse, une fois les écoles terminées, se disperse ça et là ; c’est
le petit nombre seulement — dans nos
paroisses de montagne en particulier —
qui reste à la maison. Cultivons ce petit
nombre. Cultivons-le par l’entremise
des Unions chrétiennes, là où l’on a le
privilège d’en avoir. 8® Cultivons-le par
des exercices aussi fréquents que possible, surtout pendant la saison d’hiver
où il nous est plus facile d’atteindre nos
jeunes gens et nos jeunes filles. Ayons
des exercices dans nos temples après le
culte principal. Là, le monde est rassemblé et quand on ne pourrait le retenir que 10 à 15 minutes, il en sortirait déjà quelque bien. On l’a essaye
dans plus d’un endroit et on ne s’en
est pas mal trouvé du tout.
Ayons des exercices dans Us quartiers,
si la chose est possible ; mais tâchons
de ne pas en laisser tout le souci à nos
maîtres paroissiaux qui souvent, én dépit des meilleures dispositions et de la
volonté la plus tenace, sont à bout de
forces. Cherchons ceux qui ont appris
à chanter, encourageons-les à l’action
en leur montrant la beauté de l’œuvre
qu’ils pourraient accomplir avec ce petit
talent qu’ils tiennent timidement ou
paresseusement caché. (à suivre).
(1) F. Kuhn, op. cit. p. 240 (Tome ni).
. ~ A. Rivoir, gérant.
4
■'m
4
tout
A partir du 1®» Janvier 1907 on est prié de s’adresser exclusivement à l’administration de la TIPOGRAFÍA ALPINA, Via Arnaud N® 31, p
ce qui regarde les annonces, remerciements ou communications payantes, à insérer dans L’Echo des Vallées.
poufi
DES PETITES ANNONCES
Par ligne ou espace de ligne
en caractères ordinaires r
Pour la première fois..........15 centimes
De la 2® à la 5e fois (conséc.) . 10
Pour 6 fois et plus . ^ 5 ^
Pour 6 mois ou un an prix à forfait
COMMÜIICITIOIS ET IIIOICIS
S’adresser à l’IMPRIMERIB ALPINE
Coneessioimaire de la 4® page
Envoyer les annonces dans la journée du Mercredi au plus tard
pour qu’elles paraissent dans le numéro de la même semaine.
DES GRANDES ANNONCES
Pour un an ,
„ 6 mois
« 8 „
„ 4 numéros
L. 2,00 la ligne,
« 1.2S
" ’ Il
. 0,70 , '
0,30 . m
G\
<r>
¿i
Agem ARN0LETT0 ENRICO B.
FONDATA NEL 1882
TORRE PELLICE - Piazza Cavour, 7
EMIGRAZIONE AUTORIZZATA .
Ufficio Comune
meo
©
di
o
Q)
'igazione Generale italiana - Agente LoDg Michele
e della VELOCE - Agente Arnoletto Enrico.
Partenze settimanali per ogni destinazione.
Nuovi splendidi Piroscafi per le Americhe,
costrutti ed arredati per la 3“ classe con tutte
le esigenze igieniche moderne. Biglietti ferroviari
per le Stazioni degli Stati Uniti d’America.
Servizi rapidissimi : Genova - Nuova York in 11 giorni.
Genova - Montevideo e Buenos
Ayres in 18 giorni.
Ser-vizio del Mediterraneo, Oriente, Capo e
Australia.
Accompagnamento al porto d’ìmharco se richiesto.
-(D
<3
0
On louerait
à un bon vigneron, marié, sans enfants, honnête
et travailleur, une propriété avec logement, écurie
et grange.
Pour informations et contrat, s’adresser: Villa
Meille ‘ Ravadera - Torre Pellice.
Società Bancaria Italiana
Società Anonima col Capitale Sociale L. 50.000.000 versato
JSiCIilS jSooiAX^B>. TvrTT,.AT\ro
Genova., Torino, Como, Pinerolo, Alessandria, Cuneo, Chieri, Nizza Monferrato, Novi Ligure e Venezia
La AGENZIA DI PINEROLO
Rappresentante della Banca d’Italia, del Banco di Napoli e del Banco di Sicilia
con Servizio di Tesoreria Militare
RICEVE, Denaro ad interesse in conto corrente ed a scadenza fissa ;
Depositi di titoli e valori in custodia semplice e amministrati ;
RILASCIA Assegni (chèques) pagabili in Italia e all’estero, Lettere-circolari di credito per
tutti i paesi ;
ACQUISTA Valute metalliche, divise. Biglietti Banca esteri ;
S INCARICA della compra e della vendita di Titoli di Stato, Fondiari, di Enti provinciali,
comunali, ecc. di Società Ferroviarie, Industriali, ecc, sia del Res-no sia
dell’estero; , s .
* dell esazione, di Cedole, Titoli estratti, al portatore o nominativi, effetti cam
biari, ecc., pagabili in Italia e all’Estero ;
* servizio di Cassa per conto di Industriali, Commercianti, Società industriali, Enti diversi, ecc.;
^ della trasmissione di fondi per posta o telegrafo ;
addcT'^J'—i" Italia e all’Estero, eWarrants;
A P RE Crediti in conto corrente e accreditamenti all’interno e all’estero per importazioni •
e I n n ® o pubblici e merci ;
al 0 C C U P A in generale di qualsiasi operazione di Banca.
Si mette a conoscenza del pubblico che l’Agenzia di Pinerolo ha provveduto recentemente ad un nuovo impianto di cassette chiuse di sicurezza in locale appositamente costruito ; dette cassette vengono cedute in abbuonamento al prezzo annuo di ;
f ’ P'®®®'® (altezza 12 X 25 di larghezza, profondità cm 50)
L. 30 per Cassette grandi (altezza cm. 26 X 25 di larghezza, profondità cm. 50).
AVVERTENZE)
Si concedono pure abbonamenti trimestrali e semestrali. - Agli utenti cassette chiuse vengono pagati gratuitamente i coupons „ e titoli estratti, esigibili a Torino. ^
L’impianto può essere visitato in tutti 1 giorni feriali dalle 9 alle 12 e dalle 14 alle 17.
W. MEILLE
—N—
NOUVELLES MÉDITATIONS
pour les Dimanches et Fêtes Chrétiennes
Se trouve i
à La Tour, chez M”'^ Gilles, libraire ;
à St-Jean, chez ilF Ph. Canton (Blonats) ;
à Turin, chez M"“ Musset - 15, via Pio V;
au prix de I fp.
AMERICAN DENTIST
Dp. JOHN BIAVA, 2 Quintino Sella, Milano.
Diplomato in Italia, Svizzera e New York
Denti senza placche. Otturazioni. Corone
in oro. Dentiere. Estrazione senza dolore.
LABORATORIO DI MARMI E PIETRE
□’OGNI GENERE
DI
nORQLIfl VINCENZO
TORINO -15 617, via Pio Quinto, 15 e 17 - TORINO
A louer
Locai adapté pour industrie.
S'adresser à V Imprimerie Alpine,
Torre Pellice.
Oiv une cuisinière de 25 à 30 ans, propre, active, bon
caractère.
Ecrire donnant informations et prétentions à Luigia Olivetti-Revel, Ivrea.
O.” D. RIVOIR
MÉDECIN DENTISTE
REÇOIT TOUS LES JOURS
dans l’après midi d’une heure a quatre
DENTS ET RATELIERS ARTIFICIELS
AVOCATS PROCUREURS
PINEROLO - U Piazza S. Donato U — PINEROLO
CHAQUE MERCREDI À TORRE PELLICE
CHAQUE VENDREDI À PEROSA ARGENTINA
VENDRE
1® Terrains à bâtir, le long des Rues Wigram-et Viale Dante.
2® Maison rustique comprenant plusieurs logements.
S’adresser à P. Hugon - Via Cavalli, 30 - Turin.
Torre Pellice — lmp. Alpine
F./I.n0ND0ND.D.S.
Méc." Dentiste
TORRE PELLICE - Via Umberto I, N. 4.
LA TUBERCOLOSI
Pur troppo è noto come e quanto siane
diffuse e terribili le grandi malattie ere^ditarie, tubercolosi e sifilide. La propagazione di siffatte epidemie è dovuta quasi,
unicamente ai matrimoni mali assortiti ;
all unione, cioè di sposi di meschina costituzione fisica. Ma, sofferenti, in alto i
cuori, poiché da qualche tempo la stampa
di ogni colore, e la voce pubblica sì
diffondono in lodi per l’esito felice, ottenuto nella cosidetta tubercolosi con l’uso
della Pozione antisettica, composta
con potenti microbicida dall’egregio dottor
C. Bandiera di Palermo. M:olti anni di
esperienza e le testimonianze spontanee
di gran numero di medici, valenti e coscienziosi che vollero farne prova, mettono
oramai fuori di dubbio, che la Pozione
antisettica del dottor Bandiera è il
migliore dei rimedi fin qui proposti contro
la tubercolosi polmonare, la tosse bronchiale ed i catarri cronici.
Annunziamo, inoltre, che in seguito a*
convenzioni, la Pozione antisettica del
dottor Bandiera trovasi depositata in
Palermo, presso la spettabile Farmaàa
Nazionale (Via Cavour, 89-91). Costo di
ogni flacon, con istruzione, sole L. 4*
Dirigersi ivi per l’acquisto. 4^