1
Compte-courant avec la Posts
PRIX D'ABONNEMENT PAR AN '
Italie................. I'. S ¡1
Tous les pays de l'Unioil
( peste................... 0 ’
Ainériqivo du Saü VI
On s'abonne ; j
Au bureau d’Adininislralioa;
Chez MM. les Pasteurs; j
Chez M. Ei'nest Rnhort (Pignend)
'et à rimpriinaiie Alpina à |
Torre Pellice.
i/iibonnernunt part du !..Janvier
et se paie d’avance.
19 Février 1891
Année XVII.
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun.
Annonces: 20 centimes par ligne
pour une seule fois — lô centimes de 2 à 5 Fois et 10 centimes pour6 fois et au dessus.
j S'adresser pour îa Rédaction àM.
le F^asl^Fl. Meille, Torre Peiiice
! el pour i'ÂdmluistrJitioii à M
Elisée Costabel, TorrePellice.
-- |l Tout changement d’adresse est
I payé 0,25 centimes.
LE TEMOIN
ÉCHO ÜE8 VALLÉES VAUDOÎSES
Paraissant chaque Jeudi
Vous ine serea lairioiiis. Aet. 1,S Suivanl la vùriUi nvec la diarité. Epli. IV, 15. Quo ton i'È{;ue vienne. aUUIi. VI, 10
ISi » ■■■ >n a i ■' V. :
De l’aJraiiîSiOti rianis l’Rglise — .\llianoe
Evarigélique — L’exameii d'introduction
au Collège — Chronique Vaiidoise —
Nouvelles Religieuses — Revue PoliD ■
que.
DE L’AOIÏIÎSSION DANS L'ÉGLISE
/ Voir N. 6 ).
5. Nous arrivons, de celte manière,
à l'examen devant le consistoire,
examen .dans lequel nous devrions
nous ré.soudre à déployer plus de
sévérité, que riouS' ne l’avons fait
jusqu’ici. Tout en étant disposé à
i’indulgerice envers les caléclmmènes
déèidém'entbornés él à n’ajouter que
quelques mois à leur instruction —
instruction supplémentaire qu’ils recevraient de quelqu’ancien ou de
quelque membre de l’église — je
n’hésiterais pas à faire répéter l’année à Loiit catéchumène intelligent
dont l’examen prouverait qu’il a été
distrait, paresseux; à tout catéchumène aussi que la voix publique
accuserait d'avoir une conduite malséante. Que si au bout de la nouvelle année il m’arrivait tout aussi
mal préparé et nullement corrigé,
je n’hésiterais pas à le renvoyer encore, malgré les supplications ou le
broncio des fiarenls , et même dans
la prévision ' que le jeune homme
ou la jeune fille cesserait de fréquenter les leçons de catéchisme. Je sais
bien que telle personne au cœur
plus sensible qu’aimant me dira;
«Mais eu agissant ainsi, vous les
perdez ». Je réponds: k Et en les
recevant est-ce que je les sauve? »
Ne risqué-je pas de les perdre encore davantage en leur faisant croire
qu’eniin ils sont en règle avec Dieu?D’ailleurs ne suis-je pas un ministre
de Jésus-Christ? n’aî-je pas la garde
de sa vigne? de quel droit y planterais-je un,arbre dont je sais que
l’ombre sera fatale à tout ce qui
l’entoure et qu’il portera des fruits
empoisonnés? Mais cela veut-il dire
que ce jeune homme, cette jeune
fille devront être ahanclonnés à euxmêmes? Loin de là (nous ne saurions assez insister sur ce' point), il
faudi'a, au contraire,, que pasteur,
ancien , toute personne sérieuse
.s’emploie à sa conversion, et nous
tromponS'Uous en' affirmant que
cette conversion, .si elle doit s’opérer,
s’effectuera plus facilement au désert
où l’on se sent perdu, que dahs le
jardin de l’église où l'on se sent en
sûreté?
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6. L’examen une fois lieureusernenl sul)i , il faufli'a [iroeéder à
la réception, qui cievrait, rtous l'avons
dit déjà, continuer à' se faire en
public. Nous voudrions cependant
que l’on renonçât à une léceplion
unique et en masse, à Pâques. Une
arlmissmii supplémentaire à Pentecôte ne nous paraît pas non plus de
nature â satisfaire no.s besoins. Nous
voqdrions, en revenant souvent sur
ce sujet, au cours de i'insti-uction,
[tersiiader à nos catéchumènes que
de s’nppi'ocher de la Gène ne doit
pas, néi;essairemeiit, suivre immédiatement le tei-me de riu.structioa
catéchétique, et que loul en étant
déclarés, à la suite de l’examen ¡)ar
devant le consistoire, admissibles,
ils peuvent confesser leur foi, promettre iidéülé, être formellement
reçus dans la communiou des fidèles, n importe quel Dimariche de
l’année.(i) Ce délai permeltrait aux
pasteui's de mettre les jeunes gens
en rapport avec des chrétiens pieux
qui periectiorineraietit leur instruction, les enrichiraient des conseils
tirés de leur expéi'ience, et les pi'é-,
pareraient ainsi à l’acte si solennel
qu’ils vont accomplir. Les pasteurs
pourraient aussi, do la sorte, avoir
avec eux quelques uns de ces entretiens fl tUi per tu, dans lesquels
on peut faire plus de bien parfois
dans l’espa'ce d’une demi-heure que
pendant six mois d’instruction.
(/I suivre)
(1) Il est bon d’éviter autant que possible' les admissions pai' groupes nombreux.
Des réceptions individuelies ou par deux
ou trois revêtent un caobet beaucoup plus
prononcé de spontanéité et de Sérieux. Le
culte n’en serait pas plus prolongé, que
pour un baptême. Ces réceptions fré-l
queutes contribueraient graiidèment à l’édification, de l’assemblée. Enfin il serait,
possible au.x inembres de l’église d’adresser
a leurs nouveaux frères des exhbrtations
personnelles, qu’on ne peut pas leur adresser maintenant avec nos admissions
en masse.
ALLIANCE ÉVANGÉLIQUE
Lien que la liste des délégués,
dont quelques uns seront aussi
leurs soit loin d’ôlre com'[)lèle
ora I
soit pour ril.alie soit jiour I’etrau
gei', nous donnons ici les noms que
l’Ewmpelical Christendom mentionne dans son numéro de février.
M, M. les pasteurs Uecolin, ïhéod.
Monod, G. Appia, Hollard, Lelièvre,
R. vSaillens, Mouron et Meymeis de
Laris; M. M. le.s pasleurs L. Monod
et Puyi'oche de l,.yon; Bahut,Lortsch
et Faucher de Nîmes.
Allciiia^nv
Monsieur !e comte André Bern
sdorff,'D'’.Stöcker, M le pasteur Baumiuui de Berlin, MM. le.s D.r.s Fabi'i de Bonn et d’autres.
Monsieur le D’’ Von Tardy.
■ S »lisse
MM. D’’ Edouard de Naville, Gornle
de St Geoi'ges, Prof.'Buffet, Past J.
H. Ehmi èt Dd Lenoir de Genève,
[•ast.s, A, de Loes, P. Ghalélanat et
A. Fw' Buscarlet de Lau.sanne, Past.
E. Gorber, (ils, Th. de Lerber, fils,
Hugemluhel, Pi'of Baid,h. de Berne,
M. Eiderhert, de Zurich, M. Vi.scher Sarasin, Th. Sarasiu Bischoff
et Prof. Kirn de jBàle, M.F de Perregaux, Pa.st. Senft, Prpf Félix Bovet,
et prof. Godet de Neuchâtel, Past.
Schmidbeine de la Chaux de Fonds
et A. De Myral du Jura Bernois. ■
Bnl§jiqii«
MM. les Pasteurs Boehedieu
Meyholfer de Bruxelles. '
Hollande
MM. D" G. Van Vylc, Coinle
Vau Bylandt et d’autre.s.
Haneinarli
MM. Dean Vaid, pasteur ,el Ôlof
Hausen Esq.
Turquie
Le Rev. Marcellus Bowen,
et
F.
Q.f
3
tirée«
Le Rev. lY Kalopotakee.
Les Rév. D'' T. L. Chamberlain,
lY Philip Schaff, D'’ G. C. Tiffany;
Evêque W. Vaklen D., L). L. I,. D;
G. D. Boai'dmann D I). et d’autres.
Canada
Principal SirJ.W. Dawson K.C.iVI.G;
D. C. L. et F. R. S. et d’autres.
tinrand«<»9tr<daj^ii«
l,e Vén. Arehidiaere Taylor de Liverpool, les Rev. D.r John StOLigton, LT Donald Fraser de Lonrlres;
D.'' John Culiross de Bri.stol; R. A.
Redford de .Lomlres; G. Springer
Rowe de Leeds; Prof. Cliarleris D.D.
d’JîdîmM>iirg;,Wni. Nicholas D. D. de
Dublin; H. W. Wehhi'epiqe et James
A, Spurgeon de Londre.s; W. Pa)’k
M. A. de Delfasl; D*' Murray Mitchel,
Loi'd Kinnaird, Lord Radstock, Flou.
Rev. E. U. Bligh ; Hou, Carteret
Hill; Geo. Williams Esq. et d’autres.
liai!«
Un gi'and nombre de frères provenant de dénominations diverses
fouridront des détails sur l’oeuvre
qui leur est confiée.
Parmi les aulre-s ont déjà promis
de prendre part aux .séances MM.
Proresseur P, Geymonat D. D.,
Professeur E. Comba D. D., Professeur d’aglialatela, M M. SlagniUa
.Gav. Doit. Alatteo Procliel, Cav Capellini, D”' Comandi, M.M. Sciarelli,
Va rider ( Palërmo), Corn le Campello,
Rev. J. R. Mc D.üugall de Florence
H. G. Piggot, B. A. Jas Wall, IV
Gordon Gray et W.rn Burt de Rome;
F. W. S. Jones et R. Walker de
‘ Naples, Rev. W. Meille et W. K.
Landels de Turin; Rev. Oonrdd Miller de Gênes; A Roherston de Veni,se, et) un grand nombre d’autres.
La liste .sera complétée plus tard.
E. Bonnet,
L EXAMEN D'INTRODUCTION
AU COLLEGE
Plus d’une fois, dans nos assemblées synodales, lorsqu’il arrivait
qu’on s’arrêtât un peu longtemps au
chapitre de l’instruction secondaire,
nous avons entendu une voix s’élever pour' soutenir (]ue l’examen d’introduction au Collège était trop
facile, et ([ne c’était là qu’il fallait
chercliet' la raison principale de la
difficulté que rencontraient plus tard
nos étudiants, malgré un tr^ivail sérieux et opiniàire, à obtenir leurs
diplômes de licence. Cette voix n’a
pus toujoura été la vox clamantis in
deserto; d’autres lui ont fait écho,
et on trouve même parmi les acLes
de quelques Synodes la recommandation d’être plus sévères à l’avenir.
Mais malgré cela les choses ont-elle.s
vraiment changé'i^’Je crois que personne n’oserait l’alfirmer.
Pour justifier la grande indulgence
dont les commissions ont toujours
fait preuve aux examens dont nous
parlons, on avait jadis une excuse
d’une cerlaine valeur: l’élat des écoles 'élémentaires était tel qu’on
ne pouvait raisonnablement exiger
beaucoup plus,'
Mai s au i o u rd’ h u i, for t h e u reuseme n t,
nous n’en sommes plus au même
point; nos écoles paroissiales ont
l'ait des progrès sensibles et elles
sont maintenant presque toute.s en
étal de préparer d’une manièi'e suffisante ceux ([ui ont l’intention de
fréquenter une école secomfaire,
pourvu qu’elles les gardent jus(|'u’à
ce que ceux-ci aient bleu et dûment
parcouru toutes les classes.
S’il y avait encore quelqu’une de
nos paroisses de montagne où la
chose ne fût pas possible dans l’école rnèrée, nous pensons que le régent ou le pasteur lui-même,’ au
besoin, ue se refuseraient pas à
donner quelques leçons particulières
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qui pourraient être nécessaires pour
compléter quelques lacunes.
Il faut, du reste, que . chacun se
souvienne que si auparavant on pouvait encore passer pai' dessus bien
des choses, on ne le pourra plus
maintenant que notre gymnase est
mis sur le même pied que ceux du
gouverrienaent. U n’est plus [)ossibie
d’admettre au Collège des enfants
de neuf à dix ans qui n’ont pas
appris, «|ui n’ont pu apprendr'e la
moitié de ce qu’on exige pour tes
examens de licence élémentaire ou
d’admission aux gymnases.
Nous croyons donc utile de rappeler, surtout aux pèi'ea de famille
qui, trop souvent, négligent de se
consulter avec le régent avant d’envoyer leurs [ils à l’exarneu d’introduction, ((ue celui-ci cornpiendra
dorénavant: '
a) Une petite composition italienne;
b) Un examén éciit de calligraphie;
c) » , » de dessin
d) Un examen oral sur l’italien
(lecture et notions pratiques), sur l’arithmélique (les quatre régies et le
système métrique) et enfin sur les
notions rudimentales de sciences naturelles, d’bisloiie et de géographie
et des droits et devoirs du ciloyen.
Peut-être ^pjelque père de famille
s’elïVaiera-t-il en présence d’un programme aussi vaste, et dira-t-il én
lui-même que, à ces conditions-là,
il n’est plus possible d’entrer an
Collège avant l’êgo de treize à qhatorze ans', ce qui, pour plusieurs,
équivaudrait à y renoncer. Nous
nous hâtons donc d’ajoutei' qu’il est
bien entendu qu’en fait de sciences,
d’histoire et géographie, do dessin
etc., oh ne demandera absolument
que les notions les plus élémenlaires. Ce qu’il importe surtout c’est
que les jeunes candidats possèdent
déjà une connaissance un peu exacte
de la langue italienne, qu’ils soient
bien ferrés sur la nomenclature générale, afin qu’une foi,s entrés au
gymnase, le professeur ne soit pa.s
à cliaque instant obligé de s’arrêter
pour expliquer les mots les plus
simples et définir les choses les plus
élémentaires. (I)
Il va sans dire, par contre, que
dorénavant on ne pourra plus lepousseï' un élève uniqneraenl parcequ’il ignore le français, vu que
l’on admettra sans examen ceux qui
nous viendront des écoles communales munis de la licence élémentaire et ne sachant pas un mot de
cette langue; mais nous pensons
que le fait de la connaissance du
français pourrait être un motif pour
être on peu plus imlulgenls pour'
l’italien; il pourrait, en d’autres termes, y avoir uue espèce de compensation entre les deux langues; et cela
est naturel, car celui qui connaît
déjà passablement le français,pourra
dans les premières années du gym
nase consacrer beaucoup plus de
temps à l’ilalien qu’il connaîtra moins
et vice versa.
Avons-nous besoin de dire que
l’école latine .ou gymnase inférieur
du Pomarety devrait adopter à peu
prés le même critérium que le Collège, à l’endroit de l’examen d’introduction? Sij à cause de circonstances particulières, on Iroiivait que
cela n’est pas possilde, peul-ètre, en
attendant que des tetnps meilleurs
nous permetleiit de faire pour l’école
iaüne quelque chose d’analogue à
ce qui a élé , lait pour le Collège,
pourrait-on transformer la 'l.re année de l’ée'üle latine en une classe
préparaloire et engager les éléves
à venir, faire leur 3.me année à
(1) Nous nous permeUons de suggérer ici
à la Société - Pédagogique Evangélique de
s’oeeuper dans sa pfOcljatitiie conférence annuelle de la question dés manuels à adopter dans nos, écoles élémentaires. Si l’on
parvenait à s’entendre sur ce point et à
avoir un peu d’uniformité, il va sans dire
que cela simplifierait de beaucoup la chose
Il serait enfin à désirer que tous les professeurs du Collège tissent partie et prissent une part active à ia Société sus-mentiünuée..
5
["- " ./''''V :‘t-•:^'''/-^^^^ . ■ ' ■' ■■■■';''■■'
SI
Torre Pellice. Il n'y a eu cela, selon
nous, rien qui doive elïrayer persomie, car celle année qu’ils deque
qui,
des
vi-aient faire en plus ne sérail
l’équivalent de la 9.me année
a.vec la nouvelle
organisaüoü
études au (lollége, sera jugée inutile, et pai’lanl supprimée.
Nous estimons qu’il seraitsuperflu,
pour le quart d’heure, d’entrer dans
plus de détails sur ce sujet; nous
avons la confiance et la persuasion
que nos braves insliluteurs qui ont
entr'e les mains les programmes du
gonveruement, sauront très bien les
développer flans la mesure du possible., Nous connaissons parfaitement
les difficultés de louL genre contre
les quelles ds ont à lutter, mais
nous connaissons mieux encore leur
zélé et leur intelligente activité.
Une chose que nous nous permetJons de leur recommander chaleureusement, c'est de mettre un soin
tout spécial à recheroher et à cultiver les intelligences cachées, à
pousser vers les études supéi’ieures
tous les jeiines garçons qui, par
leurs qualités intellectuelles et la
force de leur volonté, leur paraissent
promelter ¿lenc. Souvent il suffit d’en
parler aux parenls et de les encourager un peu pour les décider. Il
ti’esL pas seulement réservé aux
riches notre Collège, Gomme eliacun
sait, il y a. un bon nombre de subsides destinés aux' plus indigents,
et lorsqu’un élève doué il’une manière excepüoiinelte, se trouverait
dans l’impossibilité absolue de poursuivre ses étufles, nous sommes
presque sûrs qu’il se trouverait îles
personnes généreuses pour lui venir
en aide.
Gi'âce surtout à la libéralité d’amis
étrangers, lesVaudois oui l’immense
"avantage d’avoir poui' eux et chez
eux un établissement d’instruction
secondaire complet {sans parler de
Fécole latine et du pensionnat), et
il serait impaniormabie que chacun
ne fit,tous ses efforts pour i|ue le
plus grand nombre possible d’élèves
en profitenl. Le Collège est rnainte
nant organisé de manière à ouvrb’ à
côté de la carrière pastorale une foule
de poi'tes à l’acti vi té des jeunesVaudois
qui ne voudraient ou ne pourraient
s’occuper d’agriculture ou d’autres
travaux manuels. Il n’est maintenant
presipie plus de carrière ou d’emploi auxquels ils ne puissent arriver
directement ou indirectement, par
les éludes du Collège.
Iai trop plein de notre population
peut se déverser en partie dans
d’autres contrées, où les bras robustes de nos montagnards pourront
se rendre très utiles, mais une,autre
partie, la mieux douée sous le rapport de l’intelligence, doit absolument profiter des moyens qui sont
à sa portée, pour occuper dans nos
Vallées et jusqu'au fond de ITlalie,
les places qui les mettent le mieux
en élat d’exercer une influence bénie par leurs lumières et la supériorité de leurs principes, et en
même temps de se former une p^osition matérielle avantageuse.
fJiroiiiqiic Vaiidoise
Société « Pra
ToRRE P ELU ce
del~Torno (1)».
Tableau des réuiiioiis,
La Tour.
Chef-lieu 15,10 ■■
Appiots 11
Simound 6,50
Coppiors 9 ’
Envers 1,85 '..à:
Ravadei'a 2,70
Chabriols 5 ■fl
Taiitaret 3 . '■■•ry<Æ
Bonnets 3
57,15 .k ykj
(1) I..e paragraplie l'olatiT à ]a répartition de la
somme colleciéo par la Société Pra^del-Torno (Voir
N. 7 p, ü3). doit si>, eoinpléler ainisi; « fr. 130 à M.
Weitzecker pour Léribé ». On nbus prie aus.si d’ajouter
qu'un troiaieme étudiant du P. du T. dirige une école
du Dlmaïicbe dans le quartier éloigné de Serre-Malan.
.O
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ìi}'^ :■
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PiGNEROL.
Chef-Iieii.
S. Second
■12,02
9,50
21,52
ÂNGROGNE.
Gacet-R ivoire 3
Serre 3,05
Serre Malan 1,60
Martel 1,65
Jonrdans 4,42
Pra-du-Tour 3,20
S. Laurent 3,63
20,55
VnXESÈClJE.
Linsard 3,10
Combagarin 2,25
Ron rii 5,30
Clos 9,35
20,00
Périerj
Cticf-lieu 10
Crouzêt 4,55
Baisa 5
19,55
S.T Germain.
Gondin 19,
Poni.
Chef-lieu (2 réiiiiions) 11,19
Peyrlà -2
Cham|:j,s 2,32
15,51
Mas sei,.
Salse 6
Grange Didier 5
Robers 3,65
14,65
S.T Jean.
RIonals 9,02
Müurcious 3
G on ¡lis 2,05
14,07
Praly,
Ghigo 44
Prarustin.
Roc ’ r , 11
Kodoret.
Chef-lieu
Fontaines
3,05
7,65
Pramoi,
10,70
l ì uà
Gioì,
Piene
4,30
2,10
4
Vll,LAR,
10,40
SeiTe
Theynaiid
2,17
3,12
Ghefdieu
RorA..
5,29
3
€o mp te-1 e 11(1 u fl naiicie r
RxEaotcK 1800.
Collecté dans les 46 réunions 256,39
Conlfibutions des M. lion. 336,35
Vente des bullrdins de l’école
du (limnnche de. Turin, des
idiotograpliies du consisLoii;e ‘
(le i,ériLé, et. .coUectes particulière des M. H. et ef- '
fectifs 43,35
Produit d’une réunion non
mentionnée en 1889 5,50
Tolnl "énéral 641 '59
Le hurean:
J. E. MartiiNat, présid.
H. (Iarrou, V. ¡m'iiid. C.
Aug. . Co'is.soN, secrél.
Torre Pëluge. — Le 17 .février. T— L’espace noms rnan(|ue absolument pour décrire en détail les
belles l'êtes,des écotes. et de l’Union
Chrétienne. Grâces au temps splendide, à la, bonne volonté de nos
chers maîtres et maîtresses et surtout à celle de M. Forneron <^ui en
de pareilles occasions ne sOnge' (|u’à
se dépenser pour que tout réussisse
à souhait, uoiS 450 enfants ont en
et nous ont donné , une fête dont
eux et nous nous souviendrons longtemps. Au culte à, l’église M. le
past. Pons parla sur’ notre de\foir de
nous souvenir de toutes.les preuves
7
de ia lidélilé de notre Dieu à noli'e
égard, et M l'avocat Vola deiégné
acolaalii|ue,lie ia l'esponaabiiiié umivelle vis-à-vis de noire peu[>le (,|iie
constituent poui' nous nos nouvelles liberlés. Comment celte piocessioii de 45Q enfants put s’enfouir
et parverdr à se caser tlans î’ecole
de S le Marguerite en laissant encore
uu peu de place pour uu nomhieux
pu!)lic, c’est nu pi'oblèrne (jue uuus
jugeâmes tout d’ abord insoluble,
mais ([ui |Se ti-ouva résolu dans
les iails. Des graditis atleigiiaiit pr'esque le plafond de la salle, des bancs
, aussi serrés que [»ossible dans la
pkieq accomidii'enl ,1e prodige. Nous
voudr'ions bien l’aconter' le traUenimenio: poésies; dialogues, bien cbdisis, et remafqaablernetiL liien récités','' des clianls eidovés avec
uu brio iiicotnpai'able , nous ont
fait passer doux heures très agréablement. Inutile de dire que le seeonrl acte c’est à dire la cotation
(accompagnée du petit, livre), à été
très apprécié des etifanbs et au.ssi
des iiisliluteiirs qui ce jour là poussent le dévoiiemerit jusqu’à né prendre uu rejiiis uu peu substantiel
que le soir. A la seuuiiiie prochaine
ce (|tie nous avons,.à dir'e sur la
fêle de ¡'Union
Gonférênce. — Mardi soii', à 7 1[''2
dams la salle de Via Beckwitli, M.
ie prof. D. Jahier donnera une conférence sur ' ,
VITÏORÏA COLONNA
èn rapport avec les gi’ands mouvements p.ulitii:|ües ,et intellectuels de
son siècle. Dans une aulée conféreiice i,|ui aura lieu huit jours après,
Viltoria Colonua,.'nous sera pj'ésenlée
dans 'se.s rapports avec le mouvement réfoi'maleur en. Italie, l/entiêe
,est libre. ■ ' , ■
Nouvelles Religieuses
voyages et de' ses nombreuses occupations, il cesse de pulrlier son jori,n'nal La Scintilla. Nous regrettons
vivei.ïienl, ¡rour noli'e part, que ce
.témoin év'atigéli([ue dans le très
catholique carilou du Te.ssiri , n’y
i’asS'B (dus enleiidre sa voix. Que
notre; aud soi! assuré qn’il n’a pas
bld œuvre inutile! Noeis le cominissons ti'up bien pour ne fias être sûrs
qu’il fera tout sim [rossible pour
faire ¡lénélrer dans le Tessii't d’aiiti'tis ¡Hiijücatfons évangéliques, et
que, en des cii'cüiistancKs plus ¡rro|.)ices,ü ne demande pasmieiix queiie
mii'e l’eimitre la .sc«.ü7/fl en fiamma.
r
X
Genève. Le gouvernement dé Genève s’eliorce de Intlei' conti'e Ijalcoûii.sme, en i-eslreignant anlant que
possible le nombre des débits. Dans
la ^'ille, l’an ileiader, il y a eu .sept
fermetures et seidement deux ,autoi'isalions d’ouvrir de nouveaux établis.sernents. IJims tout le canton,
sui‘ ciiKjuanle demandes, dont la
plupart, étaient de .sirnpie.s transferts
à d’autres jjrppriétaires d’ét.ablisse'-,
raents déjà exlstauls, trente huit ont
été repoussées,— Quand en sei’a-t-il
ainsi en Italie?
Lugano — M. Calvino atuïonce
qû’à couse de ses longs et fréquents
BIBLIOTHÈQUE dite DU COLLÈGE '
—--‘-.Ai- --—
[Suite V, N. 1)
Ouvrages reçus avec, rcconnaissame:
Uovcl O. ■•., Vademecum imlis|)ensabile ai meccanici e disegna:
lori di macchine': Çonffiqienti per la
costruzione dei denti delle ruote d’ingranaggio ed altre materie. 16. lilogr.
Toi'. ,90; (V-106,Don de l’auteur. Ce,
voi. ,es,t eri venie à ToiTe Peliice, cirez
M, Gilles libi', au .prix de'fr. ¿,25.
Mann»tí,, Della fortuna delle par-ole libri % 2 voi. 12 To.r, 831.' Dpn
de M. H. Pascal, pnsleur à-Pign&.rol..
Brown »1. J., Bunyanj sa vie/son
époque et soh apuvre (augi.) av. les
<’'‘5
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ili. de Wbymper. 3® éd. 8, Lond. 87
XVII-504. Don de rauleur, D.D,
pa.st.. à Bedford (Angleterre).
Torrf-, PelUee, le 18 Février 189 i.
Prof. .«ìlex.. ViNAY, bibliolh.
Hevuo S*oliti(|iio
Italic — \^e d isconrs-progrurntne
de Rudini a prodnit par su clarté,
sa simplicité, sa modération une impression favorable. Il a assuré la
Chambre qu’on ne lèvera pas de
fiouveaux impôts. On économisera
sur tou.s les bilans, même sur ceux
de la gueri'e et de la marine. On
suivra la même politique d’alliance
avec l’Allemagne et d’Autriche tout
en s’elïor'çant de dissiper tout malentendu avec la France. Ou soumettra à rapprobalion de la Chambre les lois de caractèr'e social, dont
l’adoption semble le plus urgente.
On fait prévoir ral)olition du scrutin
de liste pour le.s elections politiques.
S.l Bon a été nommé ministre de
la marifie.
Le Prince Louis des Abruzzes,
fils cadet du Prince Arnédée vient
de revenir de son long voyage de
circumnavigation. Il a débarqué à
Venise où la Princesse Letizia et le
Duc d’Aoste avaient été l’attendre.
France — La disposition des
e.sprits semble être plus conciliante
envers' l’Italie; mais rien ne sera,
semble-t-il innové, dans les relations
commerciales, car la Frprice semble
vouloir renoncer à tout traité de commerce avec n’importe quellè nation.
IjC clergé Français se partage en
deux camp.s opposé.s; les partisans
du cardinal Lavigerie qui comme
on le sait a complètement adopté la
République ei les partisans de Monseigneur Freppel qui reste dévoué au
royalisme. Le pape Léon XIU semble
favoriser le premier.
itlleiiiag^nc — Le comte Waldersee en soldat obéissant et en pa
triote dévoué, a accepté le commandement du IX.® corps d’Ai'mpe.
— L’ernpei'eur aurait prononcé des
paroles trè.s .sévères sur. le compte
<le certains gros industrielsi qui veulent itnposer leurs prix au Gouvernetnenl. Il est fort mécontent au.ssi
de la guerre sans trêve que les
Hambiurper Nachrichlen (le journal
de Bismarck) lont à sa politique.
AlîONMiMESTS PAYÉS
Nous pul)lions ci-après une première liste des abonnés au Témoin,
qui ont fait parvenir à l’administralioji du ¡ournal, leur abonnement
poni- 1891.
Paroisse de Kassel.
.1. J. R, Trou, pa.steur — J.s Trou,
ancien — L.s Micol — Phi!. Gii'aud
— J.U Ani. Micol — Bart, Pons —
Beiij Troll — J.ne Tron-Pons —
J.Il Micol, ex-brigadier — Emile Trou
— A. Trou, Champ la-8alse.
Périer Maneillo.
Pierre Pascal, syndic — Martinatrég.t en retraite —J.n Pons, ex-ancien —■ Enr. Pellegrin, not. — Cat.
Grill, veuve — Phil. Ro.stan, past.
— Peyrot, boulanger,
yniesèche.
J. P. Micol, past. Wilhelm inst.
— Fréd. Bert — D.d Wilhelm, taül.
.1 n Rostan.
Poinaret et Pérouse.
M.® V.® Reynaud — Marie Ribet,
Serre — J. Fr. Ge.nre — J.s Ribet
.— Phil. Peyrot — D.‘‘ P. Lantaret
— J. A. Bahne — l..s Guigou —
H.ri Lageard —• Prof. Monetti —
L.zo Coïsson — Jules Goucourde —
Fréd. Jahier — Bertet, sitidic — M.®
Meynier — Ch. Gay — P. Lantaret,'
past. — Al. Bert — P. re Past re.
PKTITE GAZETTE
— Le 17, la rente italienne a été quotée
à Turin L. 95,55. ,,
Ernest Robert, Gérant.
Torre Itellice ~y imprimerie Alpina