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'fixante et unième année.
11 Septembre 1925
N» 36
L ECHO DES
Vallées Vaudoises . . ^ X • *
Italie (en dehors des »dnies • .
iTine adresse ,
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
X" Par an Ponr 6 moi*
. . . L. 8,- 5,. . . » 10,- 6. . » 20,- 11. . . » 19,- . . 1 doll. y, doll.
1
Etranger . .
Plusieurs abonov
Etats-Unis d’Amé.
On •'abonne; à . .te Pellice, au Bureau d’Administration de l’ÉcAo (Via
Arnaud, 34); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïssoh, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administra tien, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes,,sauf ceux du commencement
de l’année.
ms. Le Niméro: centimes <wv
Q., tout» !.. choK. h.Daiü7,~|B.te.. lim-M, .ln.abl..-.t aif,. de l.B.Bge, .ccptBt vo. pe.rte.. (Phil. IV. 8).
E
S
LA CONFÉRENCE DE STOCKHOLM.
% Nous avons publié, en son temps {voir
lîtitméro 30), le vaste et beau programma
de la « Conférence Universelle du Chris(■fianisme Pratique », réunie à Stockholm du
549- au 29 cunit. Nous avons également menrtùynné une grande réunion non moins intéressante, tenue dans la même ville, du 6
'jM 9 curât, du groupement dénommé « de
^Amitié internationale par les Eglises », où
200 délégués chrétiens, de toute langue et
toute nation, se sont nàuvellermnt engagés, au nom des Eglises qu’ils représen[tent, à travailler à la paix parmi les Na:iions et à mettre leur influence au service
des minorités opprimées.
La Conférence du Christianisme Pratique, de beaucoup plus importante que Vautre, a réuni 600 délégués représentant les
Eglises protestantes du monde entier,
mnsi que l’Eglise orthodoxe. L’Eglise catdique-romaine, invitée à son tour, n’a pas
jugé à propos de se joindre aux autres
fractions de la chrétienté. Ne pas oublier
l’Eglise Vaudoise y était offidellement
'ésentée par son vice-modérateur M. V.
, Costabél et le prof. M. Ernesto Comba,
jqui eut l’obligeance de nom faire parvenir
-le « Message » ci-dessous.
Faute de correspondant en titre, nous
rpourrions quand même, à l’aide des jourjmux religieux que nous avons soiis la
•niMn, donner à nos lecteurs un large
aperçu de la grande Conférence ; en souligner la solennité {songez qu’elle fut inaugurée par le Roi de Suède en personne) ;
ew résumer les études et les débats qui
s’ensuivirent. Mais il nous faudrait, pour
cda, un numéro double... et le compterendu du Synode est là qui attend. Nous
devons donc nous borner, après avoir constaté le plein succès de la Conférence, à re-produire, en l’abrégeant, le e. Message
adressé à la Chrétienté » qui mus donne
une vue d’ensemble du travail accompli et
ce qui vaut mieux '— trace aux chrétiens et à tous les hommes de bonne volonté
un programme d’action en vite de sollicii ter leur collaboration effective « pour continuer une œuvre si heureusement inaugurée et étudier la mise en pratique des
suggestions formulées».
Message adressé à la Chrétienté
(voté à la séance de clôture). *
Bien-aimés frèi-eg et sœurs en Jésus■'Christ!
1” La Conférence Universelle du Christianisme Pratique a groupé plusieurs centaines de délégués, régulièrement élus par
les Eglises, venus des cinq parties du
monde, et qui représentaient la majorité
des communions chrétiennes ici-bas. Nous
regrettons qu'elles n’aient pu être toutes
représentées.
Au moment où prennent fin de solennelles assises, nous adressons un fervent message à tous les disciples du Christ, les conjurant de collaborer avec nous dans la
prière, la repentance, l’action de, grâces,
l’effort pour comprendre le devoir actuel
et pour l’accomplir...
2“ Pendant cinq années, on a préparé
cette Conférence et prié en sa faveur. Sans
doute, elle fut rendue possible par de nombreuses tentatives locales de rapproche®odt entre les Eglises. Mais le monde
»’avait jamais contemplé une pareiDe concentration des forces chrétiennes par desles frontières nationales et les barrières
ecclésiastiques...
3" Nous confessons devant Dieu et devant
les hommes les erreurs et les fautes des
Eglises qui ont manqué de comprâiension
sympathique et d’amour... A quoi donc est
appelée, aujourd’hui, l’Eglise ? A la repenl^ce. Et, en même temps, au courage, car
dlle puise, en .Dieu, à une source inépuisable...
5" Saint-Jean a déclaré : « Il a donné sa
vie pour nous, et nous’devons aussi donner
notre vie pour les frères ». Prenant au sérieux, ce programme, nous avons pesé nos
impérieux devoirs sur le terrain social, politique, international.
6“ Dans le domaine industriel, nous avons
affirmé que la valeur des valeurs est l’âme.
Elle ne doit pas être subordonnée à la machine aveugle ou à la propriété. Son premier droit est le droit au salut. Au nom de
l’Evangüe, nous avons affirmé que le régime économique ne doit pas être fondé sur
l’unique recherche du profit particulier,
mais sur la préoccupât»«! de l’intérêt gé-^
néral. Les possesseurs de; la richesse doivent se considérer comme les économes de
Dieu, responsables de la puissance qui leur
est confiée ; ils sont les détenteurs d’un
« talent » dont ils auront à rendre compte.
Seul, un régime de coopération, remplaeant la lutte sans merci de tous contre tous,
rendra possible un état social où employeurs et employé trouveront, les uns
et les autres, dans leur travaü particuber,
le moyen de remplir ici-bas leur véritable
vocation. Alors, enfin, nous serons en mesure d’obéir au commandement du Seigneur : « Faites à autrui ce que vous désirez qu’on fasse pour vous».
7“ Après les problèmes économiques,
nous avons considéré les problèmes moraux
et sociaux que posent, aujourd’hui, le surpeuplement, le* chômage, la licence des
mœurs, les souffrances et les scandales de
l’alcoolisme, la criminalité. Nous avons acquis la conviction que oes problèmes sont
trop compliqués pour être résolus par des
efforts individuels ; il faut que la communauté accepte sa responsabilité en ce domaine. Quand les circonstances l’exigent, ü
faut que la société, au nom du bien collectif, sacli mettre un frein à l’individualisme désordonné. 'Nous n’avons pas négligé
les questions plus intimes que soulève, dans
le domaine de l’éducation, ou dans le sanctuaire de la famille, ou sur le terrain de la
profession, un respect plus scrupuleux de
la^ personnalité morale, celle de la fenune,
de l’enfant, du travailleur. L’Eglise ne prétend pas combattre en faveur des simples
droits de l’individu ; c’est la personne morale qu’elle a en vue, sachant que l’humanité entière s’enrichit par l’épanouissement
d’une seule âme.
8“ Enfin, le Congrès a formulé les principes de l’internationalisme chrétien, qui se
tient à égale distance de l’impérialisme
égoïste et du cosmopolitisme indifférent.
Nous avons affirmé ,1e caractère universaliste de l’Egliæ.- et son devoir primordial de
prêcher et de pratiquer l’amour fraternel.
Nous n’avons pas reculé devant le problè. me des relations entre la conscience individuelle et les lois de l’Etat. Nous avons
examiné le problème des races, le régime
de l’arbitrage, l’institution d’un ordre juridique international qui fournirait un
moyen pacifique d’écarter les occasions de
guerre ; autant de questions qui, dans les
conditions tragiques de, l’heure présente,
touchent profondément les cœurs et les
consciences. Nous faisons un devoir aux
Eglises d’exprimer avec nous leur horreur
de la guerre et d’affirmer qu'elle est radicalement incapable de régler les différends
internationaux. Nous invitons toutes les
' Eglises à demander daiis leurs prières l’accomplissement de la promesse biblique :
sous le règne du Prince de la paix, « la miséricorde et la vérité se rencontreront, la
justice et la paix s’entrebaisèront ».
9“ Nous renonçâmes, dès l’abord, à préconiser toujours des solutions fermes et à
sanctionner par des votes nos discussions
fraternelles, car la mission dç, l’Eglise est
d’affirmer l’idéal, en laissant aux conscien
ces et aux communautés la tâche d’en
poursuivre résolument l’application avec
charité, sagesse et, courage,
10® Pour atteindre ce but, nous reconnai^ns l’ui^ence de l’éducation ; d’abord,
une éducation de l’individu par l’Eglise,
afii#iqu’ü acquière un discernement chrétiert;dans tous les domaines ; ensuite., une
édu^tion des Eglises elles-mêmes par
l’étude, la discussion, la prière, afin qu’elles comprennent toujours davantage la
« pensée du Christ », étant menées « dans
toute la vérité par lïEsprit de vérité ». La
racine du mal gît dans le « cœur » de l’homme.., Même les idées et les idéaJs chrétiens
sont incapables de sauver le, monde, si nous
ne les incarnons pas dans notre vie
personnelle...
11” Nous adressons notre appel, d’abord
aux chrétiens. (}ue chacun d’eux, obéissant
loyalement à sa conscience et mettant ses
convictions à l’épreuve de, la vie pratique,
accepte pleinement les rœponsabiLités qui
lui incombent. Que tout Chrétien, fidèle à
sa propre Eglise, cherche en même temps
à entrer dans la vaste communion de. toutes fe Eglises chrétiennes, et participe à
cette' coopération mondiale dont la présente
Conférence, nous offre à la fois la promesse
et le gage...
12“ Bien que notre appel s’adresse en première ligne aux 'E^hses, nous reconnaissons’avec gratitude que nous possédons,
aujourd’hui, beaucoup d’alliés pour ivoire
"sàiSÎe cause. Nous comptons sur la jeunesse
idéaliste dans toi» les pays. Nous Savons à
quel point-elle s’enthousiasme pour la transformation nécessaire du présent ordre social, et nous souhaitons ardemment qu’elle
se range autour de la bannière du Messie...
Nous ne pouvons pas oublier, dans le
domaine intellectuel, les chercheurs, ceux
qui ont soif de connaissance ; leur concours
nous est indispensable... En bien des domaines particuliers, nous comptons sur
l’influence des maîtres et sur la science, des
spécialistes, pour nous aider à résoudre des
problèmes difficiles.
Au nom du Fils de l’homme, le charpentier de Nazareth, nous adressons un chaleureux message aux travailleurs du monde
entier... Nous faisons nôtres les aspirations du peuple ouvrier vers un ordre équitable et fraternel, seul régime compatible
avec le plan divin de la rédemption ; « sauver tout homme et sauver tout l’homme».
13“ Nous ne pouvons pas nous séparer
sans prendre les dépositions nécessaires
pour continuer une. œuvre aussi heureusement inaugurée. Nous avons donc décidé
de fonder un «Comité de continuation»
pour prolonger les lignes commencées, étudier la mise en pratique des suggestions
formulées, mettre au point notre vocabulaire, préparer éventuellement une autre
Conférencé universelle... /
« A Celui qui. peut faire, par la puissance. qui agit en nous, infiniment au delà
de tout ce que nous demandons ou pensons,
à Lui soit la gloire dans l’Eglise et ei^Jésùs-Chrétr dans toutes le générations, apx,
siècles des sièdes ». Amen.
OOE.
Il n’est pas un seul de nos lecteurs —
Vaudoé ou non Vaudoé — qui ignore ce
qu’est, pour notre ¡Eglise et notre peuple,
le Synode, le principal événement de l’année eedésiastique qu’on attend, année
après année, avec la même joyeuse impatience.
L’ouverture du Synode de 1925 eut lieu
lundi 7 septembre, à 3 h. de l’après-midi,
dans le temple de Torre Pellice., avec toute
la solennité d’usage,. La vaste enceinte, galeries comprées, est déjà remplie d’auditeurs... et de curieux à l’heure où le cortège des pasteurs et délégués, précédés du
prédicate.ur d’office, M. le doct. H. Meynier,
fait son entrée qui est saluée par les accords de l’orgue, d’après la tradition.
Et la cérémonie commence. Après la partie liturgique de circonstance — qui accentue. encore, la solennité de ce culte spécial — et le chant d’un superbe chœur
d’occasion, fort bien exécuté par notre
Chorale, sous la direction de M.me Balma,
le Prédicateur annonce son texte ; « Vous
aussi, comme des pierres vivantes, êtes
édifiés pour être une maison spirituelle et
une sainte sacrificature... » (1 Pierre
II, 5). Le sermon d’inauguration, aussi
simple et clair quant à la forme, qu’élevé
dans les idées, et riche de contenu, est digne de la sole,nnité. « Le seul fondement
de l’Eglise, affirme l’orateur dans son
exorde, est le Christ, non pas le Christ humanitaire, le Christ moraliste, mais le
Christ vivant, image de Dieu, le Christ de
l’histoire et de notre foi ». Après avoir démontré la provenance des « pierres vivantes », la manière, pour les croyants, de deViÇilir des pierres vivantes, le devoir imi»rieux pour les prédicateurs de la sanctification de recueillir ces pierres vivantes et
de les réunir, l’ora,teur se demande : « Vou
lons-nous être, çes pierras vivantes, le le-’
vain qui fera lever la pâte ? ». Et dans unesuperbe péroraison où l’orateur évoque efficacement les souffrances, la fidélité, la foi
inébranlable- de nOs pères, il conjure
l’Eglise et le peuple Vaudois de marcher
sur leurs traces. « Nous pouvons, nous voulons, comme l’ont été nos ancêtres, être,'
aujourd’hui encore, des pierres vivantes à
la gloire de Dieu et pour le bien de notre
patrie ».
PREMIÈRE SÉANCE.
A la sortie du culte, les Membres du
Synode se rendent à la Maison Vaudoise
pour la séance préparatoire. Le Bureau
provisoire, formé de M. A. Muston, doyen
d’âge, président ; des pasteurs en activité
MM. David Pons et Guido Cbmba, secrétaii'es : A. Albarin et Mario Piacentini, assesseurs, fait d’abord la vérification des
mandats. Il résulte que les membres votants de l’assemblée, présents ou attendus,
sont au nombre de. Suit l’élection du
Bureau définitif. Sont élus MM. Arthur
Muston, président, à la presque unanimité;
M. Piacentini, vice-président ; iDavid Pons,
Enrico Tron, junior. Guido Comba, secrétaires : Amato Albarin et Paolo Margiunti,
assesseurs, tous à une bonne majorité des
votants. .
En occupant le fauteuil de la présidence,
M. Muston adresse à l’assemblée l’allocution d’usage. «Notre pensée, dit-il, »ya en
cet instant au prof. Giovanni Rostagno quf,
hier, a eu l’honneur de prêcher dans la
cathédrale de Saint-Pierre, à Genève, à
l’occasion de l’ouverture de la nouvelle session de la Société des Nations. Ce. fait significatif nous montre en quelle considération est tenue rÙglise Vaudoise parmi les
Eglises Protestantes du monde. Notre
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Eglise, s’est également affirmée, comme représentant le protestantisme italien, dans
les deux grandes Conférences qui viennent
d’avoir lieu à Stockholm où nos délégués
ont reçu le meilleur accueil. Notre devoir
actuel est d’être intransigeants sur les bases fondamentales de notrq foi ; intransigeants à l’endroit des manifestations exténeures de notre culte ; intransigeants
aussi au sujet de certaines unions qui fe■ , raient perdre à notre Eglise son caractère
affirmé à travers les siècles. • ' '
' « Nous affirmons, en outre, hautement que
si, d’un côté, l’Eglise Vaudbise veut la justice. sans tyrannie d’aucune sorte, dans les
limites de là loi, elle s’efforce, d’autre part,
d’être, dans sa modeste, sphère, un élément
de fraternité parmi ne® concitoyens ».
On établit que les séances auront lieu,
comme d’iiabitude, entre 8 h. et midi, et de
14 à 18 h., sans compter les séances supplémentaires éventuelles.
,Le dernier terme pour lés délibérations
est fixé à vendredi, à 11 heures. Uñe tervente prière du pasteur Banchetti, vient
clore cette séance préparatoire.
DEUXIÈME SÉANCE.
(Mardi matin). ^ ‘
La séance est ouverte par le culte
d’usage, aussitôt suivi de la lecture du
Rapport de la « Commission d’examen » de
la Gestion de la Table. Il s’agit d'un double travail, riche de contenu, fouillé, complet, dont la première partie, qui examine
la gestion dans ses détaiE, est l’œuvre de
M. H. Tron, senior, tandis que la deuxième, qui traite tout spécialement de la
question financière et de la nécœsité d’intensifier notre œuvre'd’évangélisation, a
été rédigée et lue par le prof.. FaZci’w. Les
deux excellents rapports sont vivement
appráiés de toute l’assemblœ.
Suit Texamen du Rapport de la Table,
im paragraphe après l’autre, M. C. A. Tron
rappelle avec la plus vive gratitude notre
grande bienfaitrice. Mm. MarÎB Wisely,
décédée à Londres le lO novembre 1024, et
jaropóse que le Bureau exprime au capitaine WEdy toute la plus vive sympathie
du Synode. M. B. Revel rappelle à son tour
la mémoire du pasteur M. Damiano Borgia,
qui vient de s’éteindre à l’âge de, 84 ans,après ime longue,vie toute consacrée, à
l’avancement du Règne de Dieu dans notre patrie.
Au paragraphe « Rôle des Ministres », .le
Modérateur informe le Synode que MM.
François Rostan (42 ans de service), Ed.
Jalla, avec 44 ans de service, et le prof.
Jean Maggiore (35 ans de service) ont demandé l’éméritation, à laquelle ils ont
droit. Il rend hommage à leur activité 'oénie et à leur fidélité, en leur souhaitant de
longues années d’un repos bien mérité.
MM. Falchi et le 'Président s’associent au
Modérateur pour M. Rostan ; le Président
pour M. Jalla, et le « preside » du Colline,
M. Jahier, au nom de tous les collègues,
pour M. Maggiore.
A propos de nos journaux, le docteur
Prochet, en rappelant que La Luce vient
d’être « séquestrée » — ce qui n’est certes
pas un déshonneur — nous avertit que,
v.u les temps difficiles où nous vivons, il
nous faut être très prudents pour ne pas
préjuger notre iMsition.
Au sujet de la « Région Rio Platense »,
M. H. Pons demande que les Pasteurs qui
vont’dans l’Amérique du Sud soient mis sur
le même pied que leurs collègues d’Italie à
l’égard de leurs droits moraux et matériels.
Au paragraphe « Comitato di CoUega7nento », M. V. A. Oostàbél, sur la demande
du Président, informe le Synode que le
meilleur esprit anime Im memjbres de ce
jComité interdénominationel au sujet d’une
meilleure distribution du champ de travail.
Mais les difficultés pratiques sont grandes.
Faute dé mieux, on s’est efforcé d’aplanir
les différends éventueE entre une dénomination et Tautre et il a été convenu que
dans les petits centres où une Eglise a
déjà Une œuvre acheminée, une autre dé
I nomination ne doit plus venir y planter
^ ses tentes à côté, ce qui discréditerait
l'œuvre dans son .ensemble. Bref, on a
commencé à faire quelque chose, mais il
ne faut pas s’attendre à des miracles, j ,
Et l’on passe, à l’examen des « Rappòrti
des Paroisses ». Le chef de District, 'M. TjS
Marauda, lit celui dé la Paroisse de Viüesèche, tiré au sort. Une dEcussion animée
s’ensuit. Le député de la Paroisse, M. Jacques Massel, qui voit peut-être les choses
un. peu trop en noir, affirme que l’Eglise
de Villesèche traverse une crise assez
grave, aux points de vue matériel et religieux, par la faute de l’AdminEtration,
des Conducteurs et des membres de ÎEglEe, et cela en grande partie parce que,
depuis des années, la Paroisse n’a plus
d’Ouvrier stable. Les derniers pasteurs',de
Villesèche, MM. Soulier et Jacques Marauda, l’évangélEte actuel M. Gaydouiet
le Modérateur affirment par contre que le
mal est moins grave qu’on le dit. j. 5Une autre discussion non moins aniniée
a lieu ensuite au sujet des bazars et des
soirées récréatives de notre jeunesse. MM,
B. Soulier, Arnaldo Comba et G. Petrai déplorent que ces fêtes, profanes après tout,
aient lieu le dimanche, tandis que MM.
Giampiccdi, G. Comba et David Pons sont
d’avE qu’elles ne constituent pas, à proprement parler, une profanation du jour
du repos et qu’au surplus il vaut mieux
que la jeunesse soit au bazar ou à la « représentation » qu’au cabaret. Dans nos
campagnes il est d’ailleurs im]X)ssible
d'avoir ces fêtes- un jour sur semaine. ^
A la reprise de 10 heures le Président
donne lecture du télégramme ci-dessous,
adressé à S. M. le Roi : ?
A S. E. Aiutante- di Campo di S. M.
Racoonigi.
AU’inizio. ddle sue sedute il Sinodo Valdese, costante assertore dei diritti della inscienza alla piena libertà di fede e di culto,
rende omaggio alla M. V. che ne è stàio
sempre l’Augusto garante.
S’assoda alle gioie intime della Famiglia Reale, implorando le celesti benedizioni sulle auspicate nozze della Principessa
Mafalda.
*
Esprime il suo deferente compiachnento
per la prossima maggiore età di S. A. R.
il Principe Ereditario.
Il Presidente Arturo Muston.
II. me District. ■— Au paragraphe « Piedicavallo », M. Petrai rend hommage à la
mémoire de M. Eugène Albertazzi, récemment décédé, un laïque zélé qui fit toute
sa vie œuvre d’évangélisation aupr^ de
ses anus catholiques.
La lecture du Rapport de l’Eglise, de
'Coazze, tiré au sort, ne donne pas lieu à
discussion.
Un entretien fort animé a lieu à propos
d’une, phrase du Rapport de l’Eglise de
Brescia. Le docteur Prochet, appuyé par
MM. B. Revel, Jauni et Calvino, voudrait
que dans les cérémonies du culte, y compris surtout les enterrements, le Pasteur
revêtît toujours la robe qui le dEtingue
d’un citoyen quelconque et lui donne un
certain prestige aux yeux des catholiques
présents. MM. Banchetti et G. Coinba, par
contre, n’en, voient pas la nécessité, ''
TROISIÈME SÉANCE. '
(Mardi après-midi).
III. me District. — M. Sommani lit le
Rapport de l’Eglise de Via dei Serragli
(Florence), tiré au sort, un modèle du
genre, complet et très intéressant.
Au paragraphe « Rome », M. Piacentini,
qui préside cette séance de l’apiiès-midi,
remercie, au nom de la florissante %lis,e
de la capitale, l’Administration, les Professeurs de Théologie, les deux Pasteurs pour
tout ce qu’ils font afin que cette position
stratégique de premier ordre soit dignement maintenue. Il saEit l'occasioin pour
recomnmnder encore la collecte en faveur
des ^Emérite qui a déjà donné, cette année, de fort beaux rœultats.
fl.
IV,me District. — Au paragraphe « Messine », M. Passalacqua remercie le vénéré
M. C. A. Tron peur l’activité juvénile qu’il
a déployée à Messine après la mort de M.
G. Messina. ■ '$■'
M. Cclucci lit ensuite le Rapport minutieux et fort intéressant de l’Eglise de Pa.chino, tiré au sort, par lequel il souligne,
entre autres choses, l’importance de nos.
flerissantes écoles, hautement appréciées
par les autorités et par toute la population, qui apprécie égalem.ent et respecte
l’EglEe et son Conducteur.
' V.me District. — M. Alexandre Rivoir
apporte les salutations de l’iE^lise de Tarariras, reconnaissante de ce qu’on lui a
envoyé enfin un ouvrier. Il rappelle en outre que le besoin d’ouvriers pour les autres EglEie existe toujours.
M. Paolo Bosio se réjouit de ce qùe, malgré la pénurie d’ouvriers, nos frères trouvent encore le moyen de faire une vraie,
œuvre d’évangélisation hors de leurs Eglises, ce qui ne manquera pas de susciter de
nouvelles vocations. Il présente un ordre
du jour dans ce sens, qui est voté par acclamations. Le Modérateur accentue la reconnaissanse de ces Eglises pour l’aide
qu’on a pu leur donner et il exprime le
désir, qu’on établisse., panni les Pasteurs
du V.me District une rotation, afin d’éviter que les postes difficiles et moins bien
partagé, matériellement parlant, ne soient
pas trop longtemps occupés par les mêmes
ouvriers.
Invité par le Modérateur, le représentant de nos frères au Synode, M. G'uido
Malan, adresse son affectueux message, en
langue espagnole, à l’assemblée ,et est chaleureusement applaudi. *
A propos de la clôture irrévocable de
VEcole Normale, M. Adolphe Giampiccoli
.voudrait que l’Administration informât le
Synode touchant les vraies raisons qui ont
justifié cette mesure que tout le. monde déplore. Pour toute réponse., le Modérateur
invite MI. Davide Bosio, rapporteur de. la
Commission chargée d’étudier la question
de l’Ecole Normale, à lire son rapport au
Synode. Ce qui fut fait et convainquit tout
le monde, M. Giampiccoli compris, qu’à
l’état actuel des choses l’Administration
ne pouvait absolument plus maintenir une '
Ecole Normale, ni même songer à la remplacer, pour le quart d’heure, par une autre école pour jeunes filles.
Les compte-rendus financiers où maintes erreurs de chiffres sont signalées par
M. Gustave Comba, donnent lieu à une discussion animée âboutissaht' à la vive recommandation aux Conseils d’Eglise d’être
plus exacts à l'avenir dans les comptes
qu’iE envoient à l’AdminEtration. Sur le
même chapitre, M. Attüio Jalla déplore
que les’sommes rrersées cette année par les
balises des Vallées, pour l’Evangélisation,
soient de beaucoup inférieures à celles de
l'année dernière, ainsi qu’à celles qui ont
été recueillies pour les Missions.
MI. Calvino remercie chaleureusement Es
donateurs en faveur de la Caisse d’Eméri
K
tation, et en particulier la famille EontânaRoux, de Milan, pour son don exceptionnellement élevé.
L’examen du Rapport de la Tajble étant
achevé, le Modérateur remercie la Commission d’examen pour la sérénité, l’élévation,
le sens pratique et le bon esprit avec lequel elle s’est acquittée de son mandat et
répond aux principaEs remarques des
Rapporteurs. '
A prcgjos de la « vie spirituelle » de nos
Eglises des Vallées, M. P. Bosio est d’avis
que nos Vallées auraient grand besoin
d’être évangélisées, grand besoin d’appels
à la conversion, même s’il fallait demander
le concours provisoire de certains ouvriers
qualifiés de la mission. Le Modérateur et
M. B. Soulier, tout en reconnaEsant l’indifférence et la mondanité de maints VaudoE, estiment que les Pasteurs font déjà,
constamment, œuvre d’évangélisation et
qu’il ne faudrait pas exagérer le mal qu’il
y a chez nous. Tout au plus pourrajt-on
faire appel à la collaboration de laïc
dévou&i pour qu’iE s’emploient à la f^
mation d’une conscience vaudoise par
entretiens familiers dans tous les villa
de nos Paroisses.
SÉANCE D'ÉVANGÉLISATIONi
(Mardi soir).
M. A. Muston, président, lit un pi
des Actes des Apôtres et adresse à :D«
une prière. Il donne ensuite la parole ,,I|
M. Corsani, pasteur à Milan, qui parle
difficultés de l’œuvre dans E nord de l’It
lie. Ces difficultés viennent surtout du
térialEme qui est très répandu et de l’i
ganisation catholique qui est puissante
parfaite.
Parmi Es moyens d’évangélisation les plt
efficaces, il faut mentionner Es ensevelis
nients et les conférences spéciales, surtou
lorsqu’elles sont tenues par des orateur
de renom.
M. l’évangéliste VarvelU raconte, ave|
un humour irrésistible et Une ardeur
municative, des anecdotes de son trava
dans Es Pouilles. Il évangélise, sans cesse'j
en chemin de fer, sur les grandes route
sur les places des villages, dans Es maisons
à l’église. C’est pour lui nécessité imp
rieuse, il ne peut pas se tenir d’évangé
se r ; aussi termine-t-il en adressant un
pel très chaleureux à la jeunesse des dei
sexes qui remplit la galerie et la salle;,
« Evangélisons ensemble, travaillons enîï
semble au réveil de l’ElglEe ; travaillons^
tous, et Dieu ne manquera pas de béniif
notre œuvre ».
M. Calogero Bonavia, l’évangéliste poèt
de 'Grotte-CaltanEsetta, se sert de la près
comme d’un puissant moyen d’évangé lisa-j
tion : il ne faut pas méprEer le « chiffe
de papier » quotidien ; le journal occüî
une grande place dans la vie des homme
modernes : sachons en profiter. Les conver^
sations privées, la correspondance, sont
aussi des moyens d’évangélEation de pi*e
mier ordre ; un travaü inlassable, par
grâce de Dieu, porte toujours des fruit
même s'ils sont invisibles.
Sur la prière du Président, M. Bonaviâ
lit ensuite une de ses poésies, d’un lyrEmi^
très pur et profond. W
Le chant du, Te Deum et la bénédictic
invoquée par le Modérateur terminent
cette belle soirée. (A suivre).
La porte de Matines
et la route lers Romi
C’est un haut prélat de la cour de Roi.
qui tient à Malines la clef de la porte q..
s’ouvre Vers la route de Rome. On s’est ef;
forcé d’esquisser sa figure, comme cell
d’un saint, qui n’a plus que les pieds s
la terre, mais qui appuie déjà son froL.
sur le seuil du Paradis. C’est l’habitué
estornpage des personnages catholique
qui jouent un rôile. important dans la di
fense des intérêts de l'Eglise romaine.
réalité historique nous montre l’archevê
que de Malines comme un habile négocia
teur qui, en 1914-15, à Rome, tâchait di
neutraliser l’influence de Von Bulow ei
travaillait à entraîner l’Italie à la guéri'*
et qui, maintenant, reprend des négocia
tions d’ordre ecclésiastique pour ucliemine:
vers Rome Es Anglo-Catholiques, ayant !
leur tête Lotd Halifax.
Le vieil aristocrate, plus que jamai.s en
goué de la hiérarchie romaine et de la sU
prématie papale, n’a pas mis de circonlocu
tions dans le discours qu’il a prononcé ai
dernier Congrès des Anglo-Catholiques, i
Albert Hall, au mois de juillet dernier, pou
déclarer : « Il est nécessaire de vous rap
peler que la ré-union entre nous et Rom*
n’est pas réalisable à moins que nous n*
soyons disposés à concéder une primauté
voulue par la Providence, comme apparte
nant au saint siégé et à admettre la pré
tention du Pape d’occuper un® pœition
en égard à l’entier épiscopat, telle qu’au
cun autre évêque ne peut prétendre d*
l’avoir. Voilà la question que nous devon:
envEager, avec toutes les conséquences
qu’elle implique». -i
Il faut le reconnaître. Lord Halifax, dart
sa très crue sincérité, met la chose au poin
et, tout en déplorant ses vues ultraroma
nistes, nous le jugeons un plus loyal sôfl
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lradicte,ur que l’évêque, de Londres et surtout que l’évêque Gore, qui feignent de représenter la modération au sein de l’anglocatholicisme, mais qui sont tout aussi entachés que lui de la dangereuse marotte de
la succession apostolique et du sacrementalisme; que, pour le moment, ik revendiquent comme légitimes au sein de l’Eglise
anglicane, mais qui, demain, si on démo- ^
lissait leur échafa.ud£ge, se réfugieraient
au sein du papisme, qui prétend en avoir
le monopole. L’on fait miroiter devant les
yeux ébahis des gens, pleins d’illusions
au sujet de l’inlluence victorieuse dans le
monde d’une seule grande église catholi-^
que, la possibilité de conserver, malgré l’acceptation de la primauté de, l’évêque de
Rome, toute leur indépendance et leurs traditions religieuses, y compris l’usage de
' leur propre liturgie et la lecture de la
Bible.
C’est un leurre et la réalisation en est
aussi pratique que celle décrite dans la fable du loup devenu berger.
Ces menées et bien d’autres analogues
trahissent des préoccupations de haute politique ecclésiastique et se basent sur une
fausse conception de l’Unité Chrétienne.
Les paroles de Jésus, si souvent citées et
mal appliquées, à ce sujet, ne pouvaient
impliquer des réunions d’églises qui n’existaient pas, lorsqu’elles furent prononcées.
Jésus, avec son regard prophétique, voyait
que le moment allait arriver où ü ne devrait plus y avoir de religion nationale, de
culte monopolisé, mais que du sein de tous
le peuples et de toutes les tribus les âmes
se ra,tta,chant à Lui, quoique appartenant
,à des nationalités différentes, ne feraient
qu’un seul troupeau dont il serait le seul
.berger.
C’est donc d’une union spirituelle des âmes
en Lui et non pas des groupementB ou de
multiples organisations ecel&iastiques qu’il
s’agissait. La conception de runité chrétienne chez les apôtres n’a pas été différente, et lorsqu’il s’est trouvé des tendances, des courants, des partis, et que même
un Diotréphe a pu surgir, üs n’ont pas
cherché des compromis, en sacrifiant sur
l’autel de l’unité la vérité, la droiture et
les droits de la conscience.
A Malines, on entrebâille la porte qui
donne sur l’allée romaine et on y engage
gentiment, avec force sourires, des la’iques
et des ecclésiastiques de cette forte race
anglosaxonne que le Vatican ne s’est jamais consolé d’avoir pefdue, dans sa grande
ma.iorité.
11 s’agit d’une reconquête. 'Nous ne sommes, nous Vaudois, que des spectateurs,
pensera quelque optimiste, et la chose ne
nous touche pas de, près. Erreur !
iD’abord. nous sommœ redevables à
l’Eglise d’Angleterre — non réunie au Pape,
de Rome — de l’intérêt, de la sympathie,
de l’aide qu’elle nous a généreusement accordés dans des temps difficiles, où nous
étions les victimes de Romie papale.
Ne nous a-t-elle pas donné des hommes
comme 'Gilly, Beckwith, qui, aujourd’hui,
s’ils pouvaient sortir de leur tombeau, se
rangeraient avec le. grand parti évangélique de cette, noble Eglise d’Angleterre
pour résister aux funestes entraînements
des Halifax, des Gore et autres coryphées
qui se pâment de tendresse pour une confession religieuse, dont ils doivent effacer
l’histoire pour ne pas avoir à en rougir.
Veillons à ce que, entraînés par de si
funestes exemples, aucune porte, petite ou
grande, de devant ou de derrière, ne s’entr’ouvre parmi nous sur le chemin de la
hiérarchie sacerdotale et du sacremeintalisme, car il mène droit — si l’on veut être
i» conséquent — à Rome et au Pape..
Arthutî Mu.stok.
CHRONIQUE VAUDOISE
.«^^11
iiiiiitiiimiifiimimiiiniM
ANGROGNE. Samedi é courant a eu lieu
la bénédiction du mariage de M. Silvio Bertalot, fils de notre régent paroissial, avec
M.Ue Emma Armand-Bosc. Félicitations et
vœux de bonheur.
— iDimanche prochain la chaire de SaintLaurent sera occupée., D. V., par M. Jean
Bonnet, de Rome.
— Mardi 8 courant, un long cortège accompagnait au lieu du repos la dépouille
nioilelle de M.lle Argentine Jourdan, de
Jean, du Coumbalot, ra.ppelée par le Maître à l’âge de 20 ans, après une maladie
longue et pénible.
Nous renouvelons nos condoléance fraternelles à la famille en deuil. D. P.
L.'V TOUR. Le concert de la violoniste A.
Eesjardim a eu un plein succès. L'aisance
«■''■ec laquelle, l’artiste joue de son instru
ment lui a valu deux « bis » ; on a pu admirer sa surprenante agilité, qui est, toutefois, adoucie, par un archet à notre
avie un peu féminin, mais qui connaît
les mille coups des grands maîtres.
M. P. Alberti, dont la précieuse collaboration a puissamment participé à l’excellent résultat de la belle soirée, a chanté
d’une voix savamment modulée deux morG®.aux de Schumann et un de YOtello (le
crédo), qui, avec la finale du concert de
Mendelssohn, la valse de Brahms et l’an’«
de Bach sur la quatrième corde, joués par
M.lle Adeline Guérin-Desjardins, ont été
particulièrement goûtés du nombre.üx public de l’Aula Magna. r. b.
__ Faute d’espace., nous renvoyons au
prochain numéro — entre autres choses —
le compte-rendu de la séance annuelle de
la Société d’Histoire Vaudoise, qui eut Üeu
lundi, soir* dans la salle du Synode, devant
un très nombreux public.
LUSERNE SAINT-JEAN. Asile des Vieillards - Dons reçus pendant les mois de juin,
juillet et août : Unione Sportiva, Lussrna
S. Giovanni, L. 50 - Comitato Festeggiamenti, Id., a mez.zo Municipio, 100 Paroisse de La Tour, lOO - M.rae veuve
Geymonât Jenny et fils. Id., 50 - Barth,
et Marie Gay-Morglia, 10 - Adeline BaldParise, New-York, 100 - Les neveux de feu
M. Théodore Gay, 500 — En souvenir de M.
François Long : Un ami chasseur, 20 - Ing.
Robert Turin, 10.» Henri et Arthur Peyrot,
20 - Otto Peyrot, 10 - Ftancis Monney et
son fils Edouard, 15 - Hermann Decker, 10
- Michel Decker, 10 - La famille Long, en
souvenir de son cher mari et père, 20 —
Emm.a,nuel Turin, en souvenir de. son père
Alfred Turin, 10 - M. et M.me Davit et
Marguerite Bonnet, Angrc^ne, en souvenir
de M François Long, 5 - Consistoire du
ViUar, 25 - Doct. D. Turin, 10 - •'William
Fowles Esq., en souvenir de sa chère com' pagne Virginie Turin, 50 - Henri Revel,
Genève, 5 - Jean Tourn, Briqueras, 5 Eglise Vaudoise de Pignerol, 50 - Eglise
Vaudoise de Còme, lOiO - Daniel Rivoir,
Marseille, 35. Ë. B.
— Dimanche dernier les membres de la
Zamhézia et qudques aihis des Missions sè
donnaient rendez-vous dans la maison toujours hœpitalière de M. et M.me Louis
Jalla, au Chalet, pour faire la connaissance
de trois institutrices missionnaires. Après
le culte "fait par M. Tron, et quelques paroles de bienvenue de la part de M. Jalla,
on entendit successivement M.Ue Ja.Ua, institutrice à Léalui, M.lle Saucon, infirmière
et doyenne des demoiselles missionnaires,
et M.lle Schneller, institutrice à Nalolo,
qui nous firent part, dans une causerie intime et toute cordiale, de leurs expériences
personnelles, et des orhbres et des lumières qu’elles ont rencontrées pendant leûr
ministère en pays païen. Nous les remercions bien sincèrement. ■ «
Grâce à la gracieuse hospitalité de M.ihe
Jalla, nous avons term.iné la réunioin autour d’une tasse de. thé, en face d’un superbe panorama,
— Nous sommes heureux de signaler que
la vente du « Printemps » a donné L. 8.850,
ainsi distribuées : L. 2.500 à l’œuvre des
Missions de Paris ; L. 2.500 à la Caisse Centrale ; L. 3.850 pour les réparations au
temple.
— Dimanche soir 13 courant, l’A.C.D. G.,
avec l’aide de quelques demoiselles de ,1-’Eglise, donnera, à la Salle Albarin, une soirée récréative pour bienfaisance. Le public est cordialement invité. Y.
— Temple du Chabas. Dimanche prochain
13 courant, à 4 heures de l’après-midi, M.
Pietro Varvelli, le vaillant évangéliste des
Pouilles, présenté par le Surintendant du
III.me District, qui dirigera le service, nous
parlera de notre œuvre, d’évangélisation
dans les Pouilles, à laquelle il cdnsacre ses
forces depuis de longues années.
Tout le monde est cordialement invité à
ce culte d’évangélisation qui se,ra pour tous
d'une vraie édification.
Nous prions MM. les Pasteurs des Paroisses avoisinantes de bien vouloir annoncer ce culte à leur public du dimanché
matin.
MÀRSEILLE. Fête du 15 août. ËUe a
été solennellement commémorée à Marseille
aussi, et be,lle sous tous les rapports.
La journée est magnifique,’ le ciel pur et
serein, et dès la matinée, de petits groupes commencent à rejoindre le vaste sommet recouvert de pins séculaires de la belle
campagne « des Platanes », à la Pomme,
aimablement mise à notre disposition par
notre sociétaire M. Jean Clot, qui commence. à les recevoir et auquels magno Marie rend les premiers honneurs, en pur patois riclarin.
Trois quarts d’heure avant l’heure fixée
pour la réunion, les nôtres affluent par tous ,
les moyens de transport ; ceux qiid ont pu
éviter le tram,, archi-comble en ce moment
de la journée, l’ont fait volontiers, en pensant que s’ils s’étaient trouvés aux Vallées, quel tram les aurait conduits à Piamprà ou à la Bàîssassa, sans parler du Col
des Fontaines ? •
Pourtant ils n’auraient pas manqué, làbas aussi, de s’y rendre. A 15 heures
précises, devant un auditoire nombreux et
profondément recueilli, M. Bouchard, président de 1’« Union Vaudoise », invoque le
nom du Seigneur, et après la lecture d’un
’passage des Saintes Ecritures et la prière,
dans un bon discours d’introduction, il rappelle la signification de la fête.
Après la communication de deux lettres,
'adressées à la Société par MM. Orlando
Bancala, consul royal d’Italie à Marseille,
et Tasso, député des Bouches du Rhône,
la parole est à M. le pasteur Biau qui nous
entretint d’une façon fort intéressante. Il
connaît plusieurs d’entre nous, Vaudois de
Marseille, il connaît l’histoire de. notre peuple, mais il ne connaît pas notre sol sacré
des Vahéœ. Il nous parla des années qu’il
a passées à Nice, pendant son ministère, et
nous dit même d’avoir eu plusieurs échanges de chaire avec le pasteur de notre
Eglise Vaudoise dé Nice, qui était alors
.. M. Malan.
Après le pasteur Biau, M. Re, d’Avigliana, par une chaude allocution en langue purement italienne, nous adressa à
son tour un précieux message venant de la
patrie absente. Lui aussi nous parla de
notre peuple et de l’œuvre du Se.igneur en
Italie.
: Suivirent encore les allocutions de MM.
Re, iLeonzio, Henri Peyran et Roux.
Voilà trois heures, environ, écoulées dans
le plus profofid recueillement. Nous distinguons parmi les nôtres une sœur huguenote de, plus de 80 ans, qui a suivi attentivement nos orateurs et a chanté avecnous les louanges du Seigneur.
...Et avant de terminer, qu'il me soit
permis d’ajouter que chaque discours a été
intercalé par des cantiques de circonstance.
Gloire au Dièu d’Israël, etc., tous enlevés
avec entrain. Un chœur d’occasion fut exé. cuté par un groupe de jeunes Vaudoises.
Mais, le soleil dédine à l’horizon. Quelques récîtatiôtîs enóoíe et lâ prière, et
voüà des serfemènts dé maihs, d^ «au
^ revoir, à l’année, prodhaîne », et chacun de
nous reprend le chemin du re.tour, heu-,
reux de cette belle journée.
H. PeT'EAJV.
NOUVELLES POLITIQUES.
Nous donnerons, en style télégraphique,
les nouvelles les plus importantes de cette
dernière quinzaine.
Le Conseil des Ministres, qui s’est réuni
le 25 du mois passé, a traité différents sujets fort importants et a, entré autres
choses, institué le nouveau Ministère deVAviation dont 1’« intérim » serait confié
au président du Conseil, hon. Muæolini.
Dans la même séance, en s’occupant de la
commune de Rome dont les conditicais, en
tant que capitale^ du royaume, méritent
des égards particuliers, les Ministres ont
délibéré l’institution du Gouvernement de
la Ville étemelle.
Le général Gandolfo, commandant en
chef de la milice fasciste depuis la démission du sénateur général De Bono, est mort
soudainement à 'Rome. Ses funérailles ont
été des plus’imposantes et la nation a été
douloureusement frappée par la perte du
glorieux défenseur du MonteUo. Son successeur dans le commandement de la milice
a été nommé en la personne du général
Gonza,ga.
Notre année navale a fait récemment
ses grandes manœuvres dans la mer Thyrrénienhe,- manœuvres fort intéressantes
qui ont , démontré une fois de plus la parfaite. organisation et là puissa,nce de notre
marine de guerre. Malheureusement, à la
fin, des manœuvres, pour des causes ignorées, le sous-marin «Vewiero», qui y prenait part, n'est plus rentré à sa base. Pendant toute la semaine dernière on a fait
toutes les recherches poisibles pour tâcher
de retrouver le navire, perdu. Mais tout
espoir a été abandonite lofsçpii’^ôn a découvert une grosse tache d’hûile dans un petit
golfe près de Syracuse, tache qui^ marquerait l’ehdfbit où fut englouti, ses cinquante hommes de l’équipage, l’infortuné
^sous-marin, qui gît à 90 mètres de profondeur. Toute la nation, qui a suivi avec anxiété les recherches fiévreuses, est en deuil
pour le tragique évènement. L'hon. Mu^olini a envoyé, pour la triste circonstance,
aux marins d’Italie, un émouvant adieu à
leurs camarades tombés dans l’accomplissement de leur devoir.
Dans le courant de la semaine dernière,
le change de la lire a sensiblement gagné
sur les valeurs étrangères, notamment sur
la livre sterling qui, de 132, est descendue
à 120, sur le franc suisse d^endu de 510
à 480, sur le doUar qui est à présent à 24,75.
Le changement en mieux est, sans doute,
fort réjouissant et nous souhaitons de tout
notre cœur qu’ü continue.
Notre ministre des finances, sénateur
Volpi, partira au mois d’octobre pour Washington comme chef de la délégation italienne qui devra prendre les accords avec
le Gouvernement des Etats-Unis pour le
réglement de notre dette de guerre.
— France. Au cours des séances du 24.me
Congrès international pour la paix, qui a
lieu à Paris, M. Lœbe, président du Parlement allemand, a parlé en faveur de la
réconciliation avec la France, en aiffirmant
que les Allemands .acceptent quelconque
réglement international qui condamne la
guerre comme un délit contre, l’humanité.
’— La Société des Nations tient actuellement, à denève, sa 6.me assemblée. Parmi le4 questions qu’ont y doit discuter, la
plus importante est oeüe du pacte de sûreté d’arbitrage et de garantie qui devrait
assurer une fois pour toutes la paix pour
l’Europe et le monde entier. L’Italie sera
représentée par le sous-secrétaire aux affaires étrangères, hon. Gràndi.
La presse donne comme sûre la nouvelle
qu’une Conférence des « Premiers » aUi&
aurait lieu^ers la fin de septembre, dans
une, ville du nord de l’Italie, pour s’assurer
la présence de l’hon. Mussolini'et discuter
sur le fameux pacte de Mreté.
— Maroc. L’escadre francœesp^gnole,
cinquar^te navires en_ tout, vient de bombarder Ajdir, la capitale de Abd-el-Krim.
La grands offensive contre les riffains est
encore en préparation et va se, déchaîner
bientôt. Durant les préparatifs, le Gouvernement français a pris une décision définitive au sujet de la direction de® affaires
ma,rocaines. Pendant que le maréchal .Pétain aura le commandement suprême 4eis,
opérations militaires, le maréchal Lya,utey
continuera l’action politique qu’il a su si
bien conduire jusqu’ici. Ainsi son rappel
en France, demandé à grands cris par ses
adversaires politiques, n’aura plus lieu.'
. — En Syrie la situation n'est pas bien
claire encore. Le poste, de Sueida est encore assiégé par les Druses et on préparerait une forte attaque pour le délivrer.
— Le championnat du monde pour cour
ses d’automobiles vient d’être nouvellement
et brillamment affirmé à Mmza par l’Italie, avec 1’« Alpha Romeo ». t.
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L’ÄYYOcato STEFANO PEYROT
con studio
lo Torino - Via Canzoni, 2 (Telef. 45878)
in Pinerolo - Yla Silvio Pellico, i,(Telef. 95)
RICEVE
in Torre Pellice ogni Venerdì, ore antimeridiane
In Porosa Argentina ogni Martedì, orepomerid.