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Italie et ColAnies italiennes . > . <. .
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On s’abonne là Torre Ptllicf, au Bureau d’Administration de l'EcAo (Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez , MM. les Pasteurs.
(O
L’AROWanUBHT W «PAVB D'AVANCE.
S’adresser : pour la Ridaetton,'1 M. le Prof. Locis Micol - Torre Pelliee — peut.
l’Adminlatratlnn» au Bureau du Journal, Via Wigram, N* 2 - Torre Pelliee. ‘ '
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du iournal. ^ ■
Tous les changements d’adresse coûtent ' go eenthnes, sauf ceux du commea
cement de l’année.
La nnnilfo: SO aeottmaa
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Que toutes les choaes TraieB, honnêtes," justes, pures, aimablea.^.^ loiiangc, occupent voi pensées > (jPhilipp. IV, 8)
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yi.v ÁX !
I:
Circulaire
de 11 Gomioissioi do Cbint sicii.,,.
Au memmt 'où,' aü smt dé' touibés' noà
EgKses, les multiplés activités reprennent
leur rythme normal, la Commission du
chant sacré désire adresser wn appel particulièrement vibrant à tontes les persan' nés — pastews, directeurs d'écoles du ^
î> manche, c&rectewré de Chorales m simples
fidèles — qui s'intéressent d'uMe façon
pratique à la bonne marche de leur église,
pour une reprise enthousiaste et intense
en faveur du chant dans notre culte
public. *
Nous serions des pessimistes et des ingrats si, fermant tes yeux à la réalité,
nous méconnaissions les progrès qui, à la
suite de nebíes efforts, ont été réedisés à
s l'endroit du chant sacré; aussi samssomnous volontiers cette occasion pour remercier très, vivement tous ceux qui, animés
d'une bonne volonté admirable, sp sont
dépensés et se dépensent sans compter
pour Vamélioration du chant. Mais, d'autre part, nous croyons qu’il faut continuer
à aller de lavant dans cette voie, parce
que naus sommes encore bien éloignés de
lidéal que nous voudrions atteindre. Du
reste, souvenons-nous que qui reste iour
. mohüe recide. En avant donc, avec ardeur
et un zèle toujours plus éclairé et fervent !
Nous voulons, encore une fais, rappder
que le vrai but — nous ne disons pas le
. but unique mais le but essentiel — auquel nos Sociétés chorales doivent tendre
toujours davantage, c'est de populariser
les beaux cantiques de nos Recueils
d’Ëglise. Que de cantiques qm ne sont pasconnus -,— nous pensons surtout à nos magnifiques -psaumes qui ne sont bientôt
plus chantés — et combien d’autres qui
ne le sont pas d’une façon convenable !
Voilà, en ébauche, le programme que chaque Chorale devrait tâcher de développer.
Nous espérons qu’aux prodiainies fêtes
de chant nous aurons la joie de constater
que les cantiques d'ensemhle, dont on trouvera la liste d-après, ont été étudiés amd
soigneusement que les chœurs que chaque
Chorale est invitée à préparer séparément.
Les cantiques que la Commission propose à l’étude appliquée des Chorales, sont •
les suivants:
Psaumes et Cîantiques : N. 7, 49, 55, 237,
298.
Imiario Cristiano : N. 28, 38.
I
Pour les Eedes du di-tnanche: y<
Psaumes et Canltjqufis r ,N. 63, 187, 259.
Innario Cristiano : N. 144, 168,
La Commission se propose de visiter
quelques E0ses et la plupart des Sociétés chorales dans le courant de Vhiv&r. Elle
se inet à la dispodUon de MM. les Pasteurs et des Directeurs des Chorales pour
leur fournir un choix de chœurs pour les
solennités religieuses ; die offre aum de
leur donner — dams la mesure de ses fcâr
bles lumières — les ccmaeüs et les suggestions d’ordre pratique dont ils pourraient
avoir besoin. D’aUtte part, elle sera reconnaissante à tous cem qm voudront oóUor
horer avec eUe, soit en M apportmt des
informations et des-observations, soit par
leur activité bienfcasante et courageuse et
par leur MassaUe persévérance, afin que
le chant sacré occupe la place gu’ü doit
avoir dans le culte public. '
En renmvelant à tous ceux qui s’intéressent activement au chant sacré dans
nos Eglises nos kpns vœux pour wne année »
féconde en résultats bénis, nous leur adreë—
sons nos affectueux messages fratemèis.
La Cbmnussîon du Chant Sacré.
m
Pour la Vie inKHettrc
«Les üieux racontent la gloisre de
Dieu et l’étendue donne à connaître
' l’ouvrage de ses malus ».
* Psaume XIX, 1.
Les deux, la terne, la nature entière
ont eu um Créateur.
Notre simple raisonnement nous le dit ;
mais une intuition immédiate, tin sentiment qui naît de notre contact avec la nature même et qui devient pour' nous une
véritable révélation de son âme et de la
nôtre, nous le dit mieux encore.
N’avez-vous jamais été sous l’empire de
ces sensations spirituelles? Ne vous êtesvous jamais arrêtés pour écouter les accents des choses créées qui racontent la
gloire de Dieu ? Il n'y a point, en eux, de
langage ni de paroles, dit le psalmiste, et
toutefois leur voix est entendue. Et quelle
éloquenœ dans ce muet langage ; Un jour
parle à un autre jour et une nuit enseigne une autre nuit !
Quand je contemple le lever et le coucher du solpil, quand je lève le^ yeux et
que jé vois te mondes suspendus à l’infini dans le firmament, quand je Iiaisse errer mes regards sur te pilaines verdoyantes ou sur les dmes neigeuses,
quand parviiient jusqu’à moi le murmure
immense d’une forêt ou la voix agitée de
la mer, ou celle du vent qui gémit dans
l’ouragan, quand paraît le printemps revêtu de sa .robe nuptiale et quand l’automne dépouiîle peu à peu les campagnes,
quand le brûlant été dore te épis et que
rhivjer cache, en son sein de neige, te
moissons naissantes, — je sens toujours
au-dessus ¡de moi et autour dei moi la
présence d’un Etre suprême qui anime
toutes choses, qui s’approche de moi et,
par elles, parle à mon âme.
Je n’ai pas besoin, pour cela, d© raisonner, ni même de réfléchir, il suffit que je
m’abandonne à l’élân de ma pmsée et aux
instincts infaiUibles de mon cœur. ...Il suffit que je me taise pour entendre la voix
étemelle.
Et quand je l’ai étendue, je me prosterne et, pleurant de gratitude pour ma
foi et de douleur pour l'incrédulité de nies
frères, je demande : Qui a pu dire : « H
h’y a pas de Dieu ? ».
Psaume XIX, 1-6 —- Néhémie IX, 5-6 —
Psaume GXLVIII, 1^6^
Giov. Rostagno : Pi-U pressa a Te, Signer t...
(Traduction d'EvA Lecomte).
Alie Madri Valdesi
Se avete a cuore à bene morale ddle
vostre figlmde in servizio a Torino, mandate, con soUecitudÌne, il loro indirizzo oZrUNIONE CRISTIANA DELLE GIOVANI
Via S. Secondo, 70 - Torino.
La jeunesse yaudoise est convoquée, dimanche 29 courant, à' trois' heures de
l’après-midi, à la Salle Albarin de SaintJean, pour une « Conv<Mition » dans laquelle on traitera un sujet d’ordre spirituel, qui, nous sommes certainB, intéressera la jeunesse de nos Eglises. G. R.
“ la Érilt is DIS mis
»»•
r J émis ne btâmaü'pas la- 'phèr^m'-delà parabole de ce qu’ü offrait la dîme de
tous ses revenus, mais plutôt de ce qu’ü
s'en vantait devant les hommes et même
dans la prière qu’ü prétendait Sever à
Dieu. ,
. Mcmner la dîme, dans cet esprit d’humble générodté que Dieu agrée, était une
magnifique habitude des IsraSites pieux,
habitude bien digne d’être proposée à
l’imitation des chrétiens.
Considérons les contributions pour PEméritation et pour le Cofièga
Sans mil doute, ü en est qui ont offert
ou qm offriront plus que leur superflu,
plus que la dîme; il en est qui offrent
de leur nécessaire, comme la pauvre veuve
qui sortait du temple sous les yeux de
Jésus, •
Mais, d’autre part, ü en est' qui n’offrent que la cinquantième, ou la centième
partie de ce qu’üs possèdent, ...ou moins
encore.
Personne n’a le droit de s’établir 'en
jhge de la générosité des autres, sur la
hase des chiffres des offrandes ; mais chacun doit se juger soLmême cZans sa consdmee, en la présence de Gdui qui sait tout.
Comme l’Etemel est vivant, ainsi est-ü
certain que, si tous prenaient cette attitude et agissaient en conséquence dam
l’accompHssement prompt et d-ncère du
sacrifice extraordinaire que l’on attend
de chacun, l'appd S. O. S. atteindrait très
rapidement au résultat final qm assurerait au Collège une existence prospère, et
à nos Emérites une vie tranquille dans
leurs vieux jours.
* * *
Gommissioiie Finanziaria
PRO EMERITAZIONE.
Signore e Signori;
Dott. Teofilo Malan, Torre Pellice
Adriana e Giuseppe D'Oria,
Livorno
Enrico e Ida di Heinzelmann,
Roma (’*')
Emma Forti, Firenze
D. A.
Jan© Hoyack, Roma
Con iugi Luigi e Pahna Vilh
lacci, S. Maria C. V.
Falzoni Fedele, Mantova
Laura e Giulio Jon Scotta,
I Torino (*)
Giuseppina Primo, Id. (*)
N. ; N., Fiume
Meta Gafiian-Bauer, Genova
Robert Michele e Signora,
Torino
Ing. Ferdinando Huster,
h; C^)
Emilio Wfiid, Id:.
100,
200,
1.50ft
1.000,
300,
3.000,
50,
10,
5.000,
5.000,
1.000,
5.000,
» 1.000,—
2.500,
10.000.
PRO COLLEGIO.
Guglielmo Ddi Pesco, Trieste
Meta Gallian-Bauer,, Genova
DOtt. Teofito Malan., Torre
Pellice
Emma Forti, Firenze
Coniugi Luigi e Palma ViL
lacdV S. Malria C. V.
300,
600,
100,
500,
50,
(*y. Le oiì'eite contrassegnate - con I’asterisco (•) sono, in titoli.
* * •
ERRATA-COI^RIOE.
Nel’uitimà hsita» leggere Gonin J. Danid, invece di Conni'.
Pour le quatrième eeutenaire
Le 6 octobre 1538, WiMian Tyndale, le
traducteur génial de la Bible en anglais,
subissait le martyre : arrêté à Anvers
une année et diMui© auparavant, il fut emprisonné au château de Vilvorde, près de
Bruxelles, où ü resta jusqu’à sa mort. ;
Nous sommes mal renseignés sûr sa vie
et ne savons presque rien dé ses années
de jeunesse. Le lieu et la date de sa naisrsance sont jincannus. Il étudia à Oxford
où il rencontra probablement l'humaniste
Colet, célèbre par ses leçons sur les épîtres
de Paul. Puis il aHa à Cambridge, où
Erasme avait passé quelques années aufparavant et suscité l’enthousiasme pour
l’étude du grec. C’est au cours die c«s ¿nr
nées d’univesité que te opinions religieuses de Tyndale se formèrent et qtfil
commença à entrevoir ce qui allait devenir
le labeur de sa vie.
Il devint ensuite précepteur dans une
fam'ide du comté de Gloucester, et dès
cette époque ü entra en conflit avec les
autorités etedésiastiquies à cause de ses
idées hérétiques. Son projet avait maintenant pris corps : ü voulait traduire la
Bible, en anglais, et c’est dans ce but quÎ’il
partit pour Londres. U compitait obtenir
l’appui des hautes sphèrês ecclésiastiques,
mais il fut déçu dans son espoir. Quoique
lié d’amitié avec plusieurs hommes influentsi, il constata qu’il ne pourrait pas
réaliser l’œuvre de sa vie restant en Angleterre. Le cœur lourd, il quitta sa patrie pour n’y jamais revenir : désormais il
fut un*exilé pour la cause de l’Evangile.
Il débarqua à Hambourg en 1524 et y
fit un séjour de plus d’une année, au cours
duquel il acheva la traduction du Nouveau
Testament. Il passa de là à Colc^e et
commença l’impression du volume. Mais
sur le point d'être dénoncé et arrêté, il
s'enfuit à Worms, où prédominaient lies
influences luthériennes. Il avait réussi à
emporter avec lui te feuilles déjà imprimées, et le travail recommença dans
l’atelier de Pierre Schœffer. En 1526 dégà,
quelques millieirs d'exemplaires pénétrèrent en contrebande en Angleterre, grâce
à la complicité de marchands anglais qui
faisaient le commerce avec te Pays-Baa
Ces Nouveaux Testaments circulèrent
abondamment dans le pays malgré l'opposition des autorités qui firent brûler
sur la place publique tous les exemplaires
sur lesquels on put mettre la main. Ainsi
Tyndale avait accompli la première partie
de sa tâche.
Il se mit alors à l’œuvre pour traduire
l’Ancien Testament. Seuls le Pentateuque
et le livre de Jonaa parurent de son vivant
mais il est probable qu'il traduisit plusieurs autres livres et que son œuvre manuscrite servit pour des versions subséquentes de la Bible en aUglaia
La persévérance de Tyndale était inlassable : prisonnier à Vilvorde, il écrivit au
gouvernement du château, demandant
I qu en
remette une calétte et un
rnanteau plus chauds, ainsi que sa Bible
hêbmïéu^ sa grammaire et son dictitainaiire de cette langue, pour qu’il puisse
occuper son temps libre à étudier. On
pêut supposer, si ce “vœu fut exaucé, qu'il
continua à traduire te Ecritures ©n an*glais jusqu’au jour de sa mort. En même
-À
■M.
'Sii:
JÊi'
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ÍÍ"-í^:K"
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L*Echo des yalIées">-;vVfndi;€^i 20 Novembre- 1936-XV
A Íü ‘
. 'v-slí’/.? A/dW'.'“
m
'■‘é
temps que ses livres d’hébreu, il demanda
^Aussi une chandelle, parce q;^, dit^jl, c’est '
fatiguant de rester assis'seul dans l'obseu■rité. ■ .. ■ ■
Tyndaie fit aussi la controverse théologique, et ses diseusBions * avec Thomas
'More, l'auiteur de l’Utapia, furent particuUèreinient acerbes de part et d'autre.
-Paix à tours cendres ^ tous dieux,, s'ils
manquèrent papTois.,de.<dîarité,dans .Iqurs
ri Diùloguei»,E^ponses » \ et mXJmfMor
tvms» fument des hemraeSïdte'bien et! tous
deux mDuruient,,fl3artyrs, pour ,sa
catholiquei, l’autre pour ses convictions protestantes.
Quoique violent dans sa polémique, Tsoidale fut une âme noble, ïpuire, i dhjne.'«itégrité que même ses ennemis ne mirent
jamais en doute. J1 est significatif qu’a/u
eours ;de aon - procèst oni nef songea ¡.pas à
avancer contre lui te moindre argument
^qui ; portât atteinte, à Vlbonarabilité de. ; sa
vie privée. , ’
Comme-traducteur, 1 il est îhors ligne.
Il ,a des ( principes de ! travail très > nets et
ne s’en éceirte jamais :< « Chaque portion: de
l'Ecriture, écritdl,, n’a qu!un sens, un seul
sens, rte sens qu’il,avait dans l’iesipTit de
J écrivain». vEt ¡plus .loin:. Je prends
Dieu à témom» pour te jour où nous comparafitrons devant le. Seigneur Jésus-Christ
afin de ; rendre compte de nos actions
que je n'ai jamais modifié une syllabe dte
Jte Parole de 'Dieu txmtre;ma conscience et
que je ne le ferais pas enice jour, même
si tout ce qu’il y a sur (terre ^—plaisirs,
honneurs ou richesses — m’étaient donnés ». Il visait à l’exactitude et à la fidélité
ayant tout. Ce qui n’empêche 'pas sa traduction d’être admirable au point de vue
littéraire : simplicité et ; grandeur, douceur et majesté, précision < et élégance, teltes sont les principales jcaractéristiques de
son œuvre. Il fut vraiment un traducteur de génie. Westcott a écrit ceci : « La
plus grande partie de sa traduction demeure intacte dans notre Bible actuelle et
son esprit l’anime entière ». comme le
dit M. John Patten, dans xuie étude du
British WeeJdy : « S’il est vrai que »Tyndale, pair sa traduction de la Bible, a
exercé une iixfluence plus durable et plus
profcDide sur la littérature anglaise et par
là «tm la vie anglaise que n’importe qudl
autre homme, n’art-il pas le droit d’êtire
considéré pour cette raison comme te plus
grand Anglais qui ait vécu ? ». L’acticoi
de Tyndaie sur la farmati<Mi du caractère
anglais n’est, en effet, comparable *à odle
d’aucun autre homme Son influence sur la
littérature ne peut être comparée qu’a
celle qu’exerça, sur la langue allemande,
la traduction de la Bible par Luther.
{Semaine Religieuse). R. W.
AVIS.
U%% Livres
PERSONALIA.
Le 6 novembre, M. Henri Rostain, fils
de M. le chev. mg. Rostain, dont l’œuvre
est si appréciée dans nos Vallées, a été proclamé, « O pievi wti», docteur en sciences économiques et commercialesv à l’Université de Turin, Le sujet de la thèse qu’il
a hriliammeint discutée, est : « La Valle
Pellice e 3, suo attuale sviluppo economico ».
Au jeune doeteixr, dont ^activité est si
appréciée dans tes œuvres et parmi la jeunesse de'la paroisse de Thirin, nos meilleures félicitationa
Les nouveaux aJbcamés pom 1937 reeevront gratuitement le jowmaL diès ce jcntr.
Que nos lecteurs veu^lent> bien, informer
de cette facüité leurs amis et cannaiaaànces.
Verso l’alto... insieme, di Selma Lonoo.
Tip. Bruno Coppdni & C. - Firenze. —
Prezzo : L. 6.
Mademoiselle Selma Longo a quittés
cette fois, les petits, et nous a donné un
livre pour adultes. U s’agit d’tm roman
pastoral avec ses ombres et æs lumières,
mais, dans une cure chrétienne la lumière
triomphe sur les ombEgs, cconme le lecteur
verra.
fiâ^TOüB. Trois familles ont été frappées,*ces derniers jours, par le deuil. Dieu
ayant'rappelé de ce monde ;*M.me Leuise
PrassniLRio, M. Ceimtmo ■ Cobalto et f
■ M. Etierme PUcca. ’
Toute la famille paroissiale entoure de *
sa sympathie chrétienne les foyers affligés.
¡pk ■'Xn dilte dte ^dimanche prochain, ’
i,22 courant,,,au.Temple. Neuf, à 10 h. 30, *
sera présidé par M. Guido-Rivoir,, pasteur i
de Prarustin; ï
^f^BIBB^MANEILLE. La petite Lydie
Ghigo d’Alexandre et de- Marguerite Tes'Sore, de ' J^Eirasse, >a‘ été préseaitée au
Saint Baptême, te 24 octobre. Que Dieu
veuille bénir cette enfant!
★¡ Le 31 <KÜ^e,(Emmo!tmel Bertaîèt du
Creuset, et Adèle Pms, du Beasé, ont célébré leur mariage dans: le temple du Plerrier. ' Que ' Dieu soit = le foiidement, de ce
nouveau foyer.!
'»A ' Le 14 courant, nous avons accompar
gné'au champ du repos la-dépouille mortelle de Lydie Micol veuve Ribet, des Sarets de Chabrans, Un© courte maladie l’a
«aflevée de ce monde, à l'âge de 68 ans.
Que'Dieu console tes affligés!
• PBAHOL. Pour faire suite à ce qui a
été dit dans le :N. 34 de l’Echo, (voir
« Personalia »), à l’égard de M. Rostan,
pasteur à Pramol, nous ajoutons que les
époux arrivèrent à Pramol le soir du
29 octobre.
Avertis de leur arrivée, les PramoUins
âe réunirent en bon nombre dans la grande
halle des Unions pour tour faire une sincère et fratemelte réception. Invités à se
rendre à la salle des Unions, tes époux
acceptèrent de bon gré. Quand ils entrèrent, ils furent reçus par de vifs appla.udissements. *
La petite fête commence. Le Vice-Président du Consistoire, au nom de l’Eglise,
fait aux époux tes nreüleurs souhaits et
donne à M.me Rostan la plus hincère et
cordiale bienvenue. La Chorale, ensuite, ,
chante un cantique adapté à la oircons- i
tancei, exercé et dirigé par M.lle Pons,
maîtresse à Peumian. Vient le tour de la
traditionnele tasse de thé avec biscuits.
Pendant qù’on sert le thé, deux enfants
récitent chacun une poésie. Après le thé,
le Vice-Président du Consistoire récite un
monologue fort applaudi. L’on chante avec
entrain des cantiques et des chansons Vaudoises. Vers la fin, le Vice-Président du
Consistoire propose à tous les mariés et à
ceux qui vont se marier Une recette pour
faire üh bon mériage ; elle n’est pas bien
longue, la voici : « Mettez datis la marmite beaucoup de persévérance et de pa.tience, avec égate quantité de bonne humeur et die bonne volonté. Ecumez soigneusement pour enlever l’égoïsme, la par
resse et la n^ligence ; laissez mijoteir longtemps, sans quitter le foyer, et vous aurez aecommodé te bonheur».
Le diacre A. Sappé renouvelle tes souhaits déjà faits, en s’arrêtant sur te souhait de les avoir le plus longtemps possible au milieiu de nous.
M Rostan prend lia parole poür exprimer sa joie de se trouver' au milieu de
nous, sa reconnaissance pour cette petite,
fête d’intimité, et ses remercîments péur
le bon. accueil qu'on leur a f^t, ainsi qu©
le témoignage d'attachement et d’amour,
dont ils ont été l’objet.
Ün Ancien .
★ Pendant la courte absancè du Pasteur, quatre jeunes cooptes ont été imis en
mariage dans l'espace de quelques jours!
Ce sont : Emüio Plavan, de Pfeumian, avec
Henriette Long^ des Toumstns ; Lévi Bocchiardo, de l’Envers-Pinache, avec Sylvie
Long, des dots ; Attüio Jahier, de la Ruà,
avec Elvire Sappé, des AUiea's: Edmond
Long, des dots, avec Hélène Ribet, des
Bouchards.
Nous renouvelons ài tous ces époux nos
vœux de bonheur et surtout d'une vie
chrétienne, fidèle au Seigneur.
★ Nous envoyons, par le moyen du journal, nos sincères félicitations à M. le capitaine Ernest Long, de La Spezia, fite de
l’ancien régent de Pramol, qui a été ré- ^
t. oemment nommé chevalier de la Couronne
* d’Italie,
★ Nous'iremercions M.‘l’évangéliste‘G. ■
Bert d!avdir présidé, pendant deux diman- •
ches,’ le culte principal. Et tes pasteurs
O. Peyronel et G. Bertin, pour leur aimable collaboration.
SAHPlBBlÿABBSiA. Le ”4 “novembre, le
pasteur Carlo'Lùpo a comwifencé un coùirs
d'études religieuses et a pake sur te sujet : L'utopie de la paix.
Le but de notre travail, écrit-il, est
détudier le problème de la vie à'kiiumière du christianisime.
Le christianisme a-t-il encore un mot à
dire à l'époque moderne en travail, ou
est-il destiné à ne devenir qu’une forme
dfficielte de religion, incapable de résoudre via ‘Crise sodiate et morale de notre
époque ?
-L’Evangile est-il : une émouvante histoire ©t une pieuse moral©-d’un 'âge surpassé, ou est-il la puissance étemelle de
la'vérité pour la' conscience'hùmâînè?
Dîèù èst-ir ie principe de Ta vie ou te
ïiéaiït 'des athées ?
Ne croyons-nous pas que résoudre ce
problème, est la tâche fondamentale de
notre époque, puisque la crise moderne
n’'est pas une cris© d’argent, mais de convictions.
La matière est en train d^étouffer
l’esprit
L’homme va se débarrasser définitivement de Dieu, tout en sauvant les apparences.
Et sans esprit, la vie, sous l’apparence
de merveilleuses conquêtes, n’est qu’une
force chaotique et brutale, destinée à se
détruire elle-même.
Nous croyons que derrière les vaines
apparences de la vie, il y a une réalité de
bien éternel
Un seul probfâme est vrai : celui de la
lumière et de la paix de la conscience. En
lui se reflète la lumière et l’équilibre du
monde entier. ,
L’Evangile est pour nous vérité et puissance étemelles, parce qu’il ramène l’homme au problème essentiel de la conscience
individuelle, le résolvant dans ime dignité
oubliée et indestructible.
» sü *
Voilà un beau programme de travail,
auquel nous souhaitons des résultats bénis.
SAIST-GERMAIÎÏ. Inès Conti née Griset, de l’Envers Pinache, âgée de 30 ans,
a été rappelée par le Seigneur, d’un© manière subite. Nous exprimons à la famille,
si durement éprouvée, au mari, d’une façon spéciale, l’expression de notre profonde
sympathie.
SAINT-JEAN. Jeudi, 12 novembre, a eu
lieu rensevelissettifent dé Marie Metti, décédée aux Turins Inférieurs, à l’âge de
14 ans. A la famille affligée, notre pfofôbde sympathie.
Mardi, 17 novembre, a eu lieu l’ensevelissemqnt de M.me Louise Mcmdon née
Frache, dédédée aux Curts Inférieurs, à
l’âge de 67 ans. Sur la famille, si éprouvée pair ce tfépart, nous implorons les conscfetiotis de Dieu.
★ SaPièdi, 14 novembre, a été béni, dans
notre temple, te mariage dê Valdo PrassUit, du Tbich, et de Suzanne Mattai, (îe
CiodmaL Aux époux liés mèîlleuî's vœuE.
CORRESPONDANCE.
CAers Vaadois,
Lés arfcides de M.Me Mary Poe, outre à
av<^T r^aindu ên Holjanldé la coniiaissâncê
de l’hfetoire et de l'œuvre d© l’Eglise Vaudoise d’Italie, ont eu’ encore les résultats
que vous voyez ci-dtessofüs.
Reçu en faveur de l’œuvre en
’générail ' L- fljOOOj—
Pour là Caisse « Emeriti » » 700,-—
» le Collège (déjà versés) » 500,'—
le pré de Papa Eynard » l50,—
»> œuvres hoepitahèires » 800,—
\
P^sieoirs des (tons qüi noiûs sont patvenus à là suite de la publication dits
articteSt étaient souvent accompagnés de
quelques bonnes paroles de sympathie,
d'admiraltion, d'encouiagemeint,
' Une vieille dame aisoompagnait son don
par ces mots : « Pour votre peuple ’ dehéros ! ».\('
J’avou© qu’au premier abord je m© suis
demandé si c’était bien de nous qu'il s’agissait ou bien de nos ancêtres, mais camme
te'don noosiétaft je m© suis em
pressée de nemeroier'la dame, êttTiotur sa
■génér<3sité et pour son ënthdtBiasmei,
'qtîltte’'â' pi^Sænt à héUs en rendre Uigrics.
Un bon vieux monsieur, nous ayant ën>vçÿé ‘un don, tout en me racontant qu'il
était luitmême le descendant d’nne Ancienne famille vaudoise, allée s’établir en
Hollande à l’époque des persécutions, je»
me suis empressée d’àüer le vodir chez lui,
à Aalsmeer, le., paradis des roses. Jamais
je n’ouWierài *les ^hèùrès bienfaisantes
pashées (’chez ctet hohïrtie ’Üe ifôi. Il ’fn'a
donné te dessin des armoiries de "'sa famille, dans l’espoir que des recherches aux
Vallées, à cet égard, abouitiraîent à quelque découverte intéressante pour lui et
pour nous.
Voici de quoi il s’agit : un chapeau de
cardinal pour représenter l’Eglise romaine; dans te chapeau, à l’époque des
persécutions, est pressé à sang le peuple vaudois. Mais du sang même des martyrs, voici que deux bourgeons verts rejaillissent, portant déjà des boutons aux
extrémités.
C’eSt la nouvelle génération vaudoise,
qui renaît, ayant à la base ],a même foi
des ancêtres. Ce renouveau se produit,
grâce à la puissance de Dieu, que représente l’étoile d’or tout en haut, au-dessus
du chapeau renversé.
La vaste correspondance occasionnée par
ces "articles, nous a valu de nouveaux amis
pour l’œuvre de notre chère Eglise. Quelques-uns de ces dons représentent un vrai
sacrifice. Nous voulons, n’est-ce pas ? leur
envoyer à tous un merci reconnaissant.
N-Messemaeckers v. d. Graaft Klett.
ilen Is
Souscriptions
pour l’Eglisè Vaudoise d’Italie
1935-1936.
NEW-YORK ET ENVIRONS.
Groupe Modéleme Caïrus:
Nelly Bertin, $ 1 - Léa Catrus, 1 - Pauline Zecca, 1 - Dora Rivoire, 1 - Ernesta
Vola, 1 - Suzanne Brez, 1 - Céline Coïsson, 1 - Ernestinie Coïsson, 1 - Louise Martinengo, 1 - Emilia CavaJlero, 1 - Marguerite Vinay, 1 - Henriette Planchón, 1 Joséphine persico, 1 - Amelia Besson, 1 Jnlia Poët, 1 - Emile Gay, 1 - Marie Rivoire, 1 - Jean Bonjour (N. J.), 1 - Marguerite Bonjour (Id.), 1 - Eîmilie Camevah (Cal.), 2 - Madeleine Caïrus, 2. - Tortai $ 23.
Groupe Henriette Thiele ;
Marguerite Geymonat, $ Í - Pauline
Geyfnoniat, 1 - Jean Pierre et Jeanne Rostan, 2 - Letizia Rostan, 1 - Philippe Ganrcfu, 1 - Jean Louis Gatrou, 1 - Marianñe
Grill, 1 - Marie Garrou, 1 - Richard et
Henriette Thiele, 2. - Total $ 11.
Groupe Henri Rivoire:
Marie Bianchi, $ 1 - Jean D. Godflno, 1
- Marguerite Rivoire, 1 - Michel De Pasquale, 1 - Paul Roman, 1 - Lisette ÎÜ'voire, 1 - Aline Revel, 1 - È^her Malfroy,
1 - Laurent Rivoire, 1 - Henri et Païuline Rivoire, 2. - Total $ 11.
Groupe Josué Tron :
Hehif®' MteflûSan,, $ 1 - Olgà Hitti, Í
Catheririe PéiTou, 1 - Jean et Hérttifefté"
Grill, 2 - Fanhy M. Multare, ï - EMfltntÎnuièï Tron, 1 - Henri Troñ' (Cóióilà), î Marié Geyihonàt (Pàrk Avè), T - Josuë
Tron, 1. - :tm’ $ 10.
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Groupe Paaâine Costabd :
Marguerite Viglidmo,''! $ 2 - Flofentine
Catalin, 1 - Henriette Rostan, 1 - Robert .
Mchelin, 1 - Joséphine Favai, 1 - Cathieriñe Favat, 1 - Victorine Vengano, 1' Jenny De Vita, 1 - Alexandrin© Costahd,
1 - Jeanne Malanot, 1 - Jeanne Pons, 1
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L’EoHt)^ dens' VaMéïSi r Vendredi’20 Novembre 1936-XV
’ ' ’ â /-àff■<'>.«
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^ <'-v‘
Elftest PlaVàn, 1 - M^rgxieiìte FavatV Í Adèle Jahier, 1 - Suzanne Jahier,'! - Pau-’>‘
line Costäbei, 1. -'' Total $ 17. ”, ’ ' '
•w ^ -• »•j.i.s.'.. • ' ■■..■i.ÌJ'V:“. *k : .-A.' .i
Grcmpe Ahce Duvoisirt:
Adriajio et Louise Masi, 2 - Emest Masi,
i ^ Pierre et Julie Baridon, 2 - Valentine/
iandon, 0,50 - Pietre•L. EiQStan, 1 - !ÈdÀ^i’
Long:, X - Mrs. Betty Coiisaon, 1 - Célé»-'
tine Grilli 1 - Céline'Lageard,' 1’ - Marthe'
Sblbiiión, 1; - l^né'Castelli, 1 - Inès‘Char>
l^nnier, 1 - Mrs. Jéantìe'Strom,! 1 - Matìiiiilde L^uelair, 1 t M.me Cardon, 1 - M.me '
<ìardinaliì, 1 - Àlbertine JaJiier, 1 - Jeanne’
tìons; 1 -n DdBhine Pascal, 1 - Hélène Mariiriat, 1 - M. et M.me Henri Pons (Brdoìi;l!^), 2 - Mime' Jeani Cpisson (Id;), 1 Alice Duvoisin, 3. - ToiaZ $ 27,50!
GhWpe BenjafriM Pons :
Jean Et. Pfeyrot, $ 1 - Henri Ferrerò, 1
- Judith Nancóz, 1 - Henri Ghigo, 1 - Ben
»'V ■ ■ . ' . t.r.; ■■ 'V,, ■ , I ■ 1 «■.l"
jamm Fona 1. - Total $ 5.
Groupe Pierre Griglio:
Jean Jourdan (pour l'Otphelinat), $ 2
- Marguerite Viceré, 1 - Ottavio Prochet,
25 - Maiiguerite Cairus (N. J.,), 1 Hélène Bongarzone' (Id.), 1 - Esther Serposs,
1 - Jeanne Bertalot, 1 - Jules Viglielmo>
(Ulster Park, N. Y.), 1 - Louis Peyrot, 1
- Emile Pieyroit, 1 - Henri Garrou, 1 Pierre Griglio, 3. - Tortai $ 39,
Contribution *spéci^ : pWiille Nasi
(pour Hôpital du Pòmatet), $'5.
la plupart de ces souscripteurs ont
^uBsf contribué lors de Rappel-« Semaine
de itenonoenient Plusieurs autres per»
sonnes' se sont jointes à elles éh œtte' occasion. Toutefois, nous ne donnons ici qute
lé nom die ceux qui ont contribué plus
cfiin dollar, Cç sont,:
Silvio Rivoire,’ $ 1,25 - Alice Duvoüaîn, 5
- Henri Ghigo, 3 - Fainlté' Pifesfre Baridoh, 3 - Mkrie Louise Martinengo, 5 Piérre Griglio, 5. .- Toiai^.oantributions
c Semaine de renmcanent^ïi $ 59,50. —
TcAal pour New-York, $ gOS.
NEW-ROCHELLE.
CoUëctê par Muhe HéArîétte VîUanté,
$ 500.
Í., . . f
DISSEMINES;
M.me Jenny Ribêt et- ses filles Emilie
et Germain© (Calí), poür l’Orphelinaif, ^.5
- Albert Beiux (Idi)‘, 6 - Ing. et M.me Ernest JëiVis (Mass.), 2 - Prof. Alînèd' Sla^
lomon (Cal:¡), 1 - Mrs. Lydie Hinckley
(M^), 4 - Louis Mustoñ'' (Canl), l), - N. N,,
conia-iLution spèciale, 125. - Total $ 144.
— Total général pour 1935-36, $ 448.
Ños remercîiiimts lies plus sentie' à tous
lës donateurs ; un merci' particiilier aux
personnes (à peu près les mêmes que par
le passé) , qui se sont donné la peine, et le
plaisir, de les visiter pour recueillir leurs
dons!
Pierre Griguos pasteur.
Une veille de Noël
lU lfl<
»n*««.
.»■y*.; ü.-vr-v i
(SUITE
Le cubé reprit : —Un dernier mot. Que
personne n’ait connaissance de ma démarclie... L’IndUisîtéttr né mè voit i^as' ifüii
œil favorable... Je le payerais cher, s’il
venait à savoir que je me süis jeté au
travers de son plan d’exlermiriation...
—^.Rassurez-vous... soyez sans crainte !
—■ Merci... que Dieu vous tienne tous en
sa garde. — Déjà il s’éloignait. Pastre le
rappela : — Voulez-vous m’embrasser mon
f rère ? — émus les deux hommes s'étreignirent et échangèrent le baiser de paix.
C’était la Véihe de Noël 1384 !
* ♦ *
Le diacre ne rentra chez lui qu’après
avoir donné l’éveil aux Vaudois du village.
Lorsqu’il: parut danjs la cuistine où fes
lampes avaient été allumées, son visage
avait la rigidité du marbre. Sa bru fut
la première à s’en apercevoir et s’écria
—■ Père,- qu’est-il arrivé ? estece Martin ?
— Non, — réponditiil — Dieu riiercf il
est en sûreté.
Il fallait parler cependant et il lé fit en
cherchant à atténuer pour autant cpœ possible Fhorreur de la situation.
Un instant d’angoisse indescriptible suivit ces paroles. Tous éôrrés aùtour de
raïeul pleuraient.
— Claude, — commanda-t-il en se dégageaig:., — ne perds pas une minute- Couvretoi chaudement, prends des hardes et une
miche de pain et cours avertir les diacres;
de chaque village d'avoir a se trouver aVéC
tous les leurs, sans retard à la Rua de PTa
géla, au-delà du pont. Là, nous aviserons.
Claude en un tour de main était prêt à
partir. Robuste et svelte, avec séS longs
cheveux blonds et son beau regard' assuré,
il reBsémblait bien plus à lin jeurie cLevalier, à Saint-GeorgfeS adolescent, qu’à' un
fi^itif.
■— Prions — dit le grand père. Tous à
genoux récitèrent avec ardeur rOraison
Dominicale.
Dix minutes plus tard ils avaient tout
quitté, tout;, pour suivre —*le Christ
« * «t
Ceux du' Duc fürént les prëftiiérs'ate
delà du pont qui traverse le Cluaon à la
Rüa de Pragela. Des prairies, en été énlatilléés de fleurs, s'étendaient mainleriant
glacées,' couvertes dé neige, sur les deux
rives du torrent. La neige tombait fine et
drue et' déjà lès enfants pfeùfaÜënt dë
froid.
ET FIN)
Des groupes de gens bizarrement accoutrés se succédaient. Ces gens marchaient
sans liibt dlrfe^ ils^ avanç^fent silencieusement dans la nuit, à leur arrivée on se
saluait à peine. Des mains se serraient. On
venait de tous lès côtés, des deux hameaux
du^ Duc, des Traverses, des Rivesets, de
Souchère Haute et Basse. Ceux du Grand
Puy se firent attendre. Claude arriva le
dernier au milieu d’une petite troupe de
jeunes gens enthousiastes, prêts à' tous les'
dévouements.
— Combien sommes-nous ? — demanda
Etienne Pastre.,
A la hâte on compta. Ils étaient environ
six cents adultes, une centaine d’enfants
pouvant marcher et quatre-vingts petits
enfants à la mamelle.
—■ Six oents, — dit Etiermç Pastre... ■—
et-lés autres?...
Un silence plein d’éloquence répondu
à cette question... on se tut... baissa les
yeux... ah, les autres ! Puis on se consulta
brièvement. Il fut décidé de franchir le
Grand Mioul, pour atteindre le VaUon de
Macel par le Col de l’Albergian. Là^ hors
de France, ils seraient en sûreté.
Monter dans la nuit et par un temps pareil à trois miUe mètres, mai&,. cela dépassait lès forces humaines.
Et pourtant, ils réussirent à accomplir
cet exploit.
Ils traversèrent sans trop de peine d’immenses forêts de pins, avant d’atteindre
les énormes rochers du sommet. La neige
avait cessé de tomber, les étoiles briUâient
lumirneusés, l’atmosphère d’une clarté ptee
permettait de voir au loin. Soudain quelques-uns s’arrêtèrent et, saisis d’sÆroi, un
Cri d'hbrrëür s'échappa de leurs lèvres.
— Le Grand Puy qui brûle!
— Souchère-Haute.!..,
— Les Traverses !... le Dùc !...
Et les autres... ils frémirent en pensant à
eux... à tous oes malheureux qui n’avaient
pas pu ou rt’avaient pas voulu te suivre.
Et tous reprirent' leur marche iJénible, se
hâtant vers le sommet. Ils l’atteignirent S x
heures après avoir quitté les rives du CÎuson. La première étapè était franchie !
Ils tombèrent à genoux et rendirent
grâce à Dieu de te avoir protégés jusque
là.
Après une courte halte, ils s’engagèrent
sur le versiânt oriewtial dôht' lës-parois tombent abruptes sur le Col de l’Albergian.
lLe§''maîfiein’'èùx se KëurfaîbÛt âux pîej*reS,
glissaient sur te rochers cou'verts de verglas, s’enlisaient dans la neigé. Les mères
puisées, lia sein tari, pou'vaiënt à peine
tiénir leurs bébés, dans te Bras. Les faiWes, à' bout de*^ ioreès, sûppKàiént qu'on tes
laissât mourir en paix, à l'abri de quelque
.Àiche! >
Etiénne Pastre veillait à tout, enéôura
tit, éonsôlait, ranimait par son exemple
plus abattus. A la tête dé la côlbnne,
(aaude et ses compagnons iiccomplteaient
dés prodiges d'enduranfcé et dé courage signalant te dangers, écartant lés obstacles,
brassant la neige pour facilitér le lént procès des fugitifs.
— Au Col... au Col ! criaient-üs de
leurs voix juvéniles. — Hardi... courage,
rious avançons !
Ils en approchaient en; éfftet,' lôrdù’une
éiiouvantable tourmente fondit sur eux. La
lœigei sous le soufflé impétueux de la, totopête, tantôt teurbUionnait âutoinr d’eux;
tantôt leur cinglait le visage et gênait leur
respiration. Les enfants apeurés, à demi
morts dé' fatigue, réfusaiènt d’avânfeer.
Trébuèhantëi la tête abandonnée, la riuque
douloureuse, te fugitifs atteignirent enfin' un; de cés pétits plâteaüx légèrement
concaves que l’on appélte CLOT dansle langage du pays. La neige glissant des pentes
dès: rochers, s'y était accuteulée jusqu'à
hauteur d’homme et n’avait pas encore eu
ie-tiemps de durcir. Ils s'y engagèrent, mais'
ne purent avancer.
Vaincus, ils s’aifaissèrent sur cette neige
impitoyable et serrés lés ünS contre te
autres, ils se résignèrent à attendre le jour
oü la mort. '
• Seule une poignée d’hommes étaient restés debout. Claude et quelques-uns de ses
rempagnons se trouvaient du nombre.
—■ Grand-père, — ditdl, nous avons déde traverser, coûte que coûte, le Clôt.
Lonnez-noua votre bénédiction.
- — Vous allez -au devant de la mort, —■
dit le vieillajrd,
— Dieu aidant, nous la braverons. Si
nôtiS' parvenons à traverser lé Ctot, nÔÛB
trouverons aundelà un sentier praticable,
conduisant au Col de l’Albergian, une fois
à Macel, nous vous enverrons du secours...
— Va — dit le grand-père, ét il ajouta':
— Claude, je,, suis content de toi, — et
levant les mains, ü te bénit.
# * *
. Lorsqu’à l’aube, une bande lumineuse audessus des sommets escarpés annonçait le
jour naissant, une trentaine d’hommes s’étaient frayé un passage à travers le Clôt.
Ils portaient avec eux du vin, des couvertures,’ de rustiques brancards, conffcüionnés à la hâte. Condiuits par Claude et 'ses
amis ils arrivèrent au plateau, atteignimeint
le campement des épuisés qu’ils avaient
abandonnés dans la nuit. A leur approche
rien ne bougea. Grand Dieu, arriveraientils trop tard ? ils firent retentir te écàclB
des rochers de leurs appèts* ils secouèrent
te unsi, appelèrent les antres par leurs
noms et lentement des têtes appésantte se
soulevèrent, des bras affaiblis se tendirent,
des sanglots s’échappèrent des cœufs oppressés.
Sauv&!.., hélas, pas tous. Des quatrevingts petits enfants dans te bras de leulns
mères, cinquante-deux, en cétte nuit de
Noël étaient morts die froid.
Et Ini, le courageux doyen des diacres
de Pragela ? Où était-il le vaillant ? Pourquoi ne veriiàît-il pas au devant de son
petit-fils? On le trouva étendu sur la
neige, dormant paisiblement de son dernier sommeil.
* * *
Un radiéux soleil illuminait les cimes
neigeùses des Alpes qxii se dessinaient sur
le ciel'd’un blau très doux. Au-déssus dù
sommet rocheux du Grand Mioul, un petit
nuage rosé flottait lentement. Beauté... pureté lumineuse... toute la création chantait... — Paix sur la terre!... Bonne »volonté ènveirs te homimes !
Et ]iès hommes ?...
I
* * *
Noté : Claude Pastré devint, comme son
oncle te martyr Martin Pastre, un Barbe
éloquent et intrépidift Nous lisôns; dans
I'Histoire Populaire des Vaudois du Pîé»
mont, du prùf. Jean Jalla : qu’en 1448 üi
tint lAte, en ¿iteence dé toute la population d'Angrégne, à'firiqUiÉteur Jacques dé
Boronito et le réduisit au silence.
Bva Le(X)mte.
' GrandÉ^Brétagjs'è. Op sç pré^e à.cèlêbrér dîgmesniënt, en 1988, te rv*
naire de la Réformation, le jour où w Bable anglaise apparut pour la première fois
dans les chdires.^ Anglicans,, Biqitisrés,
Congi%ationalisbes, ^ Méthodistes et Preslÿteriéfis vont coUatórer pó^u: faire flfe Cô^
jubi}^ upè fêté'vraàjüjent jráátlbbí^. '
1937, dés cdnfelrencès' dé delêguëà' sp'
póüír enténdVe’ dies( cbiire Sur
là' valfedà*,, dé Biibjé' .et tejí Ve)^làeé’
réfré aux proélemeá^ essentiels de
ndti^'li^ps' (sôcÿ'âux, internatióliá'dx,. toîÿsjophdire^^ été.)'. I^ délégii^ ôrganîi^ '
rôfit èriSiùilJé, cnâcùn dans' sa* localité, dés
cOnférépeés apâîogùiés : cé sera pou'r fhiver. 19^7-19^
Aù,drf'nl^ps ^et^ p.étê 1958'aura RéU
lé' jubHe' pn^reniénï dît. Oh prévoit aùssf
une grande Conflêrence de toutes te Eglises et de toois les divers « mouvemçn^ »
d’évangélîsation, ùn grand acté de tTOéî'gnage auquid seront conviés des déléguésr
d’autres pays. Cette Conférence doit aussi
marquer te point dte dépaajt ,d'un de
plusieurs années pour, continuer l’œuvre
ainsi commencée. A côté de la ^ grande Conférence d’autres réunions analogues aurèht
lieu'dans d'autrës centré^.
L’acte final, en jiuin 1^8, comportera
des cultes Spéciaux, où ^ra' l'ü un mes-,
sage* des principaux leaders rdigîeux ^
peuple' britannîquë. On' prévoit' de grondés assemblées au Royal Al'bert HaU et
dads tous lé pOyis.
{Journal Religieux de ta Suisse romande).
é **
Les écoles dti'dhnàti'che danslé itiOtidél
IjèS écOte dix dinuUiche protestantes du
mondé entier comptent 34.139.624' élèves,
c’est-à-diire une augmentation de 394.579
enfants, soit 2,75' poup-100, sur ces quiaitre dernières annéesi.
ôh' compte, dans le monde, 369.EiWy
écoles'' du dimanche protestantes, aveé
3.145.895 moniteurs;
Ite stâtistiquès' auxquelles sont émérite,tés cés chiiïîres ont été prléparéies:
par le pasteur Robert-M. Hopkins,' secrétairé général des éoeJeS’ du dimanche des
Etaîts-Unis. Elles relèvent également que
le nombre des chrétiens prote^nts_ sur
toùife la terre est de 231.486.840, stlT line
population globale de 2.042.107.992 êtres
humains.
L’Aipérique, du Nord," à: elle séUte.
compte 176.411,.éçQÎes du, dunancLé. avép
uh effectif de 2Ô.607.046 étees, alors que
l’Europe' comprend 105.915 écéléS diti dimanche avec 8i636.809 mfants ; l'Asie,
1.778.908 élèves: f Afrique, 1.587.939 ^èves; l’Australasie, 884.972 êlièves p rAtoérique du Sud, 28'7.558 élèves ; l’Ami^qué
centrale et le Mexique, 78.662 élèv^; et
te Indes occidentales, 277.680 élèves.
(S. œ: P. L, Genève).
* » »
■ Un, mpnume^it de la Réformation œ«)
Danemark. A l’occasion du IV° centenaire
de la Réformation au Danemark, oh élèvera un monument d'une hauteur de 23
mètres. Le Comité est placé sous la prœ
tection du roi et a pour président l’évêique Pkxglsang. (S. p. p.).
(
PoiiFquoi avoiis noys attuili si loROtemiis?
Le grand missionnaire Livingstone était
en train de cathéchiser un chef africain,
lorsque celui-ci lui demanda, d’une façon
très rérieuse et préoccupée: «Est-ce que
ton père a connu, lui aussi, ces doctrines
et la Sainte Ecriture ? ». Livingstone répondit : « Mais oui, naturdlement ». Et
le chèf dé* répondre : « Pourquoi n'est-îl
pas renu chez nous pour l’enréigner à mon
père? Voilà qu’il est mort dans l'ignorance: du» paganisme ! ». — Dùneau, le missionnâire des Penux-Rouges d’Amérique,
eut lui atÉsi l*ocCaSion d'entendre' une
phrase analôgue. Il enseignait à Ijre et à
écrire à quelques nouveaux converti^l et
leur expliquait comment on devait dater
une lettre. Cela sé paSiait. en 1861. « Pourquoi éériiétU üff chiffre si Élevé ? », demandèréttt te Indiens» « C’éist parce que
nous comptons'te années depuis l'apnée
de la naissance du Seignètir», répondit
Duneau., Alors, très' ëtonnês, te Indiens
répliquèrent: «Commèhi se fait-il qpe te
christianisme qui, est depuis si longtemps
, connu du monde, à-*t-il mis tant d’années
pour venir jusqu’à nous ? ».
(D’après Braijîî).
4
■ V
4
aJ <^\i,'Ÿ i,Vt
C
Le yam^, MONDON e FEACHE^ pr^ ¿
fcmdammté ,c(ntmime per la grmé&' 6Sr
moattlfisicm di affetta trUmtata, aña cara
> LUIGIA FRACHE
'il %,f ”,•• ■*•' .!'T*‘ , , ■'■i'''j ,' -» 'i . "t
senti^menté , rtìfi^raziano .‘ .m "ispecidl
moda,’ ìa signora Lidia Martinelli, che ai ’
dedicò tanto amorevolmente e cm ctevota
affezi^ añe sm (mre, dmaivte la (breve.,
ma cñüdde mcdaXtia ; U sàgnor difttore Gai>
dio! e i’infervmra signorina Rich^ta,, cive
Vtítssietettefío premuroamnente ; ü signor
pastore RivoÉna, àie cm le sete henevdi e
toccanti partía d.fu di grande sollievo;
le tanaglie Bounous, Vottero 'je Ma^uda.
Ringragiano infirte tutti coloro.. die con
fiori, scritti, e .cm la loro presenza, fimmo
di largo conforto nàia dolorosa drcostanza.
Lusema S. GiOTanni, 18 novembre 1936.'
BBSP
UlàioiinenìimtB ¡»yés et Dona/ .
'^(¡Le don est entre pareidhiset).
19^ : Rocchi dott. Stanisiao, Còrno Corridini Èva, Eceia (2) - Tòum Albert,
Alexandrie d’Egypte (1) - Pontet Giovanni,: Bobbio PÔffioe (5) - Beux Louis,
Marseille (5) - Aubert Madeline, Le Sentier - ,Mazzidani Mario, Antwerpen, Bèlgiò,
19371 (26) - Durand Louise, New-York, et
1937 (2) - Vinay Benjamin C., Id. (0,80)
•■ Beux All>ert,. Oaldey, California, 1937
(0,80)-Peyrot LoUis, New-York City, 2® semestre 1936 et 1®' semestre 1937 (0,80)
Nancbiz Judith, Id., 1937 (0,80) - Garrou
Henry, Id., 1937 (0,80) - Trou Giovanni
Alberto, Massèllo - Pons Adèle, Caivaillon,
Vauduse - Malan Arnold, Nemours, S. et
M. - C^arel WiUiajn, Roma - Costabel Annetta, Imperia, 2® semestre 1936 et l®' semestàiè 1937 - Jaubert Léontinp, Hyères,
Var, du 1®*- août 1936 au 1®' août 1937 Chiavia Kirninio, Angn^na - Tenente^»lonnello WiUianis William, S. Luciei, Verona
-, Maxtinat Alexis, Bartier, Hautes-Alpes
(9,35) - ÊtaRé Joséphine, Paris (6) - Buffa
Alberto, Lusema S. Giovanni (2) - Geymonat Paolo, Id. -,M. Rivoir, La Haye (6).
c . {A suivre).
COMUNE DI TORRE PELLICE.
Stato CiYilo dal 9 al 15 Hofembre {936-lY.
Nascite N® 2 — Decessi N® 2
' -, MM im ü #•?wricèiM ' t
lNSI»IirBBLKINV»nNW •
, • f IL ?|Œddo Aeisga in .
■ ' 'MODO^UNESTO SÜLtÆ ' ‘
eiftCOLAZIONE SANÌ3'Ì|i!:i
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Luserna S. G. » ~ t ~~ 5,58 —’— 7,20 12,44 J 18,29 19,52 21,08
Bricherasio > 6,10 —j— 7,33 12,58 J 18,47 20,05 21,20
Pinerolo » 5^24 6,30 6,56 7,47 13,19 17,38 19,11 20,26 21,39
Airasca > 5,48 6,44 7,23 8,- 13,40 18,01 19,31 20,52 22,02
Torino a. 6,35 7,20 8,G7 8,30 14,16 18,42 20,— 21,30 22,40
Torino p. (3) 0,25 6,33 7,56 11,40 13,26 17,26 (1) 18,35 19,06 20,02
Airasca > 1,03 7,18 8,26 12,18 14,13 18,02 19,12 19,32 20,53
Pinerolo > 1,22 7,45 8,42 12,37 14,35 18,18 19,30 19,46 21,14
Bricherasio » 8,03 8,55 14,54 18,40 > ' 20,03
Luserna S. G. > 8,14 9,06 15,06 18,52 r 20,14
Torre Pellice a. 8,18 9,10 t 15,10 18,56 } 20,18 »
(I) Feriale — (2) Festivo — (3) AI Lunedi.
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Chabrìols > 8,42 15,32 19,17 VillarP. » 6,41 12,01 17,46
Villar P. . 8,49 15,39 19,24 Chabrìols » 6,48 12,08 17,53
ViaFourca » 8,55 15,44 19,29 S. Margh. » 6,56 12,15 18,Bo^ioP. a. 9,- 15,50 19,35 Torre P. a. 7,- 12,20 18,05
<1) Al Venerdì e Festivo.
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ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
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(I) Festivo dal 12 Luglio al 6 Settembre — (2) Sabato (Mercato a Pinerolo)
(3) Festivo fino all’ll Luglio e dal 7 Settembre In poi — (4) Festivo fino all’ll Luglio e dal 6 Settembre in poi.
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(1) Pros^e fino a Praly: soltanto nei giorni festivi dal 12 Luglio al 0 Settembre — : (?) Prosegue per Praly
soltanto nel glonil precedenti I festivi dall’n Luglio al 5 Settembre — (3) Provieni da Praly nei giorni festivi dal
12 Luglio al 6 Settembre. — // uriizlo fra Ferrerò e Praly si effettua dal 28 Qiugno al 6 Seitembre.