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Paix D’ABONNEMKNTPAn AN
Itiilio................/ L. 3
Tous les pays de l'Uiiioti
do posto..............» 6
Amérique du Suil . 0
Oïl s’îdjonne ;
.Au hurean d'Admiiiislnilion;
Chez MM. los Paslours:
Gliex M. Mimesi KoherL (Pignorot)
et à. l impriinorie Alpiuu à
Torre Pellice.
I/îihormement part du l..ianvier
et so paie d'avance.
Juin 18Ü1
S’adresser pour lu Uédaclioii à M.
le Pasi.lT. .Mcillo, Tvrre Pelîice
et pour l'idmiiiislraUoH à M
Elisée Cûslabcl, TorrePcllice.
Tout chanKciucnt d’adrcs.se est
payé 0,‘25 coiititiios.
TÉMOIN
ÉCHO DES VALLÉES VAUOOISES
Paraissant ' chaque Jeudi
Voue me serez, témoins. A et. ],8. Soi vont lu vérité avec la eliarité. Kpii. IV, 15. Que Ion rèyiio vienne. Mu^tJt. VI, 10
S O III III n i r e :
Priez pour üsraèl persécuté _ Mtu’ioliiLie
_ r,a Comptigiiie ttii Collège — Cîirontque Vaudoise — Evangélisalioii —
Noùvellea Religieuses — Revue Politique — Annonces.
PriR pour Israël persécuté
Ceux qui 'suiveni aveii attention
la manière dont sont traité.s les Juifs
dans les différents états de l’Europe,
n’ont pu qu’êtré frafipés de la recrudescence de rantisémltisme. Les
atrocités qui se commettent .à Corfou
contre les descendants d’Abraham,
le décret d’expulsion en masse des
Juifs établis en Russie, toutes ces
manifestations d’une haine violente
qui ne rappelle que trop iidèleraent
les tableaux sanglants d’époques
moins éclairées que la nôtr&, arrachent sans doute un cri d’indignation et de révolte à toute conscience
droite qui sait que Ut ülierté ne connaît ni races ni religions, mais est
le droit naturel de lôut être humain.
Quant à nous, nous ferions volontiers .l'etenlir ce cri: «Nations européennes, au nom delà civilisation
et des lumières que. vous prétendez
avoir, uni.ssez-vüiis comme un seul
homme, ari'êtez d’un coup ce Ilot
de la persécution (]ui inoiite comme
réciirne immonde d’un auti'e âgé!»
Mais, vu la faible ,portée de notre
voix, qui prêtera l’oreille? Du reste,
en tous pays, des protestations ti'és
énergiques plus autorisées que les
nôtres s’élèvent constamment pour
ilétrir cette injustice. Nous nous bornons à inviter les lecteurs de ce
journal à soutenir Israël de leur
sympathie et de leurs prières afin
qu’ il sorte du creuset épuré et
propre à la grande mission que le
Seigneur lui réserve. C’est iâ le devoir de chaque clsrétien; combien
plus celui d’un peuple qui kiL-mêrae
a passé par la fournaise!
N'oublions jamais que les Juifs
sont l’olivier sur lequel nous avons
été entés, la racine de laquelle la
branche des Gentils a surgi,. qu’Us
ont droit, par conséquent, non seulement à notre alï'ectioii, mais à
notre respect. Ils sont le peuple de
Dieu, et si la malédiction s’est abattue sur eux, s’ils ont dCi faire une
longue expiation de leurs pèches,
si l’affliction se prolonge et se renforce, ce n’est nullement une preuve
que FEleiMiel les abandonne, au contraire c’est signe qu’l! s’occupe d'eux,
qu’.ll les châtie d’une manière toute
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2
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rV'?'-vf'^ '^5';■'f^á
spéciale parcequ'll les aime d’un amour tout spécial. Nous savons par
les ensein^nemenls sciipturaires que
le jour viendra où ils seront « i assemblés pai'de grandes compassions »,
où « l’Eternel se réjoui l'a à cause
d’eux avec chants de triomphe. »
Lisons les innombrables et glorieuses
promesses qui leur sont faite-s, et
notre intérêt pour leur cause ne fera
qu’ augmenter. La vue d’un Israélite loin de noms laisser indiliérenls ou de nous inspirer peut-être
un sentiment de répulsion iùslincüve,
nous pénétrera de la pensée (jue
nous sommes en présence d’un des
bien-aimés do l’Eternel. Oui, rangeons-nous du côté de ceux qui aiment les Israélites afin que lorsque
le jour de leur rétablissement se
lèvera, nous puissions aussi tressaillir d'une gl ande joie, au lieu d’avoir
à rougir de notre froideur. Ce jour
n’est peut-être pas éloigné. Il semble que les os commencent à se
rapprocher les uns des autres, que
le souffle de l’Esprit passe et hâte
les temps, que la moisson blancbit.
Le vent de la persécution a déjà,
poussé une foule de Juifs vers, la
Palestine où leur nombre ’ s’accroît
d'une façon remarquable, depuis quelques annéé.s. Qui sait que les décrets hostiles qui les frappent en Russie, ne deviennent,entre les mains de
.Dieu, une occasion de tourner le
regard de 'Jilusieurs vers le pays de
la promesse pour les y ramener en
grand nombre. Qu’il eu soit ainsi!
Mais si, d’une part, le zèle contre
eux se déploie avec violence, le zèle
en leur faveur éclate aussi avec
toute la puissance de l’arnour. Des
missionnaires nombreux sonta l'œuvre en tous pays, des comité.s se
forment, des journaux se publient
pour intéresser les chrétiens à leur
cause (1). Ce qui est d'une impor
(l) Eûtre autres le Réveil d'Israé'l publié par_M. le pasteur Krûger, à Gaubert,
par Orgères, Bure et Loir (France), prix
1,75 pour la France, 2,10 pour les autres
pays de FUnion Postale.
tance particulière, c’est le moiivemetù qui' se produit dans le sein
même du ])euple d’Israël, dans diverses localités, spécialement dans
le midi de la Russie, où Joseplf Raliinovitch , plein de zèle et de fui,
prêche à ses frères le Messie-Jésus
que plusieurs ont déjà accepté avec
joie, Le 23 déceml)re 1890, ce vaillant apôtre du Christ a eu la douceur d’ouvrir à Kichiner un lieu de
culte destiné aux Israélites de la
Nouvelle Alliance. Sur la façade se
trouve, en lettres dorées, cette iiiscriplion: « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que
Dieu l’a fait Seigneur et Messie ce
Jésus que vous avez crucifié. » Act.
2, 56- A propos du jour de l’ouverture, M. Feinsilberg écrit au « Réveil
d’Israël »: a Aprè.s bien de la peine
« et du travail arriva le grand
« jour, le sabbat où cette parole de« vait de nouveau retentir: « Voici
« Israël! ton Messie est arrivé! ton
« Sauveur est ressuscité! » C’était
(c nue journée splendide; 'le .«solèii
« illuminait le lieu de culte de ses
« doux rayons. Nous allumâmes iié« anrnoins le beau lustre et les au« très lampes. Une atmosphère de
« paix solennelle couvrait la maison
« de prières. »
Voilà im beau commencement,
mais on ne peut se dissimuler que
le bandeau qui recouvre les yeux
de la masse du peuple est encore
très épais. Qui le lui enlèvera afin
qu’il entre tout entier dans l’Alliance
de Paix? Nul homme, tan| chrétien
que Juif, ne le peut. L’Etèrriel qui
a promis de le faire, le fera certainement. Prions pour que le jour
luise bientôt où la vérité éclatera
aux yeux d’Israël avec une forcé
irrésisUble et où la route de l’épreuve et de l’exil deviendra un
chemin de Damas qui ramènera le
peuple saint v^rs Sion avec des
chants d’allégresse.
A. R. J.
X
3
WIARIOLATRIE
Nous avons reçu de la librairie
Agnelli à Milan, un livre composé
par le Cav. Glemenle Rossi et intitulé: Il Paradiso in l^ra ossia un
serto a Maria di pregMere e di lodi
per ciascun giorno del mese di Maggio{\). Nous savions que dans l’Eglise
Romaine le culte de Marie est en
grande faveur et qu’il tend à remplacer l’adoration qui appartient' à
Dieu seul, et le livre que nous avons
sous les yeux confirme, et au delà,
toutes nos appréhensions à ce sujet.
Les courts extraits que nous en présentons à,nos lecteurs sont ileslinés
à ouvrir les yeux des nombreux
protestants qui n’entrevoient entre
la confession catholique et l’évangélique que des dillerences de peu
d’importance, et qui dès lors ne
croient pas c|u’il faille troulMer nos
frères de l’Eglise Romaine en cherchant à tes détourner de leur foi.
Peut-être reconnaîtront-ils, après avoir parcouru lès lignes qui'sui vent,
que le centre d’attraction des pensées, des louanges, de l’adoration
n’est plus chez les catholiques ce
qu’il était dans la primitive église
chrétienne, ce qu’il est encore,
grâce à Dieu parmi nous.
Ecco, 0 Regina del cielo e della
terrei^ (2) che fiorito ed olézzante
ritorna il bel Mese a te sacro, ecc.
p. 9. À la page 23, Marie est appelée Regina universale del cielo e
della terra.
La terra,il mare,le sfere can taño della
tua possanza o gran genitrice di Dio
p. 10. 0 del grande Iddio potentissima madre.... non voler giammai
permettere che noi tuoi servi fedeli
cessiamo un solo istante dal pregarti e dal/lodarti perchè troppo
abbisogniamo del tuo aiuto e troppo
tu sei degna dei nostri omaggi, p. 17.
Tu, 0 gran Madre di Dio.^. nulla
potrai negare a noi tuoi fidi devoti
che facciamo appello alla tua inesauribile pietà che di gran lunga
sopravanza tutti i nostri peccati., p.
36. Eccelsa Madre dell’altissimo Iddio, noi li supplichiamo che per i
meriti delle innurnerevoli tue virtù
siamo fatti degni di poterti un giorno
vedere, ecc. p. 65.
L’anima nostra in te sola confida,
unica nostra speme p. 17. In te sola,
0 gran Madre, noi abbiamo ilposta
ogni speranza, per cui mezzo sappiamo poter noi ricevere, qual diretti-ssimo canale di misericordia, le
più grandi e celeste grazie divine, p. 23.
Noi sappiamo, o Maria, che fu
decreto delllAltissimo di allidare alle
tue santi-ssime mani tutti quei beni
che ha deci.so di largire agli uomini,
per cui ti consegnò le chiavi ù'i tutti
1 tesori delle celesti grazie. Sappiamo
che se Iddio vesti le fragili spoglie
umane, fu solo pel tuo consenso e
perchè restas.?irno sommamente grati
e sappiamo infine che u te ha raccomandata là salute delt’uman genere, pp. 26*27. '
Tu la grande paciera fra Iddio e
gli nomini, tu favvocala, l’unica
speranza e il sicurissimo rifugio dei
miseri, devi adempiere al grande
ufficio di pietà del quale ti sei addo.ssala. p. 36.
Tu sei la sola che tutto puoi presso
Iddio, {’unica sapientissima che sappia tutti i modi di placarlo, la vera
pietosissima Madre universale che
tutti accoglie sotto il suo manto i
accoglie
figliuoli degli uomini e â nessuno
43.
(1) Vu et approuvé par l’Archevêque de
(2) C’est nous qui soulignons.
ricusa la sua potente difesa, p.
Eccoti il nostro cuore; prèndilo,
cambialo p. 63.
0 Maria, unica ingemmata porta,
per la quale al cielo .si accede e
verso cui deve spiccare il volo ogni
alma del suo meglio volenterosa.p. ’71.
Encore une fois est-ce là du
Christianisme; n’est-ce pas de la
Mariolâirie?
Mais comme tout ce système impie s’écroule en présence de ' ces
deux seules déclarations de l’Ecriture :
m
■'.vS
4
■ ■■ ■ ^ - 188 - • , ■
« Tu n’auras poinl; d’autres dieux
flevant, ma face. Ex.,30, 3.
«Il n’y a de siiluL en aucun autre;
car il n’y a sous le ciel aucun autre
nom qui ail été doimé- parmi les
hommes parlequel nous ilevionsêtre
sauvési» y\ct. 4, 12. S. Pierre parle
de Chrint.
Voilà les deux grandes vérités que
nos Evangélistes [irêchent dans l’Italie mariolâlre. Qui, parmi nous,
osera dire qu’ils ne doivent pas le
faire, qu’en le faisant ils n’accomplissent i')as la volonté de Dieu, ils
ne proclament pas Sa gloire,.ils ne
dirent pas des âmes hors de profondes ténèbres; cl qui parmi nous
ne les soutiendra dans celle œuvi'e
par ses prières et par ses rnuyensl
II. M.
LA COMPAGNIE DU COLLÈGE
. Que d’agréahles souvenirs évéilié
œ nom' sympathique! Mes jeunes
années, mes étude.s, mes pi'ofesseuis,
mes condisciples, dont quelques uns
nous ont déjà devraicés dans les derncui'es célestes.
Plus de trente ans se sont écoulés
depuis, mais il me semble voir en
c.ore la -nohle fignro du généi'al
Peckwilh qui venait visiter la Compagnie du Collège à l’institution de
la quelle il'a. beaucoup coulrihué.
Il était prés du grand escaliei' du
Collège: nous lui avons présenlé les
armes, puis il nous a fait un louchant discours dont je me rappelle
encore ce ([ui suit;
« Vous possédez uii beau dra|)eau,
sur le (juel brillent les armoiries de
votre église. Comme vous pouvez
voir à chaque instant svh- votre bannière ces mots: « Lux lucel in tenebris » et tout près ces autres:
Collcgio Valdese, faites en sorte que
voire Collège soit toujoui's un foyer
de lumière qui .se répande au loin
et qui éclaire pour plusieurs âmes
le chemin du ciel, il est beau voire
étendai'd aux couleur’s italiennes;
conservez le tel; ne permettez jamais
rpi’une popssière impure vienne
le souiller. Honorez votre drapeau
par une conduite Loujour.s digne des
descendants de vos glorieux ancêtres.
Honorez l’Eglise dont vous êtes la
précieu.se esplÎ'ance. »
Qu’elle a été heureuse l’idée de
réorganiser la Compagnie du Collège!
Ces fusils ont été dérouillés et avec
les fusils tant d’autres choses. Qui
pourrait dire toute l’heureuse influence qu’ont les exercices militaires,
sur nos étudiants?
Voyez-les pa.sser dams leur bel iiniforme; regardez avec quel'eiilraiii,
avec quel ensemble ils manœuvrent
et aussi avec quelle précision! Dii'e
que grâce aux exercices militaires,
qui sont de la très bonne gymnastique, ces jeunes gens savent se tenir debout (ce que tant d’honnêtes
gens ne savent pas faire), se ¡n’éseiiLer convenablement et .saluer d’une manière digne les personnes qu’ils
l'cncontrenl, vous semidera peu de
chose; c’est pourtant là un pi'ogrés
(pi’il ne faut pas dédaigner.
Et la disd[)iinc, la bonne tenue
et l’haltiLudé d’obéir à l’instant, en
voilà des avantages précieux!.- Ceux
d’enti'e les éludiants qui devront
servir la patrie sons les drapeaux,
counaîlrout déjà la manœuvre, et
passeront vile en avant avec les
connaissances qu'ils,po.ssèdenl. Ceux
qui devi'ont plus tard diriger des
écoles, [)Ourronl introduire un peu
de militarisme daus la marche de
lem-s classes, et les auti'es s’en ressentiront aussi favoi'ablement.
JjGS promenades militaires que fait
la Compagnie, laiitôl ci tantôt là
dans la Vallée, ne sont pas imjli|es
non plus pour des jeunes gens qui
ont au delà de trente heures de leçons par semaine, et ne demandent
pas mieux (|ue de respirer un peu
d’air libce et pur. Tout eu se laisant
du bien au coi'ps et à l’esprit, ils
apiù'ennenl à connaître les localités
célêbfes dans rhist'oire vaudoise.
5
Samedi dernier, par exemple, ils
sont venus à Angrogne où ils ont
vu le pins ancien de nos temples
(bâti en 1555). Puis, poussant jusqu’au Serre, ils ont fait hidté là où
S. Julien, président du l’arlenient
de Turin et le conseiller De Ecctesia élaient venus en 1556 sommer
inutilement les Angrognins de passer
au papisme, et où s’élevait l’ancien
temple jadis brûlé par les persécuteurs.
Rebroussant cbemin par un sentier où l’on s’arrête souvent poi,ir
admii'er des scènes aussi variées que
pittoresques, la (lompagnie est arrivée à Chanforan où le Synode Vaudois de 1532 décida, eu présence
des réformateurs Farel et Saunier,
de faire traduire et imprimer la célèbre Bible d’OIivétan que l’on peut
voir dans notre Musée.
Dix minutes après toute la Compagnie du Collège entrait dans la
Ghieisa d'là tana, lieu de refuge des
Vaudois persécutés où des réunions
religieuses ont été tenues occasion
nellernent. Là nous chantâmes d'après le choix des étudiants:
« C'esl un rempart que notre Dieu.-»
et aussi:
Etends sur nous ton aile,
O Jésus, Dieu fidèle!
Caclie-nous dans ton sein.
Si Satan veut nous nuire
A tes enfants viens dire:
Reposez en paix sous ma main.
J’ai la conviction qu’une impre.ssion pi'ofonde et durable a été produite aussi dans le cœur de nos
jeunes amis les étudiants.
E. Rönnet, pasteur.
€liroiii(|iie Vaiidoiso
Torre Beujce. Rapport financier.
Il a été collecté dans l’Eglise de
la Tour pendant le dernier exei'cice
Pour frais de culte fr, 2533,17
Pour les pauvres » 1855,33
Pour les missions parmi ^
les payons » 4017,25
560 —
2128 —
13,556,25
Pour
talie
Pour la construction de la
nouvelle école des Boisa »
La collecte pour le Bicentenaire a donné :
X
Torre Peltuge. — Examen d’AdMissiON AU Collège.
'L’examen d’admission à la première année du Gymnase aura lieu
le Mercredi 1*' Juillet dès 8 heures
du matin.
Pour être admis à l’examen il
faut présenter l’extrait de naissance
et le certificat de vaccination dû
ment légalisés et payer la taxe
prescrite de 5 francs.
L’examen comprendra, dans les
liniiles du .programme des écoles
élémentaires:
1“ Une composition italienne.
2“ Un examen par écrit de langue
française.
3° Un examen oral de lecture et
de grammaire italienne et française.
4“ Un examen oral d’arithmétique.
L’examen est obligatoire pour tous
et la licence élémentaire ne donne
plus le droit à l’inscription /Modificazioni al Regolamento 34 Settembre
i889 per i Ginnasi e i Licei pu-,
bliées par décret royal du 26 Slai
1891).
N. B, — S’il y a des candidats
qui ne puissent pas faire l’examen
de français, ils pourront, sur leur
demande, en être exemptés, mais
dans la classification, ceux qui auront subi avec ' succès I’ examen
dans les deux langues auront là
priorité.
Le Directeur
N. Tourn.
■ ' X
Massel. — Le 31 Mai a eu lieu
la visite de cette- Eglise. L’Assemblée,: sans être très nombreuse, à
cause qu’oii était à la veille d’une
foire, s’est conservée compacte pen
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dant les trois heures qu’a duré le
service.
Après un culte très simple, auquel ont pris nue part activé le Modérateur et ie Modérateur adjoint,
on a fait les demiarides habituelles
à l’Assemblée.
Plusieurs trères ont successivement
pris la parole sur l’iraportante question de la vie spirituelle. Quelqu'un
a inême .«ignalé le danger que nous
courons, en nous bornant à déplorer
sans cesse notre état de langueur,
sans chercher les moyens d’en sortir.
A la demande: Qu’allons-nous taire?
il a été répondu: Que .les.chrétiens
se groupent et que dans chaque
quartier, chaque hameau, tout enfant de Dieu fasse briller la lumière
de la foi et, de l’amour pour les àmes. C’est â cette condition que nous
obtiendrons le réveil désiré; qu'aux
vœux stériles succêderonl. les faits
réjouissants, les conversions réelles
et l’union des cœurs, dans un même
esprit d’obéissance et de .sainte activitéj
L’entretien, malgré sa longueur,
n’a cessé d’être empreint de l’espi'il
le pliis iraternel, et le.s membres de
l’Eglise ont rendu un bon témoi
gnage âu Consistoire, à M. rinstitu
teur J. P. dalla, qui lais.se de vifs
regrets â Masse! où il a si fidèlement.
travaillé, et à M.lle Vinay, dont les
services sont aussi très appréciési'
■ÉVANGÉLISATION
Rome' — L’égjise. a été réjouie
par l’admissiou dé neuf nouveaux
mernbre.s. pe sont deux avocats, une
ancienne institutrice dp la maison
Royale, une boime femme de service,
un irapriraeur, deux étudiants, un
employé du gouvernement et un
vieux négociant de Rome.
Jeudi 2,^ Mai'a eu lieu la conférence dés* Unions du Groupé Romà-Napolî.'-i— ’Elaient représentées
trois 'ùniorra de Rome, deux de Naples et une Ü’Ot'helello.le Doct.
Gay, ou à défaut M. le D.'' R,
diet, sera leur délégué fi la
diaine conférence générale d'Ams
terdam,
X
PiSË. — Le jour de Pâques, M,
Ribetti a admis trois nouveaux convertis.
Nouvelles Religieuses
L’EglUe Presbyténeiitie de la
Grèce. ~ En 1886,, l’Egli.se réformée
Grecque se sépara de la Mission de
l’Eglise presbytérienne Américaine,
Sud, et entreprit de continuer l’œuvre sans compter .sur aucun aidé
étranger et sans se soumettre à
aucun contrôle. Non seulement elle
réussit à soutenir ce que la Mission
Améi'icaiiie avait commencé, mais
elle bâtit une bejle et vaste ciiapelle
au Pjrée, le port it’Atbénes.viire de
16.000 habitariLs et elle ouvrit de
nouvelles stalions à f^aris-sa, capitale
de la ïhessalie et à Patrnos grande
ville commerçante sur le golfe de
Corinthe. Elle a aussi organisé à Volo
une égli.se, de 22 membres et à
constitué un synode local.
L’expérience a montré que si les
églises indigènes peuvent se rendre
indépendantes et ryiarcher sans appui,
cela est tout à l’avantage de l’œuvre;
car,d'un côté,,les rnis.sionnaires éti'an-,
gers peuvent passer outre e]t évangéliser de nouvelles contrée.s et, de
l’autre, les églises du pays peuvent
s’administrer d’une manière conforme à leurs vues et à leur caractère.
On distribue annuellement en
Grèce de 7 à 8 mille copies ou
portions des. Saintes Ecritures et environ 60.000 traités.
La population de.sIndes Anglaises
— D’après le recensement de Fé- ■
vrier dernier, cette population serait
de 280 niililons!
7
La Société anglaise des traités
religieux a dépensé, en 1890, la
somme lolale de 4.48i,'lOÜ IVancs,
dooL pi'ès d’un million a éLé employé
dans un but. exclusivement raissiontjaire. Elle a débité plus de 70 millions de piiblications diverses, en
plus de 200 langues et dialéctç's
di lié rents.
Une Société de missions chinoise. — Un millier dé Cbinois habitant la Californie et l’Orégon, convertis au christianisme ^et membres
de r Église congi'égalioiialiste, ont
créé entre eux une Société de Missions extérieures, qui a pu disposer
de suite d’une somme de 5,000 fr.s
et envoyer en Chine deux missionnaires. En outre, ces mêmes pei-soiines out souscrit 11,000 francs
pour les missions intérieures, celles
qui s’adressent aux Chinois des Etats
Unis.
/L’Evangélisle).
BIBLIOTHÈQUE dite DU COLLÈGE
Jaccard, lî, L’Eglise fratiç. de
Zurich. Une page de l’bist. du grand
refuge. 8 Zur. 89 (426. Don de l’au
teur, past, de cette église.
Le Stadt. (a^'MiiiaMiuin de $!i|>an
diMi (Brandebourg), le.s disse.Katiotis
des programmes de 1866 à 73, 75,
81, 84, 87, 80 et Oû. lEriyoi du Directeur, le prof. dr. A. l*fiiiitMcii.
1.1/3 Lycenai de Wernigerode
( Crâfl. Stolbei'gsches Cymn. ) les
dLssertàlions des progr. de 1850,
62-3, 65, 68-73, 75-80, 82-3, 85, 87,
88 et .
Ebeliti^, '<■, De imperativ! üsu
Horatiano, 4o Werwigerode (pr.Saxe)
70;
Goebel, K, Kèpler’s astronorn.
Anschauungen u. Forschungen, gr.
8 Halle 71 (128 et 37 pi. — Envoi
du DiVecteur, le doct. O. Fricdel.
lloNeiudtocli, I*, De Donato, Terenlü, et Servie, Vergilii explicatore,
Synlaxeos latinae dnterprelihus, 8,
Marggrabovae 86 — Don de i’auleur
Strasbourg en Prusse.,
IlSeifert, C, De Sophoclis codici
bus, 8 Halie 91 — Don de l’auteur,
Strasbourg eu Prusse.
Vifs remercîments aux donateurs.
Torre PelUce, le 11 Juin 1891.
pRQF. Alex.-ViNAY,
bibliothécaire.
Ucviic Poliliqlie
XX
Italie. — l,e député Barüilai a
interpellé le président du m,inistére
au sujet de l'expulsion de l’Aulriclie
du journaliste italien Cantalupi. Il
a allégué divers autres faits qui
prouveraient que l’Autriche, tout en
étant noli'e alliée poliliqüe, est ioin
de nous aimer, La réponse de Budini a été passabiement.ernbarrassée;
il a mainte.nn toutefois qu’ un parfait accord existait entre les deux
nations. ■ c
Le roi a remis personnellernerit la
médaille de la vajeitr militaire au
Capitaine Spaccamela et au caporal
Cattaneo blessés à la suife de l’explosion de^a poudrière'.
Un fort tremblement de terre a
jeté, dans la ruiip/du 6 *àu 7, la
terreur dans la population de Vérone et des villages de Tregnago,
Badia, Calavetja, Cogolo, Mqqenigo
et Grézzauo. Beaueoup de maisons
ont été endommagées; Ui y a eu
aussi plusieprs victimes.
De I tous les côtés surgissent en
Italie de nouveaux ci)U''ents et le
Gouvernement ne .se reconnaît aucun pouvoir pour s’opposer à .celte
marée envahissante. , >.
Le Pére Curci est mort le 0/ à
Florence. '
France. — Un député Boulangiste, Millevoye, a communiqué à la
presse certaines confidenees que le
Prince Jérôme Napoléon aurait reçues du roi Tlumhert.au sujet d’une
8
-- 192
alliance entre 1’ Unlie et l’Angleterre.
Un démenti oFfìciel de l’Agence Sle
fani est venu anéantir ces affirmations. Que du reste, entre l’Angleterre et ritalie, il y ait, non pas un
traité formel, mais une entente, c’est
ce f]u’on savait de[)uis longtemps.
Anj^leierre, — ¡mitant leur confrères de Paris, les Conducteurs
d’Omnibus et de tramways menacent
de se mettre en grève.
Portiij^'al. — Un arrangement
avec l’Angleterre a été approuvé par
la Chambre.
Tiir(|nin. — Les per.soiines séquestrées par les brigands ont élé
mises en liberté.
Répiibliiliio — Cet
Etat est en proie à une véritable
panique financière. Les batiques se
ferment l’une après l'autre, i^a situation semble être un peu meilleure dans l’Uruguay.
AVVISO
COMUNE OrWIASSELLO
È vacante il posto di rnaeslio pel
biennio J891-92 e 1892-93 per la
scuola maschile 3“ rurale, collo stipendio di L. 700, pagabile a rate
Inmestrali scadute, oltre l’aiioggio
éd il sussidio conce.sso dalla Tavola
Valdese.
Spedire la domanda entro il 31
Luglio p. V. al sotto.scritto, corredata
dalla patente e dai titoli p)rescrilti
dall'art. 147 del fìeg. unico, 16 febbl'aio 1888, n, 5259.
.Massello, il 28 Maggio i89l.
Il Sindaco: Tron.
Visto,nulla osta, Phierolo 3i Maggio i89i.
Il Regio Ispettore:
F. Rolando.
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Les lecleur.s du Témoin qui n’ont
pas encore payé leurs abomiernents
pour 1891 sont ¡triés de le l'aiie
au plus tôt. — Nous devons également rappeler que les changements
d'adresses se paient 25 cent. l’un.
U Administration.
PETITE GAZETTE
Rodoret a demandé à redevenir cotii*
rnuQ0 aiitorjorae. Les Fontaines ont demandé à être détachées de la commune de
Praly et réunies à celle de, Salse.
Foires du mois cle Juin^ lQ21 h
et le 30 à Sampeyi'e et à Luserne
T- Le 10, la rente italienne a été quotée
L. 94,27-‘
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Eh ZEST Robert, Gérant
Torre Pellice — Imprimerie Alpina