1
;ì.-A'; /-k; .■■;\\i Aï'■■«■ '?/ -''■'
Comptei-oouranl avec la Poste
PEUX D’ABONNEMENT PAR AN
italio.................. L. a
Tous Isa pays tlo rUnion
üo postû..............» 6
\tnéri<ïue du Sud . , . . v 0
On s’abonne; I
Au bureau d’Administration;
GiieiS MM. les Pasteurs;
Chez M, JGrnest Robert (Pignerol)
ot à l’imprimorio Alpina à ,
Toits Pellise. •
C’aIjonnomcDt part du 1. Janvier
et S0 paio d’avance.
Année XVIlI. N. 10
Numéros séparés doinandés avanl
le tirage, 10 centimes chacnn.
Annonces: 20 centinios par ligne
pour une soûle fois - 15 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S’adresser pour la Kâdactiou ¿M.
IcPaat.H. Meillo, Torre Peilice
et pour VAiliuinlsirAtlou à. M
Elisée Gostubelj TorrePeilice,
Tout changement d’adresse est
puyé 0,25 centimes. ,
LE TEMOIN
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOÍSES
Paraissant chaque Jeudi
VuusineaBi-Kuléraoms. Act. [¡8 Sulvantla ïiirilù avec la charilú. Epli. [V,15. Quu Ion règuu viBuae. MaLth. VI, 10
M «» m III a il'«:
lo lio setü Corresporuliuice — EvaiigéliaaUün — Pérouse — Cln'otiiqne
VaiKlpiso — Lo prétestontîsmo on Grèce
— Cü riiio peut révangilc — Un plat
tout chaud — Un missioniiaire Indou
— Nouvelles Religieuse.s — Hlblioliü — Kovuo Politique — Avi.s.
l'tt ÎÊMO
Uiov. XIX, ‘JU.
1.
Coma agnollo mausuoto El si mise
,E nuirisueto restò nella mano
Della turbo cnidel, che lo irriso
E lo trasse ad im lento morir.
Dei llagelli non l’ormo cruenti,
Non [e carni shrariato dai chiodi,
Non gl’iiisulti d’iniqui deraonti
Gli strappai’ou da! 'core un sospii*.
Ma la, febbre che accroscesi ognora
Ma l’arsura al palato, alle fauci,
Ma la liatnma che struggo e divora,
Ma la sete lo fà spasimàr.
Sorge in meii/.o a conèhre un lamento;
K l’Àguello che supplice implora
Qualche stilla a sedare il tormento,
« lo ho sete », tu l’odi a gridar!
3.
Oh! dal ciel se l’avesse voluto,
Un Cherubo sarebbe disceso
Ver le fonti di Silo, ed empiuto
Aureo nappo del vivo liquor.
Al Calvario volato saria,
R sui candidi vanni so.speso,
A quel labbro appressato l'avria
Finché spento ue fosse l'ardor.
Ma non volle! La sete ora parte
Del mártir che l’Agnello a sé impose,
K il tonneuto che sola essa imparte
Sol potea la grande opra compir.
0 Gesù! mi rifulga l’amore
Clic divampa nell'imo tuo petto;
Tu mi parla, mi svola l'ai'dore
Che consunse ogni umano desir!
« Io ho .sete », Ri risponde « di vita
«. Poi figlinoli al mio Padre E’ibulli,
« Io ho .sete di grazia infinita
« Per chi pena iidìnita mertò.
« Io lu sete dell’almo pei'duto
<i Mi sien dato... lo bramo, sou mio;
li Nidla manchi al soO'rir, so .salute
« Piena, otorna, per loro utteiTÒ! »
6.
0 GesÌEl si parlando, tu appaghi
Ogni brama dell'anima ansiosa,
K il itóserto infocato tu allaghi
Dai torrenti del grande tuo amor!
Ma, tea prego, in me ancor desta ardente
11 desio di guarire o salvare
11 fi'tileilo ferito... morente,
E la sete d’amar ti, o Signor!
E. Meilie.
■ ■■fj
2
' Vííi'fl' V ' ■' '* ' ¿V' . ■■
».
CORRESPONDANCE
Torre PelUae,- eo 33 Févrior 92,
Monsieur le Directeur.
Tout en vous remerciant pour les
quelques lignes que vous avez bien
voulu dépenser dans le N. 9 du 25
courant de votre apprécié Témoin
relativement à la « Gasa Unionisla »
projetée par la section Villa de FU
nion Chrétienne de la Tour, je tiens
w:
fí-í'í.
pourtant à déclarer, afin d’éviter des
malentendus, que la dite Société a
bien décidé la construction d’une
Maison Unioniste (dont le besoin se
fait réellement sentir surtout à la
Tour) et pour laquelle les membres
efTectifs ont déjà souscrit pour quelques centaines de fi'ancs; mais cependant pas si à la légère comme
vous paraissez le croire.
Premièrement!, si j’ai employé le
mot « ciabot » c’était uniquement
pour dire que l’Union avait décidé
et l)ien décidé de faire- tous les efforts possibles poui’ atteindre le but;
que si l’on n’avait pas obtenu dé
quoi élever une bâtisse un peu confortable, l'on se serait contenté d’une
modeste maison. Du reste, le projet
est bien de faire uneibâtisse à deux
étages avec quel(|U0.s pièces au rez
’de-chaussée, i et une seule grande
ÚM -, ■
m--:
ilÉ:.
salle au dessus. C’est une dépense
de huit ù douze mille francs que
l’on a évaluée, et l’aifaire n'est pas
dirigée par les diiîérents inireaux
de l’Union, mais par une Commission pertnanente de cinq membres.
Enfin je tiens encore à déclarer
qde le projet a été mfaernent étudié, et plus la Société y revenait et
plus elle se persuadait de son immense utilité, tout en se disant que
les choses devaiènt se faire sérieusement et que le projet ne devail
être mis à exécutiop que lorsque
l’on serait assuré dos moyens pour
y faire face.
Votre bien dévoué
' M. Costabel.
EVANGELISATION
■' Soeiété Genevoise de secours religieux
pour les protestants disséminés. Rapport
sur Í891, — Cette société comme
le -dit son nom a pour but d’assurer
la prédication de l’évangile, l’instrucLion religieuse, et la cure d’âme
aux groupes de proteslanLs di.spersés en tout pays. Elle étend actuellement son activité à la Suisse catholique, à la France, à l’AutricheHongrie, et jusqu’à l’Algérie, au Chili
et à la Nouvelle Calédonie.
À pp. 14-17 un excellent témoignage est rendu à l’activité du pasleur français de Vienne, M. H. Selli
au profit des nombreuses jeunes
filles domestiques ou institutrice.s
qui vont cherchei' dans cette ville
leur gagne pain. Citons aussi le paragraphe où la vie des.pasteurs
disséminé.s est pour ainsi dire photographiée:
« Un catholique français, disait un
jour ironiquement: « Un pasteur,
c’est un monsieur qui voyage toujours ». EhJ ils sont bien forcés d’être constamment en roule, ceux des
pasteurs qui ont pour paroisse toute
une vaste région, parlbi.s même tout
un déparlernent. Il s’agit de se multiplier pour se trouver partout où
leurs services sont réclamés, ici pour
un enterremelit, là pour un baptême,
ailleurs pour une visite de,malade,
plus loin pour célébrer un culte. I!
leur plairait souvent de rester tranquillement chez eux, de jouir de la
vie de famille ou de soigner plus
minutieusement le chef-lieu .paroissial; mais non, il faut aller, aller
encore, aller toujours. Cela ne se
fait pas sans fatigue (ils ne redoutent pas la fatigue), ni sans frais,
que leur budjet per'sonn^l a bien de
la peine à supporter ».
Les,recettes de la société ont été
pouri891 de Fr,s33.347.75; les dépenses de Fr..s 30.300.80.
3
WWfW",
PÉROU SE ■(Wurtemberg)
Pérouse est une des comrruitiaulés ‘ (niKlées par les Vamlois d’origine française qu’un décret inique de Victor Amédée II contraignit à quitter les Vallées en 1798.
Son pasteur est maintenant M. Kopp
qui, écrivatit à M. CalvinOi constate
avec joie le fait que jamais le nombre des auditeurs et des communiants n’a été aussi grand, et cela
bien que la population ait diminué,
ces dernières années, de 150 personnes. IVÎ, Kopp, est un homme très
actif qui voudrait, pour 1899, le bicentenaire de l’exil et de la fondation de Pérouse, présenter au monde
une église non seulement vivante,
mais bien vêtue, .11 a entrepris de
construire une fontaine-Arnaud, une
« maison de congrégation » pour les
classes dé caléchumènes, les réunions
etc. et de réparer de fond en comble le temple. La maison paroissiale,
elle au.ssi, à la suite du démolissage
lie la buanderie qui en dépendait et
qui ménaçait ruine, a dû être pour
ainsi dire refaite; et c’est pour ce
dernier •objet que M. Kopp fait appel à la bienveillance de tous ses
amis chrétiens, le.s Vaédois d’Italie
y comi>ris. ' . f
Que demande-t-il? Qu’on lui achèle un portrait d’Arnaud qu’il a
fait graver Ki'ancfort. Dépôt chez
M. G. Ubie, via Nizza 91, Torino,
qui l’expédiera franco contre envoi
de L. ,0,40 eii timbres-poste italiens.
Qu’on lui envoie des timbres-poste
usés et des vieilles monnaies de toute
espèce. Il faut seulement que les
timbres soient détachés de manière
à ce que, les dentelures' soient iiitaètes. Je m’olTre très volontiers à
recueillir ces dons. ■
Cet appel ne restera pas sans réponse. Que surtout nos enfants, notre jeunesse s’y mettent et nous atteindrons le, but. Un j)oii nombre de
Vaüdois se rendront sans doute, en
Wurtemberg en 1899, lors des fêtes
de ce tiouveau bicentenaire, et tous
les autres, y assisteront par la pensée. Leur joie sera plus grande s'ils
ont conscience d’avoir fait tout leur
possible pour aider leurs frères du
Wurtemberg dans l’accomplissement
de leurs nobles projets.
U. M.
CimONKftlî VAIÎIOISE
Dieu veut vous faire grâce eti soû
Fils;, acceptez celte grâce aujourd'hui cessez d’attendre, do clocher
des deux, côtés, décidez-vous pour le
Seigneur ».
Nous avons été heureux d’avoir
avec nous. Lundi soir et Mardi matin, M. le past. Dardier de Genève
qui nous a cité nombre de faits
prouvant l’efficacité de la grâce de
Dieu pour rendre iâ paix aux cœurs
et transformer la vie. Plusieurs prières d’actions de grâce et de supplicâlions se sont élevées du sein de
ces assemblées. Dieu veoilié rehdrô ■
permanentes les imfiressions sérleu-■
ses qùe beaucoup ont sans doute
reçues.
Türre Pellice. Uéunions do réveil. — Ces réunions ont commencé
de la manière la plus encourageante.
Les écoles de quartier, malgré -les
travaux de la' campagne que favorise le beau temps,se sont remplies.
Quant aux locaux du centre; Salle
du Synode, école de S. Marguerite,
temple des Goppiers, salle du collégej
ils ont accueilli de grandes assemblées. Les allocutions de nos chers
amis H. Trou et D. Peyrot ont roulé
jusqu’ici sur la pêche miraculeuse
(Lue V, 5), le jeune homme riche
(LucXVlII, 18-87), l’église de Sardfe:''
(Apoc. III, l-6),la pécheresse repen-' ■
tante (Luc, Vil 36-50),la nouvelle nais-,
sauce (Jean 111, 1-8), le serpent d’airain Jean ,111, 14, 15)j 1’ envoi du
Saint. Esprit, Actes II 14-17).. La.
note dominante est celle-ci: « Vous
êtes perdus à cause de votre péché;
M
..Wi
m
, ” , V.. ■ ' •
•'-‘fi-î-Aî-’a
, \.v." ■'
4
ì ’“'À '■
h'ii ■
te.
- re
Nous reprenons la piume pour
bénii' Dieu des grâces qu’il nous
accorde. Sa présence el son action
se font sentii' dan.s nos-asscmblée.s.
Que les pasteurs et le.s chrétiens
de toutes nos paroisses prennent
courage! Dieu veut donner à ceux
qui lesentourent ce qu’il nous donne.
Mais pourquoi attendraient ils à
l’automne prochain? C’est tout de
suite qu’il faut agir; c’est la pluie
luenfaisanle aciuelle qu’il ne faut
pas laisser passer sans s’y êti'e exposé. Il nous semble qu’avec un
peu d’entente, et sans môme que
’on ait à se déplacer beaucoup des
réunions de réveil pourraient être
organisées un peu partout. Dieu
veuille le mettre au coeur de nos
frères et puissent nos vallées fleurir comme un jai'din du Soigneur.
Le protestantisme en Grèce
- Masse),. — M. J. J. R. Trou pasteur à Massel, s’élant vu, dans son entourage, aLtriljuer la correspondance
sur la fête du 17 Février à Miissel,
nbus prie de dire qu’il n’en est pas
l’auteur.
Une lettre adressée d’Athènes au
Christianisme au XIX^ siècle donne
quelques renseignements sur l’élol
actuel du proleslanLlsme en Grèce.
M. Louis Couve se borne à mention)ier en passant l’Eglise anglicane,
une salle de réunions baplistes et
la chapelle' lutbériemie du palais.
M. Petersen, ancien chapelain du roi
Georges, faisait, tous les quinze
jours, un culte en français pour une
douzaine de Sùisses romands, mais
il vient de ’quitter la Grèce Quant
à la petite égli.se évangélique de
langue grecque, son pasteur, M. Ka
lopatbakès, pi'écbe » d’une manière
- ,v -
simple et vivante à une soixantaine
de prosélÿle.s de la classe inférieuie,
qui paraisse))! allentifs et ¡ecueillis
et (|ui cbanlenl avec l)eaucoup d’entrain.
L’anditoii’e populai)'e de M. Kaio
palbakès augmente légèrement a
Athènes, et le pasteui' a pu ouVi'ir
des salles au Pii'ée et dans deux ou
trois villes de p)'Ovince. Mais sou
zèle évangélique lenconire un obstacle formidable dans le fait qu’en
Grèce la ¡'eligion orthodoxe fait partie de l’exi.slence civile, et qu’il )i’y
a pas un acte de la vie pablique qui
ne soit accompagné d’une cé)'émo)iie
ecclésiastique p)'esque obligatoire.
Le l'oi lui-même, quoiqu’il soit.deraeu)'é lulhé)’ien, pi'end pa¡'t à toutes les gi'andes solennités du cube
ofiieiel; laprince.s.so Sophie dcl’russe,
femme du piànce héj'ilier, s’est décidée, après deux ans de ¡nariage, à
se CO))vertir à. rorlhodoxie grecque;
et cependant le peuple n’a d’affeclio)i
p¡'ofünde et passionnée que pour les
pi'inces baptisés et élevés dans les
croyairces nationales.
Il y a peu de temps, au sortir
d’une, réut)ion qu’il avait ¡u'ésidée
au Pirce, M. Kalopatbakès avait été
as.sailli à, coups de pierres et avait
dû se ¡'éfugîer dans une maison voisine. Les bancs de la ehapelle-avaienl
été iji'isés. Là dessus le premiei'
journal de la capitale de dii’e pl)ilosopbiquement : « Ge se)’a, nous
l’espérons, une bonne leçon pour M.
Kalopatbakès: il se décidera à )ie
plus semer le lioul)le par ses piéLe)idus enseignements évangéliques».
Le li'ibmial coi'rectionnel u’en a ],)as
moins condamné j les pcrturbaleurs
à quatre mois de prison. Mais ce
jugement a indigné la population,
tant et si bien que; le dimancbe,14
février, la foule a envabi la chapelle
du Pirée pendant le service divin;
elle a pillé et brûlé sur la place.
[)ublique les meubles, rba¡’monium,
la bihliolhèque et 1rs registres de
l’Eglise, hué et maltraité fes assi.slaiits et poursuivi le pasteur jusqu’à la gare; les vit)’es de sot) wagon ont été brisées et*il est anàvé
à Athènes tout couvert de blessures.
5
. ».■ ,- ■;’. ■ _ n - '
Lu police a dû iiitei’veiiir, avec l’aide
de plusieui's citoyens éclairés et dévoués, et idusieufs arrestalions ont
été opérées.
le
sa
CE QUE PEUT L’EVANGILE
En 1847 un navire anglais,
Graliam, chassé bien loin <le
l'onte, fut ))orlé par l’ouragan en'vue
de côtes inconnues et glacées. Le
capitaine, avec su carte murine, les
reconnut pour celles du J^abrudor.
Son inonde manquait de tout: nourriture, bois, vêtements chauds; le
navire était démâté, sans voilure.
Les lunettes permettaient de distinguer les habitatioiKS; mais on n’osait tirer le canon de détresse. Mieux
tout soui'li'ir que de tomber dans
les mains de ces avides cl féroces
Esquimaux!
Cependant quelipies kajaks se détachent de teri'e et s’approcbeiil en
faisant foi'ce de rames, Les matelots
saisissent leurs armes, mais de tous
les kajaks s’élèvent des signaux de
paix... \.& Graliam est conduit dans
une anse abritée; l’hospitalité clirétienne pi'odigne aux passagers ses
soins et bientôt les missionnaires
raoraves qui pni.ssent cette petite
communauté viennent leur souliaiter la bienvenue. De relour en Angleterre, le (.apitaiue du Graham
publia CO touchant épisode du voyage. Les grands .journaux le reproduisirenl.
L’œuvre dos missions est ainsi
devenue un puissant argument en
faveur de roriginc divine du christianisme et
rondatOLir.
de la ilivinité de son
UN PLAT TOUT CHAUD
Ce n’est pas fn Italie soulernent
qu’est pratiquée l’idolâtrie de la
Vierge. Une lettre arrivée récem
ment de la Syrie nous apporte un
cas frappant de mariolâtrie. Nous
ne faisons que traduire:
« L’autre .jour une femme prit un
plat de Kibbie (met dont les arabes
sont très friands, et qui est composé
de viande et de froment broyé,) et
le- plaça devant l'image de la Vierge
Maiâe la priant de l’envoyer tout
chaud à son fils en Amérique. La
pauvre ignorante s’en alla écrire une
lettre à son fils pour lui annoncer
qu’il recevrait sans retard un bon
l»lat de Kibbie confié aux lions soins
do la vierge; et elle n’oublia pas
eu terminant sa lettre de lui souhaiter bon appétit, La femme avait
à peine tourné le dos que quelques
gamins du voisinage vinrent dévorer
le Kibbie sans s’iiujuiéter aucunement de la vierge.
N’est-ee pas triste que de voir
une telle ignorance et une semblable idolâtrie! Heureux les chrétiens
qui lisent leur Bible et qtii'apprennent d’elle à placer en Dieu seul la
confiance que les mariolàtres placent clans la créature! »
E. Bonnet,
Un missionnaire Indon
Depui.s plusieurs années un évangéliste Fakir, nommé Michel Baba,
parcourt l’Inde dans le seul but d’annoncer l’amour du S,auveur. Il conj.
naît la plupart des dialecle.s du pays
et peut aussi parler et écrire l'anglais. Son costume, une longue robe
jaune flotlante, lui ouvre la porte
de toutes les castes auxquels il prêche une seule chose; « Délivrance
du péché par un seul Sauveur, le
fils de Dieu devenu homme. » Des
amis chrétiens pourvoient ça et là
à ses besoins; mais il n’est rattaché
à aucune société.
Î
6
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';iVi'i<r ^í'W-■■í^4: • • '" V ' S'iv Hi >V;^v
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•hyy
Nouvelles Religieuses
M, le D'' Krômer qui a fait l’année passée, à pied, tout le voyage
de Frangins aux Vallées, a donné
le , 26 janvier, à Leipsig, dans • le
Club Alpin allemand autrichien une
conférence sur les Vallées Vaudoises et sur Thistoire de leurs habitants. Le Lei'psiger Blatt en donne
uii résumé détaillé qu’il termine par
ces mois: Aux applaudissements de
l’assemblée, le président. M. le D‘‘
Heinze joignit ses remerciement pour
■ ce remarquable (werthvoll).discours.
Le D'’ Krômer voudra bien aussi accepter les nôtres, car il était difficile, à en juger par le compte-rendu
que nous avons sous les yeux, de
parler de nous d’une manière plus
exacte et bienveillante à la fois.
Llévaugéliste Schrenk est le Moody
de la Suisse Allemande et de l'Allemagne. Le 14 février,il fit à Strasbourg les deux derniers des discours
par lesquels il a édifié pendapt 14
jours des milliers d’auditeurs. Le
plus grand des temples de la ville,
la « Neue Kirche » se trouva beaucoup trop petit pour contenir la
foule immense qui accourait tous les
jours pour entendre cette parole .qui
réchauiiait les cœurs et. réveillait les
consciences. Le 14 après midi, lors
d*qne réunion pour hommes et jeu
ties'gens seulement, et le soir pour
le discours de clôture, il y avait bien
4000 auditeurs, assis et debout; et
, des fouies avaient dû s’en retourner
faute de place. N’est-ce pourtant pas
■remarquable que ta prédication liDérale,même éloquente,vide les églises, landisqué la, vieille oilhodoxie,
lorsqu’elle.est prêchée par des,hommes animés du souftÎe de Dieu, recueille autour d’elle des multitudes.
Ceci nous rappelle la belle remarque de Vinet: « On dépouille l’évangilô.'de ses rudesses, de ses my thes,
comme on se plaît à les nommer;
011 le vend pre-sque raisonnable; mais,
chose singulière, quand il est raisonnable il ri’a plus de force; pl
semblable en ceci à l’une des plus
merveilleuses créatures du monde
animé, s’il perd son aiguillon il est
mort... Au contraire, apprenez-voua
d’une manière générale que quelque part i'I y a un réveil, qne le
christianisme' se ranime, que la foi
devient vivante, que le zèle abonde?
Ne demandez pas sur quel terrain,
ne demandez pas dans quel système
croissent ces précieuses plante.s. Vous
pouvez répondre d’avance que c’est
dans le sol rude et raboteux,de l'orthodoxie, à l’ombre de ces mystères
qui confondent la raison humaine,
et qu’elle aimerait tant à écarter
d’elle (d). »
Dans le refuge de Bielefeld, nommé
Bethel, se trouvent actuellement 1352
personnes dont 1226 sont atteintes
d’épilepsie et les autres 126 sont
idiote.s ou estropiées.
Ibm’y a pas longtemps, dans la
capitale de l’empire allemand il y
avait 7 parois.ses de 50 à 100 000
et 3 de 100 à 130 000 'âmes. En
une seule année la populaiion s’accrut de 67 000. li aurait donc fallu
construire annuellement 3 églisès,
dans le but uniqué d’empêcher l’état actuel d’empirer. On a beaucoup
fait dernièrement dans ce sens, l’Empereur et l’Impératrice les tout premiers, Plusieurs conseils d’églises
riches ont vôté de fortes sommes
en vue de la construction de, nouveaux édifices religieux. Ceux-ci,'sont,
au nombre de 25, le plus* grand
nombre peut-être de templés de la
même' confession' qui se soient jamais construits en même temps dans
une seule ville. Que tout s’accomplisse dans re.sprit que révèle' la
(1) Discours; ÎJ/i e'aractére du Chriatianiame.
ï'.', '
H?'
!•'%. H
7
1 V ,>yl ■'<• ,►•- * ' ►-' i" \ ,'j
chaiie de fondation de l’église de la
grâce (Gnadenkîrche) qui doit s'élever, d’après la volonté de l'Empereur et de rimpératriee, « sur le
fondement unique qui est Christ »,
et dans le but « que les masses du
peuple soient )-econduites là, d’où
seulement peut en définitive leur
venir le bonheur, la bénédiction et
le contentement».
en soignant
On annonce la mort du rév.W.-D.
Dalrymple, missionnaire presbytérien
au Bengale, enlevé par la lèpre .contractée il y a deux ans
les lépreux.
Ije rév. Dalrymple, dit le Journal
religieux, s’était dévoué au service
des infortunés malades, et il n’avait
passé que six mois parmi eux, lorsque les symptôme.s de cette maladie
se manifestèrent chez lui.
X
Lundi dernier, une salle de travail destinée à recevoir les étudiants
do toute, confe.ssion a été ouverte à
Paris 52 rue Saint-Jacques, en plein
« pays latin », sous les auspices de
MM. Monnier père et fils et de M. le
pasteur Couve.
Des étudiants des diverses Facultés et quelques élèves de la Maison
des Mis.siops composaient cette ami
'cale réunion, rendue encore plus
cordiale par un thé fraternel.
M. Couve a eu quelques mots très
applaudis et souhaité la bienvenue
à tous, connus et inconnus. M. Monnier pére a montré d'utilité actuelle
d’une telle institution; enfin M. le
pasteur Monnier a demandé à chacun de formuler ses vœux: quelques
étudiânls .¡ont exprimé leurs desiderala. Disons-le ici, l’ouverture de
cette salle, où des conférences de
toute' sorte set'out faites, conférences
religieuses, littéraires ou scientifiques, e.st un .symptôme. J.a jeune.sse
des écoles a, dit-on, des aspirations
religieuses, voici ùu moyen de les
.apprécier; elles risqueraient fort Üe
s’éteindre si elles n’arrivaient pas à
prendre corps. A cet effet, M. le
pasteur Monnier expliquera l’Evangile le jeudi soir à 8 heures. Néanmoins, il n’y a là ni caste ni secte,
mais bien un moyen de se voir, de
i s’encourager, et peut-être aussi, comme l’a dit M. Monnier, «d'empêcher
les écarts ».
BIBLIOGRAPHIE
Bollettîno Missionario N. Tl délia
Scuola Domeiiicale di Torino.^ —
CeBoIlettino«dignedesesdevanders» *
contient dans sa première partie un
article sur le 17 Février et un autre
sur le travail accompli par l’écdie
du Dimanche de Turin, Les tirelires confiés aux enfants ■ ont été
toutes cassées le jour de l’Epiplianie
et ont donné la belle somme de
fr. 454, 15.
[..a . seconde partie contient un
'courrier du Zambèze (Louis Jàlla),
un autre du Lessoufo (MM. Weitzecker et GbrisLol); un troisième du
Labradoi: (M. Stecker) et un quatrième du Groenland (M. Heinke et
deux enfants de Umanak). Gomme
d’habitude le Bollettino est orné de
belles gravures-.,' Utie réception du
roi des Barotse — Chef et jeune
fille Bassoulos---Village au Les
soiilo —' M. Pascal et son petit veau
— Jeunes filles Bassoulos initiées
aux mystères payons — La station
de jVaïn (Labrador) ~ Inlérieur de
la Chapelle de Nain — Camp d’EsquimoÂix — Femme, esquimaude oc~
cupée à faire la cuisine — Chasseur
et cajacks du Labrador — Camp de
Groëlandais près de Lichienau.
, Nous voudrions que ce Bollettino
se répandît dans toutes nos vallées.
Il nous semble que les Consistoires'
feraient bien de s’en procurer autant de copies que leurs paroisses
ont d'c quartiers. Qui sait que sa
lectui'B ne servît à y raviver le zélé
pour les missions! Cela serait en
tout cas de leur part un précieux
M
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'-■■■ .' ■ ■■■.’■ . ;"' ■ ' -'’'•^^^':-^î'V'^-'V^ff "'f"'
fe;' ..
■SŸi**, ■
- 80
témoignage tie sympathie pour Técoie du Dimanche de Turin, et pour
le pasteur de cette ville qui se
donne assez de peine ■ dans le but
de rendre celte feuille aussi belle à
voir, et aussi intéressanle à lire que
possible, pour que son travail suit
reconnu de tous ceux qui ont à'
cœur la grande œuvre de la mission.
Revue Politique
Italie — La chambre discute lu
loi sur les subsides à donner aux
ouvriers blessés pendant le travail.
Le pareggio iTayant |)u être obtenu,
malgré toutes les réductions opérées
dans les dilïérenls dicaslère.s, on
parlp vaguement de nouveaux impôts, Tun desquels atteindrait la fabrication des allumettes en cire.
— Le cenlenail'e de la naissance
de Rpssiiii, s’est célébré le 29 dans
plusieurs villes d’Italie, notamment
à Pesaro, Florence, Turin et Milan..
Fi'nii«« — Le nouveau rpinistère français est constitué .sous la
|)résidenc0 du sénateur Loubet. Aux
anciens ministres Freycinet, Bourgeois, Pioiivier, Ribot, Develle et
Roche se sont ajoutés Vielle, Gavaignac et Ricard.
.'tlluiiuijiçiic — La nouvelle loi
sur l’instruction élémentaire est le
sujet des plus vives, polémiques. Son
acceptation dépendra de ratlitude
que prendront vis-à-vis d’elle le centre catholique et les conservateurs,
lœs débats ont fourni au chancelier
Gaprivi l’occasion de manifester ses
principes religieux ; «Si, a-t-il dil,
sui' quarante de nos écoliers, il y
en avait un seul qui, à l’heure de
l’inforl.iine, en consultant ses souvenirs d'enfance, se rappelait qu’il y
a un Dieu qui aide et qui délivre,
cela suffirait pour justifier le maintien de l’enseignement religieux ».
AV I S
MM. les Présidents des Gon.sistoii'os Vaudüis sont priés de faii'e retirer les documents (|ui ont été
l’ernis dès l’année dernière à M. le
Commissaire royal S. Maggiore.
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