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Qnarante-dâTULiàme année.
27 Décembre. 1907
N. 52.
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L’ECHO DES VALLEES
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Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . Fr. 2,.50 - Italie
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On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
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la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Toum, prof.. Torre Pellice,
et pour l’Administration à H. J. Coisson, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent, ne
seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE :
^ A nos lecteurs — La joie du salut —
Ephémérides vaudoises — Chronique
— Nouvelles et faits divers — Livres
et journaux — Revue Politique —
Feuilleton : De l’Extrême Orient.
H nos lecteurs
Avec le prochain numéro, VEcho entrera dans sa quarante-troisième année.
C’est donc en vieil ami qu’il se présente
à ses lecteurs pour lui demander de lui
rester tous fidèles. A ses abonnés il
''vient dire: Renouvelez sans retard votre
abonnement; et à ceux qui n’ont été
jusqu’ici que des lecteurs occasionnels,
il dit : Abonnez-vous. A tous il demande
"de le soutenir de leur intérêt et de leur
sympathie, pour qu’il puisse accomplir
sa tâche et répondre à ce que l’on attend de lui.
S’il n’a pas encore réussi à être aussi
varié, ni aussi abondant en nouvelles
intéressantes qu’il l’aurait voulu et que
vous l’auriez désiré, c’est parce qu’ il
n’a pas encore pu avoir cette large
coopération qu’il s’est toujours efforcé
d’obtenir. On ne comprend pas encore
assez chez nous qu’un journal doit être
un peu l’œuvre de tout le monde, et
non de quelques personnes seulement.
Nous ne nous lassons pas d’insister
auprè.s de tous ceux qui peuvent le
renseigner, pour qu’ ils lui communiquent toute nouvelle pouvant intéresser
ses lecteurs. Plus le journal aura « la
collaboration du public», plus il sera
intéressant.
Il peut paraître à quelques-uns qu’un
journal en langue française devient moins
nécessaire, à mesure que l’italien est
mieux connu aux Vallées, et que le
français, hélas ! l’est moins. Cette opinion pourrait être fondée si VEcho n’était que pour les Vallées. Mais il veut
et doit être un lien entre les divers
membres de la famille vaudoise. Plus
ceux-ci se répandent dans toutes les
parties de l’ancien et du nouveau monde,
plus il est nécessaire qu’un organe pouvant être compris de tous leur serve de lien
et les renseigne siy ce qui se passe d’important dans la mère patrie et leur offre
un moyen de se tenir en communion
d’idées et de sentiments. « Pourquoi ne
changez-vous pas son nom et ne l’appelez-vous pas l’Echo des Vaudoisis, nous
écrivait-on naguère de l’Amérique du
Sud. Question de nom à part, ce correspondant avait compris que Y Echo
n’est pas « le journal des Vallées » mais
doit être un lien entre» tous les Vaudois.
i.
Nous attirons l’attention de nos amis
de l’étranger sur le fait que, partout où
deux ou plusieurs exemplaires sont en
voyés à la même adresse, l’abonnement
est réduit à 4 francs pour chaque exemplaire, au lieu de 5.
Nous rappelons aussi à nos correspondants que les manuscrits destinés à
l’impression peuvent être expédiés au
tarif des imprimés, Envoyez sous bande
ou sous enveloppe ouverte en adressant
à la Rédaction de l’Echo des Vallées, avec
l’indication : Manuscrits pour l’impression,
et affranchissez avec 2 centimes en Italie
et 5 cent, à l’étranger.
«Bonne fin et bon commencement».
LA JOIE I)U SALUT
La joie du salut a été apportée aux
hommes par la venue du Sauveur sur
la terre, elle est promise et accordée
à tous les sauvés..
L’ange qui apparut aux bergers de
Bethléhem leur annonce la naissance
du Sauveur comme le sujet d’une grande
joie, et d’une joie universelle (Luc II).
Marie, la mère de Jésus, dit : Mon
âme magnifie le Seigneur ; et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur
(Luc I, 46, 47).
Les mages eurent une fort grande
joie, quand ils virent l’étoile qui leur
était apparue en Orient s’.arrêter sur le
lieu où était le petit enfant, et étant
entrés dans la maison ils l’adorèrent en
se prosternant et lui présentèrent des
dons (Matth. II).
Le père de famille fit un festin et
se réjouit avec tous ses serviteurs quand
son plus jeune fils qui était perdu fut
retrouvé. Seul le frère aîné refuse de
prendre part à la fête. Lui n’a jamais
connu la joie du salut (Luc XV).
Le Seigneur Jésus promet une joie
parfaite à ceux qu’il a nettoyés de leurs
péchés, auxquels il a communiqué sa
vie comme le cep le fait pour le sarment, et qui, retirés de leur stérilité
naturMle portent beaucoup de fruits à
la gloire du Père (Jean XV).
La joie parfaite que Jésus donne à
ceux qu’il a sauvés, est une joie permanente et personne ne peut leur ravir
cette joie (Jean XVI, 22).
Le Sauveur est remonté au ciel et
ses disciples, après l’avoir adoré, s’en
retournent à Jérusalem avec une grande
joie (Luc XXIV, 52).
Les Samaritains reçoivent avec une
grande joie la prédication de Christ
faite par le diacre Philippe (Actes VIII),
Les gentils d’Antioche de Pisidie, qui
avaient reçu la grâce de Dieu, étaient
remplis de joie et du Saint-Esprit, tandis que les Juifs orgueilleux se jugeaient
eux-mêmes indignes de la vie éternelle
en repoussant l’évangile du salut prêché par Paul et Barnabas (Actes XIII).
*
* *
La joie du salut persiste et augmente
en intensité lorsque le disciple de Christ
doit souffrir pour le nom de son Sauveur. Vous serez heureux lorsqu’à cause
de moi on vous dira des injures, qu’on
vous persécutera et qu’on dira faussement contre vous toutes sortes de mal.
Réjouissez-vous et tressaillez de joie
(Matth. V, II, 12).
Aussi les apôtres, après avoir été
fouettés et menacés, sortirent de; devant
le conseil des Juifs remplis de joie d’avoir été trouvés dignes de souffrir des
opprobres pour le nom de Jésus (Actes V, 41).
Paul déclare qu’il est affligé et cependant toujours dans la joie, qu’il est
même comblé de joie dans toutes ses
afflictions. Les Eglises de Macédoine
éprouvées par plusieurs afflictions ont
été remplies de joie et dans leur profonde pauvreté elles ont répandu avec
abondance les richesses de leur libéralité‘(II Cor. VI, VII, VIII).
L’Eglise de Thessalonique a reçu et
gardé la parole du Seigneur avec la
joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d’affliction (I Th. I, 6).
Les Eglises des Hébreux ont souffert avec joie qu’on leur ravît leurs
biens, sachant qu’ils en avaient dans
les deux de plus excellents et qui sont
permanents (X, 34).
Ceux qui ont été régénérés par la
foi en Jésus-Christ mort et ressuscité
pour eux se réjouissent quoiqu’ils soient
attristés par diverses épreuves et cette
joie est une joie ineffable et glorieuse
parce qu’ils remportent le prix de leur
foi, le salut des âmes (I P. I).
*
* *
Le royaume de Dieu consiste dans
la justice, la paix et la joie par le StEsprit (Rom. XIV, 17).
La vie éternelle qui était avec le
Père s’est manifestée à nous, et cette
vie nous a fait entrer en communion
avec vous et notre communion mutuelle
est avec le Père et avec Jésus-Christ
son Fils et nous trouvons dans cette
communion une joie parfaite (I Jean I,
3-4)
Cette joie est le partage de tous les
croyants. Que le Dieu d’espérance vous
remplisse de toute sorte de joie et de
paix dans la foi, afin que vous abondiez en espérance par la puissance du
Saint-Esprit (Rom. XV, 13).
C’est à ceuji dont les noms sont écrits
dans le livre de vie que sont adressées
ces paroles : Réjouissez-vous toujours
en notre Seigneur, je vous le dis encore,
réjouissez-vous (Phil. IV, 4).
La joie du salut est la joie excellente que l’Esprit de Jésus met dans
le cœur. , 0.
EPHÊHÊBIOES VAUDOISES
20 Décembre 1907.
Centenaire de la Dédicace du Temple
de Saint-Jean.
Le temple de Saint-Jean était construit et couvert dès le premier Novembre 1806 et à partir de cette ' date on
commença à s’en servir pour l’administration des baptêmes et la bénédiction
des mariages, tandis que ‘ se poursuivaient les travaux de l’intérieur de l’édifice. Ces travaux intérieurs durèrent
plus d’un an. Le 17 Déc. 1907 tout était
fini ; la chaire même était prête puisque
ce jour-là nous lisons dans les Régistres de St-Jean : «Aujourd’hui a été
béni dans le nouveau temple, depuis la
chaire, le mariage de Guillaume Malanot
procureur de cette église avec Madeleine fille d’Etienne Voile ci-devant capitaine des milices vaudoises ».
Trois jours après, le 20 Décembre
1807 eut lieu la cérémonie de la Dédicace, qui est fort bien décrite dans un
document des archives de la Table que.
nous avons publié dans le livre «Temples et pasteurs de St-Jean », pages 53
à 56. Presque tous les pasteurs des
Vallées 5'^ assistaient en robe et rabat;
c’étaient : Emmanuel Rostan de Bobi,
Pierre Bert de La Tour, Paul Goante
d’Angrogne, Paul Salomon Bonjour de
Rora, Josué Meille de St-Jean, David
Mondpn de Prorustin, Ferdinand Peyran de Pramol, Daniel Combe de StGermain, Jean Rodolphe Peyran du
Pomaret, Alexandre Rostain de Villesèche, 7ean Daniel Olivet de Macel et
Jean David Monnet de Pral. — Il ne
manquait que Pierre Grill du Villar,
gravement malade. De tous ces peisteurs
il en est trois que cette dédicace nous
rappelle particulièrement : J. R. Peyran
d’abord, parce que c’est lui qui nous a
laissé la description de cette cérémonie ;
Pierre Bert, ensuite, parce que c’est lui
qui composa pour la circonstance le
cantique qui fut chanté et que nous
reproduisons dans « Temples et pasteurs, à la page 57 ; et enfin et surtout
Josué Meille, parce que c’est lui qui
prononça le discours de dédicace, que
nous regrettons vivement de ne pas
avoir pu dénicher et publier.
Tout ce que nous savons du sermon/
c’est qu’il roula sur le texte 2 Chron.
VI, 18, qui fait partie de la prière que
Salomon prononça à la Dédicace du
Temple de Jérusalem. La description
susdite de la cérémonie ajoute seulement
que le prédicateur « parla bien de la
grandeur et de la majesté infinie de
Dieu ; mais il se laissa aller à flatter
ceux qui gouvernent aujourd’hui et parla
assez désavantageusement de ses anciens maîtres ».
2
Il nous semble qu’on pouvait s’y attendre. Comment Josué Meille qui pendant 15 ans avait été condamné a ne
prêcher qu’au Chabas, aurait-il pu ne
pas faire ressortir le contraste entre les
ducs de Savoie qui avaient toujours
brutalement refuse la permission de
bâtir un temple sur St.-Jean, et Napoléon qui l’accorda dès qu’elle lui fut
demandée ?
Une autre remarque faite par l’auteur
de la description susdite, mérite d’être
relevée par les temps qui courent : « Tout
le monde chante parmi les Vaudoisde
St.-Jean. Hommes, femmes, enfants et
vieillards ont chacun leur livre à la
main et chantent. On croit entendre
une famille entière célébrer les bienfaits
d’un Père qu’on a raison d’aimer». Oh !
si ce centenaire pouvait ramener tous
les Vaudois de St.-Jean à chanter au
temple comme leurs pères y chantaient
il' y a cent ans !
Teofilo Gay.
La Tour. Belle assemblée le jour de
Noël au temple. On a entendu avec
plaisir un choeur (le Qlona de Silcher)
exécuté par une trentraine de voix. Tl
serait a souhaiter que tous ceux qui le
peuvent et qui ont quelques connaissances musicales s’unissent non seulement pour des chœurs d’occasion, mais
pour former une vraie chorale qui pourrait contribuer puissamment à l’amélioration du chant.
Vendredi 2 7, à 2 heures, un arbre de
Noël sera allumé dans le temple pour
tous les enfants des écoles du Dimanche.
Nous recevons de la Spezia la triste
nouvelle de la mort de Madame Julie
Zwicky-Malan, fille de notre ancien et
toujours regretté prof. Etienne Malan.
Bien des lecteurs de VEcho l’ont connue
et se souviennent encore de la jeune
fille gaie et pleine d’entrain qui animait
jadis les Maisons Neuves.
Elle aimait profondément nos Vallées et le souvenir des années passées
à la Tour lui était particulièrement cher.
Fille, petite-fille et sœur de pasteurs',
elle était la dernière descendante directe de la famille Malan-Bonjour. Elle
6)
De l’Extrême Orient
(Extraits de lettres écrites au cours d’uii voyage)
.....Il 6st difficile de définir le caractère des Japonais, surtout quand on n’a
pas été longtemps ici ; ils peuvent différer beaucoup les uns des autres.
Quelques-uns, et ce sont peut-être
les meilleurs, les plus aimables, semblent appartenir encore aux temps de
la chevalerie; les «modernes» ont rejeté
ces mœurs antiques et n’ont pas encore su s’approprier les manières nouvelles. — En général, j’ai remarqué partout une disposition que je ne saurais
définir : ce n’est pas un manque d’égards, ni de la cruauté ou de la grossièreté; ce n’est pas même de l’indifférence I Mais, si tu montes dans un
tramway, aucune main secourable ne
se tend vers toi ; si une pauvre femme
tombe dans la rue, personne ne s’arrête
pour l’aider à se relever : peut-être
même rira-t-on d’elle !
*
* *
Yokohama, 19 janvier 1907.
...Heureusement, l’enfant de notre
cocher ne pleure plus autant I Pendant
quelques jours, sa mère, désolée, le brû
laisse dans le chagrin une fille bienaimee, a laquelle nous envoyons tout
spécialement notre sympathie chrétienne
et affectueuse. B. *R.
Nous avons reçu, de Barcelone, de
bonnes nouvelles du voyage de M. et
M.me Ugon. La mer était agitée, mais
pas mauvaises. M.me Ugon qui, en venant, avait beaucoup souffert du mal
de mer, était relativement bien.
Saint-Jean. Dimanche dernier cette
église a commémoré le centenaire de la
Dédicacé de son temple qui eut lieu le
20 Décembre 1807. La Commission du
Centenaire avait terminé tous les travaux de la façade et de l’intérieur qui
ont considérablement embelli le vaste
et imposant édifice ; et le pasteur de
St-Jean prêcha sur le texte même du
sermon que Josue Meille prononça il y
a 100 ans pour la Dédicace : « Seraitj il vrai que Dieu habitât sur la terre
j avec les hommes? » (2 Chron. VI, 18)
I exprimant le regret de ne pas avoir pu
dénicher le sermon même prononcé il
y a 100 ans, et le vœu que chacun
fasse la dédicace à Dieu du vrai temple dans lequel il veut habiter, c’est à
dire son propre cœur.
Actes liturgiques de la semaine dernière :
Mariages : 19 Déc., Favout Pierre et
Bastie Augustine — 21 Déc. Pavarin
Jacques et Benech Rosine — Bertin
Félix et Pasquet Lina.
Baptêmes ; 22 Déc., Pasquet César ;
Peyrot Jules.
La fête de VArbre de Noël a eu lieu
le 24 a 3 h. dans le temple et a été
fort appréciée par les petits et par les
grands.
M. le prof. J, D. Rivoir remplaçait
(comme il le fait depuis quelques; semaines) M. J. Long empêché par la
maladie, dans la direction de nos Ecoles du Dimanche et a adressé la parole
aussi à l’immense assemblée.
Turin. La Maison italienne des Diaconesses a fait imprimer son sixième
Rapport (1906-1907). Le directeur, M.
Peyrot, a visité au cours de l’année, la
plupart des églises évangéliques d’Italie
pour faire connaître l’Institution et susciter des vocations. Partout il a reçu
des preuves d’intérêt et de sympathie.
lait parce qu’ « il était si faible ». Cette
cure de «brûlure», aussi employée contre les rhumatismes, consiste à appliquer sur le dos du patient une petite
masse pyramidale que l’on allume et
qui doit brûler jusqu’à la peau, assez
profondément même. Les «kürumayas»,
dont les mollets portent de larges cicatrices, emploient aussi ce remède pour
fortifier les muscles ; on l’applique encore aux méchants enfants en guise de
punition.
*
* 5(t
Le jour du Nouvel-An j’ai commandé
un panettone chez Dentici, un Turinais
qui est ici depuis 30 ans. Son gâteau
n’était pas si bon qu’un vrai « panettone » de Milan ! — Ce jour-là nos
fournisseurs et nos amis envoyèrent toutes sortes de présents. Notre maison
èst encore pleine de mandarines que
les rats attaquent, la nuit. Nous reçûmes entr’autres choses, de la part des
employés chinois un délicieux gâteau,
des terre-noix, des canards, des dindons, de magnifiques porcelaines et des
bronzes. Nos serviteurs eurent beaucoup
de visites. Dans notre cour, la compagnie des pompiers, une 2o.e d’hommes,
exécuta des tours d’acrobates, avec une
perche de bambou. A l’entrée de tou
Une des diaconesses, sœur Béatrice Nesi,
a quitté l’Institution pour accepter Un
poste à l’ophelinat de la Tour. Sœur
Marianne Rizzo consacre son activité
au Nursing Home de Palerme, avec sœur
Eugénie Tourn qui y a succédé à sœur
Béatrice. A Naples sœur Fanny Gardiol rend de précieux services à beaucoup de familles pauvres comme sœur
visitante, et sœur Lydie Pasquet s’occupe de la Casa Materna.
A Turin il n’y a actuellement que
deux novices, mais 5 élèves ont fré-*
quenté, au cours de l’année, les leçons
données par le docteur Roddolo, par
M,lle Varese et par M. Peyrot. Une
d’elles a dû quitter la maison pour cause
de santé ; deux autres ont été envoyées
sur le champ du travail en attendant
leur consécration.
Malgré la lenteur avec laquelle l’œuvre se développe, le Directeur est plein
d’espoir et ne doute pas qu’après les
difficultés que rencontre toute institution de ce genre dans le commencement, elle ne soit appelée à rendre de
très grands services.
-- Nous remercions vivement les amis
et frères qui nous ont adressé des paroles d’encouragement et de sympathie, ■
Nous envoyons à tous ceux qui s’inté^
ressent a VEcho nos affectueuses et fraternelles salutations.
NooYelIes et faits divers
— Dimanche 12 cour., avait lieu a
Milan, dans une salle de la Société
Humanitaire, la réunion des représentants des ligues antialcoolistes de
Milan, Florence, Brescia, Bergame,
Udine, Belluno et la Tour, qui se constituèrent en Fédération antialcooliste italienne, en établissent les principes suivants :
a) Le vin et la bière ne sont ni nécessaires ni utiles à l’individu sain. Les
boissons distillées (liqueurs, apéritifs etc.)
sont toujours nuisibles’
b) Pour un adulte normal, le maximum quotidien à consommer, et seulement au repas, est d’ij2 litre.
c) Le vin et toute boisson alcoolique
doivent être défendus aux enfants, aux
tes les maisons on voyait des ornements portant des souhaits de bonheur.
Les fêtes durent 15 jours et les enfants
courent librement dans les rues. Pour
la premiere fois je vis, ici, un ivrogne
qui, en l’honneur de la nouvelle année,
devait avoir causé trop longtemps avec
la bouteille à liqueur. Son enfant, qui
avait 1 air tout a fait malheureux, tâchait de guider prudemment sa marche
irrégulière. Dans l’intérieur du pays on
ne fête la Nouvelle Année que bien des
semaines plus tard, suivant le calendrier japonais.
*
* *
Kyoto, une ville de 400,000 âmes,
étant le centre principal de l’industrie
japonaise, je visitai dès le premier jour,
plusieurs ateliers ; les endroits où l’on
fabrique les beaux bronzes, les porcelaines, etc. etc. sont remarquablement
petits, avec un jardinet attenant. Dans
la fabrique de porcelaine, dite de Satouma, porcelaine qui se distingue par
de petites fêlures sous le vernis, on me
montra d’abord le magasin, puis, de
1 autre cote du petit jardin une maisonnette en bois ou deux hommes fabriquaient des vases et des tasses. Quelques pas plus loin étaient les fourneaux
chauffes avec du bois. Puis vint un
jeunes, aux femmes enceintes, aux nour;?
rices, aux neurasthéniques.
d) L’abstinence totale est le moyeu
le plus efficace pour lutter contre l’ai*
coolisme. *:
M, le sénateur De Cristoforis a été
élu président de la Fédération, dont 1©
Bureau compte aussi MM, Rochat de
Florence, et Davio, représentant d’Udine.
— Le Bulletin de l'Eglise Béformée de
Marseille nous apprend le départ poui»
la patrie céleste de Jacques Long, un*'
des membres les plus fidèles et dévoués)
de la paroisse d’Endoume. Né dans nos^
Vallées, M. Long avait connu de bonne
heure le Sauveur et avait été institué
teurœvangéliste. Depuis de longues an-j
nées il s’était fixé à Marseille et était" ,
employé à l’Ecole de Médecine. Mem bre du Comité des Ecoles du Diman- ||
che, il était lui-même un moniteur assidu, toujours scrupuleusement préparé, '
toujours prêt aussi à rendre témoignage TÎ
de ses convictions, à la fois avec dou- Tceur et avec force, aux cultes d’En- 5*
doume et de l’Asile de la Rive. Il laisse A
une veuve et une nombreuse famille. ^
M. Attilio Jalla, fils du Directeur de l’Imprimerie Claudienne, vient 3
de remporter à l’Institut Supérieur de ^
Florence le Doctorat ès-lettres, avec
iio/iio. Sa thèse, fruit d’un long travail, avait pour sujet Saint Antonin,
archevêque de Florence. Nos félicitations.
L’Agenda Gambier constate qu’au
i.r Décembre le nombre des journaux
religieux de langue française était
de 220.
D’apres une enquête faite sur les
résultats durables du réveil au pays
de Galles, 75 pour cent des convertis
tiennent bon, il n’y a pas le quart des
buveurs qu’il y avait avant le réveil,
la vente des romans et mauvais livres
a baissé d’une manière extraordinaire,
tandis que celle’ des livres saints a
beaucoup augmenté,
La loi interdisant certains amusements le dimanche a été remise en
vigueur a New-York ; la police a prohibe les concerts et bals publics ce
jour-là. A Kansas-City (Missouri), on a
mis en état d’arrestation 141 artistes de
théâtres et concerts pour violation de
cette loi.
espace dans lequel étaient entassés les
objets a moitié finis, qu’un homme plongeait dans un vernis liquide d’un brun
jaunâtre. Je vis encore plusieurs fours
et un depot, puis, a travers le jardin,
nous retournâmes à la première maison
ou, dans une petite chambre du premier etage, 8 ou 10 peintres, désignés,
selon leur habileté, par les numéros
I) 2, 3, etc., étaient assis à terre et
des peintures admirable
exécutaient
ment fines.
De là notre guide nous conduisit visiter quelques temples qui, tous, présentaient à peu près les mêmes caractères : les autels des temples bouddhiques sont richement ornés. Dans un
de ces lieux de prières une vieille femme,
complètement rasée, était à genoux et
remuait les lèvres en faisant glisser un
rosaire entre ses doigts.
Apres avoir vu, dans un temple de
Bouddha, la collection des objets an- t
tiques et sacres, et une longue et grosse
corde faite avec des cheveux de femme,
nous traversâmes la cour où se trouvait une charmante fontaine en forme
de fleur de lotus, pour aller plus loin
dans la ville.
^ Le vieux parc est très beau avec ses
cèdres gigantesques. Un grand nom
'
3
;;
•J-* V..,
LIVRES ET JOURNAUX
~1—
t.
Dino Sincero. 11 Canzoniere dei
bimbi piccini. Marcello Capra, Editore,
Torino, L. 2.
C’est un joli petit album de musique
destine aux ecoles élémentaires et enfantines, que nous recomandons vivement aux instituteurs de .nos écoles
vaudoises. Il contient 92 chansons dont
les mélodies et les paroles sont en
grande partie d’origine alleitìande, choisies parmi les plus joyeuses et populaires. Tous les sujets enfantins sont
traites: les jeux, les animaux, les scènes
de la nature, les fêtes de l’année, Noël
surtout, la fête des enfants. L’édition
est claire et correcte. L’accompagnement pour piano, tout en étant très
bsimple et facile, a une originalité et une
elegance que l’on trouve rarement dans
les recueils analogues. '
Henri Margall. Tous les Amours.
Récit. Un vol. in-12 de 123 jjages.
Paris, Fischbacher, 1908. Prix: 1 fr. 50.
Si ce ne sont pas à la lettre « tous
, les amours », qui sont mis en scène
dans ce court et intéressant récit, ,ç’est
en tout cas lé contraste entre un amour
vrai et pur, tout fait de dévouement et
de fidélité, et l’égoïste frivolité d’un de
ces dilettantes, hélas ! trop nombreux,
pour qui « s’amuser » est le but de la
vie, qui n’ont de respect pour rien et,
J pour « s’amuser » ne fût-ce qu’un jour,
ne se font aucun scrupule de porter le
trouble et la discorde avec tout son
cortège de maux, là où régnaient auparavant la paix, l’harmonie, le bonheur. Le caprice insolent de ce dillettante en quête d’aventures n’a pas de
prise sur l’âme pure et saine à laquelle il ose s’attaquer, mais le poison
ne reste pas sans effet. Une ombre a
été jetée sur des relations jusque là.
toutes faites de confiance, et le dénouement tragique qui en sera la conséquence montrera que le mal est toujours
une puissance destructive, même quand
l’âme à laquelle il s’attaque directement
ift le repousse avec énergie.
Santa Cecilia. Rivista mensuale di
musica sacra e liturgica. Marcello Capra
Dir. Fondatore,Torino(Abb. annuo L. 8).
Cette revue qui vient d’entrer dans
bre de gracieux chevreuils y courent
sans crainte sur les allées. Aussitôt
qu’on les nourrit ils arrivent en troupes,
très hardis, et vous suivent longtemps
encore. Près d’un petit temple deux
jolies fillettes exécutèrent devant moi,
pour quelques sous, une danse sacrée,
pendant laquelle je pouvais à peine me
tenir de rire.
Le troisième jour je visitai encore
, quelques lieux saints de Kyoto, dont
l’un contient plusieurs centaines de statues en bois, fournies, chacune de 36
bras et 18 têtes.
Les prêtres, ici, sont plus aimables
que ceux de Nikko-.
Le cicérone m^^.montra aussi la plus
grande cloche du Japon : elle est suspendue peu au-dessus du sol et une
poutre attachée à une corde la" fait résonner en la frappant extérieurement.
En rentrant à l’hôtel, je fus très étonnée de rencontrer quelques lépreux :
je croyais qu’ils n’avaient pas la permission de se promener librement dans
les rues. Il y a des bains qui guérissent certains cas de l^pre ; l’eau sulfureuse y est si chaude que l’on doit
forcer les malades à y_ entrer : trois sons
de troippette donnent le signal du
plongeon.
sa neuvième année s’occupe comme le
titre l’indique principalement de musique
sacrée et liturgique, mais donne aussi
des articles originaux des chroniques et
revues bibliographiques, qui peuvent
intéresser tous les musiciens. Chaque
numéro contient aussi lo ou 12 pages
de musique. Le N. de Décembre contient une charmante Musette pour orgue
par M. Roberto Remondi.
(¡ualtro Gioroali di lode e di Lavori Femiiiiiiili.
Sotto molteplici aspetti i Giornali di
Mode e di Lavori muliebri che con meritata fortuna pubblica da parecchi anni
l’Editore Ulrico Hoepli di Milano soddisfano completamente i desideri, i bisogni, il gusto delle nostre signore, delle
signorine, delle famiglie, delle scuole.
Mettiamo in prima linea La Stagione
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dei Bambini, un graziosissimo periodico
che sa adattare le novità della moda ai
fanciulli con molta grazia ed eleganza
ha inoltre delle pagine divertenti ed
istruttive per i piccoli lettori. Il Oiornale
Illustrato della Biancheria porta la nota
economicamente elegante in tutti i corredi muliebri e nel guardaroba delle famiglie. Notevole l’utilità pratica dei suoi
disegni.
Alle nostre lettrici sarà facile il conoscere questi splendidi giornali chiedendone un numero di saggio all’Editore Ulrico Hoepli - Milano.
Revue Politique
ITALIE.
Lea vacances de la Chambre des députés ont commencé samedi dernier et
elles se prolongeront jusqu’au 4 Février.
Plusieurs lois importantes ont été approuvées dans ces dernières séances :
celle sur la construction des maisons ouvrières, une autre sur la circulation des
Wladiwostock 12. 2.
..... De Kyoto, je me rendis, l’aprèsmidi, à Tsuruga. La voiture était jonchées d’écorces d’oranges qui heureusement furent bientôt enlevées. Peu à peu
la plupart des voyageurs descendirent
et il n’en resta que 5 ou 6.
Il se passa là un incident qui caractérise bien le Japon : Un vieillard aux
cheyeux blancs et aux traits distingués
voulait descendre, mais il essayait en
vain d’ouvrir la portière. Aucun des
jeunes gens présents ne bougeait. Après
quelques secondes je me levai et ouvris
d’un coup. Alors le vieux Japonais au
lieu de s’empresser de descendre me
fit deux profondes révérences en étendant les mains.
*
* *
La glace, toujours plus épaisse, forma
bientôt une masse compacte d’un demimètre. Le navire avançait péniblement
et dut retourner plusieurs fois pour
trouver une meilleure route. Après une
traversée de quatre heures, nous arrivâmes enfin au port. Le capitaine, auquel je fis remarquer que l’entrée présenterait peut-être des difficultés, me
répondit que par le beau temps c’était
l’affaire de 2 ou 3 heures, mais que par
billets de banque, une autre encore en
faveur des infortunées victimes du tremblement de terre et des inondations. A
ce propos le ministres des travaux publics a annoncé qu’une commission nommée un décret royal étudiera les meilleurs
moyens pour reboiser les montagnes et
régler les cours d’eau.
La Chambre a aussi décidé d’envoyer
au maire de Palerme l’espression des
condoléances et de la sympathie de toute
l’Italie pour la grave catastrophe qui a
frappé la ville. Une énorme explosion a
fait sauter tout un quartier et sous les
décombres une centaine de personnes ont
trouvé la mort, et un grand nombre ont
été plus ou moins grièvement blessées.
Les travaux d’excavation pour la recherche des morts et blessés ont amené
à la découverte d’une fabrique clandestine
de dynamite et de poudre pyrique, ce
qui explique la violence de l’explosion.
N’oublions pas de dire que la Chambre
a enfin défini par un vote l’interminable
discussion sur la légalité de l’arrestation
de Nasi, et approuvé à l’appel nominal,
par 239 voix contre 91 et 31 abstentions,
l’ordre du jour pur et simple proposé
par la majorité de la Commission qui
légitime le mandat d’arrestation de Nasi.
Le Gouvernement, considérant qu’ü s’agissait des prérogatives du Parlement,
s’est abstenu.
Une discussion très vive avait lieu, le
même jour, au Sénat. Le prince Odescalchi interpelle le ministre de T intérieur
sur les continuelles violations des propriétés privées par les paysans qui voudraient le rétablissement des anciennes
servitudes. Il cite plusieurs actes de dévastation commis dans la province de
Rome, et il regrette l’indifférence des
pouvoirs publics qui encouragent les
paysans. M. Giolitti déclare que les tribunaux doivent déterminer les droits de
propriété et que la police ne peut intervenir que lorsqu’il y a eu violence
matérielle, ce qui ordinairement n’est pas
le cas.
ETRANGER.
Suisse. L’Assemblée Fédérale à Berne
a procédé à l’élection du nouveau président de la Confédération, dans la personne de M. le doct. Ernest Brenner,
conseiller fédéral, qui a déjà eu cette
charge en 1901. Le docteur Brenner,
les grands froids, il en fallait jusqp’à 36.
Nous dûmes rester à bord jusqu’au
lendemain ; le thermomètre marquait 25
degrés sous zéro, mais le froid n’était
pas désagréable. Pendant la nuit, l’équipage dormit si profondément que
personne ne s’aperçut quand le chauffage vint à manquer.
Au lever du soleil j’étais sur le pont.
L’aspect de la ville et des environs était
si beau par cette claire journée que je
fus amplement dédommagée des ennuis C voyage.
Wladiwostock est située à peu près
comme Gênes, seulement l’entrée du
port est entourée de montagnes. La
glace, à travers laquelle le navire devait péniblement se frayer un passage,
ressemblait à un vaste glacier. La jetée
offrait un coup d’œil étrange I Des êtres
humains, d’un gris sale, coiffés de bonnets de fourrure ; des voitures basses,
à quatre roues, tirées par de petits chevaux arrivant au galop...et au milieu
de tout cela M. et M.me W. qui, de
loin, me saluaient amicalement,
A cause de l’épaisseur de la glace
on n’avait pas pu aborder; il fallut
faire un escalier en bois, tandis que les
premières caisses étaient tout simplement jetées par dessus bord, sur la glace.
intelligence politique de premier ordre,
était déjà député au Conseil Cantonal de
Bâle dès l’âge de 25 ans, où il devint
le chef incontesté du parti radical, Quatre
ans plus tard il siégeait député au Conseil National, qu’il présida à maintes
reprises. Conseiller fédéral en 1899.il prit
la direction du département de justice
et police qu’il a conservée jusqu’aujourd’ hui. ,
Bulgarie. Le fameux Boris Sîûrafoff,
le chef des bandes révolutionnairefti qui
pendant si longtemps ont parcouru la
Macédoine s’adonnant à toutes sortes de
violences, vient d’être assassiné à 3ofia
avec un autre chef de l’insurrection macédonienne. Il n’avait que 32 ans. C’est
en 1902 qu’il devint célèbre dans toute
l’Europe, comme chef incontesté du mouvement de révolte contre la Turquie : il
écrivait des proclamations ardentes, il organisait des bandes armées, il adressait
des appels passionés à la presse et à
l’opinion publique du monde entier. L’imagination populaire avait fait de lui un
héros légendaire tout-puissant, invulnérable, invincible. Mais comme il avait prêché la haine, la violence, le sang, iH a
péri victime d’une vengeance politique.
E. L,
Avis important
fi
Tous les abonnés qui se respectent
ont'soin de renouveler, avant l’échéance,
leur abonnement pour Tannée suivante.
Cela se pratique auprès de tous les
journaux du monde, je vous en réponds.
Veuillez donc nous faire parvenir au
plus tôt le montant de votre abonnement pour 1908, en y joignant, s’il y
a lieu, celui de Tannée qui expire.
L’Administrateur.
PENSEE
L’indulgence est une partie de la
justice. J. JOUBERT.
Ab. payés et non quittancés.
1908: A. Gribert, Milano; Gardiol, Pasteur,
Bobbio Pellice ; M.me Marie Peyrot, Perrier ;
M.meBosio-Gay, La Tour ; M.r Henri Gay, Turin;
M.lle Morel, Rorà; Marchese d’Angrogna, Godo*
gno ; V. Klett, Tènda ; Bureau de poste, Lugano,
Je me plais infiniment à Wladiwostock : dans la maison tout est confortable, et, dehors, il y a tant de choses
nouvelles et intéressantes à observer 1
La vie est très animée et nous sortons
tous les jours. En venant du Japon on
est agréablement frappé de la politesse
russe et de l’aimable prévenance de la.
Colonie.
On fête ici, dans ce moment, le Nouvel-An russe et les chinois ont aussi
leurs jours de fête. Ils mangent et boivent toute la journée, mettent des habits neufs et s’amusent. Chez « Kunst
Albers» 150 Chinois sont employés
comme emballeurs : nous allâmes à leur
fête et leur chef qui est là depuis 30
ans, nous reçut cordialement. On nous
offrit du Punch, du Marsala, et une salade de poisson et de feuilles de choux
finement coupées.
Ils nous firent aussi goûter un potage chaud contenant de petits morceaux de viande, une sorte de vermicel
qui ressemblait à des vers de terre et
qui était une herbe marine : c’était très
bon. Le récipient employé pour cuire
cette soupe a au centre un feu de charbon.
(à suivre). C.'O. i n
A. RrvoiR, gérant.
4
_ 4 —
A partir du 1®^ Janvier 1907 on est prié de s’adresser exclusivement à l’administration de la TIPOGRAFIA ALPINA, Via Arnaud N« 31, pour
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Opilscolo’di 48 pàgine, pubblicato
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19-22 Settembre 1907.
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» » 25 “/o a chi ne ritira 100 copie.
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che conosca le lingue francese e
inglese, parlandole e scrivendole correntemente. Alla domanda, il candidato deve
allegare :
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d) ogni altro documento che attesti
della sua cultura e della sua attività.
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documenti e fissato per il 20 Gennaio* p. v.
Per ogni ulteriore informazione indirzzarsi alla Presidenza dell’A. C. D. G.,
alla quale vanno altresi dirette le domande di ammissione al Concorso.
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