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(Saqaante-cbiqiiidme année.
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m Juillet 1919
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LECHO DES VALLEES
PARAISSANT GHA1)UE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT;
VaUées Vaudoises ....... pt.
SSin^er ■;;::: ; ; ; ; ;
Plusieurs abonnements à la même adrêsae > 6 —
Danemark.
Suède, Suisse, par abonnement Postal
selon Accord de Vsenne, par an: Pr. ^.^o.
On s’abonne
Pour 6 mois
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l'TmnWmâV«. P^ce au bureau d’administration et à
Pleura Alpine; dans tontes les paroisses, chez MM. les
D’abonnement se paye d'aTance.
Pour tontes les annonces, s'adtesftr à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire.
S’adresser pour la Rédaction à M. C.*A. Tkoh, past.. Torre Pellice
aC. Y 1 ^ a—■ - s... M - _ A# . % V V .És....- a an v*,
»W »»annmnfwaa nm as*« *ekV*l^ j|irm0i.a^ m vwww A WwwwwW
et pour l’Administration à M, ColsSON.prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte tf centimes, sauf ceux dn
commencement de l’année.
Des changements non accompagnés de la somme de if centimes,
ne seront pas pris en conndération.
Que tontes les choses vraies, honnêtes, jastes, pures, aimables...dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE : Collège Vaudois — Que votre
oui soit oui — Aux chers Amis qui
reviennent de l’Armée — Des uouveaux
tyrans — Courrier Anglo-Américain —
Chronique vaudoise.
COLLÈGE VAUDOIS
Prog’ramme des Concours
établies à Torre Pellice depuis au moins
cinq années.
Torre Pellice, le 23 Juillet 1919,
Pour la Table:
C. A. Thon, président de la Commission des Instituts d’instruction
secondaire.
I - BOURSE CAMPBELL MAJOR.
1° Bifile et Histoire - Les rois d’Israël (en
langue française).
2° Latino - II primo libro deU’Eneide di
Virgilio, , t
3“ Greco - Iliade di Omero - canto 5°,
versi 1 a 439 da tradurre, forme
Omeriche dei 200 primi versi.
4° Histoire Vaudoise - Claude, Valdo et
les Catharres (en langue française).
5° Matematica - Equazioni di 1p grado
ad una incognita e problemi relativi.
Pour les élèves Vaudois promus eh
2.me lycéale.
Qnß Votre oui ^oit oni.
Il - BOURSE CAMPBELL MINOR.
1“ Bible - Ees Voyages de , St-Paul (en
langue française).
2® Latino - De Bello Gallico - libro 1°,
capitoli I a XXX. Uso dell’infinito.
3<^ Italiano - La metrica italiana. Norme
ed esempi.
4» Histoire Vaudoise - Janavel et Jahier.
5° Matematica - Radici quadrate e cubiche. I triangoli.
Pour les élèves Vaudois promus en
5.me gymnasiale.
III^BÔÜRSES BURGESS-KINNAIRD.
1° Bible - Biographie des écrivains du
Nouveau Testament (en langue française).
2° Latino - Sallustio « De Bello Giugurtino». I XXV primi capitoli. Uso
dei modi.
3° Italiano - Stoppani - Il bel paese.
4® Storia Valdese - Gilly et Beckwith
(en langue frahçaise).
5° Matematica - Le frazioni.
NB. Ces bourses sont pour les étudiants
qui veulent se dédier au ministère évangélique, qui appartiennent à l’Eglise
Vaudoise, qui doivent passer encore trois
ans au Collège et s’y trouvent depuis un
an au moins.
IV - BOURSE GILLET-BREZ.
1° Bible f- Elie et Elisée (en langue française). j -J
2“ Italiano - Lorenzo Benoni di Giovanni
Ruffini (lettura, spiegazione e riassunto).
3° Storia Valdese - L’Esilio^ed il glorioso
rimpatrio (1686-1690).
4° Latino - « De Bello Gallico » - libro II,
capitoli I a XV (uso dell’ablativo e
del dativo).
5° Matematica - Aritmetica commerciale
(Problemi d’interesse semplice, di
tara, di percentuale, di rendita dello
Stato, di sconto, di società e di miscuglio),
NB. Pouf les élèves Vaudois, sans distinction de sexe, dont les familles sont
Math. V, 37 ^— Jacques V, 12.
L’Evangile possède cette qualité:
d’être bref et clair, simple et incisif. Ce
n’est pas par de longs discours qu’il
s’adresse à ses lecteurs, ni en prenant
un chemin détourné, mais il va droit au
but en donnant des ordres et. des conseils. Si l’on savait suivre ses préceptes
et*Ies appliquer dans la pratique, comme
tout serait facile, comme la vie serait
moins compliquée et comme tout le
monde serait heureux; malheureusement il n’en est pas ainsi et voilà pourquoi l’auteur sacré s’adresse à nous aujourd’hui, par des paroles qui n’admettent ni le subterfuge ni l’équivoque.
Que votre oui, soit oui. Ces paroles
visent d’abord les faibles de caractère,
les éternellement indécis. Nous ne naissons pas tous avec les mêmes tendances,
ni avec les mêmes dons. Les uns viennent au monde avec une forte volonté,
un caractère de fer, d’autres par contre
avec un caractère si faible que nous en
sommes épouvantés. On dirait de se
trouver en présence de ces bouchons de
liège qui sur la mer sont ballottés par
les vagues et qui n’arrivent jamais au
rivage. Ils sont à plaindre et nous nous
demandons: Sont-ils responsables? oui
et non. Oui, s’ils ont l’occasion de fortifier leur caractère, s’ils viennent en contact avec la puissance de Dieu. Non, s’ils
sont en dehors de toute influence spirituelle, s’ils n’ont jamais eu devant un
exemple à imiter. Ce dernier cas est,
toutefois, très rare au milieu de nous,
quoique même dans les milieux les plus
tristes la Parole de Dieu a été connue et
expliquée.
Les paroleë de notre texte visent ensuite les gens tortueux, les personnes qui
mettent tout en pratique pour cacher
leur pensée, cette diplomatie si admirée
dans le monde, employée un peu partout, ,
mais surtout en haut lieu, parmi ceux
qui ont la responsabilité des peuples.
C’est toute une école qui s’est formée,
c’est tout un apprentissage, et, nous devons le confesser, c’est tout ce qu’il y
a de plus pénible. Car, vouloir ou non,
c’est cet esprit ténébreux' qui est à la
racine de tous ces maux qui nous font
aujourd’hui gémir et pleurer. Ce que le
monde déclare une qualité, ce qui fait
la gloire des Italiens que l’on dit enfants
de Machiavelli, est pour l’Ecriture un
désastre, une calamité.
Ces . paroles visent aussi lés peureux,
cette grande multitude qui se laisse effrayer par une ombre, tremblante devant l’arrogance, devant l’imposture,
qui reste paralysée craignant toujours
d’aller se heurter contre un obstacle qui
pourrait lui nuire. C’est ainsi que devant
une telle armée le mal augmente, s’impose et fait souffrir l’humanité qui se
désole en contemplant ses plaies.
IL Que votre oui, soit oui. L’auteur
sacré réclame du caractère, une décision
forte et immédiate. On dira qu’il faut
l’acquérir, oh I oui, c’est bien cela, et
quand -on est à l’école d’un Maître tel
que Jésus, on ne tarde pas à se sentir
fort. Nous n’avons qu’à rappeler Pierre,
fort apparemment, mais très faible de
caractère. Celui qui a renié son Maître
devant quelques femmes, c’est le même
qui dira: Jugez vous-même s’il faut
obéir aux hommes plutôt qu’à Dieu,
c’est le même qui n’hésitera pas à donner sa vie pour celui qu’il a accepté commè son Sauveur.
Que votre oui soit oui ; le Seigneur réclame no» pas de la diplomatie, non pas
des phrases ambiguës, mais de la franchise, ne permettant aucun sous entendus. On dira que c’est dangereux, que
c’est s’exposer à être les victimes des
plus habiles, que c’est travailler à notre
ruine, mais nous n’en croyons rien, au
contraire, nous avons des exemples à
profusion qui démontrent que après tout
la franchise est celle qui, a du succès.
Tous nous avons appris à connaître
le grand chancelier de l’empire allemand,
Bismarck qui, avec tous ses défauts,
avait une qualité, celle d’être franc. Le
monde habitué à la diplomatie, le réputait un maître dans cet art, et
aussi personne ne croyait à ses déclarations. Grand était l’émoi quand on devait
constater qU’il. maintenait sa parole. On
était ahuri, étonné, mais cela était ainsi.
Tous nous connaissons aujourd’hui
l’homme du jour, le président Wilson,
sur qui repose une si grande responsabilité. II est loin d’être parfait, peut-être
est-il mal informé, doué d’une forte volonté, tenace. Mais cet homme de Dieu,
avant de parler se recueille et, sans
•doute, il consulte sa conscience et Celui
qui le dirige, après quoi il fait connaître
sa pensée. Tout est lucide, clair, tranchant, et ses messages sont si bien compris que tout le monde s’incline devant
eux. La franchise, droit au but, voilà ce
qui nous ouvrira les portes, qui nous
facilitera le travail, qui nous gagnera de
l’estime.
Que votre oui soit oui. De qui devrionsnous avoir peur et pouruoi trembler?
Nous vivons dans un monde de liberté,
protégés par les lois, de telle sorte que
nous devons nous émanciper de toute
suggestion, nous délivrer de ce qui est
un vrai esclavage et ne craindre qu’une
chose: le mal. Ici encore rappelons un
héros de la foi: Luther, à la Diète de
Worsbourg, se présentant devant l’Empereur, le légat du pape, les cardinaux et
tous les dignitaires. Il n’hésite pas, il ne
tremble pas et ses paroles prononcées
alors sont encore là pour stimuler les
peureux. Le même Réformateur, sur son
lit de mort, interrogé par un ami intime
s’il voulait mourir dans la foi qu’il avait
proclamée, répondit par un oui significatif, oui que j’ai entendu prononcer
tout dernièrement par un de nos frères
appelé à monter plus haut. „
III. Quand devons-nous mettre en
pratique le conseil donné? Toujours et
partout. Qu’il s’agisse de travailler aux
champs, aux bureaux, dans les petites
ou grandes usines, prenons pour règle les
paroles de notre texte et nous épargnerons du temps en faisant de la bonne besogne. Pas d’hésitation, pas de crainte,
en avant avec courage, c’est la voix du
succès. Qu’il s’agisse d’agir au milieu
des foules, dans nos familles, dans les
cercles mondains, que notre devise soit
oui, oui, non, non. Cela ne plaira pas
toujours, on y trouvera parfois quelque
chose de rude, de peu poli, parce que on
n’y est pas habitué, mais après on ne
tardera pas à faire son chemin et à être
respecté. Mais surtout appliquons cette
règle dans nos devoirs religieux vis-à-vis
de Dieu comme des hommes. Que peut
la diplomatie aüx yeux de Dieu? Il sonde
les cœurs et les reins, nous ne pouvons
le tromper. Les Ananias et les Saphira
ne tarderont pas à être victimes de leur
ruse. Et à nos propres yeux, que serionsnous? Malheureux, parce que indignes,
parjures. Malheureux sur la terre en nous
préparant un malheur plus grand encore.
Et devant les^hommes? Ici aussi nous
nous exposons à être méprisés, car tôt
m tard tout sera mis^à découvert.
Que votre oui soit oui, c’est un appel
que nous adressons aux tièdes, aux peureux, aux trompeurs. Ne vous méprenez
pas sur ce qui vous attend. Mais c’est un
« Garde à vous » que nous disons aux
chrétiens. Quelle responsabilité vous assumez: on réclame de courage, de la
franchise, une décision ; eh bien, montrons que nous pouvons donner tout
cela et travaillons à relever les ruines et
à faire avancer le royaume de Dieu. Le
temps est favorable, et maintenant ou
jamais nous pouvons être utiles à notre
Dieu. c. A. Tron,
Mi chn Amis qui revienueiit de l'Arnde.
Nous avons un mot pour vous parce
que nous vous aimons. Vous êtes pleinement persuadés que votre retour a été.
pour nous tous un grand sujet de joie.
Vous avez pu constater qu’on a été heureux de vous redonner la place que vous
occupiez avant votre départ. La famille
reconstituée nous l’avons saluée avec
enthousiasme. Mais, chers amis, il nous
semble qu’il y a chez plusieurs d’entre
vous quelque chose de chafigé. Le travail
a été repris presque partout avec ardeur,
cependant dans vos discours, dans vos
conversations familières, après la narration des grands exploits auxquels vous
avez pris part, vous laissez percer des
idées nouvelles qui nous sont étrangères
et qui nous alarment un tantinet, car nous
sentons que nous ne sommes plus Etvec
vous. On nous parle de la nécessité d’une
république et j’ai le plus grand respect
pour cette forme de gouvernement, mais
croyez-vous réellement que cela guérirait tous nos maux? que nous serions
plus heureux, que la vie serait plus facile,
que nos dettes seraient acquittées, que
l’égoïsme disparaîtrait, que les accapareurs se cacheraient sous terre?
Allons donc, e’est un mauvais rêve,
voilà tout. L’Italie n’a jamais été plus
heureuse, plus unie et plus prospère que
sous le gouvernement monarchique constitutionnel. A l’heure qu’il est non avons
la perle des rois, qui a montré comment
il faut savoir se sacrifier pour les autres,
toujours prêt à prendre part aux joies
comme aux calamités de son peuple.
L’Italie sans la monarchie ne serait pas
unie et ne pourrait pas aujourd’hui célébrer sa grande victoire qui consiste à
voir enfin toute la famille italienne réunie, si nous en exceptons^ Piume et quel
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qujes milliers d’habitants le long de la heureux. On a secoué et déraciné le joug
côte adriatique. Non, amfe.sfotre ^u Vatiean et des Bourbons, ne vous
idée est nouvelle |»ur'holfe, maif^inous i|aissez pas m^re soas%n autre joug
la connaissons d^^is lof^mps *^me ^lus dur et plvMt triste. me votre parole i
un rêve, du uu^hsJpofr fengtani|« en- ^|foit toiMurs e-ci: A., bas les tyrans
core. Î. ; ■ ».invent rordre, la discipline, le travail. ‘
L’Observateur.
~ pn nous parle ensuite de la nécessité
dr’qbolir la conscription. Plût à Dieu que
la dernière guerre eût à jamais tué toute
guerre, mais n’allons pas nous faire des
iHi|sions, il y aura encore d’autres gueir
fe^ à, 4’,avenir. Ce que nous%cceptong , fieorge aû parlement anglais.
COURRIER ANGLO-AMERICAIN.
D’après les renseignements fournis
avec vous c’est que le militarisme impudent soit écrasé, car c’est çe qui a conduit à la ruine les peuples, mais il y a^,
toirjours l’ordre public à maintenir, il y
a toujours le serpent de l’envie qui se
prépare au grand coup, et par conséquent il faut être prêt, mais pour cela
il nous faut un certain nombre de soldats, 100.000, 200.000, et comme nous
ne possédons pas les ' richesses de l’A»
la nation aurait préparé pour la terrible
Se 7.700.000 soldats, prélevé sur le
et par emprunt ou revenu 225 milliards, en perdant environ 3 millions
d’hommes. Ces chiffres sont effrayànts 1
— Samedi le 19 juillet l’Angleterre a
célébré la grande victoire. On a vu dans
les rues de Londres la parade de 19.000
hommes, parmi lesquels une délégation
des'puissànces alliées. L’Italie était re
ft de l’Amérique qui salarient..présentée par 1000 soldats. Dans l’après
les soldats, la conscription sagement appliquée, réduite autant que possible,
reste une nécessité.
On nous parle d’une résolution nécessaire dans l'ordre social. Le capital doit
être à la disposition de tous, les grandes
fortunes doivent disparaître. Si vous
voulez parler de certaines réformes nécessaires, à la bonne heure, c’est très bien.
Que le capital s’associe avec la main
d’œuvre, qu’il y ait^un intérêt commun,
mais c’est un idéal auquel nous devons
tendre, mais nous laisser leurrer par le
partage de la propriété ou du capital,
c’est une folie. Nous ne sommes pas en
Russie ni en Hongrie, pour le moment,
et, comme en Italie la propriété foncière est très divisée et que chacun tient
à son lopin de terre, que le brave ouvrier
qui a su économiser et^ travailler tient
à son petit capital, il en fsÉIdra du temps
pour que votre révolution aboutisse.
Mais ce qui m’I^ouvante le plus c’elt
d’entendre que maintenant que le danger est passé, il faut se rendre un peu indépendant au point de vue religieux, rte
pas reprendre si vite l’habitude de fréquenter le culte. Vraiment? chers amis,
qui vous a mis ces idées néfastes dans
le cerveau? Est-ce le contact avec les
auteurs de la défaite de Caporetto? A
nous, il nous semble que vous devez
remercier Dieu d’avoir pu retourner dans
nos familles; il nous semble que le vrai
bonheur consiste à être fidèle à Dieu en
l’adorant. En garde, chers amis, on ne
se joue pas de Dieu et c’est à Dieu auquel
nous devrons rendre compte un jour de
toutes nos '^tctions. Pensez-y, pesez
bien, et yous verrez qq’après tout le
vrai bonheur consiste à répéter avec Josué: Moi et ma maison nous servirons
r Etemel. Spectator.
Les nouYeanx tyrans.
Dans une grande assemblée qui a eu
lieu à Southport (Angleterre) la classe
ouvrière avait pris la décision de faire
grève en signe de protestation politique
contre la Conférence de Paris et le traité
de paix. Au dernier moment, cependant,
les Anglais et les Français se rendirent
à l’évidence des faits et épargnèrent cette
nouvelle honte à leur pays, l’Italie seule
a fait exception à la règle, et sous la
tyrannie de misérables chefs qui n’ont
aucun patriotisme, qui verraient avec
plaisir la ruine de leur pays, pourvu
qu’ils puissent régner sur les masses,
l’Italie seule a eu le triste privilège de
voir la grève dimanche et lundi. Grâce à
l’énergie du^ Gouvernement et des Préfets tout s’est bien passé, mais il est
prouvé qu’une certaine minorité avait
un but criminel, se proposant de semer
la terreur et la ruine. Jusqu’à quand
permettra-t-on à ces énergumènes d'entraver la marche des choses et d’arrêter
tout travail quand on a 'besoin du pain
quotidien, quand on manque de tout,
quand on réclame une plus grande production? Pauvres masses ignorantes,
ouvrez donc les yeux et regardez de près
ces chefs, vous ne tarderez pas à découvrir qu’ils ne cherchent que leur ambition, leur vaine gloire, et que quand ils
ont obtenu ce qu’ils désiraient, ils vous
abandonnent à votre triste sort, n’ayant
rien fait pour vous sauf qu’ils vous ont
détachés de l’ordre, de la discipline, de la
société, de la religion, vous rendant mal*
* 4-.
midi il y a eu fête générale dans les parcs,
au grand amusement de tout le monde.
— On parle assez librement du jugement qui doit frapper le Kaiser, qui serait jugé par cinq juges des puissances
alliées; il serait renfermé dans la tour
de Londres, où tant de victimes illustres
l’ont précédé. Malgré tout nous ne croyons pas encore qu’on en arrive à ce
point.
Docteur Anna Howard Shaw vient
de mourir à l’âge de 72 ans; c’est la première femme qui a été consacrée comme
pasteur et a exercé son ministère dans
l’Eglise Méthodiste Protestante.
— Il y a en Angleterre 148 personnes
qui ont un revenu annuel de p'ius de 2
millions et demi; 5.286.000 ont un revenu allant de 4 mille à 60 mille francs
59.000 personnes ont un revenu allant
de 60 mille francs à 2 millions et demi.
— Le premier dimanche du mois de
juillet a été le dimanche de la paix; des.
foules énormes se sont pressées dans les
temples. C’est avec joie que nous relevons le fait de l’union de toutes les Eglises dans un moment si solennel. Les Catholiques romains ont fait exception,
refusant de prendre part au service officiel qui eut lieu à St-Paul avec l’intervention du roi et de la reine. t
— La docteur Carroll publie la statis
tique annuelle des différentes Eglises des
Etats-Unis au point de vue du nombre;
il y aurait selon ses calculs 41.565.908
nlembres répartis comme suit: Catholiques romains, 14.927.466 (on sait que
l’Eglise confirme les enfants à l’âge de
10 ans) ; 7.579.305 Méthodistes épiscopaux; 7.213.922 Baptistes; 2.443.812
Luthériens ; 2.259.358 Presbytériens ;
1.511.160 Disciples du Christ; 1.072.321
Episcopaux ou Anglicans; 815.396 Congrégationalistes ; 519.962 Réformés ;
367.996 Darbystes; 209.697 Evangéliques ; 260.045 Synode Evangélique ;
472.794 Orthodoxes.
CHRONIQUE V&UDOISE.
ABBADIA ALPINA. M. le pasteur
L. Marauda nous a fait parvenir au nom
de M. A. Bertalot, en souvenir de sa
chère compagne qui vient de le quitter,
la somme de 200 francs, destinés comme suit: Hôpitaux, frs. 100 — Orphelinat, 50 — Asile de St-Germain, 50.
Nous remercions vivement M. Bertalot en l’assurant que nous avons pris
une vive part à son deuil.
FLORENCE. M. le candidat et prof.
Henri Tron a pris pour un mois la direction de nos deux Eglises de Florence; si
nos informations sont exactes, M. le pasteur L. Rostagno ira le remplacer pour
les mois d’août et septembre.
Nous apprenons avec douleur le départ prématuré du prof. Carlo Rocchi,
diacre de l’Eglise de Via Manzoni. Il
laisse après lui sa femme et deux enfants
auxquels' nous exprimons notre vive
sympathie chrétienne.
LA TOUR. La mort .vient de frapper
encore une jeune existence emportée par
Une maladie contractée à la guerre. Jean
Jourdan des Coupins, un brave jeune
homme, qui n’avait que 30 ans.
— Dimanche dernier plusieurs amis
du chant se sont trouvés à la chapelle des
Âppiots dans le but de préparer un choeur
à l’occasion du Synode. Les exercices,
soiusife direcfiton du pasteur Revel, 4’AaïgrogiÎe, auront lieu tous les dimanches
à 5 k 30^:, ■ y* ;
—I^gr&e que l’on préaàncmçaitiéfevoir
être brutale, a été, grâce au bon sens
des leaders et des ouvriers, tout ce qu’il
ÿ a de plus innocent. Nous sommes très
reconnaissants qu’il en ait été ainsi pour
le bon renom de La Tour.
— Nous recevons de la famille Schütz,
avec reconnaissance, francs 50 pour notre Asile d’enfance.
CONSERVAZIONE E MIGLIORAMENTO DELLA VISTA. — Soltanto
Venerdì i° e Sabato 2 Agosto si tratterrà in Torre Pellice il rinomato specialista di diottrica-oculistica Comm.
Massimiliano Neuschiìler, di Torino.
Riceverà in tali giorni per la correzione
‘della vista debole é difettosa, mediante
suo particolare sistema di lenti, dalle
ore 10 alle 12 ant., e dalle 2 alle 5 pom.,
all'Hôtel de l’Ours.
LONDRES. M. Bertalot nous écrit
que sur les insistances du capitaine Wiseley, il a accepté avec reconnaissance
de prendre part à la convention de Kesswick. Se retremper dans un milieu religieux tel que celui-là est un vrai privilège.
PIGNEROL. L’ancien honoraire de
cette église, M. Antoine Bertalot, a eu
la douleur de perdre, le 15 courant, sa
bonne et fidèle compagne, Marie-Henriette Bertalot née Revel. Notre sœur avait
été longuement mûrie par la souffrance;
mais sa foi enfantine et sa confiance vraiment édifiante au Père céleste ont été
une prédication éloquente, entendue par
toutes les personnes qui l’ont connue et
qui ont largement démontré leur reconnaissance et leur affectueuse sympathie
à ses obsèques. C’est ainsi devant un auditoire fort nombreux et des plus recueillis que le pasteur M. Marauda et
l’ancien pasteur de cette église, M. Pascal, ont pu souligner, d’une part, la tâche assignée aux «souffrances du*temps
présent » et, d’autre part, la certitude
de « la gloire à venir », telles que St-Paul
les décrit dans un chapitre (Rom. viii)
que notre sœur elle-même nous citait
l’avant-veille de son départ.
Nous renouvelons notre sympathie
chrétienne aux affligés, et à Dieu la
prière que l’exemple laissé par leur bienaimée ne soit « pas vain dans le Seigneur».
RORÀ. Dimanche 20 courant, M. le
prof. Paschetto de Rome a eu l’amabilité
d’oceuper la chaire, pendant que le pasteur intérimaire se rendait dès le matin
aux Alpages de la Costa pour y présider
une réunion.
— Le Consistoire a reçu avec reconnaissance, en faveur des pauvres de la
Paroisse, L. 25, en mémoire de Jacques
Gander, décédé à Pignerol le 30 juin
dernier.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
51.me Liste de Souscriptions.
^ SQTTOgCRIZIONE ,
r 5, in oiiore dei noi^ cadati
i f^ttostri orfani di gaerraì
I 1^ « ^I ,
" ' CÒrrBZIONE. — Per erróre furono inchtr»
nella 22^ Lista le 50 lire della Società di Cucito di Brescia, ch'erano invece destinate élla
Cassa Pensioni. Il totale da riportarsi dallluÌtinta Usta è durane ridotto di 50 lire.
! V .
io* Lista.
Concistoro Valdese, Torre
Pellice (Ospedali) L. 200,—
Id., Id, (Orfanotrofio) Madri di famiglia, Bobbio » 200,—
Pellice (Rifugio) Sig. A. Bertalot, Abbadia » 20,—
Alpina, in memoria della rimpianta moglie (Ospe- dali) » 100,—
Lo stesso (Orfanotrofio) Sig. Davide Jalla, Cha- » 50,—
briols (Orfanotrofio) » 3,Sig. Amato Jalla (Id.) » 500,—
Sig. Crichton (Ospedali) » 100,—
L. 1.173,—
Listes précédentes » 29.819,95
Total L. 30.992,95
14t Doct. Chev. Amédée Rostan.
14“ Lista di Sottoscrizioni,
La zia Sig. E. Balme, maestro, L. 50,“
Massello » 10,“
L. 60,—
Listes précédentes » 7.462,—
Total L. 7.522,—
Somme precedenti L.“ 160.575.67.
Famiglia Brtrgna, Radicena » IQ,—
Geymonat Maria, Villar Pellice » loo^—.
Geymonat Paolina, Id. t » roo,—
Geymonat SuSanna, Id. » loo,
Sig. e sig.ra Cmmière, indu- striale, Id. . » 200,-—
Bonjour M., Piantà, Id. » 25.—
G. F., Id. » 25.—
Giraudin P., conciliatore, Id. » 20,—
Caïrus M., Combaj Id. » 15.—
J alla Augusto, Id. » I0¿—
Michelin-Salomon M., Buffa, Id.»
Long-Peyrot E., Teynaud, Id. » 2,—
F. W.-P. » 25.—
Susanna Mosca e Figli, Firenze » I.OOO,
Comm. Gugl. Sarauw, Roma » 300,—
A. e. L. Turin, Lus. S. G. (25) » 200,—
Paolo Calvino, Lugano » ^ 100,—
Paolina Oudry, Roma » 10,—
Susann^ Mondon, Id. » 10,—
Lidia Bounous, Id. » 10,—
Lina Gönnet, Id. » 10,—
C. CoUé, Aosta (2“ offerta) » 30,-^*
Gardiol Anna, Prarostino (132)» 10,—^
Gardiol P., Deserta, Id. (32) » 5,—
Totale L. 162.897,67
Dans la dernière liste : »
N. N., Bobi, lisez au lieu de 5 fr. 50,—
(2ii In memoila del maggiore cav. Giovanni Sibet.
(32) In memoria dei caduti di Fraroatlno.
(133) In memoria del fratello Giulio Roatagno caduto
in guerra.
, La Conferenza dell’A. P. V. è con
vocata per Giovedì 7 Agosto p. v., alle
ore 8, in Pinerolo (Tempio Valdese), col
segùente Ordine del giorno: 1° Culto di
apertura — 2° Nomina presidenza —
3° Lettura verbale ultima Conferenza —
4° Scuole facoltative —^ 5° Programmi
di francese — 6° Programma di lavoro
dell’Associazione — 1° Rendiconto finanziario — 8° Proposte —‘ 9° Nomina
del Comitato Direttivo.
Torre Pellice, 22 Luglio 1919.
Il Comitat^.
Nola. L’importanza degli argomenti
N. 40, 50 e 6° è tale da raccomandare a
tutti l’intervento alla Conferenza.
C.-A. Tron, Diredeur-Respomable,
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
La famiglia Giacomo Gaydou-Olivet
dei Revel esprime la propria viva riconoscenza verso tutte le gentili persone che
vollero rendere un ultimo attestato di affettuosa simpatia alla memoria della diletta
tewn
dal Signore richiamata nell’eterno riposo
in cosi giovanissima età.
Luserna S. Giovanni, 22 Luglio 1919.
JEUNE HOMME Vaudois, 18 ans,
cherche à se placer comme domestique dans bonne famille.
S’adresser à Mr. Goss, notaire à Torre
Pellice.
' BANCO DI ROMA.
La Direzione del BANCO DI ROMA
(Agenzia di Pinerolo) avvisa la Spettabile Clientale che in attesa dell'apertura
delle due nuo^e Filiali di Luserna San
Giovanni e Torre Pellice, ritardata causa
della sistemazione dei locali, potrà rivolgersi.fin da ora al suo funzionario sig.
Federico Maroaria (Villa propria in
Torre Pellice), il quale è autorizzato di
assumere qualunque operazione di banca,
di cambio e di compra-vendita Titoli per
conto del Banco stesso.
Pinerolo, 10 Giugno 1919.
Il Direttore
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