1
r
^iiifjlu-cuui'aiil avec la Buste
■“ttix i)>,»(‘.innkmk:nt Par an
Jlalie . . . ¡-'r. 3
®ti'arixer ' . . »
AiUfiche-Hoiigrie,
Jìf'lRiilutt. Dane.tnai'k.
blgyple, Hollanile. Sui'-de,
ànissfi, par abonnenient
bastai aoion Y Acconl de
Vienne Fi*.
' 'u a’aboJine ;
bure<iu d'AiJriJioÌ3lrat,ion;
iMM. les Patttìurs; et à
l'imp. Alpina à Torre Pellice.
l'ar.uimettieoi pari dii 1. Janvn^r
ì>avii 'Vnvanrft.
AJSWËK.XXXU N. 45.
NuDióros séparés itertf audea avaM
le Uragfi, lOceulmtea eh acuì:.
Anyionce$: £0 ceatimes par Ugua
pour üûe seule fois — ih centimes de 2 à 5 fois et 10 cen*
limes pour 6 fois et au dessus
S'adresser pour la UèdaetlUB el
pour r AdmiuÉstTatlon à ’
Jean Jaiîa, pvo(.,Torre Peilice,
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de Vannée.
L
CHO
lîES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
irafionumuiuB. Act. 1,». Suivaut la venté »voc 1«charité. Kpli. IV, )b. Cfua«v- re,{ua viouuo. »«tth. vi, lé
S 4» m III tii r » :
f-'oimiimiiciitiüii oiliciello — La Coïiférerica
de Rodoret — CliroMique vaudüiso -Pour un rnoniiraent à Arnaud,— Réfüi'tnes cliBK les salutistes — A propos
du «Foyer» de Nice — Nouvelles
religieuses — Bibliographie — Infor.«Uitions — Xpu''<?aax horaires — Vandois do Marseille — Souscription —
Avis.
COMMUNICATION OFFICIELLE
À l’occasion de la conférence des
Eglises dn Val^Péronscj il y aura
I). V. à Saint Germain, le mardi ■16
courant, une réunion générale de
MM. les ¡>a.slenré de.s Vallées, à la'luelle tons sont priés de bien vouloir se trouver, pour' un eniretien
fraternel sur divers sujets,
La Table.
La coiiiérciice (Je Rodoret
i___V
^ /
C’est toujours avec [tlaisir ((ue
iiitus voyons arriver !e moment de
nos conférences ortlinairé,s. An moins
là les entretiens sont toujours animés de la plus francfie conlialilé.
On s’y sent chez soi, tout à fait à
son aise ; et l’on s'y fait beaucoup
de bien. G’est aussi une grande
bonne cliose pour l’église où la conférence se réunit; el l’on n’est pas
jalaux parce qu’on sait qu’on l’aura
à'-son tour.
C'est l’impression que nous rapportions de notre dernière conférence qui s’est tenue mercredi 3
courant à Rodorel.
i.e temple, du côté [des hommes,
était eu grande paitie occupé, l^e
sujet à traiter était celui de «l’uetivité des membres de l’Eglise». Et
notre président M. Tron de Maftsel,
déjà dan.s sa méditation, nous a
parlé des devoirs de frères et de
chrétiens qui fout appel à notre activité vis-à-vis de ceux du dedans
et de ceux du dehors ; eu rapport
avec la parole de l'Apôlre, Gai. VI
10, « faisons du bien à tous ».
j De plus, dans le travail propre! ment dit que M. Trpn nous a lu
' sur le sujet, nous avons surtout l'elevé les points suivants: 11 y a un
grand préjugé qui règne encore
chez nous, c’est celui de croii'e trop
lacilement que l’activité dans l’église doit être raU’aire seulement de
ceux qui sont payés pour cela. C’est
2
1
354
ce qui explique celte iiKliiïéience
pour les affaires de l’église qui est
un vrai obstacle à ses progrès. Il
sjagit donc de faire comprendre que
c’est le devoir de tous de s’employer,
de travailler et de prier.
Ce qu’il faut c’est la vie, a-t on
dit avec raison, la vie spirituelle
qui fait agir. Il est nécessaire, en
attendant mieux, que nous sachions
nous servir des bons éléments que
nous avons pour agir et contribuer
au développement de la vie. Un peu
de levain suffit pour faire lever toute
la çâte.
Ce ne sont pas les moyens qui
manquent pour donner à tous l’occasion de s’employer. — 11 y a les
écoles du dimanche qui demandent
des moniteurs et des raonilrices. Il
y a les unions chrétiennes qui sont
dans^ bien des églises des moy.ens
de développement intellectuel, moral
et religieux. Beaucoup d’œuvres,
telles que celles d’évangélisation et
de mission, attendent que l’on s’organise en association pour apprendre non seulement à donner soimême régulièrement, mais à demander. Il y a dans chaque paroisse
en hiver des leçons de chant qui
font appel à la jeunesse qui a de
la voix, pour relever le plus possible celte partie si importante de
nos cultes publics, le chant sacré.
Mais c’est à ceux qui ont déjà compris tout cela à donner l’exemple.
— Nous avons été heureux d’avoir
avec nous notre ami M. Pascal de
Pignerol et de profiter de ses paroles,
Iruit de ses expériences chrétiennes.
La confér’ence n’a pas oublié dans
ses prières nos frères éprouvés et
malades.
En rappelant enfin les grands
évènements de 1848 qui nous louchent de prés et que nous nous
proposons de célébrer bienlôt, on a
mentionné aussi la grande alarme
qui a donné lieu à ce qu’on a appelé «la guerre de Bouvil,» et la
conférence s’est donné un 1“'' rendez-vous, dans 5 mois d’ici, à Bouvil
même pour y fêler le 50* amiiver
saire de celle rumeuse
seule de son espèce.
guerre,
la
J. P
CHllüNIQUli: VAlJDülSE
MASSEL. — M. Jacques Trou,
fi'ère de notre collègue du Villar,
a été emporté en quelques jours par
une pneumonie (juasi fulminante.
Nous exprimons à la veuve et aux
nombreux parents notre sincère
sympathie.
MANEILLE. — M. J.n Henri
Matthieu ayant accepté la charge
d’aide percepteur au Perrier, le
Consistoire et les conseils ont élu
provisoirement régent paroissial et
communal M. David Vinçot), ci-devant régent de la Ire élémentaire
de S.t Germain. — Nous apprenons
que dés Dimanche prochain, MM. les
prof. Forneron et J. Rihetti vont à
tour reprendre la prédication dans
cette ii'aclion de la paroisse PerrierManeille. Nous sommes heureux de
voir ainsi nos collègues unir l’école
à l’église; c’est un bon moyen pour
faire une œuvre bénie au sein de
nos Vallées.
POMARET. — L’Ecole de Méthode, sous la direction de M. le
pasteur cliev. J. "Weilzecker, a été
fréquentée cette année par 67 ou
69 régents, desquels 27 à 28 appartenant au sexe féminin. La meilleure
harmonie a régné pai mi ces jeunes
frères et sœurs, auxquels nous souhaitons un heureux succès, une bonne
campagne. Nous com[)lons sur eux
pour instruire et édu(]uer nos enfants, en imprimant dans leurs cœurs
la crainte (le Dieu
Dimanche dernier, au soir, il y a
eu une l'énnion d’adieux sous la
piésidence de M. Jac(|ues Rihelli,
qui va quitter les Vallées pour se
rendre au poste qui lui a été assi-
3
— 355 —
gné par le Comité d’évangélisation,
à Marseille. Une grande œuvre, bien
dilficile, attend notre IVère, aussi
le suivons-nous avec intérêt et par
nos pi'iéres. Que Dieu veuille le
gai'der, le bénir et lui ouviir les
cœurs ! ...
Ij’ouverture d6 I’EcoIb latine s est
faite dans de très bonnes conditions,
avec l’intervention de [iresque tons
les inscrits. Ce collège compte 32
élèves sur 41 (]ui auraient dû le fréipienter, mais au dernier moment
9 des élèves admis au printemps
Se sont retii'és, cpii pour un motif,
i|ui |)onr un anlre. — L’établissement
vient d’être doté d’une _ nouvelle
pièce fjui sera alleclée à 1 usage
de la bibliothèque et de la direction,
comme aussi d’un assez vaste corridoi' qui servira à nos jeunes collégiens, sui lout en hivei' et en temps
de pluie.
S.t GERMAIN — Le Conseil communal, de concert.avec le Consistoire, a nommé comme maîtresse
d’école, pour la première élémentaire
mixte, M.lle Lydie Rostan, ci devant
inslitutrice à Gênes et S. Pierd’Arena.
Nous admirons les sacrifices que
la Commune s’est imposés, mais il
est temps que les parents sachent
les apprécier en envoyant régulièl'emenl leurs enfants et en profitant
de tous ces privilèges, qui sont
exceptionnels. •
La Commission des écoles vient
en outre, pour compléter son œuvre,
de créer une école enfantine en
nommant comme maîtresse M.lle
Palmyre Monnet.
VALDESE N. C. — Nous lisons
dans le « Morganton Herald » qu’une
école s’est oûverte dans la colonie
sous la direction de Miss Mary Knox,
expr'essément envoyée par le Home
Mission Doard de l’Eglise Presbylérienne . Cinquante élèves sont
inscrits.
C. A. Tron.
POUR UN WIONUIVIENT
à Henri Arnaud
En 1899 les colonies vaudoises
du Wurtemlœrg célébreront le 200*
anniversaire de leur fondation. ÎjR
colonie de Pérouse, que la nature
du sol qu’elle occupe a empêché
de jirospérer autant que ses voisines,
espère pouvoir, à celte occasion,
établir enün daris son centre une
abondante fontaine. Jusqu’ici cette
commune ne possédait qu’îm puits
si pauvre d’eau que l’administration
municipale devait le tenir fermé à
clef et faire, à époques^ fixes, la
distribution des rations d’eau à chaque famille. D’après le projet de
ces frères, la fontaine serait surmontée d’un buste d’Henri Arnaud
ampiel nous devons, nous, d être
rentrés dans nos Vallées, et les Vaudois d’Allemagne d’avoir pu fonder
les établissements dont ils jouissent
encore. Ceux qui ont sous les yeux
la liste de ces exilés, publiée dans
le Bulletin de la Société d’histoire
vaudoise, peuvent se convaincre de
l’étroite parenté qui lie nos familles
aux leurs. Et ceux qui se rappellent la généreuse offrande que ces
mêmes Vaudois du Wurtemberg
nous ont envoyée lors de notre bicentenaire, tiendront à émuler cette
munificence chrétienne.
Bien que nous n’ayons reçu aucun
appel direct du Wurtemberg, un
de nos abonnés nous ayant remis
l’oblation désignée ci-dessous, nous
en profitons pour nous déclarer prêts
à recueillir les sommes qui nous
seraient remises à cet effet, et à les
transmettre à qui de droit.
SOUSCRIPTION
POUR LE MONUMENT À ARNAUD
à Pérouse (Wurtemberg).
M. P. Revel, proL, Pignerol 5 J. Jalla 5.
4
1
3È>() _
Reforis chez les selutlstes
M/ D. liOiisch écrit à \’Eglise fJbre de Montpellier que les Ordres
et règlements anciens ont été remplacés par des ordres et lèglemenis
nouveaux qui marquent un progrès
dans le sens des lions rapports des
salutistes envers les autres déiiorninalions. Citons plutôt texluellemenl:
V Tout ce qu'il y avait de choquant au point de vue des méthodes, dans les précédents règlements,
a disparu dans les réglernenis actuels, où les officiers sont rnis en
garde contre l’emploi des procédés
extravagants et grotesques.
2® Les erreurs que la hrochnre
de M.'' IjOrlsch (imprimée en 1891)
avait relevées au sujet de la doctrine
de la sanctification ne se retrouvent |)as dans les réglements act’ueL.
3o il’après les lègiemenls actuels,
les officiers de J’armée doivent témoigner du respect et de la sympathie aux pasteurs et aux autres
chrétiens qui n’approuvent pas les
méthodes de l’Armée, ils ne doivent
rien dire, ni en juihlic ni en [>arliculier, qui soit de natuie à diminuei' leur influence. Loisqii’ils rencontrent des personnes ipii ont l’Esprit de Dieu, qui sont un même
cœur avec eux, qui s'efforceiil de
.sauver les hommes,du péché et lie
l’enfer, ils doivent s’abstenir de tout
efl'ort pour les gagner à leurs propres vues, et leur souhaiter la bénédiction de Dieu, (juelles <pie soient leurs opinions particulières.
Il y a là, nous semble-t il, une atténuation du principe absolu de
l’Armée.
4“ Le général ne considère pas
comme définitità les ordres et rè
glements actuels;. ; Il les déclare sujets
à l’amélioration et au progrès. Dieu,
dit il, n’est pas limité, pour la révélation de aa volonté, à une personne particulière. Ce serait lejilus
A PROPOS OU “FOYER „
«le fitiî«»«»
vain des vains dé-irs si (’étais assez,
sot pour désirer qu'il en fût ainsiQue Dieu parle piu‘ qui il voiidia. ^
Ce que je veux voir, ce sont des |
âmes sauvées. Encore une atténua- i
tion du principe alisolu, de l’Année. i
Nous aimons à rapproclier, ajoiite ;
M.' LoHsch, ce qui précède de ee
que nous disions dans notre In'ocbure: «Pourquoi ne souhaiterionsnous pas de voir l’Armée se débarrasser de ses éléments ctiarnels?»
Une réforme absolument esseii'
lielle, ajoute la Rédaclion de \’E'
glise Libre, concernerait la placent
l’œuvre attribuée aux femmes et aitîi
jeunes filles. Tant ipie cette r6hiri«i<^
n’esr pas opérée, nous soutiendrons
qu'un grand abus sulisisle, coulrair'î
a rEvangile et même aux couvaiiances les plus élémentaires,
(Eglise Libre)
C’est avec le plus grand piai.^i''
(¡lie j’ai a[>pris la réorganisation et D
réouverture de la Maison Mosqiita'
hère de Nice, [Kuir jeunes filles sauf*
¡dace. Il y avait de longues aimées
ijue ses quinze ou seize lils gisaieid'
presque sans erufiloi, dans les dO' spendmices de notre temple. Et .favone
que ce ri’élait pas sans amerturnp
<pie je fieiisais, et d’autres avec nioit
à toute la ¡leiue (¡u’avait causée h'
londaliori de la première maison
liospilalière, en pré.sence de tous ct'S
lils dormants eux-rnpmes d’un s'
profond sommeil ; alors qu’ils étaient ^
destinés ,à procurer un sommeil Iran'
quille et en lieu sûr à (juelqiifi^ i
mie.s, au moins, des si nombreuses ;
jeiiue.s filles (¡ni, de nos Vallées, et !
d’ailleurs, aftlueut vers la Reine du i
l.iMoral traiiçais, pour lui demaudef'
nu bniiiiéte gagne [laiii, et qui sont si 1
grandement expo.sées à y rencontrer,
5
357
au lieu de cela, le déshonneur et la
perdition.
Mais maintenant, c’est fait! grâce
à l’énergie intelligente et dévouée
de Madame Malan, encouragée et
soutenue, sans doute, par bon nombre d’amis chrétiens de la jeune
fille, dont Nice n’a jamais manqué,
la voilà rétablie cette maison, si utile,
si indispensable, exactement dans te
même quartier où se trouvùt l’ancienne. Et quel joli tiom n’a-t-on
pas eu l’heurense idée de lui donner!
Nous avions appelé la première lout
simplement Maison hospitalière, et
le propriétaire de l’immeuble n’y
avait pas vu d’inconvénient. Lepro|)riétaire de l’imrneuble actuel n’a
pas été, paraît-il, du même avis,
probablement parce que, s’agissant
do jeunes filles, cela pouvait prêter
à de fâcheuses inlerprétalions, à
cause de tout ce qui se fait et de
lout ce qui se voit, de plus en plus,
dans une ville comme Nice. Et alors
on s’est, dit: Eh bien, ap])elons notre
nouvelle maison Le Foyer. Et comme on a bien choisi! Ea «Maison»
cela fait surtout penser au toit qui
vous fournit un abri, mais le «foyer»
c'est plus et mieux que cela, c’est
l’endroit de la maison où la famille
se réunit pour se réchaull'er, non
seulement au (eu brûlariL dans l’âlre,
mais encore à celui de l’inlimité
et des doux épanchements.
Chères jeunes filles des Vallées,
ne l’oubliez pas, et surtout ne le
dédaignez pas, ce «loyer» qui vous
attend à Nice, et allez eti grand
nombre y chercher la pmlection,
les conseils, l’alVection, la sollicitude
maternelle dont vous aurez besoin.
Vous les trouverez dans la diaconesse-directrice, qui vous y attend,
dans Madame Malan qui vous y visilera souvent, et dans toutes les
dames du Cornilé directeur' qui prendront à tâche de veiller, comme de
bous anges, sur vous. Et vous les
en bénirez et remercierez, comme
nous,, vos [»asteui's, parents el amis
chrétiens des Vallées, dés mainte
nant nous les en bénissons et remercions.
J. Weiïziîgkeii
ancien pasteur à Nice.
Nouvelles Religieuses
Plaisance. — Ee 21 octolrre, les
paroissien,“ de don Miraglia, le pi'ôtre qui s’est détaché de Rome, so
sont réunis au nombre de 753 et
ont décidé de se proclamer définitivement en une église auloiiome ilalo-internationale. Ils ont
aussi adhéré lormellement au congrè.s vieux-catholique inteniational
de Vienne. Ee gouvernement persécute celte vaillante église à qui
il a été ordonné de lerrner son lieu
de culte. D. Miraglia a élé_dénoncé'
aux autorités pour avoir parlé au cimetière sur la tombe d’une de ses ouailles. r.’est donc la rnaiit du prêtre
qui règle la conduite de S, E. Rudini, au moment même où il donne
le jour aux fameuses circulaii-es anticléricales.
France. — E’église de Cresl (Drôme) a célébré, le 1 se|)ternbre, le
jubilé cinquantenaire de son orphelinat. Celte œuvre a été initiée à
Eivron, en 1841, par le pasteur Mazade assisté de 27 amis^ d’entre les([uels M, le docteur Monnet, de
Florence, est le seul survivant. I.’orpbelinat commença avec une seule
interne mais ne larda [)as à s’étendre,
Ees locaux ayant été jugés insuffisatits, oa le transféra à Cresl en
1847. En 1856 on consacrait un
édifice bâti lout exprès, du coût de
108,400 fr. Cet asile a reçu depuis
sa fondation 530 orplieliiies et a
dépensé plus d’un million de francs.
— Au 20 octobre, on compail35
filaces de pasteurs vacantes dans
l’Eglise réformée, 2 dans celle de la
confession d’Augsbourg et 0 dans
les postes de la Société centrale.
6
358
— \,e. nombre des jonrnaiix reli"ienx de lan<ïue française est actuellement de '155.
Marseille. — Les églises de Marseille, (¡ui viennent de perdre deux
jiasteurs par la mort de M. Thraën
et le départ de M, Delord pour
Maré, oitt reçu un nouveau coup
en la personne de M. Edouard Monod, put vient d’être frappé d’une
hémiplégie. M. Monod garde cependant sa lucidité (fesftrit, et il y
a espoir de guérison.
BIBLIOGRAPHIE
—'AAAot—
Diaconosso. Objectionfi — vocnlion
— asnocialioHy par M.lle S. Monod.
r*aris’, Fisciihaclier, 1H97. C’est une
hrocliure de 34 page.s dont le but
est de combattre les olijections pui
empêtdient beaucoup de jeüttes (illes
de se vouer au ministère de la diaconesse, et d’encourager celle.s qui
s’y sentent appelées par Dieii à ne
pas. se laisser arrêter par les oi)stacles qu’elles rencontrent dans l’opinion publique et souvent dans leur
|H'opre famille. «Il y a peu de diaconesse.s en France, dit l’auteur,
très peu même, en égard au nombre
des protestants dans notre pays,
Qii’est-ce en elTet qu’une poignée
de soixante à quatre-vingts diaconesses, sur une populalion de six à
sept cent mille proteslanls ? » Ce
qui est vrai pour la France l’est
aussi pour les Vallées Vaudoises, où
la pi'oportion des jeunes filles rpii
se consacrent à cette œuvre est [reutèl.re encore plus faible.
Un fléau social: VAlcoolisme, par'
le Docteur Iægrain, médecin en
edief à ! asile rie Ville-Evi'ard. Paris,
Gautier éditeur. Il est impo.ssilrle de
rlonner en si peu de pages une
idée plus complète de ce qu’est
raicoolistne et des ravages rpi’il
exerce. Tous ceux qui se préoccupent
de celte grave rpiestion devraient se
procurer cette brocimi'e, écrüe dans
un langage [ropnlaii'e qni la met à
la portée de tonies les irrtelligences
comme le [)i ix, 15 centimes, la met
à la [)ortée de tontes les bourses.
A, Hollard: L’Alcool et l’Alcoolisme. Paris impr. G. .îeulin, 1897.
Prix 0, 25.
Celte brochure, écrite dans le
même but rpie la précédente, se
divise en trois parlies riont voici
les lilr'es: 1 Fabrication de l’Alcool,
fies Earry.-tle Vie et ries l.itpienrs.
2. L’Alcool et les corqis rpii l’accompagrrerrt dans les spiràtrieux sorrt des
poisons; leur' actiorr sur l’or'garrisme.
3 f.a lulle corrtre l’Alcoolisme.
11. Appia. Prédications .sociales
No 3: La fralernitô. Extrait du
ChrôUen évangélique. M. Appia conlirtrte sa série de prédicalions sociales.
Darrs la (rrAserrle il met au grarni
jorrr' les besoirts des pauvr'es qui
coritr'astent trop soirvent avec l’égoïsme irrsouciant ries |)er'sorrrtes
ricltes ou aisées r(ui vivent à letir
porle. Cette br'ochnr-e so vettd 0,30
fr la librairie Gilles, la Tour, et chez
le cotreier-ge rie l’église vaudoise de
Turin, Via Pio Quinio 15.
II. Appia. Les Réveils religieux»
Paris, Fischbatrlier 1897. Nous'avotts
menlionné ce travail lorsque railleur'
l’avait présenté, en guise de rapport,
aux conférences rie Paria. I,e |)ul)lic
protestant ayant ex[)rimé le désir
(ju’il vît le jour, M. Appia s’y est
rendu et nous l’en remercions vivement, Il commence par une
étude historique sur les Réveils,
depuis celui de la Pentecôte, et
contiruie par ceux de ces 2 derniers siècles, notamment dans les
pays (le langue anglaise. Une place est faite aussi à l’Allemagne,
à la France et même an Zambèze,
En 2” lieu, caraclérisanl en iiire
vue d’ensemble ces dilTérents motivemiDils, il y remarrpie a) la coR
leclivilé, c. à d. le fait qu’iin grand
7
— 359
nombre d’ànies se couveilissent an
même rnomenl. Sans cela, olisei ve
M. A., l’église ne peut progresser
en nombre, les conversions iiniivi(inelles ne suKisant pas à contrebalancer les morts; b) la soudaineté,
action prompte, mais non snpeiiicielle, et iiui n’exclut pas du tout
la persévérance et e) la fécondilé
morale.
En 3® lieu, parlant des moyens à
etn|)loyer pour |novoipier un réveil,
l’auteur cite longuement Finney là
où il insiste sur la nécessilé de
moyens extraordirjaires pour tenir
l’église en éveil tout en évitant
quelcoti(|ue excès. M. A. pi’oclarne
la nécessité «les réunions spéciales
d’appel pour amenei' à une foi active les personnes bien disposées, et
convertir les impénitents. Ces réunions ne devraient traiter «pie des
vérités essentielles de l’Evangile.
Cet ouvrage se vend 75 c. chez
Fiscbbacber, l'ue de Seine, Paris, et
,cliez Jebeber, Rue du Marché 28
Genève.
Quelques explications aidant à
l'élude de la Bible, par un pasteur
vaudois. Ce travail, que nous annoncions il y a ipielipies mois, a
pai'u si utile au public vaudois, et
tnême à l’Etrangei', que l’Imprimerie
Alpina vient d’en publier une 3®
édition. Trois éditions en moins
d’une année c’est une recommandation |)arlante.
INFORMATIONS.
Le conseil scolaire provincial a
appi'onvé, le 3 c., la nomination
d’instituteur faite à Pral.
— La junte |)iovincialo a autoiisé
Riclaret, Fayé et Briehéras à a|>bliquer, po.ur l’exercercice -1898,
« l’eccedenza della sovrimposta sui
lei'reni e fabbricati »
— IjR députation piovinciale a
déclaré n’avoiri'ienàol)jecler, pour le
compte de la province, au projet
de Pignerol de dériver son eau ]iotable de Pratnol.
— Le notaire av. P. Ghigbetti, à
la résidence de Luserne S. Jean, a
été. sur sa demande, dispensé de
l’exercice île ses fonctions.
NOUVEAUX HORAIRES
«Bi vigueur
is le '15 Novembre '1897
La Tour 5.10 8.25 13.50 ¡9.15
S. Jean 5.17 8.32 13 58 19.22
Bubiane 5.27 8.42 14. 8 19.32
Briclicras arr. 5 34 8-53 14.15 19.39
Cliap. «1. Munrer 5.42 8.58 14.22 19.47
S. Secoint 5.48 9. 4 14.28 ¡9.53
Pigiierol «>■>■. 5.57 9.13 14.37 20. 2
» dip. 0. 4 9.18 14.44 20. 8
Airaica arr. 0.27 9.48 15. 7 20.3 ¡
Sangone 7,14 10.21 15.43 2¡.U
Turin 7.28 10.35 15.57 21-25
II «rol-la ' I'oiar.
Turin 5.30 9.— 16.25 19.45
Sangone 5.45 9.15 ¡6.40 20. 1
Airasca arr. 6.21 9.55 17.13 20.38
Fignerol arr. 5.53 10.18 17.42 21. 0
» dep. 7.— 10,25 17.51 21.16
S. Socond 7. 9 10.33 18.- 21.25
Chap. d. Mourer 7.16 10,40 18. 7 21.32
Brichei'as an-. 7.20 10.47 18.11 21.36
Bubiane 7.32 10,56 18,22 21,47
S. Joan 7.43 11. 7 18.33 21.58
La Tour 7.50 11.14 18.40 22. 5
■^îíl^Iatro!-Pé^ousc^
mar-ordì-filar- mar
foireachésnaireschés ordinai res diòs
j PiKntu’ol I3.50|5;30i7.l7| 9.1Ù|11.-H4 40h8.7 121.22
I S. Germain '.39 0.19 8.6 0.50 11.48 15.29 18.50 22.K»
Pàrouse [5.2717.7 8.54llü.47ll2.36ll0.17ll9.44l 22.58
I*45ri»uNC-I^Ì£iiei'ol«
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Pérouse i3.5U|5.30l7.ni 9.10|12.50I14.40|18.7 110.45
S. Germain 4.38 H5.18 8.5 9.58 13.08 15.28 18.55 ‘20,33
Pignerol 15.20 I 7.6 18.50| 10.461 t4.26H016 Il9.40121.21
8
- 360
Vaudoìs de Marseille
Mouve>né7tt_tIul,SS Juillet au SS Septembre.
Dapléines'. Louise Maurin, Louise Gaudin,
Noël Arnaud, Mai'iiuei'ite PeyrpUe, Madeîeine Charboonier, Marie Clôt, Henri l’ons,
Snsanne Rertalot, Joseph Baud, Jules Constantin, Germain Renaud. Mariayas-. Eugène
Ollivier et Louise Reynaud, Maurice Bovard
et Eugénie Giraudin, Jean Rcvel et Marianne Michelin, Pierre Giraud et Léonie
Giraud, Auguste Julien et Jeanne Tnujas.
Décèa'. Julie Monnet, ans; Alfred Julien,
62; Marie Rivoire, 20; Marthe Peyronel,
épouse Heritier, 24; Auguste Meytre, 26 ;
Marie Peyronel, épouse Vinay, 34; Madeleine Long, épouse Rosso, 44;Ahrain Trou,
25; Honorine Ribet, 3 jours; Jean Garnier,
53 ans; Marguerite Siraond. 30 mois; Marguerite Gardiol, 4 rn.; Emilie Durand, I m.;
Marie Büuchani, 2 m.
SOUSCRIPTION
pour nos frères d’Amériquo..
Report 983
Miul. M.illiilile Plftvtui, S.t Germain 1 — M. H. Peyronel id. 2 —
M. François Bertalol id. 2
Total 988.
Ahoiiiieinents payés:
M.me Rostan,'^Paris.
La Conférence libre des Eglises
il 11 Val Pérouse se réunira D. V.
Mardi 16 Novembre, à 9 h. très
précises du matin, à Saint-Germain
dans le temple.
Sujet d’étude :
Le Saint-Esprit et les Missions
dans les temps modernes.
Rappoi teur: J. Weilzecker.
Le soir précédent des réunions
d’éjdification seroul tenues à la Ville,
à a Corabitie, aux Balmas et aux
Chenevière s
Pour le Bureau
.1. Weitzecker président..
PAROLES ET TEXTES 1898
(des Frères Moraves)
Français-Allematids L. 1.50. — Interl'oliés 1,50. — Diverses reliures,
à !.. 1,25, !.. 1, et 0,50.
Losuiigeii und Lehrlexte der Br fi •
dei' — Genieiiide : 1898. L. 0,75,
Abomiements -du Journal des h'rèree (L. 4,35) chez Mous D. Peyrot»
15, Via Pio Quinto. Turin, ou Mademoiselle Mario Meille, Torre Pellice .
PENSEE
On appi'écie les hommes de valeur quand on ne les a plus: avant
on les critique et on leur rend
|)arfüis la vie atnére.
sulla collina di
Bibiana proprietà^
di circa dieci giornate' con casa rustica, vigna, campo,
prato, alberi fruttiferi e broppareto
formanti un solo appezzamento.
Rivolgersi alla Tip. Alpina. - Torre
Penice.
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J. P. Malan, Gérant
I Torre Pe Hice — Imprimerie Alpina ■