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Soixante-neuvième année - Anno XI®
3 Février 1933
N» 5
1
2
§
^BRE fEtijcS
'PltKHaisews.
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PR X D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux /Amériques)
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Par au :
L. 10,» 24,—
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.^, dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
POE U m m'ÉiROiiR
M llélii
Il n’y a pas bien longtemps, on lisait
dans les jpumalux la nouvelle qu’un prisonnier pauvre venait ide faire un héritage de qiuatorze milUans de couronnes.
On lui communiquai la chose dans la prison, où il expiait ses foitfaitsi, Oii: peut
imaginer sa joie/; à peine il sortirait de
prisdn il serait le plus riche de l’endiroit,
on le regarderait avec envie, il serait à
même de vivre comme un grand seigneur.
Pouvait-on imaginer rien de plus extraordinaire, de plus captivant ? La. chose en
peu de jours s’ébruita, les reporteirs infatigabltes accoururent à la prison demandant incessamment de parler au numéro
X., car pour le mom,ent le graiid seigneur
milionnaire n’était encore qu’un numéro !
Mais quelques jours ap>rês, oh! déception amère, il découvrait qu’il ne pourrait
jamais entrer en possession de son héritage. Le testament avait une conidition à
remplir; l’hériitier ne devait pas avoir
contrevenu aux lois de son pays. Et lui,
se trouvait on prison parce qu’il avait volé.
Ce fait haiiirait la’ voie de l’héritage, c’était
bien lui l’héritier, le testament ne lais■ sait-urrOTU"'flmté7Tùâife.:. Théfîtagiè^he
vait pas passer entre les ma'ilns de quelqu’un qui n’observait pas les lois de son
pays. Les 14 millions de couronnes, par
voionté du testateur, n’iront pas à un coupable ; probablement l’Etat s’en emparera
et s’en servira pour des œuvres de bienfaisance, pour donner à manger, peut-être,
à ceux qui, tout en ayant faim, se conservent honnêtes et ne se hasarident pafe même cà voler uin morceau de pain.
C’est un simple fait de chronique, et on
poun-ait sfen tenir là ; mais il est de nature à nous faire réfléchir, car il a un
message pour nous.
Nous avons tous quelqu’un qui s’intéresse à nous et qui, dans son grand amour,
nous fait héritiers; nous avons un Père ,
céleste qui nous a assuré Ites plus grands
trésors, que nous indiquons d’un seul
nom ; la vie éternelle ; le plus riche, lè
plus précieux des héritages. Cela est sûr,
c’est inscrit dians le grand livre de la volonté divine et nous le savons ; ce n’est pas
ignorance qui puisse nous excuser.
Que faisons-nous de cet héritage ? Nous
le méprisons, noua le négligeons, nous le
perdons par -notre inconduite, nous le jetons à pleines mains, pa'r notre ignorance
des vrais biens, attirés, comme nous le
sommes, par les apparences; de la vie.
A,h ! les malheureux que nous sommes
de négliger un si grand bien, un si grand
salut ! Dieu avait pourvu à tous nos besoins, son testament était clair depuis le
jour que nous sommes arrivés à l’âge de
raison ; maiis à sa raison nous avons voulu
oppcBier la nôtre, à sa' sagesse notre sagesse, a sa lumière notre lumière, et nous
nous .sommes tellement égarés qu’à l’heure
actuelle nous avons peut-être perdu tout
esix)ir de retrlouwer le droit chemin.
Sommes-nous encore à temps ? N’avonsnous pas encore entièrement contrevenu
aux saintes lois de l’Eternel! ?
Pensons donc alu précieux héritage qui
nous attend, si nous savons le mériter, et
ne le perdons pas comme ce misérable qui
pourrait être aujourd’hui riche et respecté et qui est au contraire d’autant plus
malheureux qu’il a vu la, richesse à sa
porte, sans toutefois pouvoir la sàisir.
Les vies idles hommiœ ressemblent à celle
de cet héritieir manqué, par lelur faute,
contre le voulbir de Dieu qui veut que
tous ses enfants soi|snt heureux et riches
et ahandants de tous les plus précieux
dons.
Regrets ! regrets ! mais toujours trop
tard.
<<
NOS PROBLEMES
■rillimilllllllllllllKI
L’heure de l’héroïsme.
A la hmal
(Suite - Voir numéro précédent).
Les difficultés dont nous avons parlé
dans notre numéro de la semaine dernière, ont créé de graves problèmes pour
toute les Eglises et pour toute les œm
vres ecclésiastiques et religieuses, dans le
monde entier. La Maison des Missions de
Paris se trouve entravée par le manque
de fonds, la Maison d’édition « Je sers »
doit fermer ses ateliers, l’Eglise Missipnnaire idè Belgique est acculée dans une
imipasse ; même en Angleterre et aux
Btas-Dnis les Eglises traveiisent des mœ
ments idifficiles à cause die la crise
économique.
Si les vieilles institutions sont en souffrance, que dire des jeunes Eglises qui,
dans leur enthousiasme, se sont lancées
dans de grandes entreprises ? Parmi les
jeunes Eglises, malgré son âge respectable, nous plaçons notre propre Eglise, qui
n’a pas craint de mettre là main à la
charrue et n’a jamais regardé en arrière.
C’est un mérite qu’on ne peut lui nier,
mais un mérite qui la miet à une rude
épreuve financière. Comment n’en serait-il
13as’ ainsi, quand des œuvres bien mieux
établies connaissent l’amertume de la réduction d:es cadres et die là limitation de
la propre sphère d’activité ?
Nous sommes donc en présence d’une
situation ineuvelle qu’il faut étudier et à
laquelle il faut trouver une solution.
Nous repreudircins une des pensées par
lesquelles noius terminions notre article là
fois piaissée : « nous devons apprendre à
changer de vertus quand la fortune change
de face».
La fortune a changé die face, aucun ,
doute là-dessus : mais avons-nous changé
nos vertus ? sommes-nous disposés à les
changer si c’est nécessaire ?
Notre situation financière est grave,
c’est avec difficulté qu’on va en avant,
qu’on tient : notre peuple s’en' estul rendu
compte ? est-il bien informé ?
Pour la vérité, nous reconnaissons que
nos gens ont aussi leur heure pénible sous
bien des rapports, mais c’est un fait
que l’on gaspille encore beaucoup plus
d’argent qu’on en donne pour les œuvres
de l’Eglibe. Ce n’est pas ici l’endroit de
dliscuter cette question. Nous voulons tout
simplement présenter à tous les Vaudois
l’appel qui vient d'être lancé par la Vép
nérable Tablé pour une seimaine de renoncement, du 12 au 19 févriieir. La date ne
pourrait être plus indiquée, et certes ceux
qui ne sont pas entièrement à jeun de
notre histoire ne peuvent qu’en convenir.
(Ju’œt-ce qu’on demande de nous pendant cette semaine ? Un petit sacrifice en
souvenir de l’héroSsme et de la fidélité de
tK® pères, qui pour tenir ont versé leur
^ng, donné leur vie ou pris lé chemin de
rexü. On demande à chaque Vaudtois de
naissance ou d’adoption, jeune ou vieux,
habitant en Italie ou à l’étranger, de ver^
Ser cinq lires pour son Eglise. Un don extraordinaire, en dehors des cotisations habituelles, pour àider ^Administration à
faire face au déficit qui augmente chaque
aminée et qui menace d’entraver notre œupar dés réductions forcées.
Nous comprenons que lés sans-travail,
celux qui ont la responsabilité d’une nombreuse famille, les malades, ine pourront
pas veraeir cette somme, soit-elle pourtant
iMnime, mais nous sentons que dans un
San dia noble solidarité ceux qui peuvent
ajouteront ides zéros après le cinq et aspireront la réussite de l’initiative.
Est-ce que nos fidèles, qui démontrent
fcur générosité envers toute, espèce d’œuvres étrangères à leur Eglise, pe seront
pas capables de quelque beau geste leit perBiettiront-ils que le trésor de la foi soit
Hienacé par xme simple question matéïSSle ? Nous ne le pensons pas.
, II y a des heures décisives, pour la vie
^ peuples ooimme pour la vie des Eglj'|es, et il est bon die Se rendre compte de
«que ces heures exigent dejious ; il faut
3 envisager avec calme’' mais eU même
j temps avec le plus grand sérieux.
Notre Eglise traverse une de ces heules, avec les Eglises du monde entier, et
tous ses membres doivent venir à son aide
afiin que les irésultats de plusieurs siècles
d’héroïsme ne soient pas perdus. Il faut
tenir aiujourd’hui pour être encore sur la
brèche demain ; il faut soutenir les mains
vacillante, afin que, tendues vers le ciel,
elles puissent continuer à invoquer le divin secours.
Si le secours sera nié, l’Eglise qui, sur
l’ordre du prophète, avait constaonmepit
élargi ses tente, devra envisager avec le
rdus profond regret des repliements et
des reculs.
Replier, reculer ? Des Vaudois faire ça ?
Il me semble que depuis le sommet de
nos montagneis jusqu’au fond de là Sicile
s’élève une voix de protestation, un cri,
pour nous .assurer que l’œuvre n’aura pas
à souffrir, même si l’on devait s’imposer
les plus grands saicrifiiees. Le vieux sang
endormi se réveille, Félan dlu passé renaît,
c’est à qui mieux mieux/: à la brua!
Qui douterait d’une telle affirmation,
lorsque nous lisons des faits comme celui
que voici ?
Une pauvre fèmme d’une de nos Eglises
de révangplisation est venue chez 1e Pàsteur dès le mois de novemibre dernier et
lui a diit : J’apprends que pour l’œuvre de
Dieu on nous demandera 5 lires au mois
de février, les voilà dès à jxrésent. J’ai
vendu une ixïule pour les avoir, je n’ai
pas attendu le mois de février pour faire
mon devoir, de crainte de n’avoir aJbrs ni
poule ni argent !
Elle est arrivée au plus haut de la bma,
elle incite les tièdes, les indécis, les riches ; on ne connaîtra pas son nom, mais
aux yeux de Celui qui voit tout, elle a
certes accompli une de ces actions qui ne
passent pas dans l’étemel oubH.
Si tel est encore l’esprit de nos Vaudois, nous pouvons, d’ores et déjà, proclamer la réussite de l’initiative, et regarder à l’avenir avec confiance.
{A suivre).
POUR LA VÉRITÉ
Le Sauveur.
Il y à un nom et une personne que les
trois gmaaiides confessions chrétiennes (romaine, grecque et évangélique) dèvraient
exalter siuir tout autre : c’est le nom et la
personne de Jésus, lie Christ.
St-Paul nous assure (Philip, II, 9) que :
« Dieu l’a Souverainement élevé et lui a
/donné le nom qui est au de^us de tout
nomi, afin qu’au nom de Jésus tout genou
fléchisse dans les cieux, suir là terre et sous
la terre, et que toute langue confesse que
Jésus-Christ est le Seigneur à la gloire de
Dieu le Père».
Si, donc. Dieu n’admet pas qu’il y ait
nulle part un nom et une personne
élevés au-dessus de Jésus-Christ, ceux qui
se disent ses 'fidèles devraient partout
et toujours être reconnus par cette
caractéristique.
En effet, les payens let Ifes juifs d’Antioche (Actes XI, 26), qui, les premiers,
désignèrent sous le nom de « chrétiens »
ses disciples, le firent parce que le Christ
était proclamé par ceux-ci : Heur Seigneur,
leur Maître, lepr Sauveur, et son npm retentis^it continuelleàariènt dans le|Uim. discours, dans leurs prières et dans leurs
hymnes de louange.
Queli^qu’autre nomi, en dehors, au-dessus et plus que le sien, eut-il été constamment répété, une autre /désignation que
celle de « chrétiensi» aurait été formulée,
rappelant ce nom.
Si, aujourd’hui, un Mahométan ou un
Bouddhiste, qui n’a jamais eu de contact
avec des églises chrétienne, venait en Europe, il répéterait pour son compte, en entrant dans les églises évangélique, l’expérience des citoyens d’Antioche; il, s’écrierait : « Si notre prophète est Mahomet, si
notre Maître et Bouddha, pour ce gens-ci,
certes, c’est le Christ qui l’et ; par ils en
parlent comme le premier et le dernier,
l’alpha et l’oméga /de leur piété religieuse I».
Mais en continuant leur visite, s’ils entraient dans des églises catholiques, remporteraient-ils la même impression, ne seraient-ils pas in/duits à conclure que d’autres noms! et d’autres personnes partagent
avec le Christ les honneurs d’un culte, qui
pourtant veut être chrétien, voire même
chrétien par excellence ?
Mal,heureusement, /d’uine manière insensible, — jamais d’un propos délibéré, —
Jésus, dans la piété catholique romaine, a
dû céder la place à bien d’autres persoinnar
ges, ide sorte que forcément il s’est trouvé
dans l’ombre, ou, pour être plus précis, il
n’a plus occupé la seule place que Dieu lui
avait assignée et que tous ses adhérents
devaient lui conseirver. Jésus n’est pas
étranger au culte romain, mais il n’a pas
là place qu’il mérite. Nous n’avons garde
d’oublier que le centre de ce culte est « le
Christ dans le sacrement», que les apologistes catholiques soutiennent fournir une
présence ininterrompue de l’Homme-Dieu,
ce qu’ils nous contestent d’avoir.
Ce n’est pas le moment d’entamer une
discussion sur l’eucharistie ; nous dirons
seulement que le Christ dans le sacrement
c’est le Christ au nx>ment de sa passion,
victime du fanatisme des prêtreS' juifs.
Sans diminuer en rien son sacrifice expiatoire, nous voulons un Christ vivant dans
2
son enaeignement, \in Christ dans toute sa
vie d'obéfesanœ jusqiu’à la mort, i^s Wt
entière son activité BaJaitaire! ; en un mot,
nofus ne voulons pas' seuleœient tel ou tel
autre moment de k vie'’tartrtestre du
Christ mis en relief, mais tout Lui-même,
tel que nous le momtrent les Evangiles.
L’iconographie romaine est une preuve
irréfutable de ce déplacement, au sujet de a
la préminence du Christ. Jésus est surtout
représenté comme enfant dans les bras de
sa mère (« il hambino »), ou cloué sur une
croix, mort. Dans le premier cas, c’est un
bambin que sa mère dirige et puggêre,
aussi c’est à elle que ratteintion,.et partant
les requêtes, sont adressées. On représente
souvent l'enfant Jésus, avec deux petits
doigts en l’air, prêt à bénir ceux que sa
mère lui indiquera. Jésus mort sur la croix
est un être inerte, tandis qpe sa mère qui
se désole à ses pieds et se fond en larmes
provoque la pitié sentimentale des Mêles,
qui oublient les souffrances expiatoires du
fils pour s’occuper du cœuir percé de la
mère.
Il n’en a pas tougoure été ainsi ; au XII®
siède, les magnifiques caikédrales de Cefalù et de iManreab, en Sicile, en de superbes mosaïques, nous montrent le Christ
dans sa pleine maturité d’homme, tenant
l’Evangile en sa main ; figuire qui occupe
tout le fond de l’abside et en rm plan în^
férieur k Vierge et les Apôtres. Dans la
chapelle Palatine de Palerme, le Christ est
dans la coupole et l’inscription grecque le
proclame ; « Pantocrator » (le tout-puiss(ant). Il était encore à cèitte éj)oque le
premier, le suprême objet du culte.
n doit reprendre sa place aujourd'hui et
son nom doit retentir seul dans les louanges et les supplications des fidèles. StPierre n’a-t-il pas déckré péremptoirement (Actes IV, 12): «(H n’y a sous' le
ciel aucun autre nom qui ait été donné
parmi les hommes, par lequel nous devions
être sauvés ». Si donc un seiM nom nous
est donné pour ce qui regarde la question
la plus importante de toute vie d’homme,
à savoir son salut, ce nom de Jésus, qui
précisément signifie Sauveur, doit être le
seul auquel nous offrons notre reconnaissance et notre adoration.
En vain chercheraitHon dans les pages
du Nouveau Testament un nom, proposé à
la piété des croyants, autre que celui de
Jésus, le seul qui doit être glorifié.
Les martyrs ide l’Eglise primitive étaient
heureux de souffrir pour le nom de Christ
et le dernier mot qui s’échappait de leurs
lèvres agonisantes était celui de « Jésus ».
La plus ancienne prière liturgique, remontant au dernier quart du premier siècle, qui nous a été conservée et qui se
trouve clans la lettre de Clément de Rome
aux Corinthiens, nous confirme que jusqu’alors aucun autre nom çuue celui de Jé-^
sus retentissait dans les lieux de culte des
premiers chrétiens.
Voici le texte exact des dernières paroles de cette prière : « ...nous te Jouons
« (o Dieu !) par Jésus-Christ notre ponce tife, le maître de nos âmes, par lequel la
« igloire et la majesté soient à toi de géné« ration en génération, aux siècles des siè«cles. Amen».
Nous ne saurions ignorer qu’au sein du
catholicisme à différentes époques surgirent des âmes enflammées de l’amoux du
Christ ; c[u’il nous suffise de nommer Catherine de Sienne et Thérèse d’Avila, dite
de Jésus, cïui ont professé une passion
mystique pour le Saniveur et ont empbyé
à acm adresse des termes d’une hardiesse
trop sensuétle, qu’on ne saurait d’aucune
manière encourager.
Une dévotion spéciale à un viscère de
Jésus, son cœur, a pris naissance, il y a
environ deux siècles et demi, en France,
et ^’est énormément répandue, à k suite
de visions et d’hallucinations d’un sujet
pathologiciue, k religieuse Marguerite (ensuite Miarie) ^Alaccxïue. Ici encore il y a
ipielque chose de trop sensuel de s’attacher à un organe du corps physique de Jésus : ce n’est pas telle ou tele autre partie de sa chair que nous devons exalter et
hcMiorer, mais c’est sa puissante personnalité, c'est son sublime caractère moral, c'est
sa pensée, à tel point que nous puissions
dire avec St-Paul ; « nous avons k
pensée de Ghrist» (1 Cor. Il, 16).
Pas davantage que son «|cœur»,, nous
pouvons adlmettre que la «sainte face»
soit un objet de culte. Ur^ face, dite de
Jésus, empreinte sur un voile, qui fut
idéclarée « vera-icone » (véritable image),
donna lieu à la légende de la Véronique
essuyant le visage au Christ lorsqu’il marchait vers le Calvaire : on en montre divers exemplaires en différ^ts lieux. Lors
même que son authenticité fût démontrée,
— ce qui n’est pas le cas, — quelle utilité
oette face peut-elle avoir pour faire connaître le Sauveur, à l’âme altérée de
salut ? Celle de Lucques, que l’on prétend sculptée par Nicodème, sur du bois
de cèdre, pas plus que les autres reproduisant un visage conventionnel de
Jésus, doit 'détourner les vrais croyants
de r,hommage qui est d.û au Fils de Dieu,
çjui s’est incarné, non. pour offrir aux hommes des objets charnels d,’aidoratibn, ma ¡.s
pour prendre contact avec chacun d’eux,
par la sympathie d'homme à homme et
pour inspirer k confiance dans son amour
infini pour eux.
St-Paul, dai reste, pour ce qui le regarde, nous assure résolument que « ...si
nous avons connu Christ selon la chair,
maintenant nous ne le connaissons plus de
cette manière» (2 Cor. V, 16). St-Pienc,
StJean et tous les autres apôtres en diraient autant, vu qu’ils ont servi et honoré le Christ glorifié, à la droite de Dieu
son Père.
La semaine de la passion ramène plus
souvent le nom et la personne de Jésus,
dans la chaire catholique, mais ce n’est pas
à une époque de l’année qu’fl doit avoir
la première place dans le culte, c’est
toujours'.
Dans nos temps modernes k constar ie
protestation évangélique que le Christ
n’avait pas la place qui lui est due, dans
le catholicisme, obligea la papauté de s’e ccuper de la question. Les recrues, par la
conversion de protestants émineaits, anglosaxons et autres, poussèrent encore da:gs
oette direction. Léon XIII adopta une mesure, ,assez discuta;ble, pour mettre en évi|
dence la personne de Jéaus-Ohrist. Il encouragea la collocation d’énormes statut
du Rédempteur, sur de hautes montagne^
Vraiment, plus que sur les cimes étincelantes de nos monts, c’était dans le cœur
des croyants qu’il aurait fallu dresser la
personne vivante et agissante du Christ
rédempteur.
Nous voulons reconnaître, néanmoins,
que diaJns ce dernier quart de siède, un véritable revirement s’est produit, dû aussi
à un retour à la lecture des Evangiles et
par conséquent à la connaissance plus directe et complète de k grande personnalité qui en est le centre dyTiainic|ue, JésusChrist. On peut le remarquer 'dans k prédication, dainis des conférences spéciales,
dans des célébrations commémoratives.
Cela n’empêche pas que pour trop de
personnes encore, dans le catholicisme, Jésus n’a pas |de contact immédiat avec Fâme
du croyant. Or un christianisme où Chrjst
ne remplit pas' toute la vie du croyalnt,
de son centre à sa périphérie, n’est b^lus
celui de St-Paul qui assurait que « Christ
était sa vie» (Philip. I, 21). Il doit être
ainsi ixwir l’individu oqmme pour k cdleotivité religieuse.
Pour ime âme, comme pour la réunion
de plusieurs âmes en Eglise, posséder le
Christ, tout le Christ, c’est avoir le bien
suprême pour le présent et pour l'avenir,
c’est avoir tout en totalité, que rien ni personne ne pourrait irempkcer ; car comme
a écrit Gaston Frommel : « Toutes les doctrines, toutes les vérités et toute k morale chrétienne se résument et s’épuisent
dans une personne, celle de Christ ». Nous,
chrétiens évangéliques, nous considérons
Jésus comme notre meilleur ami, c'est lui
qui nous y autorise : « Je n© vous appelle
pduB serviteurs, parce que le serviteur ne
sait pas ce que fait son maître, mak je
vous ai appelés amis, parioe que je vous
ai fait connaître tout ce que j’ai appris
de mon Père » (Jeah XV, 15).
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N’a-t-il pas aiusai déckré ^Matth. XII,
50) que « quroonque fait la ifelonté de son
Père est son frère... », d’une fraternité supérieure à ceié''idlu sang ?
n veut donc être notre frère aîné, notre
meilleur ami, ce qui nous perntet d'être
avec lui dans les .rapports d’une grande intimité ; nous ne diaicais pas familiarité, qui
supprimerait toute retenue et te respect
qui-lui est dû, mais neWs pouvons user de
la, plus entière liberté de lui ouvrir notre
cœur et de lui confier ce qui l’agite, le
préoccupe et .surtout te troubla Aussi pouvonslnous, pleins d’assurance, proclamer :
Jésus est notre ami suprême.
Oh., quel amour !
Mieux qu’un tendre frère il nous aime.
Oh, quel amour !
Nous n’avons jamais pu comprendre que
Jésus eût été représenté comme un Seigneur irrité contre ses serviteurs, que sa
mère doit calmer et radoucir. C'est très
Vrai qu’il est parlé du «Tribunal de
Christ » (2 Cor. V, 10) et de la « colère de
l’Agneau» (Apec. VI, 16-17). Mais ceux
qui ont eu, pendant la vie, Jésus comme
frère et ami, nïauront aUOune appréhension à comparaître devant Lui, au dernier
jour, car cette cojêre, fruit d’un amour repoussé, n’est pas dirigée contre eux. Même
sur le trône judiciaire il demeure tepr
Sauveur. A. M.
{Catéchisme, eliapitro IX: «La personne du
Sauveur »).
M.r JOSUÉ TRON
pasteur émérite.
Il s’en est allé auprès du Seigneur, comme ü a vécu : avec le plus grand calme,
k sérénité la plùs parfaite, la foi la plus
profonde. Dimanche soir, après une courte
maladie qui lui laissa l’usage de toutes
ses facuitife jusqu’au dernier moment, il
s’est paisiblement endormi chez son fils, le
professeur Adolphe, entouré de tous les
membres de sa famille, accourus de près et
de loin.
Nous-voudrionsi écrire une,, nécrologie,
mais nous craignons de ne pas nous conformer à ses dernières volontés : de ne pas
parler de lui.
Rappebns pourtant quelques faits de sa
vie.
lli était né à Massel, le 16 mai 1851 ; il
fit ses études classiques d’abord à l’Ecole
Latine, au Collège de La Tour ensuite ;
puis ses études théobgiques, et fut cons.acré pasteur en 1875.
Il exerça son ministère en Sicile, à Venise, où ¡1 rencontra la compagne de sa vie,
à Turin, à Naples, à Pise, à BieUa. Il fut
membre de l’Administration dans le Comité d’Bvangélisation. En 1919, il prit sa
retraite et se retira à La Tour, où il est
mort.
Nous parlerbns de son caractère doux,
quoique énergique, de sa parole calme et
réfléchie, mais nous sentons qu’il faut respecter sa volonté, en tout et partout.
L’enterrement a eu lieu mardi aprèsmidi, avec k plus grande simplicité.
Une foule de gens y est intervenue :
nous avons noté presque tous tes pastf'jirs émérites de la vallée, les pasteurs
en activité de tout te District, les professeurs et tes élèves du Collège, sans parler des nombreux parents, amis et
connaissances.
Le service, à la maison, est présidé par
te pasteur de La Tour, M. Jules Tron : le
moment où .ü annonce fe volontés du défunt concem,ant les funérailles, est particulièrement soJenneil. Rien de l’homme, pas
de panégyrique, mais le message de la
pamote ide Dieu, indiqué par le défunt
lui-même, en vue de l'édification des auditeurs : « Grâces soient rendues à Dieu
pour son don ineffable».
C’est en effet te texte que développe
l’orateur, en élevant nos pensées vers le
trône de k grâce de Dieu et vers le monde
invisible qui nous est ouvert par cette
grâce, par ce don merveilleux.
M. Louis Marauda, vice-modérateur,
parte l’expression de la sympathie de l’Eglise entière et du Modérateur qui l'en a
expressément chargé.
%
Le pasteur M. Gai|diol termiine par k ?,
piriêre. La cérémoniei, courte et solen-'
^nelle, est terminée. On procède à la tevée
dû corps et te long cortège, suivant la dè^ ;
pouile mortelle, se dirige vers le cimetière, où te pasteur M. Jutes Tron élève '
encore une prière au Seigneur.
Le service, simple et austère, en parfaite harmonie avec la vie et avec la votenté du défunt, est fini.
Nous exprimons notre profonde symi)athie chrétienne à la veuve et aux quatre \
enfants, M.Be Adèle, M. Hen<ri, pasteur,
M. Adolphe, professeur, M.me Adbe Bo.sio.
CHRONIQUE VAUDOISE
La Sicile à l’ordre du iour.
En ce moment, te surintendant du District, M. Bonnet, doit être en Sicile pour
y fvisi'fcm' les nombreuses et floriisBantes
Eglises die toute k région. En lui souhaitant beaucoup de satisfactions i>ersonnelles et en demandant à Dieu de bépir sa
visite, afin qu’elle produise beaucoup de
bien, nous nous permettons ,de citer k Sicile à l’ordlre dju jour pour le travail qui
y a été accompli et pour les résultats obtenus. C’est la région où, après les Vallées
Vaudoiges, nous avons le plus grand nombre d’églises et d’écoles. Vallées Vaudoises
et Sicile se rencontrent par le nombre de
leurs congrégations : ne serait-ce pas, par
hasard, un symbole de bon augure ?
* * »
Au mois de j>anvier, te nouveau Piréfet
de Mesgine est entré en fonction, et le pasteur M. Colucci a profité de la circonstance pour le saluer au nom de la congrégation en lui envoyant une dépêche, à r
laquelle le Préfet a cordialement répondu,,J;
C’est avec plaisir que nous voyons nos
Eglises et (nos ouvriers prendre contact.;,
avec tes Autorités, et c’est pour nous un
sujet de joie de constater que les Auto-^.
rités. nresc
partout aimables et bi^ dfeposri's.'
^ * Si
LA TOUR. Samedi passé le Pasteur a
uni en mariage M. Charles ArmartdAJgon,
empbyé, et M.Ie Emma Persko. Nous re-. =
nouvebns aux époux nos meilleurs vœux
de bonheur sous la protection de Dieu>.
— Llundi dernier a eu lieu l’enseveMssement de M. Etienne Jourdan, que Dieu a
rappelé de ce monde à l’âge de 70 ans, 1
après une courte maladie. Sur la famile
en deuil nous invoqfuons la consolation
divine.
NEW-YORK, janvier 1933.
Monsieur le Directem,
Télégraphiquement, et sans fil, par des
pensées décousues, puisque c’est par un
moyen pareil, ou plutôt, puisque c’est par
la télégraphie sans fil que vous nous avez^
demandé de nos nouveUes.
Notre réponse s’eist fait attendre. Il ni
faut pas nous en vouloir. Ce n’est pas qüe
nous soyons indifférents à l’intérêt que
vous nous montrez. Bien au contraire !
Nous l’appiréctons. Nous vous en remercions. Mais, que voulez-vous ? Dans un©}
ville bruyante et mouvementée comme
New-York on se sent partfois comme
étourdi, et si l’on ne se fait pas précisément répéter les choses qui viennent de
frapper (nos oreilles ou notre ouïe, on a
besoin d’y penser un instant, de se reprendre pour bien les saisir.
Vobi donc, à la grande vitessje,, quelques... nouvelles pour le journal que l’on’|
persiste à appeler L’Edw des VaMées, alors,
que, de fait, il est Vécha des Vajudois du
monde entier.
■— Notre vente annuelle, organisée parte « Société des Dames » (présidente M.me j
Adèle Jaihieir) a eu lieu aU commencement 1
de décembre. Malgré la dépression qui sel
fait sentir die plus en plus, elle a rappoirtéj
$ 7(X), tous frais idéduits. Cet argent estj
sorti presque entièrement de Ja poche deS.|
Vaudois, membres et adhérents de notrej
congrégation, preuve certaine de bonne]
volonté et même d'esprit de saprifiice.
3
M
— L'aaisemblée d© Noël a été nombreaise;
plus norabfTteiU!S& célte àe h, fête de VAitare
de Noël. Die tous côltés l'on est venu, et,
(dans biéni des cas, idj© tïès bîn. Pas de
dirame, cette auoiée. Pa'r contre, beauicoup
de récitations par tes élèves de notre école
du idimanohie (au nomihre de 40) et d’autres. En français, s'il vous plaît, le. tout
-en français !
iA la distribution des cadeaux, 100 bàrr
res de chocolat ont disparu- Et on s’est
trouvé à court. Cela vous dit que dans
l’immense métropole il y en a des enfants
vaudoisi; a moins que plUs d’une gfrande
personne ait fait l’eufant, à notre fête,
à un moment donné !
Et cependant, il ne faudrait pas croire
que nos familles soient nombreuses au
point de vue des individus qui les comiposent. Elles ne le sont pas.
Les 40 élèves de l’école du diimiaUche
reçurent en plus un cadieiaju spéciaL Leurs
parants et teuirs amis, qui se sont, comme
toujours, cotisés pour couvrir les frais de
la fête, n’ont pas voulu qu’à l’Arbre de
Noël ils se ressentissent de la crise.
La musique instrumientalb et les chants
(entre autres le traditionnel Minuit, chrétiens...) n’ont pas fait défaut, non plius.
Que nos jieunies et promettants artistes
nous piairdqninent sil —• cette correspondance étant diéjà trop longue — nous ne
ferons pas teuirs noms.
— Le dimanche 1®"’ janvier, c’est le pasteur G. Miegge, délégué de la Table pour
les Etats-Unis et te Can,ada, qui nous a
annoncé la Parole. Il l’avait fait aussi te
dimanche 30 octobre. U serait superflu de
dire que s.a visite, comme son message, ont
été grandement appréciés. Nous lui en
sommes très reconnaissants et nous lui
disons : A d’autres fois, M. Miegge !
— La pmnmémoratim du Synode de
Ciumfm'an, que notre Pasteur devait faire
dans l’Eglise de Charlton Street (où il a
exercé pendant quelques années son ministère) a été faite. Cela le soir du 5 décembre dernier. L’assemblée, formée d’évangéliques de différentes églises et dénoitmiattons, ~ ùe Pasfteurs (àU* hdffibre'^â®quels M. Miegge) et d^autres ouvriers
•chrétiens, était nombreuse, très nombreuse.
Magnifiques chœurs, grâce aux Chorales
réunies des Eglises de Broome Street (pasteur Brunn) et de Charlton Street (pasteur Lisi).
Nous voudrions ajouter que, quoique la
réunion eût lieu sous les auspices de l’Associüzione dei Ministri Italiani, de NewYork et environs, la branche italienne de
la IVuklensian Aid Society (de laquelle est
président le pasteuir P. D. Nardo) avait
aussi été invitée; qu’une collécte en faveur de l’œuvre vaudoise en Italie a été
prise ; que... mais nous voyons briUer vos
longs ciseaux, M. le Dinecteiur, et sur ce
nous nous arrêtons, heureux, trop heureux si nous réussissons à léur échapper,
surtout après nos famerises promises
télégraphiques ! Le Reporter
pour la l*'® Eglise Vaudoise.
Les « longs ciseaux » ont respecté tout
ce qui est essentiel. Merci, et à urne autre
fois. RÉD.
POMARET. Dimanche, 29 janvier, a eu
lieu, au Pomaret, une réunion de la jeunesse vaudoise (F. G. V.) pdur toute la
vallée. Nous attendions un compte-rendu
qui est arrivé, mais en retard ; ce sera
donc pour le prochain numéro.
PRARUSTIN. Le 7 janvier, M. et M.me
Riocsardo Gardiol, du Ciabot bas, avaient
là douleur de perdre le^uir i>etit Amelmo,
de 19 mois. C’était _ leur fils unique que
Dieu rappelait à Lui.
Le 23 du même mois, une vraie foule
accompagnait au champ du repos le corps
de notre sœur Marguerite Besson née Malan. Elle était originaire de la paroisse
d An grogne et s’était établie avec sa famille paJrmii nous depuis quelques aimées.
Que Dieu soutienne et bénisse nos frères affligés. ^
Sajnieidi soir, 14 courant, convoquée
Par le pasteur BiaJlmas et avec la présence
de M. Lageard, de Piguerol, une qualrantaine die jeunes gens se réunirent à Saint
Barthélemy et décidèrent de s’organiser
en Union Chrétienne ide Jejun^ Gens.'
Si ka jeunes veulent travailtelr, de nouveaux et meilleurs jours attendent l’église.
Guido Eîvoie.
RORÀ. Dimanche, 22 janvier, l’assemblée éleictoiraie de l’Eglise a procédé à la
nomination de sept mem.bres du ConsSs^
toire. Quatre die ses membres temminaient
leurs années réglementaires et trois charges étaient vacantes. Ont été nommés,
avec de bonnes votations : pour le quarr
tien de la Ville, Toum Albert, ancien, elt
Toulm Humbert Ferdinand, diacre ; pour
te quartier de Eoucas, Mord Robert, diacre ; pour (tekii de Rumer, Toum Dominique, ancien, et MburgUa Jean, diacre ;
pour le quartier de PMsines, Toum François, ancien, et Toum Jean de Jean, diacre. Nous demaridons à Dieu de bénir l’aletivité que pfâ chers frères sont appelés à
accomplir au sein dé l’Eglise.
SAINT-JEAN. Nous avons pu instalter,
à la place des vieilles fenêtres de notre
temple — qui attendaient depuis longtemps d’être changées — de simples et
beaux vitraux: qui rendent plus doux l’austère décor dte notre lieu de qulte, grâce
aux dons de plusieurs paroissiens et de généreux amis, qui ont voulu ainsi témoigner, une fois encore, leur attachement à
leur pardisse d’origine. A tous, notre sincère, profonde reconnaisisaJnce.
— A l’Union des Jeunes Fillte, qui nous
a donné te nouveau tapis pour la Table
de la Sainte-Cène et qjui a changé les garnitures en drap de la chaire, un cordial
merci.
— La Commission chargée de* préparer
la célébration d|u 17 février a été nommée
dans les personnes de MM. P. MalaU' et J.
Rivoir, lanciens, G. Grati, H. Rostan et
H. Gay, junior.
— Mardi dernier nous avons confié à la
terre la dépouille mortelle de notre jeune
frère Arthur Revel, décédé aux Revels, à
l’âge ide 15 ans, après lune courte mais violente malaldie, qui a brftsé soudainement
’‘sa forte ’^jisxmesse.** Il fréquentait la dernière aninée de catéchisme, où il laisse un
bon souvenir d’assiduité et die travail. A
sa famille, si durement éprouvée par ce départ, notre profonde sympathie chrétienne.
— Asile des Vieillards. Nous accusons
réception avec reconnaitesanoe: des dons
suivants : M.mie Ifether Revel-Ayassot, en
souvenir de M.lle Pauline Robert, L. 25 Familles MaJlaln-Muston, en souvenir de la
même, 50 - MM. les frères Taimone, en
souvenir àe leur parent et ami Adolphe
Prochet, 200 - N. N., en souvenir de ma
chère sœur Marie, 15 - M. et M.me Michel Robert, en souvenir de M. Adolphe
Prochet, 100 - M. et M.me Henri Didero,
en souvenir du même, 75.
PERSONALIA.
Un fâire-part nous annonce te mariage
de M.le Nélla Comba, fille du professeur
Comba, de notre Faculté de Théologie,
avec le docteur Francesco Vacateüo.
La cérémonie nuptiale est fixée pour samedi 4 février, dans le temple vaudois
de Piazza Cavour, Rome.
Félicitations et bons vœux.
XVII février.
Avez-vous pourvu à tout ce qui est nécessaire pour notre bèlle fête ?
Avez-vous fait vos démœrches pour être
en règle si vous parcourez en cortège le
pays ?
Avez-vous commissionné les opuusoules
expressément publiés pour la àrconstance?
Si vous ne l’avez pas fait, il est grand
temps d’y penser.
A LOUER quatre belles pièces, bien
exposées, 15 minutes de La Tour, comodités. — S’adresser au journal.
VENDESI - Collina di Luserna S. Giovanni - bella proprietà, circa 7 giornate. — Rivolgersi Amministrazione del
Giornale.
Maison Yandoise des Diaconesses.
Nofus avons lu avec le plus vif intérêt
•' te rapport de cette Institutiott pour Tannée 1931-32. L’œuvre, qui commraiça d'une
façon très modeste, s’est développée pendant les dernières années, et elle compte
maintenant trente Sœuirs, y compris tes
^Novices. La Maison Centrale est au Poma|ret, dans les locaux construits en souvenir,,
des soldats tombés au champ d'honneuir. *
Le personnel est idistribué un peu partout:dans tes différentes œuvres de bienfaisance : à THôpital du Pomaret, à FAsile
des Vieillards de Sainit-Germain, à THôpjtal de La Tour, au Refuge Roi ChaTlesAlbert de Saint-Jean, à THopitall Evangélique de ’Ifurini, à l'Asile Evangélique de
Milan, à THôpital Protestant de Gênes, à
ÎHorence à jl’Asile Italia, à Vittoria à
TASie des Vieilatrds.
I' C’est déjà un magnifique champ d’activité et il pour,naît s’élargir encore si le
personnel était suffisant, cax nos Colonies
de l’Amérique du Sud réclament aussi nos
vaillantes Diaconesses.
Parmi les nouvelles activités il faut
mentionner la « Crèche », asile d’énfance,
institué à la Maison Centrale du Pomairet.
Les signes de reponnaissance envers
cette Institution ne manquent pas : outre
tes dons ordinaires, qu'il suffise de rappeler
te fonds pour la pension d’une Diaconesse,
recueilli par te pasteur de la I™ Eglise
Vaudoise de New-York, M. Pierre GTiglio,
fonds qui a atteint la somme de plus de
22.000 lires,.
i^.Un fait symapthique à relever : la consécration de Sœur Lydie Perrou et de
Sœur Ida Tron, te mois d’octobre dernier,
..au Pomaret.
En concluant, nous ne pouvons q/ue re^éommander cette œuvre à la sympathie,
Aux prières et à k’ générosité de nos
Ÿaudois.
-•’* Il nous faut ideux choses urgentes : un
■-plus grand nombre de vocations, car les
|teman,des pour, des Diaconesses, abondent,
t plus de moyens iK)ur développer
Institution.
Ceux qui ne reçoivent pas Je rappport
et qui peut-être désireraient contribuer.
Sont priés de prendre note que le directeur de k Maison des Diaconesses c’est
M. Louis Marauda, pasteur à Pignerol
ReVne de la Presse.
L’Eco deÜa Riviera, de San Remo, publie dans sa rubrique « Le Religioni », un
bon article intitulé : « I Valdesi ».
Nous le signalons avec pkisir, parce
qu’il reconnaît loyalement ce que loous
sommes, et représente une note discordante dans le chœur des injures et des
calomnies auxquelles on nous a habitués.
Une presse libre qui a le cqurage de
dire k vérité même à Tégard des petites
minorités religieuses mérite bien notre
reconnaissance.
L’article en question est précis.
Nos Egliaesi, nos Institutions, nos hommes, y sont l’objet d’une appréciation très
sympathique.
Oin recorinaît que nous ne sommes pas
une secte étrangère, mais l’Eglise évangélique italienne qui, depuis quatre siècles
avant k réformation, représente en Italie
tes principes étemels de TEvangüe de Jésus-Christ; que notre patriotisme est des
plus pairs, etc...
La famille du regretté
JOSUÉ TRON
pasteur émérite |
profondément touchée par les témoignages de sympathie dont elle a été l’obfet à
l’occasion du départ de son chef vénéré
pour la Patrie céleste, remercie vivement
mm. les Pasteurs émérites, le Vice-Modérateur, les Pasteurs des Vallées^ le Présidé,
les Professeurs et les élèves du Collège,
ainsi que ¡a nombreuse délégation de la
paroisse de Saint-Germain, et toutes les
personnes qui ont bien voulu accompagner
la dépouille mortelle du cher défunt au
champ du repos.
Une bonne Initiative.
M.me Ada Medie ©b M. Viirgilio Sommani se piroposent de fournir à la jeunesse vaudoise des chansons du .terroir.
Il s’agit de remplacer et de faire disparaître tes chansons grivoises qui détonnent avec Tesprit sérieux que nous voulons voir (dans notre jeunesse Ides deux
Sexes.
Un premier essai-vient d’être fait par
k pubhicatdon de CHcm Forbmui (paroles
dte M.me Meile et musique de M. Sommani).. On peut se k procurer à la « Libreria Editrice Ckudiana », Torre PeUice.
Prix : L. 1 l’exemplaire.
Hâtez--vous de k commissionner et apprenez-k pour lie XVII fé-vriem : 'vous lui
ferez ainsi k meflleure réclame.
COMUNE DI TORRE PELLICE
TABELLA STATISTICA - Mese di Gennaio 1933-XI.
Nascite N° 5 — Decessi N° 11
La famille REVEL, profondément tour
chée des nombreux témoignages de symr
pathie reçus à l’occasion du dépmrt de leur
biertraimé
ARTHUR
exprime à chacun sa reconnaissance.
Aux Revels, Luserne St-Jean, 31 Janvier 1933.
Fails el Nouvelles.
HoRrUETE. Le nouveau président du Conseil i(te Hongrie, M. Jules Gombos, est le
premfer luthérien qui occupe ce poi^ rla,ng
ce pays. Du reste, le nouveau gouveUnement est en majorité protestant, ML André Puthy, ministre des affaires étrangères, est même président d’une des paroisses dte Budapest et fort zélé dans les affaires de l’Eglise.
D'après le recensement de 1930, k Hongrie compte 1.813.000 réformés et 534.000
luthériens sur une population ■totale de
8.688.000 âmes. {Evangile et Liberté).
I f # * ïïe
PUorimages protestants en Palestine.
Pour la première fois, depuis plusieurs années, les pèlerins protestants de Jangue
française n’ont pas paru à Jérusalem. Des
regr^ nous ont été exprimés à ce sujet
de divers cotés, de sorte que k question
se pose : Doit-on en-visager, malgré k crieie
finiamcière (et sa réperdussidn sur tes œu■vres protestantes) de reprendre dès 1933
nos pèlerinages traditionnels ?
Nous n’hésitons pas à répondre : oui,
car il ne s’agit pas d’une croisière de luxe,
mais d’tme œuvre essentiellement religieuse. C'est peut-être même Une des
œuvres dont le « rendement spiirituél » est
le meillteur.
Avec d’inoubUàbtes souvetnir®, nos p^erins ont rapporté de leur voyage, te fait
*est cei^in, de grandes bénédictions ; ils
ont été aiffeimis dans letir foi et stimulés
d^s lieur^ zèle, leur charité, leur générosi’té, tandis qu’un totérêt nouveau se répafndait dans nos Ejcoltes du dimanche et
dans toutes nos Eglises jxiuir les pays de
k Bible Nosi coreligionnaires qui sont à
l’œuvre en Syrie, Français, Suisses, Américains, etc., se sentent chaque année réconfortés par k -visite de nos pèlerins, qui
ont quelque chose à apporter’, à danjier
là-bas, tout en iréalisant pour eux-mêmes
le plus beau des rêves d’une âme
chrétienne.
Sajit-on que k dernière pensée du président Lincoln, avant sa mort tragique, fut
un projet de voyage avec sa. femme, et que
ses dernières ipairolfâs furent : « J’aimerais
fouler un jour te sol dte Jérusalem ».
Notre devoir nous semble donc d'offrir
à de nouveaux pèlerins, pour 1933, les
possibilités dont Iteurs devanciers ont
bénéficié.
Des voyageurs qui revenaient de Palestine et d’Egypte, fin septembre, nous ont
engagés à choisir ce moment dte Tannée,
qui n’y est pas te plus chaud et qui est
celui des vacances (en août, climat comme
à Naptes ou dans notre Midi). Nous a-vons
étudié de près k question et aivtais adopté
dans ses grandes lignes un plan de voyage,
avec départ à Marseille te 17 août et retour le 23 septembre. Cte plan donne 5
jou,rs pour Jérusalem et prévoit une excursion îaOuItative en Haut-Egypte. Les
prix seront en réduction seUSible sur cepx
4
des années précédentes, notamment en
2« classe.
- NiOtis espérons que cette décisdcHi sera
accueillie faivonablement par tous et répandlue comme une heureuae noaivelle par nos
coreligionnaiires. Tous ceux qui envisageraient de pouvoir se joindre à ce p^ierinage, d’y amener leurs amis ou de l’offirir
à un fiieul, un pasteur ou ¡un étudiant en
théologie, voudront bien, dès maintenant,
se faire connaître et demander des renseignements complémentaires au Secrétamiat
des Pèlerinages, 47, Eue de Oicihy, P|alris-9«
(Téléphone : Trinité 97-57). Cda ne les
engagera en aucune manière, et ce sera
un encouragement pour nous.
Georges Guy, prés. dnCom. des Pèlerinages
Georges Lauga, vicerprésidewt
AürnRÉ Monod, secrétaire
Albert Stuem, trésorier.
Abonnements payés et Dons,
(Le «don» est entre parenthèses).
1933 ; Susanna Trebino, Genova (5) - Manninl-Kivoiie (5) - Giigllebiiet Giovaiyii, Fuetto
- Malan Henri, Monnett, Missouri,, et 19311932 (5,20) - Catalin ELLseo, Bobbio Pellice Rostagnol Eliseo, Id. - Perazzi Valeriano, Torino (10) - Balnras Maiguailte, S. Germano
Chisone (2) - Robert Cario, Id. - Combe Jacques, Inverso Ponte, 1932 - Peyronel Enrico,
S. Germano Chisone - Benech Alberi, Novaja
- Malan Aimold, Nenioius (1) - Peyret Jeanne,
Ridar etto - Gapdou Enrico, Vitlar Pellice Lantaret Giovanna, Plrenize (2) - Jour dan Giovanni, Villar Pellice - Grill Jean feu Pierre,
Ville, Pi-ali - Riclraid Madeleine, Id., Id. Grill Etienne feu Etiemre, Malzat, Id. (2) Richard François Cé.s.ar, Ville, Id. - Peyrot Suzanne, Adroits, Id. - Meirusan Catherine, Id.,
Id. - Rdchatd Louis, Provo, Utali, 1'932 (3) Cattaui^o Felice, Getrova-Sampierdarena - Berger Anna vrd. Rostan, ViUar Pèa-osa.
(A suivre).
mocvre ai top«
Pasta rosFOREA LSTEINER
IMPIEGO FACILE
DISTRUZIONE SICURA
Flacone Inflert
112 flacons
114 flacooo
Gata
fondata
nel 1846
la landlia
fn fotte le
Farmacie n
e Orogherfe
G. Henry succ. di E. Steiner-Vernon (Francia)
Deposito per l’Italia: Vìa C. GolOoni, 39 - Milano
Pnbblieìtà BERTOLONI - Milane
CARBONI
Antracite primaria Inglese
— Ovoidi —
Mattonelle « Union > - Coke Inglese
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Sillena lElllOH - luseiDa S. Oiovaanl
BR0D0ÁCARNE
pu rissimo/mi^cccelientc
senza
aromi
senza
droghe
Julé« Trtn, directeur-responsable
Torre Pellice - Imprimerie Pipine
I
1
ORARIO FERROVIA TORREPfLLICE-PlNEROLO-TORlNO
Torre Pellice p. (I) f 6,20 t 8,03 12,10 16,50 19,55
Luserna S. G. » ““ f ' 6,25 ~ / 8,08 12,15 16,55 20,Bricherasio » Í 6,35 8,18 12,25 17,05 — 20,10
Pinerolo » 5,22 6,25 6,58 7,57 8,40 12,50 17,29 18,57 20,33
Airasca > 5,43 6,44 7,21 8,10 9,09 13,17 17,57 19,11 20,56
Torino a. 6,31 (2) 7,30 8,10 8,40 9,48 (I) 14,07 18,47 19,47 21,42
Torino p. 0,26 5,- 6,33 7,55 11,10 13,15 17,25 18,43 20,07
Airasca > 1,07 5,41 7,18 8,25 11,52 13,56 18,02 19,28 20,51
Pinerolo » 1,30 6,06 7,43 8,42 12,12 14,21 18,21 19,53 21,18
Bricherasio » > 6,29 8,06 f ~ f ~~ 14,43 18,45 20,14 —^
Luserna S. 0. » t 6,48 8,31 ' f > 15,01 19,01 20,30 ^
Torre Pellice a. t 6,52 8,35 ' t 15,05 19,05 20,34 >
21,22
22,’02
(1) Feriale — (2) Al Lunedi.
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO PELLICE
Torre Pellice p.
S. Margherita »
Chabriols »
Villar Pellice »
Via Fourca »
Bobbio Pellice a.
8,45 (•) 15,15 19,15 BobbioPelIicep. 7,15 (*) 11,25 16,8,55 15,25 19,25 Via Fourca » 7,20 11,30 16,05
9,02 15,32 19,32 Villar Pellice » 7,26 11,36 16,11
9,09 15,39 19,39 Chabriols » 7,33 11,43 16,18
9,14 15,44 19,44 S. Margherita » 7,40 11,50 16,25
9,20 15,50 19,50 Torre Pellice a. 7,50 12,- 16,35
(•) Al Venerdì (mercato a Torre Pellice) c nei giorni festivi.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p. 6,19 7,52 (I) 10,45 12,20 14,25 16,40 18,31 (2) 20,10
Ponte Lemina (fac.) » 6,27 7,59 10,52 12,27 14,32 16,48 18,38 20,18
Abbadia » 6,30 8,02 10,55 12,30 14,S5 16,51 18,41 20,21
Riaglietto-Fiugera(/ac)» 6,35 , 8,05 10,58 12,33 14,39 16,55 18,44 20,25
S. Martino » 6,41 8,08 11,01 12,36 14,42 16,57 18,46 20,27
Porte » 6,44 8,11 11,04 12,39 14,45 17,— 18,49 20,30
Malanaggio (fac.) > — 8,16 11,07 12,42 14,49 17,03 — 20,33
S. Germano » 6,52 8,19 11,10 12,45 14,52 17,06 18,56 20,36
Villar Perosa » 7,02 8,26 11,17 12,52 15,- 17,13 19,03 20,43
Dubbione » 7,09 8,33 11,24 12,59 15,08 17,20 19,10 20,50
Pinasca » 7,12 8,36 11,27 13,02 15,11 17,23 19,13 20,53
S. Sebastiano > — — 11,34 13,07 15,19 17,28 — 20,58
Perosa Argentina a. 7,22 8,45 11,40 13,10 15,25 17,31 19,21 21,01
Perosa Argentina p. (1) Sabato (mercato a Pinerolo) — 6,01 7,40 11,52 '2) Festivo. 13,40 16,20 17,50 (1) 19,30
S. Sebastiano » 6,04 — 11,55 13,44 16,23 — 19,33
Pinasca ■> 6,09 7,48 12,- 13,50 16,28 18.- 19,39
Dubbione » 6,12 '7,51 12,03 13,53 16,31 18,03 19,42
Villar Perosa » 6,18 7,57 12,10 14,— .16,45 18,10 19,49
S. Germano » 6,25 8,04 12,17 14,07 16,53 18,18 19,57
Malanaggio (fac.) • 6,27 8,06 12,20 14,15 16,56 20,Porte » 6,30 8,10 12,26 |4,20 17,— 18,25 20,04
S. Martino » 6,33 8,13 12,29 f4,23 17,03 18,28 20,07
Riaglietto-Fiugera(/ac)» 6,36 — 12,32 14,26 17,06 18,31 20,10
(Abbadia » 6,39 8,19 12,35 14,29 17,10 18,34 20,13
Ponte Lemina (fac.) » 6,42 8,22 12,38 14,32 17,13 18,37 20,17
Pinerolo a. 6,48 8,29 12,44 14,40 17,20 18,44 20,25
(1) Festivo.
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