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Soixante-neuvième année - Anno XI*"
8 Septembre 1939
N" 35
¿Cr Spett PîbÜôtà^
-MM
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Colonies italiennes ....
Etranger................................
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an:
L. 10,. 24,. 22,
Ponr 6 mois
612
On s'abonneià TorrePelli^e, au Bureaud’Administraliondel’EcAo(ViaWigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, à M. le Prof. LODiS Micoi. - Torre Pellice— pour
l'Administration, au Bureau du journal, Via Wigram, N° 2 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d'adresses coûtent ÿo centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Le nnméro: 20 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
POÜK U TIE IPiTËEIEDRE
La mort de Christ.
(1)
« Christ est nior-t pour tous, aün
que ceux qui vivent, ne vivent plus
pour eux-mêmes, mais pour Celui
qui est mort et ressuscité pour eux ».
2 Cor. V, 15.
(L’orateur, après avoifr expliqué le caractère et donné la signification de la mort
de Christ, définit le but de cette mort).
« Le but (de la mort de Christ c'est d’arracher les hommes à leur égoïsme et de
les consiacrer à Lui ».
Les hommes vivaient pour eux-mêmes,
ne pensant aux autres que dans la mesure
qu’ils se prêtaient à leurs propres desseins ; ils ne vivaient pias pour Diep, auquel ils avaient recours presque uniquement dans la frayeur ou le besoin, m'ais
en vue id’elix-mêmes : poiUJr leur salnté,
leur richesse, leur puissance, leur plaisir,
leur bonheur, en un mot dans leur propre
intérêt, ne pensant qu’à eux-mêmes, ne
sentant, ne voulant qu’eux-mêmieis, faisant
d’eux-mêmes le centre, le cœur, le but de
leur vie ; la loupe à travers laquelle ds
regardaient toutes choses, la règle d’après
laquelle ils jugeaient toutes choses, l’objet de tous leurs soins et de leur unique
amour.'
Ayant rompu leis lifens qui Tunissaient
à Dietu et aux autres, niant toute solidarité [divine et humaine, l’homme faisait
de lui-même son propre Dieu.
Egoïstes et idolâtres, orgueilleux, rebelles à Dieu, injustes, violents, envieux,
cruels, impurs dans les œuvres, dans les
paroles, dans les pensées, individus contreindividus, classes sociales contre classes
sociales, nations contre nations... Oui, les
hommes vivaient 'poùr eux-mêmes.
Or, afin qu’ils ne vécussent plus pour
eux-inémies, Christ est mort pour tous,
après avoir vécu pour tous.
L’apôtre! Paul n’a pas été avec Jésus
comme les douze, ü ne l’a pas entendu
parler, il n’a pu être le témoin d’aucun
de ses miracles, il ne l'a jamais vu; il a
seulement entendu raconter de lui un petit
nombre de faits ; mais ces faits, après sa
conversion], prennent une signification bien
différente et 1© remplissent d’étonnement,
le saisissent d'émoi, et vous pourriez l'entendre s’écrier: « Pour tous et pour moi ! ».
Il ne se laœera pas de recueillir tous
les souvenirs de son ¡Maître, gravés dans
Fesprit et dans le cœur de ceux qui l’ont
suivi dès le commencement, et tout en ne
l’ayant pas connu, il sera à même d’en
retracer exactement la vie. Et plus il la
retrace pour lui et pour les autres dans
ses dilvers moments, dans ses divers épisodes, en se concentrant d’une manière
spéciiâle sur ce qui parle de ges souffrances, plus son étonnement et son émotion
augmentent, tandis que ses lèvres murmurent : « Pour tous et pour moi ! ».
Et son âme en est si profondément saisie, que le souvenir devient vision actuelle, pialpitante de vie. Son Seigneur est
devant lui, et il l’entend : « Eepentez-vous,
dit-il, changez votre esprit, votre pensée
égoïste. Regandez à la Vie avec les yeux
de Dieu, ncm pas avec les vôtres. Dieu
avant tout, toujours, et non pas vous;
(1)' Nous publions la deuxième partie —
hn peu abrégée — du sermoii prononcé par
le pasteur G. Del Pesco, de Trieste, au culte
d’ouverture du Synode.
votre prochain et vous, et non pas vous
exclusivement. Que celui qui veut me suivre, renonce à lui-même. Que celui qui veut
être le premier, soit le sèrviteur de tous ! ».
Et il le suit de lieu en lieu, tandis que,
parfaite incarnation de ce qu’il réclame
des autres, renonçant continuellement à
lui-même, il se fait le serviteur de Dieu
et des ,hommes. Et tel est l’élan de sa reconnaissance, tel est l’emportement de son
amour, qu’il souffre réellement avec son
Sauveur, il souffre comme s’il était crucifié avec lui, comme s’il mourait avec lui.
Mais voilà que, comme douce récompense
à son amour sans bornes ¡pour Celui! qui
lui a tout donné, mort avec Christ, il ressuscite ,avec lui ; mort au péché, il renaît
à u|ne vie nouvelle. « Les choses vieilles
sont passées ; voipi, toutes choses sont devenues nouvelles». Ce n’est -plus lui qui
vit, mais Ghrifet qui vit en lui ; ...et ayiant
atteint l’hairmonie parfaite de tout son
être, I se sent toujours plus libre et plus
heureux, et ne cesse de répéter : « Grâces
soient rendues à Dieu par Jésus-Christ »,
car lorsqu’il dit : « Christ est mort pour
tqus... », il ne fait pas une belle phrase,
mai® d exprime une profonde expérielnce
personnele.
, La mort rédemptrice de Christ, couronnée par sa glorieuse résurrection, il ne Ta
ipas acceptée par l’esprit seulement, il l’a
reçue par le cœur ; il ne l’a pas seulement
prêchée, il l’a sentie ; il ne l’a pas rappelée
seulement, d l’a faite revivre en lui-même... C’est ainsi qu’ü trouvait en Christ,
auquel il est ilntimement uni par la foi,
la volonté d’aimer au lieu de la volonté
égoïste.
L’expérience de Saint-Paul a été faite,
quoique à des degrés divers, par les autres apôtres et par tous ceux qui, à travers les siècles, ont été de vrais chrétiens,
entre autres par Saint-Augustin, Sainte
François d’Assisj, Luther...
Tous ceux qui, comme Saint-Paul, ont
fait de Christ, mort et ressuscité pour eux,
l’objet de leur coUtemplation, ont souffert
avec lui, sont morts au péché et à l’égoïsme, mais sont aussi ressuscités à une vie
nouvelle, dont le centre est Dieu.;. Eéta'blissons ddnc cette communion vitale entre le Christ et nous, et contemplons-le !
Si Chrjst doit être « formé en nous »,
comme le dit l’Apôtre, le drame de sa vie
ici-bas, accompli il y a dix-neuf siècles,
doit idlevenir notre drame à nous ! Oui,
contemplons le Christ mort et ressuscité
pour Uo(us, et non pas une fois par an, v
le Vendredi Saint ou le jour de Pâques,
mais tous les vendredis, tous les dimanches, tous les jours... Devant la croix le
chrétien sent profondément son péché et
son indignité, mais en même temps l’amour
de son Maître auquel il est poussé à répondre par son ,amour. Et l’amour qui nous
fait oublier et renoncer est la voie la plus
sinre, la voie par excellence, pour nous délivrer de l’égoïsme et du péché.
Voià pourquoi les fondatteurs de religions, les moralistes et les sages qui n’ont
pas su aimer comme Jésus, ont pu faire
pour l’humanité pécheresse infiniment
moins que lui.
Aujourd'hui l’on parle beaucoup de
criseï : mais d’où viennent nos maïux, nos
inquiétudes, nos lappréhensions, si ce n’est
du fait que les hommes ont pratiquement
oublié Dieu, et vivent pour eux-mêmes
comme les contemporains die SaSnt-Pauli?
La grave et douloureuse crise, dont tout
le monde souffre de nos jours, est essentiieiEenient une crise morale, effet de
l’égoïsme qui a brisé tout lien de solidarité. Christ est mort pour tous les hommes, mais son saprifioe a été vain pour un
grand nombre d’entre eux, parce que, saisis et emportés par les soins matériels, ils
ne se sont pas arrêtés à le contempler,
ils n’en ont point fait la loi de lelur vie
et ,ite l’ont oublié. C’est une raison de plus
pour que tous — coJlèguœ dans le ministère, candidats, laïques — mettent devant
lelurs yeux la croix de Christ, afin que
tous ' la contemplent et en reçoivent les
salutaires inspirations dans leur esprit et
dans, leur cœur... ,Les hommes, dans la
msrstérdetuse dureté de leur cœur, malgré
les ^ douloureuses expériences qu’ils ont
faites et les appels qu’on leur a adressés
aU’i.nomi de la croix de Christ, s’entêteront dans leur égoïsme insensé ; c’est
pourquoi les graves difficultés actuelles
s’accentueront.
, Contemplons idonc encore et toujours la
croix de Christ et elle nous répétera comme à Saint-Paul : « Dieu est pour vous ».
Et s’il est [pour vous, qui sera contre
vous ?
Celui qui n’a pas épargné son propre
Fils, mais l’a donné pour vous tous, ne
vous donnera-t-il pas toutes choses avec
lui?
li y a dix-neuf siècles que « Christ est
mort [pour tous, afin que ceux qui vivent,
ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour
Celui qui est mort et ressuscité pour
eux ». Nous devons vivre, nous pouvons
vivre pour lui.
Vivons pour lui, inspirés, poussés, contraints par son amour. Oui, vivons pour
lui, c’est ce qu’ü nous demande.
Au reste, ü pensera lui, qui est le Ressuscité, le Vivant, notre Souiverain Sacrificateur auprès; du: Père, fevRoi des rofe
et le Seigneur des seigneurs.
LE SYNODE.
il ' OUVERTURE DU SYNODE.
^11 n’est plus pécœsiaire de dire que le
' Bulte d’ouverture est solennel, soit pour
sa signification, soit pour la' magnifique
assistance.
De près, de loin, ¡par tofus les moyens
les getis accoudent pour prendre part à
cette cérémonie;
Lorsque le cortège des Pasteurs et des
laïques — prédibateur en tête — entre,
toutes les places nopi réservées sont occupées et les retardataires doivent rœter
debout.
Le culte est présidé par M. Gugliehno
Del Pœco, pasteur die Trieste, qui prêche
sur 2 Cor. V, 15. Nous donnons à part ime
partie de ce sermon, empreint d’une haute
spiritualité, et prononcé avec une forte
conviction.
I Après le sermon, le Prédicalteur procède
à la consécration des troi^ candidats :
MM. VaJdo Vinay, Hermann Rostan, Humbert Belrt.
C’est la partie la plus émouvante de
tout le service ; l’âmie de l'auditoire semble
entourer de sa sympathie ces jeunes ouvriers qui prennent l’engagement de trar
vailler pour le Seigneur.
Un beau morceau de musique, exécuté
au violon, ¡a été fort goûté par l’auditoire.
On fixe l’horaire des séances : de 8 L 30
à 12 heures ; de 14 h. 30 à 18 h. 30 ; terme
des délibérations, vendredi à 10 heures.
Apr^ le chant d’un cantique, la séance
est levée à 18 h. 30.
LUNDI SOIR.
Séance.4e la Société d’Histoire Vandoise.
Election du Bureau.
Aiprès le culte solennel dans le temple,
les membres du Synode se réunissent dans
la Salle du Synode pour procéder à l’élection du Bureau.
Le Bureau provisoire est présidé par
M. V. A. (Jostabel, modérateur, en sa qualité de doyen des paste;Urs en activité de
service, assisté pdr les pasteurs Ricca,
Bertîn, Moreschilni et l’instituteur M. A.
Costabello.
Le Bureau est ainsi constitué : M. G.
Del Pesco, président ; M. Adolphe GSampiccoli, vice-président; M. Robert Jahier,
secrétaire ; MM. Hermann Rostan et Humbert Bert, secrétaires-adjoints ; MM. Alberto CostabeUo, instituteur, et Théophile
Pons, piTofesseur, asœsseurs.
Le président M. Del Pesco remercie le
Synode et l’invite à collaborer en parfaite
harmonie pour le bien) de l’I^lise.
Le lundi soir, depuis db longues années,
est consacré à l’Hfetoire Vaudoise.
La, séance, ouverte à 20 h. 30, est présidée par le président de la Société, M. le
prdf. D. Jahier, qui lit le rapport sur la
marche de la Société durant la dernière
année.
Le public n’est pas si nombreux qu’on
le pourrait désirer et que l’importance de
► la Société le mériterait.
On regrette d’entenidre que plusieurs
membres sont morts, tandis que le nombre
des nouveaux membres est plutôt limité
— ce qui veut dire que l'’on ne comprend
pas assez la valeur de la Société, qui vise
à mettre à la portée du public les documents encore inédits de l’histoire vaudoiæ.
Le Président passe en revue les principales [publications faites pendant l’année
et informe^ l’assilstanee sur les projets pour
l’avenir.
Il communique la liste des dons reçus et
informe qu’au Musée on a institué une section pour les objets de l’époque préhistorique qui, çour le moment, ne sont pas
très nombreux. Il fait une recommandation fort utile : dctoner au Musée les objets, les documents qui se trouvent dans
les famiUes, afin qu’ils ne se pendent pas.
Quant aux rapports avec les autres Sociétés d’histoire, ils sont réduits à peu de
chose, souvent au simple échange des
Bulletins.
Le caissier, M. Ayassot, donne ensuite
le compte-rendu financier.
Les finances ne sont pas trop mauvaises,
mais il est regrettable de voir que des
Eglises n’ont pas pensé à la collecte qui
devait être faite au XVII février, en faveur de la Société.
Ni le rapport de la Présidence ni le
compte-rendu financier ne donnent lieu à
aucune observation.
Le prof. Jean JaMi donine ensuite une
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causerie sur quelques ccKutumes des Vallées Vomdoises, len s'arrêtant sur dieux
points principaux : la vie religieuse et la
vie de faimiHe. Il nous brosse un tableau
du culte ipiublic, où tout n’étajt pias idéal 1
n retraœ ensuite les us et coutumes se
rattachant au mariiaigie : les faits en esuxmêraes et ¡une pmnte de hiumour arai^nt
joliment le public, qui exprime sa satisfaction par de vifs applaudissements.
Le President invite les membres, à fmre
les observations ou les'prc^asàticHis qu'ils
croient utiles; mais, quoique l'heure ne
soit pas avancée, tous gandent le rilence.
On procède ensuite à LétectiOTi du Bureau de la Société ; sont confirmés par acclamation les membres actuels, dont nous
donnons les noms, au cas que quelqu'un
désire correspondre avec eux : comm'. doct.
D. JaMer, professeur, président ; V. A.
Costabel, pasteur, vice-président ; doct. J.
JaJM, professeur, archiviste ; doct. Théopküe Pons, professeur, secrétaire; chev.
E. Ayassot, géomètre, caissier.
Nous nous ipiermettons, en concluant ces
quelques lignes de chronique, de mettre
en relief le double but de la Société d'Histojre Vaudoise :
a) Fouiller les archives, soit en Italie
soit à ^étranger, pour y découvrir les documents qui concernent notre" histoire ;
faire des recherches toujours plus précises
et soignées sur nos origines et sur notre
histoire dans son ensemble.
b) IVÎettre à la portée du public les résultats des recherches par dés publications,
dont le Bulletin et les opuscules du XVII
février^sont des spécimens. Si les moyens
le permettaient, on pourrait faire beaucoup plus, car la miaitière ne manque pas.
Nous soulignons aiussi la recommandation faite aux famiDes de donner au Musée
Vaudois les objets, les documents a|y,ant
une valeur historique, polur éviter le danger qu’ils se perdent, ce qui s’est souvent
vérifié.
^ Bans rincertitude, prière de demander
conseil à lune ptírsooine compétente; tout
membre de la Société sera bien content
de se rendre utile dans ce sens.
La séance est levée à 21 h. 35.
MARDI MATIN.
La séance est ouverte à 8 h. 30, sous la
présidence de M. G. Del Pesco, président.
Oh consacre une demi-heure à un culte
de préparation et de recueillement, avant
de commencer les travaux. Comme' d’'habitude, le Synodé envoie une dépêche à
Sa Majesté le Roi.
Le Président ‘communique la formation
de la Commission des propositions : docteur
Ugio Janni, Emüiô Corsani, Gîiilio Tron,
pasteurs ; major A. Ghigo, chev. Eli Long.
La parole est ou président de la Comndssion d’examem, M. Airibs, qui lit son
rapport sur la gestion de la Table. C'est un
tralvail soigné, vivaint, donnant une idée
de toute l’activité de l’Eglise.
L’assemblée écoute, debout, la, lecture
des noms des ouvriers et des amis défunts.
Le Rapporteur, relevant l'effort fait pour
vivifier la vie spirituelle aux Vallées, combat le pessimisme qui semble s’emparer
de plusieurs : il ne faut pas exagérer le
mal, maas apprécier' ce qu’l y a de bon.
S’ü y a des ombres, les lumières ne manquent pas ; la libéralité chrétienne, par
exemple, s’est accentuée. Une chaude
exhortation est adressée à la Table pour
qu’elle continue à faire tout ce qui est en
son ‘ pouvoir pour la vie spirituelle aux
Vallées, qui représentent toujours un
point vital.
Quant au CpBègre, la Commission, prenant en consideration certaines voix pessimistes — transformation, fermeture — se
prononce éntièrement contraire à des mesures qui auraient les plus fâcheuses conséquences pour notre Eglise dans son
ensemble.
La presse a son paragraphe, et la GommilSBion demanderait que la Table lui consacre un peu plus de place dans son
rapport,
Amérique âu Sud: La Commission regrette de voir que la Table trouve de si
grandes difficultés à décider des ouvriers'^f à sie rendre dabs les florissantes églises Jdu District Rio PlaJtense. f
Fimatnces: Il faut se réjouit des résultats obtenus; il serait injuste de ne pas
souligner avec compliaisance la réponse "f
donnée à l'appel de la Tabfe. Il est insensé .
de s’endormir, mais il ne faut pas céder
alu pessimienie non plus. iÿ
Inditutiom de bienfoàsance : Elles sont ^
encore augmentées piar l’ouverture defè.
l'Asile des Vieillards à Vittoria (Sicile)
et le Rapporteur iproposerait qu’on nom- ^ -,
mât pour les œuvres du champ d’évangélisation' une Commission, comme celle qui, r
existe aux Vallées, pour alléger le travail déjà si considérable de l’Administration
Centrale.
Ton du Rapport. Dans son ensemble, le í;
Rapport, tout en signalant des défail- ^y
lanx^, est optimista S’il y a fies difficultés Í
• 'JV
et des lacunes, on accomplit un grand tra- '
vail et avec des résultats réjouissants.
Le müim dans lequel on évangélise a^
réagi — parfois viotemment ; mais les autorités supérieures ont toujours exercé la
justice à notre égard, et l’on recommande '
à la Table de faire valoir toujours mieux
nos droits — ces droits qui sont garantis
par la législation de notre patrie. J
La lutte interne (provoquée par les dif- ^
férentes organisations de jeunesse), est '
examinée par la Commission avec un grand J
MARDI après-midi.
sérieux et avec ,une 'prafonde sincérité.
La Commission propose à Tapprobation |
du Synode les ordres du jour suivants (en ;
résumé) : 1° Remerciements à la fi’ahle ; ;
2“ Reconnaissance atix collecteurs ; 3" Gra- titude aux amils et bienfaiteurs.
A 10 heures il y a une suspension de ^
séance pendant quelques minutes. f
Quand on rentre en séance, le Prési- î
dent met en discussion, paragraphe par
panagrapihe, le Rapport imprimé de la.ï
Table, et M. Guido Miegge, délégué de |
l’Eglise Valudoise aux Etats-Unis, prend |
la parole ¡pour rappeler [M. Colgate, Tun |
de nos fidèleB amfe défunts pendant
l’anbée.
Au paragraphe Sud-Amérique, le pasteur Guido Rivoir relève qu’il doit y av<«r
chez nous de l’incompréhension pour ce qui
regarde les églises de la Région Rio Platense, avec le résultat que des congr^ticHis assez nombreuses ont (M s’adre^er
à d’a'utres dénominations pour avoir ^
pasteur. Cette ilncomp,réhensi0n ctez la
Table, ehez nos ouvriers, chez notre peuple, est très nuisible aux intérêts“ gi&iéraux de l’Eglise • comme l’on s’oceitçpe
d’évangélisation, oin doit soigner aussi nos
colonies de l’Amérique du Sud.
M. A. Muston exprime sa douleur et son
humiliation, en entendant que la Table n'a
pas trouvé d’ouvriers disposés à alkr desservir les églises de l’Amérique dU Sud.
Le doct. Pons intervient lui aussi dians
l’intéressant débat et invite la Taible à
ordonner et dire : « Tu dois aller ». ^
Le Modérateur repousse l’accusation
d’incompréhension de la part de la Table,
et demande au Synode qu’il se prononce
clairement et dise si l’on doit obUger les
ouvriers.
M. Jules Tron ¡peut dire que l’on fait
en Amérique de précieuses expériences, et
s’il a diû revenir en Europe, il l’a fait avec
regret.
M. G. Rivoir fait observer qu’un ordre du
jour du Ssmodfe dans le sens réclamé par
le Modérateur, produirait une bonne impression idans nos églises sud-américoines.
Le docteur Rocchi, les pasteurs Bonnet,
Lupo, Janni, Comba Amajdo, Giovanni
Miegge, Guido Comba, E. Tron, junior,
Giovanni Tron, E. Pascal, E. Geymet, le
prof. D. Jahier, M. A. Gilampiccoli examinent le problème sous tous ses aspects et
expriment des idées, parfois tout à fait
divergentes,- ce qui démontre l’importance
de la question.
La discussion est dose par l’adoption
d’un ordre du jour qui souligne le droit
de la Table à considérer le V® District
comme tout autre District, et à y pour■voir avec le même critère.
Midi sonne et la séance est levée.
La séance est ouverte à 14 h. 30, et est
présidée par M. A. Giampiccoli, vice-président. On reprend l’examen du Rapport de la Table. Au paragraphe Commission des ptMicaÈions, M. lAmaldo Comba
propose la publication d'un recueil de
prières.
M. A. Muston voudrait connaître quels
sont les critères du choix des ouvrages à
publier ; ,ü recommande axissi de ne pas
se laisser effrayer par les menaces ded
adversaires.
M. Janni, à propos des journaux, relève
quelques inconvénients qui dérivent du
fait de 'tendre à transformer l’organe officiel de l’Eglise, La Luce, ein organe personnel, qui ne respecte pas toujours la pensée
des autres. Il exprime le désir que de tels
ihconvénients soient évités à l’avenir, et
que la Table intervienne, si c’est nécessaire.
Le major Abele Ghigo regrette que les
collaborateurs de VEcho soient si peu nombreux ; il invite les Pasteurs à collaborer
afin de rendre le journal plus varié et
intéressant, et améliorer ainsi la situation
financière, car les abonnés augmeijteraient.
_M. Bertin a une parole de reconnaissance pour les Directeurs des journaux.
Le Modérateur, à propos des remarques
de M. Janni, répond que la Table a toujours fait ce qui était en son pouvoir poiur
éviter Tincompiréhension, et recommande
à tous la plus grande tolérance dans la
diversité des oipinions.
A propos de bâtisses, le Moidératefur exprime sa reconnaissance à l’Eglise Méthodiste Wesléyennie qui nous a accordé son
temple, à Naples, pour les cultes, pendant
que le nôtre est en démolition.
Au paragraphe des finances, M. Lupo
fait ohærver que Texpiression de satisfaction emiployée idlans le contre-rapport ne
dcA pas être prise en sens absolu.
M. Falchi encourage la Table à répéter
l’institution de la semaine de renoncement.
Le major A. Ghigo n'est pas satisfait
des résultats, car on est loin ôds 5 lires
par memihre que ¡proposait la Tablé.
M. Bertin voudrait que la Table fît connaître aiu SyiMde, d’une manière claire et
détaillée, quelle est la situation financière
et quels sont ses plans pour l’avenir.
On établit idonc d’avoir une séance particulière pour l’étude du grave problème
financier.
Prennent part à la discussion sur l’état
des finances iM. Nisbet qui est contraire
à faire diverœs collecte®, M. Moreschini
favorable à ce que la semaine de renoncement soit répétée.
M. K Tron., junior, insiste pour que l’on
soit clairement informé sur notre situation financière.
MM. A. Ribet, Bruno Revel, M. Falchi expriment leur opinion à ce sujet.
Vers 16 heures, on a une suspension
de séance.
Elle lest rouverte à 16 h. 30, sons la présidence de M. Del Pesco, pour entendre
le pasteur M. G. Brunn, de New-York, qui
représente TA. W. A. S. et l’Eglise Presbytérienne des Etats-Unis. Présenté par
le Modérateur, après avoir porté les salutrÆions de l’Eglise Presbytérienne, il
rend le meilleur des témoignages à
M. Guido Miegge, délégué permanent de
TEgbse Vaudoise aux Etats-Unis, et fait
les vœux les plus sincères pour notre belle
œuvre.
Le Pr&iident lui répond en termes
appropriés.
On continue l'examen du Rapport dé la
Table, et M. Giovanni Miegge, prenant
Toocasibn de la conclusion qui a trait à
la vie spirituelle, demande que Ton discute le problème des différentes organisa- '
tions de jeunesse.
MM Bertin et E. Tron, junior, sont
contraires.
M. Giovanni Miegge présente un ordre
du jour visant à résoudre la questbn qui
trouble et divise l’Eglise. Il lit aussi un
projet de règlement qui devrait fondre
les deux terndances ; il le commente et
l’explique,
M. A. Comba, tout eh- approuvant Tes
prit qui anime le mémorial de M. Miegge,
propose que la discussion soit ajournée
M. Giovlanlbi Tron regrette que le mémorial n’ait pas été présenté à la Fédération d© la Jeunesse Vaudoise.
MM. Guido Rivoir, Falchi, Nisbet, O.
Peyronel, Bertin, prennent part à la discussion, et Ton conclut par la proposition
de nommer une Commission, où les deux
tendances soieUt retprésentées, pour étudier ensemble la question et donner les
conclusions à une séance du Synode,
M. Bertin se plaint que Tœuvre d’évangélisation ne soit pas connue, aux Vallées.
Le Directeur de VEcho saisit l’occasion
pour recommander que les Pasteurs lui
envoient dies nouvelles de leur champ de ';
travail.
Au 4® District, M. Ahate fait remar- ?
quer que Tunion de l’Italie méridionale
avec la Sicile n’est pas très heureuse et'
a de réels inconvénients.
M. David Bosio, président de la Commission dies Règlements, explique de quelle
manière on est arrivé à cette division.
Au paragraphe Eglise Vaudoise de NewYork, M. Guido Miegge porte les salutattibns de cette église.
La séance est levée après le chant d’un
cantique.
(La fin du compte-rendu au prochain
numéro).
m: ^
F. G. V.
Le III^ Campo-Congresso
de la Jeunesse Vauidoise, à Saint-Germain, '
est terminé. Essayer d’en faire la chronique n’est pas chose facile, car nous avons
senti vibrer une telle richesse de vie intime, que nous risqueriions de ternir ses ;
reflets en nous abandonnant aux habituelles considérations, plus ou moins banales,
sur la consécration, dévotion, qui fleurissent dans ces sortes' die rapports.
Donc, laissons parler les faits.
Jeudi soir, 31 août : culte d’inauguration dans le temple de Saint-Germain. M. ie
pasteur D. Pons adresse un message \ibrant de convictiottii à la foule des cam
peurs et des fidèles, en faisant revivre
la
vision d’Ezéchiel, les cssements desséchés,
vivifiés par TEsprit.
Vendreldi, 8 h. 30 : culte, présidé par
M. le pasteur Nisbet : notre amour, conséquence de Tamour que Dieu a manifesté
envers nous, et ne peut pas se résumer
uniquemient en activité sociale-philanthropique, est le sujet de la méditation.
M. le pasteur EL Rostaln présente ensuite
une étude sur les fruits du Saint-Esprit.
L’intérêt qu'elle a suscité, est prouvé par J
la discussion animée qui suit. Plusieurs
campeurs prennent la parole pour parler ¡|
de leurs expériences personnelles à ce sujet ; pas dfe vaine académiie, point de joute
de coqs, mais un échange sérieux d’idées
ayant pour objet le problème toujours plus.
angoissant du Réveil, des réunions de
prière, de la prière fodividùelle.
Dans Taprès-midi, à Tombre des châtaigniers, M. le pasteur doct. Ribet présente
une courte et substantielle relation sur le
mariage mixte. Les douteurs ont dû se
.convaincre de la nécessité de la discussion...
assez animée, qui a eu lieu. Ici encore,
jeunes gens et jeunes filles, pasteurs et
laïques, ont uni leurs expériences : ce ne
sont ni les diæoure, ni les remèdes plus
pu moins pratiques qui serviront à quelque chose, tant que notre jeunesse n’aura
pas été pénétrée de la conception chrétienne du mariage, au dessus de toute
idée d’ordre matériel.
Samedi matin : M. le pasteur G. Mathieu préside le culte : Vous recevrez une
puissance (de révélation, trainsformation,
témoignage), et prépare dignement le Congrès, qui commence ses travaux sous la
direction de M!M. H. Tron, piasteuir, président ; G. Costabel, professeur, vice-président ; E. Rostan et M.IIe G. Avitabile,
secrétaires.
M. le pasteur E. Eynard présente le J
rapport général, qui est en même temps
un programme d’action pour Taveinir : in-
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tensifior la vie religiefuse des Unionistes
et des Unions, manifeister d’une façon toujours plus claire le caractère de nmtmtmM, sans aiucun esiprit d’étroitesse. Les
Unionistes Varudiois doivent, tofujours plus,
être des jeunes qui ont rencontré Jésus,
que Jésus a saisis, et qui, par k puissance
du Saint-Efeprit, témoignent de leur foi,
en tenups elt hors de temps, par k parole
et par l’actibn, pour k sançtifica,tion de
leur Eglise et pour l’avènement du Eègne
de Dieu.
Nous avons ensuite k lecture des rapports (des différents groupes ; MM. J. Tron,
Geymet, GiocoM, Eibet, Coluccî donnent un
aperçu des plus intérie^ants de leur travail. Les difficultés n’ont pas manqué, mais,
grâces à Dieu, quelque chose a pu s’accomplir, pour le vrai bien de k jeunesæ ; peu de chose, si ion veut, mais un pas en avant
toujours, vers le Christ, au service dei cette
Eglise Vaudoise pour laquelle aucun sacrifice n’a paru trop grand à notre
jeunesse.
\ :is iü
Le nouveau Comité National est formé
par MM. Pado Bosio, pasteur, président ;
rag. Giocdi, secrétaire; M.lle S. Lmgo,
caissière, M. B. Eynard ayant donné sa
démission pour des raisons de famille. Les
chefs do Groupe sont : MM. J. Tron, Geymet, A. Comba, Ribet, Colucci. Tous ont
été élus à k presque unanimité.
Le Congrès est fini, et le Camp continue : on va rendre visite à la parUisse
d'Angrogne, sur iinvitation de son pasteur, M. Nisbet. Au Martel, les campeurs
s’arrêtent pour riepirendre... les forces ; un
échange d’idées sur la collaboration des
jeunes avec les pasteurs est mtr^duit par
trois demoiselles des Unions de Rome et
Saint-Germain. Ah! ce cléricalisme des
Pasteurs qui savent faire trav,ailler leurs
jeunes ! !
A côté de l’activité intérieure du Camp,
les manifestations extérieures: cultes d’appel ; Pomaret : orateurs MM. J. Tron, G.
iBertm, B. EyUard ; AngrOgne : orateurs
MM. Nisbet, P. Bosio, prof. H. Tron. Le
dimanche miati|n, échange de chaire dans
les idifféraites paroisses.
Camp de jeunes, celui de Saint-Gerraain : jeunes de coeur et aussi d’années ;
c’est-à-dire que, à côté de l’activité spirituelle, les mianifeistations de la joie fraternelle n’ont pas manqué. Qn a chalnté,
beaucoup chanté ; M. le régent Jahifer a
bien contribué, par son expérience, à k
formation de ce chœur qui a uni d’une
façon intime tous les cœurs. Les sympathiques traditions vaudoises de l’accueil
chaleureux qui n’oublie pas le côté matéribl, ont été... dûment observées ! La jeunesse d'Angrogne a démontré, d’une façon
plus qu’agréable, qu’elle en sent toute k
valeur ! ; et celle ide Saint-Germain (...mais
est-il besoin de le dire ?) a reconfirmé son
brillant paώ, sous la direction de M. et
M.nie Tron, pasteur.
La réunion d'appel du dimanche aprèsmidi, où quelques jeuinies'ont ' rendu leur
témoignage sur k puissance rédemptrice
du Christ, a été une révéktian pour plusieurs, une bénédiction i>our beaucoup, un
stimuknt ipour tous. M. le doct. Pons nous
a ensuite parlé de l’œuvre des colporteurs,
et M. P. Bosio a indiqué le programme
d’étude et d’activîté pour cette année :
rmreté (Gaktes V, 16-24).
* !» *
Beaucoup de présents ; 80 campeurs fixes ; bon nombre de visiteurs ; plus de 300
jeunes, le dimanche, accourus pour entendre le pur message de l’Evangile ! Mais
aussi quelques absents, qui ont exprimé
tout leur regret et toute leur sympathie ;
relevons entre autre celle du æcrétaire
général des Activités chrétiennes dans le
monde entier, de Tœuvre desquelles M. le
pasteur Guido Mfegge nous parle avec k
verve k plus sympathique.
* «i >K
Un culte austère, dans le rfieu le plu.'?
neouedlli, clôt, dimanche soir, dans le temple de Saint-Germaine k vie du Camp.
La nuée de témokis qui nous entoure offre
le sujet à k médit^ion du prof. D. Bosio,
et k célébration de k Sainte-Cène représente le dernier actç! de notre vie com-*
mune, en lui donnant le sceau de k charité qui a été k note dominante de nos
réunions, et que M. P. Bosio exprimait
avec puissance, lorsque, en craidamnant
tout sectarisme, il nous rappelait k mission divine de l'évangélisation, de k sanctification, confiée à notre Eglise : sauvés
pour sauver ; oublier ce devoir, c’est trahir
et le Christ et l’E^lise.
L’amour de Christ nous pousse ; que notre vie puisse en être k preuve. Cl.
OPERA BALNEARIA G. P. MEILLE
Borgio Verezzî.
Les garçons arriveront à la gare de
Luserne Saint-Jean samedi 9 courant, à
15 heures.
CHRONIQUE VAUDOISE.
CHICAGO. Dimanche, 13 août, un culte
en français, que nous avons eu le bonheur
-de présider dans les locaux d’une église
américaine, réunirait, des quatre coins de
cette immense métropole, une soixantaine
de Viaudois, adultes.
C’était un événement peur eux ; Un événement non seulement aU point dte vue
de k kngue, mais aumi au point de vue
vajudois. Car, ils sont rares nos frères' qui
fréquentent encore, .avec quelque assiduité,
l’Eglise Vaudoise Presbytérienne, ci-devant k B® Eglise Presbytérienne Italienne.
Dispersés un peu partout, non pas précisément par les nécessités de k vie, mais
parce que leur situation sociale s’est améliorée (ce qui ne veut pas dire que k présente dépression ne les ait pas atteints),
ils se sont rattachés à différentes églises ;
ou bipn, héiks ! plus ou moins indifférents
de temps immémorkl, n’ont contracté de
lien avec aucune congrégation particulière.
Il faut (dire que le hnodemisme et certains aspects des activités sociales, comme
on apipelle ici les amusements offerts à la
jeunesse, ont — indépenidamment de k
dépression — éloigné de k susdite église
nombre de personnes (vaudoises ou converties' du catholicisme) qui en étaient 1^
principaux soutiens.
Nous ne jugeons ipas ; nous constatons
un fait. '
Pour revenir à notre réunion vaudoise,
il faisait bon do revoir tant de vieux amis,
toujours jeunes par le cœur ; il faisait ,
bon de leur serrer k main avant et après
le culte ; il faisait bon, en particulier, de
retrouver k doyenne de k colonie, dando
Madleino d’Ia Ribo : encore souriante,
droite comme un i (les personnes qui' ne
s’élèvent pas très' haut ont souvent beaucoupi à gagner) et .dans k pleine possession de ses facultés visives, auditives, et...
mentales, bien entendu, malgré ses 83 ans î
Notre message, message évaugéliquei,
était, semble-t-il, appiroprié. No(i;is deman- ■
dons à Dlieu de le bénir pour nous et pour
ceux qui l’ont entendu.
Elt nous remercions notre frère An.toine
Pons — désormais connu comme collecteur
pepr le compte de k « Fédération » — noîîs
le remercions bien sijncèrement pour
avoir eu le premier Tidée de k réunion, v
et ipour toute k peine qu'fl s’est donnée
— avec l’iaiide de sa dame, une Suissesse
pour en faire uin succès.
Nous vou(drions ajouter qu’à certains
égards nos frères de Chicago sont restés,
ou sont devenus, plus que Vaudois : apos- i
tdiques ; car, s’il est un précepte qu’ils ■
mettent en pratique, les bras ouverts, le •
cœur à k maiin ou les mains pleines, c'est
celui qui dit : « Ekercez l’hospitalité ». '
Eit il ne faudrait pas croire qu’un tel
emipressement ils le montrent seuiemmt
envers uni Pasteur vaudois de passage...
Que Dieu vous bénisse, chers amÎB de
Chicago. P. Ghiguo.
LA TOUR. Services religieux de diraîmche 10 septembre, à 10 h. 30 : le culte (en ,
italien) aù temple neuf sera présidé "piair
M. Attilio Arîas, pastexir à Paierme. Le
cuite aux Copiers (en français) setra suivi
de k célébration de k SaintenCène avec
k coupe commune.
— Ce mairicli dernier a eu lieu l’ense!vélissement de M. Henri Marauda, des Copiers de Ville, que Dieu U rappelé à Lui
à l’âge de 30 ans. H avait beaucoiup souffetrt, ces derniers temps, mais il a été
sou'tenu efficacement par sa foi en son
Sauveur.
Nous demanxions à Dieu de répandre
ses consoktkais sur k famille.
r— ¡Mme veuve Line Oudry, des Applots, a remis les dons suivants en souvenir de son mari, M. Chaundes Oudry:
pour l’Eglise, L. 50 ; pour l’Hôpital, 50 ;
pour le Refuge, 50 ; pour TOrphehnat, 50.
— La Société Missionnaire <cPra dd
Tomo » tiendra; D. V., sa séance synodale
vendredi 8 courant, à 20 h. 30, dans k
SaBe de k Miaison Vaudoise.
Tout le monde y est cordklement in'vité.
Le Bureau.
MARSEILTjFi. L’Union Vajudoire de Marseille a tenu, le dimanche 13 août, à k
Campagne «Les Platanes» à La Pomme,
que son propriétaire; notre ami M. Clôt,
met très aimablement à notre difepositîon
en toute occasion, k traditionnelle réunion,
dite du 15 août, destinée à commémorer
la Glorieuse Rentrée.
Favorisée ¡par une belle mais chaude
jouimée, notre petite fête a pleinement
réussi, malgré l’absence regrettée d’un
certain nombre ide membres, un peu dîspei^ à c^te époque de l’année.
Commiencée dès le matin, elle s’est poursuivie T,après-midi — après que chacun
eut fait honneur au repas qu’il avait apporté — par des jeux divers, auxquels
participèrent les petits et les grands, et
a été clôturée par un culte qu’a bien voulu
prjésider M. le pasteur Aeschîmanni
M.' Aeschimann, qui connaît nos Vallées,
est; avons-nous besoin de le dire, un grand
ami des Vaudois. C’était k dernière fois
qu’il paTkit en public*«. Marseille — qu'il
Jsvait quitter quelques jours plus tard —
^ussi le messa.ge. qu’il nous a adressé a-t41
été particulièrement émouvant. Son texte
était.« k fidélité ». Fidélité entre les membres de k famile, fidélité les uns envers
les autres, et, surtout, ftdMité envers Dieu
et à sa Parole, pour kquelle nos glorieux
pères ont lutté, souffert et sont morts.
Que Dieu veaiiBe bénir cet appel et permettre qu’il ait été entendu.
Faits et Nouvelles.
Suisse. Le Conseil d’Etat du Canton de
Vaud, viént, par arrêté, d’intodire k fréquentation des cinémas aux enfants de
moins de 16 ans, même s’ils sont accompagnés de leurs parents, à cause de son
influence regrettable sur k moralité des
enfants. {L’Eglise Nationale).
« « »
Le dimanche de î’aptpoiiW digestif. Sous
oe titre suggestif, k proff^seur C. v. Noorden, de TUniversité de Vienne, conseüie
d’interrompre le régime alimentaire bar
bituel, toutes les semaines, par un jour de
diète. Il rapipdie que les religions les plus
anciennes avaient des prescriptions semblables. Par ce moyen, Ténergie nécessaire
à k digestion et à l’assimiktion est reportée sur d'antres fonctions organiques.
Le savapït viennois recommande de ne se
nourrir, ce jour, que de fruits crus, de
cidre doux et dé mets aux fruits, à l’exclusion de toute autre nourriture. R recommande aussi l’nsage habituel du Cijdre
doux qui, d’après lui, devrait jouer un
rôle beaucoup plus grand dans notre alimentation. Les obèses et d'autres personnes souffrant d’états chroïii<quœ ne peuvent que s'en bien trouver. Eît les bienportants préserveront leur santé en observant de temps en tem:ps le jeûne
fructivore. H. S. M.
(Semaine Rdigieme).
>» « »
Au Canada. On apprend que le Canada
est actuellemeint travaillé par un mouvement de masse hors de l’église romaine,
notamment dans k province de Québec.
Tout récemment 420 cathoüques-romains
ont été reçus dans l’église anglicane appelée « Christ Church ». Quelques mois auparavant, 412 autres personnes avaient
été reçues dans l’égHse anglicane française
du Rédempteur, à Montréal, et cent autrœ
furent présentées à Tévêque Forthing pour
être confirmées. (S. p p.).
Pour la Société Charlotte Beckwith.
M.m© Meny Girardet, Rome, fleurs en
souvenir/ de IVtUe Joséphine Artidetto,
L. 200.
La fiÎmzlLe et les parents du regretté
JËAN LOUIS PËRROU
profondément, émus des nomhreuas témoignages de sympathie qdüa ont reçus pendant l’épreuve qui les a frappés, remerdent toutes les personnes pendant la
courte mais douloureuse malcuMe de leur
bien-ainèé, leur ont été d’un grand soutien et dun secours précieux. Ils remercient spédalement les pasteurs MM. Mar
thieu et Comba pour leurs paroles de consolation et d'encouragement, comme ausd
le docteur Quattrini et les Sœurs de l’HSpital podr les soins édedrés qu’üs ont prodigués à leur cher père, soit à la maison,
sdt surtout pendant son court séjour à
l’Hôpital du Pomaret.
Villesèche, Je 5 septembre 1933.
Irniga malattia cristianemente sopportata trasse alla tomba
FRANCESCO GHIGO
d’anni 70.
La figlia Silvu coi marito AmstnoE TheilEE e figlie 'Adìeuna e Alessandra ; U figlio
Abele cella, moglie Ida Gay; il fratello
Abele, i cognati Mbnuhain, i nipoti QeyMONtAT, Roman, Ghigo e rispettive farm
glie, i congiunti tutti danno U doloroso
annunzio.
Per volontà dell’Estinto, la sofima sarà
tumidata a TorrepéUiceì : non fiori ma
bomficenm.
I funerali avranno luogo Venerdì 8 corrente, die ore 16, partendo da Vide
Trento, N. 4.
« Io ho aspettato il Signore ;
ranimia mia l’ha aspettato, ed io
ho si>erato nella sua parola».
Salmo OXXX, 5.
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