1
nneé XI®.
PRIX . B'ABONNEMENT PAR AN
Italie . . L. 3
Totîs leí’ pays de rUiüOïi dé , ;
poste , * , . . > 6
Amérliine /• » ' » >. 9
On s'abonne;
Pour 1' Iniérièuj' cheï MM. les
Pasteura et les Libraires de
. i To^’^G-Pellice,' ; •
Pour i\Extériexi>r au Bureau d’Admînîstratiôn. - ^
30 Octobre Í885
N. U.
Tin OU plusieui's num^rba ii6pa-'
r^s, deiuandes avant le t^age
lO'eent. chaonn. ' •
AnnoneoB; 25 centiipes parligne.
Les enmis d'arffe.nt se font par'
lettn recofnnyandiie ou par mapdots Bur le Bureau de Perom
krffenthin, ■ \
Pout la REDACTION B’adfeflser
ainsl; A la Dirootion du Tem<Hn,
Poiuaretto'iPinorolo) italiW.
Pour rADMlNISTRATlON adresseralusi: A rAdministration du
TdhiOiUj Pomaretto (PiijLerailb}.
Italle.
ÉCHO DES VALLÉES VAUOOISES
Paraissant chaque Vendredi
Vous sereg témoins. Actbs 1,8..
, • ‘ - ' • ’ • i ; f; ■
Sommaire, f
J.Exhortez-vous l’un l’autre chaque jour
penitant que ce jour nous ^plaire. — Au
lieu 'du quinquennat. — Société de Missions « Pra (let tórno ». ~ XÏH Session
des Conférences du Val Saint Martin. —
IVoifcefte religieuées.^Chroniqite vaudoise.
-rr Avis,
30^0otoTbr»e
Exhórtez-vons rati l'antre chape janr
ce jttor noQS
au;:
. Hébreux m, 13.
Il n'est pas question ici de l’œuvre pastorale .proprement dite , du
devoir des ministres de la parole
de la prêcher en temps; et hors
de temps, de reprendre, de censurer, d’exhorter avec toute douceui;, d’esprit et avec doctrine (n
Tim.^ IV,;jâ). il s’agit bien évidemment dans; ce passage de VacHviU
laï,(jue., ou pi,as, particulièrement
enaoré de. .çés,,secours et de ces
encouragements‘'mutuels que les
fidèles ont besoin de se donner
Suimnt la vérité avee la charitét Eph. ly, 15.
les uns aux autres, comme; des
frères, marchant dans le même
chemin, tendant à un même but
et guidés par la , même., lumière
descendant du mêraePieu;S.apyeurIntrépides et persévérants., dersqu'il s’agiijjJ||j^îij|^t|r
eultés matérimles ét dé pQürs^iyxe
l’acquisition d’un bien périssabie.
l’homme Í mêmeuls instruit
des vérité? révélées,,,de Dieu pppr
le saluai des,,pépbeurs, l’homipe
qui a cbq.i.si;rEternel ppqr sa part,
se laisse facilement aller au décou;
ragement, lorsqu’il éprouve que
la vie du chrétien est up.,,train
de guerre continue], lorsqu’il, se
retrouve en présence dn même
ennemi dix fois repoussé, ; d§ la
même tentation qu’il croyait yainr
eue à toujours. Une parole dite à
propos, une promesse de Dieu
rappelée par un ami chrétien,,pn
encouragement donné avec une
douceur sympathique.,,,sqnt, ^.les
moyens dopt, le,Seigneur, se,.sert
pour ranimai:, ,et afferniir ce .courage ébranlîé”iet apaisei^ce cœur
' *.
2
„3i6
troublé. — Mais hélas 1 Ce frère
chrétien ne se trouve pas toujours,
et à sa place se trouve trop souvent
Soit un consolateur fâcheux, soit
un profane qui détournera de la
source des eaux vives cette âme
altérée de grâce, de paix et de
force pour achever heureusement
la course qui lui est proposée.
Mais Vmtivité laïque dont on
parle depuis fort longtemps parmi
nous , dont on a même fait l’objet
spècial d’une récente conférence,
est quelque chose déplus que cette
exhortation individuelle dont nous
venons de parler. Elle devrait être
le complément j et Faccompagnemént bbïigé de l'œuvre pastorale.
'"ÏJous disons qu’elle devrait être,
èür si',' grâce à Dieu, elle est-visible dans plusieurs de nos parofs'ses,élle ne l'est pas dans toutes,
et'elle est tout à fait insuffisante
même dans lesdaeâlité$!*des plus
favorisées. Or comme le pasteur
le plus richement doué et le plus
âdtlf. Ile constitue pas à lui seul
ï^é’glisé particulière à la tête de
faquèllé il est placé, mais que pour
former une église, ou assemblée
de fidèles rien faut plusieurs, trois
afii nioihs; que d’un autre côté un
homme seul, quelque dévoué qu’il
soit", est dans l’absolue impossibilité de faire tout le travail d’instruction, d’exhortation et d’édîflbatioû' requis pour la^prospérité
d'une petite église ou paroisse, il
s’ensuit nécessairement et fatalement que sans l'activité laïque
une église ne peut pas vivre et se
développer.
Que l’on se garde toutefois de
'trop embrasser sous cette expres
■'■ ’ Vi
sion d'activité laïque, comme si
partout oh il y a des chrétiens
chacun d’eux était autorisé et formellement appelé à se poser en
docteur et pasteur.
Le baptême du St. Esprit ne
confère pas âtous les dons requis
pour paître et gouverner l’église,
bien qu’il inspire à tous le désir
de consacrer au Seigneur tout ce
que l’on a reçu de lui et de parler
de son amour à ceux qui ne le
connaissent pas encore. « Ne soyez
point plusieurs maîtres» a dit
l’apôtre Jacques, et cette parole
est de saison aujourd’hui plus
encore qu’aux temps apostoliques.
Si tous les simples fidèles n’ont
pas reçu le don d’enseigner ou
d’expliquer la parole de Dieu, on
n'a pas le droit de leur en imposer
le devoir.
Trop demander c’est, dans ce
cas ci, ne rien obtenir, surtout,
nous tenons à le dire encore, que
l’on se garde, bien d’attendre la
plus simple explication et l’exhortation la plus élémentaire de gens
qui ne connaissent pas par un
long usage et qui n’ont pas goûté
la bonne parole de Dieu. Donneznous des laïques sincèrement pieux
et vous ne tarderéz paâ à les voir à
l’œuvre, s’employant humblement
et joyeusement à faire connaître
l’Evangile.
Nous les avons souvent enténdu
accuser de paresse;' bien à tort
selon nous. Ce qui leur manque
c’est bien plus que l’activité; c’est
l’amour de cette parole que iious
voudrionsles voir répandre autour
d’eux. C’est de ce que l’on cfbit
fermement, que Fou aime cbrdîa-
3
^347.
lement que l'on ne se lasse jamais
de parler ; sans y être sollicité et
même au risque de fatiguer l’auditeur. *
^Qu’il y ait parmi nous passablemept. d’hommes capables de lire
la parole de Dieu d’une manière
distincte et convenable, del’accompagner même de quelques bonnes
applications pratiques, cela est
heureusement indubitable; pourquoi ne le font-ils pas davantage
et partout? Sans revenir sur cette
abondance du cceitrqui fait souvent
défaut, nous voulons indiquer
brièvement les deux causes principales de ce manque d’activité chez
quelques uns de nos excellents
laïques.
La première est une timidité
excessive qu'ils auraient dû combî^ttre et surmonter depuis longtemps. Dans leur quartier, au
milieu de leurs parents et de leurs
connaissances les plus intimes, ils
h*osent pa$ s’aventurer à faire l 'office de prédicateurs de; la parole.
N’ayant pas de langue maternelle
et obligés d’en apprendre deux,
les. vau dois qui ne vont pas au
de là de l'école paroissiale ne parviennent que rarement à en parler
une avec quelque facilité. Quoiqu’ils sachent très bien que ceux
qui les écoutent ne sont pas des
juges compétents ni très rigoureux,
ils redoutent le blâme et surtout
les moqueries, et pour ne pas se
laisser prendre en faute, ils prennent le parti de se taire. Ils parleraient certainement si la compassion pour les pécheurs et le
zèle pour la gloire de Dieu remplissaient leur cœur.
Ils le feraient encore s'ils' y
étaient contraints par quelque
absolue nécessité, et nous indiquons ainsi la seconde des causes
auxquelles on peut attribuer le
silence des laïques là oh il semble
qu'ils auraient le devoir de parler.
Ils sont encore trop nombreux
parmi nous ceux qui pensent que
l’enseignement religieux , la prédication, l’exhortation religieuse,
sont l’affaire exclusive du paStenï-,
son obligation spéciale , dont il he
peut se décharger sur personne 'et
que nul ne doit usurper.
Aussi longtemps qu’il''y a le
pasteur c'est à lui que l’on regarde,
c’est de lui que l’on attend tbut
le travail de l’édification, à tel
point que l'on en Vient parfois à
considérer comme un manqué d’égards envers lui d’entrer, même
très modestement, dans son champ
de travail. Ces égards excessifs
qu'on lui témoigne en cela deviennent pour quelques-uns, sans
que même ils s’en doutént*, -un
oreiller de paresse sur lequels ils
se trouveront enfin foi^t .irial à l’aise
lorsque la consciencé ’ctîrétienne
se réveillera.
En apprenant que chez les vàudois épars dans les républiques du
midi, ou dans celle du nord de
l'Amérique, le besoin de nourrir
leurs âmes, lorsqu’ils ne jouissent pas des soins pastoraux d’un
ministre de la parole, a révélé
chez des hommes peu instruits,
chez des jeunes filles et des jeunes
hommes, des aptitudes que liül ne
leur aurait supposées, en sorte
qu’on les voit présider de,petites
assemblées, de culte,- diriger des
4
-.348
écpjes du dira^uche, maintenir
eu,'un,.mot une commun,ion réelle
entre .les membres épars de la famille vandoise,nou^ nous sommes
dit que la nécessité même la plus
dure est toujours une bonne chose
puij^qu'.elle donne à l’homine l’occasion, de développer toute l’énergie,et de faire v,aloir tous, les
talents qu’il a reç^us. Nous sommes
allé jusqu’à, nous demander si,
dans lecas où, par une dispensation
rigoureuse du Seigneur (comme
celle; de^ 1630), notre Eglise était
■ privée de ses pasteurs, l’activité
laïque.stimulée par la nécessité ne
suppléerait pas, beaucoup mieux
qu’ou ne pourrait le croire, à l’abisenee d’un ministère régulier. Les
vaudois d’Eutre-Rios, d’Alexandra,
de St.. Carlos ou du Missouri ne
sont ni plus instruits ni plus intelligents, ni plus savants dans les
Ecritures et ils savent s'exhorter
..et, s'édifie,r mqtuellement; pourquoi ceux des Vallées ne le pourraient--ils, pas? *
‘ ;,Aq lied da qoiDqnennàt
” ' ■ f
On a, vu, si je ne me trompe, que
le projet du quinquennat e,st un
bâton 'dans les roues. Le coche de
l’administration s’en passera à merveille, surtout lorsqu’il avance péniblement “
Par un chemin morflant, sablonneux,
[malaisé ,
De tous câtéa au solsil exposé,
.voire même aux mouches qui en sont
encore à se figurer que c’est par des
piqûr,és,,et, des bourdonnements que
ron parvient à faire aboutir la machine. Le premier service à rendre,
.en ce cas-ci, consisterait plutôt à de■^scendre du coche, si cela se peut
faire. Et je crois iqu’il y, a tel pa^.où
l’on peut .et l’on doit le faire, .quand
même on n’ailrait pais sa Vôiliil’o^ particulière toute prête et du foinjusqùe
dans les bottes. .l’abandonne ce pointlà à quelque moucheron, désii]eux, de
bourdonner la vérité à l’oreille, des
gehs. Seulement, songeons-ÿ; il ne
faudrait pas que l'histoire eût un j.our
à dire apfès la fable: iü.'
Femmes, moine, vieijlarda,; tout était
• :i f ' 'i r ■ [descendu.
Gela pourrait arriver, du moins quant
au coche de la Commission d’Evangélisation, avec le système du quinquehnat. ' ;■
Laissons la fable, et venons à notre
problème. Il faudra tout d’abord le
poser, puis le résoudre.
On a eu l’air de .le poser comme
suit: Etant donné un bon pfésjdérit
entouré d’hommes insuflîsarnmènt ca'
p.ables, aviser au moyen de. le remplacer j aussitôt _ que possible. jÇ;’est
ce que l’on a dît et voulu un instant.
Ainsi posé, que ce problème^ là
demeure'insoluble, aux ^îêcTéV'des
siècles: c’est le désir de toute mon
âme. Comment dirons-nous i.dpnc ?
Etant donné un bon président, avi.ser
au moyèh de !è multipliér. Mais ébmbien de présidents faüt-it poür présider? Nous en avons trois excellents
qui président à, qui,¡mieux mieuXwf!
en faudra, après eux, trois autres;
voilà tout. Cnacun des cinq membres
de la Commission d’Evangétisatioii
pourrait faire l'office de pfésidehît, si
le président n’avait que la prési|dence.
Il s’agira donc moins de cçt offîce-là,,
réduit à sa simple expression, que du
don d’administrer. 'C'est ce don qui
brille par sa présence chez le président
de la dite Commissiprr, et qu’on a
cru voir briller d’une autre façon
chez ses collègues; c’est ce don là
qu’il serait bon de multiplier. Disbils
donc; donné, un bon adminis
trateur, mais_ isolé, aviser au moyen
de le mnlliplier.
Eh bien, le moyen est éht'fè les
mains des électeurs d'abord, 'dé la
Commission ensuite. Les électeurs ne
songent pas assez à la diversité des
5
-319.
dons nécessaires pour les divers,offices
d’.üWe ,adnijn'istr,a'tion.., Ceite; d’iyersile
ési nédessaire, puisque Dieu y ^
efi qu’elIC'existe ét sé perpétue. El il
faudrait' être .avéïigle' pOui: ne pas
'reconnaître (Jumelle' est réclatné.e, par
toiite adtnîhisiration'. Or çètié diversité de dons entraîne la division dp
tékvail,^ , . J
'Coniitn.e l’on a surtout visé, et non
sans raison,/ la Commission d’Evangélisation, je la .prends à partie, ne
fût-çé'l que popr m’expliquer pins
claifement. Elle'a besoin :
4. D’un ^'b'o.n. directeur pour .les
églises, naissantes.
2. D’un ■ bon directeur pour les
écoles.,,
3, D’un bon agent pour les finances.
é. jEû|n bop; secrétaire., pour la ré
dactio*dee procès-verbaux et des
pièces, à signer par la Commission,
et pour le soin des, archives.
5, D’une Donne plumer alerte et
sûre, pour la rédaction d’articles de
journaux à imprimer en diverses langues' dans le Dut de faire connaître
la ïpission spus.son. vrai jour.,,,
VoUdrail-dn r'enbricer à' un seul de
ces,cinq élémenis^k? Non. Un homme
pept-il mener tous ces, offices,-là de
îronl,?/Pas davantage, Donc, que l’on
noinme cinq hommes qui, répondent
à ces' cinq .offices , .et;: chacun aura
sa bç!SOgt>e; bicfi. distincte, si la Commission ralilîe, dans son sein l’intention dê's.'elécfeurs._.
Je le sais, la Gonicuission a remis
la, main à une certaine répartition du
travail; elle assigne, à chacun de ses
membres la responsabilité d’un ou
deux districts. Mais cette répartition
a le vice auquel on voudrait remédier, celui de ,l’agglomération de
dons, d’offices distincts. Et d’ailleurs,
la responsabilité de chaque membre
sera-lrelle assez distincte de celle du
président? Je ne l’espére pas.
En un mol, .conformons-nous aux
voies de Dieu, qui ne sont pas pos
voies. Que notre .élection de cinq
hommes soit la désignation d’autant
de dons disUncts, qui dônneroüi lieu
à àulanl d’offices divers. Alors ,il ne
restera à nos élus qu’à exercer chacun
spn don, son office individuel, et de
cette façon, les individualités croîtront
et se multiplieront, et 1& babau de
la centralisation aüra disparu.
Te! est le yœii que ne , forme ,p®
tout seul ' . [ i ,'*.';
Un des trois, théoriciens.,
Seciélé de SlissjoDs tFra dertoiBO*
Nous recevons du ¡Bureau dé .celte
société et. publions bien volontiers ce
qui suit: /
Après les dernières nouvelles que
nous avons reçues sur Tétat actuel de
la station de Léribé, état bien triste
et bien décourageant pour M. Weitzecker, la société de 'missions « Pra
del Torno » a jugé qu’ellé devaii faire
ce qui était en son pouvoir ponr
donner à notre missionnaire , ¡une
preuve palpable de. l’intérêt que nous
portons à sOn œuvre. Pour 'cela, une
souscription a été initiée, et les membres du « Pm del Torno », des^enus
collecteurs, ont réuni la jolie somme
de frs. 623,95, qui ont été envoyés
au Comité de Paris par le moyen' de
M. Louis Jalla étudiant raissionnjiife.
Pour noire déchatge nous publions
les noms des donateurs. , i
M“® Adams J. h1, fr. 5; M. AlDàri.n ëD,
15; quelques amis, 17,50; quelques am'S,
20;, anonyme, 50; M. Appià George, 50,;
M™® Appià, 10; APpia Louisé', ' 10‘;
Mme fiaspe Catherine, 2; Mm® Bockîvllti
C., 10; Mlle Benech, Marguerite, 1; MH® Bert,
5; M. Bert A. (Perrier), 2; M. Bert D.; H.
(Gloss), 1; M. Berl David, 1,50; M. Bonnet
Et. pasteur, 1; M. Billour J. D., 2; M.
Bounous P., 1; M.lBounons J., 0,2&, M.
Bouvier Michel, 1; M Bosio J. B., 1;
Ml'® Bull E., 10; M. Calvmo P., 5; M. Clqt
A., 1; M. Constantin J; ÏI.'.'2; M. Conliui,
2; M. Chiesi Tito, 5; M. Combe Alexis, 5;
MiieCoslabel Elisa, 2; M. Cardoo, 3;..Mme
Cereghino M.. 2; M. Chambeau ;iqsir. 2;
M. Cowau G. M., 10 ; Mr. ,C. J. D., 3; Mr.
C. E., 3; MHa'D’AgOstioOtGiàlia, 4,25; M.
Danna Daniel, 1; M. Decker et famille, 5;
M. Eyoard-Bert, 2; M. Eynard J. et famille,
5; Mm® Eynard Joseph, 2; M.’ hh'-ËW'riex,
10; Mme Fissore, 5y M‘m® Foa-Ërtïiliâ, 5;
M. F.orneroP P.,1; M. .Prache David
M. Frache M..(ancien) 2; M. Gardiol,Filippo,
2; .M. GaudiUrBion. 5; M„ Gay D. (sepmrD
5; M. Gay (Pfaruslio) pàsle.ur, 2; ,M,,Gày
6
-350
J. iO., M. Cay D. id., 1; M. Gay D. |
(Junior), 2; M. Gay C. (Oérousp), 5; M. •
Geymnnat P. prof., 6; M; J. I’. Gillea, 2;
Mlle Gillps Julifl, 1,90; Mme Giuslelli veuvo,
2; M, Goss BarihéU'iny. 6; M. Grill P.
a'iicien (l’ranistin) 0,50; M. Grill P. (syndic
Bovil) 1; M, Grill E (Pérousp) 3; M. Ilngnn
A. ‘D. pastfiiir (Uorii), 5; M. Hugon J. D.
pasteur (Cnlonia Valdense), 10; M. Jahier
fit famille, 7; Mr. G. G., 2; M'ie Jaliier
Calijeplnp, 2; Mli«Jalla, 5; M. Lanlarel i’.
pasiow, M. Léger J. J., 0,25; H. Long
Paul, 2; M, Long Jacques, 5; M. Long
Emile, 5; M. Long David, 2; M. Malan
Et. prof., 5; H. Malan J. J., 3; M. Meüle
W, pasteur, 5' M. Meille J. P. pasteur, 5;
M. Meille Auguste, 10; MH® Mwlle, 3; ,H.
Micol J. P. pasteur, 5; M, Matthieu, 0,20;
Mlle Monaslier Elisa , 5; M. More J., 1;
Mlle M, E., 5.50; Mr. M. G.. 9; llr. M. F.,
3; Mm« tJicbolini A 4; M. Pascal P.
(Manerlle), 2; M, Paslre. J., 1,10; M. Pellegrin |),, 10; M. Perron G. 1; M. Petrai
Jea.n, 3; l|He Peyran Elisa, 3; M. Peyronel
J,, 2; M. Peyronel D., 2; M. Peyronel J.,
1; M. Peyrol H., 0,2O; M. Peyrot D., 2;
M. i’eyrol A., 5; Mme Peyrot Nancy, 2;
M. et Mme Pons J. 1*. pasteur, 10; M. Pons
Jean, 5; M. l*ons B., 0,50; M. Oualtrini J.,
3 ; M'P®et Mlle Bôvel M. Pi L., 7 ; M, Rével
B, , 5.; M. Ribel J. insliluleur, 1; M. Bi
charil El. th. ,slnd , 1,50; M. Rivoir Emile,
5; ‘M.' RirÎand Jacques, 5; M. BoHier H,,
5; M. Boslan l’h. pasteur, 5; Mme. Rostaii
J,, veuve, 3; Mes .SaMi, 6; M'i® Sirconlon,
b; HL..Spnlier J. P. juge de paix (La. Tour),
5; N,i Snbili.a, 1; .M. Ti'en B. prof,, 5; M,
Iron J. J. pasteur, 2; M, Trou A. B,, 2;
M, Tron H, pasteur, 5; M. Tmn P., 1;
Itfnie Trossarelli.-Anioule t |„, 5; M. Ton ni
Ed.,3; M. Turin J.TL, 5; M. Turin Ernest,
•2; M, .Xurji) Félix-, 2; M, Villielhrp.lL ids
tituléur, ¡1; .p., 0,50,; /t). .Vola
Josué avocBl. :5.':‘ (jt.lpf,'Vola'/JiJjltjfe,. 5;
Mlle Vola Lydie','SI «M. Vinay J.i P. étu
diaut. 2; Mme Zwickyrllalan Julio, 5.
Total fr. 623,95.
Pour la Société « Pra-del-Tornü »
Le Bureau: David Jahier, président.
Barth. Léger, vice prés.
Jean Jàllà', secrétaire.
XVIfl^ Session des Conférences
du Val St. Illartiii
La conférence des Eglises du Val
.St- Martin s’est réunie dans la grande
école de Pral, mardi dernier, 20
courant, vers 9 heures du malin. M.
Micol, pasteur, ouvre la séance par
la lecture et la méditation de i Cor.
XII, 27, le chant et la prière. Sont
présents pour constituer la conférenGe,
4 pasteurs de la vallée et leurs députés respectifs (Massel n’était pas
représente), ainsi que MM. Henri Trou
pasteur de La Tour et J. D, A, Hugon
pasteur qui, lâ veille dé ce jéui>
devant bon nombre de personnes,
venait de nous donner d’intéressants
détails sur les vaudois de l’Amérique
du Sud et tout spécialement Sur ses
paroissiens de Colonia Yaldense,
L’assemblée constituée, Îe procès-,
verbal de la dernière çonférence lu
et approuvé, M. Micol, président,
par une courte allocution, introduit
le sujet à l’ordre du jour; VActivilé
laïque dans l'Eglise.
Voici, en résumé, ce qui a été dit
sur l’importance de ce devoir et sur
la maniéré de le pratiquer.^’
Ce devoir est incontestable. Le mettre en doute, ce serait méconnaître
les déclarations les plus positives de
la parole de Dieu. (Ju’on se rappelle
seulement la parabole des taUnls,
qui s’adresse à tous les chrétiens en
générai; la parole de Paul: «Abondant
toujours dans l’œuvre du Seigneur»
(I Cor. XV, 58), qui est adressée à
tous les fidèles de l’Eglise de Corinthe;
celle de Pierre (r Pierre 11, 9), qui
concerne également tous les lecteurs
de son épîlre. En face de ces lexle.s,
il est impossible de nier le devoir de
l’activité laïque. Du reste, les premiers
chrétiens nous en donnent un exemple
frappant. 11 nous est dit qu’ils persévéraient tous dans la prière et dans
les œuvres chrétiennes. — L’apôtre
Paul_, après avoir fondé une Eglise,
la.laisse aux soins de quelques anciens
*que lui même a établis, pour poursuivre ailleurs son œuvre. En tout
temps et en tout lieu, l’on a observé
que l’élément laïque a largement contribué à produire des réveils religieux.
Il est donc urgent d’amener les laïques
à prendre une part plus large, quç
par le passé, à l’œuvre que le Seigneur
a confiée à son Eglise.
Mais, comment cela?
Aîant de répondre à celle question,
établissons que l’on ne peut espérer
accomplir quoique ce soit pour le
Seigneur, si l’on ne s’est auparavant
7
~351^
coaverti à. Dieu. D’aülears, là où il
n’y a pas de conversions, il n’y a pas
de laïques, car le kïqne est celui
ui fait partie du peuple de Dieu,
e la nation sainte appelée à annoncer
les vertus du Seigneur Jésus Christ.
Une fois converti au Seigneur, lorsque
l’on possède la perle de grand, prix,
on ne peut garder pour soi ce lréso,r
sans se rendre coupable de la plus
noire ingraiitude.envers Dieu ; il faut
chercher à aniener à Jésus ceux qui
ne le connaissent pas encore. Il faut
se mettre à l’œuvre.
Mais encore, comment agir? De
Seigneur ne nous démartde pas dçs
choses au dessus de nos forces. Ce
qu’il exige de nous, c’est que nous
lassions valoir les talents qu’il nous
a confiés. Or, comme il n’est personne qui n’ail reçu quelque chose,
il n’y a non plus personne qui ne
doive et ne puisse faire quelque chose
pour sa gloire. On peut i,ç glorifier
clans les petites choses comme dans
tes grandes. Fréquenter les saintes
assemblées, chanter de cœur an Seigneur, prier, s’intéresser aux différentes œuvres chrétiennes, c’est agir,
c'est prêcher d’exemple, c’est faire
luire sa lumière devant les hommes
et il n’est pas un seul la'iqne qui ne
puisse faire cela. Prendre une part
relative dans une école du Dimanche,
voire même dans une réunion d’édification, répandre quelques traités
religieux qui avec la bénédiction de
Dieu porteront des fruits, chercher
à ramener ceux qui s’égarent, porter
des consolationsvaux malades et aux
affligés, c’est agir, c’est travailler
pour l’avancement du règne de Dieu.
Il n’est pas nécessaire pour cela d’avoir
de grandes connaissances; ce qu’il
faut c’est un ardent amour pour les
âmes. Que chaque laïque Vaudois,
— nous enléndons par là chaque
croyant — se mette à l’œuvre au nom
du Seigneur et bientôt, avec la bénédiction de Dieir, nous verrons se
produire, au sein de nos Vallées, ce
réveil religieux que nous nous réjouissons tous de voir.
La discussion générale tenninée,
on propose comme lecture d? la Bible,
pendant l’hiver, le livre des Nombres,
l’Evangilè selon St. Marc et la I®
Epître de Pierre.
La prochaine conférence du Val
St. Martin aura lieu, D. V., à,Rodo.ret
dans la dernière moitié de mai 1880.
Sujet à traiter;, l’éducation cfirétimUe
des enfants.
La .Session est close, vers midi et
demi, par la lecture de I Còrinlh.
xm, la prière et léchant du derniçr
verset du Te Deum Ph.'R.
iîoutîcUe© reUjkuae©
Les Missions protestantes en Swxef
— Dans un article publié par laJVoM
velle Revue, un voyageur fr.ança,is assure
qu’en Syrie on trouve à peine un village
où il n’y ail pas une école protestante ;
on. exi rencontre jusque dans les gorges
du mont Hermbnt. A Beyrouth* s’élèy
vent un hôpital allemand et une université américaine 'qui enseigne ù
élèves les sciences Jes plus praliqne.s,
et forme en particulier un grend
nombre de médecins. Tout y est organisé dans de larges proportions,
Le budget des Sociétés missionnàirfls
en Orient est d’environ 50 millions
de francs.
Œuvre de Biasca. — Nos lecteurs
savent depuis longtemps qu’il existé
à Biasca, dans le canton du Tessin,
sur le chemin du Gothard, une petite
communauté protestante, patronnée
par le Comité italien de Bâle, et qui,
après avoir eu à traverser bien des
luttes, a réussi h se faite sa place
an soleil. Elle a naguère résolu de
construire un bâtiment pour ses salles
de culte et d’école et pour le logement
de son pasteur, Ce dernier, M- DéO*p
Calvino, élève de l’Ecole de Théoloigie
de Florence et de l’üniversilédeBérlïn,
est dans ce moment à Cenève, où il
désire recueillir quelques dons eh
faveur de l’achèvement de sa bâtisse.
Nous le recommandons au bon accueil
dé ceux dû nos lecteurs chez lesquels
il pourrait se présenter. '' ' ‘
fSem. Refiff.J
8
.352
(ílironlíjuc ®auboiDC
Ecole de Théologie. — Notre école
de Florence doit compter actuellement
treize élèves; savoir: en 3“>® année,
Et.. Richard, Edouard Costabel, Benvenuto Celli et Jean Gay; en’2‘"® an^
née, Auguste Jahier, Jean Ribet,
A,dplphe Jalla, Daniel Maurin et Henri
Forner9n; en 4® année, Oreste Golia,
Ph. Grill, David Jahier qui vient
d’être admis après avoir obtenu la
licence lycéale au bout de la S""® année du Collège, et, croyons-nous,
Ë.'-‘Bryani-Barrelt{de Messine. ■
L’école aurait compté un élève de
plus, si Mr. JvP., ¥inay(de 2? année)
n’avàit demandé ¡ et obtenu de fréquenter, comme étudiant de l’Eglise
vaüdoise, *.l’Ecole de l’Oratoire de
GeÍléVe.' ' i
La ^séance d’ouverture de l’Ecole
présidée, en l’absencddu Modérateur
par le Modérateur-adjoint Mr. J. P.
Ponsÿ a été particulièrement intéressante. M. le prof. Geymonat a présenté un travail sur íes iEvangélistes
dwNouvmw Testament iél MM. Gavazzi
de l’Eglise Libre, Moreno de l’Eglise
Méthodiste ont, avec MM. Prochet,
Docteur Comba et Docteur Comandi,
adressé de sérieuses exhortations aux
étudiants.
Í : Les leçons n’ont commencé, paraitil, que le 12 courant. I,
ïu’e i^olltiqxiic
■' i##««». — Déprèis a reçu utjc
hrîllante réception à Rome de la part
de ses collègues et deà Autorités. Il a
présidé plusieurs fois le conseil des
ministres, Il paraît qulll n’ira pas à
Naples, comme il se l’était proposé.
; Biancheri, président fle la Chambre,
a jété .appelé èi ROmepour s’entendre
iavéc Îe, ministère sur l’ordre des discussions parlementair-es.
Les cas de choléra diminuent progj:qssivemen.t àPàlermeét Iç nombre
dès victimes est peu: considérable sUr
le Gontiheiit.^ ' ' '. :. *
tframoe. r- Le résultat définitif
des élections donne le chiffre de 203
pour les conservateurs, celui de 188
pour les républicains modérés dits
opportunistes, celui de, 145 pour les
radicaux et des chiffres moindres pour
les socialistes. Le parti républicain
aura par conséquent une, assez forte
majorité à la Chambre dés députés.
Un ébouleraent ou plutôt une effondrement d’une montagne a eu lieu
près de P érigueux. un village avec
ses ha) itantsa disparu dans le gouffre.
Oanemarh, — Un attentai a eu
lieu contre le premier mjnistre de
Danemark, et la capitale du,royaume
Copenhagen était en révolution; mais
celle dévolution I n’a été qu’un fait
passager. ' '
l'ARAIES ET TEXTE
tirés de l’Ecriture Sainte
pour chaque Jour de l’année 1886.
Nous sommes heureux de pouvoir
annoncer à nos frères Vaudois que la
nouvelleédition de ce petit « Messager
de paix » qui entre dans la 156™*
année de son existence,- nous est
parvenue dernièrement.
Nous l’offpoM aux prix suivants qui
varient selon la ¡reliure:
Interfoliés. . . . L. 1 5Ch
Reliure supérieure » 1 25
’■ ¡ iReliure soignée I . » 1 —
-“’f/Cartonnés . . . ’. » 0 75
3’hdresser à Mad'’« Maiîiè Meille,
Via d’Uliva, Torre Pelliee — ou à
M. William Meille, pasteur, Via Pio
Quinlo, 10, Twn>a — ou encore au
soussigné David Pevroï'' '' '
■ ■ ' Pâsieu d; Ev., : Sé^re ê’Angrogfie.
' ' ' A.VIS. - ' ■
, La prochaine conférence du Val Pélis
s’ouvrira, D. V., mardi 10 novembre,
à 9 h. du matin, à Rorà,
Le .sujet à traiter çst : L’éducation
chrétienne dans la ’famille et dans
l’école. [y \
On demande à PigneroU dans une
famille Vaüdoise-sans enfaniSj une
domestiqueconnaissan t bien le service.
S’adresser A M. Ernest Robèbî- —
Pignerol. - ' '
Ernest 'Rodert, (j'èra^t èï''Âà^ifditf'ktèïïr
Pignerol, Imprim. Chiantore et Mascarelli.