1
^Soixante-deuxième année.
24 Décembre 1926
N* 5
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DES VALLEES
PAEAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ATO*'
Italie (y compris les Vallév
.^adresse
Par an
L 10,
Ponr 6 mois
6,
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^ Le Numéro: centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables....,, dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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; le mystère de Noël.
« ...Voici à quel signe vous le reconinaîtrezvous trouverez un enfant eramaillotté et couché dans upe
crèche ». L^o II, 12.
Ce n’est pas à l’étincelante nuée de chérubins, suspendue comme un voile d’or
dans la nuit, entre les cieux et la terre,
^jOe l'Arme fait appel comme au signe de
la présence de , « Celui qui devait venir » ;
- œ'n’est pas non plus à l’astre mystérieux
- apparu dans les profondeurs de l’infini
pour, annoncer au monde que les temps
„ ^nt accomiphs ; c’est moins enœre aux
personnages iliustresi dont la sagesse et les
trésors vont être placés, comme un homr
( mage d’adoration, aux pieds dü NouveauNé. Le signe auquel en appelle le héraut
céleste, parlant aux bergers ahuris dans
la plaine illuminée, c’est une crèche, une
simiple crèche dans une étable,..
. Ce n’est certes pas à un pareili signe
.'%ie les hommes s’attendaient pour désirer la présence du Roi de l’Univers !
L’âme humaine, qui depuis le commencement des siècles; a cherché ses dieux parmi les héros, les rois et les honunes éclatants, ne saurait voir le signe de la présence divine que dans les splendeurs de
la richesse et le faste du pouvoir. M^s
Noël revient chaque année "pour redire à
l’âme humaine qui, dans son pHgaiiisfnê
toiyours renaissant, identifie les puissances de l’esprit avec les puissances de la
matière, que ce n’est pas â de pareils signes que l’on reconnaît le vrai IDieu. Le
vrai Dieu, s’écrie l’Ange, vous le recon■fimtrez à eeci : « c’est que vous trouverez
im enfant emmaillotté et couché dans une
eaèche ». Message extraordinaire, qui vous
abasourdit et qui a fait dire au grand
jSpôtre des Gentils : «Sans contredit, le
H®rstère dei la piété est grand» (1 Tim,
III, 16). Bd l’on nous eût demandé un signe, à vous ou à moi, oh ! non, nous n’auik>ns jarnais songé à un signe aussi austère que celui indiqué par lé Ciel!
* * *
Ce signe, quelque énigmatique qu’il
puisse nous paraître, a sa suprême raison
d’être. Songez à ce qu’a * été Vœuvre du
Oirist et vous vous persuaderez de la nécessité de la crèche ; et la .crèche deviendra pour vous le trône qui subjugue le
monde, qui triomphe de toutes les puissances et qui vous fait adorer la croix!
ïiar ce signe. Dieu nous rappelle que Jésns, pour devenir le Rédempteur du monde,
a dû réaliser deux conditions essentielles :
l’humiliation et le renoncement. Si, au
Meu d’une crèche, nous eussions aujourd’hui devant nous un berceau richement
paré, resiûendissant de pierreries ; si, au
lieu d'un Jésus né dans l’étable, nous eussions un Jésus né au milieu des splendeurs d'une cour magnifique ; si, au lieu
d’une vie de dénuement et de pauvreté,
mais eussions en lui la manifestation d’une
«»stence s’ornant de richesses, de distino.
lions n^daines et de gloire, le monde
aurait,-il, est vrai, le signe qu’û rêve, mais
les chrétiens n’auraient pas « l’Afeneau de
Dieu qui ôte le péché du monde ».
La crèdie était nécessaire : en elle est
le signe premier du salut, car c’est par
die que Jésus commence son œuvre d’expiation. Par l’humiliation de la crèche H
expie l’orgueil des hommes ; et 1 devient
Lui, le Fils de [Dieu qui pouvait toute
chose dans le ciel, Lui qui était ladoré par
les Anges, Il devient un petit enfant vafgissant dans les langes, faible, .impuissant,
exposé à toute sorte de dangers et d’humiliations... Par le renoncement de la crèche Il commence cette ,vie de sacrifices et
de privations par laquelle II expie l’égoïsme des hommes ; 'Celui à qui toutes choæs
appartenaient dans les cieux et, sur la
terre, Celui qui était assis sur un trône
de gloire et de puissance, le voüà mainrtenant dénué de tout, au miilieu des animaux grossiers de l’étable,, expiant, par
ce renoncement suprême, l’égoïsme révoltant de l’humanité.
Par les souffrances de la crèche Jésus
s’initie à cette existence de douleur pendant laquelle II boira jusqu’à la lie le calice de l’amertume et deviendra ainsi le
Consolateur par excellence de ceux qui gémissent et qui pleurent.
iri if
En un mot, par rabaissement inouï de
Bethléhem, « le Fils Unique de Dieu devient le Fil^ de l’homme afin que les fils
des hommes deviennent des fils de Dieu».
Voilà pourquoi l’Ange parlait d'un signe...
* ^
Mais ce signe nous dit autre chose ; il
nous dit qui’aujourd’hui encore, pour le
triomphe de la grande cause chrétienne,
rhuaudiation et té renonœment ,,<^int
nécessairés...
Comment le chrétien pourrait-il poursmvre son œuvre avec succès .si sonj cœur,
comme celui des gens du monde, est rempli d’orgueil, d’ambitions vulgaires et de
pensées hautaines ? Comment pourraibdl
dispenser des préceptes d’humilité, celui
qui ne fait que narguer les autres ? où
des préceptes de renoncement, celui qui ne
connaît que les splendeurs de la richesse ?
ou des paroles de consolation, celui qui ne
fait que boire 'à la coupe des délices de la
vie ? Comment attirer à Jésus les hommes
si l’on se place sur un piédestal trop élevé,
se perdant dans te nues au-dessus des cimes les plus inaccessibles et te moins
«
hospitalières ? — Si nous voulons le triomphe de notre cause, si nous ambitionnons
la victoire, il faut que notre cœur ressemble un peu, au moins, à la crèche de [Bethléhem... C’est à ce signe que le monde nous
reconnaîtra.
Mais pour que cela advienne,, il ne faut
pas qu’il soit dit de notre cœur comme
de l’hôtellerie de Bethléhem : « Il n’y avait
point de place... pour Jésus dans l'hôteHerie». D. P.
PENSÉE.
Montrons, dans le christianisme, le bonheur et l’amour réunis d’accord, mais que
notre exemple ne nuise pas à nos discours ;
qu’on sente que, même dans le deuil extérieur et dans te larmes, ceux qui parient
du bonheur que donne le christianisme l’ont
réellement goûté ; qu’on sente surtout que
ce bonheur est religieux, qu’l est spirituel,
qu’il est sans égoïsme, qu’l est tout pénétré d’amour ; qu'on sente qu'un, premier
bonheur en a produit en nous rm second,
que le bonheur de la délivrance a donné
naissance à celui de la charité, qu'ils se
sont, fondus Fun dans l’autre, en sorte
qu’aujourd’hui l’on ne saurait discerner si
nous sommes heureux d’avoir échappé à
la colère à , venir .ou d'être entrés en communion avec ce grand Dieu, notre Père,
qui est à la fois tout bonheur et tout amour.
^ ' ViNET.
L’arbre de Noël.
Je t’aime, beau sapin dé Noël:, parce que
lorsque tant de choses planent lourdement
sur notre âme et voudraient nous faire
regarder en bas, toi, tu pointes vers le
ciel, en haut, toujours plus haut. Tout au
bout de tes branches brile une étoile d’or,
c’est l’étoile inspiratrice, l’étoüe du matin...
Que tu es beau,, rd des forêts!... beau
comme une victoire, vert comme Fespéranee. Je te contemple et il me semble
que tu deviens tout à coup expansif comme un vieil ami. Tu me paries dé nos
môntagnes, où tu es né, où tu as grandi
sur notre terre sacrée, dans le grand et
auguste silence,, interrompu seulement par
la voix du torrent et de la cascade. Comme
tu étais bien, là-haut... ; mais voilà, la
hache du bûcheron t’a séparé de tes frères... nous avions besdn de td, beau S£vpiïl, c’est Noël)!...
Je t’aime encore parce que tu évoques...
te enchantements de l’enfance... [Devant
tes branches, chargées de promesses, je
tendais les bras... ; ' alors je ne voyais
qfu'un arbre, un arbre féerique ; maintenant je pense qu’il y avait un ange... Fange
de Noël... une mère... Laisse-moi essuyer
une larme furtive., gent^ petit sapin.
Mais je t’aime, surtout... oh, sapin de
Noël... parce que tu as un message pour
notre pauvre humanité, le message de
l’Amour... : ,1a Bonne Nouvelle pour tom.
Le vént dés rivaltés, de la jalousie, de la
haine et des discordes soiiffle sur notre
pauvre Globe, mais nous voulons écouter
ton message. Parle-nous d’Un raionde céitete. « Et tout à coup il y eut une multitude de l’armée céleste; louant Dieu et disant : Gloire à Dieu, aut plus haut des
cieux, paix sur la terre, bienveûlànce envers les hommes»..
Oui, par[fe-nous de paix et de bienveillance, afin que de tous te cœurs s’élève
une grande, une immense prière... C’est
Noël !
Descendtez donc sans regret de vos monttagnes, beaux sapins, venez vers te humains. Pénétrez dans nos églises, brillez,
étincelez, pétillez de joie pour nos enfants
au cou tendu, aux,frimousses émerveillées.
Laissez4es pousser des ah ! et des oh ! d’extase... Parlez-leur, vous avez le langage
qu’ils comprennent. Racontez la plus belle
histoire, l’histoire de Noël. Entrez aussi,
sans bruit, dans les hôpitaux, où des enfants souffrent et gémissent. Portez un
peu d’apaisement, parlez de Jésus q|ui a
aimé les déshérités^..
Pénétrez dans les demeures des riches ;
dans les pahiis et les châteaux, où il y a
des enfants bien poriants, bien vêtus. Répétez la grandie leçon de Noël : la leçon
de l’humilüté, afin] qu’il n'y ait pas de
cœurs qui s’endùmssent dans le luxe :
« Elle mit au monde son fils premier-né,
l’emmaillota et le coucha dans une crèche,
parce qu'il n’y avait pas de place pour
eux dans rhôtéMierie ». Oui, venez nous
parler, nous consoler, nous ég'ayer, nous
éblouir, nous rajeunir ; remplissez nos
maisons, de vos senteurs de résine, laissezivous couvrir de fils d’or et d’argent, de
gravures de bergers, de mages et d’anges.
Sur vos branches vert-somibre te bougies
tremblotantes vont donner leur petite lumière. Elevez cœurs, beaux sapins,
symboles de la joie de Noël !
ToMe Rose.
[api
Son père étant mort, Paul PeUenc partagea ses biens avec son frère Joseph, te
maison, aux Pellencs, des Vignes de Luserne, dont on lui attribue la propriété,
n’est pas mentionnée. Il s’agit là d’une
autre famille de ce nom ; d’ailleurs, les
Vaudois étaient exclus de cette région den
puis le traité de Turin, signé lorsque le
capitaine était tout petit.
Au reste, le capitaine PeUenc n’ent pas
le loisir de s’occuper d^son héritage. L’accord avec le duc avait été signé, mais ce
n’était pas la paix. Bien au contraire,
c’était le déchaînement d’une guerre acharnée pour chasser les Français du Piémont.
Paul PeUenc s'y jeta à corps perdu. Catinat, rejeté de la plaine dans Pignerol,. vit
ses communications avec la France coupées par te Vaudois, qui tenaient le ccâ
de Sestrière. Us défirent un corps qui allait rejoindre le général et lui enlevèrent
un courrier important.
PeUenc, avec 200 hommes ravagea la vajte du Quson et se ix>rta courageusement
jusqu’à tuer la sentineUe avancée de Pignerd. Tôt après, le 24 juin, franchissant
le cd de la Croix, ils pillèrent la Monta et
Ristolas, dont les habitants refusaiœt ’de
rendre. les -biens que les Vaudds Îeùt
avaient donfié«,' en 1686t. Là encore ce fut
Pelienc qui poussa le plus Idn la hardiesse.
Il saccagea Abriès et alla même attaquer
et piller Aiguilles. Les envahisseurs remportèrent un riche butin, entre autres
1800 têtes de bétail. ,
PeUenc particii« probablement aux autres exploits des Vaudois, tels que l’incursion sur la haute Doire et la prise de Lur
serne, la défense de Mîrâbouc et cdle de
Coni ; mais il n’en est fait aucune mention particulière.
te campagne de 1691 fut favorable au
duc, et Catinat, en attendant des renforts,
■ dut se retirer en Dauphiné, occupant'sutcessivément te différents camps qiui portent son nom. Paul PeUenc en profita pour
se créer une famile en épousant, en 1692,
Matddeine, fille de Barthélemi Salvageot, de
¡Rora, mais établi à Dobi.
iDès le printemps, la guerre se raUuma.
En juin, te Vaudois f ranchirent le cd de
Thures et descendirent jusque près de
Cesanne.
En juillet, eut lieu la grande invasion
du Dauphiné. Victor Amédée et les AUiés
payèrent FArgentière et le col de Vars.
Cômme le cd de la Croix était gardé, les
Vaudois traversèrent le Julien et le col
d’Abriès et précédèrent le duc à GuiUestre,
après avoir paroouru victorieusement tout
le Queyras. Les milices avancèrent jusqu’à
Embrun, l’armée jusqu’à Gap. Mais une
grave maladie du duc et la mésintelligence
entre les Aüiés firent perdre les résultats
de l’expédition. En septembre, la retraite
s’effectua, après qu'on eut ravagé le Dauphiné, en représailles des dévastations exercées en Piémont par Catinat.
Nous ignorons quelle part le capitaine
Pelenc prit à cette campagne. Il est aux
Vallées vers la mi-août et, dans ce même
mois de septembre, on le voit se rendre en
détachement à Baige, avec sa compagnie
et ses lieutemants Paul Bouïsse et Pierre
Bertin Angrognin. Il semble s’être agi
d’une expédition punitive pour exiger une
contribution. Le fait est qu’ehe finit tragi-
2
quement pour le capitaine, qui fut tué et
s,es boeufs enlevés. Ayant eu vent du lieu
où on les tenait cachés, la veuve les envoya prenéTre, mais elle dut en payer la
nourriture aux ravisseurs.
Peu après, la pauvre feanme mit au
monde une enfant posthume, qu’elle appela
Marie. Comme, par ces temps de guerre,
la justice - ne fonctionnait pas, sa mère demeura tutrice de fait.
En 1696, voulant épouser le pasteur
Jacques L^er de ViUesèche, la jeune veuve
demanda d’être déchargée de la tutelle. La
revue des comptes et l’inventaire faits à
cette occasion, nous apprennent que ses
vêtements de deuil avaient coûté 40 livres.
Le capitaine avait trois serviteurs : deux
Suisses et un. de Ristolas. Son cheval et
Un des bœufs rachetés avaient été vendus,
son fusil cédé au frère de Madeleine ; est-ce
celui! que le Musée Vaudois conserve sous
son nom ? Pn tous cas, il restait un mousquet 'à fusil, les bottes éperonnéeis, deux
manteaux de drap, l’un rouge, l’autre bleu,
deux justaucorps ouatés, dont l’un galonné
d’or et,d’argent, avec des franges d’argent,
2 tasses en argent et un couteau au manche en arigent. Le notaire, catholique, mem
tionne enfin un Testamento et una Bibbia,
libri da ReUgûmari.
Tous ces objets se trouvaient dans leur
maison, aux Garniers ; mais l’orpheline possédait encore la moitié de la maison ancestrale de Subiasc, des vignes et des bois
s’étendant jusqu’à Sautaureglia, une maison à Fenmenu, les fourest de Pra Pascal
et Barmadaut, etc.
En 1709, la riche héritière, à peine âgée
de seize ans et quelques mois, sortait de
tutelle donnant son cœur et sa main à son
cousin germain Daniel, fils, du capitaine
Pierre Albarea et de Susanne PeÎlenc, et
neveu des « Six sœurs des VaSées ».
Ainsi tomba en quenouille la famiille du
capitaine Pellenc, dont le ca.ractère bouillant et téméraire, les actes de vaillance et
la fin tragique et prématurée rappellent la
courte carrière du capitaine Jahier. bien
que la mort de ce dernier soit couronnée
d’une auréole d’héroïsme qui manque à
l’équipée de Barge.
Comme qu’il en soit, le capitaine Paul
Pellenc mérite une place dans la mémoire
de tout bon Vaudois comme ayant été un
des principaux collaborateurs de la Rentrée, qui a tout risqué pour rendre à nos
pères le pays de leurs ancêtres. J. J.
La mission du < père > Robinson
en Terre Sainte.
Nous trouvons, sous ce titre, dans i’un
des derniers numéros de La Nazione, de
Florence, un article de Giulio Castelli
qui pourrait suggérer maintes réflex/ions,
mais que nous devons nous borner à résumer dans ses grandes' lignes, sans
commentaires.
Le père Robinson, sujet américain, se
rend en Terre Sainte avec un mandat spécial du Pape, dans le but d’étudier les
«moyens opportuns pour le développement du catholicisme» dans ces contrées,
vu qu’il n’y occupe pas « une place prééminente comme il le devrait». Avec l’entrée en Palestine des troupes intéralliées
et le mandat successif à l’Angleterre, aux
éléments chrétiens des différents cultes
schismatiques, est venu s’ajouter l’immigration sioniste protégée et encouragée
par l’Angleterre et qui a provoqué les
protestations des indigènes que le Vatican vient de prendre sous sa protection.
M. Castelli affirme que bon nombre de
ces Juifs immigrés sont bolchévistes. De
là le cri d’alarme des catholiques scandalisés de voir «la terre baignée par le
sang de Christ» au pouvoir de pareilles
gens qui, non contents de la Situation
privilégiée qu’on leur a faite, ont introduit
dans le pays «la modernité la plus corrompue et jouisseuse qui s’applique à exploiter la Palestine comme lieu de séjour
pour touristes avec des projets de grands
hôtels, de casinos, de théâtres, etc. ».
La gravité de la situation n’échappe
pas à la vigilance des puissances catho
liques. Le Vatican, de son côté, invoque
depuis longtemps une organisation politique et religieuse stable, mais en vain jusqu’ici. Il voudrait arrêter, si possible, l’invasion du Sionisme, du bolchévisme athée
et de l’incrédulité. Il redoute surtout « la
diffusion du protestantisme qui, grâce aux
moyens financiers que l’Amérique méthodiste met à sa disposition, a fait beaucoup cie chemin. Le Saint-Siège déclare
de ne pas être animé par des raisons
politiques, et d’être prêt à reconnaître
qu’en Terre Sainte, tout chrétien a droit
de cité»; mais il affirme que, s’il n’agit
pas sans retard, le catholicisme romain
«se trouverait prochainement en minorité
absolue, dans le berceau du christianisme,
et serait à peine toléré. C’est pourquoi son
intervention est plus que justifiée».
Pour le moment, le Saint-Siège ne vise
qu’à garderies positions actuelles du catholicisme, «afin de ne pas donner l’alarme
et heurter des susceptibilités». Son œuvre, à travers la mission du père Robinson,
sera donc plus de défense que de pénétration. En attendant, il se propose de
«recueillir de façon objective et désintéressée (surtout désintéressée!) des informations sur la situation religieuse actuelle
dans le but de n’être privé d’aucun élément lorsque la question de l’organisation définitive de la Palestine sera soumise
à l’examen des Puissances ». « La mission
du père Robinson sera longue et délicate»,
conclut M. Castelli.
La taiilip la Saim-Piena a loioe.
On a céûébré, pendant l’année Qui va
bientôt se clore, une quantité de centenaires, et celui de Saint-François d’Assise a
été un vrai plébiscite mondial. Sans sortir
de la sphère rdigieuse, nous voudrions rappeler celui qui a trait à la célèbre basilique,
puisqu’il y a précisément 300 ans qu’elle
fut consacrée par le pape Urbain VIII.
Pour construire le temple incomparable,
dépassant en splendeur, dit-on, celui de
Salomon même, il ne fallut pas moins de
12 ans.
La première église chrétienne fut bâtie
à Rome, en l’an 90, par l’évôque Anadetus,
et édifiée à l’endroit même où beaucoup de
martyrs trouvèrent la mort sous Néron.
En 324 cependant, Constantin, inspiré par
le pape Sylvestre, construisit sa basilique,
considérée comme la plus vaste des cathédrales médiévales. En 1450 on projeta de la
détruire pour la remplacer par un édifice
unique au monde. On collecta 250 millions en or et on fit appd à l’architecte
Bramante, remplacé bientôt par MichelAnge, qui dépensa 16 années de sa vie pour
la réalisation de l’œuvre entreprise. Dès
1614 la façade de la basilique était terminée. Douze ans plus tard, les fidèles du
f
monde entier avaient leur temple. I^a basilique vaticane est un des plus merveilleux monuments du monde. L’intérieur, immense, tout en marbre blanc, avec son
plafond étoilé d’or, avec ses tentures de
pourpre frangées d’or et ison maître autel
éclatant d’or, offre un aspect éblouissant.
Lorsqu’on va à Rome, on se sent attiré
vers cette merveille ; on la contemple, on
l’admire, on a le sentiment du beau, du
grand, du merveilleux, et l’âme s’élève plus
haut, jusqu’là IDieu, qui a créé ce génie, et
à qui l’on doit l’honneur et la gloire.
Cette basiliqùe, chose étrange, a fait naL
tre le protestantisme, car pour la construire il fallut instituer.les indulgences et
les vendre, ce qui révolta Luther, qui commença à protester, en se détachant de
Rome.
Admirons le monument grandiose, mais
surtout bénissons Dieu de ce qu’il a donné
Heu indirectement à ce mouvement religieux qui est le salut du monde.
C. A. TJuon.
j^//a sua onorata Clientela
il Geom. PAOLO ROSTAGNO
Torre Pollice
augura It ^uont ^esie
Unions Cliretiennes de Jennes Gens.
Un petit Camp d’hiver est organisé par
le Comité de Groupe à ¡Proli, du soir du
30 décembre au matin du 3 janvier, dans
le but d’offrir aux Unionistes le moyen de
retremper le corps et l’esprit, dans cette
magnifique localité de haute montagne,
par l’exercice et la méditation.
Le rendez-'vous est fixé à Porosa Argentina, le 30 décembre, à 13 h. li|2, ou à
Perrero à 15 heures. Le souper se fera à
Frali à 19 heures.
Voici le prqgramime du Camp ;
Vendredh 31 - 8 h. 1|2 ; déjeuner - 9 h. :
culte, étude et discussion suir le sujet ;
Christ dans la vie du jeune homme actuel
- 10 h. ll|2 : promienade à la Ribbal - 12 h.
dîner - 14 h. : sport de montagne - 18 h.
souper - 20 h. : entretien au coin du feu
Pensées d’un voyageur.
Samedi l.er janvier - 8 h. If2 ; déjeuner
- 10 h. 1|2 : culte public - 12 h. : dîner
14 h. : promenade aux Adroits et à Sapatié, sports de montagne - 17 h. : entretien au coin du feu : Notre Union Chrétienne dans l’année 1927 - 19 h. : souper
- 20 h. : soirée récréative et réception organisée par l’Union Chrétienne de Frali.
Dimanche 2 janvier - 7 h. 1]2 : déjeur
ner - 8 h. : promenade aux Pommiers et
sports de montagne - 110 h. 1]2 : culte public - 12 h. ; dîner - 13 h. 1Ì2 ; étude et
discussion sur le sujet : L’activité chrétiemie la plus adaptée pour les jeunes gens
15 h. : promenade à la Ville et sports 18 h. : souper - 20 h. : entretien au coin
du feu.
Lundi 3 janvier - 6 h. : déjeuner et
départ.
Le prix est de 15 lires par jour,, y compris les 3 repas et le lit.
Les Unionistes et leurs amis qui veulent s’inscrire au Camp, doivent le faire
auprès de M. le prof. Attilio Jalla - Torre
Pelllce - ou auprès de M.'iliario Ferrerò
- Via Earetti, 45 - Torino.
* ijî î?
CASA DA VENDERE in VillarPellice,
angolo Piazza Umberto 1° sulla via maestra,
bella posizione. — Un BOSCO con
CASUCCIA nelle vicinanze del Ciarmis.
Rivolgersi al Portalettere del Comune.
Le meillear cadean pour Noël:
Histoire des Vaudois
par JEAN JALLA.
Les études religieuses préparées pour
les Unions par M. Carlo Lupo sont enfin
prêtes en partie ; une feuille, contenant
3 étude.s, a été distribuée à toutes les
Unions d’Italie, y compris celles des Jeunes Filles, qui ont demandé d’en profiter.
I.æs Unions qui n’en auront pas assez, sont
priées de les demander à Ml A- Jalla.
îS :U îS
La Tour. Une grande réunion de la Jeunesse unioniste de La Tour a eu lieu samedi soir, à l’Aula Magna, présidée par
M, R. Pellenc, président de l’Union Chrétienne aînée. Outre celle-ci, 7 autres Unions
y étaient représentées : l’Union Cadette,
la Société Missionnaire des Etudiants Pra
del Torno, l’Union Chrétienne de Jeunes
Filles, et les 4 Unions mixtes des quartiers (Chabriols, Envers, Taülaret, Simounds),, on tout plus de 200 jeunes gens
et jeunes filles, enrôlés sous les drapeaux
unionistes. MM. Pellenc, Falchi, A. Jalla,
Jules Tron, pasteur, ont adressé aux présents de chauds appels à la fidélité et à
l'activité chrétienne. Un petit concert,
une brève comédie et des jeux ont complété ensuite le programme de la belle
soirée.
L’activité de l’Union Chrétienne de Jeunes Gens de La Tour est vraiment remarquable. Nous y reviendrons. Nous voulons,
pour l’instant, nous borner à noter que
les fruits de cette activité sont encourageants, et s’étendent à toute la vie religieuse et morale de la Paroisse. a. j.
Envoyer mandat-poste de 9 lires à Ylmprimerie Sodale Editrice - Pinerdo - ou
aux Librairies «¡Bottega della Carta» et
Hugon - Torre PeUice.
CHRONIQUE VAUDOiSE
SOUSCRIPTIOH POUR LES COLLÈGES
Listes précédentes L.
VAU00ÍS
M. Jean Romano, pasteuT ém. »
M. Adolphe Comba, pasteur »
I figli di Roberto Prochet, Roma »
Per mezzo della sig.na Eugenia Socci, Roma:
Mrs, Jones »
Prof. Théodore Miller »
Miss Catherine Pierce »
4.870,
150.^
lOQ,
500,
100,
500,
200.
Total L. 6.420,
Aignelli comm. aw. Edoardo, L. 1.000
Sicurd Just, Pinerolo, 2ÍK) - Armandi®
sare, lOiO - Giay ing. Fratelli, 100 - Ve
lani cav. Federico, 100 - Benettin Enric
50 - Rossignoli Felice, 50 -, Stradella|
Adriano, 50 - Vottero cav. Domenico, 25|
- Beisene dott. Mario, Pancalieri, 20 - 0^
livero geom. Bqgemo, 20 - Borirli ing,"^
Carlo, 15 - Rolando cav. Achille, 10 - Jw'j
venal cav. Eugenio, 10 - Poèt Gustavo, M
- Totale L. 1.760.
Colonia Pinerolese, L. 1.000 - S. S.
rico Bounhus, Roma, 100 - M.me Louis
Hill née IBertin, Londres, 50 - Michel
bert, Turin, 600 - Henri Tron, Id,, 50
Comm. Enrico Ribet, Id., 600 - Ing.
berte e Giorgio Turin, Id., 600 - Valeria
Perazzi, 100 - Aldo Gay, Torre Pellice,
- Amici che non vogliono noimnarsi,
M. le pa.steur ADO'LPHE COMBA,
recteur de la « Casa Italiana delle
nesse », prie par notre moyen les Ar
de cette Œuvre de lui adresser leurs co
munications, jusqu’à nouvel ordre, à Pé
rosa Argentina per Pomaretto.
ANGROGNE. Samedi, 18 courant, dei
mariages ont été bénis dans le .temple
Saint-Laurent : celui de Marc Proche,
Martinail, avec Lina 'Rivoire, des Bivoirç
et celui de F’éllx Ricca, fils de l’ex-‘syndi^
d’Angrogne, avec Aline Rivoire, de Cacet
Nos meilleurs vœux de bonlieur acco
pagnent ces chers époux ! D. P.
,LA TOUR. I,es funérailles du géomètr
M. Pierre Gay ont eu lieu dans Tapr
midi de jeudi 16 courant, et un granij
nombre de personnes de La Tour, Sain'^
Jean et des Paroisses des environs y
pris part. Le service funèbre, fait par
Pasteur de la Paroisse, eut lieu à la
son mortuaire ; ensuite le long cortège
participants accompagna le corps au «
metiêre où l’ex-député, M. iGiretti,
nonça un discours de commémoration
défunt par lequel, d’une voix émue, il lï
en relielf les qualités qui l’ont caractériS
la fermeté de son caractère, son attacb
ment pour ises amis dont il se dit un d»
plus fidèles et des plus reconnaissants/
Une dernière prière du pasteur, M.
les Tron, clôt là cérémonie.
Nous renouvelons nos vives condoléanw
à la famille affligée.
-— Conférence. Le- prof. Mario Falchi
donné, vendredi soir 17 courant, au Théi
tre Trente, une conférence avec projfl
tions cinématographicfues, sur la FinJand
Le nom du conférencier, l’actualité du si
jet, et un peu aussi le fait que les billp
d’entrée étaient distribués gratuitem«J
ont fait affluer un public extraordinair
ment nombreux qui boudait littéraleméi
la vaste enceinte,.
Et la conférence fut des plus intért
santés, le film un des plus beaux qu'<
ait jamais vu à La Tour. Après un W
petit discours d’introduction sur rhistoà
la géographie et l’organisation politiçf
actuelle de la Finlande, on vit se dérouÎ
sur l’écran les six séries du film, montm
successivenwnt les vastes forêts sécuMi
res et leur utiHsation pour la faibricati*
de la ceUuiose ; la capitale, son port et 1
villes principales du pays ; la vie sport»'
extraordinairement développée dans W
tes les classes sociales.; l’élevage du gri
bétail et les produits du lait ; les manc
3
vres militaires; la pêche du saumon et
les richesses hidrauliques.
La conférence, vivement applaudie, est
suivie d’une collecte au profit des « cuisines économiques » de lia Tour.
TURIN. Le 4 novembre dernier a été
inaugurée à Turin la pierre, dont nous publions ci-dessous le relief, œuvre du sculpteur Musso, commémorant les soldats piémontais de la Croix-^Rouge Italienne, tombés au champ d’honneur soit dans la guerre
de Lybie, soit dans la guerre européenne.
Parmi les 29 noms inscrits, 7 appartiennent à nos Vallées : le capitaine docteur
Jean Cotta-Morundini, le caporal-major J.
P. Balma et les .soldats P. Chauvie, A. Mcukm, M. E. Sibilie, J. A. JaUa, J. P. Pascal.
Nous envoyons à leur mémoire une pensée
de profonde reconnaissance.
En SouYenir du Comin. ROBERT PROCHET.
Nous sommes informés que les enfants
du regretté M. Robert Prochet ont décidé,
dans le but d’honorer sa mémoire et celle
de sa compagne ég-alement défunte, de
compléter le fonds « Nadine Procliet » à
l’Asile des Vieillards de SaintJean, clans
le but de pouvoir doter et dédier un dortoir à la mémoire de « Roliert et Nadine
Prochet ». Ils se proposent en outre de
'"onder, à la mémoire de leur cher [lère,
un lit â la « Pro infantia» de IRome, une
création, on peut dire, de M. R. Prochet.
C’est pourquoi, les autres parents, et les
amis de M. Prochet viennent de décider
c'e consacrer leurs; « fleurs » au Refuge .Roi
Cuarles-Albert en vue d’y .fonder, si pos“sible, un Lit Robert Prochet à côté du Lit
Fernand Prochet, déjà doté par la famille
inême,.
Voici la première liste de souscription :
Kva et Leopold Bounous ìl. SCO,—
Milka et Stanislao Rocchi ,» 300,—
Enrico Prochet > 300,—
Daisy et Robert Turin > 300,—
Marguerite Turin ,» 20,—
■Me,';,.. L, 1.220,—
]\ouyelles de la Semaine.
* Pendant la courte session de travaux
qui a occupé unei partie de la semaine dernière, la CiMMbre, à côté de la conversion
ta loi d’un bon nombre de décrets, a approuvé le projet de loi concernant l’émi.ssion de l’emprunt du Littorio et celui au
'^éujet de l’institution du Poàestà rlans toutes les Communes du royaume. La Cham*4bre, ayant épuisé l’ordre du jour de cette
, le 18 courant, a pris ses vqmnces.
Chef du iGouvernement vient de soumettre à l'approbation du Roi la tiomination des Podestà pour 46 chef-Heux de
province. Le « podestà » désigné ijour la
ville de Turin est le comte Balbo Bertone
di. Samhuy, amirasl en retraite, fils du fameux et populaire syndic de Samhuy, sous
^ la magistrature duquel la capitale du PiéoTont a beaucoup gaigué. surtout en fait
«’embellissement des édifices et de la voirie.
’ A Rome, quatre artistes de variété ont
tjouyé la mort dans l’incendie d’un tabanin, provoqué par la défectueuse instalation des «widuits électriques. Les autorités,
a la suite de ce grave malheur, ont émané
es ordres fort sévères pour garantir la
sûreté personnelle des habitués — encore
rop ncanbreux, hélas ! — de ces (foyers
au Vice qui pullulent dans tes grandes
villes.
Le Grand Conseil PasdMe se réunira le
janvier prochain. H paraît que parmi
les questions qui devront être débattues
il y aurait aussi celle de la réforme de la
Chambre qpi, d’après ce tji’on dit, devra
être « une Chambre corporative, sans opposition, composée seulement de membres
qui travaillent, produisent et collaborent
avec T'Etat par leur œuvre individuelle ».
Le Conseil des Ministres qui se réunira
le 3 janvier »prochain, aura, paraîtdl, une
grande importance pour les questions qui
y seront traitées.
« L’Impero », de Rome, annonce que la
souscription à l’emprunt du Littorio aurait déjà dépassé les deux milliards de
lires, sans compter la conversion des bons
du Trésor.
— France. ¡Après l’examen des budgets
de la Marine et de, l’Aéronautique,, la
Chambre a nouvellèment examiné le budget général pour l’année 1927, qui lui avait
été renvoyé, après quelques modifications,
par te Sénat. Il résulte, du budget en question., que le total des entrées s’élève à près
de 40 milliards contre 39 milliiards 594 millions de dépenses, ce qui détermine un
résidu de 364 millions. La Chambre a approuvé dernièrement les projets concernant la ratification des accords commerciaux avec l’Italie et la Belgique par 4iK)
voix contre 2.
— Allemagne. A la suite d’une attaque
des socialistes au sujet de la Reichswehr,
le Ministère présidé par M. Marx a été
battu le 17 courant par le Reichstag, qui
lui a nié sa confiance par 249 voix contre
171. Le Chancelier a immédiatement présenté la démission du Cabinet au président
Hindemburg, qui l’a acceptée. Cette crise
ministérielle aurait été provoquée par les
partis de gauche, en vue de la formation
d’une grande coalition délibérée par les
membres du Gouvernement, dans laquelle
les socialistes auraient voulu avoir une .
part très large, La votation qui a déterminé la défaite du Cabinet Marx a fait
crouler les espoirs des socialistes et il est
plus que probable que la crise, qui menace de devenir très longue, soit résolue
par la formation d’un Cabinet de transition qui serait à peu près une nouvelle
édition du Ministère actuel, basé sur le
centre. Ainsi il est déjà presqué sûr que
M. Stresemann restera à son poste. Le
Reichstag a pris ses vacances de Noël jusqu’au 19 janvier prochain ; dans l’entretemps le Président de la République fera
ses consultations.'
— Lithuanie. Les journaux ont annoncé
en un prémiier temps qu’un coup d’Etat
a été effectué, à Kannas, en Lithuanie, le
17 courant. Tous les pouvoirs étaient passés dans les mains du nouveau Gouvernement provisoire, lequel, formé par des éléments militaires, a proclamé l’état de siège
dans tout le pays et a invité l’ex-président de la république, Smetona, à assumer les fonctions de chef d’Etat. Le président Grinius a été interné dans, son château, IDes nouvelles oifficieDes toutes récentes annoncent que le coup d’Etat en
question a été une manœuvre pour former un nouveau Ministère, après quoi
tout serait rentré dans. la normalité ; le
président Grinius, ayant accepté la constitution du nouveau Cabinet, est resté au
pouvoir.
■— Suisse. L’assemblée générale de la
Confédération Helvétique a élu pour la
troisième fois, comme président de la République Suisse, M. Motta. t.
BIBLIOGRAPHIE.
Jkak Jalua : Légendes et traditions populaires des Vallées Vaudoises - 2.me
édition revue et considérablement augmentée — « Bottega délia Carta », Torre
iPeUice — L. 12 ...et L. llO pour tout
acheteur qui peut se réclamer d'un abonnement à L’Echo des Vallées.
Est-ce que, par hasard, je dis une hérésie en affirmant que lia légende est un
complément indispensable de l’histoire ?
En tout cas, vous m'accorderez que cela
est vrai pour Thistoire vaudoiàe en particulier; preuve en soit que notre historien Jean Jaüa, qui passe sa vie à amasser et publier des documents historiques
authentiques, ne méprise pas les légendes,
mais les recueille patiemment, opiniâtrément depuis de longues années, dans toutes nos Vallées, pour les offrir au public
vaudois par le beau volume que nous avons
sous les yeux. Légendes toujours bien situées, dans le temps et surtout, dans l’espace, parfois commentées avec un brin
d’humour et de malice, souvent éducatives,
toujours intéressantes. Dès que vous prenez l’ouvrage en main, je vous défie de le
quitter avant d’en avoir dévoré une bonne
partie, si ce n’est tout te morceau.
Cette nouveQe édition, dit avec raison
l’auteur dans la préface, n’est pas une
simple reproduction de la première, mais
est «considérablement augmentée». Il y
a là 113 légendes ou traditions (nous les
avons comptées) groupées par sujets, pour
autant que la chœe pouvait se faire. On
a ainsi une petite série de légendes à^poay
tée morale ; une bien plus lon^e de « légendes relatives aux superstitions » ; une
autre intitulée « les légendes et l’histoire »,
et enfin une quatrième ; « légendes historiques et religieuses».
Et s’ü vous faut autre chose pour vous
engager à acheter le vxijlume, j ajouterai
qu’il s’agit d'une édition fort élégante,^ qui
fait honneur à la Typographie Alpine :
impression d’une netteté irréprochable,
beau papier, couverture artistique, choix
abondant de vues et illustrations. j. o.
OUVRAGES REÇUS.
M. H. Arnéra : Cantiques en musique sur
feuilles volantes - Paroles et musique
de M. Arnéra - à 0,25 l’exemplaire, chez
l’auteur : M. H. Arnéra - Route de
Grasse, 60 - Cannes (A, M.).
Il s’agit de toute une isérie de chœurs
et cantiques religieux qui ont paru dans
le Chrétien et semblent avoir eu le meilleur accueil Les trois spécimens que nous
venons de recevoir, et que nous mettons
à la disposition des compétents, nous ont
plu, sont d’une extécution facile et pourraient fort bien être chantés dans nos écoles du dimanche.
i!î * «
Henri Mon nier : Fers l’union des Eglises.
« Conférence universelle de Stockholm »,
par Henri Monnier. - Un volume in-8",
prix 5 francs — Librairie Pischbacher
- 33, Rue de la Seine - Paris 6.
Il faut lire les utiles pages que M. Henri
Monnier, professeur à la Faculté Libre de
Théologie Protestante de Paris, vient
d’écrire sur les origines, les travaux, la
doctrine et les premiers résultats de la
Conférence universelle de Stockholm, et
qui sont destinées à révéler au grand public, jusqu’ici mal informé., la signification
capitale de cette manifestation et du Message à la Chrétienté, désormais historique, qui en fut te couronnement.
Nioée donna, il y a 1500 ans, un Crédo
doctrinal à l'église chrétienne ; Stockholm
a élaboré, au lendemain de la grande
guerre, son Crédo social et international.
Si régrettable qu’ait été le refus de Rome
de collaborer avec les églises de la catholicité orthodoxe et protestante à une semblable tâche, celle-ci n’en a pas moins été
accomplie. A propos de la réunion du Comité de Continuation qui s’est tenue _ à
Berne au mois d’août dernier, M. Monnier
montre la confiance qu’on peut avoir dans
les résultats pratiques de l’Assemblée de
Stockholm;, en insistant sur lia création de
l’Institut international du Christianisme
pratique et social dès maintenant en liaison avec le Bureau International du
Travail...
. La vision d’ensemble que nous donne
M. Monnier du Congrès et de sa doctrine
ne fait aucunement double emploi avec le
volume publié sur le même sujet par la
Revue du Christianisme social.
Ammiiiistrazione tìellB Poste e ilei Teleoroii.
Si informa che dal 1° IGénnaio 1927 non
saranno più vabdi, agli effetti della
catura delle corrispondenze, i franagli
delle seguenti specie ; da centesimi 20
(verde), da centesimi 60 (rosso), da lire
una (bruno e verde), da lire due (verde
americano e giallo cupo), dia lire due
(espresso per l’estero).
Gli interessati che fossero in possesso
dei francobolli suindicati potrauino^ effettuarne il cambio con altra specie di i^rte
valori, fino a tutto il 31 Dicembre 1927,
presso qualsiasi Ufficio Postale, purché
esibiti in buone condizioni e cioè non sciupati nè perforati.
Con la stessa decorrenza,, e ciòè col 1”
Gennaio 1927, saranno tolti di corso i francobolli commemorativi del’Anno Santo, i
quali non possono essere cambiati al pubblico gìiusta il divieto stabilito dal IR. D,,
N. 372, del 18 Febbraio 1926 ; i possessori potranno perciò servirsene per Taffrancatura delle corrispondenze fino a
tutto il 31 Dicembre 1926..
Jean Co'itsen, directeur-responsable
Torre Pellioe - Imprimerie Alpina
Madame CAROLINE GAY-iDURAND et
ses enfants, profondément énms^ pour les
nombreuses preuves de sympathie et d affection, remercient vivement les mrt^reuses personnes qui ont pris part à leur
immense douleur, et d’une façon toute
particulière les Docteurs Turin et Mlle
Bonnet, les familles Jouve, Bosisio, Chev.
Guercio, ainsi qiçe les amis et locataires
qui ont envoyé des cmrmnes et des fleurs
comme dernier affectueux hommage à leur
bien-aimé
Géomètre PIERRE GÂY.
.............
Milleiia BLEU
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Punta e Pancetta
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iàNGRCXìNA - Pastore : Davide Pons.
i^BBlO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
EUSERNA ,S. GIOV. - Pastore : EmUio Tron,
MASSELLO - Big. G, Miegge, candidato teoL
FERRERÒ - Pastore: Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
'POMAHETTO - Pastore : Guido Oomba.
^RALI - Pastore : Alberto Fuhrmann.
PÌIAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
'KlAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
WCLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Sig. Elio Eynard, cand. teol.
BORA’ - Pastore : Enrico Pascal, J.
S. GERM. OHISONE -• Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart SoulJer.
PRA DEL TORNO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
A/BBAZIA - Chiesa - Pastore: Corrado Jalla,
da Fiume.
lAOSTA - Chiesa :, 8, Rue Credi de Ville Pastore: Eugenio Revel, ivir
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Via
Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang., Casa Boglietti, Biella-Piazza
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amato
BiUour, evangelista.
BRESCIA Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Luigi Rostagno, ivi,
BRINDISI - Chiesa : Via Oongregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Alberto BiUour, ivi;
CALTANISSETTA - Chiesa : Via iMaida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
GASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini PubbUci - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pa' store : Giuseppe Fasulo, ivi.
GHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. G. Scarinci,
evan^Iista, Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig, Gustavo Bert, evang., da SusaOOMO - Chiesa ; Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
.OORATO - Cbicàà Evangelica: Via Garibaldi Si».' Alfonso Alessio, candidato teol.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica,
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Pietro Varvelli, anziano-evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommanì, ivi.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Patere: E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Corrado Jalla, Corso Vittorio Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa EvangeUca - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. G. B. Az___zarelli, evangelista.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastoie :
Arturo Vinay.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivL
LUOCA - Chiesa ; Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 17.45 - Pastore
emerito : A. Muston, Via Montebello, 8,
Livorno.
LUGANO - Pastore : Giovanni GrìDi, Viale
Fransdni, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto CeUi, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Paistore : Emilio Coreani.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alterto Costatei, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Davide Forneron, ivii.
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Alberto Prochet, ivi.
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evangelista.
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Oolucci.
PALERMO - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivL
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
MANI DI VALLECROSIA - Pastore: Arnaldo Comba, Asilo Evan^llco.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Vìa Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
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Maroo, 4.
RIESl - Chiesa EvangeUca - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico Corsani, anziano-evangelista emerito.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour, - Pastori: Giovanni
Bonnet, Vìa Quattro Novembre Ì07, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maùnn, ivi.
SANREMO - Chiesa: Via Roma - Pastore:
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Cristoforo Cdlorate>
13 - Pastore : G. D. iMaurin, Via Giosuè
Carducci, 16-5, Sampierdareiia.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto U Martedì,
alle ore 18 - Pastore : S. Colucci.
SUSA - Chiesa: Via Umberto I, 14,r Sig. Gustavo Bert, evangeUsta, ivi.
TARANTO - Chiesa: Via Dì Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(an^lD Via Prìncipe Tommaso) - Pastori:
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Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Cliiesa : Via S. M. iMaggiore - Pastore: G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa; Palazzo'Càvagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore : B. CeUi, Rigaste S. Zeno, 39.
VI'TTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. T. R.
Castiglione, candidato teol.
Il evito principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio>
Bostan, segretario-cassiere - Via Quateo
Novembre, 107, Roma (1). '
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Ciossa,
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Em. Comba, T. Longo.
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sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof, D,
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LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier,
SCUOLA LATINA - Poraaretto - Direttore :
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CONVI’TTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore F. Grill.
TONVmo MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Si,g,na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vincoru
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VALDESI - Torre PeUice - Presidente :
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OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor J. Cugny.
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