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Cinqaante-hnitième année.
i8 Août 19a«
N« 3J
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JO nervAiLEES
PARAISSANT CHAQUÉ VENDREDI
PRtX D'ABONNEMENT: Par an
Vallées Vaadoises ......................... L. 8,—
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies . . 1 10,—
Btranger ....................... ... 0 • 15.—
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Etats-Unis d'Amérique ................ i doU
Ponr 6 moi*
5, — '
6. —
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Arnaud, 29), dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'abonnement se paye d'avance.
S’adresser pour la Rédaction àM. Jban BonNBT, past., Lusetru S, Jean etpour
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I v\. Le Numéro: tiO centimes vb
Que tontes les choses vraies, honnêtes. Justes, pures, aimables...,^ dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil, IV, 8).
COMMUNICATION OFFICIELLE.
Au cours de sa dernière séance, la
Table a pris, entre autres, les délibérations suivantes :
1° L’inauguration du « Foyer pour garçons » de Torre Pellice, « en souvenir de
nos soldats glorieusement tombés dans
la grande guerre » aura lieu, D. V., Lundi
4 Septembre 1922, à 15 heures.
2° Par conséquent, le culte d’ouverture
de la Session Synodale de 1922 est renvoyé au Mardi 5 Septembre, à 9 heures,
dans le temple neuf de Torre Pellice.
Torre Pellice, le 14 Août 1922.
Pour la Table:
B. LÉGER, modérateur,
MÉDITATION
Hors de moi, vous ne pouvez
rien faire. Jean XV, 1-10.
Dans quelle mesure avons-nous besoin
du Christ? Sans lui de quoi l’homme
est-il capable?
Irons-nous aussi loin que certains docteurs de l’Eglise qui affirmèrent son, état
de complète corruption et d’incapacité
absolue et nommèrent les vertus des païens
de beaux vices, « splendida vitia » ?
Nous pensons qu’il ne faut pas dénigrer l’homme pour mieux grandir Jésus;
car à quelque hauteur que puisse atteindre le premier, il restera toujours un
pauvre petit nain à côté du second.
Mais parce que l’homme est capable
par lui-même de quelque bien quand ii
se laisse aller à ses bons sentiments, ce
n’est pas une raison de le glorifier et de
dire qu’oii peut en définitive se passer
du Sauveur, qu’il n’y a qu’à écouter sa
propre conscience et sa raison.
Ecouter sa conscience, c’est vite dit!
Il faudrait d’abord que cette conscience
eût quelque chose à dire ; chez combien
d’hommes en proie aux pensées vulgaires,
aux plaisirs grossiers, à l’avarice, ne
trouve-t-on plus que la place de la conscience. 11 faudrait ensuite aimer assez cette
voix austère, cette voix de Dieu, pour
désirer lui obéir, il faudrait enfin avoir
la force de faire ce quelle commande.
Que vaut le cœur de l’homme hors de
Jésus-Christ? Quelque chose, oui, mais
peu de chose. Pour un peu de bien, de
clarté, d’amour et de foi, que de ténèbres,
d’égoïsme, de méchanceté, d’orgueil, d’impureté et d’impuissance!
Si l’on n’aspire qu’à une honnêteté
moyenne, à une vie spirituelle tout ordinaire, si l’on penseque les difficiles vertus,
les coûteux renoncements et les dévouements sont bons pour les autres, alors,
on peut tout faire sans Jésus-Christ,
on peut tout faire, parce que tout n’est
rien.
Mais si l’on a aperçu sa misère et sa
corruption — si l’on soupire après la
victoire de l’Esprit en nous, après la
délivrance du Malin — si l’on a faim et
soif de Dieu — si. ayant vu Jésus, on
aspire à posséder et à reproduire sa vie,
à porter un fruit semblable au sien, à
accomplir son œuvre, alors on ne voit
plus comment on pourrait faire à la longue
sans Lui, et l’on en vient — au ternie
de bien des années parfois à se dire:
c’est vrai, hors de lui, je n'arriverai pas;
si je ne suis uni à Lui comme le sarment
l’est au cep, il n’y aura pas en moi cette
vie nouvelle, ni ce triomphe de la vie
nouvelle, ni ses fruits.
Voilà l’expérience de tous ceux qui
prirent au sérieux la volonté et la Parole de Dieu, le péché et la lutte contre
le péché.
Il y a une élévation, une profondeur et
une beauté de l’âme — il y a une puissance et une fécondité de la vie spirituelle — il y a une libération, une victoire, une joie de l’être intime — il y
a une capacité de support dans l’épreuve,
d’endurance dans la lutte, de renoncement à soi-même, de dévouement à la
cause de Dieu — il y a un amour des
frères et des ennemis, il y a une solution des graves problèmes de la vie individuelle, familiale et collective — qui
sont impossibles sans Christ.
Oui, même le problème économique, le
problème du travail, du pain, du salaire,
de la misère ; même le problème politique,
lé problème de la paix, le problème du
relèvement de la race noire et du salut
de la race jaune — sont insolubles hors
du Christ. 11 ne suffit pas pour édifier la
Cité de Dieu, que les l’homme mettent
en jeu les ressources de leur esprit et
leur savante technique: il faut quelque
chose de plus, quelque chose de plus en
eux et entre eux, il faut l’esprit et la
personne vivante du Christ.
Hors de moi, vous ne pouvez rien
faire. Quel avertissement, quelle mise en
garde!
Mais aussi quelle promesse, quel encouragement pour ceux qui sont décidés
à faire'île Jésus leur compagnon de tous
les instants! )1 réussiront, ils participeront à sa vie, ils vaincront; avec Lui
l’impossible devient réalisable; en Lui,
mais en Lui seul, il y a moyen de réaliser
la haute vocation à laquelle Dieu nous
a appelés. M. T.
(Le Semeur Vaudois).
Lettre de Strasbonrg
LES PAsTeURS.
Nous avons eu la semaine dernière la
Conférence pastorale annuelle, c’est-àdire des assemblées au cours desquelles
MM. les pasteurs d’Alsace s’entretiennent
de questions relatives à leur ministère,
leurs paroisses, leurs caisses de retraite, et
autres questions importantes. Elles durent
à peine deux jours. On voudrait que ces
Messieurs puissent passer huit jours ensemble et se faire beaucoup de bien. Car
ils en auraient grand besoin.
C’est avec une grande sympathie qu’il
faudrait regarder les pasteurs, ceux d’Alsace, que les affaires politiques ont, malgré
eux, jetés dans de très grandes perplexités,
ceux de notre chère France en général,
où leur position et leur ministère sont
si difficiles. On attend beaucoup d’eux,
on leur donne peu, peu de moyens desubsistance, peu d’affection, peu de confiance. Par contre on les critique beaucoup, très souvent injustement. On ne
les encourage pas même en allant au
culte public. On les comdamne à officier
devant des bancs vides, sauf lors des
enterrements et de certaines fêtes ecclésiastiques. Ils vivent dans un vrai isolement. Ils prêchent tous les dimanches et
n’entendent que leur propre voix et leurs
propres serinons, alors qu’ils aimeraient
ê|f€ exhortés et instruits, eux aussi, par
la prédication d’autres pasteurs. Tout cela
les décourage et, en tous cas, les amène
à Accomplir avec tristesse un ministère
dans lequel ils étaient entrés avec la
bonne volonté et le.s illusions de la jeunesse. « Nous tnavaillons en vain », me
d^ait l’un d’eux ii n’y a pas longtemps.
Et cette plainte, je me permis de la diriger par devers moi comme un reproche
vers ses paroissiens, dont l’indifférence,
¡’abstention et la mondanité l’avaient
provoquée.
Dieu me garde de me poser en juge
de nos pasteurs et de mes coreligionnaires,
et de prétendre expliquer les causes de
l’état si inquiétant de beaucoup de nos
paroisses et du Protestantisme en général.
.Mais voici un fait qui m’a préoccupé.
Une des séances des conférences pastorales de Strasbourg a été consacrée à
l’jêxamen d’un projet de catéchisme destiné à toutes les Eglise d’Alsace, et
qp’avait rédigé une Commission de pasleurs bien qualifiés pour ce genre de travail. J’ai soigneusement lu cet opuscule et
j’y ai remarqué ceci: A propos des différences entre le Protestantisme et le Catho“îcisme il y est dit que le prêtre est le
iiSspensaieur du Salut placé au dessus
des laïcs ; que, dans l’Eglise protestante,
règne le sacerdoce universel; et que le
pasteur n’est pas le maître, mais le serviteur appelé de la communauté ». N’y
a-t-il pas dans cette conception du ministère pastoral une des causes de son
insuccès ?
D'abord, ce sacerdoce universel, que
signifie-t-il exactement? N’est-ce pas une
de ces expressions qu’on devrait éviter
d’employer, parce qu’elles ne correspondent pas à la réalité et qu’elles prêtent
à de fâcheux malentendus?
Ensuite et surtout, dire que le pasteur
est le serviteur de la communauté, et en
rester là, cela me paraît faux et malfaisant. Que le pasteur dise, avec Saint-Paul :
«Nous sommes vos serviteurs» soit, mais
à condition qu’il ajoute, avec Saint-Paul:
« à cause de Jésus », non parce qu’il a
été choisi par la paroisse. Et il est certain que nos pasteurs sont toujours prêts
à servir leurs paroissiens, à leur service
jour et nuit, dans tous les domaines. Si
l’on se servait davantage d’eux, pour les
affaires de vie spirituelle surtout, ils en
seraient heureux et leurs qualités pastorales en seraient rapidement décuplées.
Mais ce qu’il faudrait affirmer et réaliser, c’est que le pasteur est un «serviteur de Dieu », de Christ, comme SaintPaul l’a si souvent écrit ; le représentant,
le messager, le porte parole de Dieu luimême, placé parlai pour instruire, diriger,
vivifier et élever son Eglise et chacun
de ses membres; et qu’un représentant
de Dieu possède, de par cette qualité,
une véritable autorité. Il faudrait que le
pasteur prenne davantage conscience de
cette dignité, et des droits sacrés qu’elle
lui confère, et parle et agisse dans sa
paroisse avec l’assurance qu’elle doit
lui inspirer. 11 faudrait que le paroissien,
reconnaissant dans son pasteur le serviteur de Dieu, soit davantage prêt à accepter ses instructions et ses directions,
avec docilité, avec confiance, avec reconnaisance, et à remplir ses devoirs
envers lui.
C’est alors que le Protestantisme, revenu à une juste conception de l’Eglise
et du ministère pastoral, retrouverait sa
vie, sa force morale et sa prospérité
d’autrefois. Et l’on souhaiterait que la
question des droits et des devoirs respectifs des pasteurs et des paroissiens fût
examinée à nouveau et résolue d’une
manière conforme à la Parole de Dieu,
aux traditions de la vraie Eglise primitive et aux véritables intérêts de l’Eglise
potestante actuelle. H. D.
(L’Ami Chrétien).
ÜN APPEL AU PEUPLE.
Les jours tristes que vient de traverser notre pays, ont donné lieu à différentes manifestations, de la part de ceux
qui sentent la grande responsabilité qui
pèse sur eux.
C’est d’abord le Gouvernement qui
s’est adressé directement à la nation, en
faisant un chaleureux appel à l’ordre, à
l’observance de la loi. C’est très bien,
et espérons que cet essai tout-à-fait exceptionnel puisse donner des résultats.
Ce sont ensuite les partis démocrates,
les socialistes et les cléricaux ou parti
populaire. Nous /vons lu, médité, mais
nous savions à quoi nous en tenir à leur
égard. Cètte prèsse pompeuse, plus ou
moins sincère, était déjà jugée par ce bon
public patient et profondément découragé.
Enfin, c’est Pie XI lui-même qui se décide à lancer un appel aux évêques, et
par eux aux Italiens. Ce nouveau pontife se sent italien, tout en étant le berger du troupeau universel et recommande,
pour rétablir la paix en Italie, de retourner à Dieu, à l’observance de la Loi, à
Christ. C’est très bien, et nous nous réjouissons sincèrement de ces bons conseils; mais pour qu’ils puissent être efficaces, il faudrait avant tout que le parti
clérical ne fût pas représenté par un Miglioli et qu’il s’abstînt de trahir un Gouvernement dans lequel il avait huit représentants; il faudrait que ce parti s’abstint de représenter la cause religieuse et
ne fit que de la politique; il faudrait que
'le peuple italien, pour observer la Loi,
eût dans ses mains cette Loi ou la Parole de Dieu pour savoir ce qu’elle exige;
il faudrait que l’amour pratiqué par Christ
fût le distinctif de l’Eglise et que l’amour
du prochain fût chose due et sacrée ; il
faudrait, oui, un retour à Dieu, à sa Parole, à Christ. Que Pie XI se mette à la
tête de cette croisade avec tous ses cardinaux et ses évêques, et l’Italie aura la
paix et la prospérité. C’est notre ardent
souhait. C. A. TRON.
La Fête du 15 Août.
Tout le monde s’accorde pour dire qu’elle
a été l’une des plus belles et des mieux
réussies parmi nos fêtes du 15 Août. C’est
un véritable assaut que l’on a donné, de
toutes parts, aux collines boisées de Prarustin qui surplombent le riant coteau de
Saint-Barthélemy. Il semblait d’être revenu
aux fêtes mémorables du Bicentenaire tant
il y avait de monde. Les entendeurs parlaient de deux mille personnes, peut-être,
qui étaient là. Le fait est que, depuis l’estrade des orateurs, le coup d’œil sur cette
imposante assemblée disposée en éventail
2
mz.
sous les ombrages de la Brusà, i^tait ua
superbe coup d’œil.
- *A dix heures, le p^^eur de ^|arustin.
M. Jean Bertinat, qui pr^ide la-^onctioa’'
et auquel revient le mérite de l’organisation tout-à-fait supérieure de notre fête,
ouvre la série des discours en adressant à
.,t(|us une parole de bienvenue cordiale au
npm de la Paroisse. Et après le chant et
upe prière d’actions de grâce de M. le pastqur émérite B. Gardiol, il donne la parole
d’abord à MM. les pasteurs Emile Tron et '
Jean Bonnet, chargés de la partie d’édification proprement dite. L’un et l’autre
exhortent nos Vaudois à être des « ouvriers ’’
ayec Dieu» (i Cor. III, 9); le premier, en s’adressant particulièrement à la masse ’
agricole de notre peuple et lui représentant '
avec beaucoup de données géniales la merveilleuse et providentielle collaboration que
Dieu leur apporte dans leur travail, d’où
découle pour eux tous le devojr .de collaborer avec Dieu dans t’œuvre du Royaume; le, second, en appliquant au peuple
Vaudois dans son ensemble d’exhortation
de l’Apôtre, et pn invitant notre peuple qui
a été l’objet de tant de grâces et de délivrances de la part de Dieu, à prendre une
plus exacte conscience de la grande missiqn
que Dieu lui a assignée et à la remplir, le
regard tourné vers nos glorieux ancêtres
^^du serment de Sibaud.„f vçc^pjus de^fidéü^é.
C’est le tour, ensuite, de M. le pasteur
David Bosiq qui, en une vivante évôçatfon
des héros et des héroïnes de Prarustin et
Rocheplate, dont la foi et le martyre fécond se répercutent de l’historique Rocca
Gheisa jusqu’aux dernières et douces pentes de ces riches vignobles, fait passer dans
les cœurs comme un long et salutaire frémissement. Suivent des représentants de
notre .œuvre d’Evangélisation en Italie,
M. le pasteur Auilio Arias, de Naples, et
M. Gustave Bert, évangéliste dans les Abruzzes. Dans leurs courtes mais vibrantes allocutions ils nous disent la grandeur de
cette œuvre qui nous est chère, les succès
qu’elle refnporte jour après jour, leur espérance' invincible en des conquêtes plus
décisives le jour où le peuple Vaudois leur.
enverra des renforts.
M. le prof. Attüio Jalla, secrétaire du
Comité National pour les A. C. D. G., clôt
la série des discours en pérorant avec chaleur la cause de nos Unions Chrétie .nes
dont les jeunes membres, tout ferveur et
générosité, sont impatients d’agir pour les
progrès du Royaume du Christ. Et après
une touchante prière de notre modérateur
M. B. Léger, qui place sous le regard de
Dieu la reconnaissance profonde de nos
cœurs, aussi bien que les défaillances de
notre foi et les medleures aspirations de
notre être, en invoquant son assistance divine sur le peuple Vaudois, la vaste assemblée se meut et se disperse en des centaines de petits groupes pittoresques qui
vont s’attabler sur le gazon, autour des
sources et dans le fouillis des buissons pour
l’heure de midi.
La réunion a duré deux heures précises,
deux heures de recueillement prol^ond et
d’attention soutenue. C’est on ne peut
plus ^réconfortant quand on pense qu’il y
avait là tant de monde, tant de jeunesse
grisée par la course joyeuse et le plein air.
Il y a eu, ça. et là, vers la lisière, quelque
petit babil ? C’est un détail II est toujours
des braves gens qui ne se doutent pas
qu’en un pareil silence solennel, le moindre bruit, celui d’innocentes salutations
ou l’échange de quelques mots, doive être
perçu par les aùdilèürs et puisse déranger
leur recueillement., J1 suffirait de, le leur
rappeler au fur et à mesure et l inconvé
,, nient çes.serait. Nous invitons l’organisateur
,|d^ la prochaine réunion du 15 Ao,ût à s’assurer à, cet effet le service,d’upe douzaine
de nos^ braves unionistes, chargés de,sur. veiller la péripl^érie^ et tout marchera à
sojihait. Ce sera^ .^^ors la perfection, car,
JJ nous le répéjtonsj notre réunion a joui^ d’une
^ grapde.tr^jquiliité^^et dans çette immense
. foulcjJ les JJ,éléments bru¿?ants, ^comme on
les y_ a vus ^jqpeJqueiois, n’étaient ^oplle,mept représentés. C’était bien là une bonne,
une magnifique assemblée vaudoise.
Une dernière observation. Pourquoi y
avait-il cette annçp tant de monde, tellement plus'pe mon^e à notre 15 Août .?*A|
causa ou beau temps ? Nous avons eu
f >, /r ' iP»'
belles journées, avec moins de pubuc.
pas non plus, certes, parce que l’on a fait
connaître à la dernière heure l’endroit désigné, comme pour ménager une surprise
au public impatient de savoir. Notre « protestant » du dernier numéro de VEcIk, protesterait avec raison contre cette explica-,
tion tendancieuse II s’agit alors, pensonsnous, de l’heureux choix de l’emplacement.
La Vachère, c’est si beau,*’ mais c!est
trop loin: c’est presque de l’alpinisme pour
les auditeurs... de sens rassis. Et puis,
c’est trop en dehors des régions assez peuplées.’ Rar contre, les 15 Août trop à la
• »'»r riumm. •«« *«, rmt» - .»a
portée, le long des routes poussiéreuses ou
tout près des centres, ce n’est pas intéressant pour tout le monde; il leur manque
l’attrait de la promenade, de la petite
ascer.sion vers les hauteurs, vers la belle
vue et le grand air. Il faut donc une localité qui échappe à ces inconvénients et
qui réponde à ces désirs du grand nombre.
Et ces localités sont loin d'être rares dans
nos charmantes Vallées. Il n’y a qu’à chercher. Et si l’on mettra la main sur quelque bois un peu plus ombragé, pour le
bien-être du public et la fraîcheur... d’esprit des orateurs, ce sera la perfection.
11 vaut la peine de considérer tout cela
quand l’on s’est trouvé, comme Mardi, devant une affluence si remarquable et si réjouissante d’amateurs du 15 Août, et que
l’on a senti que l’âme vaudoise était là,
toute recueillie et vibrante de fraterriilé,
pour entendre les choses que le Dieu de
nos pères avait à lui dire.
Dans l’après-midi, jusque vers les cinq
heures, notre jeunesse qui chante, y compris celle qui a passé la quarantaine, a
égayé l’assistance par ses beaux chants,
jusqu’à extinction de voix; et puis l’on a
joué et l’on a enfin repris le chemin du
retour avec le sentiment d’avoir eu une
bonne, délicieuse journée. J. î>..
CHRONIQUE VAUDOISE.
LA TOUR. Le Corps Pastoral des Vailées, réuni le 16 courant, a procédé à la
consécration de H. David Gaydou comme
ancien-évangéliste.
Le Corps Pastoral au complet a procédé
ensuite à l’examen de foi de M. Virgilio
Sommani, candidat au Saint-Ministère, dont
l’examen, jugé fort satisfaisant, a été approuvé à l’unanimité. Le sermon d’épreuve
jdu candidat, sur le texte Matthieu XI, 28,
sera prêché dans le temple du Ciabas Mercredi prochain, 23 courant, à 10 heures du
matin.
Les Commission de révision ont été nommées comme suit: Pour la Table: MM. J.
Bertinat, pasteur, président; M. L. Rostagno, pasteur, prof. Attilio Jalla, Héli Long,
instituteur — Pour les Institutions Hospitalières : MM. Barth. Soulier, pasteur, président; Jules Tron, pasteur, doct. Quattrini, Henri Tron-Revel de Turin.
— Société « Pra del Torno ». La Société
« Pra del Torno » a repris son activité avec
un nouvel élan et avec un enthousiasme
renouvelé.
Ses membres délégués présideront, D. V..
Dimanche prochain 20 courant, plusieurs
réunions: avant tout le culte du matin dans
le temple de Rorà et l’après-midi une réunion en plein air sur les hauteurs de Piamprà ; en même temps, à 4 heures pom., un
autre délégué pérorera la cause des Missions dans le temple du Ciabas et le soir,
J à 8 heures, deux membres correspondants
porteront leur message à Saint-Germain.
Le public, est chaleureusement prié de
prendre part aux réunions missionnaires
annoncées et d’encourager ainsi les jeunes
conférenciers.
Lundi 14 courant, après quelques jours de très grandes souffrances, IVÎ.me
au ^rand ^co|icort de musique sacrée qui se
ti^uira dan;s' notre tempière Dimanche §
„t :'UÎ -i. , ;lfl h. m ït
^^tembre, ^ 5 heures me jJ aprés-iUKÎi, et
qui va ^re, comme cemi l’^n^ Passée, une vraie fête artistique et spirituelle.
— Concefto v^qale-istrtime-ntale. Nella sala
sinodale della Casa Valdese, gentilmente
concessa, avrà luogo Sabato prossimo, 19
corrente, un concerto del violinista Carlo
Zino, còl geni ile concorso della pianista
’¿ig.ra Nancy Lahna-Van Aalst e delli^so■ prano sig.na Eìsie Witt, allieva del maestro
"Vanzo di Milani» Il programma comprende
musica di Pergolesi, Leclàir, Visaldi, Glazouliow, Schubert E., Griè'g, Respighi, ecc.
I biglietti saranno in vendita anche' alla
porta della sala’ la sera del concertò, ed i
rinriM t'nurt «itm ih »io i
prezzi sono: pci primi posti, L. 5; pei secondi posti, L. (bollii compreso).
Caroline Eynard née Mûris s’est éteinte en
laissant après elle son mari Louis Ëynard,
employé à la Ceramica Richard de Milan,
et un pe|i^,epfant. Notre vive sympathie
à la famille affligée.
— Notre Chorale travaille fort pour préparer quelques chœurs qui seront chantés
POMAR.ET. — Conférence Pédagogique.
L’Association Pédagogique Vaudoise a tenu
— comme ce'a a été annoncé — sa 47e
Conférence an Pomaret, Jeudi 3 courant.
A cause dei- troubles de ces jours, bon
nombre des nu mbres ont manqué à l’appel: la valléi' diî Pélis n’était repré.sentée
que par M. kivoir, président du Comité,
et par M He Ribet, maîtresse à St-Jean.
Après le culte d’ouverture, clôturé par
une fervente prière de M. Bertinat, M. Jules
Tron, pasteur du Pomaret, est appelé par
acclamation a présider l’assemblée, et M. C.
A. Villielm, instijuteur, à fonctionner comme secrétaire.
M. l’ivoir ensuite son rapport sur
l’activité du t'.omité pendant la dernière
année, suivi p.ar le compte-rendu financier.
La Conférence écoute ensuite, avec un vif
intérêt, la magnifique relation du prof. Silvio Pons sur le choix des livres français
pour la bibliotl.èque circulante. Nous ne
disons rien di- ce rapport parce que —
selon le désir primé par la Conférence
même — i! c-T.a publié dans nos journaux.
En faisant ìì’;c digression au.x sujets à
l’ordre du Jrc'.r un s’occ pa aussi des livres de !eclu;'e f.rançaise pour nos écoles.
M. Balme, membre du Comité de la Pro
Francese, fait une clai.'-e e.xposition de ce
qui a été fa't de ce que le Comité se
propose de. fairt- à ce sujet. Et comme le
Comité Pro iCaucese, par une lettre de son
président, M fi' prof. Coïsson, offre sa collaboration pO(î)- la bibliothèque, la Conférence exprinii- le désir que la Pro Francese
accepte la coltaboration de l’Association
Pédagogique V.-iudoise pour la question
des livres d‘- Iwdure française dans le but
d’obtenir pins d’accord dans l’adoption de
ces livres de la part des instituteurs.
La Conléii-ncc approuve ensuite cet ordre du jour: • I .i 47» Conferenza dell’As« sociazione Pedagogica Valdese, ricono« scendo la necessità di accrescere le hi« blioteche lòe »li per la conoscenza della
<i lingua fraucesè é subordinatamente anche
,( la divulga.'.ÙMie della cultura italiana, proci pone là ppbblica.zione delia relàzion'e del
« prof, Pons e. facendo stia la conclusione
« del relatore, invita i giornali valdesi a
(. voler concedere il loro benevolo appogic gio a tali conclusioni »,
Une agape fraternelle réunissait ensuite
chez « Griser bon nombre des présents.
Au derniei moment arrive M. le prof. A.
Jalla, directeur de la bibliothèque circulante, qui fait m» bref rapport sur le fonctionnement de cette institution et termine
en recommamiaai : X" plus de bonne volonté
et de ponctualif.c de la part des lecteurs
dans la transmission des livres; 2« plus
d’honnêteté de L part de ces tels qui, ayant
reçu des, iivie:s, ne se soucient pas de les
rendre.
La prochaine t'onférence aura lieu à Pignerol, le premier Jeudi d’Août. — Sujet;
« L’enseignemeut’ de la géographie dans les
écoles élémentaires »; rapporteur: M.lle Elvire Guigou, institutrice à Maneille.
RICLARl'. r ( V’dlesèche . Le Dimanche
27 Août, à X'» heures du matin, aura lieu
l’inaüguration diï monument érigé en souvenir de nos soldats qui ont fait le sacrifice de leur vie pour la dépense de la patrie.
Le Comité à organisé un banquet, pour
l’occasion’; et tous ceux qui désirent y prendre part sont j>rtés d’envoyer leur adhésion
—,,a,vant Iç 24
Aibtm, VilUelm,
courant — à M. Chariesfe t "
Egent - Riclaret '
RÔRÀ. Pendant ces trois derniers Di-'
mhnçiies notre' i^tite église a eu le privilège d’entendre le message de foi et d’amour
de nos frères MM. le prof. L. Paschettd de"
Rome, Alexandre Rivoir, instituteur à Là
Tour, et doct. J H. Meille de Milan.
Ûimànche’prochairij' 20 courant, ce sera
le tour de MM. les étudiants de la Société,
missionnaire « Pra del Torno », qui présideront le culte principaT et une réunion'à
Piamprà dans l’après-midi. " ^
— Notie feaza’r a réusri rnieux que ja-'
mais, puisque nous avons réalisé une en^trée nette de L. 1283,50 Ùn gros merci à
,toutes,les gèntj.lles personnes de. Ja^Parôisse
et du dehors qui nous ont secondés de leur
mieux, et en'‘particulier à MM. H.^Schalck
de Turin, G. Vidossich de Milan, et à
M.me O. Long de Turin.
SAINT-JEAN. Le culte de Dimanche
prochain, 20 courant, au temple du Chabas, à 4 heures, sera présidé par MM. les
membres de la Société « Pra del i'orno »
et consacré aux Missions. Nous recommandons la collecte qui sera faite en faveur de
cette œuvre.
SAN REMO. Sous la forme de lettre
pastorale à ses paroissiens, M. le pasteur
U. Janni vient de donner un rapport de
saveur toute particulière sur la marche de
l’église de San Remo pour l’année 1921-22.
En dirigeant tout d’abord Ja pensée aux
frères que le Seigneur a repris, le rapport
rappelle les noms de Angelo Tortarolo, modeste mais très fidèle témoin de l’Evangile
qui a voulu'léguer à sa chère Eglise ses
dernières épargnes; celui du général Ludovico Falleüi conte di Ÿillafqlleito, catholique de naissance, mais libéral dans toute
l’acception du terme et sincèrement attaché à l’Eglise Vaudoise, dont les funérailles,
d’après le désir de la famille, furent présidées par le Pasteur.
A la suite d’un autre service funèbre
auquel participait un grand nombre de
catholiques, l’un des plus connus parmi
ceux-ci et qui compte parmi les cléricaux
de la ville, tint à e.vprimer au Pasteur ses
remercîments et son admiration pour le
culte édifiant auquel il avait assisté, en
ajoutant ces paroles textuelles: « C'est là
une fonction qui devrait nous servir de
modèle '».
Les assemblées de culte sont des plus encourageantes et bien des personnes non
évangéliques y assistent souvent. Des éludes bibliques, très suivies, ont été données
le Vendredi soii\ sur le caractère de Jésus.
Les école.: sur semaine, avec une centaine
d’élèves, presque tous de familles catholiques, ont continué à être une bonne source
d’alimentation pour l’école du Dimanche.
La Casa del Soldato et l’Union des Jeunes
Filles ont rempli leur belle mission et enrichi à certairts égards leur activité bienfaisante.
Nous voici au paragraphe plus intére.ssant: Y Evangélisation. Elle consiste à faire
de l’Egliêe un foyer de lumière et de cha- f
leur vivante d’où se dégagent des courants |
religieux et chrétiens qui agissent sur U
population, qui en pénètrent les idées et
les sentiments, la vie toute entière. L’accroissement numérique de l’Eglise, qui a i
cependant une si grande importance et J
qu’il faut poursuivre avec zèle, n’en est
pas le but essentiel: le but c’est de poser
à toutes les âmes la question religieuse,
c’est d’éveiller en toutes les âmes le besoin du salut, t’est de lës gagneif au Christ,
avant et par-dessus toute chose. Et c’est
vers ce but qu’ont été dirigés les efforts
et les activités diverses de ¡’Eglise.
Les' conférenèes spéciales présidées par
lé Pasteur dans leà périodes dé l’AveOt et
du Carême ont été, à cet effet, des plus
efficaces et bénies, en attirant de rhàgniftqueé auditoires essentiélleraent coriiposés de
non ■ évangéliqués..
Depuis quelques années la colonie d’hiver de San Remo n’ést plus l’assemblàge
cosmopolite de jadih, ’ rfjâis est bièn dévenue une colonie’ natiônale, avec une forte
majorité de piéffioirtâîs et lombards. *
Les conférences de M, Janni ont trouvé
3
auprès de ces éléments, aussi bien que chez
l’élément indigène, un terrain particülièremerit favorable. Après celle de l’Averit,
des entrevues et des colloques avec le Pasfeür ont été sollicités de la part de beaucoup de ces auditeurs occasionnels. C’était
des' ex-combattants, des dames cultivées,
des ouvriers aussi. «Je ne suis qu’une
humble ouvrière, lui écrivait-on, mais mon
esprit n’a qu’un grand désir: connaître^ sàvoir... Je ne puis assez vous remercier de
la jouissance spirituélle que in’oht pfbcurée
vos paroles ». Une autre disait: « Le plus
beau cadeau de Noël, c’est de vous que
je l’ai reçu. Et c’est bien la plus grande
Satisfaction que j’ai eue dans ma vie que
d’entendre parler, comme vous l’aVez fait,
d’un Dieu tellement plus grand que celui
que me présentait la religión 'catholique.
Bien des obscurités se sont dissipées dans
mon esprit et je sens que la sérénité est
descendue dans mon cœur. Continuez, je
vous en prie, vos conférences qui sont un
vrai raj'on de lumière pour ceux qui n’ont
pas la foi. Je viendrai au plus tôt chercher le don qué vous m’offrez, le Nouveau
Testament que vous m’avez promis. Cela
ne vous dcrangera-t-il pas que je vienne
le Dimanche? Je suis à l’atelier tous les
autres jours... ».
Un jeune ex-combattant assiste par ha„sard à un de nos cultes et en sort enthousia.smé. Il en parle aux personnes de
l’hôtel où il est logé et en conduit plu- i
sieurs aux conférences du Pasteur. Il demande à celui-ci un entretien et lui biivre
son cœur: « La guerre, dit il, qui a tout
détruit, a détruit en grande partie aussi
la religion dans les âmes: Mais sans religion l’on ne peut pas vivre. Il faut s’en
refaire une quand même. Aidez-moi à me
refaire une religion ». Des prêtres, en « incognito », sont venus entendre le Pasteur ¿
et n’ont pas hésité à exprimer leur reconnaissance sincère pour les fortes impressions
qu’ils en avaient reçues.
La presse libérale de S. Remo et de Gênes a toujours annoncé les conférences du
Pasteur en donnant ensuite c^es cora.pte'tenduB très flatteurs et inspirés à une sym- ;
pathie fort encourageante. Tel résumé de
ces conférences a parfois occupé plusieurs
colonnes dans l’un des journau.x de la ville.
N’est-ce pas là un e.xcellent mo . en de répandre la lumière de l’Evangile chez toute
la population, et n’est-ce pas là une
conquête ?
LES VAUDOIS
jugés par leurs amis et par leurs
{Sitüe, voir No^ 30 à 32).
CHARLES EMMANUEL I (| 1630), à
son retour de Mirabouc, en 1595, reçut,
sur la place du Villar, les autorités vaudoises qui lui présentaient leurs hommages. Il leur parla en ces termes: « Soyez
moy fidèles, et je vous serai bon prince et
mesme bon père, et quant à vostre liberté
de conscience et exercices de vostre religion, je ne vous veux innover chose aucune contre les libertez esquelles vous avez
vescu jusques présent, et si quelqu’un
entreprend de vou.s y troubler, venez à
moy et j’y pourvoyray » (J. Jalla, Histoirc des Vandois, 2® éd., p 113), — BelMe'S paroles'qui" furênt,'hélas !, souvent démenties par les faits.
h l’ouïe des épouvantables massacres de
1635. la régente M.ARIE CHRISTINE écrivait à un jésuite qui s’était couvert de sang
innocent vandois; « Le rapport que vous
nous avez envoyé sur les succès obtenus
contre les hérétiques de ces V’allées, nous
a extraordinairement réjouis. S. A. R., mon
fils bien aimé (Charles Emmanuel II), est
infiniment reconnaissant envers la bontékle
Dieu d’avoir réservé au temps de son gouvernement l’extermination du plus ancien
nid de l’hérésie » (J. Jalla, Ilisioire de-,
Vaudois/'-b,'^'và., p. i(,7y. ‘ i*'
La régente MARIE JEANNE B.APTISTE DE SAVOIE-NEMOURS, princehse
fanatique, répondait, en 1677, au nonce
du pape qui insistait qu’on persécutât les
Vaudois; «...Si l’on n’avait égard qu’à* la
politique et aux intérêts temporels, ...Leurs
Altesses Royales auraient tout avantagé à
laisser s’étendre et multiplier les habitants
des Vallées, qui sont fidèles, affectionhés
et utiles au pays » (J. Jalla, Histoire des
Vaudois, 2® éd , p. 152). *
Ce serait une grande erreur, en conséquence, de vouloir apprécier les résultats
de l’œuvre uniquement d’après le nombre
des prosélytes qui s’ajoutent année après
année dans les registres de l’Eglise. La vérité c’est que les résultats sont cent fois
plus grands qu’ils ne paraissent de par les
données statistiques. Et le rapport, qui est
tout un appel vibrant à la collaboration
de tous les membres de l’Eglise dans cette
grande œuvre, leur adresse ces mots en
guise de conclusion: « Dieu veuille que les
succès obtenus vous poussent à remplir
avec un zèle renouvelé votre devoir personnel pour le progrès de cetté œuvre et
à répondre avec enthousiasme quand l’on
vous demande quelque sacrifice en sa
faveur ».
La libéralité chrétienne, qui s’est largement exercée au profit des Institutions
diverses de l’Eglise, a marqué un progrès
réjouissant pour ce qui concerne la contribution à la Caisse Centrale. Doublée dès
l’an dernier, elle a réalisé cette année une
augmentation de L. 730.
Nous remercions le Pasteur de San Remo
pour son rapport si intéressant et nous félicitons vivement avec lui des bonnes nouvelles qu’il nous apporte.
CHRONIQUE POLITIQUE.
Après deux ou trois séances où, tout
naturellement, social-communistes et « fascistes » se prodiguèrent mutuellement les
'douceurs coutumières, en provoquant les
incidents tumultueux que vous pbuVez
imaginer, la Chambre a enfin pris scs
vacances. ' if fait ^’si ’chaud à Rortié, et il
n’est pas encore question de renverser le
Ministère! Rien à faire donc dans la fournaise de Montecitorio. je me trompe: il
y aurait bien eu des projet^de foi urgents
à examiner et à voter; il y avait encore
une demi-douzaine de budgets à approuvér; il y aurait le formidable problème
financier à résoudre. ...Mais on ne sacrifie pas sa liberté pour de pareilles vétilles! On yqte l’exercice provisoire de
plusieurs budgets; on vote, par 247 voix
contre 121, la confiance au Ministère,
à la suite des nouveaux engagements de
M. Facta de mettre fout en œuvre pour
la pacification du pays et pour que la loi
ne soit plus impunément violée et la
Chambre s’ajourne... à plus tard.
A quand? M. Facta a exigé qu’on ne
CHARLES EMMANUEL II, à la date
du 5 Novembre ¥678, écrit à ses « trèschers et tidelles )i Vaudoisr « Comme nous i
avoirs pris à gré le zélé et la promptitude
avec laquelle vous avés pourveu les hom- £
mes qui nous ont servi à notre entière
satisfaction dans les affaires que nous avons
eu depuis peu contre les Génois ; Ainsi nous
avons bien voulu vous en témoigner par
la présente notre agrément, et vous asseu- |
rer qUé nous en conservons un particulier I
"souvenir, pouf vous faire ressenîir en fou- I
tes rencontres les effets de notre protection ’
’ Royalle, etc., etc.» (T. Gay, Hist'ire des
Vaudois, p. III, note).
Le prince GABRIEL DE SAVOIE, généralissime de l’armée du ducWictor Amé
■ dée II, à la date du 29 Septembre 1G81,
’donne aux Vaudois qui l’ont puissamment
aidé au siège de Mondovi, ce témoignage
1 de bon Service; « Les officiers cy bas nommés'des 1 Vallées de Luzerne ont fait pa
■ rOître tant de zèle pour le service de
tS. A. R. aux occasions qui se sont présentées, particulièrement aux mouvemens de
tette Province (Mondovi), que nous avons ’
: e.stimé leur en devoir donner quelque atestation, afin qu’en d’autres rencontres où il
! s’agira du service de S. A. R. Ils soient
i ponctuels à continuer à donner des preu- ^
ves de leur zèîe..i «r, ■»— iMélfts !Î?ce même j
prince qui faisait aux Vaudois de si beaux
éloges, devait les traliir honteusement cinq
ans plus tard, à la Vachère.
En 1690, he duc VICTOR AMÉDÉE II, '
recevant Henri Arnaud, chef de la Glorieuse Rentrée, et son compagnon Odin,
les habilla de neuf et lui donna des galons
d’or fet un riclîè' bâton de commandant,' H
le renvoya avec ces mots; « Vous n’avez
qu’un Dieu et qu’un prince à servir. Servez Dieu et votre pfince fidèlement. Jns- *
qn’à présent nous avons été ennemis; désormais il nous faut être bons amis. D’autres ont été la cause de votre malheur;
fixât pas de date pour la réouverture, ce
qui ,laisserait croire à une prochaifié t/issolution de la Chambre. On la désire de
différents côtés. Les « fascistes » qui nous
ont sauvé de la grève générale et dont
les « actions » sont à la hausse, la demandent formellement, dans l’espoir de
revenir plus nombreux eh d’infliger un
échec aux socialistes. Si cela était, et si
les fascistes se décidaient une bonne fois,
nous ne disons pas à rentrer, mais à entrer dins la légalité, ce serait üne carte
à jouer : nous sommes avec ceux qui
croient que la Chambre actuelle ne répond plus à la situation présente du pays.
Nous constatons avec joie que les agitations ont pris fin et que la paix eSt
rétablie à rintéricur. Les sociàl-communistes, ayant compris qu’ils ne sont
plus les plus forts, se tiennent cois, se
sentent désemparés ; c’est pourquoi les
fascistes ont démobilisé à peu près partout ou se relâchent de leur tiffelle qüe
nous jugeons violente et agressive, malgré íes précieux services qu’ils nous ont
rendus.
Le Sénat donne un bel exemple d’abnégâtion et de dévouement: il siège, sous
la canicule, et travaille ; il continué l’examen des budgets déjà approuvés par la
Chambre, discute longuement celui de
l’Intérieur en flétrissant la dernière tentative de grève générale et en demandant
que les coupables soient punis, sans rémission.
Bon nombre d’administrations sociaÏÎstès;’ conimunafes, provinciales, députations provinciales, ont donné ou vont
donner lè’uf démission soùs prétexte que
la'situation créée par les mouvements des
fascistes les met dans l’impossibilité de
s’acquitter de leur mandat. I! y a gros à
parier qu’à côté de cette raison plus ou
moins plausible, il y en a unè autre, la
vraie: ils comprennent que les masses
qui les ont aveuglément süiviS et soutenus jusqu’ici commencent à leur échapper.
' Vous ne’serez nullement étbnnés d’apprendre que la Conférence de Londres
s’est dissoute sans rien conelure.-H n’y
a pas eu moyeu de concilier les deux
points de vue opposés de l’Angleterre et
de la France au sujet du nouveau moratoire à accorder à l’Alleinagne. L’Angleterre, soutenue par i’Italié, le Japon' et
même la Belgique, vaudrait pour l’Allémagne un moratoire qui lui permît de
mais si, comme vous le devez, vous exporlsez vos vies'pour imon service, j’exposerai
•.aussi la mienne pour vous, et, tant que
j’aurai un morceau de pain, vous en aurez
votre part» (J-. Jalla, Histoire des Vaudois,
2® éd., p. 188).
Le 10 Novembre 1821, la Table Vaudoise demandait à présenter ses hommages au nouveau roi CH A R LES 1 FÉLIX.
,Celui-ci refusa de la recevoir en lui faisant
dire par le maître des céa?émonies: « Di testeur qu’il ne leur-manque! qu’une seule
chose: d’être catholiques! » (T. Gay, Histoire des Vaudois, p. 183).
, 'S, p.
6. Hommes d'Etat.
Le comte TH AON DE IaINT-ANDRÉ,
marquis DE REVEL, ti/^s bigot, président
du Conseil Suprême que les Austro-Russes
avaient établi en 1799 en Piémont, rece
vant, à Turin, Paul Appia et deux antres
députés des Vallées, s’écria furieux: « Ces
gens sont d’une vallée rebelle; ils ont le
cœur pourri ! ». Le comte Zuccate, qui les
lui présentait, répondit: « Ces messieurs
sont d’honnêtes gens, auxquels leur patrie
doit beaucoup. Au surplus, ils sont sous
la protection immédiate du maréchal Suvarow ». ,A ces paroles, le comte Thaon de
■^Hevel seM®*idjti en-œxcp.ses et, pour leur
faire « oiîblier sa balourdise » il les invita
à dîner (T. Gay, Histoire des Vaudois,
p. 164; A. Muston, Histoire des Vaudois,
IV, p, 120, 121). . I
Le comte POLLONE, de Turin, écrivait,
à la date du 18 Février 1843: « Sarebbe
errore politico non men che peccato religioso il concedere ai Valdesii di abitare
fuori dei-loro Hmiti».* ■
En l’an 1851, le comte SOLANO DELLA
MARGHERITA, ayaiit'appris que les Vatidois avaient l’intention de bâtir un temple
à Turin, se lit transporter — il était vieux
et infirme — devant le roi Victor Emma
respirer et sous certaines garanties ni
excessivement onéreuses ni trop gênantes. La France de M. Poincaré voudrait
garotter'M. liioyd 'Georges* qtii
le dit — l’Allemagne en exigeant des garanties qui arrêteraient son développement économique. C’est pourquoi Tort se
sépare sur cette si simple formule)"«’il
est inutile de continuer à discuter, puisque nous n’arrivons pas à nous ; mettre
d’accord » . ' . r rs-»® «'
Vu ses désastreuses conditions économiques, l’Aatriche va, par. l’organe de
son gouvernement, demander àil’Entente
de prendre en'main les affaires de l’Etat.
On préfeud que cette' suprêrtie'décision
aurait été prise dans une réunion des représentants de tous les partis parlementaires-. .-■* ■■ '--i . - ' , k'.f 4*"'C.
Les familles Mûrisse! Eynard»remercierai profondément toutes les nombreuses
personnes qui voulurent bien prendre part
à la douleur qui vient de les frapper dans
la perte soudaine de leur bien-amée<,;:
lui ni É p
et qui les entourèrent de toute leur sympathie ’Chrétienne • dans " cette ■ pénibleveirconstance. ’ ' - 1
"Un remerciement spécial au pasteur Philippe Qrill etiau prof,,Jieari Pivoire pour
leurs paroles de consolation prononcées
au service funèbre. ' «
Torre Pellice, le 16 Août 1922.
FAMIGLIA SIGNORILE VALDESE,
residente Milano, cerca domestida,
ordinata, pulita;- svelta;-capace cucina (iasaliHgà eTserViziOièaméfiérà, lunga pratita
servizio fine, media età, anche vedova.
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PROVANA - Via Torno, 79 - Coiho. i
.^rorogerra ©fìtpasilti
Via Carlo Alberto, 22 - TORRE PELLICE?
Bijouterie oro, argento, alpacca e placcato oro.
Binocoli di lunga e coita portata.
^ÌlccliÌafl" per 'tutfé le vlàt'é’ è"qu:fliì1i.‘ “"'
i4:ont|Missi di preciaiane. per scoJari, studenti,
ecc., ecc. ;
Biparaztoni accurate e pezzi di ricambio.'
Prezzi modici a parità di trattaineuto.
nuel II, et lui dit: « Majesté, après avoir
servi fidèlement votre dynastie, et avant
de laisser ce monde, je demande une grâice,
peut-être la dernière. Je vous en supplie,
que l’on ne permette pas que la bonne,-et
loyale ville de Turin ait la honte de voir
dans ses murs un édifice consacré à la prédication de l’hérésie» (Bulletin du Cinquantenaire, 1898, p. 42). , •
7. Historiens.
CARLO BOTTA (1766 | 1837). piémontais, considère les Vaudois comme des jrei belles. Voici ce qu’il écrit dans sa Storia
d’Italia : « Questi religionari dapprima tollerati abbastanza pacificamente dai principi
di Savoia finché rimasero tranquilli, furano
; in seguito combattuti allorquando diventa ron 0 turbolenti'ed èleVàrono le "più "gracidi
Botta fait une description peu louangeuse et même mensongère de l’historien
Jean Léger (Storia d’Italia, t. VII, libro
25. P- 39. 40, 43, 51). 1
Notons cependant qu’il a quelques paroles élogieuses à l’adresse des Vaudois. En
parlant des persécutions de 1686, il ajoute
que « non solamente erano innocenti questa volta (sic), ma che anzi avevano ben
meritato del governo » (t. VI, p. 340). *—
En parlant de la bataille de 1"Assiette (19
Jtiillet 1747), dans laquelle les Vaudois
avaient joué un.grand rôJ*n il fdit que «per
valore e cognizioni dei luoghi,’ là si distinsero ». — Il dit encore: « Essi furono di
grande sostegno al duca di Savoia, allorquando scoppiò la guerra colla Francia »
(t. VII, p. 20). — Ailleurs il écrit: « I Vaidesi, sia per effetto della loro religione,
della loro povertà, della loro debolezza o
delle persecuzioni che avevano patite, avevano conservato costumi integri e non si
potrebbe dire ch’essi avessero rigettato, il
freno dell’autorità per obbedire all'impetuosità delle passioni ». (A suivre).
4
INDIRIZZI
Itile iriniipail tlileie el Open Vaidesl io Italia
VALLI VALDESI.
Aagrogaa - Pastore; Eugenio Rerel.
Bobbio Pcllice - Pastore: E. Bertalot.
Laserna S. Giovanni ' Pastore: GioTanni
Bonnet.
MfaaacIIo - Pastore; Pietro Cbauvie.
Parrero - Pastore: Enrico Tron, S.
Ptocrolo - Pastore: Luigi Marauda.
Pomaretto • Pastore: Giulio Tron.
Frali • Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore: Em. Tron.
Praroatlno - Pastore: Giov. Bertinatti.
Riclarctto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore : Alberto Fuhrmann.
RorA - Pastore: F. Peyronel.
S.Germano Chiaone - Pastore : EnricoTron, J.
TorrePellice - Pastore: Davide Bosìo.
VillarPellice - Pastore: Bart. Soulier.
Aoita • Chiesa: 3, Ru^ Croix de Ville - Pa■tore: Aug. Jahier, ivi.
Bari - Chiesa: Corso Vitt. Em., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Borrello • Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brcacia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore ; Luigi Rostagno, ivi.
Brindiai - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Caaale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Forneron.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore; Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maìda, 15 - Pastore: Luigi Micci, ivi.
Cbieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore: R. Bnràttini.
Como - Chiesa; Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Pelonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore; Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Bart. Revel - 2, Via Cnrtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica - Pastore: Luigi
Micol.
Ivrea - Chiesa; 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica; Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi
Lucca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,3o - Pastore:
G. D, Buffa,
Lugano - Chiesa Evangelica - Pastore :
Paolo Calvino.
Mantova - Chiesa; Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Vìa Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore: Emilio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa; 25, Piazzetta Tagliavia Pastore : Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica - Pastore: Davide Pons, ivi.
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pcscolanciano - Chiesa Evangelica.
Plani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Berna, 15 - Pastore; G.
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reg^o Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore; Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi,
Rio Marina - Chiesa Evangelica • Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastore: Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre - Sig. Virgilio
Sommani, 57, Via Marianna Dionigi.
Sampierdarena - Chiesa; 16, Via G. Carducci - Pastore: Giovanni Petrai, ivi.
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crisi. Colombo, r.3 Pastore: G. Petrai.
Siena - Chiesa; Viale Cnrtatone, 5 - Pastore:
Francesco Kostan, ivi.
Siracasa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18 - Pastore: Davide Pons.
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto T - Pastore:
R. Buràttinì.
Taranto - Chiesa: Via d’Aqnino, 132- Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori : Alberto Prochet e Paolo Bosio,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore » Pastore.Guglielmo Del Pesco - 535. Via Scorcolia.
Venezia - Chiesa ; Palazzo Cavaguis (Santa
Maria Formosa)-Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo)
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea.
Vittoria -'Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig. Fasi. Bartolomeo Léger, Moderatore
Sig. Past. Ant. Rostan, Segreiario-Cas~
siere, 107, Via Tre Novembre, Roma.
Facoltà di Teologia:Firenze, 51 - Via Serragli - Prof. G. Lussi, G. Rostagriò, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni : Torre Pellice, Via
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice Preside: Prof. G. Maggiore.
Scuola Normale Paregg:iata: TorrePellice
Direttore : Prof. G. Ribet.
Scuola Latina: Pomaretto ■ Direttore : Prof
D. Jahier.
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttore:
Past. F. Grill.
Convitto Femminile: Torre Pellice Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.na
N. Arnoulet.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia
Direttore Pasi.F. A. Billour.
Rifugio per incurabili: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi; S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Direzione
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttore
A. Comba - 22, Via Beaumont • Torino.
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte
chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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