1
tè-neovième année.
28 Settembre 1923
N® 39
L ECHO DES VILLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNI^ENT: Par an
Vallées Vaudoises..........................L. 8,—
Pour 6 mois
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger
Plusieurs abonnements à la même adf— .
Etats-Unis d’Amérique .... -..1. )
On s'abonne : à Torre Pellice,
Arnaud, 20); dans toutes les
y¡¡ doll.
-.iiiitístration de l’ÉcAo (Via
-ooes, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMEKT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jeaîi Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 29 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte ?o centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
on. Le Numéro 2<l centimes w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, fustes, pures, aimables..... disrnes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
i COMMUNICATION OFFICIELLE.
A la suite de la démission de son Pasteur
titulaire, ]a Paroisse de Turin est déclarée
vacante.
L’élection du nouveau Conducteur aura
lieu à teneur des articles 13, 14 et 25 des
iî^lements organiques.
Torre Pellice, le 24 Septembre 192-3.
Pour la Table :
B. Léger, modérateiû'.
TÉLÉGRAMME DE S. M. L^ ROI.
Racconigi, 20 Settembre 1923.
U cortese interessamento e i voti es-pressi
per le Auguste Principesse sono stati molto
graditi a S. M, il Re che ringrazia vivamente. Generale Cittadtnì.
La force de la veuve.
« Il y avait aussi dans cette ville
une veuve qui venait lui dire :
Fais-nioi justice de ma partie adverse». Ulc XVIIJ, 3.
Pour donner à la parabole du Juge inique sa vraie signification, il ne faut pas
la détacher du tableau historique. Jésus a
parlé de son avènement final ; Il a dit que
« le Royaume de Djeu ne viendra pas de
.façon à ce qu’on puisse l’observer ett l’on
ne dira pas ; le voici au le voilà». Il a affirmé-que son Royaume est d’ordre intérieur et qu’il doit avant tout commencer
par la régénération du cœur humain ; ce
n’est qu’après qu’il apparaîtra extérieurement et sera rendu visible,. Les disciples,
en attendant, sont appelés à en préparer
la venue par k prière de k foi. La parabole du Juge inique nous enseigne que :
a) la force de l’église est dans la prière ;
b) la prière doit être persévérante ; c) k
prière persévérante de k foi est sûre de
l’exaucement.
L - La force de l’église est dam la 'prière.
C’est l’église qui est figurée sous l’image
d’une veuve dépossédée de tous ses biensi.
Cette veuve ne demande pas vengeance,
mais justice. C’est ainsi que l’église plaide
car, comme k veuve, elle a été dépossédée,
par l’Adveraaire, de ses biens légitimes ;
l’Adversaire lui ifeit à cet égard une grande
injustice car elle doit avoir tous ses biens.
Pour récupérer ses biens, l’église a la puissance de la prière. La puissance de k
veuve est dans k force et dans lia « vibration» de sa prière. El],e répétait sans
cesse : « Fais-moi justdoe de ma piartie adverse ». La vraie puissance de l’église n’est
pas dans l’organisation ou dans les institutions humaines, mais plutôt dans k
prière, k prière qui est composée de ces
trois éléments : un sentiment de dépendance et de faiblesse, un sentiment de confiance et de foi dans un Dieu qui entend
la prière et un élément d’action intérieure,
d’intense activité. La puissance de li’église
dans eette activité : qu’elle prie dans
les iiéiunions de jwière, ou dans l’amipleiar
de k liturgie ou dans la prière personnelle
ardente, cette prière est k vraie force de
l’église.
Mais k prière n’est pas seulement le
Verbe qui parle ; il y a dés souff rances qui
sont des prières ; les souffrances du Golgotha, par exemple. Lorsque Jésus souffrait, en ce moment même montait à Dieu
la prière la plus émouvante ; et lorsque
l’église souffre les souffrances du témoignage, de l’épreuve ou du deuil, ses souffrances sont aussi des prières qui montent
vers le Seigneur. L’église prie encore quand
ele travaille, quand elle organise des œuvres d’évangélisation ou de relèvement social ; quand l’église fait cek, cette activité
est une prière.
II. - Zk prière, pour être efficace, doit
être 'persévérante. Le seul mérite de la
yeuve est dans k persévérance : « Fais-moi
justice de ma. partie adverse ! ». Ne vous
semble^teîl pas la voir, k pauvre veuve,
devant le tribunal ? Elle attend : personne
n’ intervient ; elle s’approche du Juge :
« Fais-moi ju^ice ! », lui dit-elle. On l|a repouæe : elle attend encore jusqu’à ce que
son tour vienne et ne cesse de répéter :
«(Fais-moi justice de ma partie adverse ! ».
Après s’être longtemps dérobé, le Juge se
dit en lui-même : « Quoique je ne craigne
point Dieu et que je n’aie d’égard pour
personne, néanmoins, parce que cette
veuve m’importune, je lui ferai justice,
afin qu’elle ne vienne pas sans cesse me
rompre k tête C’est donc la persévérance que Dieu veut : nos prières dcwvent
être persévérantes. Pourquoi la persévérance dans la prière est-ellie nécessaire ?
Nous ne le savons : il se peut qu’il y ait
de tels problèmes de liberté individuelle
"que Dieu, qui les respecte, ne puisse agir
avec la rapidité qu’il voudrait ; il se peut
que nous ne soyons pas sûrs de l’exaucement; il se peut qu’il y ait quelque obstacle qui retarde l’accomplissement de k
promesse ; que, soit de k part de Dieu et
de sa justice, soit de la piart de Satan et
de sa constante opposition aux plans de
Dieu, quelque chose entrave encore li’exaucement de k prière. Quoi qu’il en soit, notre foi est appelée à persévérer jusqu’à ce
que vienne k réponse.
Il y a longtemps que l’église prie : eiOe a
commencé par Jésus qui fut tout entier
« prière » ; elle a prié dans la personne
des disciples, dans k chambre haute, dans
les catax50(mbesi, dans les basiliques, dans
les monastères, sur les galères, sur les bûchers, au travers des supplices... Elle a
toujours prié : qu’elle ne se relâche pas
par ces temps de découragement ! Que nos
genoux ne s’affaiblissent pas, car c’est à la
persévérance dans k prière qu’appartient
k victoire !
III. - La prière persévérante est sûre de
l’exaucement. Jésus l’affirme en terminant
sa parabole : « Entendez ce que dit le Juge
inique. Et Dieu ne fera-t-il pas justice à
ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et
tarderia-tril à leur égard ? Je vous le dis,
il leur fera promptement justice». Jésixs
établit par ces mots un contraste : sii le
juge inique, cet homme mauvais, égoïste,
cynique, qui ne craint ni Dieu ni les hommes, qui ne se soiucie pas de k justice, si
cet homme finit par rendre justice à la
pauvre veuve, que fera Dieu en présence
de l’intercession de ses élus ? Dieu qui
nous aime, Dieu qui nous commande k
prière, Dieu qui rwnis écoute, Dieu qui ne
demande pas mieux que de nous exaucer ?
N’est-il pas vfiai, cher lecteur, que sî le
juge inique a rendu justice à la veuve qui
était seule, qui n’avait que sa vie pour intercéder ; si le juge inique s’est laissé flé
chir par ses prières persévérantes, Dieu
se kissera d’autant plus fléchir par les
prières de l’église, qui n’est pas seule, elle,
comme k veuve, puisqu’elle se présente à
Dieu avec k Bible si remplie de promesses d’exaucement de la prière faite avec
persévérance et avec foi.
* :l: *
|I1 y a un dernier mot qui termine la parahoie : c’est une pensée triste du Sauveur : « Quand le Fils de l’homme viendra,
trouvera-t-il de k foi sur k terre ? ». Des
centaines de générations sont passées devant ce texte et ce texte a troublé des centaines de générations. Nous sommes responsiablés de notre génération ! Si Jésus,
revenait maintenant, trouverait-il de k
foi sur k terre ? En trouverait-il dans nos
villes', en trouverait-il dans le cœur de chacun de nous ? Cher lecteur, il faut répondre à cette question. Ah ! que chacun
puisse au moins répondre : « Je crois !
viens au secours de mon incréduflté ! »
(,Marc IX, 24). D. P.
PSTMS SCOLAIRES. '
*JJn des derniers Conseils des Ministres
idmt d’approuver toute unè série de dispositions {provvedimenti) au sujet de
l’instruction élém&ntaire, parmi lesquelles
il 'U en a qui nous touchent de fort près :
celles qui concernent l’enseignement religieux, en première ligne, et en second lieu
celles qui limitent l’enseignement « des autres langues parlées hahitueUement dans
quelques provinces du 'royau'me ».
Enseignement religieux.
Nous n’avons malheureusement 'pas sous
les 'yeux le texte complet des dispositions
relatives à cet enseignement ; mais les extraits qu’en “publient les journaux ne 'i'ums
laissent plus qne fort peu <f illusions sur
sa “vraie essence. Par l’art. 3, le Gou've)''nement afftrme que la base de l’enseignement religieux sera « la doctrine chrétienne selon la forme reçue de la tradition
catholique ». L’art. 7 et suivants en détaillent le program'ïïie qui va « ...des si“mples
'prières (lesquelles ?) “prescrites dam ks
asües d’enfance, à Vétude de sentences brèves et ■ claires, aux récits de l’histoire
sainte, à l’illustration du Pater» pour les
enfants au-dessous de 9 ans.. Les enfants
des classes swpéricures auront des lectures
historiques de religion cathdique, « avec
des égards particuliers aux traditions locales et nationales » (?) ; « des leçom élémentaires sur la morale et le dogme chrétien, fondées sur les dix commandbmenjs,
les paixiboles de l’E-vangile, des principes de
ht vie religieuse, le culte religieux, les sacrements et les rites d’après les croyances
catholiques ».
Nous ne sa'vom pas au juste quelles
étaient la nature et l’étendue de l’enseignement religieux donné jusqu’ici (là où “il
était donné) da'ns les écoles de notre “patrie. Nous “voulom mê'me croire'que l’Evangile y avait aussi sa petite place, à
côté du catéchisme; et “nous sommes heureux de constater que les nouvelles « dispositiom » ■vont lui en faire une beaucoup
plus large. Nom n’avons pas le droit de
nous formaliser de ce que Renseignement
rêUgicux sera fondé sur ku « doctrine chrétienne d’après la tradition catholique »,
l’Italie étant catholique dans sa très grande
majorité. ¡Mais nom ne powvons aller pl.us
loin dans “nos concesskms et nous mous hâtons de déplorer, en toute franchise, les re< grettables lacunes du nouveau projet. En
vertu de la pim sacrée de toutes les libertés, la liberté de conscience et de culte, les
€ provvedimenti » auraient dû être complétés de façon à garantir les droits des
non-catholiques et •— pourquoi pas ? — des
non-croyants, en établissant de façon péremptoire : 1“ qm les imtituteurs et institutrices, inaptes ou dont la conscience
répugne à cet enseignement, en soient dispemés tout naturellement; 2“ que les enfants, dont les parents en font la demande
formelle, soient également exemptés de
l’enseignement religieux ; 3“ qre les écoles
où la majorité des êlè'oes nC professe “pas
ta « religion de l’Etat », aient, comme par
le passé, la Uberté la pim absohie au sujet
de l’instruction réligieme, quitte à en
exempter, sur la demande des “parents, les
enfants se rattachant à une autre croyance.
Bref, nous aurions “voulu, nous “voudrions
la plus ample liberté, pour tout le monde.
. Mais nous ne. devons “pas être “pessimistes : il se “peut que notre liberté au sujet
de l’imtructkm rdigieme demeure intacte
et que le danger de la perdre soit -plus apparent que réel. Une incise du projet ■—
peu claire, à la “vérité — pourrait bien y
a“voir été introduite à notre intention: c’est
cdle qui parle « d’égards “particuMers aux
traditions locales ». Avant donc de nom
mettre martel en tête, attendons (’exégèse
officiélle des « égards “particuliers », en souludtant que “ms autorités scolaires s’inspirent à l’esprit plutôt qu’à la lettre de la
loi, lorsqu’il s’agira de la faire appliquer.
Enseignement du français.
L’art. 4 affirme la «prééminence absolue, dans l’enseignement, de la langue nationale » — “mm n’a“vons jamais songé à
la contester — « en limitant dkms un horaire supplémentaire spécial l’emeigmment des autres kngues habituellement
parlées dans certaines provimes du royaume». Ce qui veut dire, entre autres choses, que l’enseignement du français nous
.sera encore permis, mais qu’ü faudra le
donner dans des heures ajoutées à l’horaire
officiel. Voilà une limitation qui marque un
recul en méconnaissant les droits qui nom
a“vaient été précédemment octroyés. Personne n’igmre en effet qm, grâce aux itistances de la « Pro Framese » et de la « Ligue VaMôtaine », le Conseil Provincial. Scolaire avait comenti à faire entrer l’cnseigmment du français dons l'horaire régulier et à le rendre obligatoire “pour tous
les élèves de nos régions. R ne sera plus
que facultatif et relégué oBj dernier plan,
avec toutes les conséquences qui pourraient
en résulter... s’il m fallait compter sur le
zèle et l’abnégation de mtre corps enseignant vaudois.
La « Pro Francese », pressentant le danger et déjà préoccupée du fait que dans
le « bando » du dernier concours “pour les
écoles élémentaires de la région, l’enseignement du français n’était même “pas mentionné, s’est hâtée de “prendre les devants
et a fait “parvenir au iMinistre de l’histruc-
2
¡n-àr .T
Ì\ ’
mm.
tiçn — avec l’appui de j^rsorv^ges imfluents — un recours motivé et dc^meñtf,
par lequel nom invoquoris le « Qi^o »
flWi sujet de Venseignement du frayiga^s
dq,ns nos Vallées ; et le iMnistre a daigné
nom répondre, indirectement, qu’il serait
«.pris en considération».
Nom n’avons rien à ajouter, si ce n’est
d^ nom exhorter à attendre les nouvelles
instructions et à nom préparer à surmonter avec courage et persévérance les difjieidtés qu’on a Idir de vouloir nom créer
au sujet de notre français que nom voulons garder coûte que coûte. j. c.
Impressions snr le Synode.
Le Synode de cette année «i
général,. une bonne impressiqjn : on l’a
même dit « excellent » pour le roi,ej^
qualifier.
Il a été inauguré par un service de consécration qui a donné le top à toutes
séances sans nous fatiguer par une ’ongueur excessive. On a travaillé ferme dumant les quatre journées de la sessicn synodale, et même au cours des soirées, soit
pour le travail ordinaire, soit par la réunion du corps des Pasteurs appelés à désigner un candwjat pour la c^ir^ d'exégèse de notre (Faculté de Théologie de Borne. Le jeudi soir on a traité aveç intérêt'
de la vie spirituel]^ de nt® églises et des
moyens à employer pour donner un nouvel élan à l’évangéli^tion, l’oeuvre par excellence de l’Eglise Vaudoise en d^iors des
limites des VaDèes.
Nous avons vu avec un vrai plaisir les
jeunes Pasteurs apporter à ne« discutons
la chaleur de leurs convictions et l’enthousiasme qui les anûne pour la bonpe cau^eUn de nos Pasteuns bien (XJnnu, jnais qui
n’^ pas ¥audois de na|s^ce, jne dj^it
qu’il était fier d’appartenir au Corps Pastoral Vaudoôs, et cela à cause de l’indépendance de ses membre^ qui ne craignent
pas de critiquer — espérons dans un bpn
esprit — la Vénérable Table cfu la Faculté
de l’Ecole de Théologie, lorsque nos « primi
inter piaares» ont pu se tromper.
Les députations étrangèies et celles 4®^
églises soeurs ont été poîpbreu^. Nous
aurions désiré un peu plus de brièveté de
la part d’un certain pombre d’entre epx,
pour donner un peu plias de temps aux représentants des églises d’ïtalie. Mais qui a
la force d’arrêter... lia lave de l’Etna, à
moins d’être muni dta bâton de 3aint iridio, le protecteur de Linguaglossa, en Sicile ! On dit que les femmes orajt la langue
bien pendue ; eh bien ! c’est une femme,
Mme Sdnauffier de Chicago, qui a donné
le bon exemple de la brièveté.
Cela dit, qu’il nous soit permis de piésenter quelques observations de critique
bienveillante. Ne dites pas « in cauda venenum », parce que je ne suis pas encore
arrivé à la fin de mon article, et quant au
« venenum » ü n’y en a pas trace (fans mon
cabinet de travail.
Je confesse (ïue fa (ïuestion de Nus m’est
restée sur restomac. Que de discours et
de».. réticen(îes à propos de ce petit village du Val d’Aoste! On en avait déjà
parlé à la Confèrent (lu 2me District,
sans aboutir à quelque ch<^ de concret.
On aurait pu ^ ‘demande :
Qu’en esbil de Nus ? Il est arrivé â Nus ce
crui s’est vu des centaines de fois dans le
champ de révangêUsation. On voulait se
servir de l’Eglise Vaudoise pour tirer les
iniarrons du feu, et opand fa mèche a été
éventée, on s’est retiré en bon ordre. On
aurait gagné du temps en ce faisant, et
on n’auîait pas troublé la (juiétude du
sinvple Nathanaël qui ne voit cïue du feu
< * ■ \ ■ r-"- I» f
dans lés manœuvres synodales.
». «t ' .
Nous aurions désiré ausri plus de cotnei
...^. .k * r •» Í
sion, plus de mesure (fans le contre-rapport de fa FTaeulté de Théologie sur le cas
d'indiscipline de derw de nos éftuiËarit®. Un
adage de notre laitue italienne nous
il
enseigne (pi’un toinnelier qui sait son affaipe « dà un colpo al cerchijo e l’a'tro alfa
botjfa ». Les coups ^nt tombés drus comi^ '
gr^e sur le «cerchio»: la «botte» n’a r'
pas été touchée. Pourquoi ne pas se rappeler le mot de Manzoni : « La ragione e ■
il torto non si dividero mai con un taglio
(»sì netto (Jxe ogni parte abbia soltanto '
dell’una o dell’altro ! ». « j
La proposition qui a été votée de ne plus
porter devant le Synode Iles questions personnelles est digne de tous nos suffrages.
Certaines questions doivent être traitées à huis clos. Les laïques ne les cio|^prennent pas ; sinon nous nous exposons
à la critique d’un député (ïui me disait :
<Ou se rmà belle vom autri». Attrape,
Ifasteur !
Qn a de nouveau soulevé fa question de
la prière pour les niorts à propos de fa
commémoration des défunts qui a été faite
dans l’église de Trieste. Nous n’avons nullement l’intention de rouvrir le débat. Disons seulement à nos chers frères « de l’altra sponda»: Gardez-vous des innovations,
même de celles qui ne semblent pas nuisibles. Vous connaissez l’histoire des dogmes
et vous savez aussi, bien que nous que tcutes les déviations de fa, vérité, toutes les
erreurs, toutes .les superstitions qui foiS(jnnent dans l’église catholique ont eu 1a
même origine. Princi'piis obsta, disent fas
sages. Vous aimez votre église, vous aimez
vos collègues, pourquoi insister sur ce qui
nous divise et nous fait souffrir?
. il,'
Nous aurions voulu dire deux mots sur
. i., , j
la désignation du Professeur de théologie.
Nous aurions voulu plus de simplicité et
d’entente cordiale, mais nous nous apercevons (ïue nous nous laissons entraîner sur
un terrain glissant, aussi pous nous arrêtons. Fr. Ro.st.am
GRANDS CONTRASTES.
Le 9 septembre a été riche en contrastes. Une nouvelle à sensation prpduisit une
profonde impression, en annonçant qile la
Grèce avait accepté les conditicins posées
par fa Conférence des ambassadeurs. C’était une brillante victoire politique à laquelle, depuis longtemps, l’Iltalie n’était
plus habituée. iMussolfai avait parlé en
chef d’Etat, représentant une nation qui
a le sentiment d’avoir été trop Iqngtcînps
mé(»nnue, et sa voix a été entendue. Tant
pis pour les jaloux, qui peuvent m^ter
sur certains revirements qui donnent à i éflé(iiir. — S. M. le roâ Victor-Emmanuel,
le même jour, épinglait, à Ivrée, fa médaille d’or à 1a bannière du 4.me régiment
(ks alpins, au milieu d'une foule enthousiaste, applaudissant le Souverain (jui venait d’accomplir un acte hautement apprécié, rappelant Théroïsme de ceip qui sont
tomb^ pour la patrie, ainâ (pie relui de
ceux qui, avec eux, ont accompli des mira^
des. — A Milan, en prince d’une foule
de 400.000 personnes, eut lieu fa grande
« course mondiale » des automobiles et fa
T
marque « Fiat » arriva fa première, en
donnant ainsi la victoire à l’ïtalie sur l'Amérique et fa Frani». Musso&ti a tenu à
saluer les vainqueurs.
— A Gênes, une autre cérémonie eut
lieu : fa clôture du grand congrès eucha-^
ristique, qui se termina par une procession colossale, environ IfiO.OOO personnes,
qui accompagnèrent le représënitant du
pape, le card.'De Lai, entouré de cardinaux
et des autorités. Les canons firent entendre leur voix redoutable, les sirènes lancèrent leurs sifflements perçants, les cloches
s’ébranlèrent, et le délire se manifesta lors(ïue le Saint-Sacrement fut porté sur fa
mer, bénie d’une nianière soTennelî©.
T . ■
La mer, l’(Buvre de Dieu, bénie? elle
n'en a pas besoin..
Tandis que nous nous réjouissons des
deux premiers événements qui toochent la
corde patriotique, nous fadsons nos réserves pour le dernier événement (poi est un
retour au paganisme, une réaction ciSri
T
...y;
^e, une renfiision entre le civil et fa reïfapux, pp malheur pi^r l’Ital||, j|Ui se
for|pe de j|op.velles chaîfa^- G. íJeon.
PERSONALIA.
Mariages : Le 12 courant, M. Idino Donini, pianiste-compesiteur, et M.lle Nelly
Buffa, ci-ffevant professeur de dessin à notre Ecole Normale, célébraient leur mariage dans le temple de P'se.
— Le 10 courant, !M. le pasteur Seiffredo CoLucci, consacré au dernier Synode,
s’est uni en mariage, à Carrara, avec M.lle
Elvira Chiiosi.
— Le 22 courant a été béni, à Saint• Jean, le mariage de M. Eugène Long et de
M.Ue Adèle Eevel, deux chers ex-élèves de
notre Eco'e Ncrmale.
Nous adressons à tous ces heureux époux
nos cordiales félicitations et uos nieireurs
vœux de bonheur.
CHRONIQUE VAUDOISE.
LA TODR. ha soirée musicale de bienfaisance, donnée par les élèves des deux
sexes du prof, de clfant et piano., Mme
Balma-Van Aalst, eut lieu samedi dernier
à l’Aula Magna. Voilà le cinquième conceil; dans l’espace de quelques semaines ;
mais le public (pii boudait la sà’ile et qui
a applaudi à tour de bras tous les artistes,
grands et petits, et en particulier l’intelligente et infatigable organisatrice, ne
juge pas que nous en ayons trop.
Ce fut en effet une chairmante soirée,
avec un programme des plus variés allant
des morceaux plus simples, pour enfants,
timidement joués, aux morceaux classiques
artistement exécutés par fa petite ordhestre de violons et violon(»lles ou par de jeunes pianistes déjà rompues au métier, sans
oublier la sérénade française de Leoniîavallo, où l’auditoire a pu apprécier la voix
fraîche et souple de Mlle SubiMa.
'Mais le clou de fa soirée a été fa délicieuse oipérette de Reinecke en 11 tableaux,
Blanche-Neige et les sept Nains, où mise
en scène, décors, costumes, exécution, reQueillent tous les suffrages et où les prihcipaux perænnages se sont réellemisnit distingués, chacxui dans son rôle. Aussi, 'prs(jue 1© prof. Attilio Jalla remerede, avec
effusion, aiu nom dre centaines de spectateurs, M.me Balma et ses élèves pour la
jouissance (lu’ifa nous ont procurée, dre
applaudissements répétés font écho à ses
paroles (ïuâ traduisent l’impressiian généralq. La « soirée » — un surçèe aussi au
point de vue financier et dont la recette
va aux Institutions Hospitalières — a été
répétée dimanche soir.
LUSERNE SAINT-JEAN. Mariages :
Pendant le bimestre août-septembre, fa bénédiction divine a été invoquée, dans notre temple, sur fa mariage de M- Malgn
Barthélemy de Louis, avec MJle Bertin
Pauline de J«^ le 18 août ; de M. Benech
Adolphe de François, avec M.Üe Rivoir Lydie de Cyprien, le 15 septembre ; ©t du
jeune percepteur des impôts M. Eugène
Long! fils de l’ancien de fa Cartera, avec
M.Ue Adèle Revd de David, maîtresse d’éooüe aux Gonins, le 22 septembre.
L’A. C. D. G., dont M. Eugène Long est
président, et l’U. C. D. G-, dont Mlle Adèle
Eevel .est caissière, ont naturellicmen.t ^iei
cetite heureuse occasion pour leur démjcgLtrer, avec chœur approprié et dre guirlandes dans fa temple et sur leur route
même, i’efaiime, l'attachement et fa reconnaissance qu’elles ont pour eux et la part
qu’elles prennent à tetir joie.
A ces beaux témoignages vinrent s’en
ajouter bien (Tautres pendant fa noce, soit
envers les éipoux eujunêmes, soit envers
leurs chers parents, entre autres celui de
leur ex-pasteur M J, %'nnet, qui les honorait aussi (fa sa présence.
A eto», cogiîne aux <faW? couples,
nous rçnpuvefang l' expre^fan niç^ v«^ux
4é yiérii^fa et durcie
—‘*&èuLt. C’est avec un sentiment de profonde tristesse que nore annonçons le décès (fa M.!le Mccrie Louise Gdy; dre Gonins,
1a p^faresse. active et appréciée de la d|u^
xiènfa classe élémentaire des Blonats. Qqp^l
qu’flfa fût malade depuis deux mois et df'i
m|, gon départ, à l’âge de 28 ans à peine,^:
n’a pas moins surpris et vivement attristé.
Au service funèbre, qui eut lieu
dernier, prirent part ses collègues (fanij
l’enseignement et un grand nombre d’élifa|
ves visiblement émus. La paroisse y futJ
largement représentée aussi et donnadi|
ainsi un touchant témoignage de reconnaitoance à là maîtresse défunte, qui
donnait sans réserve à son éaoîe, et de piw-1
fonde sympathie à la famille si duremer
et déjà bien longuement éprouvée et ir
plorait sur elle le baume des consolatiori
célestes, les seules effi(îaces. H. T.
NAPLES. Jeudi 20 courant, à jÔ"h.''3C
a eu lieu, à Portici, rinaugunation d’um
jolie saUe de culte que l’Eglise Méthodi:
Eîpiscopale vient de complféter dans la bâtisse servant d’entrée au magnifique
et à la villa où le pasteur Riccardo
poursuit cette œuvre bienfaisante et bê-me que tout le monde con,naît sous le
de « Casa Materna ». La oérémonie, présidée par le surintendant D. Contino a»-;
sisté p^r les pasteurs R. Santi et A Mangiapreti, a été simple tT|;p sofanne'^fa.
Tourtes les églises protestantes italienn
de Naples y étaient représentées pàr 'eurtj
pasteurs. La salle était bondée, non seulement le jour de l’inauguration, mais en-!
<»re les trois jours consécutifs, pendant
lesquels l’on a pu entendre des conférence^
suggestives (»mme Ire suivantes : Cr,
a Portici, Chi sono gli Evangelici, Il ywstrè
ideale, .tenues respectivement par les p
teurs Gaip Gay, C, Angeleri, D. Contino.
Tous ceux qui aiment la vérité évanj
lique se ¡réjouissent dû. succès de ce
menrement et demandent à Dieu de bi
vouloir (XHitinuer à bénir cette œuvre.
P.
PARIS. Ainsi qu’ il avait été conveiiâ
pendant fa fête du 17 février, un pe
gitmpe de Vftudtes a pu se
la suite, à deux ireprisre dans ime salle
l’église de Saint-Marcel, que M. le pasteu^
L. Appia nous a aimablement prêtée. Ni
y avons longuement causé dre besoins
notre Colonie Vaudoise de Paris, ç[ui
prend plus de cent personnes, sans comp-|
ter tous ce.ux qui nous sont encore inc
nus. Il nous a semfalé qu’un effort to
particulier devait être fait pour groupst
ks Vaudods de fa capitale, et surtout pont
suivre eit entourer d’affection les jeunes^
gens et jeunes filles, qui se trouvent
vent bien, isolés. Cet effort nous voulons le
faire cette année, avec l’aide de Dieu
en coîlaboiratioîn avec la famïïie Appia
s’occupe depuis kmgtemi)# dre Vaudois
Parje.
Cependant, afin que notre projet pufajfa,^
réussir, il est absolument indispensa-âl^
tous les Vaudois de Hturis se fa
connaître à nous et nous envoient
adresse ; ou bkn que leurs parents le
sent pour eux. Nous pourrons aliws ent
en contact direct avec eux et leur envc0^
régulièrement les convocations à
réunions.
Adre^r ; Eugène Féry - 135, Rue
Crimée - Paris (19).
PRAMOL. Dimanche, 16 septembre,
chaire a été occupée par M. Paul Bosio :
Rome, (ïui nous a donné un excellent
mon et (jui a bien voulu encore, dans
près-midi, à une réunion dé quartier,
donner des nouveilîes très réjouissnntre
r(Euvre (ïu’il poursuit à Rome et à i
Nous lui renouvelons nos remeroîr
ainsi (ju’à M. fa prof. H. !Bo^ et à M.
naldo Cotrifa de Fiume qui, pendant 1^1
ont bien voulu de temps en tenq>s pi
k (suite du dimanche et prendre une
active à quMiuesonre efa nos léunkns^
plein aîTw
— Notre Poste de Secours, (jui c(Hït
à fonctionner à la satisfaction génf
la popufatbn, vient de recevoir un
3
fe
glÉjiéreux de L. 1000 de la part de la « Società Tlalco e Grafite Val Chisone » : nous
avions en oiutne reçu les dons suivants :
Long Alexis de Jacques, New-York, L. 100
- Henri Bosio, Pordenone, 10 - Jean Jahier,
Merano, 10 - Arnaldo Comba, (Fiume, 10 Marthe Richard, Le Caire, 10 - Famille
Carew, Suez, 25 - Doct, H., Meynieir, Florence, 5 - Jahier Elisa, Marseille, 10 - Héli
Balmaa,. Peumian, 5 - Marguerite Blalmas,
Saint-Germain, 10,
Nous remercions chaleureusement tous
les donateurs. D,. P.
RORA’. Le 22 courant, M. J alla Jean
Pierre de La Tour s’ est uni en mariage
avec M.He Laurent Gabrieile dadi, originaire de Saint-André en Bâge (France).
Tout en exprimant notre regret sincère
pour le départ d’une de nos imionistes,
nous formons les meilleurs voeux pour les
jeunes époux, sur lesquels ont été implorées les bénédictions divines.
SCUOLA LATINA DI POMARETTO.
l^e prove scritte della sessione autunnale 'd’esami incominceranno il giorno 8
Ottobre, p. v., alile ore 8.
L'apertura dei corsi avrà luogo TU successivo, alla medesima ora.
Pornaretto, 26 Settembre 1923.
Il Direttore G. Maggiore.
Nouyelles et faits divers.
La Hollande a célébré, dans le courant
du mois de septembre, le jubilé de la reine
Wilhelmine, montée au trône en septembre 1808. On sait de quelle chaude affection l’excellente souveraine est entourée
par son peqple ; aussi, des manifestations
populaires, accompagnées de cérémonies
civiles et religieuses, en son honneur, ontelles eu lieu dans toute la Hollande et parmi les colonies hoUandaises à l’étranger.
L’Efelise Vaudoise, qui a reçu à maintes
reprises des marques d’intérêt de la part
jde la Reine des Pays-Bas, s’associe de cœur
aux réjouissant^ de ses mnis hollandais
et fait des vœux pour le bonheur et la
prospérité de la Reine et du peuple qu’elîé
gouverne avec tant de sagesse.
« « 4:
Confessions rdigieuses aux Etats-Unis.
ÏI y avait eu 1922, aux Etats-Unis,
78.114.810 protestants, 18.104804 cathodiques, 1.600.000 juifs, 604.00|0 mormons et
456 .OÎK) orthodoxes. Les deux premiers
chiffres sont surtoiu(t à retenir.
« « «
Le nouveau président des Etato-Unds
est, né le 4 juillet 1872, jour anniversaire
de l’indépendjance, dans une ferme de Vermont, à quatre lieues de la petite ville de
Plymouth. Dans ses veines, écrit M. Augustin Léger à la Revue de Paris, ne coLÜe
qu’un sang de pur Américain de la Nouvelle-Angleterre, aristocratie et armature
du pays. Le prénom de Calvin qu’il porte,
coimme, de père en fils, l’a toujours porté
l’aîné de la famille, dit assez haut de quelles sources morales et religieuses îl dérive.
C’est la vieille race puritaine, avec sa simplicité de vie austère ^ volontiers rigide.
Dans cette Amérique^du XX.me siècle, où
towit le monde a son automobile, on ne
croit pas que M. Coolidge ait jamais eu
fa sienne.
Lorsque, le 2 août dernier,, la nofuvele
de la mort du président Warren Harding
vint surprendre en plfeine nuit le rustique
foyer familial où le vice-président Qalvin
Co^dge passait ses vacances, aussitôt son
père, en sa qualité de juge de paix du
cantpn, lui fit prêter sur la BiWe le serm^t «de fidélité à fa OonsrtitutSoin, que le
no|iveI élii Ç»rête d’ordinaire en grande
la foule assemblée, sur les
mioches du Capitole.
(Semaim littéraifre).
« » »
' Le p^biscite qui avait été
organisé en Lettqnje ppur empêcher la liwiusoin aux (^tholiquès de fa piifacipale
église luthérienne de Riga, a donné un résultat très favorable aux protestataires.
Mais le Gouvernement actuel, qui a besoin
du vote des catholiques pour se mtaintenir.
n’a tenu aucun compte de cette indication.
Il a so(mmé le Conseil de Paroisse de lui
livrer les clés du temple. Le Conseü. a refusé. Là-dessus, le dimanche 20 juin, deux
agents de police se sont rendus, à l'issue
du culte, auprès de ,fa concierge, lui- ont
violemment enlevé les clés de l’église et
ont apposé des scelllés sur la porte de l’édifice, qui fôt maintenant surveillé par des
agents armés. Parmi les objets mobiliers
saisis avec l’église se trouve un beau portrait de Gustave-Adolphe, que l’archevêque
Sœderblom avait donné en 1922 aux fidèles luthériens de Riga. Le Conseil de Paroisse en a appelé aux tribunaux’. Nous
ne savons pas s’il a quelque chance d’être
entendu par l’autorité judiciaire. En attendant, le dimanche 27 juin, la paroisse
allemande s’est réunie, devant l’église, gardée par la police, et en a rédamé l’entrée.
Sur le refus des agents, elle s’est transportée au cimetière, où M. le pasteur Grüner
a célébré le culte efi plein air et où l’assemblée a entonné avec énergie le cantique
de Luther. (Semaine religieuse).
« :ü «
Suisse. — Le mercredi 18 juillet a eu
lieu, à Saint-Loup, la consécration de dix
nouvelles diaconesses. Dans la jolie chapelle, remplie de parents et d’amis, ;M. le
pasteur Borel-Girard a présidé la cérémonie, comme un père au milieu de sa famille,, Après une allocution de M. le notaire Chappuis, ■ président du Conseil de
rétablissement, M. le paSteur Béguin, directeur, a prononcé une substantielle prédication sur ce texte ; « Toi, suis-moi ! ».
Puis quelques-uns des pastem-s présents,
que des liens de paroisse ou d’amitié unis^ient à fune ou à l’autre des sœurs consacrées, MM. Sioidet, Beæon, S. Robert et
Vivien ont encore pris la parole.
(Eglise Libre).
CHROiVIQllE PfiLtrièUE.
' L'état de santé des Princesses royales
s’est beaucoup ïamélioré ; la crise est surmontée et fa maladie suit maintenant son
cours normal.
>— L’anniversaire du XX septembre a
été célébré, cette année, dans une atmosphère de complète branquâillité et sans manifestations d’importance particulière. La
cél^ration officielle, qui devait avoir lieu
a Tfarin, n’a pas pu s’effectuer à cause du
renvoi de la visite de M. Mussolini. L’organe du Vatican n’a pas manqué de rappeler aux fidèles que, malgré l’esprit nouveau de tolérance religieuse, (sic !) qui anime ritaJie, la « quation romaine » n’e^
pas encore résolue.
#
— Nous sommes de nouveau en pleine
crise du fascisme : ce parti jeune et bouillant encore, dont l’activité est fort analogue à celle de nos volcans, est entré, depuis quelques jours, dans une période d’éruptions. Des flots - de paroles, heureusement - coulent dans les revues et les journaux du parti, désormais innombrables et
tout exubérants de vie ; de graves dissensions se produisent qui ouvrent des plaies
béante. On commence à s’apercevoir que
M. Mussolini, qui sent toutes les responsabilités du pouvoir, se délivrerait volontiers
de tel ou tel autre dignitaire qui n’agit
pas selon ses directives. 11 vient, par exemple, d’adqprter de sévères mœures disciplinaires à l’égard de l’hon. De Vecchi, à cause
d’un article considéré offensant pour les
officiers supérieurs de l’armée.
— Le p^roblèine de Fiume, après avoir
soufavé à ïétrai^r djes alarmes injustifiées, semMe s’acheminer vers une sdution
rapide et équitable. En dehors des propositipus au sujet de la ville et du port, le
Gjouvçmi^ent itolien aurait offert à la
Yougoslavie une étroite alliance politique
eb tnâlifaiçe, et on a même parlé d’une prochain^ à Abjbazfa, entre 1^ Chefs
d’Etat des deux puissances, qui prélü4e
à we ¡vfaite du toi de Serbie à Rome
et du toi d’itaEe à Belgrade. De positif,
il y a fa fajn très amical d’une lettre de
ÎM. Pasic à M. Mussolini, confirniant l’intention de W Gouvernement de continuer
fas direetes l’Halfa.
— Les cérémonies expiatoires de la
Grèce ont eu lieu, avec grand apparat, à
Atiiènès, le 19 courant. Le Ministre de la
guerre s’fôt rendu à la légation italienne
présenter les excuses de son Gouvernement
«pour l’odieux assassinat du général Telimi et de ses compagnons», et dans la
rçffe de Phalère, la flotte hellénique, par
tuie salve de 21 coups de canon, a rendu
solennellement les honneurs à une escadre
itaffenne, accompagnée de deux croiseurs
représentant la .France et l’Angleterre. Les
dépoüîlles des victimes de Janina, provenant de Prevesa, ont été débarquées à Tárente et, avant de les rendre à leur ville
natale, le Gouvernement les a fait transR^r à Rome pour y célébrer, d’une façon particulièrement solennelle, un service
fúnebre en présence des autorités et du
cOips diplomatique.
— M. Baldwin, premier rfiinistre de l’Angleterre, a eu, à Paris, une entrevue avec
Mj Poincaré. On attribue la plus haute
importance à cette rencontre qui a, d’api^ le commuinqué officiel, resserré les
liens de l’Elntente et j’econnu qu’une loyale
oSlaboration franco-britannique est à la
base de la paix du monde. Le premier résultat sensible de cette entrevue est la décision de M. Stresemann de cesser la résistance passive dans la Ruhr. Toute ilusión sur un appui de l’Angleterre étant
tombée, le Chancelier allemand reconnaît
que son pays «,ne peut ^ pqrmeitfae 4®.^
dépenses pour une entreprise inùtile et
(fap.uis longtemps vouée à l’insuccès». Les
journaux français s’empreæenit d'entonner
un hymne de victoire, mais les intentions
de M. Streæmann ænt vivement contrecarrées par les communistes et les nationàiistes qui se donnent la main pour exciter le pays contre la EYance et provoquer
fa révolution.
— Poux inairâfnir l’ordre public, le pouveau Diieetoire e^iagnol a institué, dans
tout le pays, sur l’exemple du fascâffliie,
une espèce de garde civicpie vdanfcaàrre ; il
a aussi établi la juridiction de guerre et
la peine de mort. Le coup d’Etat rencontre l’hcstilité des libéraux et des partis de
gauche à cause de la suppression d^ institutions parlementaires.
— Des t,n^l^ ^gjfants ont éclaté en
Bulgarie, fomentés par les communistes,
appuyés par le parti de l’ex-nunistre
Sambouliski. Les nouvelles sont fort contradictoires ; il paraît que le Gouvernement a eu raison des rebelles, sauf dans
quelques distriots qui sont enooae en leur
pouvoir. A. S.
BORSE DI STUDIO.
II Sindaco notifica che amo aperti i concorsi alle Borse di studio :
Borsa Emilio Bachi, a favore di un giovane alunno di questo Comune, di modesta
condizione economica, regolarmente inauitto ad una classe del Ginnasio Superiore o del Liceo Valdese.
Borsa Daniele Peyrot, a favore di un giovane studente di Torre Pellice od oriundo
di esso, di religione protestante ed inscritto
in una delle iFaooltà di medicina, ingegneria, notariato, farmacia o in una ScuoJa
Veterinaria o nella seconda, classe dell’Istituto Tecnico per il concorrente geometra.
Le domande coi relativi documenti .devono presentarsi al Sindflfio entro il J5 Ottobre prossimo.
FACOLTÀ DI TEOLOGIA.
Il Convitto annesso Facoltà (42, via
Pietro Cossa, jRoìna| apèrto fa sera di
Martedì 16 0^^- ^7 4 20 Ot^re
avrà luogo fa sessKme (tutunnale di esami.
Nel pome£%sio di L)!iKQateiuc& 21 Ottobre
sarà tenuto il culto di apertura del ^
anno accademico, e fa mattina del 22 laranno iniziati regolarmente i corsi.
La solenne seduta inaugurale, con prolusione del Decano prof. Gww. Eostagpo,
avrà luogo in data da stabilirsi, ai prpni
di Novembre.
Nuovi Studenti sono stati iscritti, tanto
alla Elacoltà Teologica, quanto alla Scuola
Preparatoria; si avverte die le domande
di ammissione, corredate dei documenti richiesti (certificato di studi, atto di nascita,
certificato medico di sana costituzione,
raccomandazione del proprio Pastore),
vanno indirizzate al Decano della Facoltà 42,' Via Pietro Cossa, Ro^a (26).
Ehn. Comba, Segretario.
Le famiglie previdenti ed economiche
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molteplici prerogative .che lò rendorfó
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Bobbio Pellice - Pastore: Bnneo Tion, S.
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Perrero - Pastore: Luigi Micol.
Plnerolo - Pastóte: Luigi Marauda.
Pomaretto - Pastoie: (Mallo Tron.
Proli • Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore: Davide Pona.
Prarostino - Pastore: Angusto Jahier.
Riclaretto: - Pastoie: G. Marauda.
Rodoretto Pastoie: Alberto Fnhrmann.
Rorà - Pastore: P. Peyronel.
B.Gcrmano Chlaone - Pastore : EnricoTron. J.
Torre Pellice • Pastore: Davide Bosio.
Villar Pellice • Pastore: Bart. Souliei.
Aoeta - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pa>
atore: Pietro Chauvie, ivi.
Bori* Chiesa: Corso Vitt. Ém., 164.
Beaevento • Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella • Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Beit.
Breada • Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi! - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via (Mrconvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Forneion.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pa
store: Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida, 15 Cbieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze • Pastore G. Petrai.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi.
Pastore: G. Moggia, ivi.
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Dovadola - Chiesa Evangelica.
Fclonica Po - Chiesa Evangelica • Sig. Ben.
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Firenze • Chiesa: Via Serragli, 51 Pastore
V. Sommani.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa; Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Colsani.
Genova Chiesa:' Via Assarotti - Pastore:
G. Bonnet - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica:
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lucca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
G. D. Buffa.
Lugano - Sig. Paolo Calvino - Pastoie Evangelico, OatsaraU (Lugano). ,
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di 5. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore; Emilio Corsani, 1 Via Stradivari.
Napoli - Chiesa; 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore; Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Bilioni,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Berna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Regdo Calabria - Chiesa; Piazza S. Marco
* ' Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore; Arturo
Mingaidi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastori; Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Cessa, 42.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
G. Petrai. »
Taranto - Chiesa: Via Pupino, 35 - Sig. Pietro
Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori: Alberto Prochet e Giov. Bertinatti,
15, Via Pio Quinto.
Trieste- Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore;
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcola.
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa
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gnamento di (iesii. 444 pagine................................a 10,— [Estero a 13,—]
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Cossa, 42 : Prof. G. Lussi,G. Rostagno, Ern. '■%
Comba.
Ufficio Pubblicazioni: Torre Pellice, ViaArnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice •
Preside: Prof. D. Jahier.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore : Prof. A. Jalla.
Scuola Lafina: Pora&tttio ■ Direttore ; Prof. Jj
G. Maggiore (Torre Pellice).
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttore»
Past. F. Grill.
Convitto Femminile: Torre Pellice ■ Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.na
N. Arnoulet.
Istituto Gould: 51, Via Serragli - Firenze (33), !
— Direttore: Past. V. Sommani.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia
Direttore Past.F. A. Billour.
Rifugio per incurabili: Luserua S: Giovanni.
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Diresione
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttore
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino.
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
II culto principale si celebra in tutte le
chiese alle ore lì circa della Domenica.
1,— [Estero
1,50 [Estero
2,25 [Estero
1, — [Estero
2, — [Estero
2,25 [Estero
3,50]
1.60]
2,60]
3,60]
1.50]
3,-].
3.50]
LA BIBBIA, NEL GIUDIZIO DI ILLUSTRI ITALIANI
(A. Jahier)......................................L. 2,75 [Estero L.
Serie apologetica:
L'ESISTENZA DI DIO (T. Longo)........................
L'IDEA CRISTIANA^ DI DIO (T. Longo) ....
L'IMMORTALITÀ DELL'ANIMA (T. Longo) .
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