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PARAISSANT CHAQUE .VENDREDI
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- Dans toutes les Paroisses, ches MM. les Pasteurs.
T ^ab Prof, dott Emanttela Tron
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Tous les changements d'adresse coûtent UNE LIRE, sauf ceux du commencement de l’année.
ifc' O Le numéro: 30 centimes o V'
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables^.., dignes de lottange, ocxîttpent vdb pensées ¿(l^ilipp. IV;, 8);
J^igures de ryTncien testament.
I- m ■ |«»nais.
Tli n'y a pas longtemps, des journaux
ont raconté que certaiins pêcheurs d’une
mer tointiai,ne. ont vu disparaître un de
leurs compagnons dans la gueule d'un
monstre marin, squale ou cétacée, je ne
me rappelte pte, et que, ayant capturé le
monstre et lui ayant ouvert le ventre, ils
avaient retrouvé l’homme, un peu endommagé, mais vivant. Cet épisode nous fait
naturelHement penser au prophète Jonas
et dément l’objection que les inci^dulies
de to.us temps ont opposée à cette histoire
(ju’il n’existe pas de « poiis.son » capable
d’avaler un homme et qu’un homme ne
saurait survivre à pareiia aventure.
Chaque jour l’expérience toujours plus
vaste de l'humanité confirme la vérité des
parcxljes d’Hamlet : «Il y a bien plhs de
choses sur la terre et dans les deux de ce
que notre pauvre philosophie peut connaître ! ». Chaque ^connaissance nouveHé restreint le champ de l’impossible et du merveilleiix et confirme toujours davantage la possibilité de bien des récits bibTiques, dans lesqueüjs l’intervention direc,t)D de Ilieu CiSt plus dans l'a tejmpesti~ vite que dans l’exceptiohnaJiité des iàoyéîlM.
Los sceptiques ne manqueront pas de
remiarquer qu’autre chose est un séjour
de quelques minutes, comme celui du pêcheur moderne, et autre choseï une demeure de trois jours dans un logis aussi
incommode et peu hygiénique que l’estomac d’u.n monstre marin. Notre génération (lui a assisté à la grande guerre et
à des cataclysmes effrayants, a cependant
vu des exemples nombreux de résMance
prolongée au-delà de toute Îimite prévue
dans des conditions de vip; qu’on jugeait
insupportablies : des homimies blessés, saignan'ts, ont survécu quarante jours sous
des décombres et sans nourriture.
La différence entre la foi et lé scepticisme est que l’une ne demandé qu’un
peu d’encouragement pour tout' accepter,
tandis que Ifautire corrobore Ses doutes
de théories et d’hypothèses toujours renouvelées et souvent plus invraisBmibl'a'
blés que lés faits qu’on voudrait W point
accepter.
Le sceptique dira encore que, tout en
admettant la possibilité de quelque épisode de l’aventure de Jonas, pour la réalisation entière de dette aventure il a
fallu un inadmissiblei concours de circonstances exceptionnelles. Eh bipn, ne voudrions-nous pas permettre à I>ieu de réunir, dans Sa toute puissance, ces circonstances pour forcer le prophète désobéissant à remplir sa mission ? PlIUs tard,, par
des moyens moins miraculeux, en apparence, Il pèsera sur la volonté de Paul et
II' provoquera des événements imprévus
qui porteront l’apôtre de® GfentjSfe sur la
route de Rome.
★ ■*
La Biblte est une encyclopédie, un ¡ivre
cdtectif dont les inégalités de stylé vraiment remarquabltes dénoncent — à travers lin^iratjon commune à tous — la
personnalité des différents auteura Au
millieu des livres prophétîques^à la grande
aU'ure, voici ce modeste petit livre de Jonas si plein de couleur qui nous montre
un homme au caraotlère in^all, raétenge
de tiinidité et d’élans héroïques, un esprit
plein de contradictiems. Jonas semblé un
type de notre temps, telîemient Í diffère
de ses confrèrelsi, rudes' ou majeistueux,
tailjlés dans fe roc.
Il cberclie à se dérober à lé voil.onté
de Dieu» il a peur, puis dans un accès de
générosité et d'héroïsme ü se sacrifie et
se llais.se. jeter à l’eau dans lé tempête
pour sauver le navire qui le porte.
Son amour-propre est. inouï. H' trouve
décevant que Dieu ne donne pas suite au
châtiimeiit annoncé par son moyen et qu’il'
pardonne aux Ni.ñivitefei repentants. Il
s’est tellement passionné de son rôilé qu’il
regarde la méconduite de ces gens comme une offense personnelé faite à lui,
Jonas, et la nofi réalisation de sa prophétie comme un affront. Il s’en irrite au
point de se retirer dans un lieu solitaire,
à l’ombre d’un ricin, cet arbuste atteignant dans lesdimate chauds des dimensions respeotablés. Mais le ricin sèche et
Jonas est frappé d’un coup de soiljeil. H
en est au désespoir, au point d’invoquer
îa mort. Ce n’est pas seulement la dou- j
leur physique iprovoquée par J|© coup dé '"^
soleil] qu’il' ressent, mais aussi un profond
chagrin de la perte de Ifarbrisseau. Son
désespoir exagéré lui attire lé réprimande
qui clôt lé livre : « Tu as pitié d’un ricin
pour ¡lequel tu H’as pris aucune peâne et
que tu n’as point fait croître, qui est né
dans une nuit et dans une nuit a i)éri ;
« et moi je n’aurais pas. pitié de Ni•nive,, lé grande ville, dans laquelé. ill y
a plus de cent vingt, milile créatureis humaines qui ne savent pas distinguer Ifeur
droite de leur gauchè, et du bétail' en
grand nombre ? » (chap.. IV, 10-11).
lé grandeur héroïque; des prophètes et
îe isublSme absurde du ehr,istiainiBme —
la folie de lé croix — consistent précisément dans lé renonioement à l’esprit de
coniservation, -'¿i
Enfin lé foi de Jonas est assez puisr
. santé pour lui inspirer au momient de lé
détresse une émouvante prière pleine de
pathos et de confiance, mais pas a.S9ez
pour lui empêcher de désobéir à Dieu.
C’est bien là notre foi contemporaine qui
est un refuge plutôt qu’un guide, quelque chose comme un rniperméablé qu’on
apprécie tes jours de pluie et'plutôt emharassant qu,and le soleil briHe.
★
* ★
Oui, Jonas est vraiment un « petit »
prophète. C’est peutl-être celé qui l'’a
rendu populaire et qui donne tant d’attrait à. son histoire. Je me rappelle qu’on
appelait chez nous « kijeajon » une ton
nelé ; je ne sais pas si ce terme est
encore en usage. O kikajon est te terme
hébreu pour ricin, ainsi qu’une note justement placée au livre de Jonas nous en
avertît ; qu’on Ifemployât couramment
chez nous démontre que ncp pères aimaient cia üvre. Il est d’ailiteurp riche en
enseignements et ,©n promesses. Mialgré
ses imperfections et sa faibteiæie; Jonas
fut choisi par Dieu pour une grande mjs-sion et pour être un instrument de salut.
Dans sa mesquinité il a pu "devenir te
symbole du sacrifice de la passion et de
l'œuvre rédemptrice de Jésus-Christ.
¿,-ïCet homme!, aux prises avec d,és «choses .plus grandes .que lui », a eu dans te
plan de Dieu une plaice bien plus impocrtantse de ce que lui-même pensait ou qu’ü
mériteit ' En croyant iservir à la justice
de Dieu, ili a ^r\d à ce qui seul peut dépasser cette justice : à l’Amour de Dieu.
M. Eyîtard.
Nous avons ésinandé à Testeurs pasteurs êméntss de nous envoyer des sou'imiirs de leur ministère pastoral. Nous
suasîon que ces souvenirs sont intéressants
et utiles. Quoi qU’on en dise, î’historia est
encore bien souvent magistra vitaes. Nous
remercions très vivement les pasteurs qui
ont répondu affirmativement à nertre, requête et nous attendons avec conflmwe les
souvenirs des autres. Réd.
cinquante lirest par an. Il faut nous excuser si nous ne faisons pas davantage ».
On devine ma réponse.
réitéronsÀei notre de^nde. dam In psY Y soimme fut régulière-. ^
Jonas est bien l’homme de notre temps
avec ses réactions disproportionnées à
léur cause. R' est légèrement névrosé et
assez superficiell dans ses sentiments.
Ainsi joint-il im attachement maladif aux
choses qui |e touchent de près à la plus
grande .indifférence, voire la cruauté, pour
lés autres choses. Cela est bien le propre
de l’homme de tous les temps. C<miblien
de Jonas parmi nous qui invoquent sans
cesse lia guerre, la persêc.ution, les calamités pour remettre au point par lé mort
et lé souffrance de miUiers d’êtres hm
mains quelque détail qui, à leur avis, ne
marche pas,'et qui s’apitoient sur le sort
d’un canari, qui chérissent un pékinois
hargneux, qui tombent en défailléinc© à
îa vue d’une égratignure. Est-ce purement de l’égoïsme ? Non pas dans te cas
de Jonas qui a démontré le contraire en
se sacrifiant, et souvent pas davantage
chez tes individus susdits. Il s’agit plutôt de lé myopie morale de Ifhiommé naturel, myopie que les tendances du siêcte favorisent de toute façon et que |e nationalisme juif, te pl'iis exclusif qui ait
jamais existé, encourageait chez Jonas. Il
n’y a que l'esprit oecuménique et l’universeMe charité propre au christianisme
qui puisse guérir, ou au moins atténuer
cette myopie innée dans l’homme, tei de
nature d’aifeurs nécesBaine à la conservation de ]findividu et de jespèce. Mais
Monsieur le Rédacteur,
Vous avez lé bonté de m’inviter à interroger les souvenirs die mon ministère,
et à chercher, parmi eux, ceux qui pourraient intéresser vos teoteurs. Comme
vous avez dirait à notre coMéboratSon, je
lé fais, simplement,, et sans trop différer,
pendant que la mémoire me rend encore
ses précieux services. Aussi bien, lest souvenirs que jè rappelfe ia,ujourd’hui„ ont
juste quarante ans. Ils me ramènent à
' l^ï!.é d.’El'be, à Ric( Maripa, où ÏÊglise
Vaudoise avait alors une écolé florisisante, fréquentée par phjs de deux cents
enfants, 'et ils serviront, j’espère, à montrer son utilité. C’est, en effet, à cause
d’eÜé que la mentalité du pays s’était
peu à peu, miodifiée, et même' transformée, à notre égard. En voici une preuve :
un jour, le maire de l’endroit, M. CasteMi,
me fait appeler à l'a maiirie. Je faisais,
en m’y rendant, un examen de conscienoei,
m© demandant en quoi j’avais pu dépléire
en haut )|ieu. Mais je fus bientôt rassuré par l’accueil, plfein de dignité, mais
affectueux, du vénérabte octegénairé, qui
après m’avoir fait asseoir, me tint à peu.
près ce discours : « Monsieur te Ministre',
— c’est te nom que là-has, tout lé mondé
donne au pasteur — nous nous rendons
parfaitement compte des services que Votre école a rendus et rend encore à notre population. Nous voudrions les reconnaître bien autrement que nous ne pouvons te faire, notre commune n’est pas
riche. Mais nous avons une eSéire conscience de notre devoir et voûtons vous
donner un gage de notre vive reconnaissance. Notre cômmune s’engage à passer
à l’école vaudoise une al'ocation de cent
ment versée' aussi Iqngrtemps que fut ouverte notre école. Il h’est que juste dé re-,
marquer ici que lé lire valait alors au
moins cinq fois ce qu’elle vaut actuellement.
★
★ ie
Passons maintenant à un autre souvenir : c’était' te 16 novembre 1897. Une
terrible tempête s’étai,t déchaînée ; ,1a mer
si belle, jiarfois, faisait peur à voir ; une
tartane .appartenant à un de nos frères,
(Jhecco Martellìi, avait fait naufrage. :
quatre matelots, tous cathalîqueis-romains,
avaient péri; une seulte victime appartenait à notre église, un petit garçon de
6 ans, fils du propriétaire du bateau. Un
malheur de ce genre éveillé là-bas un profond sentiment de sympathie et de soMdarité. Je lançai Fidée d'unie démonstration collective, associant dans la même
douléur protestants ©t catholiques, et fis
aussitôt prévenir te c.uré de ma proposition : à ®.voir, qu’après te service funèbre, tenu dans nos temples respectifs, il
n’y eût qu’un unique cortège. Le signal
du ralliement devait êtrie donné par îa cloche. HéHaSi, i n’y avait que cdjlte d© l’église romaine,. Le curé ne crut pas devoir
adhérer, mais mon idée avait été comprise par te grand nombre), et l’attitude
de îa population était teJlte,. que la otocte
sonna d'ellte-mêmie Tout se passa de te. façon lé plus convenable, dans un parfait
recueilitement. La fanfére du vitege joua
une marche fuqèbre. On alla d’abord déposer au citnietiêre communal tes dépouilles des quatre victimes oa'thoMques romaines, après quoi, l’on prit, sur le désir
exprimé par lé famiJte Martellî te chemin du petit cimetière protestant. Ici,
aurait pu se produire ce qu’on appelle
en France), la distoeation. Chacun se retire, et va de son côitA I^a chose pouvait
Se justifier, vu, que pour accéder au cimetière, situé sur la hauteur, il faut prendre un sentier montant des pl'iis scabreux.
Mais pas de danger que pareille chose
sei produisit à Rio Marina. Tous ceux qui
le purent montèrent aux PereUe c’est
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L*Echo des Vallées - Vendredi 22 Avril 1938-XVI
le'^ nom de notre cinnatière — et je pi»
m’adresser à un bel auditodre.
Je dois m’arrêter id,'craignant 'd'avoir
déjà dépassé l'a Imite d'un articfe ordinaire. Mais ces deux faits, choisis paixni
-beaucoup d’autres, suffisent, ili me seratble„ à prouver quje % mentaÜSIfcé était,
alors déjà, bien changée à notre égard,
que nous avions acquis droit de c^ et
qu’un conxmencenient dé vie spirituéille
s’iafTirmait, grâce à nos écoüles, dans fes,
f amiJlies, dont tes enfants les fréquentaient.
ïè .ï» Emeio Rivoir.
GLflNURES
Autriche.
Ija presse mondiale a publié à maintes
reprises des renseâgnements sur l’attitude
des protestiant^ et des catholiqueis en Autriche au sujet du plébiscite dû 10 avril
sur irAnscWusS. Ptaâenirs déclarations faites à cette occasion par l'es églises protestantes et féglise catholique ont été reproduites dans tes différents pays. Nous
nous bornons pour cette raison à ne publier que queliquies textes d'intérêt historique qui méritent d’être retenus.
Le Conseil Suprême des Eglises protestantes à Vienne a publié, te 3 avril, une
déclaration qui a été lue du haut de lotîtes les chaires : « Le 10 avril, le peuple
aliemand d’Autriche est appelé à témoigner librement et honnêtement, devant
lé monde entier, que lé retour au Reich
et te réorganisation poKtiqiue de notre
patrie correspond aux aspirations profondes du peuple. L’E^se évangélique en
Autriche s’iœt de tout temps identifiée au
désir profond du peuple de s’unir avec
te Reich sans prendre en considération
l’approbation ou la désapprobation des autorités précédentes. Si le Conseil suprême s’adresse „aujourd’hui aux fidèiîæ^, 0
ne le fait pas dans la crainte qu’en ce
jour décdsiif aucun dp nous ignqre ce qu’il
h® J.2 mars déjà,^ét d^uis à
plusieurs reprises, l'Eglise évangélique en
Autriche n’a pas dissimulé sa joie au sujet du sotennéi' changement historique
qui venait d’avoir lieu. Si notre église a
pu être une source de consolation pendant tes années écotdées non seulement
pour beaucoup i’Allemands militaints en
Autriclie mais aussi au-delà pour nos coreligionnaires, aie partage miainitenant la
grandè joie de ce jour et elfe Faccepte
avec reconnaiseanœ des mains de Djeiu.
Nous souténons l’action salvatrice du Puhrer. L’approbation sans réserve que nous
lui devons eist un devoir national que nous
n’avons pas besoin de rappélier à quiconque. Notre oui sera Fexpression de notre
reconnaissance envers notre Dieu misérioordieux pour te salut et la libération de
notre patrie, où temps de la contretRéforme paraissaient revenir».
Les évêques catholiques d’Autriche,
ayant à leur tête le cardinal Innitzer,, ont
publié la solenneié déclaration que voici :
« Nous, évêques des diocèses autrichiens,
en face des grands événements htetoriques
survenus dans nofa*e pays, dédlafrons en
toute liberté notre profonde conviction.
Après de mûres considérations et conscients du désir millénaire du peuple autrichien de s'unifier dans un empire allemand, nous nous scMnmos décidée, à Fheure
hisitorique vécue par le peuple autrichien,
à adresser un appel à tous nos fidêleB.
Nous le faisons avec d’autant moins d'inquiétude que te mandataire du Puhrer
pour l|e plébiacite en Autriche, M. Bûrkel, nous a fait connaître la sdncérité de
sa politique qui sa résume en cette phrase
«■ Rendez à César ce qui est à César ».
Nous reconnaissons avec joie l’œuvre remarquable que ïa mouvement nationalsocqal'iste a accompli leit accomplit dans le
domaine de la reconstruction nationale et
économique, dans la politique sociale pour
l’empire et te peuple allemand, en particulier pour les 'couches tes plus pauvres
de la population. Aussi sommes-nous persuadés que grâce à lui le danger du bol^chévisme athée destructeur ^ écarté.
Nous formons des vœux afin, que la bénédiction divine repose sur ce mouvement
à l’àyenir et nous exhortons tes fidèfes
dans ce sens. Pour nous,' évêques, c'est un
devoir national de nous retsonnaîtirei, te
jour du plébiscite, comme dies allemands
de Femipire aJiemiand et nous attendons
de tous Ites fidèles qu’ils sachient ce qu’ils
dqjvent à la nation».. -•
Le Conseil des Eglises évangéliques luthériennes d’AU&mgne a publié, te 30
mars, ce qui suit : « Attachés par les liens
fraternels d’une même foi, nous salûons
. te retour de^ FEglise êyaàigéliqu© d’Autriche à l’AUeonagne. Dimanche prochain,
nous nous unirons à tous tes Aieroands
pour témoigner de notre fidélité au nouvel empire pan-allemand et à son Pührer.
Nous déclarons sdennéiemient que nous
isomm'es décidés à travailler sans relâche
afin que Christ soit prêché au peuple allémand. Nous appelons nos paroisses à
s unir avec nous' dans la prière pour que
te Tout-Pui^ant protège et bénisse, aujourd’hui et dans l'avenir, notre peuple .
et son Fûhrer, qu’il Jfeur accorde les ri- '
chesses de Sa grâce et que la paix et Fentente régnent pour toujours entre nous ».
Cette déclaration porte ia''sii©natuTe des
évêques de Bavière, Brunswick, Hanovre,
Hambourg’, Bade, "Wurtemberg, des dirigeants des Conseils fraternels.de pasteurs
de Schleswig-Holstein, Lubeck, Meeklembourg, Saxe, Schaumbourg-Lippe,, Turinge, ainsi que des représentants des éghS£3S réformées du Hanovre, Lippe, Hesse,
Bade, etc.
La Direction Intérimaire de l’Eglise
évangélique allemande (Eglise ConfessionneHè) a fait lire en chaire la prière suivante : « Lee événements de ces dernières semaines, là nai^ance de l’empire allemand, te décision du peuple et i'él'ection
du premier Reichstag de, la grande Allemagne, ont profondément ému FÈglise
évangélique entière. Unis à toutes
les paroisses de FEglîs©, confessionnelle en Alemagne dans un© prière commune, nous plaçons devant Dieu toute' la
roconnaissarKæ que nous avons dans te
cœur ». Après avoir remereié Dieu pour
le retour des frères aîtemands en Autriche
à l’empire allemand et pour te fusion des
églises évangéliques ailemiaSide et autrich|ehne, te prière s|e tiermln® iPar ces
mots : « Dirige notre peuple et son Führer selon Ta sainte volonté. Que Ta grâce
abonde dans toutje l'Eglise évangéliqiue
allemande. Donne à ses serviteurs la force
et te joie de prêcher sans crainte le pur
Evangile. Unis-nous avec nos frères en la
foi en Autriche dans la confession de Ton
nom, Enseigne-nous à rechercher toujours
ce qui est mealfeur pour notre pays,
que nous servions notre peuple à tout©
heure dans Ton obéissance et permets que
dans les décisions que nous prenons nous
trouvions, aujourd’hui comme au Jour du
Jugement, grâce devant Toi ».
L’Eglise évangélique aUetnande a publié im appel signé par son président,
M. AVerner, dont voici le texte,: «L’action historique du Führer a conduit à te
création de te grande Allemagne. Le dé-„
sir ancestral du peuple allemand s'est réalisé. L’Eglise évangélique allemande remercie Dieu de ce changement qui est un
mir^ à ses yeux. Elle remercie te Führer d’avoir réalisé Funité du peuplle par
,9011 action énergique. EU|e connaît son devoir de témoigner sa satisfaction et sa
reconnaissance devant Dieu. Je constate
avec une joie sincère que toutes lès églises évangéliques dans les différentes régions d’Altemagne et les grandes organisations chrétiennes ont déjà publié des
appels tePiblàbiIles ou qu’eHles se joignent
au notre. J’appteiudis en partioulSer aux
parolœ émouvantes que FEgMBe évangéîîque d'Autriche vient de prononcer au sujet du plébiscite du 10 avril. L'Eglise évangélique est une dans son approbation de
l’ajction du Führer pour te grande AHemagne. Elle attend que le 10 avril chaque
protedant allemand fasse Bon devoir avec
joie et reconnaissance. Que Dieu bénisse
ilia grande Aïïenaagne et son Pührer».
Enfin les présidente de la Fédération
^ évmngélîque, du Comité central de h. Mission intérieure de l’E^ise évangélique allefïumde et de te fondation Gustave-Adolphe, ont'publié un appel dans l'equel ils
demandent à to.us ceux qui ont des responsabilités dans. FEglise et dans FEtat,
meme s il faujt consentir à des sacrifices,
de faire tout ce qui sera en leur pouvoir
pour amener une compréhension mutuelle
et te paix. L'appel se termius pj^ te vœu
que te naissance de la grande Allemagne
soit ¡suivie de oalte d'une EgJfise évangélîque lenracinee dans le peuple et forte' pour
l'accomplissement' de sa tâche.
Qui était-ialile ? La diaconesse Pauline
Oarriér née à Serres, paroisse de Pinache, colonie vaudoise dans te "Wurtemberg. Ce n’esit. pas qu'eMIe élût é'té un
enfant prodige dès sa naissance, qui
Surprit tout le monde par ses talents ; oh
non ! Ses parents furent l'aubergiste Wilhehm Carrier d’origine vaudoise et sa femme de race altemandei. Pauline fut Faînée
de sept ©nfantte, trois garçons et quatre fillés, dont deux furent jumelles, et
se ressemblaient à s’y méprendre. Après
te confirmation, Pauline s’était développée
nornid-ement, mais voilà, Subitement, eUle
perdit ses forces, tout appétit lui manqua. En peu d© temps effile n’eut plus que
te peau et tes œ, ,ü lui fut impossible de
<se tenir debout. C’est ainsi que je'te trouvais souvent, a^ise au soiljeil, sans espérance. Nùl remède ne lûi fit du bien
et tout la monde croyait qu’elte fût phtisdqpe etf mourrait sous peu. Lorsqu'eiie se
portait au plus mall je conseillai aux parents de placer Isnr fille à titre d’essai dans
Fhôpital dit de Xatharine à Stuttgart.
Après quelques semaines de séjour, que
sa passa-t-il ? La mal'ade reprit ses forces
et quand l’espoir de te guérison totale devint presque certitude, eie me dit :
« Quand par la grâce de Dieu j’aurai recouvré ma santé j'en remercierai fa Seigneur en me faisant diaconesse et te
servirai en soignant les naatedes ». Et sa
mère, n’aurait-eHle pas désiré que la fille
aînée, ayant repris sa vigueur, devint
pour effile un soutien dans les travaux domestiques ? Dès qu’elle manifesta aux parents la fermeté de sa décision, ceux-ci
consentirent au désir de leur fille, et elle
devint diaconesse. Ce fqt en 1896 qu’elfa
entra dans la maison des diaconesses à
Stuttgart. Le jour qu’éllte fut consacrée
un bon nombre de paroissieris assiistaient
à l'a cérémonie, et dans le temple du Serres on fit des prières ferventes pour la
chère sœur, 'V’u qu'eile possédait las qualité convenables, élite soigna pendant une
longue suite d’années les enfante matedes
dans l’hôpitad' d’Olfea et de Pauline à Stuttgart et à "Waiblingen,. Aussi souvent, que
je l’y visitai®, je sentis qu’elle était heureuse dans sa tâdhe.
Elle exerça son ministère pendant presquarante ans. Rentrée malade à te
ou
Utterhaus (maison-mère), elite garda quelque temps te Kt ; son esprit était alerte,
son cœur plein de joie et de consolation,
les cheveux gris, le corps faiblte. Sàns agonie, effle finit sa vie en mars 1933, âgée
de 56 ans.
Les directeurs et la directrice det te
maison-mere attestent qu’elle a exercé sa
tâche avec grand dévouement et grande
joie et qu’eJte était une isœur bénie. La
défunte même était convaincue, qu’en sa
faveur, Dieu avait fait une merveille en
te guérissant contre toute attente, et en
signe de reconnaisBance éHle voua sa fore©
entière au service du Seigneiur.
Qu’elle fût descendante de "Vaudois, on
ne l’aurait pas dit à la regarder, car de
la part de sa mère son t|ype était affiteh
mand, mai® par sa foii, par sa fidélité et
par son travaül pour te Seigneur, ele a
fait honneur au nom vaudois — à la gloire
de Dieu.
Je salue tes Vallées.
Ludungsburg dans le Wurttemherg.
A, Maerkt,
past. ém. de Pinaché.et du Serres.
L’appel do
■---------------amp?,
I“ r - i
1^ printemps étaitt arrivé depuis l'ong
" temps, avec tout Fécfat de sa beauté, avec
■'. ses chante d’alllegresse, ses frémissèments
Y et ses promenés, mais Madame N. ne semblait pas s'en douter.
Assise dan® son fauteuil, près de la fe.nêtre, le regard vague, te lèvre crispée,
effile était toute noire dans ses vêtlemente
de deuil et semblait comme envelbppéé
' de tristesse. Tout près d’elfa debout. Sa
. petitenfiffile, une enfant de dix ans, regardait le® passants. C’était dimanche. Te
petit chien, Médor,, assis. sur son train
de derrière, avait l’œil noyé d© mélancolie et Iforeilfa basse.
Il y avait longtemps déjà que le® perceneige étaient venus offrir leur coupe
blanche et que les primevères avaient mis
leur belle robè jaune. Madame N. n’avait
pas regardé les premières fleure. Eflé ne
vos'^ait que son chagrin. Son fils était mort !
H neigeait ce jour-Jà. Il neigeait encore
sur fa cœur de la pauvre mère... Maintenant toutes lies prairies étaient emaÜöes
de marguerite, qui auraient voulu offrir
leur sympathie avec leur cœur d'or, et
au bord des clairs ruiageaux te® tendres
myosotis_suppIiaient : « aimez-moi, aimeznjoi ». Mais Madame N. était restée sourde
à l’appel du printemps. Elle n’entendait
toujours que le son de fa terre tombant
■ sur un oarcueil...
En vain les tombes eles-mêmes s’étaient
mises à Funisson avec l’esprit du printemps en se couvrant de pervenches, si
belles parce qu’eUes fleurissent sur l-^ur
cœur et si bleues qu’élites reflètent le ciel
dont elles no'Us parlent dan® leur langage
muet. En vain les oiseaux, d’accord avec
elle®, s'évertuaient-ils à chanter dans les
arbres du cimetière : « Ne vous désolez
pas, pauvres humains, vouS aussi avez des
ailes...! ». Madame N. n’avait pas senti le
souffle de Pâques : la filjlette et le petit
chien, comprenaient qu’aujourd’hui encore
on ne sortirait pas.
-Tout à .coup l’enfant poussa, une exclamation : « Grand'mère, regarde, voilà les
Heureux qui passent ». Madame N., tirée ■
brusquement de sa triste rêverie, suivit
de? yeux la vieililte femme et te petit garçon que sa petite-fille indiquait du doigt.
« Les Heureux », fit-elfe, avec une pointe
d^ironie, en reconnaissant Madelteine, une
pauvre veuve qui, toute la semaine, faisait « des ménages », afin d’élever te petit
garçon que sa fifle lui avait laissé sur Ites
bra®. « Les Heureux ! "Vraiment ! Pourquoi tes appeffifes-tu ainsi ? ». Mais déjà te
fillette expliquait : « Hier, j’ai rencontré
Madelaine dans les escaliers. Eile avait
tes yeux rouges comme si ele avait pleuré.
Quand je lui ai demandé si leffie avait du
chagrin, elle a dit : Ce sont les oignons ».
« Tjespignons ?», interrogea te grand'mère.
« Oui, qu’elle avait épluchés» ; et l’enfant
de continuer : « Je comprenais bien, moi,
qu’elle avait du chagrin, alors je pensais
qu'elle ne serait pas sortie aujourd'hui
comine eljle te fait les autres dimanche®,..
Mais quand je le lui ai demandé (JJle a
essuyé ses yeux, tu sais, avec ce grand
tablier à carreaux. Il ne faut pas bouder
te printemps qu’elfa a dit, même si... oh,
Fétrange chose !... même si te vie est un
oignon qu'on épluche en pteurant !... ». La
fillette.avait parfa tout d’un trait... « Albre,
reprit-eJtet, je ,l|e® appelle « Les Heureux »,
effile et son petit-fiJs, parce qu’il® ne boudent pas... Je suis si malheureuse, moi...
quand je boude». A ces mots, la visage
fané de la vieille dame s'était empourpré comme si elfe avait été prise en fau,tte.
«Ne pas bouder te printemps».
C'était Madeleine qui avait dit cela. Madelèine dont la vie était si dure ! (Son
mari, un maçon, .était mort d’accident,
bien jeune encore). « Ne pas bouder !tei
printemps ». C'était Madeleine dont l|a
fiffite avait achevé de mourir Fan dernier,
poitrinaire ! Èt c'était Madeleine qui s’en
allait te long des liaies d’aubépines en
fleurs pour ne pas se soustraire à Facticnn
vivifiante du printemps ! Poux ne pas oôtoyer F abîme du désespoir et ne pas s’enMzer dans te sable du découragiœient die
)
3
aJlaît bravement, eri tenant son petitnfife
par Ha main, entendre> dans k campagne
Itmaineuîse, te chant de triomphe de la viia
, l'hymne de la résurrecftion. L’esprit de
Pâques avait soufflé sur effl(elî sembla à Madame N,, que sa conscience
\ouiaat lui parier, mais eiMle essaya encore de protesiter : «Que m’importe?».
Alors une rose grimp^te, qui était arril-* vée jusqu'à la fenêtre pour apporter l'in
^ vitation du printemps æ mit à parüler
. d’une voix si chantante qué Madame
s’aiæoupit, La rose .du souvenir se mit à
parler des beaux jours dkutrefois, des
heures bénies et heureuisqs. « Nous étions
en fleurs quand tu t’es mariée — et quand
ton filis est' né. Nous étions en fleurs quand
g; ton fils faisait ses premiers pas... Nous
t’avons donné notre incarnat et notre par' fum... Te souvient-il... ? ». Mais Madame
Jir.. N. ne voulait j>as se rappelar.., et Madame N. ne voulait plus aimer. Aljors tou'tes les roses, les roses du souvenir et de
l’amour, les roses blanches, les rouges, et
les roses,, les roses de tous les jardins devinrent noires, noires comme ITngrattitude.
C’était Ites roses de l’oubli. EÎlies n’avaient
plus de parfum... parce qu’une grand’mère
n avait plus d’amour dans son coeur.
« Ingrate et égoïste ! », cria une voix
intérieure.
Madame N. sursauta.
« Tu as eu un cauchemar, grand’mère »,
dit doucement l’enfant.
« Oui, Iles roses étaient devenues toutes
noires, à cause de moi, mais Dieu merci,
ce n’était qu’un mauvais rêve'»; et Ma- ‘
dame N. .aspira avec reconnaissance le parfum des roses roses.
Soudain se levant ; « Sortons nous' aussi'
chérie, vite ton chapeau.. ». La fiiHette battit des mains, heureuse comme un oiseau
qui laisse sa cage, et lé petit chien, Médor, agita sa queue en,signe d’approbation. Madame N, ne résistait plus à l’appel du printemps, t. R.
CHRONIQUE VADDOISB
L*Echo des Vallées - Vendredi 22 Avril 1938-XVI
•ViSf'-'
S-
w
ANGEOGNE. Au cuite du Vendredi
Saint nous avens eu .la joie d’admettr,e à
il Eglise quinze jeunes gens eit jeunes fill'es, dont voici leg! noms : Châavia Henri,
Chiaria Wily, Gaydou Pierre, Ricca Valdo,
Cira Uri O Silvio, Benedetto Olga, Arnoul
Hrkla, Pons Rina, Rivoire Aline, Arnoul
René, Rivoire Albina, Coïsson Alice,, Buffa
Nelitj^ Agli Hil'da, Mafen El'anche. Que
- Dieu leur donne la force, dé nestér fidèles
à la promesse qu’ife. Lui ont faite.
★ Le culte de Pâques a vu, comme
d’habitude, le temple bondé d’une nombreuse assemblée. Comme nous serions
heureux d’avoir des assembliéeis aussi nom
I breuses tout lé long de l’anné© ! Voilà une
remarque assez .banale, mais qu'on ne
peut pas s’empêcher de sie répéter en cés
occasions.
★ Le 12 courant, à Chiogautïe, est née
Odette Bmech de Jean. Nous Itui exprimons nos souhaits d’une longue vie chrétienne,
★ Dimanche prochain, notre paroisse
aura le privilège de recevoir la visite du
prof. .Jean Rostagno. Il présidera lie cullté
du matin et parlera aussi dans une grande
réunion de l'après-midi, qu|i aura lieu dans
le temple du chef-lieu, à 15 heures, et à
laquelle tout le monde, mais particuliérement la jeunesse est invitée. Tant au culte
du matin qu-’à & réunion de l’^rès-midi,
on est prié dé porter avec soi'?« Innario
Italiano». R,
LA TOUR. C’est avec un seiritimieint de
profonde reconnaissance envers te Seigneur que nous repensons à la
Sainte et aux occasions qui nous y ont
été offertes de nous retrouver An-np te
Maison de Dieu.
Le Dimanche des Rameaux, un auditoire nombreux assistait à la ccBifirmation
de cinqixante-quatre catéchumène. Quête
divin Maître, qu’ite ont promis die ¡servir
fidêtement, lés aide à maintenir teur promesse. Oe culte a toujours qiuelqiue chose
V'
d’émouvant, aussi à cause des souvenirs
qu’il évoque chea te aînéa
Combien bienfaisant le culte du Jeudi
. Saint, lé soir, avec célébration de te SainteCène ! La participation, a été très nombreuse. L’heure de la journée et Hé moment de la semaine disposent évidemment
beaucoup ]|es âmes à s’approcher de la
sainte table.
La solennitlé du Vèndrédi Saint — jour
ouvrable — n’a pas en Ifa^istano© du
soir précédent. Si pour, d^, raisons de travail Ul y a du monde qui ne peut pas se
rendre au cultei, nous pensons aux employés et aux ouvriers deis usinesi, nous
pensons que trop de chrétiens ne donnent pas l’importance qui est due an drame, qui n’a pas son pareil dans Thistoire,
du. Calvaire.
Le Dimanche de Pâques, te temple était
archibondé. Communion aussi nombreuse
que celle du Jeudi Saint. Bonne eollécte
pour févangélisation.
Remarquons en passant la bonne impression de voir « notre » costume porté
par la presque totalité des je'unes fijlés
qui ont été reçues ©t, à Pâques, par un
nom.bre insolite dé mères et de jeunes
fìlles.
Et nous (tenons à remercier yivement
M.me Paul Coïsson et avec dite te Société
Chorale,, pour lés exoelllentes exécutions
de chœurs de circonstance qpii ont beaucoup contribué à l’édification des cultes
du jour déis Rameaux, du Jeudi Saint et
de Pâques. -
LONDRE^ Club Vaudois. Notre dernière réunion avant lés vacances éu,t lieu
lé dim.anche 3 avril Un grand nombre de
membres étaient présents, et M.me Moore,
notre présidente, aussi, sa sœur M.illlle Appia étant de nouveau remiise de sa grave
maJiadie. Le .seul' pasteur ixrésent était
M. Deodato, que nous avons été bien contmts d’entendre encore une fois, et de
saluer avant son retour m Italie. Hélène
et Albert Ber tin ont récité deux jolies
poésies en français, sur des pasteum
vaudois qui furent des martyrs, ©b efcs
furent très appréciées, car personne ne
]|œ connaiiSBait. Apres une causerie amicale entre membres, on se 'sépara pour
se retrouver, D. v., de nouveau à 9, Soho
Square, dans te courant du mois d’octobre.
Oettè année encore le Club put remettre
à M. Deodato huit guinêes (plhis de 800
Jireis’) pour notre chère Eglise Vaudoisé.
A. H. Reveil.
PERRIER-MANEILLE. Dimanche, 27
mars, en l’absence du pasteur, M. Gustave Bert, évangéliste émérite, a tenu te
deux cuites au Perrier et à Manefljte- La
paroisse te reme,rcie pour son message.
★ Le Dimanche des Rameaux, dix catéchumènes ont confirmé te engagements
de leur Baptême en promejttant de vouîloir être fidèles à leur Sauveur.
CeS jeunes frères sont : Ferrerò Henriette (Poumarat)., Ferrerò Yvonne (Barbencia). Ferrerò Albert (Id,)„ Peyran Lir
via (Laurens), Peyran Osvaldo (Pernero),
Poët Aline (Roche), Poët Hélène (Cloutés), Poët Eisa (Grangetteis), Pons Améline (Faureng), Pons Nino (Bessé).
Que Dieu teur donne la force de maintenir fidètemient leurs promesses !
★ Dans ?après-midi, 31’Un.ion des Mte
et des Jeunes Fûtes, par une petite
fêta bien réussie grâce à l’activité d© quelques vaillânts acteurs die ITUniSn Juvénite,
a donné la bienvenue aux jeunee filles flui
avaient été reçues te matin.
★ Le 15 courant, te petit Itcdo Pascal
d Edmond ©t d’Alda Pons, des Eibets d©
Chabrans, a été présenté au Saint Bap^
téme. Que Dieu garde cet enfant et exauce
tes prières qu’on fait pour Ibi !
★ Dans quelques isemainea, noue espérons reprendre te travaux de réparations
au tempte du Perrier : lintérieur et l’extérieur seront rends à neuf d’aprèis te
projet que te prof. M. Paolo Paschetto, d©
Rome, nous a gentiment fourni.
Plusieurs membres d’église et amis nous
ont fait parvenir teurg dons, mais Ü nous
manque encore quelquies miliiers de lires pour pouvcMT compléter tes titevaux.
C'est pour cela que nous lançons un appel à tous ceux qui sont ici et â ceux qui
, -sont au tean, en te priant de faire xm
, merifice eoctraordinedre pour ce but.
En attendant, nos swicêres remercie! ments à tous "ceux qui noms ont envoyé
leurs dons bien appréciés. .
I RORA’. Le. culte principal du 27 mars
a été présidé par te pasteur émérite But gène Revel, que nous remercions sinoèrement. /
i ★ Diimnche, 3 avril), TUnion des Mères d’Angrc^ne et celle de la Jeunesse d©
Prarustin vinrent passer la journée chea
nous, ce qui nous fit bien plaisir. Le eultfe
te matin,,, la consommation d’une modeste
soupe, à midi, ©t xm court programme or-’
ganisé par lar jeunesse dans l’après-midi,
nous permirent de fraterniser te uns
aivec te au|t(res.
★ Le Dimanche des Rameaux, avec te
concours d'une nombreuse ajssiemblée, a eu
lieu la confirmation de huit catéchumènes.
★ La Semaine Sainte s’est êcoullée paisiblement. Chaque jour a eqz Ifeu un©
semblée, 'Un culte ou bien une réunion de
la jeuneissei.
★ Samedi fut célébrée la bénédiction
du mariage de Dmo Rlbet avec Madeleine
■ Toum-Bomœur, à laquele particii)èrent
de .nombreux parents.
★ Le culte de Pâques laisse te bon
souvenir des cultes des sotennîtés fidètement célébrées. Nous avons été heureux
d’y voir un bon nombre de Rorengs, de
ceux qui sont en service ou au travail à
Turin ou ailleurs. Bonne et encourageant©
lia participation à lia Sain’te-Cêne, qui est
en continueB'e augmentation.
SAINT-GERMAIN, Le Dimancbe des Rameaux, 's’est paisiblleraent endormi dans
te Seigneur, à l’âge de 80 ans, Barthélemy
Beux. Au service funèbre qui ©ut lieu
dans le tanplé et au cortège prit part,
malgré te jour et fheure ouvrable, une
foule dé Vaudois et de catholiquieB, qui
donna ainsi la preuve de Festiinte
Ilaqueilte ,te défunt et sa famille sont tenus. A j;a veuve, .aux fijfâ et aux fi|i0S„ que
^espérance chrétienne soutient fla-ns
preuvé, nous redisons toute nétre sympathie fraternele.
Le culte de Pâques a éb(é plus solfennel que celui de l’année dernière. Le m,es* sage de la résurrection et de la vie éternelte a été délivré à une assemblée tite
nombreuse et recueillie, qui bondait te tempte, par le prof. Giao. Restagm. Un chœur
de circonjsîtance a été exécuté sous la direction de M. Jahier. A la Table Sainte, desservie par le vénéré prédicateur du jour,
le doyen des Anciens M. te chev. B. Monnet et te Pasteur d© la p,aroisse, s’approchèrent 250 fidèles. Que Dieu rende durables et riches en fruit de sanctification
et de fidél,îté les saintes émotions de ce
oulie de Pâques.
MM\m lospitaliilres Ifaoiloiies.
REFUGE
Roberto Revel,, SainWean, L. 500 - Maddatena Larcq, La Maddalena, 20 - Legs
Louise Monnet, Armaria, Torre PéHoe,
3000 - David Gaydou, évangéMste, 10 Pierre Chauvie, pasteur émérite, Bobbio
Pelîce, 25 - Peyroneli Pezzuto, Cannes, 50
- Carolina Bachi, à la mémoire de son cher
mari Augusto Bachi, 250 - Giulio Goss et
Madame, SainWean, 50 - Mari© Decker,
Id., 10 - Mathilde Gay, Villar, 10 - David
Genre, Pomaret, 10 - Adolfo e Lidia Gamba, 'Torre PeUtice, 50 - Coniugi Immovilli,
Levante, 25 - Dott. Winzeler, Lugano,
430,75 - Schindler, Torre Pelfflice, 5 Emma Leidheuser, pour augmenter la dotation du Lit « Hermann Leidhenser »,
Nervi, 1000 - Lieutenant-oolanel chev. L.
Rivoire, Saint-Jean,' 50 - Les enfants, à la
mémoir© de teur cher père te lieutenantccfléniel chev. L Rivoire, lOO - Prof. Frida
Gardioî, pour te 10® annivereaire d© la
Un Convegno de la Jeunesse Vaudoiae,
à irinitîative de l'Union Chrétiennef de
Jeunes Gens de La Tour, aura Meu â
Prarustin.* non pas te dimanche 1*” mai,
comme il a été pirécédemment annoncé,,
mai/ le dinumdie 8 Wo®, avec te culte au
templte, à 10 hÎ 30, et réunion en plein
air, à 14 heures. Toute k jeunesse vaudoisa y est convoquée très ooirdialfement
..(porter te Eeciuieill français).
en
Une grande Concentration Vaudoisa
aura lieu le lundi de Pentecôte, 6 juin,
à Mérindol (Provence), réunissant ' tes
descendants des Vaudois émigrés dans ces
endroits au XVI® siècle et duremient persécutés, et lies reprfeentants des colonies
Vaudoistes do MaTSeile, Cannes, ©to. lie
culte est fixé au tempte de Mérindol à
10 heures ; et la grande réujqion de l’aprèsmidi aura lieu Sur la colline, sur tes ruines de ?ancien vil'age brûlé et saccâgê lors
de la terrible journée du 18 avrffl' 1545,
dans laquelle tes Vaudois, fidèles à teur
foi, ont été impitoyabllement maissacrêa
Les Vaudois des Vallées sont cordiaitenient invités à a^ister à cette émouvante
ré'union, d’autant plt® que c’esti un pasteur vaudois qui présidera te culte et l’assemblée de raprês-midi. Ceux qui voudraient s’y rendre,, et qui seraient natorelement reçus à bras ouverts, sont priés
de s’adresser, pour tes renseignements nécessa4.res, à M. A. Jalfe, â La Tour, ou à
M. Marché, pasteur, à Mérindol (VaiucLuse).
PERSONALIA.
Nous apprenons avec plaisir que la nuiison du colonel M. Jufes Martinat, commandant du XI® Régiment Alpin, vient)
de recevoir te petit Jean Henri.
Nos meilleurs vœux pour les parents et
pour l’enfant !
A,VIS llfll»ORTANT.
Le
)|[[|lll IHIDIIE lllllll
qui a été présenté dans le N. 14 de « L’EJcho des Valees », a la suite d’accords intervenus avec te Comité National de TOnion d^ Ecoles du Dimanche (qui contribue aux frais de publication) pourra être
cédé avec te rabais du 50 %i, c’est-à-dire
au prix de L. 3 (plus frate d’expédition)
à tous les pasteurs, directeurs, moniteura
et élèves des Ecoles du Dimanche et des
classes bibliques et aux catéchumènes des
Eglises qui sont représentées dans te Comité National des Ecoles Dominicales, et
qui, pour l’avoir, s’adresseront directement
à la
Libreria Editrice Claudiana^
Torre Peilice {Torino).
mort de M.me Suzanne Gardiol', SaintJean, 100 - Sorelte Lamberti, pour l'anniversaire de 'la mort de leur chère mère,
Taranto, 20 - Roberto e Bianca Steiner
Stampa, Bergamo, 5.0 - Nina Frizzoni, Id.,
50 - Norma Frizzoni, Id., 25 - Rosa Daffari Steiner, Id., 50 - Maria Steiner,
Id. 100.
NB. Nom regrettons vivement que
dans lie Rapport du 1937 ü s'est glissé une
mreur d’imprimerie dans les dons en nature ; en effet, œ n’est pas 2 mais 8 sacs
de pommes de terre, que la paroisse de
Massd, toujours très généreuse envers nos V
Institutions,, nous a envoyé en Vannée 1937.
HOPITAUX.
Ketty Comha Muston, Genova, L. 100
- Id. Id., Id. (don spécial), 150 - Adolfo
e Lidia Comba, Torre Pettee, 50 - Pierre
Chauvie, pasteur éméritet Bobbio PeUfce,
25 — Pour l’Hâpital diu Pomaret, ; Adèle
Tron Bert, Bovile, 20 - Paisçal Enrico
(Lausa), Pomaret, 10 - A la mémoire de
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It’Echò des Vallées
»A ' :
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Vendredi 22 Avril 1938-XVI
S‘^ ‘ > ' ; VVì
ì’.^4ìt 'Hi
iAf ' ■*\v ^ ■. ^ 'f ili
^ ti *f®*
/nos bien-oamés, Severba et Biga Ribet,
Id., 20 - Bernard Giacomo, HL, 20 Peyran lÆûgri, Perrero, 30 - Ponsi, frateUfi, I<L,
10 V Barus Catterina, Francia, 10' - Cesai® Eniioo e Augusto PaStre, in. memorSa del' loro caro padre, Pepxjaa Argen'tina, 150 r— A la mémoire d'Emaameile
Rivoiro, GSèanthe et Ugo Bivoiro P*^.grini, Torino, 20Ò0 - legs Louise Monneit,
Armaariai, Torre P|ell|ioe,^ 12000 - DavM'
Gaydou, évangétotsei, li, 10 - Labatà Giiil
M.,’Messinajipea- Ospedalle Pomaretto), 25
j- Lien dés Vandois des Etats-Unis d’Amé^
rique,;^pour Je fond « Lit des Vaudois des
- Etats-Unis d’Amétrique à îTHôpiitali du Pomaret,», par M, te pasteur P. Griglio,
New-York, 1000 - LaeutmantHeoteneì (diev.
L. Kivoire, Saint-Jiean, 50 - Les enfants,
à la mémoire de leur cher père Keutenant
. cotenél chev. L. Rîvoire, Saint-Jean, 100.
„y-. .
ORPHELINAT
-¿•“r.'i ■
Ketty Comba Muston, Genova, L. 100 ■
Id. Id., Id, {don spécial), 150 - Conii^i
ImmoviiK, Levante, 25 - Maddialerift Laxco,
La Maddalena, 20 - Ved. Margherita Long,
Penosa > Argentina, 300 - Eterico Peyrot,
Turin, 50 - Adolfo e Lidia Combat, Torre
PéPce, 50 - Carolina Bachi, à la mémodra
de son^cher mairi Augusto Bachi, Id, 250
Bertalot Enridhetta e Maria, Pomanet, 20
/- Enrico Bastia, à la mémoire du chev.
Augusto Bachi, Torre Ptefflioe, 100 - Gril
Francesco, à la mémoire die ses bien-aimés, Praji, 50 - Robert Revel', Saint-Jean,
1000 - Id. Id., Id. (don spécial) , 500 Ameba Lunghi,, Pbrtoferraio, 50 - Legs Louise
Monneiti, Armaria, Torre PeiBice, 6000 David Gaydou, évangéliste, Id. 10 - Pierre
Chauvie,, pasteur émérite, Bobbio Pdtticie,
25 - Borsa Riverì ValMesi, Angrogna, 50
- Barus Catterina, Francia, 10 - lieutenant-colond,' chev. L. Rivoire, Saint-Jieam,
^50 - Les eaifante, à la mémoire de leur
cher i>ère beutenant-coilonel L. Rivoire,
Siaint-Jean, 200 - Fleurs en souvenir de
M. le Madeleine Chauvie, Ada e Carihrocio
Geymonat, Bobbio PeBlioe, 30 - Corps enseignant de Penice,'^ - ]^re Rivoire, Angrr^e^ 20 - Ferruccio Rivoir,
en souvenir de sa confirmation, Luserne
Saint-Jean, 100
L'Administratictti remercie sincèrement.
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LUSERNA S. GIOV. - Pastore: Lorenzo Rivoira. ^
- Pastore:'Alberto Ribet.
PEIRRERO - Pastore: Oreste Peyronel
POA^E'TTO - Pastore: Guido Mathleu.
. Pastore; Lamy Coisson.
” Pastore: Ermanno Rostan.
Edoardo Alme.
RICLARE'ri'O - Cand. Teol. A Janavel
RODORETTO - Cand. Teol. A Genre
Pastore: Enrico Geymet.
S. GERMANO CHISONE - Pastore: Gustavo
Bortlti.
TORRE PELLICE - Pastore: Giulio Tron
VILLAR PELLICE - Pastore; Rob iSr!
^ABBAZIA - « Chiesa di Cristo » - Culto alle
ore 16 - Pastore; Valdo Vlnay, da
Piume.
AOSTA - Chiesa: 11, Via Crolx de Ville Pastore em. Augusto Jahler (da Torino).
BARI - Chiesa Valdese - Da Corato.
BERGAMO - Chiesa; Viale Vittorio Emanuele, 4 - Pastore: Arnaldo Comba,
Viale Vittorio Emanuele, 59.
BIELLA - Chiesa: Piazza Funicolare, Palazzo del Consorzio Agrario.
BORDIGHERA - Chiesa: Plani di Vallecrosla - Pastore: Davide Pons, Istituto
Femminile Valdese.
BRESCIA - Chiesa: Via del Mille, 4 - Pastore: Enrico Méynler, Ivi.
BRINDISI - Chiesa Valdese: Via Congregazlone - Da Taranto.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Malda, 19
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CARUNCHIO - Chiesa Valdese - Cand. Teol.
Liborio Naso, iri.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 20 Pastore: Teodoro Balma, Ivi.
CEHIONOLA - Chiesa Evsuigelica - Pastore: Enrico Pascal, Viale Regina Margherita, 17.
COAZZÈ - Chiesa Evangelica - Da Torre
Penice.
COMO - Chiesti: Via Ruscojil, 9 - Pastore:
Carlo - Lupo.
CORATO - Chiesa Valdese: Corso Mazzini,
27 - Pastore: A. Mlscla, Ivi.
■ FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Cand.
Teol. Enrico Corsani.
FIRENZE - Chiesa di Via de' Serragli, 51 Chiesa di Via Manzoni, 13 - Pastorei
Virgilio Sommanl — Coadiutore: Pastore T. Vlnay.
PIUME - Chiesa: Via Pascoli, 6 - Culto
alle ore 10 - Pastore: Valdo Vlnay,
presso slg. Wiltsch, Via Bacclch; 5.
FORANO - Chiesa - Pastore: Alfonso Alessio, Forano Sabino (Rieti).
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore: Emilio Corsanl, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) Da Palermo.
IVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
Arturo Vlnay, Casa Ravero, Piazza
d’Armi.
LIVORNO - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore: Attillo Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa: Vìa Galli Tassi, 18.
MANTOVA - Chiesa: Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 39,
Isolato 147 - Pastore: Selffredo Colucci, Vìa C. Battisti, 191, Isolato 217.
MILANO - Chiesa: Piazza Mlséorl, 3 - Pastore Enrico Tron, Via Euripide, 9.
NAPOLI - Chiesa: Via Cimbri, 8 - Pastore:
Mariano Moreschlnl, ivi. '
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese 405 West, 41 Street - Culto principale:
3.30 pom, — Pastore: Pietro Griglio,
21 West, OS*** Street. »
NIZZA - Chiesa: Rue Gloffredo, 50 - Pastore: Alberto Prochet, Ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Chiesa Valdese - Da
Cerignola.
. PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand. Teol.
E. Mlcol.
PALERMO - Chiesa: Via Spezio, 43 - Pastore: V. Subllla, Ivi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIAZZA ARMÌERINA - Chiesa Valdese - Da
Catania.
PIEDICAVALLO - Chiesa: Via Cario Alberto.
PISA - Chiesa; Via Derna, 15 - Pastore; F.
Peyronel, Via Santa Maria, 85.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Rione San
Marco, Via Possidonla, 4 -r Da Messina.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore Umberto Bert.
RIO marina - Chiesa Evangelica - Da Livorno.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre,
107 - Pastore: Giovanni Bonnet, M —
Chiesa di Piazza Cavour - Pastore:
Paolo Boslo, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERD'ARENA - Chiesa: Via Giosuè
Carducci, 16 - Cand. Teol. P. V. Pana? scia.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI Chiesa Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa: Via Roma, 8 - Pastore: Ugo Janni, Ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese: Via S. Domenico, 5.
SUSA - Chiesa: Via Umberto I, 14 - Da
Torre Pellice.
TARANTO - Chiesa; Via Puplno, 16-20 (angolo Via F. D. Palma) - Pastore: G. Castiglione, Via F. D. Palma, 144.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele n (angolo Via Principe Tommaso) - Pastore: Alessandro Slmeoni,
Via Pio Quinto, 15 — Coadiutori; Pastori Elio Eynard e Emilio Ravazzlnl.
TRIESTE - Chiesa: Via S. M. Maggiore Pastore: G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnls
(S. M. Formosa) - Pastore: Ernesto
Ayassot, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
_Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore:
Arturo Mingardi, Via Garibaldi, 60.
ZURIGO - Chiesa Italiana: Waldenserwerk
- Pastore: Alberto Fuhrmann, Idastrasse, 21.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 10.30 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Prof. Ernesto Comba, moderatore - Pastore Guido Comba, cassiere - Cand. Teol. Paolo Marauda, segretario del Moderatore — Via Quattro
Novembre, 107, Roma (101).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro
Cèssa, 42, Roma (126) - Professori: Ernesto Cotnba, Davide Bosio, Giovanni
Miegge.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre
Penice - Preside: Prof. Adolfo Tron.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Prof. Davide Bosio, presidente; Virgilio
Sommani, Giovanni Miegge, Mariano
JMOT&CftiTVi
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA - Torre
Penice - Direttore: Pastore Paolo ColsSoft
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore: Pastore Davide Forneron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosla - Direttore: Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pelllce - Direttrice; Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto
Gould) - Via de’ Serragli, 51, Firenze Direttore: Pastore Virgilio Sommani.
ISTITUTO ARTIGIANELLI VALDESI - Torino - Via Berthollet, 34 - Direttore:
Gr. Uff. Paolo Canobbio.
OSPEDALI VALDESI - a Torre Pellice - a
Pomaretto - a Torino: Via Berthollet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Torre
Pellice (Torino) - Direttore: Pastore
Roberto Nisbet, Angrogna.
RIFUGIO PER INCURABILI «Re CARLG
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - San Germano Chlsone - Direttore: Pastore emerito Bartolomeo Soulier.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (Sicilia).
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD,
Urogaay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to Colonia) Pastore: Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA (Dep.to Colonia
- Via Rosario) - Evangelista: Emilio H.
Ganz.
TARARIRAS E ANNESSI (Dep.to Colonia>
- Pastore: Daniel Breeze.
OMBUES DE LAVALLE (Dep.to Colonia)
Pastore: Carlo Negrln.
COLONIA MIGUELETE (Dep.to Colonia) Pastore: Carlo Negrln, da Ombùes.
SAN-SALVADOR (Dep.to Soriano) r Pastore; Giovanni Tron (residenza; Dolores).
NUEVA VALDENSE (Dep.to Rio-Negro) e
NIN Y SILVA (Dep.to Paysandù) - Visitate periodicamente.
Argentina.
COLONIA BELGRANO (Prov. Santa Fé Estación Wlldermuth F. C. C. A.) Evangelista: Carlo Alberto Griot.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore:
Silvio Long, Est. Iacinto Aràuz, F. C. S.
COLONIA EL SOMBRERITO (Prov. Santa
Fé - Est. Paul Groussac F. C. S. P.) Visitata periodicamente.
CALCHAQUI (Prov. Santa Fé, F. C. S. P.) Visitata periodicamente.
Jiilet Tron, dlrâcteür-resijonsablâ
Torr« Pellice - Imprimerie Alpine S. A«