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Soixante-septième année - Anno IX*
3 Juillet 1931
N* 27
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT) Par an Poor 6 mola
Italie (y compris les Vallées et Colonies) . . L. 10,— 6,Etranger (y compris les deux Amériques) . . 24,- 12,Plusieurs abonnements à la même adresse . . . 22,—
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POÜR LA VIE INTÉRIEURE
Le péché.
« Je suis venu pour appeler à la
repentance non les justes,, mais les
pécheuri ». Luc V, 32.
Il est, dans l’histoire du christianisme,
des époques où le sentiinJënt du péché s’at' ténùe, s’adoucit, dispanaît de lia conscience
de l’Eglise. Ce sont les époques qui divinisent l’homme, qui exaltent le progrès
de l’humanité en marche vers des horizons
glorieux, qui voiient le Royaume de Dieu
s’établissant définitivement sur la terre,
partout où l’Evangile est annoncé. .
Piar ccntne, il est des époques dans lesquelles on observe le péché à la lumière
de l’Evangile et on en voit ¡alors toute la
profondeur et la gravité. Peut-être la nôtre efet une de ces époques.
Qu'est-ce donc que le péché ? Je renonce
à qn donner une définition dogmatique ;
j'interroge la Bible et elle me répond ; « Le
péché est une souiUure, une dette, un
poids, un valeur, une maladie, une lèpre,
_ une plaie, un poison, un serpent, un
ennemi ».
Il y a des maladies qui sont d’autant
- plus dangeneuses qu’elles aant moins visibles : on^’en soupçonne point la présence,
on n’y prend point garde : la maladie se
développe lentement, mais inévitablement,
et quand ele se manifeste par des douleurs ou par unie altératioin de l’organisme
physique, ¡alOTS c’est trop tard.
Comme ces maladies, le péché est intérieur ; c’est une maladie du cœur, la plus
dangereuse de toutes. En regardant à la
surface, pas de symptômieB alarmants ;
tout eSt réguher, normal, dans la cénduite
extérieure : bon citoyen, bon père de famile, bon membre d’Egiiise, bienfaiteur à
I occasion, fidèle au devoir, membre d’une
Société pour la Sauvegarde de la moralité,
des- droits des faibles, de la paix internatiouale : on est honinête homme, après
tout ! — Oui, mais oaii n’est que cela, et
êtaje honnete aux yeux des hommes ne
signifie pas nécessairement être hanmête
aux yeux de Dieu.
La maladie est intérieure. Si le péché
MOUS venait de l’extérieur, on pourrait
fuir les localités où il a sa demeure habituelle, on pourrait s’éloigner de la société des hommes, on pourrait abandonner
villes et les campagnes pour se réfugier dans une grotte perdue dans des
montagnes inaccessibles. Si le péché était
un acte, on pourrait s’amacher l’œil, se
couper la malib et le pied ; mais le péché
n’est pas extérieur et il m’est pas un acte ;
51 est intérieur et il est un état. Voilà
pourquoi il est inévitable en nous et -inr
destructible par iPous.
Lorsque je dis que. le péché est un état,
J© ne dis pas qu’il est uniquement un état,
mais qu’il est avant tout et surtout.
Il est évident que le péché offre un aspect actif et positif redoutable et c’est
¡ par l’acte que nous oonnaissons l’état, mais
c est l'état qui produit l’acte. Clest par,
le fruit que nous cqnnaissiotnS l'arbre, mais
^ifest l’arbre qui produit le fruit.
A côté de l’intériorité la Bible affirme
-.l’universalité et l’incurabüité du péché:
Comme par un seul' homme le péché est
'jentré dans le mondie et, par le iiéché, la
^Port, de même aussi la mort est passée
tous les hommes parce que tous ont
péché» (Romains V, 12). «Quand tu te
laverais avec du lUitre et que tu emploierais à cela beaucoup de Savon, ton iniquité demeurerait encore m,arquée devant
moi », dit le Seigneur, l’Etiernel (Jérémie II, 22). «Un Ethiopien changerait-ü
sa peau et un léopard ses taches- ? Pourriez-vous aussi faire quelque bien, vous
qui n’êtes appris qu'à mal faire ? » (Jérémie XIII, J3).
Il n’existe point de clinique où l’on
guérisse du péché. Il y a, il est yrai, des
temples, des églises, des synagogues, des
mosquées, mais là on constate la maladie,
on ne la guérit point. ÜVfais alors, est-ce
la nuit, le désespoir, k mort sans
rémission ?
Non, mes frênes-, qui sentez k profondeur de votre péché ! Uine croix est dressée à Golgotha; ce n’est pas un sage,
un philosophe, un fondateur de religion
qu’on -y doue. C’est le Fils de Dieu. Il
meurt pour no-tre rédemption. Folie et
scandale pour celui qui ria paS le sentiment du péché. Mystère toujours, miais
réalité glorieuse et inébrankbie, pour celui qui a compris k Chute. Alb. R.
iéi[i! do ir
La Conférence du IP District s’est réunie, cette anhée, à Aoste, à l'extrême noird
du District, dTO k petite capitale de province, aux pieds du Mont Emilius, dominée
par les vieux pans de murs romains, les
tours moyennâgeuses et les dochers pointus-qui justifi-ent le petit mot d’affectioin
« Ousta k veia»„ que lui donnent seS, habitants. C'était la première fois, depuis sa
fondatioin, que k chapeUe, Tune des plus
anciennes de l’Evangélisation, puisqu’elle
remonte à l’ain 1857, recevait autant de
« vénérables » ^ntre ses murs : un véritable é^ènemelnt, dont la petite congrégation se souviendra longtemps.
Le culte d’inauguration est présidé par
M. Peyronel, mardi soir, 23 juin. Le prédicateur prend pour texte le verset : « Ce
ne sont pas ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur... », et il e^Orte l'assistaincie à chercher une religion vécue, persominelle, au dessus de tout dogmatisme et
iittéralisme bildique, en apprenant de Jésus l’exemple de l’ajnour) parfait, jusqu’au
sacrifice.
Dn procède “ensuite à k vérification ,deS
mandats et à l’él|ectio¡ni du Bureau, dans
les pera>nnes de M!ML Peyronel, Ménotti
et Geymet.
Le mercredi ma,tin, k Conférence commence ses travaux. Le chef de District,
M. Meynier, 'lit le rapport, très vivant
et documenté, de l’activité de l’Eglise en
Piémont, Lombardie et Vénétie. L'impression qui émerge de ce rapport est que
toutes les églises ont travaillé avec ardeur
et qu'il y a des progrès. Les détails
m’échappent, et je ne voudrais faire tort
à personne. Miais il faut rappeler particulièrement les beaux progrès des églises
de Oôme, Felónica* et k restauration du
temple de Mikno II, qui ne peut qu’avoir
des conséquienaes heureuses pour lé développement de l’œuvre dans k métropole
de k Lombardie.
Ensuite commence k discussion. La
seule question sailainte est oeilJe soulevée
par le pasteur iVinay, d’Ivrée, en exprimant k tristesse du groupe de Carema
d’avoir vu fermer son école vaudoise, et
les efforts qui ont été faits pour k tenir
en vie quand même. Le Chef-District lui
rappelle les difficultés financières de k
Table et le rendement assez limité des
écoles iK)ur l’évangélisation. Il l’assure que
la Table ne se désintéresse pas du groupe
de Carema, et qu’ele fiera tout son, possible pour assurer à sa vie spirituelle les
instruments qui lui sont nécessaires.
Quand k discussion des rapports des
églises est épuisée, k Conférence passe
aux deux travaux d’intérêt général qui
Sont à l'ordre du jour.
Le pasteur Miegge (Jean) lit .un rapport sur « l’offensive catholique et nous ».
H désigne pair ce mot toute la réaction catholique, qui s’étend de la condamnation
des mouvements œcuméniques dans l’enfcydique «Mortalium animes», jusqu’à k
campagne de calomnies et de diffamations
contre nous, de ces derniers mois. Ce qui
caractérise le Catholicisme dànS cette réactiotn c’est son absolu mépris de k vérité,
k subordinaltion des exigences de k vérité chrétienne aux nécessités de dominaMon, de prestige, d’unité et de continuité
formelle de l'Eglise : en un mot, k subordination de la relgion à k politique ecdésiastique. En cela fe oathoilicisme se ré
X,.
vèls unie fois de plus. Le catholicisme n’est
pas avant tout un système religieux ; c’est
avant tout un système pditique. Ne voir
en lui qu’une «église» différente de k
nôtre, une « théologie », divergente sur
quelques pointe, et avec kquèlfe' on peut
discuter, serait une erreur de peirspective,
et ce serait tout aussi sage que si le jeune
pâtre David avait essayé de discuter de
théologie avec le géant Goliath. La volonté
de domination du Vatican pèse comme un
interdit sur tous les mouvements de rénovation catholiques tant qu’ils ne dénonceront pas leur solidarité avec lui. Cek
étant, notre œuvre n’eSt pas seulement
de représenter dans notre patrie une « autre forme de christianisme», plus pure,
plus Mbre, à côté 'de k «forme» catholique. Malgré toutes nos lacunes personnelles, eedésiastiques, thédogiques, nous
devons avoir le courage de dire que « 'l’Evangile, c’est le Christianisme», et no>us
sentir chargés d’une haute mission prophétique. Suit une série de thêsies d'ordre
pratique. Parmi les nécessités pratiques
de l’évangélisation;, émergent au premier
pkn celle de la prédication populaire, de
k culture protestante^ et de 'k concentration des églises évangéliques.
Une discussion animée s’ensuit (après
k parenthèse du repas de midi). Après
quoi, k parole est au pasteur Del' Pesco,
qui lit une étude intéressante sur Bersier,
sa personne, ses idées liturgiques et ecclésiastiques. L'orateurj se plaît à souligner
l’effort heureux de Bersier pour redonner
à un culte desséché par le rationalisme
du XVIII® siède k. puiBsance d’adoration*
par le développement de k liturgie et de
k musique (Bersier ¡e^t l’introducteur de
la phrase musicale avant le sermon). Le
sentiment d'adoratioin était exprimé, dans
l’église de Bersier, par k place centrale
donnée à k table de k Sainte Cène, avec
dessus k Bible et k croix (non le crucifix : attention, lecteur!): les symboles
de la Parole et de k Rédemptionv Quant
aux idées ecclésiastiques, c’est intéressant
de voir Bersier revenir des principes de
réghse libre, de « convertiB », à ceux de
régMse de multitude, qui sans cesser de
prêcher la conversion, préfère humblement kiaser à Dieu 'le soin d^ distinguer
entre « convertis » et « infconvertis », et
garde k solidarité du « peuple chrétien».
En un mot: de k «secte» à «l’église»,
diraient les plus m'odernes historiens. En
cek Bersier se séparait des conceptions
des « réveils » pour revenir aux idées de
la Réforme.
La limitation du temps n’a pas laissé
le loisir de discuter le beau travail de
M. Del Pesco. Mais les idées touchées se
retrouvèrent dans les conversations autour de k tasse de thé traditioinnellie qui
■vint "à ce moment suspendre pour quelques
instants les travaux de k Conférence et
donner aux délégués roceasioni de faire la
connaissance de quelques membres jde
l’église d’Aoste.
Après les formalités de clôture, le train '
emporta k plupart des délégués, tandis
que M. L. Rostagno nous donnait encore,
dans k soirée, une canférence apologétique sur k foi et l’incrédulité, qui recueillit un bon public de membres d’église et
de sympathisante.
Les membres de la Conféreuce ont exprimé leur reconnaisKiinCe pour k réception cordiale de l'Eglise d’Aoste.
La Conférence a été précédée, le mardi
après-midi, xl’un Coüloque Paistoral, où le
■ Chef-District introduisit deux sujets de
discussion : k fréquentation des cultes et
l’instruction chrétiemnie: A cet égard, le
Colloque a fait écho au désir exprimé
par un autre Colloque, qu’on ait bientôt
un catéchisme « intermédiaire » entre lé
« gros », qui «est très gros, et le « petit »,
qui est très petit. Mais: il a constaté, en
même temps, que « nous autres Vaudois »,
nous nous plaignons toujours de tout ce
que nous avons, quitte à le regretter ensuite, quland nous l'avons remplacé. C’est
possible... Giov. Miegge. •
Problèmes d'éducation
2“® Série.
L’enfant : du jeu au travail.
Beaucoup de peisonnes oublient que le
travad fut imposé à Thomme par Dieu
avant k chute et le oonsidêrent comme
une malédiction, conséquence du péché.
Quoi qu’il puisse être pesiant et rude parfois, on doit reconnaître qu’il est noiK. une
malédiction, mais une bénédiction ; et les
idus nobles représentaute de notre espèce
ne trouvent de vraie joie que dans le travaiL II est donc nécessaire que l'enfant
appren'ne vite à s’amuser utilement, c’est
à dire à travailler, et 1© passage du jeu
au travail n)e devra pas être difficile, si
les parents auroUt un peu de sagesse.
Pour que l'efnfant apprenne à aimer le
tra'vadL il ne faut pas que leSi parents
soient paressieux : l’aetivité chez les parente est k première condition à remplir
pour que l’ertfant soit actif à son tour.
Dans ses jeunes années l’enfant ne fait
que singer ses parents et il ne tardera
pas à vouloir prendre part à leurs travaux ; il est bon d’encourager Ses premiers
essais, s’en montrer satisfaits.
J’ai souvent observé des parents qui découragent leurs enfants parce qu’ils ne
sont pas nés maîtres-travailfeurs, parce
qu’ils ne savent pas faire les choses comme il faut. Aùi Heu de leur enseigner à
mieux faire, ils les kisseint grandir dans
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l’oiaiveté et s’en, remettent à plus tard,
quamd ils sawrmt ; miais ils ne s’aperçoivent pais que les emfajnits ne sauront jamais rien, si oni ne le leur enseigne pas. A
bien <168 égards, les ^enfants de familles
pauvres se trouvent dans de meilleures
conditions que les familles aisées, car le
besoin même est une école salutaire et,
souvent, nécessité eSt mère de vertu.
Il est cependant un danger à éviter :
demander de l’enfant des efforts supérieurs à ses forces : faire de lui un petit
esclave qui travaille, mais qui ne ■ peut
aimer le travail précisément parce que
l’on exige de lui ce qui n’est pas adapté
à son âge. \
La grande question à résoudre, c'est
d’habituer au travail d’une manière presque imperceptible, sante des ordres sévères qui heurtent et m'aboutissent à rien
de bon ; il JÇaut que ile passage du jeu au
travail fee fa^ comme par évolution nar
turelle, sans secousses, slans brusqueries.
Le spectacle de parents qui ne font que
gronder pour encourager 'au travail est
bien triste, et .nous nie pouvons rien atteindre d’unte telle méthode éducative, tandis qu’un esprit de collaboration entre
parents et enfants donne les meilleurs
résultats.
Voilà donc des parents sages à l’œuvre : ils invitent leurs enfants à les aider, ils leur enseignent, ils les remercient
et les louent si le travail réussit ; les enfamts se sentent emeouragés et utiles, ils
aiment à se perfectionner, à mieux faire.
Tout d'abord ils font leur oeuvre sous la
direction de leurs parents, puis se lancent
et travaillent par eux-mêmes. DéSorma^
le jeu ne les intéresse plus, car le travail est bien plus agréable ; il développe
mieux 'leurs forces physiques et inteHectueHeSi, là partie est gagnée sans difficulté,
le passage, quoique grand, a été imperœptible, le jeu est devenu travail, la
source de la plus grande satisfaction. —
Pour certains enfants la solution du problème n’est pas aisée, car il fànt aussi
considérer le genre de travail auquel il
faut habituer Fenfant et tous les travaux
nie s’adaptent pas également bien à tout
le monda
Il est, par exemple, des créatures délicates à qui il serait absurde de demander de grands efforts musouiairies, comme
porter, de pesants fardeaux, ou des personnes fortes, mais de peu d’intelligence,
desqueüUeS on prétendrait en vain qu’eUes
fassent des études : par conséquent avant
de dire, comme on le fait assez souvent,
qu’un enfant n’aime pas le travail, il faut
avant tout étabbr si celui auquel on le
soumet est le plus indiqué.
Malgré toutes 'les difficultés qui peuvent
se présenter, l’enfant doit apprendre à
travailer ; s’il est pauvre, il faudra qu’il
gagne son pain, s’il est riche, il devra
quand même sentir sa propre dignité et
ne pas vivre en simple parasite, consumant les richesses que ses ancêtres ont
accumulées.
L’enfant travaillera si les parents sont
actifs, s’ils enseignent, s’ils encouri^ent :
il y aura peut-être des exceptions, mais
la règle reSte, et ce qui nous intéresse,
c’est la règle et non l’exception.
(A suivre).
L’Assemblée Générale
de l’Eglise d’Ëcosà
Ce n'est pas mon intention de faire le
résumé chronologique des dix journées de
séance de l'ASsemblée Générate. Je désire
plutôt parler aux lecteurs de VEcho des
impressions qu’elles ont suscitées dans un
iVaudois qui, d’une galerie réservée au public, a pu suivre presque tontes les séances.
Ediniburgh et toute l’Ecosse i^oocupent
avec passion du travail de l’Assemblée,
qui est pour élites l'évènement le pins important de l’année et qui, au moins du
point de vue religieux, est l'expression
des besoins et des Sentiments de toute
l’Ecosse. Les pasteurs et les- dêlégués qui
s’y réu'nissent sont les représentants au
moins des dieux tiers de la population du
pays : ils est donc très naturel que cette
grande Assemblée s’occupe des problèmes
les plus importairrts de "la vie nationale,
depuis celui du chômi^ à celui de la censure du cinéma, depuis celui de la tempérance à celui de l'instruction élémentaire.
Comme cette lassemhlée représente —
on peut dire — le peuple écossais luimême, chaque année, uni représentant de
S. M. le Roi aissiste aux’séances, leur donnant ainsi un caractère plus officiel.
Ces quelques données suffiront pour démontrer l’importance de cette assemblée,
composée de plus de 1.600 membres, pasteurs et laïques. Cependant seulement un
tiers, à peu près, des pasteurs de l’Eglise
d’Ecosse, sont présents : il serait en effet
impossible de les réunir tous. Le « rapport» est un volume de 1.500 pages et,
chaque jour, on distribue, aux membres
présents, unie relation d’uné cinquantaine
de pages sur le travail du jour précédent
et sur les questions que l’on discutera dans
la journée.
Pendant ceS dix journées de séances, on
a discuté 50 rapports présentés pair les Comités chargés de diriger 'les différentes activités de l’église.
Celui qui s’occupe de rié^udre les questions surgies à la suite de l’union des deux
églises d’Ecosse, nous démontre, dans sa
reiation, que l’union est réeUement un fait
acoomph'. Celle du prof. doct. Curtis, un des
meilleurs amis des Vaudois et président du
Comité qui s'occupe des rapports avec les
autres églises protestantes, dit comment
l’Eglise d’Ecosse travaille pour réaliser, toujours davantage, l’union spirituelle et
réelle entre toutes les églises protestantes.
Le rapport du Comité chargé de s’oiocuper de la jeunesse a été très intéressant.
Bar cette rdation on comprend que la force
de cette grandie église rejwBe, plus que sur
autre chose, sur le soin qu’ellte a de sa jeunesse, 30.000 jeunes gens et jeunes files
sont réunis dans les rangs des Associations
dirigées par ce Comité et aident vailamment l’église dans les différents champs die
travail.
Une soirée spéciale est consacrée aux
pissions. Plusieurs orateurs se succèdent
sur l’estrade et la saHe s’étant trouvée
beaucoup trop petite on a dû en ouvrir
une autre presque aussi grande, qui est
bientôt aussi bondée. 130 missionnaires en
congé et 22 jeunes gens qui, dans le courant de l’année, vont partir pour les Missions, sont présents let attirent surtout la
sympathie du publie.
Un des problèmes qui ont passionné le
public a été celui du ministère de la femme dans l'église. Une pétition, signée par
5.000 femmes, réclame leur admission au
ministère dans l’église. La marquise d’Aberdeen eist invitée à parler au nom des
pétitionnaires, et dans son; très intértessant discours, elle explique qu’aujourd’hui
toutes les raisons pour empêcher, le dé^
loppemietnt du ministère de la femme sont
tombées et que déjà d’autres églises^ prœ
testantes ont accepté même les femmespasteurs : il est temps qu’aussi TÈglise
d’Ecosse prenne quelques résolutions sur
ce sujet. L’Assemblée, reconnaissanit l’jmportaaioe de la question, a nommé un Comité pour l’étudSer et a renvoyé à l’année
prochaine sa résolution définitive.
Une discussion d’une grande importance
a été le problème de la paix. L’Eglise d'Ecosse a reconnu que, dans le moment àctuid, l’église chrétienne doit dédarer que
la guerre est contraire aux principes d'à
christianisme et elle a décidé d’intensifier
le travail qui a pour but d'établir sur la
terre la paix par l’union des églises.
Ainsi, dans toutes les disctfâsions l’on a
pn remarquer le désir de faire triompher
les grands principes du christianisme.
Après avoir assité à-ces séances, on a une
idée ptas dlaire de la force et de l’importance du tnavaü accompli par cette grande
Eglise qui est certainement une de oélles
qui luttent avec le plus d’énergie pour tenir haut, dans le monde, le drapeau du
protestantianie. A. Ribet.
Ce n’est qu’un âne!
Maître Renard a eu son poète, même
faudrait-il dire ses pœtes : les tours plaisants de l’astucieux Goupil ont charmé les
bonn'es geins du moyen âge et font la joie
des enfants modernes. Aussi mérite-t-il sa
gbire : fripon, voleur, pienteur, il sort
indemne des situaitionis les plus désespérées; sa queue élégante, son poil souple,
ses yieux pétülanltS, sa mine doucereuse et
circonspecte, mériljent les poèmes : l’homme tue le renard, mais le glorifie et l’imite.
Messine te Loup, n’a pas su faire : tes
poètes te dédaigaent, l’homme le tue, les
vieilles grand’mères se servent de lui
comme d’un épouvantail pour « faire
peur » aux enfants. C’est sa faute ! Le
poil rude, une mine hargneuse, la moustache tremblante, ne forment pas un minais très, attrayant ! Il ne suffit pas, dans
ce mcindè (des bêtes et des poètes), d’être
u|n voleur : il faut paraître un animal
honnête.
Mais laissons Renard, Loup, Lion, tous
les grands personnages du règne animal ;
pourquoi ne pias rendre justice à la plus
humble, à la plus désintéressée des créatures, à l’Ane, par exiempte' ? ®
C’est l’aube ; le soleil vient de paraître
à rhorizotn; dans la cour de la ferme,
maître Baudiet sue déjià, sous son harnais,
et il n’eSt que cinq heures ! La charrette
est remplie de caisses de toutes les dimensions, contenant verdure, légumes,
fruits, en un mot, tout ce qui forme
l’idéal d’un âne ; les rideles peuvent à
peine contenir ces trésors qu’il contemple
gravement, la langue pendante,' l’œil
morne, pérdu dans cette limmensité...
Il est près de sept heuries ; te marché
va son train ; Monsieur X fait de bannes
affaires : légumes, verdure, tout s’en va ;
te patron suppute soin compte et préfère
son petit portefeuille bien rempli aux
grandes caisses -trop lourdes. Maître Baudlelt, après avoir dûment constaté que sa
longue queue est encore trop court© pour
chasser les taons de dessus son nez, reprend sa pl'aice éntr© tes deux timons.
Pour que la charrette, devenue plus légère, ne soit point la cause de soubresauts trop fréquents, te propriétaire va se
jucher sur tes caîsBies vides ; il a bu quelques petits verres propitiatOines, et pourra
se reposer <de son labeur (ce n’est qu’un
homme, après tout), tandis que son âne,
cahin-caha, nepitendra le chemin du logement (et ce n’est qpu’un âne, .après tout !).
Mais la justice n’est pas un mythe : dans
la cour, quelques feuilles de laitue pourries seront le régal de ndtre bourriquet,
qui démontrera dans cette occupâtion la
même gra-We sérénité qu’un savant qui
plonge son regard dans les mystères de
l’univers.
L'Ane est. un philosophe méconnu : de
ses tangues ofei'Ues, il écoute les harmonies mystérieusies de l’espace infini, que
l’homme ne perçoit pas ; et quand, il veut
les révéler, il ne peut que braire ! Méconnu, certes, il l’est. Laborieux, patient,
l’Ane 'nie connaît pas te délassement, le
repos; 1e jour où il mourra, on fera de
sa peau m. tambour ; ü est utile, indispensaMe à Son maître : sànS un âne, il
faïudrait un cheval ou l’auto. Et pour
toute récoimpense, ...écoutez ;
Joannot u’aimie pets l’étudle : tes livres
sont trop lourds, tes caractères trop fins ;
il piasse ses plus belles heures à l'école
buissonnière, aime à baguenauder 1e long
du chemin ; le soir, il ne sait pas faire
ses tâches et Son père de crier : « Quel âne,
quel âne :! ».
Des mi'Uians d’ânes sont déjà morts,
sans avoir pu Vexpliquer la raison d'être
de cette éxcUmatîon !
« » «
Ce ne soiWt que des paroles, dites-vous,
mais 1^ ânes ont aussi leur point d’honneur. Pourquoi tes calomnier? Il se peut
quje jadis, les ânes fussent têtus, mais
aujourd’hui, qui l’est encore? Ane, ânona,
ânesse, tom vont, docilement, où on les
inène, même à l’abattoir, sans braire et
sanjs ruades. C’est pourquoi l’homme mé-*
prise tes baudets. Ne sontdls pas un symi ■
bote de ce que nous méprisons te plus Sur J
cette terre ? de ce que nous appelons '{g
stupidité, dans son acception morale ou|
sociale, si je peux m'exprimer ainsi ?
Peut-on concevoir un être qui travaUte 3
toute sa vie, sianB demander honneur, ré-|
compense, richesse, gloire, puissance ? Un i
être qui sert sans demander un salaire, *
sans geindre, sans changer de maître chaque mois ? Un être qui comprend qu’il i
est entouré de mystères insondables, qui |
ne sait ' qu’une seule chose ; qu’il a un
maître qui dispose dé sa vie et de sa peau,
qui est juste même quand il le bat ? Non, 1
cela est inooinicievaibte, à moins d’être... un |
âne ! !
C’est pour cela que l’homme bafoue |
MeSaire CrisoW, au2i prunelles Sans feu,
qui ne sait pas même (feindre une flamme J|
de rébeHion : vous lisez dans ses pupilles
la résignation, la fidélité presque inconsciente, bref, toutes les vertus d’un âne.
* Ü! * ,
Les ânes se font rares, dans nos Vallées
comme partout; les poètes ne les pleure-J|
ront pas, maÎB il faut avouer, tout de ^
même, que c’est un pen regrettable.
g. c.
Les Voies d’Israël.
L’apôtre Baffi, de souche israélite, est*!
celui qui a te mieux parlé de la croix.
Le regard illuminé par la prophétie, il
lui était donné de considérer la croix comme te point central de l’uni-vers. L'esprit ^
tout imjxrégné des récits et des imroles^
des prophètels de l’Ancien Testament, son--|
âme s’asBociait aux cérémoni'es du cuite ^
des Hébreux. De même qu’il percevait les l
soupirs ardents de la création après la'|
délivrance, à ses oreilles retentissait aussi i
l'appel à l’affranchisisement des « gentils ».
La révélation de Dieu à son peuple, les 2
soupirs de la création, le cri de l’âme humaine, étaient comme uin brandon qui
flammait son âme, illuminée un jour du^
feu sacré de l'apparition céleste, et qui |
propageait la brillante lumière éclairant
les voies d’Israël et des gentils pour lei3|
amener à la croix. C'est ©Ée qui œt le j
point central de la rédemption du monde
et de sa transfiguration.
Jusqu’au jour où te plus puissant messager de lia croix de Christ ait été à son I
tour gagné au Seigneur, sulteîst'ait à Jé^v^
msalem l’église mère de la chrétienté |
juive, la Judée entière était couverte com-J
me d’un réseau d’assemblées de croyants “
issus d’Israël. Il ressort des épîtres des ?
apôtres .adressées aux diverses commu
nautés dans tes provinces romaines que fl
des chrétiens juifs réunis en a^embtees J
indépendantes ou mêlées aux chrétiens
d'entre les gentils, y florissaient. Il y
avait à Rome une grande communauté ;|
juive qui avait reconnu en Christ son
Messie et son Saïuveur. Passons par dessus les premiers siècles apostoiliques où
nous pourrions -trouver beaucoup de personnalités judéo-chrétiennes. Dans les s.iècles suivants, ]|es diverses églises renfei»- ■)
maient nombre de- juifs confessant JésuB
et qui avaient troluvé le chemin de la croix.
Dans un livre : L’élément jmf en littérature, te dramaturge S. de Francfort
mentionne cent noms juifs qui croyaient
au Crucifié et qui étaient des enfants fidèles de l’égliise. L’ouvrage an cinq volumes, de RosenthaL un chrétien juif de
l’église catholique romaine, fait un relevé
de juifs catholiques qui ont trouvé te che- ^
min de la croix ; cet ouvrage ne mentionne |
que les changements de rriigion pendant.?
le XIX® siêdte. Nous y trouvons des juifs, \
J
frères en Christ, qui servaient le SeLg
gneur et lui étaient entièrement consa- J
crés, selon leurs convictions. Un ouvrage-l
analogue d’origine protestante, de Lie de J
Leroi, a paru; on y relève le nombre des
judéo-chrétiens, membres de l’Eglise évanr
gêlique. D'après Gustave Dalhmann, environ 250.000 juifs sont devën’us chrétiens
pendant te XlX® siècle. Quel éloquent
moignage montrant que les j;uif!s revie^"
3
iieint à lia. croix ! L’expérience et la vie
¿e beaucoup de ceux q^ji y eoinit pairvenus
prouvent que c’est en pleurant et en
priant, maiis ils y viennent, car la croix
est le but assigné peir Dieu à Israël C’esit
là ce que nous constatons ; ils y viennent
actuellement plus nombreux qu’à aucune
autre époque depuis celle des apôtresi
iVoilà quarante ans que je prêche l’Evan‘"gile sans omettre le « message prophétique
de Christ à Israël ». Bien modestes au dé^but, ces réunions comprenaient les juifs
appartenant au dénommé « plan juif » de
la Ru^ie méridionale let ceux qui étaient
mêlés aux coloinjs allemiands ; je constatais
déjà et malgré dets résistances, un attrait
poür l’Evangile. Dunamt ces quarante anîiées, il s’est opéré une transformation dans
^ la mentalité juive au sujet de Christ, â
laquelle la pKesse juive, «dans toutes ses
ramifications, des auteurs et penseurs
juifs en vue, rendent un éloquent témoi^nage. A les lire, tout chrétien dé{ pourvu d’esprit de prosélytisme se réjouira
-cordiatement.
L’action de Dieu en Russie, en Pologne,
en Autriche, Hongrie et Roumanie, est
pour nous manifeste. Dans ces pays, le
nombre des filS et des filles d’Israël croyant
en Jésus est très importainl^ Ces croyants
veulent vivre en chrétiens juifs et con-.
Cesser avec joie leur foi en Jésus crucifié.
Caractéristique est, à cet égard, le témoignage d’un frèpe israêlite, négociant,
de son métier, à Vienne ; on peut le résumer en cas mots : « Nous ne voulons pas
un Evangile où le sang est absent, ni un
Christ dépourvu de sa divinité. Nous désirons, en tant que juifs, posséder le plein
Evangile et le Christ tout entier, et, en
coinséquenoe, vivre comme des chrétiens
juifs ».
Chose étonnante, Dieu^ a récemment suscité, au sein même dejs Sionistes, un
état 'd’esprit plus favorable, du fait que
ses adhérents se sont occupés plus sérieusement qu’auparant de la persqnne et de
l’œuvre de Jœus. Ils tendent à reconnaître que les intentions de Jés'us nie visaient
pas à la destructipn du peuple juif, mais
i, éa hblration, à sa guérison. On a découvert en Jésus l’homme de Nazareth, et
enfin le plus grand des prophètes d’Israël.
Cette découverte a inspiré dies chefs sionistes, tels que Martin Buber,.idans nombre de leurs publications. C’est dans cet
ordre d’idées, que Joseph KlauSner a publié son Jésus de Nazareth, un ouvrage
qui, en ,nieuf ans, a eu trois éditions, et qui
est lu de bien de milliers de juifs familiarisés avec la languie hébraïque.
De nos jours, il n’est plus si difficile de
parler avec des Sionistes de la croix de
Jésus, surtout avec ceux qui habitent la
Palestinie. Il faut précisément convaincre
»!.* les Sionistes et les juifs nationaux du; fait
que, dans les mains percées de Jésus de
^Nazareth, se trouve une triple clef :
-d’abord celle qui ouvre l’accès, au pays de
Canaan, ensuite œUie qui crée l’union du
peuple juif, et enfin, celle qui donne accès an cœur du Père. Mieux que toutes
les autres tendances au sein du judaïane,
le Sionisme est unie preuve en faveur de
la voie d’Israël aboutissant à la croix et
au Crucifié.
Pourront-ils vivre et subsister là-bas, en
terre sainte, et que signifie leur rassemblement pour le triomphe de la croix et
la manifestation du règne de Dieu sur la
terre ? C’eSt ciette dernière question qui
qrige une réponse explicite selon la Bible
et qui doit être donnée en considérant la
situation actueUle en Palestine. .
170.000 juifs vivent actuellement en
r, terre sainte : priés 'dje quhtre fois le nombre
de ceux qui sont revenus de la captivité
sous Zorobahel et Bsdras. Plus de 100 cdœ
nies et agglomérations juives se sont déVeloppées dans le pays, du sud au nord,
de l’est à l’ouest. Ehes entretiennienit
10.000 familles, excitent la puiBBance et
l’ardeur d’une jeumesse florissante, récom.. Penaemt largemient ’par leurs' récoltes ,1e
^le de oes enfants dévoués et encouraSfent le peuple dans ses ¡aspirations et
I son avenir,
Ij'ïî, De grarids établissements d'instruction
^Çillent à la conséiaratioin et là la culture
des sciences et des arts, conformément à
la peinsée juive. L’université hébralïqule à
Jérusalem, avec sa bibliothèque nouvellement ouverte, renferme plus de cent mille
ouvrages ; le Technicum hébraïque, à
Haïfa, un somptueux édifice da)ns lequel
les jeunes juifs sont itfetruits comme in*génieurs, géomètres, agriculteurs, architectes, sans oublier surtout l’institut d’art
« Bezaleel », avec son professeur remarquable, le directeur Schatz. La ville juive
Tel Aviv est devenue maintenant te centre des puiasanoes ihtett'ectuiellies du judaïsme. Les écrivains, les artistes et les
penseurs tes plus remarquablies vivent à
Tel Aviv, qui, comme Leipzig et Stuttgart,
est devenue la centre .littéraire de la Palestine. Les ouvrages hébraïques aineiens
et modernes y sont publiés par des éditeurs zélés, et répandus dans te monde entier. Tout cela .ne signifie pas la terminaisdn, mais 1e commonioement du chemin ;
c’est l’explication non équivoque de ces
mots : « Celui qui a 'dispersé Israël le rassemblera » (Jérémie XXXI, 10).
Les récents combats provoqués par tes
Arabes n’ont pas même modifié cet état
de choses. Au contraire, ils ont servi à
renforcer la volonté « de venir en aide à
la reconstruction»'.
Les dons en faveur des frères souffrants
en Paliestine et du peuple menacé ont afflué d’autant plus- richement.
(Le Réveil).
des Dnions des Jeones fieos Vaudois de la Sicile.
Le premier « Convegno Régionale » des
Unions 'des Jeunes Gens Vaudois de la Sicile, fédérées 'à la F. G. V., a eu lieu le
mardi 16 judUi à Catane.
Le « Convegno », présidé par le pasteur
E. Eynard, de Pachino, membre du Comité
provisoire de la F. G. V., a 'développé son
programme dans la plus grande simplicité
et dans le meiheur 'esprit. Dans' leur ensemble, les résultats ont été satisfaisants.
Le groupe de Rocchenere était représenté par deux de ses miembres ; celui de
Riesi par uni ; l’Union de Messine par trois
et celle de Plaehino par detux.
Eltafent, en outre, présents, les pasteurs
Revd et Arias, l’avocat Debilio, de Riesi,
et M. Abate, secrétaire de l’A. C. D. G. de
Catanie, qui Ont bien voulu se rendre à l’invitation qui leur avait été faite.
Le culte d’ouverture ,a été présidé par
le pasteur Revel, de Catanle, qui nous a
fait entendre un chaleureux message. Il
nous a présenté le « jeune riche dans son
colloque avec Jésus », et en s’appuyant sur
ses remarquablés qualitfe, il a eixprimé 1e
souhait que ces mêmes qualités (courage, • '
esprit religieux, 'désir d’apprendre, de savoir, etc.) puissent briller dans toute la
jeunesse de notre Eglise.
Le pasteur Eynard 'a présenté, à son
tour, une étude complète sur tes « Activités chrétiennes évangéliques da'tits le monde
et la F. G, V. ». Ce sujet a provoqué une
vive discu^on., ayant mis en présence la
différente conception des uns et des autres
quant à l’activité de la jeunesse dans l’Eglise lét hors de l’Eglise. De cette discussion
s’est dégagée la conviction que te meilleur
moyen pour rendre la jeunesse apte à porter à ses semblables la Parole de Dieu, est
celui de la former et de la préparer au
sein de FEglise. C’est cele-di qui doit
avoir soin idie ses jeunes gens.
Ensuite, c’est te pasteur Cducci qui nous
parle sur le sujet : « Rapports du jeune
chrétien avec Dieu, avec l’Eglise, avec le
monde». Cette étude, basée sur le principe « pour Christ et pour l’Eglise », a été
développée d’une manière intéressante et
surtout dans un ¡sans pratique.
Le rag. T. Longo laoius a communiqué
son étude sur « Le travail que peut faire
une Union de Ville », et dans son exposé
il énumère les différentes 'activités, soit
dans le champ intêBiectuel, soit dans te
champ Spirituel, que peuvent développer
les jeunes gens. Il est hom de doute, affirme-t-il aussi, que de tous tempB^s jeunes gens élevés avec de sains principes re
ligieux, fondés sur l’Evangile, sont devenus de bons et loyaux citoyens.
Le pasteur Nisbet mous a ensuite entretenus,* avec une verve qui lui est particulière, du travail accompli par la jeunesse
vaudoise de Riesi.
L’avocat Debilio insiste lui aussi sur le
principe de former les jeunes gens au sein
de l’Eglise. C’iest ainsi qu’ils seront capables, dit-il, de défendre te patrimoine sacré
die la foi et de travaliler pour Christ et
pour l’Eglise.
Îiês travaux ont ainsi fini. Es ont été
Bui'ris avec le plus vif intérêt par tous les
assistants. A ce mommt, les pasteurs Reval et Arias ont apporté le message affectueux de leurs Egiiæa, et M. Abate celui
de l’A C. D. G. de Catane.
Avant de mous séparer, te pasteur Revel
a Hevé nos âmes à Dieu par une fervente
parièrie ; après quoi nous avons chanté avec
entrain le Oiuramento di Sibarnd.
Un assistant.
üinnannnnnnnnnnnnnnnnn
CHRONIQUE VAUDOISE.
^OOLONIA VALDEN8E. Nous recevons
pour inos œuvres de bienfaisance les scmliies suivantes :
four YAsüe de Saint-Germain; M,me
David Combe, Colonia Valdense, en souvenir de mari, L. 57 - M.me Henri PlaVÔJX, Id., en 'souvenir de son mari, 57 - Jean
■Rteffe Long, Id., 23 - Pramçois Long, Id.,
11 - Suzanne veuve Griot, Id., 11 - M. et
'Mme L. Jourdan, Id., 180 - Etienne Ricca,
La j*az, 45 - Emmanuel Jourdain, Id., 23 Pl^e Mauriln-Ribet, Id., 45 - Suzanne
y%ve Bopjour, Id., 111- Henri Travers’, Id.,
11 - J. P. Maurin-Bertalot, 23 = L. 497.
"Pour les Hô'pdtaux: M. et M.me Louis
Jourdan, L. 500.^
Pour la Maison des Diaconesses ; M. et
¡M.toe Louis Jourdan, L. 100.
Pour te Refuge Roi Ckdrles-Mbert de
Saint-Jeam: Michel Morel, Colonia Valdense, L. 11 - Elisée Bonjour, îd., 23 - M.
et M.me L. Jourdan, Id., 200 - Etiemne
Ricca, La Paz, 11 - Pierre Maurin-Ribet,
Id., 11 = L. 256. — Total général L. 1553.
L’envoi de Colonia Valdfânse nous révèle
un organisateur et ses collaborateurs. M. L.
Jourdain, aviec sa compagne, étant venu aux
VaUéies, a vu de très près nos œuvi’es de
bienfaisance et s’y est affectionné en s’imposant des sacrifices généreux ; plus que
cela, il' a trouvé des amis, 'tout heureux de
s’unir à lui pour témoigner de leur affection à l’Eglise mère. Mierci, cher organisateur et chers collaborateurs ; votre exemple nous est précieux polur nio'us donner du
courage, et aller de Favant avec foi. Merci,
chers amis, nous •vous exprimons toute notre reconnai^ance. C. A. Tron.
LA TOUR. Samedi matin, 27 juin, te
deuil frappait, d’une façon presque subite,
la famille de M. EmUe Eynard, duquel
rien ne laissait soupçonner un départ
aussi imprévu, malgré ses conditions de
santé peu favorables.
Né en 1869, la vie de JM. Emile Eynard
a toujours été caractérisée par une grande
activité, soit en faveur die son Eglise, soit
pour te bien de notre petite ville.
Aprfe avoir suivi les cours au Collège,
il se consacra au commerce, tout en continuant à s’intéresser pratiquement aux
problèmes de la vie communale, pour un
développement •toujours plus large du
commerce dans notre icommune : il fut,
entre autres, président d© la Sodété d’Utîlité Publique. Nombre d:’autres Sociétés
purent apprécier son esprit de icoHaboration, comme par exempte la Société Ouvrière^ dont il était un des membres les
plus anciem
Ses qualités le firent apprécier par les
électeurs qui, pendant vingt ans, te nommèrent conseiier communal, et saluèrent
avec joie son étectdon au syndicat.
■ Condaminé au repos par sa santé chancelante, M. Emile Eynard continua cep
pendant toujours à travaüer, et la Commission des Institutions Hospitalières Vauâoises comptait en lui uni membre actif
et zélé, ainsi que la Société dœ Cudne
Eccmmche, ^e. Tourasdn au cent pour
cent, comme le faisiait remarquer un ami,
M. Emile Eynard n’était pas un égoïste ;
il avait des vues larges, comme il le démontra 'dTune façon spéciale dans son acitivité de journialliste qui lutta toujours
pour le progrès, au point dé vue social
et religieux.
Il recueillait soigneusement tout ce qui
intéressadt nos Vajléea, et l’Echo perd eiï
lui un :ami et un icollaborateur fidèle.
Les olSèques, lundi 29 juin, ont prouvé
clairement combien IM. Emile EynÈyrd était
aimé et estimé à La Tour. C'était une
véritable foule qui a écouté avec recueillemeirit les paroles 'de M. le pasteur B. Soulier, qui présida la partie religieuse et
releva la qualité fondamentale du défunt :
serviteur fidèle. Ensuite M. te prof. Jeato
Jalla, au nom ide la Commission des Institutions Hospitalières; M. le comm. David
- Jahier, commissario prefettizio, au nom
de la commune ; M. te prof. Mario Falchi,
au nom des amis, firent ressortir l’activité
silencieuse, déSintérelsBôa, chrétienne, de
M. Emile Eynaird, que le oomm. D. Jahier
caractérisa par ce vers bien connu ; Penh
soso piü cfaltrui che di sè stesso.
Nous renouvekms à la famüte affligée, à la veuve, à la fille, au fils, pasteur à Pachino, notre profonde sympathie
chrétienne.
- MASSEL. Les portes du cimetière qui
avaient été fermées pendant plusieurs
mois, se sont ouvertes dernièrement pour
accuefllir, à la idistance de deux jours tes
unes des autres, les déiwuiUeB mortelles
de Pierre Troiri, de Salse, âgé de 78 ans,
de Henri Meytre, de Sais©, âgé de 74 ans,
et de Lma Pons, de MasSel, êritevée à
l’âge de 28 ans.
Dainjs sa souffrance, qui durait depuis
de longues années, cette dernière a été
un exemple de soumissian fiüaile à la volonté de Dieu, de foi triomphante au milieu de i’agonie de la chaii;, d’^péranca
radieuse sur les bords iriêmes de la fo^
' que la maladie creusait depuis longtemps.
Aux familles en deuil, nous renouvélOnBi
l’expression de notre sympathie fratemele.
R..
PRARUSTIN. Actes liturgiques du bimœtfe nmi-juin. Baptêmes. Le 10 mai :
Pasquet Guido et Dino de Louis (Baissa),
Gardiol Ahita ,et Araalia d’Eugène (Déserta), Combe Adolphe d'Alfred (Pralarossa), : — le 14 juin ; Gay Delio de Frédéric (Pocapaglia),
Mariage (civil et religieux) : Rivoir
Henri (Milon) et Gaudin Phidile (St-Bàrh
thélemy), te 30 3nai.
Ensevelissements : Pasquet ¡Virginie
d’Emest, 1 jour (Badonî), le 27 med. —
Le 6 juin, un long convoi funèbre accompagnait au champ diu repos de StSecond, pour être déposée dans la tombe
de famille, la dépouille morteEe de Marie
Jacqueline Gay née Forneron, de la Riveuira, décédée à l’âge de 64 ans, après
une longue èt douloureuse maladie, supportée avec une résignation exemplaire.
Notre sœur laisse le souvenir d’une femme active, charitable, pieuse, affectionnée à son Eglise et à ses (Euvres. A la
maison mortuaire et aiu icimetière, les pasteurs Marauda et Jahier exprimèrent à
la famille dans le deuil la vive sympathie
des nombreux amis de la chère et regrettée défunte.
— Le 7 juin, notre Eglise avait le plaisir d’ehtendlre une bonne prédicatiwi de
¡ML le pasteur émérite Barthélemy Gardiol, toujours vaillant, malgré ses 83 ans,
toujours disposé â rendre service à ses
collègues.
— Dimanche, 28 juin, dans l’école du
Roc, en pnésence de plusieurs parents, a
eu lieu la distribution des prix de Bible
aux élèves dœ quatre classes élémentaires
dirigées par des maîtresses vaudoises et
aux enfants d^ écoles du jeudi ide St¡Barthélemy, du Coularei et des Gays, Programme de la petite fête : courte allocution du Pasteur, récitations et chants des
éiêves.
— Notre Eglise sera représentée au Synode prochain par MM. les anciens François Pasquet et Oscar-David Pasquet, élus»
le premier, par l’assemblée paroissiale, le
second, par la Conférence du District.
A. J.
BODORET. SanKdi, 20 juin, nous avotee
célébré et béini, dans wotre temple, le màr
4
riage de Jvles Geawe, de Perrier-Maineillë,
avec Marguerite Pcm, des Armauds. Nous
nenouvelons aux jeunes époux nos souhaits les plus affectueux.
SAINT-JEAN. Dimanche dernier, 28
juin, les enfants de notre Aisile ont cOes
leur année d’activité scolaire, gymnastique, récréative, par unie manifestation des
mieux réussies. Gracieuses petites poésies,
rondeaux, cantiques, sie sont succédé à la
satisfaction générale d’un public assez
nombreux, qui a applaudi chalopreusement les minuscules artistes ; même une
sorte de fantasia a dû être bissée..
M. le pasteur L. Rivoire remercie les
enfants pour ces heures de délassement
et M.Ue R. Jacobin pour le zèle et la patience apportés dans son travail.
H né nous reste qu'a souhiaiter que notre Asile continue à^prognesser, après cet
essor plein de promisses;
VENISE. Mardi ont eu Heu les obsèques
dé M.me Lydie Vda-Giordam. Fille du toujours regretté docteur Vola, elle a ,été la
compagne fidèle de notre illustre coreiigionmire, sénateur Davide Giordano, auquel nous exprimons^ainsi qu’aux enfants,
notre profondé sympathie chrétienne.
VILLAR. Samedi, 27 -juin, a été célébré, dans notre temple, le mariage de
M.lle Lina Dalmas, iffle de notre diacre
du Teynaud, avec M. Eîccardo Fontana,
des Chabriols, fils du toujours regretté ancien-évangéliste Barthélemy Fontana. Nos
sincères vœux de vrai bonheur accompar
gnent les époux et leurs chères famiUes.
J.
O-O-OO <3-0"0"0- -O-OO ■O-O-OO-O-O-O-Q-OOO
Les Colonies d’été de la Croix-Rouge.
Le Comité de la Croix-Rouge de Torre
P\elMce a repris en plein l’œuvre des Colonies d’été, à la mointagne et à la mer,
au bénéfice des enfants les plus pauvres
des Vallées. Mercredi matin, 17 fillettes
sont parties dje La Tour et de Saint-Jean
pour la Colonie Mariné de la Crobc-Rouge
de Ventimiglia. Jeudi, 22 fillettes sont
montées à la Colonie Alpine de Pian Prà,
sous la direction de M.me Negri, de Turin.
Le tour des fillettes, soit à VentimigHa,
soit à Pian Prà, finira vers le 8 août ;
alors commencera le tour des garçons, qui
dupera jusqu’au 15 septembre.
C’est un effort tout spécial qui a été
demandé au Comité de la Croix-Rouge de
La Tour, en préseiKé des besoins urgents
dœ nombreux enfants, dont tes conditions
misérables constituent un grand danger,
dont il faut les sauver. Et pui^ue cette
œuvre est toute fondée sur les dons et les
oblations des 'amis, le public œt vivement
prié d’y contribuer généreusement.
Julat Tr«ii» ^netenr-Feiponf^l«
Torre Peliice - Imprimerie Alpine
Amministrazione delle Poste e del Telegrafi.
AVVISO IMPORTANTE.
E’ severamente proibito ai portalettere
di distribuire la corrispondenza in Ufficio
o per la strada. Il pubblico è perciò vivamente pregato di non. fermarsi nell’atrio defi’Ufficio 0 fuori per l’attesa del
portalettere.
Torre Pellice, 80 Giugm 1931.
La Titolare : BAsaETTA.
Servizio dei Conti Correnti Postali con
la Gennania e l’Ungheria. Dal 1“ Luglio
verPà attuato, anche con la Germania e
l’Ungheria, lo scambio dei postagiro internazionali (virements postaux) sulla base
dell’Accordò stipulato a Londra il 28 Giugno 1929, con le stesse norme in vigore
per il servizio dei Conti Correnti fra l’Italia, il Belgio e la Svizzera
Mercè tale servizio, i correntisti postali
italiani potranno effettuare, per mezzo
di postagiro, i pagamenti dovuti a persone, ditte ted enti che siano correntisti
presso rAmministrazione Postale Germanica ed Ungherese, e di conseguenza, potranno introitare i.loro crediti con postadgiro, emessi a favore del loro conto corrente, da correntisti postali germanici ed
ungheresi.
In informità dell’art. 5 del citato Accordo di Londra, anche sui postagiro a
destinazione della Germania e dell’Ungheria, verrà applicata soltanto una tassa di
addebitamento, nella misura dell’uno per
mille, sull’importo in lire italiane della
somma trasferita, con un minimo di centesimi 20.
Per eventuali schiarimenti, i correntisti
potranno rivolgersi all’Ufficio Conti Correnti di Torino.
La moglie Lidia (MÌALAsr, U figlio Elio e
Consorte, la figlia Elda, profondamente
commossi per l’imponente dimostrazione di
stima e di affetto tributata dUa cara e venerata memoria del loro diletto marito e
padre
EMILIO EYNARD
esprimono tutta la loro piti viva riconoscenza ai parenti, ai cari vìahii di casa, agli
affezionati amici — in modo particolare al
rev. pastore B. SouMer e al doti. D. Rivoir
— alle Associazioni e a tmtti coloro che con
la loro presenza, con la loro parola, con.
scritti, con fiori, li hanno circondati déUa
loro • simpatia.
« Noi siamo più che vincitori...
nè morte, nè vita, poti'anno separarci .daU’amore di jùio che è in
Cristo Gesù,, nostro Signore».
{San Paolo ai Romani Vili, 37-38).
Torre Pefiioe, 29 Giugno 1931.
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI;
ANGROGNA - Pastore; Pietro Chau'vie.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico -Troll, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Lorenzo Rivoira,
MASSELLO - Pastore: Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore: Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda,
POMAREITO - Pastore: Gnlcto Comba,
FRALI - Pastore: Alberto Puhrmann.
PRAMOLLO - Pastore: Ermanpo Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier,
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Pastore : Alberto Fuhrmann.
RORA’ - Pastore: Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE Pastore: Enrico Tron, ff.
TORRE PELLICE - Pastore : GiuUo Tron Coadiutore : Cand- TeoL Giovanni Tronj
TILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
iPRADELTORNO - Evangelista C. A. Arnoulet.
ABBAZIA - «Chiesa di Cristo». Culto aUe ore
16 - Pastore : Corrado dalla, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Giovanni Miegge,
BARI - Chiesa - Pastore": G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63,
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
dèi Consorzio Aggravio - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di VaUeorosia
- Pastore: Davide Pons,
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa ; Via del MiUe, 4 - Pastore :
Enrico Rivolre, ivi. '
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore ; Gustavo Berti n.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : 3, Via Filippo Mellana.
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia. 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
OOA2ZE - Anziano-Evangelista Pietro Varvelli.
COMO - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
D. Revel, ivi.
DORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore: Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangèlica, da Aosta.
CUNEO - CJhiesa : Via Alba, 47.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommanl, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynler, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Pascoli,, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Corrado dalla. Via Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica.
GENOVA - Chiesa : Via Assarottl - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica ^ Cand. TeoL
Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’ArmL
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa ; Via Galli Tassì, 18.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Franscinì, 11.
MANTOVA - Chiesa: Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa ; Via Maddalena, 112 - Pastore ; Seiffredo Golucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca;
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno. Via Stradivari, 1. — Clilesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavla, 25 Pastore: Giuseppe Fasulo, ivi - Coadiutore: Enrico Corsani, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. TeoL Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Cliiesa Evangelio. - Pastore : Elio
Eynard.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attillo Arias, Ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato Bi]lour4
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Cyesa : Via Carlo Albertci.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore: Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore: Antonio Miscia, Casa
di Nava, Via Demetrio TripepL
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nisbet
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore:
Alberto Billour.
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di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa ; Via Giosuè Car^
ducei, 16 - Pastore: G. D. Maurln.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - CMesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivL
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro Varvelli, ivi,
TARANTO - Chiesa; Via Di Palma, 13 - Pastore: Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa : Corso Vittetrìo Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Siaheoni - Coadiutore : Cand,
TeoL Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso VinzagUo, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggioro - Pastore : G, Del Pesco, Piazza deila Libertà, 5.
VENEZIA - CSiiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore: B, Cèlli, Via Valerlo
CatuUo, 18.
VITTORIA - Clilesa Evangelica - Pastore: Ai^
turo Mingardl.
R evito principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberta Costabel,
moderatore. - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1),
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori: O. Rostagno,
Ernesto Comba, Doride Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PèlUoe - Preside Prof. D. Jahier.
SCUOLA LA'ITNA - Pomaretto - Direttore:
Pastore Iniigi Micol, Perrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente; Davide Bosio,
Enirifo Meynìer, Davide Pons, Antonio
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellloe - Direttore: Pastore Davide Fomeron.
CONVITTO MASCHILE - Pemaaretto - Diret-l
trice : Sig.na Sofia Rostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUe- j
eresia - Direttore : Pastore Davide Pons,
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellioe - Direttrice ; Sig.na Adele Arias. ^
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould> ì
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore -,
Pastore: V. Sommani, *
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Po- ■
maretto, a Torino (Via Berthollet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Pom^
retto (Torino) - Direttore: Pastore Luigig^
Marauda, Pinerolo.
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Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, San-,j
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CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
(»LONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) s
Pastore Ernesto Tron. r,
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (D®*¡^ 1
partamento de Colonia) - Pastore Enrico
Benix — Pastore emerito Pietro Bounous,
EARARIRAS-RIACHUELO-SAN FEDRO (De» 4
partamento de Colonia) - Pastore Guidd
Rivoir, Estación Tarariras,
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUE»
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato W
teologia Carlo Negrin, Ombues de LavaEßt
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Colonia) - Evangelista Diego Ninuuo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelista,
Giovanni Pietro Gönnet f
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) store Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to
Rio Negro) - Vlsitée périodiquement
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandil)
- Visitée ipériodiqaement
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Sil-vZ
vlo Long, Estación Jacinto Arauz, P. O.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Sant*
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estación WMdeP^
muih, F. C. C. A^
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia del
Santa Fé) - Evangelista E, H. Ganz,, ViU».;
Ocampo, P. C. S. F.