1
Année Xlll®.
PElX Tl'ABONireWEOTiPAK ATi
Ilnli«............................ Ij. 3
Tons low pays de rtJnion do
powty . . . » d
Amoi'itjiii! di^ . f. ' . ih 9
Oh I i /
All d'A'Uaiiilrit.i‘:iU.i>n:
res
Ohen )f. Urnes' TliObert (Pipfneml}
h la ' 'L'jli.'’}tirir CTiiantbro At
jMasoaveUi (.Pig^orol ).
Ij’ftVinunojTitniii.part 'l.u 1^ .laiivifij
at so^pale rT'a^anco
ii, 15.
Numéros* sépat’és deraandéé ^vant
lo tji/agq centimes chacnn.;
go cantliiioK par U^ne
pour iin’e saule‘f*6tp .-¡— iô ccik'timas <1h.’J à it foisieVlO.
times pom* (I iois’et an desitas '
B'àdréwfiei* pOm- ia ^ tt^Mnctibn ét'
i'Adni|tifH(irBtiioii ù -H. \o
ronr H. Bosio —*• '
C'itiS(Vi> (I’incroloi Italie.
A k —
['Lout chaugemeiit. d'adrosae-’Ost
Ij' ’ ’payé 0.55'ctmwnes.’^ ' ^
•f
ECHO DES VALLEES VAUDOISES
■1 )
Paraissant chaque Vendredi
VoHn tue serôs l/'iaoùt-s. Actrs î , 8.
?K<.) ii> 11,1 îï î r’c- /
*’ 1
î'iD.s ileyoirs. envers las MÎBSions. -t.Evaii- ,
gélisatjon,.— Un at)ian Hilèle.-— Un train
arrélô par une souris. . Société dos Mis-,
sions. — 'tin'Veiftpia^ant.''—' A’ciitBrilé.s
reiigicmén. ■ Chronique vandoiHe: — '
cr\[)tioa. — Iteme politique. .
Sfnf'i'riiti Ift v(if/U' tfvee Ui cli'tn'tr. Eini. iv, 15.
irs
ns
(D
^ liuiidcz à Dieu, ce (jul
, appartient à Dieu.
Lun xX. ?û.
Cliaque ifois que je lis ce pas-ü
sage, écrit par celui qui nous a
transmis la première histoire qui
ait jamais été écrite sur les Missions ('Actes'des ipdiresj), je me
demande : Que devons-nous à Dieu
pour- ce qui concerné l'avancement
de son Règne sur cette terre ?
Qu'avons*nous à Lui rendre,^ que
nous a-t-il donc jamais prêté? I...
.\h ! créature ingrate, sache 'qiie
■ i,
(Ij C'est par exeoption, .et on considération
(l'.i sujet si important qu'il traite, que nous publions cet article dont l'auteur ne s'est pas fait
connaître à nous. h. b.
tu ne vis que’ de donsVque cle
J ici
t
;i
de dons, que
. . ... ' C'JV( t i .• 1.
; limage meme qui est ,pu
dedans de toi, ti’est d’aucqn autre^
qu,e de Dieu :'Tu viens de Lùi^
à Lui'seul efl’orce-toi de rètournprj^
— «Rendez a Dieu, ce qui appartient r .Dieu ; U une vp^ix nç^ te
ell é pas':,mon frère, mon aembÎaWei
lui aussi appartient à Dieu. Âti !
si cette voix a réveillé ta cdn
travaille alors’à'àméher'r
Christ, ceux qui ne le.connaissant
point encore, ou à ramener ceqx qui
l’ont abandonné. Et que'serais-tu ,
tôi-niôme, qui habites’un pays o’ù
cliaque jour peut-êtr’é, tu'entends
, Mj . • : 'm,l’ 'il, . '■ w-'." U D
les appels de la g,race de^ ?
si la, misjs'^on c'hré'penhè ''.nriit
chassé lés ténèbres épa.isses^ qui
entouraient te.s anaêtres.,, et si le
i éi / ! î. i
nom de Jésus-Christ,Dieu Sauveur,
.j!i ;iiJ'
ne leur eilt été apporté.
Rejouis-toi alors de voir ce
tn'^nié Evangile qui“ le' fait jouir,
des’ bienfaits civiiisa,teup ‘qé’ il'
entraîne infaillibîemént' ^ sa sUité,,j
et que tant de igens 'dédaignent'
■dans rios Vallées mêmes ; réjouis
science,
2
a 14^
toi, dis-je, de le voir traverser
les mers, pour réveiller la conscience endormie du païen et apporter la paix et le salut à des
mille milliers, vivant sans Dieu
et sans espérance.
»
* *
En ces temps, plus que jamais,
tu es invité, chrétien Vaudois, à
répondre «ux appels du Sei^gnôm':
Tes fils luttent au sein de la noire
Afrique, et te supplient d’être collaborateur avec eux, ouvrier atec
Dieu, Ah ! que les cris d’angoisse
de tant de païens, ne te laissent
point dormir en paix, que tu
n'aies fait tout ce qui est en ton
pouvoir pour leur venir en aide 1
On a souvent appelé l’argent
« le nerf de la guerre ». Ce qui
est vrai de la guerre matérielle
tachée da sang et trempée de larmes,! l’est aussi, en partie du
moins, de cette guerre spirituelle
dont le but est d’arracher les
âmes au Prince des ténèbres. La
mission est une bataille. Or figurezvous un général obligé de calculer
et de faire des économies, alors
que la trompette sonne la charge...
D’avance vous le déclarez vaincu,
et vous maudissez la parcimonie
du gouvernement stupide qui rend
sa tactique nulle, et vain le courage de ses nobles soldats. Vous
avez 'raison, et je vous invite à
suivre à l'avenir votre propre jugement.
Tournons nos regards vers Léribé, et imitons nos jeunes amis
de Turin qui ont pris à tâche de
payer le traitement d’un évangéliste dans la station de notre missionnaire Weitzecker. Dirigeons
pJus haut nos regards, et suivons
avec nos amis Jalla la route qui
mène au Zambèze, et là nous
trouverons aux avant-postes celui
qui écrivit un jour: « Je suis soldat, ma feuille de route est signée, j’obéis et je pars; si je
tombe, d’autres prendront ma
place: en tout cas, avec Christ,
la victoire est ceft^ne ». |
Mettons au large Ceux qiii portent la responsabilité de nos œuvres missionnaires! Leur fardeau
sera toujours assez lourd; gardons-nous de l’augmenter par la
négligence ou par de mesquins
calculs! C’est pour nous qu’ils
sont à la brèche; nous leur devons des égards, à conaniôncer
par celui de ne point les charger
de soucis. Rendons gloire à l’avenir à Celui « de qui et par qui
sont toutes choses ». Humilionsnous de l’avoir trop oublié ou
trop méconnu ! Luttons et travaillons premièroineifJt à genoux afin
que le Royaume des deux qui est
semblable au grain de sénevé,
croisse ,et devienne un arbre puissant dont les branches s’étendent
toujours plus sur les cihq parties
du inonde.
Evangélisation
Lettre de Sicile
Palerme, avril 1887.
Cher monsieur et frères
Je nommais à la fin de ma dernière
lettre le colporteur Glorioso qui parcourt la Sicile dans loiiie.s les directions; suivons'ie, si vous le voulez
bien, pendant quelques instants en-
3
-115
core. Laissant Nieosía derrière lui,
il se dirigea vers Gangi, ville de
14.000 âmes, qui avec la précédente
et les deux Pélraüa (soprana et sotlana) forme une espèce de tétrapole
qui a un cachet particulier; les habitants parlent un dialecte, qui n'est
pas compris des autres siciliens et
qui, par contre, l’est parfaitement par
un piémontais et surtout un vaudois.
Vous me permettrez de ne pas entrer dans une discussion historique
et philologique sur ce sujet, pour ne
pas' fausser Compagnie à notre Glorioso, qui arrivé à Gangi, précédé
de la nouvelle de ce qui avait eu lieu
à Nicosia, trouva la population et
l’autorité municipale peu favorablement disposées.
N’obtenpt pas l’autorisation d’exposer ses livres surune place publique,
il fut obligé de louer une petite boutique. Personne ne venait acheter.
Un Nicodème vint, cependant,, un
soir frapper à sa porte et s’assurant
de n’être pas épié il acheta une Bible
qu’il cacha avec sa tête sous un grand
manteau et sortit. Enfin une aprèsmidi, quelques individus se qualifiant
membres de la société ouvrière, viennent faire un clioii de toutes les
publications mises en vente, ils en
achetèrent pour près dé vingt-cinq
francs , dans le but de garnir les rayons de leur bibliothèque, disaientils. Le colporteur, mis en éveil par
un certain air mystérieux et averti
d’un grand rassemblement devant la
Matrice (Cathédrale), s’y rendit et
il dut assister à un spectacle sauvage, digne d’autres temps. Sur un
bûcher en flammes, ces fanatiques
brûlaient, un à un, tous les exemplaires
achetés, avec force imprécations aux
herétiquès et de grands e Viva « â la
Madonne et surtout à leurs patrons.
Glorioso put se réfugier à la caserne
des carabiniers, sans que ceux-ci, vu
leur petit nombre, fussent en étal
de rappeler à l’ordre et au respect
ces pauvres exaltés.
Ce ikil et beaucoup d’autres prouvent combien est erroné le jugement,
qui porte à croire que le clergé a
(lerdii son influence sur les masses.
I ne l’exeree plus comme autrefois,
en s’appuyant sur le bras séculier,
voilà tout; mais cette influence est
toujours aussi étendue que profonde.
Le prêtre demeure, aux yèux de la
majorité, le représentant de Dieu
auprès des âmes, le dispensateur des
pieux mystères, «l’homme des foncr
lions», auquel il faut avoir recours
à un moment ou l’autre de l’existence. Le prêtre est, en Sicile, d’autant plus populaire qu’il èsl tiioifts
scrupuleux, et si, d’une part, en
pleine place publique de grandes
dames vont leur baiser les- maitis,
plus parfumées au tabac qu’à l’enèens,
de l’autre côté vous les voyez, bras
dessus bras dessous, avefrué joyeux
compagnons, dont ils partagent les
dérèglements et la vie licencieuse.
Le scandale a perdu toute sa portée ;
ce qui ailleurs révolterait les Consciences et éloignerait du clergé toute
sympathie, les lui attire ici; aussi
s’enléiident-dls à merveille, pour cimenter leur camaraderie, à multiplier
ces fêtes payennes, qui sous un prétexte religieux fournissent ' à toutes
les plus basses passions charnelles
une ample satisfaction. Si nous ajoutons qu ils disposent de grandes ressources, soit qu’ils appartiennent à
des familles riches, soit qu’ils aient
acquis leurs biens par le commerce
et par l’usure, qu’ils pratiquent en
grand {le plus riche personnage de
Palerme est un négociant et usurier
en soutane), il nous sera aisé de nous
rendre compte de ce qu’ils peuvent
sur les masses et quel profit ils savent
tirer de leur position.
Les messes de requiein qu’on a
chanté d’un bout à l’atilre de la Sicile
en faveur des soldats tombés sur le
sol africain, auront au moins servi,
je l’espère, à peisuqdorjçeytains optimistes, que le prestige du culte romain est loin d’être en décadence,
ainsi que la faveur dont jouissent ses
ministres. N'avons-nous pas assisté,
à Palerme, au triomphe d’un prince
4
11,fl.
■«<•« J
,de. l’Eglise, le Cardinal Ceiòsia, qui
.salu.éiipar ¡une foule de 50.000 personnes, dans un apparat digne d’un
spu>;erain,, était reçu par toute la
garnison rsous les armes, le. général
en,;CÎief|de&GendanL de cheval, pour
elider/Son éminence à, soi tir, do son
carrosse; cei,,qui, faisait imprimer
en gros .caractères au plus important
jpunnal' de l’île; «Après cela, ditesflous. encore quei l’italien n’est pas
ipneièrerpent eathp!iq.ue:et que.l’union
.dq d’Ègii,se et de l’État' n’es.t| pas un
faih,acço.tnpIi! ï> Ypilà ,çe que ¡sonila
grande, majorité de nos prétendus iir
bérau?., de.nos : soi-disanls libre pen;
seur^iii après avoir mangéüdu pi;êlr*è
â.idéjeiraer.ifsi coriace soi,l-il) il s’as
seyqnt. pour le dîner à la table de
Monseigneur , où ils s’honorent de
faire.maigre (nous sommes en carêrne)
en si bonne compagnie. ^
Après (VOUS avoir donné quelques
détails sur,l’Evangélisation des masses
et lies sérieuses idifBcuUés d’un mouYéijtent ¡populaire, en faveur de.,la
véritiéi.j’aurais désiré vous pOjrler.des
hu,mblesjeffort$¡de nos,petites,Eglises,
et, 4es! iconversions individuel les que
l’Es prj t ) d 0! ! Di eu. i opère. a ii m i I i eu de
notlSii Ce sera .pour une-aolre ifois, si
vouSi Icf.ivoulez .bien;. ' ii;.
Permettez-moiiiseulernenl d’ajouter
que si j’ai retracés ¡quelques-unes des
raisons, quii semblent s’opposer à un
vét'ilabie.*mouvément évangélique des
populations de ¡ nos villes , je.) ne
voudraisüpas .qu’il pût sembler..¡que
je doute ! de- lai toute puissance de la
grâce de ¡Dieu, qui.peut vaincre tous
les obslaclies et amener an pied, de
la Croix,: iceux qui, humainement
parlant, semblent les plus éloignés.
Qu’il en soit bientôt ainsi, c’est la
prière et le vœu de votre bien dévoué en Christ.
; ,;i A. Müston. ,
-lli'.i:
'Í!.
i Réôît d*uin Colporteur '
• ;il. ., -II. , . .¡-- ■:
ll 'il.'i, l'.i) |I.' ' : - ' ; ' ■ I U'.lil
« As- eîCpni.beau: village situé sur
une colline prèsd« fleuve S. Lés rues
sont pi'opres., Le village a une seule
porte. A peine entré, on ¡se trouve
dans une place où l’on me conseilla
de m’arrêter parce que la position
était bonne. J’avais à peine.mi.s eu
ordre mon banc, qu’une quinzaine
dqdemoiselles en vêlerqenis élég.ants,
acGompagnées de quatre .nonnes, soi;lirenf d’une porte voisine..Deurs.regards. se portèrent sii.r . mes,,¡livres
mais aucune ne put rien acheter. Au
retour je préparai une, colleclioh- de
traités d'édification que je leur offri^.
La' religieuse plus jeuMe me répp/idi.l
qù’elle\ies aurait .achetés voiontlers
ruais qu’elle ...désirait (es , examiner
auparavapi,;: À vqlre.aisç,, lui ré
pondjsrjev; ,, j ; .;V '
Lorsque 'leSj autres- furent entrées,
elle saisit une Bible en me disant;
— Vite, diles-rnoi si c’est uhê Bible
Diodali.
— C’est la 'Parole de Dieu,, fidèle;
ment' tradtiite en notre lâiigue ' ùài’
Giovarirli’ Diodáli. i-- a .
V Vîie, jqjiiçi‘ éb 'est' le p,rîx',^„
■— D'èüx,francs, riiadame. , '
. Je yoù'^.,do,nne
, Elle eriveloppà le -vdlnme sacré dans
un mouchoirœt, 6|l,e s’enfu,il,,çqfi]itpe
quelqu’qn qui aiirail commis úú;p!r
Eb sœn âliajii elle" ipej, fit signe,¡ de
n’en liiep dire. Péu.ap,res, elle enyop
une fempie avec ùnj panier : Mime la
direetricé vous prie de me donner les
livres que vous, savez.,|J,e,,jas luj eiiivoyaiavec la no,te, des .pr¡3í,.,EÍI,ú,s en
choisirent onze, pour frs. ¡ 8,â()., J’y
eus pne perte defrs, 2,6ü; .mais qqe
faireElles n’au.raietil jamais, sans
cela,; pris. c,bonai.ssance du. conlepu
de ,ç,es,.yqliiraes. ' .
-A,;J’acçep.ie; cette, somma,., diaria
h la feipmepar amoui;,.pouçi .ces
pauvres âmes qui ont laira., et ¿oif
de justice. Que le Séigneui- fassé.lnire
sa face sur elles et les rassasie,,de sa
bonté. Dilea cependant ,à ;M.rae, la
directrice que ¡j’aiptGrais Îiij parler
avapt de.pajriir,'. si c’est possible/;,.,
— Sera fait.
A une heure après midi la femme
descendit et m’apporta un morceau
d’iétoffe qui 'jservaifi d’enveloppe, à
un.ipeiit billet 'contenant fr;s, '1,50
5
in
poiir JiijBihley avec les lignes quevoici
écrites en vers":
« Clier frère', je le remercie^ de
celte Bible que tu m’as donttée.
! J’ai_ depuis longlernps cherché en
vain à entendre îa voix de Celui que
mon coeur aime. , , i
i.Mais qu’éspèi'er de ceux qui jamais
n’ont compris la pen'sée de Christ?
Que de misères! Et malheur à moi
si la sœur Francesca vient à le savoir! Clest'pourquoi, mon bon arni,
sache le ta ire J c’est tout ce que j’ai
à :ie dire ». e'
,.le conserve l’original, tout graisseux. ,1: ■
:i (Bollelt. Miss. Vald.j
'; Un chien^^fî
Le mîiître dir cliien dont il e.st
qoestiop, était un veodeuii' do lait à
Ceriano-el il avait In bonneihabitude
de se leverimialin. Il parait que la
veille du jour où le tremblement de
terre fit tant de victimes dans la
Ligurie, cet homme gavait-célébré: le
carnaval lard dans la nuit; Aussi quand
la terrible secousse eut lieu, il était
encore dans sa maison et il i'ulenseveü
sous ses décombres.
Il aurait sauvé sa vie en laissant
de côté le carnaval, et enipérsévêrânl
dans son habilnde de se lever matin.
L’on vil.|bienlôL son chien occupé
à gratter la terre avec ses paltes.jusqu’à;:ce qu’il eut découvert la tête
do son maître. Il, commença alors à
lécher le sang qui sortait des blessures ; mais comme le sang ne cessait
de couler, le fidèle compagnon de
riiomrao, coiirul saisir parole pan de
l’hahil le. premier passant et l’amena sur le lieu du désastre pour
qu’il portât secours* à son maître.
Cela fut fait, et: le vendeur de lait
est en voie de guérison. L’ex ministre
Genala l’a vu sons une lente avec sa
tête enveloppée de bandages let son
chien fi'dèlè couché à ses .pieds.
[In train »rrété par une souris
E. B.
: r Ir
"I. ~
.. Lorsqu’un grain quitte une garejl
est annoncé à la gare suivante par
.six coups frnppé.s sur une clochette
au moyen d’un appareil électrique.
Il y a quelque temps, le chef dç la
gare, de Carpi, près Mpdènq, n.’entendant que trois coups au lieu de
six, craignit qu'il n’y eût quelque
chose de dérangé,sur la voie,, et pour
éviter un accidenlpossiblç ilfilarrêler
le train par Ig; moyen ¡de! signanx.
A.p,rès quelquç ,.retard et ,de
tieiises récnei'ches, l’on découvrit
qu’une petite souris était allée par
mégarde s,e;:laisi^q!r:,;p.renilii aux engrenages de l’appareil électrique qui
n’ayail plus puu.fonctiônnQr,,¡après
avoir .frappé les trois coupsi i . i
Comme, il. est vrai qiieilesiplus:petiles choses peuvent .avoir .d’importantes conséquences ! Une boule ide
neige peut donner lieu à iineuavalancbe, une voie d’ean peut perdre
un grand ,n.avire,j,comme un premieipéché peut amener la perte dhine âme.
Attention, aux .petites; chases! uim]
I
, Société des Missions, *
Encore un effort;;
Dans sarséanqe de lundi 4avril', le
Comité de la Sbciété de.s Mission.s a
constaté 'avec reconnaissance eti.vcr.s
Dieu' quej 'malgré les soiTiiiie.s iinpor(ànles reçues pour in constructioh
de la Maison des Missions et pour le
Congo, il pouvait dès à présent, en
tenant compte' des rentrées, qui itii
restent â faire, espérer de'c'iore l’exercice actuel sans nommu déficit.
Quant h l’ancien déficit qui était dé
62.000 francs, il se trouve'réduit par
les souscriptions promises où versées
se montant à enviion 40.000 francs,
à la somme de 22.000; iraues gui
doivent êiêe soùsci'its'.d’icfi làf’28
avril courant, pour que la Société
des Missions soil > liébaTrassée .de'l sa
dette. ■ 1' lii'i" !
6
,118
Ce :résullai -tanc0(n.vagera; les, amis
des Missions, el tout d’abord ceux
qui ont contribué à l’obtenir, en
donnant selon leur richesse ou leur
pauvreté. L’humble provenance de
dons relativement considérables montré combien le succès de la souscription est désiré. Nous savons telle
école du dimanche, telle i'amille, où
l’on s’est donné le mol pour aider à
payer la dette de la Société des Missions. Que ces exeniplei soient suivis;
que l’élan se généralise; que tous,
grands el petits, apportent leur otIVande, et la victoire sera remportée.
Un remplaçant
A la lin de la désastreuse guerre
Franco-Prussienne un voyageur passant par l’un des cirnelieres où tant
de soldats français étaient ensevelis,
vit un homme debout près d’une
tombe el pleurant amèrement. Le
voyageur croyant que cet, homme
pleurait sur là tombe d’un frère ou
de quelque autre parent, s’approcha
pour le consoler. Celui ci ne voulut
point recevoir de consolation, et tout
■ en sanglotant d’une façon fort pénible, il dit, en montrant du doigt
ces paroles gravées sur la tombe:
«Il est mort pour moi, il est mort
pour moi ».
En effet le jeune homme mort
avait été son remplaçant dans le
service militaire el il avait trouvé la
mort sur le champ de bataille.
Jésus-Christ de même a pris notre
place et a donné sa vie pour nous
sauver pour l’éternité. Aurons-nous
moins de reconnaissance envers le
Seigneur qui sauve nos âmes des
peines éternelles, qu’un homme n’en
a pour son remplaçant militaire? t
si nous sentons de [a reconnaissance,
montrons la par une conduite agréable à Dieu. E. B.
üouacllce rcUigtcueee
Prçgrès Religieux à Londres, -rUn évangéliste éminent de Londres,
le Rev. D’’ Thaiii Davidson, prêchant
le 20 février dans l’Eglise presbytérienne d’islington, à l’occasion du
25""= anniversaire de son pastoral, a
déclaré que, pendant ce quart de
siècle, l’altitude de la classe ouvrière
à l’égard de la religion chrétienne
s’était sensiblement améliorée dans
la capitale. « 11 y a vingt-cinq ans,
a-t-il dit, je rencontrais souvent des
indices d’hostilité violente qui ont
heureusement disparu. Il y avait une
haine vicieuse, presque diabolique,
contre la religion et les chrétiens,
qui n’était que trop manifeste dans
la contenance et la conduite de beaucoup de représentants de la classe
inférieure el, dans plus d’une occasion, j’en ai moi-même recueilli
les preuves les plus désagréables.
Aujourd’hui les travailleurs comprennent toujours mieux qu’ils n’ont
pas de meilleurs amis que les messagers du Christ; el un ministre de
l’Evangile qui a des allures viriles el
sans affectation est sûr d’être écouté
pour le moins avec une attention
respectueuse. » ~ Ce témoignage
est d’autant plus précieux à recueillir que l’on en publie souvent
aujourd’hui de beaucoup moins encourageants.
( Sem. Relig. )
Angleterre. -- Couvents protestants!
Un récent procès vient de rappeler
rallenlion sur lescouventsprolestants,
— on ose à peine accoupler ces deux
mots, — qui existent en Angleterre.
Une miss Allcard a essayé d’obtenir
de la mère supérieure de ce couvent
la restitution d’une grosse somme
dont elle a fait abandon à la communauté, lorsqu’elle y était entrée, il
y a bientôt vingt ans. Elle a été déboulée de, sa demande, et même
condamnée aux dépens , le juge ayant
estimé que la donation avait été régulièrement fuite. Ce n’est pas cela
qui nous intéresse, mais ce que nous
apprend le procès sur l’organisation
et la vie de ce couvent. Il s'appelle
le t couvent épiscopal ou i)rotestant
des sœurs de Sainte-Marie à la croix»;
les sœurs font vœu d’obéissance et
7
de pauvreté et sé consacrent, elles
et leur temps et leur argent, au
soin des pauvres et particulièrement
des enfants malades et souffrants. 11
y a dès novices on abrège le stage,
lorsqu'elles ont de la fortune, afin
qu’elles appartiennent plus vile à la
maison ^ des sœurs, irnô mère supérieure; un père en Christ. Le travail
est rude, et la discipline très sévère.
L’obéissance est imposée par des pénalités très dures. Une sœur reste
assise en silence sur une chaise à ne
rien faire tout le jour pendani six
semaines. Une autre doits’agenouiller
une heure durant devant un crucifix.
Miss Allcard quitte plus d’une fois
le couvent, mais elle y est ramenée
par d’invincibles scrupules de cohscience. Pour la punir de ses frasq'iies,
on lui fait laver et écurer depuis six
heures du matin jusqu’à neuf heures
du soir pendant trois mois. Elle finit
par quitter le couvent et se fil catholique. Vraiment, cela ne valait pas
la peine de changer de nom!
(Chr. Ev.J
I
* '*
France. ~ Les Eglises Réformées
sont sous le coup d’un nouvel acte
arhilraire de l’Etat foulant aux pieds
les droits et les libertés des églises.
Une chaire de profe.sseur étant devenue vacante à l’école de théologie
de Montauban, les consistoires reformés, consultés d’après la loi, ont
porté leurs voix sur deux candidats
dont l’un ledoct. Meyer (évangélique)
a réuni 65 suffrages et l’autre (libéi'al)
en a réuni 38.
Le ministre de l’instruction publique n'a tenu, aucun compte du
vote des églises et a nommé un jeune
professeur de lycée, âgé de 23 ans,
comme chargé de cours à Montauban.
L'Eglise Libre conseille aux Consistoires de protester contre cet acte
arbitraire, et aux professeurs et éludianii de ne point reconnaître comme professeur le jeune homme qui
leur, est imposé.
Vf
* *
Congrès des associations évangéliques
d'Italie. — Il s’est constitué à Florence un comité, dont le président
est Mr. le docl. Geymonat, et dont
le but est, paraît-il, de préparer un
congrès des associations évangéliques
italiennes. Le Comité fera connaître
plus tard le programme de ce congrès futur auquel nous souhaitons
meilleure chance qu’à celui des représentants des Eglises tenu à Florence
en 1884.
Clironic|ue ©aubotse
iy
Borì. — Des réunions spéciales
d’appel orit été présidées, la semaine
dernière, dans celle paroisse, par deux
évangélistes étrangers: MM. Elie Vernier pasteur itinérant français et FFranson qui se rattache à l’église du
célèbre évangéliste Moody, à Ghioago
(Etats-Unis). Ces réunions sont tenues
d’après la méthode de Moody c’est-àdire qu’elles sont suivies de conversations particulières des deux évangélistes avec les personnes qqi; désirent
s’arrêter apiès la réunioti d’appel.
Ces frères pressent les âmes de se
donner sans retard au Sauveur.
Saint-Germain. — MM. Vernier et
Franson ont tenu, ici, au commencement de la semaine, des réunions
de réveil qui ont été bien suivieSj
On peut, en les voyant à l'œuvre,
éprouver le sentiment que leur méthode spéciale ne nous conviendrait
pas: chacun manie les armes spirituelles à sa manière, — mais on ne
peut s’empêcher d’admirer le zèje de
CCS frères étrangers pour le salut
des âmes. iLeur but n’est pas sectaire:
ils annoncent la Parole de Dieu d’une
manière incisive et nous avons la
persuasion que leur passage au milieu de nous laissera des traces bè»
nies dans bien des cœurs. : ,
8
120-.
■mu,-.\-.vsu,SOKSCRIPTIO^"^
, I'■ . ' .■ ni: i . ' i! ■.' ,,^\'\>
, POUlrt AÏOUtÉR UN DORTOIR \ ,
BT,',^Ws ¡LITS.,,À L^ORPHELINAT , VAUDM
r~'nii... . • Í ■
MmHçint des lisies précéd. Fr. 'Í968,;85
M. Jacques Ricca,, ancien ,
Angrogneu . fn. , - , » 1,—
••ViMiii • ! '• il'Total fr. 1969,85
N. iï. Avec le présent N'^ nous déclarons close la souscription, ouverte
dans le Témoin, ce qui ne veut pas
dire que les .dons pour cet objet
seront rofusé®. «)
Í î'i «■' "î
îScKïue |>oltliqwe,
Mtniie, — Les perspectives' que
notre MîniÊiliére fait entrevoir aux
eoiUidbuables sonl'loiii d’être gaies.
Lelministre de la 'guerre demandera
80 millions pourll’Afrique, et si l’on
croitcqùe l’honneur de l’Ilalie 'exige
une 'féparàlioh éclatante', il est à peu
près que 80 millions ne suffiront'pas.
Mais nous avons: de la peine à comprendre'que la mort de 400 soldats
soit’ iTïne 'tache si noire à l’honneur
de l’armée nationale, puisque celte
mort héroïque" a été exaltée à l’égal
d’une victoire. Serons-nous beaucoup
plus respeclésJj nu redoutés, puisque
c’est,à cela que l’on vise', lorsque
quelques milliers de nos braves soldats, auront laissé leur vie dans les
déserts de l’Afriqiie et que des millions par centaines auront été engloutis dans une entreprise sans but
et sans résultat possible, avantageux
pour rilalie?
Si le ministre des finances doit
fournir les millions demandés, et si
comme on l’assure il entend plutôt
augm'dnter que diminuer le chiffre de
mille chilomètres de chemins de fer
porté par le fameux Omnibus, il faut
qu’on avise à quelque moyen sûr de
se procurer des fonds. — il n’est pas
sûr que le Parlement adopte la taxe
de 3 fr. l’hectolitre sur l’entrée des
blés étrangers — contre la quelle les
manufacturiers et les avocats élèvent
de sérieuses objections. — Mais on
ipeül compter que l’^n adoptera avec
'empressement le projet de suspendre
iprovisoirement, c’est-à-dire indéfini'rnent, l’effet de la, loi votée il y
quelques années portant l’abolition
des deux dixièmes de l’impôt'foncier.
C’est ainsi que l’on répond aux plaintes
des agriculteurs. On disait autrefois
en Piémont;: «paysan crie, paysan
paye ». Il l’a fait jusqu’à ce jour et
continuera à le faire —jusqu’au jour
où son travail n’étant plus rémunérateur, il se verra;forcé d’aller cher
cher ailleurs ce que sa patrie ne
sait 0:11 ne veut plusilui donner.
— Le Prince de Naples,, retourné
de son long et fatigantvoy.age, a été
atteint de la rougeole, heureusement
très bénigne, en sorte'que l’état du
malade n’inspire aucune inquiétude.
Anffleterre. — Le meeting rnonsIre, convoqué par les parnellisles et
les gladsloniens, pour protester con^
Iro la loi de coercition s’esl passé
sans incident et sans tumulte.
Qnoiquc l’on ait évalué à 100.000
personnes le rassemblement sur ce
point de Hyde Park. La police avait
pris des mesures suffisantes pour faire
face à toutes les éventualités. Tout le
bruit que l’on fera à Londres et dans
les provinces u’empêChera pas la votation de la loi.
Allemand Français Anglais
pour Demoiselles , ,
à Diekirche (Luxembourg)! \ | >
Dirigé par M'"“ veuve Goedert
Belle situation , bâtiments vâstés,
bien aérés.'— GouCs donnésf-pàr des
professeurs et institutrices'diplômés.
— Par son caractère inlernationàl,
rEiabhssemènl offre de grands avantages aitx élèves pôür l’étüdb des langues étrangères. — Quelques jeunes
filles ilaliennes de bonne famille seraient reçues: à desConditïOrisiexceptionnelles dés le'19 avril. Prospectus
sur demande.
Ernest RoBËgfT , tiérani
Piguerol, Imprim, Chianlore et Mascarelli.