1
A rsoNN l^M ENT i^OSTAI.
PBIX D'ABONNliMliNT PAK AN
ItitliD..................L. 3
Toys les puys de rUnion
I < poste ...... » f>
Amerique du Sud . ...» 9
Or s'alioniie^
Au bureaus d’Adtiiinisli:iUjon;
Chei; M.M. les Pasteurs;
Ghoz M. Ernest Robert (Pigiiei'ol)
et à rirnpi*ii«ei-ie Alpinsi à
Torre Pellice.
r/ubonnernent part du l.Jan\'ioiet se paie d’avanee.
Année XVI N. 33,
Numéros séparés dèmandés avant
le tirage, 10 centimes chacun.
Annonces: 20 centimes par^Ugne
pour une seule ibis — 15 cen
limes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus.
S’adresser pour la KéilflclJo« à
le Past.H. Meille, Torre Pelli
et pour i’Atlmîiiîstrntioïi à
Elisée Costiibel, Torrel^ellice:
Tout changement d’adresse est J
payé 0,25 centimes. ’
LE TEMO
ECHO DES VALLÉES VAUDOiSES
Paraissant chaque Jeudi
Vous me serez Lémoins. Act. 1,8 Suivant la vérité avec la ciiarité. Eph. IV, 15. Que ton régne viennl
ü 4» III III II I r e :
Le bon Samaritain — La paix avecTe Duc
__ Fragment d'un discours prononcé à
Pignerol par M. W- Meille — L’habitation dans se.s rapports avec la vie et la
moralité — Correspondance — Evangélisation — Chroniriue VanJoise — Nottvellos Religieuses — Revue Politique.
LE BON SAMARITAIN ■
Luc X, 30-37.
Veux-tu exei'cer la véritable charité?
Ne i'eg.arde pas à ce (ju’e.st ton
frère qui soulîre, ni à ce qu’il a été.
Regarde seulement à ce dont il a
„he.soin.
Ne le contenle pas d’éprouver
pour.lui de rintércl. Prie Dieu jusqu’à ce que tu re.ssente.s pour lui
de la compassion, jusqu’à ce que
tes entrailles s’émeuvent envers lui.
Viens prés de lui; a.ssieda-toi à côté
de lui; prends, en usant' dé beaucoup de patience, eu lui témoignant
beaucoup^de bienveillance, une connaissance exacte, profonde de son
mal
Occupe-toi de lui; ne lefca-s.'^e pas
à un autre sous prétexte q^tu n’as
pas ce qu’il faut pour lep™lager,
Ce n’est pas par hazard qil’il est sur
ton chemin; c’est Dieu quif l’y a mis.
Et d’àulre part, si tu eyun enfant
de Dieu, Il a fait de loi iTustrument
dë"Se.s miséricordes.-IL.l’a, pour sûr,
donné du vin et de l’huile à répandre sur les plaies de ceux qui souffrent autour de toi.
Sois prêt à sacrifier te,s aises.
Accepte la iatigue. La charité qui
donne en s’amusant n’est pas la
vraie 'charité. La charité qui ne
veut pas sortir de son repos n’est
pas la vraie oharité. Le disciple de
Christ est comme son maîti'e; il
consent à être fatigué à.cause du
chemin, et à porter les langueurs
de son peuple.
Ne refuse pas ton argent, tout
l’argent nécessaire, même
tu l’aurais gagné à la sueur de .ton
front. Ton maître étend ses. droits
jusqu’au dernier centime de ce que
tu possèdes.
N’abandoiiiie pas l’œuvre de cha-
2
'nwr
258
rité qur ta as entreprise. Au nom
de Dieu, avec son aide, conduis-la
jusqu’au terme, Le frère, que tu
peux avoir trouvé à demi-mort sur
la route, ne le quitte, que lorsqu’il
est guéri.
Ne fais rien pour t’attirer des
louanges; ne fais rien, même espérant de la reconnaissance. Celui
que tu auras secouru ne voudra
pas, peut-être il ne pourra pas te
dire merci. Ce que tu fais, fais-le
pour %béir à ton Père qui est aux
cieux, pour être agréable à ton
Sauveur, ne cherchant autre chose
que son: « Cela, va bien. »
H, M.
LA PAIX AVEC LE DUC
Tel est l’événement dont le seuvenir sera célébré dans notre fête
du 15 août de cette année. Cette
paix est le dernier anneau de cette
chaîne merveideuse de dispensations
providentielles dont se compose la
Glorieuse Rentrée. Habileté exceptionnelle déployée dans l’organisation
de l’expédition, courage indomptable
manifesté par ceux qui en firent
partie, possibilité de quitter les rivages de la Suisse sans être arrêtés
ou même inquiétés, obstacles enlevés
de dessus leur route, victoires merveilleuses remportées sur des forces
qui semblaient écrasantes, brouillard,
qui s’étend, tempêtes qui éclatent sur
la forteresse de la montagne, et qui
empêchent aux ennemis de la prendre, et enfin celte marche noctui'ne
le long des précipices, à travers les
postes ennemis, vers le sommet du
Gunivert, qui ne verrait dans toutes
ces choses la main de la piovidence
de Dieu? Mais à quoi tout cela aurait-il servi, si celle main n’avait
pas fait quelque chose de plus? Que
serait devenue la petite bande fatiguée, allamée, qui était descendue
de la Balsille, si elle avait du continuer à lutter contre les armées du
Duc? Les uns'seraient tombés sur
le champ de bataille, d’autres aur
raient été envoyés en pri.son ou aq
supplice; un petit nombre, peut-être,
aurait repassé les Alpes pour annoncer aux frères de la Suisse, que
les Vallées étaient perdues à tout
jamais pour les Vaudois. Mais voici ;
le jour même où les restes de l’expédition se dirigeaient vers le Pra
du Tour pour y organiser un essai
de dernière résistance désespérée,
des hommes envoyés par le Duc
vinvent les rencontrer au Chiot, et
leur offrirent de sa part la paix. La
nouvelle leur fut confirmée plus
lard encore, et alors, alors seulement
ils la crurent et s’eu réjouirent en
hénissant Dieu, Car c’était Lui qui
.avait achevé l’œuvre, Lui qui avait
disposé les événements de manière
à ce que ralliance, qui semblait
indestructible entre France et Savoie;
fût rompue, et qui avait agi sur le
cœur de Victor Amédée et lui avait
fait étendre une main fraternelle à
ses sujets qu'il avait si longtemps
et si cruellement persécutés. ’
Puisse la reconnaissance pour ce
dernier, pour ce grand bienfait être
grande vendredi, au Cliiot et dans
toutes nos Vallées ! — Puisse un
grand nombre accepter, la paix
que le Roi dü Ciel leur offre, et un
grand nombre aussi imiter nos pères
d’il y a deux cenls ans et consacrer
leur vie à leur Maitre, comme eux
ils allèrent tout de suite l’-exposer
sur les frontières de France'pour y
défendre les droits et le sol de leur
Prince!
FRAGMENT D’UN DISCOURS
prononcé à Pignerol par M. W. Meille
Les paroles qui suivent font partie
d’un discours prononcé, le 27 Juillet,
3
.-; J. •'V. ,• -, ; •[.,. -• ^ ■ ,
— 259
à un flìner offerì a M. Midana syndic
de Pignerpl, à roccasion de sa nomination cornine chevalier de la
Couronne d’Ìtalie:
Non lo dimenticliiamo, o signori:
se fatta é rUalia, l’ha dello non
uno spirito gretto ma un grande,
alla cui memoria c’inchiniamo riverenti, bisogna fare gVItaliani, e se
per servire efficacemente la patria,
ad altri compiti credete dover vostro
applicai vi, consentite che a quella
missione speciale sentiamo l’obbligo
di coscienza il dedicarci. Né vogliate
tacciar questo mio dire di presuntuosò, quasi che volessimo erigerci
a rnaesti'i di morale della nazione.
Gli è in casa nostra che vogliamo
incominciare, e lasciar poi che l’e.sempio calzi assai più che le parole.
Vogliamo creare nelle nostre Valli
una generazione sana di corpo, ma
robusta pur d’intelletto, col diffondere
vieppiù quell'istruzione che, me lo
si vorrà concedere, ebbe sempre
nel nostro popolo uno strenuissimo
fautore. Però,,,{scienza., non è ancor
coscienza: poco monta lo sviluppo
della mente ove non è sano il cuore.
Grandi ingegni possono illuminare,
mai riformare la Società.
Quel che fa d’uopo alla nostra
generazione sono uomini di tempra
robusta perchè d’animo foGe: sono
uomini non snervati, infiacchiti dalle
tendenze negative e dallo stacelo
morale del nostro secolo, ma che
abbiano coscienza di sé, cessino
dall’essere schiavi di umani sistemi
e di umani pregiudizii, che pensino
e credano, non abdicando al lo.ro
.senso comune, ma risalendo ai principii eterni di verità di cui è sorgente il Vangelo; matolleranti di
vera tolleranza, ma persuasi che si
può amar Dio senza maledire il
Re, e che, perchè^ amali da Dio
fino al massimo dei sacriiìzii, supremo bene ormai é il sapersi agli
altri sacrificare.
Tal fede, o .signori, noi non la
vogliam'o imporre a nessuno, nè
con mezzi efficaci né con altri cui
ripugna un retto sentire. Noi proponiamo al libero esame di altrui i
principii di cui siamo fautori, perchè convinti che con essi soli si possa
ristaurare alla coscienza il senso morale cotanto decaduto. Vogliamo che
quella verità che noi professiamo
prenda liberamente e spontaneamente radice nei cuori, ma poi s’erga maestosa e sublime sopra ogni
altro motivo amano, come ra!tis.sima
cima del Viso,
del vostro
diadema, s’erge sui monti che alla
vostra gentil città fanno splendida
corona, •
Ad es.sa io penso, terminando il
mio dire, alla culla di nòbile stii'pe
alleata alla nostra gloriosa dinastia
cui sempre Pinerolo si mantenne
devota, a questa bella « porta d’Italia » che Emanuele Filiberto chiamava « chiave di casa sua » e che
il compianto Amedeo cotanto stimava
da affidarle l’educazione di uno dei
suoi figli; al forte presidio che ha
dato alla patria gli eroi di Montel^ello; alla città dei gloriosi ricordi
è ffél prospero e ridente avvenire,
ed al suo degnissimo rappresentante
io volgo alfettuoso e riverente un
saluto ».
L’ HABITATION
dans ses rapports aveelavie et la moralité
Dans le Congrès de l'Associaiion
protestante pour Vétude pratique des
sciences sociales, tenu à Montbéliard
le.s 15, 16 et 17 Juillet on s’est entretenu entre autres chose.s, des
maisons habitées par les classes
pauvres. Nous reproduisons, d’après
['Eclaireur, N. 15, le résumé de
l’entretien qui eut lieu sur ce sujet:
« Fve milieu qui agit le plus sur
l’homme c’est la maison qu’il habite,
dit M. Gide. A ;Glascow, 126,000
personnes vivent dans des appartements comprenant une seule pièce.
On peut, avec de méchants habits
et une mauvaise nourriture, faire
■ M
4
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260
assez bonne figure;' mais n’avoir
qu’une seule pièce pour naître, vivre
et mourir, quelle somme de dégoût
et de dégradation \ 11 est souvent
impossible aux ouvriers de se l»ien
loger. M. Gide cite l’exemple d’un
père de 7 enfanta , repoussé de
partout à cause de sa nombreuse
famille; il finit par recourir à la
ruse suivante: 11 envoya 4 de ses
enfants se promener au cimetière, et quand le propriétaire lui
demàiuia s’il avait des enfants, il
répondit avec une tristesse affectée:
« J'en ai 7, dont 4 au cimetière! »
Le propriétaire touché lui loua son
appartement !
« Dans les appartements de 3" à 4
pièces, il meurt en moyenne 19 personne sur 1000 par année; la mortalité est de 29 pour 1000, quand le
logement ne se compose que d’une
ou deux pièces. M. Gide compare
les ouvriers de certains quartiers
aux 300 soldats anglais enfermés
par les Indiens dans une cave qui
pouvait en contenir 30, et qui s’é^
tranglaient les ums les autres pour
avoir le souflle d’air destiné à pi'o.longer leur vie.
M. Siegfried recommanda aux pasteurs de lancer partout l’iilée des
logements d’ouvriers. Sans logement
pas de famille,,sans famille pus de
morale, sans morale pas d’homme,
sans homme pas de patrie.
Le banquier anglais Peabùdy a
laissé 12 millions pour • construire
des habitations saines pour ouvriers,
dont le loyer serait peu élevé et
dont le produit .servirait à en construire d’autres. Les résultats ont été
excellents, et, depuis 30 an.s, on a
pu con.struire pour plus de 30 millions, avec le produit des locations.
Les petites maisons séparées sont
supérieures aux grandes caserne.s.
A Mulhouse MM Dollfus ont eu
l’idée de conslruire des petites maisons de 4 pièces avec jardinet devant et cour derrière, pour le prix
de 3000 fr. et de fournir aux ouvriers
le moyen,d’en devenir propriétaires.
Oîi demandait au locataire une première somme de 300 fr., puis une
somme de 20 fr. par mois. Au l)ont
de 20 an.s la maison appartenait à
l’ouvrier. Get essai a bien réussi : 1200
maisons existent sur ce modèle à
Mulhouse.
CORRESPOND A NCE
Liisorno S.L Jean, 8 AoCil 90.
Monsieur le Rédacteur
Voudriez-vous me permettre de
recourir à votre obligeance pour
adresser une invitation aux lecLems
du Témoin?
La société du Printemp.s se propose d’avoir, Mardi 19 coinant à
3 heure de l’aprés midi, Maison Muston, au Turin, St. Jean, une vente
en faveur de notre œuvre d’Evan
I géüsation et des Mission.s.
iCs objets mis en vente ont été
confectionnés par les Jeunes filles,
membres de la société,'sous'la direction de M.es Muston et Malan,
Nous e.spérons que toute le.s personnes qui s’intéressent à l’avancement du règne de Dieu voudront
bien nous accorder leur précieux
concours, et donner ainsi à notre
jeune Société, rencouragernent dont
elle a besoin pour continuer son
œuvre.
Recevez, bien cher Monsieur et
fl ère, avec mes remerciements,, les
salulations fraternelles de votre dévoué frère en Qu’ist
A. Gay. pasteur.
Monsieur le rédacteur
du Témoin
11 .s’est produit dans la note, qui se
trouve au bas de la page 41 du Rapport (le la Commission des Réglements, une légère omission, qui altère
sen.siblernent la portée de la^ phrase.
Au lieu de lire: « Ces hases ont été
(( établies d’après le Rapport de la
« Commission spéciale nommée en
J
5
— 261
« 4887 et dont le Synode de 4888
« il approuvé les conclusions en
« chargeant la Commission des Ré« glements d’en tenir compte dans
« son ti'avail an. Synode de fixer le
point de dépari eLc»;il faut tant dans
l’Ualien que dans le fi'ançais mettre
un punlo ferma après les mots «dans
son travail » et continuer ainsi; «A,u
Synode de fixer etc », ce qui explique et change cousidérahlement le
sens de la phrase.
Veuillez agréer, etc.
W. Mcille prés.
X X
Une letire de M. J. Curdy nous
prie de rectifier une erreur dans
laquelle est involontairement tombé
notre cher correspondant de Genéie
et suivant laquelle les Adventistes
de IMle et do Genève fixent le jour
précis de la venue de J C. en 1901.
C'est, paraît il, l’oiiininn de l’adventiste anglais M. Batxer rédacteur du
«Christian Herald» de Imndres, opiukm adveniistea, repré.sswtés.
par le journal Les Signes des Temps
ont ouvertement répudiée, soit dans
leur organe, soit dans une note envoyée à la Semaine llelifjieiise. Us
affirment, au contraiie, que ceux qui
veulent ainsi fixei' le jour de la venue
du Sauveur «ne travaillent qu’à
jeter la prophétie dans le discrédit
et qu'ils agissent on opposition avec
les commandements les plus positifs
de la parole de Dieu ».
Nous comprenons aisément que
notre correspondant soit tombé dans
l’erreur que nous venons de rectifier,
car il ne lit probablement par Les
Signes des 'Temps, l’alinéa de La
Semaine Beligieuse aura échappé à
son œuil d'homme très-occupé, tandis
qu’il n’aura pu manquer d’être
frappé par le vol de publications
haxtériermes, se donnant comme adventistes, qui est veiru, paraît-il, récemment s’abattre sur Genève.
li’entrefilet des « Signés des Temps
’-N'* 9, 1899 est conçu en ces termes : « Nous ayons déjà mentionné
les aberrations de M.'Baxter, quand
il entre dans le domaine de la prophétie. L’ouvrage qu’il a fait distriImer à l’exposition de Paris ; « La
fin (lu monde, le 41 Avril 4901» est
maintenant distribué à profusion à
Genève. Nous faisons savoir à nos
lecteurs que rions tenons ce traité
comme une caricature de la prophétie et que nous repoussons ses
théories »
"S
ÉVANGÉLISATION
Rome -- Le président de la Com
mission d’Evangélisation, le Dr. Pro
chet a eu l’honneur, le 42 Juillet,
d’être reçu en audience privée par
S. M. le Roi Humbert. Il lui a annoncé l’intention des membres de
l’Alliance évangélique universelle
d’avoir leur prochaine assemblée générale en R.alie. S. M. a accueilli
avec une bienveillance marquée cette
.veUej!j..a yépoiuli^: « Q.ujjs.^^sûieiit.
itivehus! » Ayant appris
i^Qxiis de l’enlrelien les raisons di
èeiimtezza, qui avaient fait choisir
Florence plulôL que Rome, notre
Soü-verain dit que l’on aurait pu sans
difftculte se réunir à Rome, mais
qu’il appréciait les égards qui avaient
p.i’ésidé au choix d’une autre ville,
]||lLAN — Un jeune homme de
l>el aspect et de belle taille, avant
qalÎ cédât aux tentations du monde
cié Ctue tant de jeunes gens lui cè(feïit aujourd’hui, c’est à dire celte
âhaé iqui appartient a Dieu, m’a fort
écrit Amhrosiano, par. sa conversion.. Tourmenté,-« consumé par
cétte maladie qui ne pardonne pas
et q-ui.' délie tous les remèdes de la
science modei'ne, .il tréu va le médeciW qui seul guérit, fortifie et console
au moyen (Je baumes, dont seul il
a le secret, les coeurs qui sont tra
«ü
vaiité.s et chargés. Lui et d’autres
encore sont morts en paix. Il nous
(ifit fourni l’occasion de prêcher l’e^
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26à
vangile à des milliers de nos concitoyens et, de la sorte, ils ont parlé
même après leur mort.
Nous avons ici le dimanche matin des assemblées bien faites pour
réjouir nos pasteurs, un auilitoire
cultivé et, ce qui vaut mieux,recueilli
attentif et des plus sympalbiiiues.
Quel bienfait, quelle grâce pour un
ministre de la parole de Dieu, de
voir tdutes ces chères personnes,
qui sont véritablement unies à lui
(ians une même pensée! On ne parle
pas devant des hommes séparés par
l’espace qui doit de nécessite se
trouvel’entre la chaire et les bancs.
Non, on parle a des frères, à des
amis; on raisonnOiOn cause aveceuxj
le coürant existe, et que Dieu en
soit béni!
X
Riesi — Une lettre de no,Lre
cher frère Salvatore Ferro nous
donne d’excellentes nouvelles de
notre école de Riesi. Les examens
ont , eü. lieu sons la présidence
du R. Delegalo 'Scolastico et ont irès
bien réussi. Dimanche, dd Juillet,
le maître Verso, président de la
Commission examinatrice adressa des
paroles encourageantes aux élèves
pi'omufe, ajoutant qu’il .s’honore de
l’amitié de nos maîtres qui ont travaillé avec zèle et habileté.
/Bollettino)
Messine et Pignerol — Nous
demandons pardon à nos amis de
Messine et de Pignerol, si, à cause
de l’absence du Directeur du Témoin,
celui-ci n’a pas mentionné jusqu’à
ce jour, les rapports d’Eglise qu’ils
ont bien voulu nous envoyer.
,i4 Messine les cuites du Dimanche
malin sont bien fréquentés ; ceux
du Dimanphe soir sont en progrès;
les réunions de prière du premier
jeudi de chaque mois ont été nombreuses ; les enfants de 1’ école du
Dimanche ont collecté fr, 34 pour
la mission Suédoise de Massaua. Il
a été versé dans la caisse des frais
Chronique Vaiidoise
de culte fr. 3225,23 dont fr. 2611
ontété dépensés pourdifférents objets.
Notons, entr’autres, fr. 200 pour tes
régents en retraite, fr. 700,50 pour
le Bicentenaire, ir, 800 pour le fond
central d’évangélisation. La caisse
des pauvres a reçu fr. 209,53 et a
versé fr. 187,50 Les souscripteurs
au Solda Evangelico sont au nombre de 65.
A Pignerol on se ressent encore
de la perle faite en la personne de
l’Ancien, M. J. A. Micol; on remercie
la Société Evangélique de Genève
pour son subside annuel, plusieurs
lois renouvelé, de fr. 500; on prend
acte avec regret des démissions de
M. Forriei'on maître d’école de la
Gioielta, empêché par la maladie de
continuer la carrière de l’enseignement; on se plaint que les réunions
du soir ne sont pas assez suivies ;
on exhorte à donner avec joie et
abondamment pour les dilTérentes
œuvres de l’église ; on recommande
la sanctiricalioii de tout le jour du
repo^. 11 a été collecté clans le cours
de l’année fr. 1860,76. Il a été dépensé fr.■'1141,10 dont fr, 100 pour
la mission en Italie.
Catane —Le maître de nos écoles,
M. Bruno qui, comme nos lecteurs
le savent, s’est élevé a force de travail au grade de docteur és-sciences,
vient d’être nommé commissaire
royal pour les examens du gymnase
d’Aclreale, Cela est une preuve de
re.stime dont il jouit auprès du B.
Provveditore. Ajoutons que M Bruno
a accompli, avec plein succès, une
mission que des circonstances où
nous n’avons pas à entrer ici, rendaient particuliérement délicate.
La Tour. —Collège. Voici un télégramme reçu par M. le député Geymet et trasmis par celui-ci au Modérateur; « Rome, 8 Août, 6,50 p.
7
— 263 —
m. J’ai signé en ce moment le décret
de paregijiamenlo du gymnase du
collège Vaudois de Torre Pellice.
Cordiales salutations. »
Boselli.
Réunion du corps des pasteurs.
(Mercredi 13 cour, dans la grande
salle du Synode). Elle est particulièrement tiomhreuse. Aux pasteurs des
Vallées sont venu.s se joindre M. le
Dr Prochet, président de la Commision d’Evangéli.sation, MM. les evangéli.stes Josué Tron, P. Long, J. Pons,
Balnias, Bulfó. MM les Prof. Bosio
et Charbonnier. Le Modérateur ouvre
la séance par la lecture du 1 chap.
de l’Ep.à Tite, et M. Micol fait la
prière. Sont proposés comme sujets
d’examen pour les candidats MM.
D. Revel et Golia, « L’autorità delle
Sacre Scritture, la divinità di Cristo,
la nuova nascita, la vocazione personale. Le Modérateur lit une lettre
annonçant la mort du pi'ésident du
Comité Wallon, M. Vallès, et l’on
chaire la Table de faire parvenir à
la famille affligée l’expression de la
sympathie de notre corps pastoral.
Les deux examens ont été acceptés celui de M. G. à l’unanimité (28
votants) moins deux votes blancs,
celui de M. R, à l’unanimité moins
un vote blanc. Le premier est invité
à iprêcher sur Matth. 11; 29; le second sur 2 Cor. 5; 21
On procède ensuite à la nomination des Commissions examinatrices. Ces Commissions sont com
posees:
pour la Table et le Conseil de
Théologie, de MM. Ph. Rostan, J.
D. llugon, Ernest Robert, Monnet,
prof, au Pomarel;
pour la Commission d’Ëvangëiisation, de MM. Jean, Ribet Ue Pise,
Paul Lantaret, Coïsson prof, à la
Tour et Joseph Jmug ;
pour la Commission des Hôpitaux, de, MM. D,'BulTa, D, Gayjun,,
J. D. Cougn et Peyronnel syndic de
Feêt.
La séance est close par une prière
prononcé par M. A, Gay.
Nouvelles Religieuses
Paris. — Le Cliristianisme Evangélique a été sur le point de faire
une grave perte en la personne du
Dr. E. de Pressensé. Le ma| était
devenu si menaçant qu’il fallut avoir
recours à la .trachéotomie. Même
après l’opération, la vie dé Téminent
serviteur de Dieu demeura pendant
quelques jours en suspens. Un mieux
décidé finit toutefois par se déclarer,
et actuellement M. de Pressensé est
en Suisse pour y recruter de nouvelles forces. Que le Seigneur veuille
le guérir complètement et le r-envuyer plein de force à la brèche, où
depuis tant d’années et avec tant de
succès, il défend les intér^ts^ du
‘rofàurae de Dieu!
Revue Politique
liüli«. Grande lutte à Rome
pour l’élection d’un député. Deux
candidats étaient en préseqee, le
Comte Antonelli modéré et Barzilai
lepré.sentanl de l’Irredenta. Le premier l’a emporté de quelques, centaines de voix.
— Caporali, l’auteur de l’attentat
contre Crispi a été reconnu être un
pauvre fou. Le tribunal à décidé
qu’il devait être mis dans une maison d’aliénés.
— Une députation d'Espagqols de
Barcelone vient d’arriver à Turin,
Ils apportent une couronne de fer
• ,d:'5
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" .;'i
8
264 —
. Æ*'’ ■
K. ■
î-'Tf«,'
représentant une branche de chêne
et une de laurier avec des roses,
des ileurs de la passion et des immortelles. La couronne porte l’inscription suivante: «A la tnemoria
de Ainedeo de Saboya — Barcelona
y la Colonia Italiana — Febrero de
1890.»L'accueii fait par la population
turinaise à la députation espagnole
a été des plus chaleureux.
— La Reine est toujours à Gressonney où elle fait journellement de
nouvelles excur.sions, et le Prince de
Naples vient de l’y rejoindre.
— Grispi s’e:st adjoint un secrétaii'e pour rintéi'ie.ur, 1'hon. Oonasi
député de Modène.
X
X.® grand
nomatilo. — Le
Congrès médical vient de se doré
à Berlin Les délégués français ont
été l’objet d’attentions particulières
dont ils se sont montrés reconnaissants. Le lion du public et de la
presse a été, paraît-il, le Dr. Baccelli
qui, dans un discours prononcé en
un latin élégant et sonore a demandé
que le siège du futur Congrès fût
Borne. La ilemaude a été accordée.
— Ij’ile d'IIelgolaml e.sl devenue la
propriété de l’Allemagne. I.,es autol'ilés politiques de ce pays d'abord,
et l’Empereur lui-même, ensuite, en
ont pris possession. Le nombre des
mécontents en Allemagne au sujet
du tratte relatif à la réparlilion des
possessions Africaines est loin de
diminuer. Il eu est qui croient qu’il
s’agit beaucoup plus d’uii arrangement entre les dynasties que
d’une enienle entre les diplorautes
des deux. pays.
— Le Dr. Peters longtemps cru
perdu, vient de débarquer à Naples
eu route pour rAllemague.
- Le dé[)art de l’Ernpei'edr pour
Pétersbourg a été renvoyé au 14
courant.
Le elioléra continue à faire de
nombreuses victimes en Espagne
et surtout eu Arabie. Le dernier
bulleliii annonçait, pour les [>rovinces de Valence et dé Tolède, 59
cas et 35 morls, et pour les villes
de la Mecque et de Djeddah plus de
200 décès.
— Le Czar vient d’adresser à sou ministre de la guerre une
lettre' dans laquelle il déclare que,
tout eu voulant garder sou armée
en état de défendre le pays contre
toute invasion, il desire la continuation de la paix et fera tout ce qu’il
pourra pour la maintenir.
■(.«¡»iibliiltic Argenâîiie — Le
calme paraît être rétabli a Buenos
Ayres. Le président Celtnan a enfin
compris que sa position était devenue intenable, et a cédé sa place
au vice président Dr. Pellegriui. Cet
état de choses cependant semble ne
pas devoir être definitif, et il est
probable qu’aux proebaines élections
la grande majorité des voix .se portera sur un liornme très distingué
le général Mitre dont la candidature
a été dernièrement acclamée par
60,000 personnes.
Ernest PiObert, Gérant.
Torre Pellice, Imprimerie Alpina.