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Cinqaante-nenvième année.
27 Juillet içz)
H° 50
L ECHO DES VALLEES
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w Le Numéro SO centimes w
Qne toates les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimahlés..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV. 8).
VIENS.
(Du Christianisme).
Le premier mot de la formule proposée,
c’est le mot : Viens. Jésus-Christ nous l’adresse, et en effet, c’est bien celui qu’il
nous faut entendre avant tout.
Viens, dit-il, au pécheur accablé d’amertume, tenaillé par l’angoisse, brisé par le
remords. Et ce pécheur, c’est nous, mes
frères, c’est vous, c’est moi, c’est en un
mot tout être humain. En effet quand,
avant de connaître Jésus, chacun descend
dans sa conscience, îl ne peut qu’être épouvanté du tableau lamentable qui se déroule
devant lui. Et les meilleurs, comme les autres, plus que les autres, sont saisis de
cette émotion poignante. « Je ne sais pas,
disait un sage, ce qu’est exactement la
conscience d’un criminel, mais je connais
celle d’un honnête homme, c’est effrayant ».
Faites plutôt votre bilan, vous, les plus
sérieux d’entre ceux qui m’écoutent^ Dieu
veut être lui seul le Maître de notre existence et notre existence appartient à tous,
et à tout sauf à Lui ; sa volonté est méconnue, son œuvre demeure stérüe ; ses bienfaits nous trouvent ingrats, ses châtiments nous font rebelles ; tout en nous est
péché et cet état, n’est-ü p'as vrai, ne peut
amener autre chose que la condamnation
et la mort. Ah ! quels redoutabS.es accents
vont retentir à nos oreüles ! Quelle sentence irrévocable va terrifier notre cœur!
Voilà le tribunal, voilà le juge !
Viens.!., et c’est le son doux et subtil
d’Elie, le son plus doux encore et plus
subtü du Fils de l’homme qui nous appelle
et que nous entendons, non comme un cri
déchirant qui menace, mais comme un
bruissement suave qui caresse : Viens avec
ton fardeau, avec tes liens, avec tes haillons de misère ; de tout cela je te délivrerai ; j’ai un pardon pour toutes tes faiblesses, un remède à toutes tes chutes ;
dans mes angoisses sur la croix, j’ai une
meurtrissure pour toutes tes transgressions. Ce Sauveur, tendre et secourable, ne
mettra point dehors celui qui vient à lui :
quiconque a soif de grâce et de pardon
tropve à ses pieds la délivrance ; près de
lui, c’est la paix, près de lui, c’est la vie ;
c’est aux chargés, aux travaillés, aux accablés de leurs misères, avant tous, qu’il
dit ce mot : Viens.
Viens, il le dit aussi au cœur désabusé
qui a compris le néant d’une vie où Dieu
n’est pas le Maître souverain et qui désire
à l’avenir faire la volonté de son Père Céleste. Que de devoirs à accomplir, que
d’obstacle à surmonter, que de tentations
à vaincre ! Je voudrais, dit-il, m’élever ; je
voudrais être saint, je voudrais glorifier
Dieu par une vie qui lui fût consacrée, et
toujours, hélas ! je me heurte à la sombre
réalité ; je trouve mon amour pour le Seigneur lié par une force irrésistible ; ma reconnaissance à Jésus s’agite comme prisonnière ; je ne fais pas le bien que j’aime
et je fais le mal que je hais ! Et le Sauveur
ators dit : Viens, à cette âme découragiée.
Viens à travers les nuages du doute: viens,
dans l’obscurité de tes efforts infructueux.
Viens, par la prière, à genoux ; viens par
l’étude et la méditation de cette Parole divine qui est utile pour instruire et pour
guider dans la justice ; viens par une communion profonde et sincère avec moi. Moi
aussi, lui dit-ü encore, moi aussi j’ai connu
la lutte et les obscurités et les tentations ;
j’ai voulu devenir ton frère, revêtir ton
humanité, être semblable à toi en toutes
choses, et j’ai triomphé du péché. Par mon
exemple tu sauras vaincre aussi les difficultés ; par mon Esprit tu pourras toutes
choses, et toi le faible, l’impuissant, l’accablé des luttes morales, en face des dangers, en face des obstacles, en face des
tentations, comme Saint-Paul tu pourras
dire : Je suis plus que vainqueur par le
Seigneur qui m’a aimé. Seulement ne demeure pas à l’écart de mon influence ; hors
de moi tu ne peux rien faire ; pour être
fort, pour être revêtu de la vertu qui de
moi se dégage, ,ne tarde pas, hâte-toi ;
viens.
Viens, il le dit enfin à l’affligé, au cœur
souffrant, à celui que la vie a déçu et qui
marche, suivant, la parole connue, et dans
la nuit et vers la nuit. Au sein de la tempête que sa puissance apaise, au milieu
des flots déchaînés dont il arrête la fureur,
le Seigneur dit ce mot à Pierre, justement
"dans la circonstance à laciuelle appartient
mon texte, et c’est pour nous un touchant
réconfort. Ah! la tempête, ah! les flots
déchaînés, ah ! le noir ouragan ; comme le
cœur humain comprend et justifie ces
sombres métaphores. Ce ne sont pas là
seulement des figures de rhétorique, c’est
bien la poignante réalité. Souci du lendemain, pauvreté, jour sans pain, où les
enfants ouvrent leur bouche affamée à la
huche vide, foyer refroidi d’où l’aïeule approche en vain ses mains glacées, quelle
tempête au cœur des parents impuissants!
Chambre angoissée, où règne, implacable,
la nialadie, fauteuil sur lequel s’est figée
l’infirmité prématurée ou la paralysie sénile, lit de souffrance, où gît un pauvre
corps endolori, quelle tempête au cœur des
victimes sans nombre de tant de misères
humaines ! maison de deuil, demeure désolée, berceau vide, horizon voilé, avenir désormais assombri et brisé par d’amères
séparations, quelle tempête au cœur des
affligés, des isolés, des meurtris de la vie !
Eh bien, à tous ceux-là, comme à Pierre,
Jésus dit le mot consolant et balsamique :
Viens. Viens à Celui qm enrichit, qui guérit, qui donne la paix, la coiisolation, l’espérance, à Celui qui ouvre le ciel, à Celui
qui, ressuscité, te fait voir là-haut, dans
la gloire, ceux qui t’ont laissé ici-bas et
qui, près du Seigneur, t’attendent ; viens,
cœur brisé; dans sa communion tu trouveras le baume qui apaise, et, comme le
dit un cantique qui releva tant d’affligés :
Viens, âme qui pieures,
Viens à ton Sauveur;
Dans tes tristes heures
Dis-lui ta douleur.
Dis tout bas ta plainte
Au Seigneur Jésus;
Parle-lui sans crainte
Et ne plleure plus.
Ne pleure plus... sur toi. Mais sur les
autres, tu as encore des larmes à verser.
Et ceci nous conduit au second mot de notre texte, à celui qui complète l’ordre du
Maître : Va. Ce mot, vous l’avez entendu :
le Seigneur nous l’adresse aussi.
G>jstave Fabrîî.
L’espril de parli.
Depuis les formes primordiales et rudimentaires de la vie sociale jusqu’à nos
jours, les hommes ont toujours eu la tendance à se grouper en partis, pour défendre leûrs intérêts et leurs biens, ou pour
[ faire triompher une idée, un système ou
un programme...
Aujourd’hui, dans notre patrie, malgré
les formidables coups d’aviron du chef du
«fascisme.» et les efforts habiles qu’il déploie pour donner à notre vie nationale
un peu d’unité, une direction bien marquée, les partis de toutes les nuances se
croisent, se heurtent, se bousculent, se
haïssent et se trahissent, se caressent et se
combattent avec la parole et la plume,
sans exclure la force ou la ruse.
Si l’on nous posait cette question : « Les
partis sont-ils utiles ou nécessaires ? »,
nous répondrions que, à l’état actuel de
notre développement social, ils sont inévitables, ou même utiles et indispensables,
aussi longtemps que leur fcarction consiste
¿à mettre en valeur une vérité, un idéal,
;et à faire triompher des réformes ayant
pour but le bien de la nation et le progrès
général de l’humaiiité.,. c’esLa-dire la réa'"lîsatîqn toujours plus complète du règne
de Dieu sur la terre.
Mais ce qui n’est pas nécessaire, ce qui
est même funeste et blâmable, cè que nous
devons combattre de toutes nos forces en
nous et autour de nous, c’est l’esprit de
parti.
^ ÿ $
Qu’est-ce donc que l’esprit de parti ?
C’est la dégénération, la corruption d’un
sentiment légitime qui, contenu dans de
justes limites, pourrait être une des principales forces propulsives du développement social et du progrès humain. Il est
fort naturel que l’homme se sente attiré
vers ceux d’entre ses semblables qui partagent ses idées et sa manière de voir dans
telle ou telle autre question générale qui
intéresse son pays ou lé milieux social dans
lequel il vit. Il-se forme ainsi des courants
d’idées qui groupent les hommes en partis.
Mais, hélas !, il arrive trop souvent que
ceux qui s’agrègent à un parti ne poursuivent pas toujours un but noble et désintéressé. Le parti, pour ces gens-là, fonctionne comme un cheval de Troie, dans lequel ils cachent habilement leurs intérêts
particuliers et leurs ambitions perænnelîes.
Dès lors tout idéal social est relégué au
dernier plan, et ne sert, tout au plus, que
d’enseigne et de masque. Le mobile secret devient l’égoïsme et l’orgueil. L’intrigue, la ruse, la violence, l’adulation, les
compromis honteux... tous les moyens
sont bons pour arriver au but et se procurer des avantages, extorquer une
cliarge ou un titre. Ce qui guide les hommes qui s’engagent dans cette impasse
dangereuse, ce n’est plus l’idéal de la vérité et de la droiture, c’est ce méprisable
esprit de parti qui devient une passion
morbide et troublante.
L’esprit de parti peut aussi être un entêtement capricieux provenant de l’ignorance ou d’un trfe grave défaut de caractère. Il est bon d’être ferme, courageux,
tenace dans la vérité; c’est une qualité
que d’être fidèle à ùne cause. Mais la supériorité d’un homme se révèle dans cette
sainte liberté de pensée et d’action qui lui
permet de changer, loyalement et sans déshonneur, d’idée, d’opinion, de méthode, dès
qu’il s’aperçoit d’être dans l’erreur. Mais
les entêtés, les capricieux, les orgueilleux,
les égoïstes et les ignorants surtout, ne
sont pas de cet avia. Leurs opinions, s’ils
en oîît, sont souvent des préjugfe ou des
partis pris. Ils ne jurent que par leur
parti et méprisent ceux qui ne veulent pas
les suivre bêtement. Le fanatisme est une
plante vénéneuse soit en religion qu’en
politique.
:ü Ht
L’esprit de parti n’a jamais eu que des
conséquences funestes. Signalons-en quelques-unes.
La marche de la vérité et des bonnes
idées en est toujours compromise. Qui peut
encore prêter foi à des gens qui — même
en disant de beles phrases et en exposant
' de beaux prc^rammes — n’ont en vue que
leurs intérêts particuliers et leurs ambitions mondaines ? Dans ce mauvais jeu de
l’esprit de parti, les honnêtes pionniers de
la vérité, les braves et les forts sont mis à
la berline, parce que ceux qui les jugent,
souverâ;:, d’après leur, conscience
souillée. L’esprit de sacrifice, de dévouement fraternel, l’équité, la droiture... voilà
des choses qui agacent les gens habitués à
se mouvoir, avec l’aisance du serpent, dans
un milieu où domine l’égoïsme et l’esprit
de parti.
Le plus grand ennemi de la vérité, dans
la vie civle, sociale, politique et religieuse,
c’est cet esprit de parti qui paralyse les
efforts des meilleurs. Ce mauvais esprit a
souvent alliuné des querelles, des guerres,
des révolutions, des troubles funestes... il
a présidé aux procès iniques, il a animé les
persécuteurs et leur a inspiré les sarcasmes et les injures atroces qu’ils ont làncés
à la face de leurs victimes.
Et dans la vie ordinaire de tous les jours,
ce même esprit crée les haines, les jalousies, les calomnies, et sème la discorde entre les habitants d’une même famille. On
ne discute plus sur les idées, les principes,
les méthodes et les programmes, on s’acharne sur les personnes. Les questioins les
plus élevées deviennent de mesquines
questions personnelles : Jean a dit ceci,
c’est de la bêtise... il a fait cela, c’est un
gâchis ou une méchante action. Tout est
faux dans ses actions ; pourquoi ? Simplement parce qu’il n’est pas de votre parti.
— Pierre fréquente l’église... Je n’y vais
plus, c’est le parc des hypocrites... Pourquoi ? Simplement parce qu’il n’est pas de
mon parti, ou qu’il entrave mes desseins.
Ainsi l’esprit de parti sème partout le
soupçon, la méfiance, le malaise ; et nos relations entre voisins, entre parents et amis
deviennent pénibles. La vérité, le progrès,
le bien-être n’avancent pas. Les honiAêtes
gens en souffrent et les fripons eux-mêmes
finissent souvent par être les dupes de ce
jeu de Satan.
« » Hi
Comment guérir de ce mal si répandu ?
Il faut modifier, tranrformer, assainir les
consciences.
Pour guérir la conscience, je ne connais
de remède plus efficace que l’Evangile de
2
Jésus, intégralement et cuurageusenient
appliqué dans la vie individuelle et sociale.
Je dis intégralement, parce que on se contente volontiers d’un Evangile mutilé,
adouci, adapté, appauvri.
Le premier résultat de cette cure morale et spirituelle serait de nous faire reconnaître tels que nous sommes réelement.
Alors nous n’aurfons plus la tentation de
, faire notre apologie comme le pharisien.
Nous comprendrions le commencement de
la vraie sagesse, exprimée dans cette
exhortation apostolique : « Que l’humanité
vous fasse regarder les autres comme
étant au-dessus de vous-mêmes».
Après ce premier pas nous serions prêts
à en faire un autre : travailler dans notre
milieu social pour le bien de tous, dans un
esprit de dévouement fraternel et de sacrifice. «iChacun de nous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère
aussi ceux des autres», avec le même
amour.
L’esprit de parti serait amsi remplacé
par l’esprit de vérité, de droiture, de chante, de fraternité, qui est l’Esprit du
Christ. La vie, malgré ses manifestàtions
multiples et variées, nous apparaît alors
dans sa magnifique unité divine et serait
une réalisation progressive de l’idéal du
règne de Dieu sur la terre. Un des premiers devoirs d’un disciple de Jésus devrait être de combattre en lui et autour
de lui ce funeste esprit de parti qui agit
au milieu de nous comme un mauvais levain. Sa noble devise de tous les jours devrait être ; « Ne fais rien par esprit de
parti ou par vaine gloire» (Phil. II, 3).
F. Peyronel.
Choses d’Angleterre.
J ai longtemps tourné mon porteplume
entre les doigts, en me demandant si je
devais porter à la connaissance des lecteurs ide YEcho des faits qui ne peuvent*que causer de la peine aux cœurs chrétiens et réjouir les adversaires de la foi
évangélique. Mais les enseignements qui
en découlent me semblent d’une telle importance pour tous les chrétiens évangéliques et partant pour nous aussi, que
j ai vaincu toute hésitation et je vais
parler d’abord de la Crise au sein de la
Société MissionnaiTe de l’Eglise AMglicane
(C. 'M. S.) .
Il y a deux ans et plus que la presse
' religieuse de la Grande Bretagne s’occupe
d’une agitation, surgie au sein même du
Comité directeur de la dite Société, qui
s est promptement propagée à ses amis
et souscripteurs.
On répétait, en maint lieu, que des
vues très avancées, au sujet de l’inspiration des Ecritures et de la divinité de
Jésus-Christ, étaient tolérées dans^‘ des
écoles de la Mission et même rendues publiques dans certaines publications. L’émoi fut énorme et la Société vit sérieusement menacé son bilan, car plusieurs
souscripteurs suspendirent leurs dons
jusqu’à ce que le tout fût éclairci.
Nous ne suivrons pas les longs débats
et les phases de cette question ; mais si
d’un côté bon nombre de personnes influentes, après une enquête préliminaire,
se serrèrent plus fortement à la C. M. S.
— étant sûres que le Comité directeur
rappellerait à l’ordre les imprudents novateure et maintiendrait les principes
qui l’avaient inspirée pendant les cent
trente ans de son existence — d’im autre
côté un certain nombre de chrétiens éminents, pour des raisons de conscience, ne
crurent pas pouvoir se rattacher plus
longuement à cette Société et, après plu' sieurs réunions (de juillet à octobre
1922) ils décidèrent de fonder une nouvelle Société Missionnaire dite : des Anglicans Bibliques (B. C. M. S.).
La Société Mère (C. M. S.) qui a rendu
d’immenses services à la cause des Mis
sions dans tout le monde et qui a compté
parmi ses pionniers des : John Williams,
Robert Moffat, David Livin^tone, Robert
Morrison, etc..., sa hâta d’envoyer une députaton aux Indes, où était précisément le
foyer du mal que l’on déplorait.
Des amis de la Société firent pour leur
compte des enquêtes, se rendant sur les
lieux et plus spécialement à Bangalore où
la Société a de magnifiques établissements
d’instruction qui comptent 750 élèves.
Voici ce qtu résulte de ces enquêtes :
Les écoles se sont insensiblement sécularisées, quoique nominalement elles dépendent de la Société. En effet, le Gouvernement des Indes accorde de forts subsides ;
les professeurs et les maîtres sont en majorité Indous, dans la proportion des deqx
tiers, et le doyen des maîtres est un indigène qui, quoiqu’il ait passé trente ans
dans ces écoles, n’est pas devenu chrétien.
Peu à peu le caractère éminemment chrétien de cette œuvre se décolore et se voile,
à tel point qu’on a supprimé, dans les hymnes et les prières qui se répètent 'à l’ouverture et à la clôturev des classes, le nom
de Jésus-Christ.
Ces concessions à l’esprit national indou
des maîtres et des élèves payens, qui forment une écrasante majorité, enlèvent le
cachet missionnaire à une institution qui,
néanmoins, figure toujours comme dépendante de la C. M. S.
Nous ne nous érigeons ni en critiques
ni en juges, mais il nous semble qu’il y ait
beaucoup à apprendre de l’expérience
d’autrui :
1“ Une Société ou une Eglise missionnaire, ne doit jamais oublier ou laisser se
ternir son caractère distinctif.
2° Lorsque l’on veut porter le bienfait
de sa foi à d’autres qui ne la possèdent pas
encore, il est de toute nécessité qu’elle se
présente bien fondée, sûre, incontestable.
3° Toute association qui recueille et reçoit des dons dans un but déterminé a le.
devoir élémentaire de conscience de les affecter imiquement selon les intentions des
donateurs,.
4“ Il est prudent de ne pas permettre
que sa propre liberté d’action soit enrayée par des protections et des subsides
d’un Gouvernement, qui lui donnent le
dipit d’intervenir et de s’imposer.
5° Si le personnel de la Mission est insuffisant, ü vaut mieux limiter l’œuvre que
de l’étendre avec des éléments hétérogènes
et compromettants, auxquels manque cette
foi que l’on dit de vouloir propager.
6® Le nationalisme érigé en système ecclésiastique est funeste aux missions comme aux églises, qui doivent d’abord et pardessus tout chercher le Royaume de Dieu
et Sa justice. A. Muston.
Le Congrès Anglo-Catholique.
Après avoir été préparé soigneusement,
le Congrès s’est ouvert la semaine dernière
à Londres, par un culte dans la magnifique
cathédrale de St-Paul, présidé par le rev.
Arthur Monford, vicaire de l’église de
l’Ascension. Son texte, tiré de Jean XII,
32 : « Et moi, quand j’aurais été élevé de
la terre, j’attirerai tous les hommes à
moi», a été apparemment évangélique,
mais il s’y cachait le grand poison d’aveuglement, conduisant les pauvres âmes aux
cérémonies, aux saints, à Marie plutôt
qu’à Christ. Après avoir glorifié le mouvemnt d’Oxford, de Pressy et consorts, il exprime le désir que le mouvement d’aujourd’hui puisse être tout aussi efficace.
A peine la cérémonie terminée à St-Paul,
ce fut un assaut général aux autos, aux
« bus », pour arriver à Albert Hal, où devait se tenir le Congrès proprement dit.
L’évêque de Zanzibar, l’ennemi de la cause
évangélique dans le champ missionnaire, a
été élu président, et se distinguait au milieu des autres évêques par ses* vêtements sacerdotaux.
L’évêque de Londres donne la bienvenue aux Congressistes en prononçant un.
grand discours bien pesé, bien pensé et
soigneusement rédigé. De grands éloges
furent prodigués au Congrès et à ses initiateurs, avec des vœux pour la paix et
l’union des Egides, spécialement avec
celle Russe. — Le Congrès envoie un
message au pape de Rome ! ...C’est tout
dire, et cela indique l’esprit de ces 16.000
Congressistes. Les Anglo-Catholiques veulent la réunion avec Rome, la messe, la
confession, les prières pour les morts, le
culte de la vierge Marie spécialement.
L’Eglise d’Angleterre joue gros jeu ;
elle ferme les yeux pour ne pas voir le danger qui la menace, laisse faire et brûle de
l’encens à ces saints des nouveaux temps.
Le réveil viendra, mais... ce sera trop tard.
Le réveil ce sera l’esclavage de Rome avec
toutes ses impostures, toutes ses ambitions
temporelles, toutes ses misères.
Messieurs les Anglicans, continuez, et
bientôt vous verrez votre ruine !
C. A. Tron.
{Nous renvoyons au prochain niuméro un
deuxième article sur ce sujet d’actualité).
La fête du Août
aura lieu, D. V., pour le Val Pélis au Laus
de Bobi ; pour le Val Pérouse à Lazará
(Prainol). Le culte commencera à 10 heures précises.
CHRONIQUE VAUDOISE.
LUSERNE SAINT-JEAN. Le Bazar de
la Société « Le Printemps », au profit de
l’Evangélisation et des Missions, aura
lieu, D. V., le mercredi 8 août, à la Maison Vaudoise des Blonats, à partir de
3 heures pom.
Nous le recommandons vivement à la
générosité du public. E T.
NEW-YORK, 9 juilet 1923.
Cher « Echo », '
Nous voici de nouveau u.n peu en retard
pour quelques-unes des nouvelles que nous
t’apportons. Mais nous sommes comme tous
les autres Pasteurs : en cette saison, surchargé de travail.
C’est la vision de ce beau jour de Pâques
— déjà bien bin — qui se présente à notre esprit aussi vivante et aussi réelle que
la réalité du jour où nous avons fêté d’une
manière tout à fait particulière la glorieuse et triomphante Victoire de la Vie
sur la mort. J’ai dit particulière, car nous
avions cru déjà avoir eu de grandes assemblées, mais celle de cette année-ci les a
dépassées toutes par le nombre, l’attention
et le recueillement. Dieu régnait souverain
et Christ arrachait bien des âmes aux embûches de l’ennemi pour les faire entrer
dans son temple, au moins ce jour-là.
Et nos assemblées Oint grandi sensiblement durant les 40 jours entre Pâques et
l’Ascension : on aurait dit que notre peuple se préparait à une nouvelle Pentecôte.
Nous avions raison d’espérer puisque b résultat a été bien au-delà de toute attente.
Voici le nom des quatre catéchumènes
qui ont été si bien entourés en participant
aux Saints Sacrements : Letizia Rostan,
Ernest Jahier, Lina Peyronel et Ida Barus.
Ils ont tous bien travaillé et d’après le témoignage d’un ami américain qui a assisté aux examens: The questions you hâve
given them are far beyond anythmg our
S. G. children of their age, couJd ansure. I
am proyd and glad to hâve had the opportunity to attend this examination. Jamais
nous n’avions eu d’aussi beaux examens.
Et maintenant il nous reste à répéter
aux parents qui, ces deux dernières années, ont bien voulu nous confier ces jeunes cœurs pour leur éducation biblique,
morale et religieuse : Vivez de manière à
leur être de bons guides et à les aider dans
leurs premiers pas dans la vie de lutte!
Ils ne peuvent encore marcher sans vous,
vous en êtes encore responsables ; redou
blez donc de vigilance, car ils auront besoin bien plus’ que par le passé de l’atmosphère chrétienne et purificatrice du home.
— Baptêmes : Edwardo Ferrerò et
Yvonne Constance AUio.
■ Le 26 avril, un autre baptêrrie a lieu,
celui de Pauline Adèle Grill, chez ses
parents. '
— Le même soir eut lieu la grande soirée de notre jeunesse. Jamais l’art du
« Home Talent » n’avait été si bien interprété attendu que nos acteurs, très occupés. n’avaient pu se mettre à l’œuvre
qu’un tout petit mois avant cetle date.
Vobj les personnes qui tinrent un rôle
dans les deux comédies : MM. Charles
Ghigou, Emmanuel Tron, Jean Davit, Edmond Long et Edmond Tron. M.lles Vola,
C. Caïrus, Y. Grill, Eger, E. Ferrier, L.
Tron et Persico.
L’entrée payante nous a permis de réaliser une jolie somme et le Consistoire a
exprimé le' désir de remercier les acteurs
par les colonnes de notre cher Echo.
— Départs pour les Vallées. Comme
nous avons beaucoup de membres qui partant sans pouvoir venir i^ous dire adieu,
nous nous limitons à mentionner ceux qui
ont bien voulu le faire. Et nous disons tout
simplement que nous regrettons de tout
cœur le départ de M.lle Amandine Pascal,
b 19 avril, pour la Paroisse du Villar ; celui de M. Etienne Grill, notre fidèle ancien,
de M.me Grill, de M.Ue Fanny Bein et de
M.me Bert, b 12 mai, pour la Paroisse de
La Tour. A tous nous disons : Que Dieu
vous accompagne et vous bénisse. Soyez fidèles à votre Paroisse respective comme
vous l’avez été envers votre petite Eglise
de New-York !
— Un autre départ, mais celui-là combien douloureux, est celui de nofre cher
Alexandre Tron feu Pierre Henri, du Rochas de Masse!, pour la patrie cébste !
Tout jeune encore, dans sa 34.me année
seulement, il laisse une jeune veuve avec
deux garçonnets. ^
Le « bon Alexandre », on l’appelait ainsi
à cause de son grand cœur et son esprit de
bon Vaudois ; chrétien de foi et de vie, il
était admiré et respecté partout où il
travaillait.
Dieu l’a appelé à Lui après bien des souffrances, mais b tout supporté avec résignation et espoir. Il connaissait son mai et
s’attendait à la fin qui pour lui était plus
proche que nous ne voulions le croire. Il
s’endormit à rhôpital, après deux ou trois
jours seulement de séjour.
Ne nous gronde pas, cher Echó, si nous
avons abusé de l’espace. B. Tron.
NORFOLK (Virginie). Nous venons de
recevoir une longue et charmante lettre de
notre ami Philippe Richard, originaire de
la Ville de Praly et établi aux Etats-Unis.
:fprès avpir été quelque temps à. Valdese,
fl se dirigea sur Salisbury, où il fit une
longue étape ; mais toute sa famille. se
trouvant actuellement à Norfolk, où efle
possède de grands magasins de machines,
les enfants viennent de décider le père à
se rendre auprès d’eux. Notre ami Richard
avec sa compagne, une Masseline, a donc
quitté la Caroline pour la Virginie avec
un bon magot, puisque, d’après son expression, chaque dollar a produit 100 dollars.
C’est dire qu’il se trouve bien et que sa .
famille lui fait honneur. Il se recommande
pour que b collecteur Vauidois aiUe le trouver, un lit étant toujours à la disposition
du représentant de sa chère vieille Eglise.
M. Philippe Richard, envoie son obole
pour ,nos œuvres de bienfaisance, dix dollars, dont la moitié pour l’Asile de SaintGermain.
Cher ami, merci et remerciez tous les
membres de votre famille qui sont au nombre de 17. C. A. Tron.
PRAL. Le 4.me Campo Alpino Unionista
aura lieu à Pral, dans le voisinage des Guigou (ait. m. 1445), du 2 au 9 août prochain, ainsi que nous l’avons annoncé dans
l’un — au moins — de nos derniers nu-
3
V
méros. Le rendez-vous des «campistes»
est à Pignerol, temple vaudois, à 9 h. du
matin du 2 apût; les participants soijt
priés de se présenter munis d’une bonne
paire de chaussures cloutées, de deux couvertures, d’un manteau, d’un sac et d’un
bâton de montagne. Les inscriptions sont
reçues jusqu’au 30 juillet par le prof. Attiho Jsflla, et il convient de se hâter, vu
qu on n admettra que les 40 premiers
inscrits
Le progrmnme du camp est des plus alléchants : à côte des excursions, il y aura
des chœurs de musique sacrée... et profane,
des allocutions, des « études », des cultes
d édification, des conférences et que sais-je
encore, où Ion entendra des orateurs bien
connus, tels que MIM. Falchi, Jean, Corrado
et Attilio Jalla, G. MalapeUe, Giov. Meiüe,
F. Peyronel, A. Pubrrnann.. E. Benech, H.
Tron (junior), Cesare Gay, Guido Comba,
et probablement d’autres encore. 11 y aura
des soirées récréatives, des jeux de boules
et de foot-ball, etc. Enfin, il y aura tout ce
que peuvent contenir 8 journées bien remplies, en réservant à peine quelques heures de repos et de sommeil pour chaque
jour. J’ai la conviction que pas un des participants n’aura lieu de se repentir. Si le
cœur vous en dit !
PRAMOL. Nous apprenons, tout à fait
par hasard (mais à qui la faute?), que
l’élection du nouveau Pasteur a eu heu le
dimanche 15 courant, sous la présidence
du prof. M. Henri Bosîo. L’élu est naturellement le pasteur David Pons, qui desservait la Paroisse depuis l’automne dernier
et dont les PramoUins ont su apprécier le
zèle, le dévouement et l’intelligente activité, puisqu’ils l’ont nommé à'l’unanimité
des suffrages : 71 voix sur 71 votants !
Nous adressons à M. Pofis nos plus chaudes félicitations et nos meilleurs vœux
pour un ministère long et béni. c.
— Samedi 7 courant, deux mariages
Ojnt été bénis dans le temple de Pramol :
celui du maréchal des carabinieis Peyronel Héli de Jacques, avec Long Suzanne
feu Daniel (Plenc), et celui de Zowpr Lévi
feu D|aniel avec Long Virginie de Jacques (Plenc). Nous renouvelons aux deux
couples nos meilleurs vœux de bonheur.
D. P.
CHROIVIQUË POLITIQUE.
La Chambre a consacré encore quelques
séances à l’examen des articles de la réforme électorale. La discussion, très calme et
complète, n’a pas été sans danger pour le
projet du Gouvernement et M. Mussolini
a dû poser de nouveau la question de confiance. Enfin, toutes les difficultés ont été
surmontées et le Parlement a fini par approuver presque intégralement, par 223
voix favorables contre 123 contraires, le
projet de l’hon. Acerbo modifié par la Commission parlementaire. Cependant, avant
d’entrer en vigueur, la réforme doit avoir
encore la sanction du Sénat qui ne se réunira qu’en automne. Il est donc probable
que les élections politiques soient renvoyées à l’année prochaine. Les fascistes
espèrent en tirer im grand avantage, d’autant plus qu’il leur suffira d’obtenir le
quart des suffrages dans tout le pays pour
s’assurer au Parlement les deux tiers des
sièges et avoir une majorité écrasante.
L’approbation de la nouvelle loi est sans
doute le plus grand succès politique qu’ils
aient remporté depuis qu’ils sont au pouvoir. On comprend le ton de triomphe de
leurs journaux et auæi les paroles de conciliation et presque de reconnaissance prononceés par le dictateur pendant la séance
de clôture. Oubliant ses jugements passés,
pleins de sévérité et de blâme, le Président
du Conseil a vu cette fois dans les députés autant de collaborateurs et les a invités à faire preuve d’unification morale et
de pacification des esprits dans leurs collèges électoraux.
Le parti populaire sort très ép,rouvé de
cette lutte ét traverse une crise profonde ;
M. Mussolini a réussi à lui porter un grand
coup sans s’aliéner le Vatican. Il s’efforce
aussi de se captiver la sympathie des ouvriers en acceptant la collaboration de la
Confédération du travail ; mais comment
contentera-t-il alors les industriels qui l’ont
soutenu et qu’il a favorisés jusqu’ici ?
C’est là peut-être, s’il veut réellement
l’affronter, le problème central et la question la plus épineuse de sa poütique intérieure.
— L’émigration italienne, suspendue
pendant la guerre, reprend peu à peu son
essor ; selon les dernières données, 190.000
personnes ont quitté l’Italie pendant le
premier semestre de cette année. Ce problème imposant ne manque pas de préoccuper le Gouvernement, qui veut adopter
de nouvelles mesures pour venir en aide
aux émigrés répandus dans le monde entier afin qu’ils n’oublient pas leur patrie
et lui fassent honneur.
— Lord Baldwin a transmis à Paris son
projet de réponse aux propositions allemandes ; les indications en matière sont,
pour le moment, très vagues, car les Gouvernements intéressés ont promis de conserver le silence le plus rigoureux. Il paraît que le ton général du document est
celui du dernier discours de Lord Baldwin
et qu’il n’a pas un caractère d’vltimatum
ni une forme immuable; il doit plutôt servir comme une base de discuæion et tous
les Alliés peuvent y apporter les modifications qu’ils jugent nécessaires.
Mais M. Poincaré ne semble nullement
pressé de répondre à la note britannique,
ayant le sentiment d’une prochaine capitulation allemande dans la Ruhr.
Les protestations du Reich n’empêchent
pas au blocus franco-belge de se resserrer
toujours plus, tandis que le manque de
charbon et la débâcle complète du mark
créent en Allemagne de très graves appréhensions. A. S.
* SOMMAIRE DE REVUES.
BILYCHNIS (Giugno 1923).
M. Ptwcini ; Lo spirito della nuova generazione : dal superomismo all’universalismo cristiano — M. Rossi : La religiosità
di Carlo Magno nell’Adelchi — E. Ohlsen:
Ebraismo e Cristianesimo. — Notte e
Commenti - Cronache - Rassegne - Recensioni, ecc.
* * ®
FOI ET VIE (Juillet 1923).
Cahier A - Desdevises du Désert : Pascal et Cleçmoint —■ Léon Brunschvicg :
L’unité de l’œuvre pascalienne — Paul
Doumergue : La morale de Pascal — Paul
Seipel : En relisant Pascal — E. Doumergue: Le Monde nouveau... Pages sociales.
Cahier B - Jean IzouJet, professeur' de
philosophie sociale au Collège de France :
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Prarostino - Pastore: Augusto Jaliier.
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