1
U
Soixante-neuvième année - Anno XI®
N® 40
i' ■ ' ,1 ;
PABAISSANT
Æ
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Colonies italiennes ....
Etranger................................
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an: Pour 6 mois
L. 10,- 6,
» 24,- 12,
» 22,
On s'abonne: à Torre Pelllce, au Bureau d’Administration de l’Echo (Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Prc»f, Lons MicoL - Torre Pellice — pour
l’Administration, au Bureau du journal, Via Wigram, N® 2 - Torre Pellice.
7tiiOl«MeiiteNT SB PAi^ D'AVANCE.
a Rédaction, à M. le Prcrf! Louis MicoL
Bureau du journal, Via Wigram, N® 2
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
d’adresses coûtent fo centim
te niunéro: 20 centiines
Tous les changements d’adresses coûtent fo centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimablûi,»^ dignes de louange, occupent vos pensées (PhiL IV, 8).
Pi$trict des Vailles
MM. les Présidents et Memtres des Consistoires
Chers Frères.
Au commencemmt de notre activité
d hiver, nous éprouvons le vif désk" de
nous rencontrer, pour pouvoir, tous ensemble, examiner, som le regard de Dieu,
ce que mm pouvons faire, comme pasteurs, comme wnctens, comme diacres, dans
le but dfintensifier la vie spirituÆe dans
ms chères paroisses, et de coopérer à la
nnsskm que Dieu a confiée à mtre Eglise,
d’une façon spécîaie.
Grande est mtre responsabilité dans
cette heure décisive de notre histoire,
parce que, ou ms paroisses resteront utn
levain spirituel pour mtre nation (et
certes éües pourront l’être si elles se
samtifieront constamment) ou bien le jugement de Dieu s’exercera sur elles.
Tâichons donc tous ensemble, avec l’aide
de Dieu, d’augmenter, par tous les moyens,
la vie spirituelle, dans chacune de nos
paroisses, dans chaque quartier, dam chaque foyer.
Prions ensemble ajim. que le Père de
toutes grâces répande s(M Esprit sur tous
^ceu'xr dont les aines nous sont confiées, et
dont mm devons répondre.
Nous invitons donc, chaleruremement,
les pasteurs, .aoiciems et diacres du Val
Cluson et Geirmanasca de se trouver à Po^
maret, mardi 24 octobre, à 9 h., à l’ex
Ecole Latine ; les pasteurs, anciens et diacres du Van Pélis, à Torre Pellice, mercredi 25 octobre, à 9 h., à l’école de
Sainte-Marguerite, pour étudier et prier
ensemble.
Agréez nos salutations chrétiennes.
Rinialdo IMalan, président de
la Commission de District ;
Gino Costtabel, vice-président;
Albert Rioca, secrétaire.
Partons en guerre
aaa
Au commencement de la campagne d’hiver nous voulons partir en guerre contre
les déficits, y cotnpris celui de i’Elcho qui
n’est pas très considérable.
Notre journal doit faire tous ses frais;
nom y arriverons si nos vieux abonnés
nom restent fidèles, m d’autres souscriront
un abonnement pour 1934, d tous auront
l’obligeame d’xjouter un don supplémentaire.
De notre côté nous faisons tout ce qui
est posdble pour favoriser le public ; d est
aind qui’à bous les nouveaux abonnés pour
l’9â4 qui versent le montant de leur abonnement pendant le 'mois d’octobre, on enverra le journal gratuitement dès le 1®"^
mvembre.
Veuillez profiter de cette facilité.
varieté
Le président Roosevelt et la fréquenttation du culte. On dit que par tm
brumeux de dimanche pendant la grande
guerre, (M. Roosevelt avait fait 3 milf^s à
pied pour assister à ,un çulte. Un de ses
voisins, l’ayant remarqué, lui dit : « Je
puis rendre mon cuite à Diieu dans les
champs ou autre part. — Oui, répliqua
M. Roosevelt, m/a|is il ne viendra à la pensée de personne que vous le faites ! ».
[Sumday Sehod Times).
POU U fil lilTElillintR
Le poiier ei l’argile.
« Je descendis dans la maison du
potier, et je le trouvai travaillant sur
un tour. Le vase qu’il faisait fut
manqué, comme cela peut arriver
quand le potier façonne son argile ;
et il en refit un autre vase, comme
il lui plut de le faire».
Jérémie XVjlI, 3, 4.
L’argile, c’est l’être humain ; le potier
quii façonne l’argile au moyen du tour,
c’est Dieu qui transforme l’homme par les
événemeiiltB de la via
En appliquant l’imagie de l’argile à
l’homme, nous voulons signifier d’abord
qu’il ne doit pas rester ce qu’il est à l’état
de nature, ma’ife qu’il doit être transformé
en un type idéal : comme l’argile n’est
pas faite pour rester à l’état dé masse
informe miais ipour être modelée en vases
utiles, aiiinsi l’hommie ne déit pas rester
ce qu’il est à l’état de natura créature
pleine de contradictions, sains idéal précis,
mais ü est fait pour recevoir un caractère
bien défini pour la gloire de Celui qui est
son souverain absolu et pour sa di'gnité
personneille.
C’est bien viriati quel tout en étant ap|pnoprtóe sous oertaius rapports, cette bom-^
paraison ePtre l’homme ét l’argile n’est,
pas exacte à tous lels égards : l’argile doit
être tratisformée en vase et l’homme doit
viser à cet idéal parfait die sainteté que
Jésus nous a manifesté dans sa personne,
mais l’argile est quelque chose d’inerte,
sans vie, sans volonté, entièrement passive entre les mains dé l’artiste ; l’homme
au contraire a idles énergies à lui, il a surtout cette Mbhme prérogative de la liberté qui lui permet de subir l’acition: de
Dieu OU' bien de lui résister, selon qu’il
lé désire. Nous devons reconnaitre qu’il
y a des points où ces analogies physiques
sont défectueuses. pour exprimer les réalités id’ord're s(p|nituel, mais cette comparaison est très efficace pour nous indiquer
que nous avons un ,but à atteindre et pour
nous rappeler la souveraineté de Dieu qui
peut former à notrei égard les projets qu’il
désire. Notre liberté nous permet une
certaine indép|enida|nce, mais elle ne peut
pas nous séparer complètement de Diéu
et nous soustraire à son action ; au contraire, elle est le point même sur lequd
Dieu agit pour produire en nous l’obéissance et le consentement. ’
Í»
Les moyens par lesquels Dieu agit ce
sont les différents événements qui sont
en rapport avec notre vie.
Le tour a une action sur l’argile, il foT><
me le vase, il lui donne la perfection des
détails ; de même les événements de la vie
exercent une influence profonde sur l’homK
me et laissent lui leurs traces : amertumes, luttes de tout genre, prospérité,’
joie sont autant de moyens dont l’artiste
divin se sert pour nous faire sentir notré
misère et pour nous faire soupirer après
les biens étemiejls.
Oh !, si les hommes ne résistaient ^
à cette œuvre que Dieu veut accomplir éai
eux, ils verraient que les moyens dont i» ,
sert Cdui qui sait tout sont parfaiteiniMit
adaptés à leur but, et leux vie serait une
ascension continuelle; mais majhpureiuseinent, au leu d’être , docile Iles homnœs
' sont orgueflieux e# aveugles ’au point de ,
Il vue spirituel et ils tournent ces événeS nients à leur ¡perte !
&nt-ils soumis à une rude épreuve ?
^ Au léu de voir idans le châtiment du Seigneur un appel à rentrer en eux-mêmes,
ils en tfent une occasion de décourageluent, de révolte. Passent-ils par des époques de prospérité ? Au leu d’y voir un
moyen par lequel Dieu veut développer
I en eux les sentiments de reconnaissance,
ils en font une occasion de jouissance dé^ ïéglée. Ainsi ces personnes manquent d’atvi tmndre leur but, comme (fut manqué le
^ premier vase fait par le potier en prêsence de JérémicL
^ Mais s’Æ y a des personnes pour qui
toutes choses semblent être une occasion
die péché, il y en a aussi qui savent diœer|; ner en tout la main de Dieu ; et puis,
bien des individus qui pour un temps se
révoltent à leur Créateur et ne veulent
_pas écouter ses enseignelraents, finiront
par céder à l’action de sa toute*^-puissanœ : du vase qui avait été manqué,
potier en fit un ¡antre de son gré, en
invariant l’action du tour sur l’argile; et Dieu
mgit de même à l’égard des hommes : il
fehange les manifestations de sa providence
pusqu’à ce que sa créature, vaincue dan g
m orgueil, humiîUée, brisée, reconnaisse
[sa propre misère et la - souveraineté de,
Celui-qui-a le’droit d’exigér d’elle œ qu'il*
ilésire' Ér * .
Une dame dédaraiit un jour : Depuis
que Dieu m’a pris mon enfant, je me æns
moins attachée aux biens de ce monde et
j’ai appris à chercher premièrement te
royaume des deux et sa justice ; et toutes les peisonnes qui nous semblent réaliser de plus près l’idéal dé vie personnifié par C2irist, seraient prêtes à confesser que, comme Jésus lui-même, elles
ont appife Fobéissance par les choses qu'elles ont souflEertes et elles seraient prêtes
à déclarer ,aiveie Saint-Paul, en considérant
leur vie dans son ensemble : « Nous savons
que toutœ choses concourent au bien de
ceux qui aiment Dieu ».
Oh ! la bienheureuse certitude que celle
de ceux qui peuvent dire d’avoir apprte
les leçons que Dieu voulalit leur faire comr
prenjdre par les différents événements de
la vie ! Oh î le calme et te bonheur infini
de ceux qui sentent que la main du Père
tes dirige dans leur pèlerinage terrestre !
Celui qui tes conduit peut les appeler à
passer par la fournaise de l’épreuve, mais
ils savent que c’est pour qu’ils puissent
resptenidir un jour d’une beauté divine;
l’artiste divin qui veut tes transformer à
1 image de Christ doit quelquefois employer des moyens qui tes font souffrir;
niais ils savent avec l’Apôtre que leur légère affliction du moment présent produit
pour eux le poids éternel tfune gloire
sans mesure et sans limite.
Seigneur, rends-nous dodtes à ta sainte
discipline ! Que nous nous sentions entre
tes mains^ oek nous suffira pour être confiants et pour te bénir dans toutes les
circonstances de la -vie.
Giov. TroiN.
Quiconque est'én possession de la vérité,
et emploie la contrainte, la sé'vérité, la 'violence, pour la faire pré-valdr, ne -possède,
cm lieu de la vérité, qpie le 'mensonge, et
n’est point de ceux qui par la justice
'vaincra. Lamen3stais. ,
POUR LA VÉRITÉ
Les symboles du salut.
m.
La Cène.
(Deuxième Partie).
Dans les primitives églises deux co(U
rants se formèrent bien vite, quant à la
conception matérialiste et à cefle spiritualiste de k Sainte-Cène.
Les abus de langage, k rhétorique des
docteurs et écrivains religieux, k prédilection pour te mystère et k magie qui
s’infiltraient un peu partout dans les idées
chrétiennes, le caractère superstitieux de
k piété, les envahissements du cléricalisme, tout contribua à transformer un synibole en un souverain agent de salut et
de grâces, ,agissant sur le fidèle en vertu
de sa célébration par les officiants attitrés
de l’Eglise.
On peut retracer les germes des erreurs
qui progre^vement se développent jusqu’au IX® siècle, lorsque k doctrine de k
« trahssubstantiation » (changement du
pain et du vin en corps [chair et sang] ,
âine et divinité de Jésus-Christ) fut divulguée onvertraiïent et, malgré l’opposition de quelques docteurs éminents, triompha et fut généralement acceptée, de telle
façon qu’innocent III, aju concile de Latran en 1215, put Ija faire proclamer officielllement un dogme de l’Eglise romaine '
Il écrivit, lui-même, un. long traité sur
Les mystères de la Messe.
En effet, tout y est mystère, et ce n’est
qu’en invoquant miracle sur miXacle qu’on
peut soutenir une sembkblel doctrine, qui
en tout point est contraire ¡aftix lois physiques qui régissent la création, et heurte
violemment k raison et les données de
nos sens.
Rien ide plus fallacieux, en cette cause,
que d’invoquer k toute-püissance de Dieu
qui, s’il veut, peut changer du pain en
chair et du vin en sang, car le Dieu sage
et respectueux de æs propres lois, ne recourt jamais à des prodiges spèctaculeux
pour subjuguer l’entendement et flesprit
des liommes. Dieu aurait pu susciter de
dignes fils d’Abraham des pierres du désert. Il ne te fit pas. Jésus auralit pu transsubstantier upe pierre en pain lorsqu’il
sentait les aiguillons de la falim. Il ne te
fit pas.
Le prodige de la transsubstantiation
soulève des problèmes insolubles, qu’une
aveugle créidulité seule peut éliminer.
Ainsi, Jésus, au moment de k première
transsubstantiation, a tenu son corps entre ses doigts et ensuite s’est mangé et
bu lui-même et s’est distribué à ses apôtres, qui oepeindant ne casaient pas de
te voir là devant eux, ni rompu ni
fractionné.
Les expressions verbaites employées par
Jésus, en cette circonstance, appaxtenaient
au dialecte arajnéen, qui, tradiuàtes Mttératement, se rendent par « ceci mon corps »
sans le verbe auxiliaire, SQUs-entend,u.
Moïse, parlant de l’agneau pascal, avait
dit de celui-ci ; « C’est k Pâque » (Exode
XII, 11); Jésus lui-même, dans k parabole de l’ivraie, a employé tout du long
le même terme de comparaison : « C’est...
c’est... c'est... » (Matthieu XIII, 37-40) ; en
2
m
#•
tí'
développant la hdte similitude diu cep et
des sarments, il aviait dît : « Je suis le
vrai oep.„ vous êtes les sarments» (Jean
XV, 1, 5), et en maintes autres occasions I
il s est exprimé dé la sorte, voulant signifier ; ceci rappelle... cdia représente... c'est
l’imagre de..
L’apôtre Paul (1 Cor. X, 4), écrit : «ce
rocher étiaift Christ», et aux Bphésiens
(I, 23 ; V, 23) : « l'Eglise est le corps de
Christ ». Slannit-Pierre affirme que Christ
« est la pierre vivante », sur laquelle les fidèles doivent être édifiés comme des pierres vivantes.
Personne ne prétendra qu’un tel langage figuré doive être pris à la lettre, par
fidélité à l’Evangrile.
Ne disons-nous pas aujourd'hui encore,
en montrant une photc^raphie ou une
pesinfciïre, « c'est mon père », « c’est mon
fils », QU en marquant du doigt une carte
géographique : « c’est l’Italie », « c’est la
Palestine » ?
Deux évangélistes (Matthieu XIII, 3436; Marc IV, 34) ont enregistré une remarque sur lai méthode d’enseignement de
Jésus, qui ne doit ,pas être 'peirdue de vue,
et c’est que Jésus ne parlait point à ses
contemporains qu’en parabole. La similitude ipoussait à la réflection et gravait
dlans les esprits, d’une manière vivante,
les vérités qui y étaient renfermées.
Quoi de plus naturel que Jésus, qui souvmt laivait fait des allusions à ses souffrances et à sa mort, qui avait positivement annoncé son martyre, ajit voulu en
graver d’une manière plus graphique, par
un symbole, son imminente efîefctuation.
Dans une significatitín symbolique, les
paroles employées ipar le Christ, pendant
le souper pascal, sont parfaltemelnt compréhensibles, car s’il n’ên était ainsi, comment aurait-,il pu dire sans inexactitude
«ceci est mon corps rompu», lorsque son
aori)s ne l’avait pas encore été, vu que
ces paroles furent prononcées avant sa
crucifixion et non pas après?
Jésus aurait accomipii le sacrifice dans
la chambre haute avant que sur le Calvaire, sacrifice qui, selon le dogme romain,
ne cesse plus de se répéter journellement
et en tout lielUw '
Une action héroïque, suivie de mort, peut
se commémorer, non pas se répéter. Nous
rappelons le sacrifice de Léonidas ou de
PSetro Micoa, nous célébrons les hauts faits
de nombre de patriotes, nous observons
l’anniversaire de glorieuses batailles de
l’indépendance nationale, mais sans jamais
penser à en ireprodiuire les moments tragiques si ce n’est id^is un ému et reconnaissant souvenir.
Du reste, dans le cas du Christ son sacrifice a été parfaitement accompli et a
assuré, désormais, tous les bienfaits pour
lesquels ñ a été consommé, sans qu’ü soit
nécessaire d’en refaire les affres angois•santes, comme s’il avait été insuffisant et
comme s’ü devait être supplémenté par
uiie interminable série de nouveaux
sacrifices.
L’épître aux Hébreux qui établit un
parallélisme entre le culte lévitique, dont
les sacrifices étaient la ipiartie centrale, et
l’œuvre de Jésus-Christ, dit explicitement:
« Ce n’est pias pour offrir lui-même plusieurs fois qu’ü y (dans le ciel) est
entré... autrement il aurait fallu qu’il eut
souffert plusieurs foia.. ; comme il est réservé aux hommes de mourir une seule
fois, après quoi vient le jugement, de même Christ, qui s’est offert une seule fois
pour iporteir les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois pour ceux qui l’attendent pour leur salut» (IX, 23-28 passim). Eit encore: «...après avoir offert
un seul sacrifice pour les péchés, ü (Christ)
s’est assis pom tffiijofwrs à la droite de
Dieu... » ; « ...par une seule offrande il
(Christ) a amené à la perfection ceux
qui sont sanctifiés» (Hébreux X, 12-14).
Nulle part les Saintes-Ecritures font la
moindre allusion à un retour journalier
de Christ pour s’offrir de nouveau en sar
crifioe expiatoire. Jésus lui-même, en annonçant son départ pour la maison^ dti
Père, a dit que le SainLEsprit, le Consolateur, le rempjlaoerait auprès de ses
disciples.
Ce n'est qu’un absent ajrporeDement :
qfui a besoin d’être remplacé, non quelqtifim qui serait visiblement présrait.
Saint-Pierre dédatre expressément que
te ciel doit recevoir Jésus-Omist jusqu’au *temps du rétablissement de toutes choses
(Actes in, 21). i'
Saint-Plaïul, en rappelant aux Corinthiens
l’institution de la Sainte-Cène, leur écrit
qu’en ce mémorial; «ils annonceraut la
mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne »
(1™ épître XI, 26). Ce qui implique qu’il
ne quittera pas la diroïte de son Père pour
redescendre sur la terre qu’à son dernier
et glorieux retour.
Lorsque Jésus avait dit : « Je quitte le
monde», par contraposition à la précédente aissertion : « Je suis venu dans le
monde», c’est pour tout de bon et définitivement (Jean XVI, 28). Il eut soin,
dans son grand discours eschatologique,
de mettre en garde ses disciples contre
les séductions de ceux qui diront : « le
Christ est ici » ; « le Christ est là » ; « il
est dans les chambres » ; « n’y croyez pas »
(iMattà. XXIV, 23...).
Son retour sur la terre ne s’effectuera
qu’au jour de « l'Avénemeint du Fils de
l’homme ».
L’idée d’un sacrifice de propitiation et
d’expiation, constamment renouvelé, a rencontré les sympathies de chrétiens qui
avaient encore en eux comme une nostalgie de ces rites au sein des religions
payennes et de celle juive. Il est plus aisé
de participer à un rite dans lequel on sacrifie le Seigneur, que de «s’offrir soimême en sacrifice vivant, saint, agréable
à Dieu, ce qui serait ^ notre part un culte
raisonnable» (Rom.. XH, 1), Mais dans
ce cas le ritie n’est plus le sceau de la
grâce accordée), matis il devient! le complément d’une grâce insuffisante ; il n’est
plus d^né à reconnaiître un bienfait, mais
à achever une rançon. C’est tout comme
ai un débiteur qui a eu la consolation de
voir sa dette payée par un généreux ami
et qui en a le reçu dûment acquitté, lorsqu ü se rappdle de l’énorme somme due,
au lieu ide relire avec joie et reconnais-^
sanoe 1 acquit qu’il en possède courrait^'
chez son ami le priant de remettre main^
à la bourse et de refaire en sa faveur le
sacrifice financier qu’il avait, cependant,!^
déjà pleinement accomplSl !
Nous croyons devoir signaler le fait qu^'
la définition qui établit que la Messe est
im sacrifice, an, vrai! sens du mot, n’a été
émanée qu'en 1562 pair le concile de Trenltfe
(sess. XXII®). La marche du dogme eucharistique peut, donc, marquer les suivantes étapes : 831, publication du livre
de RaxHbert Piaschase : «Le corps et le sang
<M Seignewr ; 1215, IV® concile dé Latran
(transsubstantiation); 1562, concile de
Trente (sacrificie de la Messe); soit un
développement dogmaltique qui a duré de
sept à huit siècles pour arriver à la doctrine anjourdi’bui en vigueur.
Définir la Cène un sacrifice non sanglant
c’est enlever au sacrifice d’expiation sa véritable notion, car comme le dit l’auteur
de l’épître aux Hébreux (IX, 22), « saiœ
effusion dé sang il n’y a pas de pardoln» ;
de sorte que l’alternative se ,pose : qu l’immolation de Jésus ne saurait être répétée
sans effusion de sang pour qu’elle ait^une
valeur salutaire, ou il nous faut simplement, en célébrant la Cène, reconnaître
au moyen de ce mémorial te bienfait d’une
rédemiption pleinement accomplie.
Qu’on n’essaye pas de tourner la difficulté eP' parlant d'un corps mystique et
spirituel de Jésus qui, au moyen de la consécration, æ cacherait sous les accidents
du pain et du vin. Un corps glorifié n'a
pllus ni chair ni sang, Saint-Paul le déclare ,anx Corinthiéns : « La chair et te
sang ne peuvent hériter le royaume de
Dieu » (P® épître XV, 50), comment expliquer alors les paroles si explicites de
Jésus au moment de l’institution?
Vouloir justifier ce qui est injustifiable^
rendre rationnel ce qui est irrationnel, ne
fait que confondre et embrouiller les esprits et jeter le discrédit sur 'les choses
saintes, susciter le doute sur les plus augustes vérités.
C'est ainsi que, pour démontrer la présence réelle de Jésus dans l’hostie, on a
prétendu que, percée par te, main d'un
juif, elle saigùoi ce qui advint alussi pour
convaincre rm officiant incrédu]e à Bolseim ; que, plus d’une fois, au moment de
i’iritroduicfion de l’hostie dans la bouche,
on a vu sa merveilleuse transformation
en Une tête de l’enfant Jésus... et pour
confondre les doutes des hommes on a apPielé à lai rescousse des bêtes qui elles, au
moins, s’agenouillaierut devant Jésus au
sacrement.
Des maîtres de l’art se sont chargés
dé perpétuer ces légendes de la transsubstantiation.
i£ L’histoire du développement du dogme
eucharistique, dans l’Eglise romaifne, est
une preuve de plus qu’une fois qu’on
s’écarté de la simiplicite de l’Evangile et
que l’on met le pied sur le terrain glissant des spéculatioine fantaisistes de l’imagination, on aboutit fatalement à des théoles plus invraisemblables. Ainsi, du
moment que le pain et le vin, en vertu
de la/ transsubstautiation, se vident de
teur subst,ajnce pour faire place à JésusChrist, on a idéduit que dans chaque microscopique miette de pain ou goutte de
vin, Jésus s’y trouve tout entier ; de E
les grandes précautions rituelles afin que
tien ne s’en éparpillé ou ne s’en égare ;
si l’hostie est tombée par terre, il faut
racler l’emplacement touché par elle;, le
calice doit être non seulement rincé avec
de l’eau, mais l’officia/nt doit s’y laver le
bout des doigts qui ont touché l’hostie et
ensuite avaler la tout.
' De raisonnement déductif en raisonnement déductif on a établi quei si Jésus se
trouve tout entier dans chaque parceUé
dé l’hostie, c’est à dire : chair, sang, âme
et /divinité, pour bénéficier de sa communion il n’est ipluB néoessaire que le fidèle
laïque pairticipe à la coupe : on a, par conséquent, supprimé le vin à son égard. Ï1
faut dire qu’avant cette radicale décision
on s’était déjà beaucoup préoccupé d!u danger que des communiants hommes, distraits ou moustachus, ne laissassent des
gouttes du vin transsubstantié s’égarer
hors de leur bouche. (Ceci explique la raison pour iaqœUe le prêtre', qui communie
avec hostie et vin, doit être complètement
rasé). On essaya idé réparer à cette profanation en se servant de cuilliers, comme
l’on en use encore avec les jeunes séminaristes, de petits tuyaux métalliques...
mais on en vint vite à la suppression totale de la coupe, pour les raisons susénoncées.
En somme, le beau symbole de la Rédemiption, institué par Jésus-Christ, moyennant le pain et le vin, a été corrigé,
partagé, réduit de moitié.
Efet-ce que Jésus n’aurait pas su comr
prendre, dans sa prévoyance divine, ce que
les théologiens romiains oftnt découvert par
la suite, et dès l’aboirid nous léguer un rite,
tel qu’il a été raffiaçonné, si vraiment il
répondait ,plus véridiquement et plus fidèlement à ses intentions ?
La réponse n’est pas douteuse, car Jésus
a toujours su ce qu’il faisait et son enseignement ne peut être amendé ou sup^
plémenté par personne. A. M.
(A suivre).
PiDOramine de la Semaine de Prière
organisée par l'Alliance Universelle de Jeunes Gens
— 12-i8 Novembre —
Pour la méditation et ta prière quotidiennes
Le caractère unique du Christ
Dimanche 12 novembre : Le, monde en
détresse (Ps. XLII, 1-2 ; Es. LXIV, 1 ; Rom.
VIII, 19-22 ; Ap. XXI. 1).
Au travers d^ siècles les hommes ont
aîdemment désiré et attendi! que Dieu se
révèle, qu’Jl agisse idans ce mcaide et le
transforme. Aujourd’hui cette attente est
îrutensifiée.
« Seigneur, montre-nous le Père, et cela
nous suffira».
Participons du fond du cœur à la recherche de ceux qui désirent « voir Dieu ».
« üe *
Lundi 13 novembre : H est venu (2 Cor.
IV, 6 ; Philipp. II, 6-7 ; Jean I, 14 ; 1 Cor.
I, 23-24).
Dieu est réellement entré dans une vie
humaine. Il est venu ^ chair et en sang.
Le christianisme a été bâti sur ce fait,
et cependant ce qui fait sa gloire unique
à toujours été une pifeirre d'achoppemeint.
« Il est venu chez tes siens, et les Siens
ne l’ont pas accueilli ».
Vous, que pensez-vous de Christ?
Mardi 14 novembre : Il a été tenté (Liîc
rV, 12-13 ; XIV, 25-33 ; XXII, 42 ; Hébreux
II, 14-18).
Dans la solitude du désert. Christ a fait
son choix et a misé' toute sa vie sur l’accomiplissement de la volonté de Difeu, quoique cela puisse impliquer et où. que ce
soit que cek puisse conduire.
Le même choix nous est proposa. Suir
quoi basons-nous notre décision ?
iMercredi 15 novembre : Il a obéi (Marc
III, 34-35 ; Matth. V, 43-45 ; VI, 24 ; Marc
VIII, 34).
Ohriüst n’a seulement proclamé le
Sermon sur la Montagne, mais il l’a vécu
en Fils parfait de son Père. Il nous offre
de nous mettre dans E même relation avec
Dieu, maïs indique clairement que cela
exige notre dévouement absolu.
Qu’esit-ce que l’obéissance exige de nous
dans le témoignage et le service?
ít¡ * #
Jeudi 16 novembre : Il a souffert (Ex.
III, 7-8; Luc IX, 58; XIX, 41-42; Marc
XV, 34 ; 2 Cor. I, 3-7).
Christ a enduré la solitude, ITmpppuErité, et a délibérément affronté E mort
pour rendre familière aux hommes E réalité de l’amour divin. La jeunesse contemporaine est pirête à vivre et à mourir
pour d’autres causes, dont elle pense qu’elEs sauveront la société.
Efet-ce cela que E demande du Christ
signifie pour nous ?
Vendredi 17 novembre : Il a conqms
(Jean XII, 31-32; XVI, 33; Eph. II, 1314 ; Gai. IH, 28).
L’aimour est plus fort que toutes 1«
forces du mal ; E vie est plus forte que
E mort : « ChrEt vainqueur ! ».
Toutes les races et tous les peuples,
toutes les Eglises ont été faits un dans
le Christ Jésus !
Participons-nous à cette victoire ?
« « Hi
Samedi 18 novembre : Il vit (Héb, XIII,
8; Jealn IV, 14; XI, 25; XIV, 6-9; XV,
5; Col. I, 16-20).
Christ n’est pas une figure du passé,
mais le même hier, aujourd’hui et éternellement. Christ est notre Sauveur, ici
et maintenant, dans notre détresse, notre
perplexité, et nos tentations actuelles.
Penidant dix-neuf siècles Christ a été
la nourriture quotidiennei de milliers
d’âmes, qui onit trouvé en lui E liberté ,
et E vie nouvelle.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
Bricoles de toponomastique
Pral, Praii ou Praly ?
Orthographe incertaine ; ma,E en tous
cas c’est Yy ,de Praly qui a fait le plus
escEndre. On s’est récrié contre lui. Pral
allait très bien, ipour ceux qui désiraient
franciser. Praii allait mieux, pour les itaUanisants. Mais Praly ?... A-t-on voulu,
par un moinstrueux snobisme, imiter te
moule angEis qui ai changé tant de Marie
en des iMary ?
Enfin Yy, ce bon vieil y, a été considéré
comme de l’aibsurde modernité. On a proposé de te biffer ou de le transformer en î.
Je pense qu’il est temps de te remettre
à E pEce qui lui est due.
Observons un instant les noms de lieux
français. Sauf quelques cas, fort logiques,
où E dérivation très évîdeinite, ou erronément interprétée, a imposé un à E fin
du mot (par exempte dans te Mont Fleuri,
Ì:
: i
-/ - .il
3
- r-í-v*«-:í':
le Mont Powrri, le Pie dio Midi) on n’a, je
criáis, jamais de noms propres, géograpliiquies, terminés par i. C’eist y qui s’est imposé ipour des raisons étymologiques.
Voyez, pour ne prendre qoie les départements les plus près de chez nous : Chaftfrey, Laffrey, Dévoly (Ha¡utes-Alpes) ;
Grésy, Champagny, Chambéry (Savoie);
Cusy, Sülingy, Lovagny, Valleiry, Frangy,
Ar'busigny, Amancy, Faucigny, Pringy,
Rumilly, 'Annecy. Et, plus loin, vous en
trouvez de Poligny jusqu’à Nancy et même de nombreux diaps les Basses-Pyrénées
et .ailleurs, un peu partout. Cet y a son
sens et il P.’est pas loisible de le traiter
ou de fe maltraiter à notre gré
Que iKJus rap.pelle-t-il en effet ? Ni plus
ni moins que de la très lointaine histoire.
Î1 appartient à une série très nombreuse,
nous r.alvons vu, de noms de lieux qui se
sont formés, à l’aide d’une terminaïson
celtique, pendant la période imipériale de
la domination romaine, de même que le
latin podius nous a donné ptiy à trayers
la forme néoceltique <i:puich».
Seulement la terminaison y, des noms
tels que Vitry, Issy, Cluny, Agny, Fleury,
Chanltttlly, Passy, Nevilly, etc., a un sens
tout à elle.
Cet y final nous rappelle l’époque où
l’empereur Auguste ayant conquis la Gaule
(27 ains avant Jésus-Christ) établit la propriété foncière là où elle n’existait pas
encore. Il s’agissait généralement de contrées ou de villages d’un difficile accès,
montagneux, peu pratiqués, ou peu pra^
ticables. Pour pouvoir y étalWir l’impôt
foncier il fallait que quelqu’un répondît de
la propriété en dleivienant le propriétaire.
Ce sont les grands personnaigies des diveræs localités qui s^en chargèrent. Maïs
il fallut aussi donner un nom à ces nouveaux domaineis lorsqu’ils n’en avaient
pas. On ajouta tout simplement au nom
du propriétaire la terminajison gautaise ac,
qui signifiait « relatif à », « possédé par »,
plus la finale latine wm, sauf à intercaler,
avant elle, un ¿ ou une consonne, suivant
_ le cas. Ainsi l’on a pu avoiir de Fkmus, Flo7Íacum, Fleury; d’Antonius Antomaaum,
Antony (Seipe-et-Oiise), si le propriétaire
était idevenu citoyen romain, possesseur
d’un nom de famile ou genÜlice. Pour
Fraly, comme pour Grésy, Dévoly, etc., lé
propriétaire n’a pas dû être encore dans
ces conditîoms, et ainsi, en supiposant que
son nom, probablement gaulois, ait été
Fra, Fon en a fait Praliacum, d’où, logiquement, Fraly.
Je pense que l’on pourrait en dire tout
autant de Bohi, mais ici nous devrions
aller plus bin et, pour YEdvo, ce serait
hors de lieu.
J’ajoute toutefois que chez nous peutêtre bien d’autres noms devraient terminer par y. Une orthographe déplorable l’a
fait disparaître.
L’orthographe de nos noms de lieux a
droit à bien des égards si l’on ne veut
pas faire disparaître, ou du moins méconnaître, ces noms qui ®nt «les plus
anciens et lels plus durables monuments.
Piar le moyen idesqueis les nations et les
peuples, meme les plus anciens, expriment leur esprit et leur destinée».
Et ne voit-on pas, alu contraire, le vieux
mot celtique verm orthographié et devenu indifféremment Vemé, Vemei, Vermut ou Vermy ? ¡Mais il y a plus. On écrit
et l’on imprime couramment « Le Bandi »,
tout comme si le t final en devait être
banni.
Et surtout l’on italianise sans pitié et
de la façon la plus barbare. J’entends résonner à mes oreilles des mots tels que
Ruata, Ciaurenghi, Risigliardo, etc., etc.
N y a-t-il pas une science toponomastique
a respecter ?
Mais c est surtout lorsqu’il s’agit d’ex. pliquër ces noms que l’on ne respecte plus
rien. La fantaisie la plus échevelée s’y
déploie.
Le celtique Albergîan devient le patois
Alp de Bar Gian (!), le Rocciamelone devient une courge ou à peu près, et le Mont
Rose prend la couleur qu’il n’a pas plus
que ses voisins.
Miáis, comme vous le voyez, tout cela
n’est pas seulement de chez nous.
’Mais Yy de Praly ? Cela nous appartient.
Silvio Poks.
CHRONiOUE VAUDOiSE
COMUNE DI TORRE RELUCE.
STATO CIVILE dal 3 al 10 Ottobre 1933-XI.
Nascite N» 2 — Decessi N® 1
COPENHAGEN. Le journal Lkigens
Nyheder parle de la conférence que le
prof. Corrado JaRa, dki Collège de Torre
Pellice, a tenu à l’Université de Copenhagen, invité et présenté par le doj^ien de
la Faculté de Théologie, prof. P|umi sur
le sujet : Considerations sur l’histoire mudoise oiio point de mne historique et géor
graphique. Parmi les notabilités présentes
étaient le prof. J. Oskar Andersen, le prof.
Norregaard y Betatzen, le docent Hvidberg,
le pasteur de l’Eglise Réformée, M. Nîlcolet. Le lecteur français Adigand des
Gautries a exprimé le regret de la part
du Ministre de la République FVançaise
de ne pas être présent, se trouvant hors
de vile.
Dimanchel 24 septembre, le prof. C. Jajla
a prêché à l’Eglise Réformée Française,
et avec interprète à l’Eglise Luthérienne
Danoise de Saint-J2icques.
Le 25 il a parlé aux Sociétés italiennes
et le 26 1 a tenu une conférence avec projections à Frederichsberg.
Les « AUianoes Françaises » de plusieurs
viles, entre autres Slagelæ, Randiers et
Aalborg, se sont adreώes au prof. C. JaUa
pour des conférences et lui ont fait un
chaud et fraternel accueil. Tous les journaùx, à commencer iiar le KristdUgt Dagblûd et YExtra Bladet, de Coprtihagen, ont
imiprimé des intervie-wB avec le prof. Jalla
êb ont idonné de longues notices sur les
Vauldois.
LA TOÜR. Collège. Elèves maturati :
Au mois de juillet : (Jorsani Enrico, Forneron Giulio. — Au mois d’octobre : Bàridon Alberto, Ferrario Renato, Forneron
Attilio. — Agrégés au Collège : Barolin
Luigia, Jouve Riccardo.
Les résultats, cornue le démontre le
pourcentage des maturati, ont été bons :
des six élèves qui se sont présentés aux
examens du mois d’octobre, cinq les ont
passés avec succès.
Nous leur souhaitons à tous de pouvoir
continuer les études supérieures et de s’y
distinguer.
HASSEL. La chaire a été occupée, le
dimanche courant, i>ar l’étudiant en
théologie M. Edouard Miicol. Son message
inspiré a fait du bien, et, en le remerciant encore vivement, nous lui souhaitons
heaucoiapi de satisfiaction dans sa dernière
année d’études à Rome. R.
ROBÀ. Dimanche, 8 courant, le cultei a
été présidé par le Vice-PréSident de la
Commission de District, qui a présenté à
la paroisse M. le candidat en théologie A.
Rostagno, chargé provisoirement de la direction de cette église. Le nouveau Conducteur spirituel a exposé son programme
d’une façon chaleureuse en s’inspirant des
paroles ide Saint-Paul (1 Cor. II, 1-2).
Que Dieu bénisse abondamment son
œuvre.
SAINT-GERMAIN. Asüe des Vieillards.
C est avec plaisir que nous faisons connaître aux amis de nos œuvres de bienfaisance que le 11 octobre, grâce à’la générosité de la Dame qui a posé la, pierrp
angulaire de l’Asile, il a été possible de
placer un calorifère qui a été inauguré en
souvenir du quarantième anniversaire de
la fondation de l’Asilè et qui peut réchauffer les deux premiers pavillons. Désormais nos vieillards seront à l’abri du froid
rigide de l’hiver et une inégalité pénible
que nous constations avec peine disparaît
à jamais.
Un merci de cœur à la bienfaitrice.
— Nous saisissons l’occasion pour remercier avec reconnaissance des dons suivants:
Miss Henderson, frs. 61 - Mime MonnetCoïsson Lydie, 100 - Prof. Gino Costabel,
20 - Mille Lidia Ventura, Rome, 10 - MiDe
Grazia Avitabile, Id., 10 - P!raf. W. Long,
Id., 25 - Mime J. B. Mleunifer, Cannet, A.M., 10 - Mime Rivoira Giuseppina, Turin,
5 - M.me Casella E., Villino Fede (1982),
(1933), 50 - M.me Novelb, Id., 25 M.me lidia Pîccotti, Alesswdria (1932),
50, (1933), 50 - M.ine Rodet, Pignerol, 25
- Elisabeth Cardon, fléiu^ en souvenir de son frère le docteur Emmanuel, 20
- iM.Bes Ebna et Evira Bouchard, SaintGermain, en souvenir de iM.me Gamma, 20
- Eglise de Saint-Germain, 150.
C. A. Troîn.
SAOIT-JBAN. Dieu a rappelé à Lui,
après de courtes maladies, Jean Louis Criset de Jeans des Pecouls, âgé de quatre
mois seulement, et Jean Pierre PeUegrm,
des Voiles, à l’âge de 79 ans. Qu’Il soutirame et consote ces familles si durement
éprouvées.
— Deux mariages ont été célébrés dans
notre temple, dans le courant du mois
passé : celui de M. Albert Rostan, de Milan, avec M!.iUe Oénvence Albarin, le 9
septembre, et celui de M. Charles Pasquet,
de La Tour, avec M.Ue Albina Toum, le
^ septembre. A ces heureux époux, nos
meilleurs vœux de bonheur.
— Asile des Vieillards. Nous accusons
rè^tion, avec reconnaissance, des dons
suivants : M.me Clémentine Maggiore-Turfii, L. 25 - J. Peyrot, diacre, 11 - Prof. G.
Costabel, id., 20 - M.Ue Marie Costabel, 10
- Esther Ayassot-Revel et famille, en souvenir de Théophile Revel, 50 - Catherine
Bastie, en souvenir de Albert Albarin, 20
- Paroisse de Prarustin, 37,45 - Alice
îkanco-Costabel, Nice, en souvenir de ses
chers disparus, frs. 100.
<♦ ♦♦♦ *1* .J* *1* *;♦ ♦♦♦ ♦♦♦
PERSONALIA.
Nous donnons la plus cordiale bienvemue
à la petite AlùLi, fille de notre collègue
M. Théadore Bajma, née le 1®^ octobre.
’ Nous faisons pour elle et i>our ses: parâits lœ meilteurs vœux.
gnnnnnnnnnnnnnnnnn
f EeVoe de la 7r<s$(.
|* Le pasteur d.octeur Charles Merle d’Au
bigné, délégué aaii Synode de Tome PéQîce
par l’Alliance Presbytérienne et Réforméei
a puibiié ;u)ns intéressant article dan« le
Christianisme au iW® siètle, où il examine
notre histoire, notre œuvre, nos institutions. H donne en outre un compte rendu
du Synode ajuquiel il a assisté.
Nous lui sommes reconnaissants d’avoir
fait connaître à nos corieligionnaites de
France notre église et ses problèmels dans
un esprit d’atdmiration et de sympathie.
Nous donnons la fin de l’article inltStulé :
Une vaülante Eglise missknnairei Les
Vaudois du Piémont.
« En somme Egl^ vivante, active^ hardie dans son action, fière de son pas^ attachée à ses traditions, consciaite de la
tâdie qui lui a été assignée par le Maîtra
Eglise dans laqudUe la jeunesse ne reste
pas en arrière. Il était remarquable de
voir la part prise dans la' idiscussiopii par
des Pasteurs à peine sortis de la Faculté,
et toutes les séances suivies par on auditoire compact, où l’^ément jeune dominait ide beaucoup. Serait-ce peut-être là
l’effet du régime nouveau?
« Il y a en itoiut cas dans cette Eglise
Une force avec laquelle il faudra dorénavant compter. Nous nous en réjouissons
pour le Protestantisme tout entier».
Nous tirons du Supplément du Lien,
N° 10, de Colmar, le témoignage qui nous
est rendu:
LES VAUDOIS ET LA BIBLE.
Lors de la dernière Fête Biblique, qui
a eu lieu à Colmar le 30 octobre 1932, ont
pris la (parole le regretté secrétaire de notre Société Biblique^ M. le pasteur Bach,
et im délégué de l’BgliSe Vaudoise d’Italie,
M. David Pons ; ce dernier a eu l’occasion
de nous rappeler quelques datœ mémorables de rhistoire des Vaudois,
Les Vaudois, primitivement appelés les
Pauvres Lyou, sont les dfeciples de
Pierre Valdb, lequel vivait à la fin du 12®
siècle. Persécutés, ils s’étaient réfugiés
dans les hautes vallées des Alpes Cotti«i
ne& Ils s’attachaient à la lecture del kt
Bible.
Lorsqu’au 16® siècle la Réforme survint
les yaudpi? y reconnurent leur grand principe : la souveraineté des Saintes Ecritures, et décidèrent d’adhérer à leur tour
au grand mouvement qui soulevait alors
la chré^nté. C’est le 12 septembre 1532,
lors d’iùùi Synode qui se tint au Val d'Angrogne, sOus les châtaigniers de Cbaafo- ‘
ran, qu’ils décidèrent'^d’adhérOT à la ïléforme, décision qui les reWdit solidaires
des nations protestantes.
Cette décision fut aussitôt suivie d'un
acte généreux, qui prouva leur profond
attachement à la Parole de Dieu : tout
pauvres qu’ils fussent, ils donnèrent 500
écus d’or pour la traduction sur les textes
originaux et l’impression de la Bible en
langue française. Ce fut Robert Olivier,
surnommé Olivétan, le cousin de Calvm,
qui fut chargé de ce travtaïl, et cette Bible,
dite d’Oïïvétaui, qui parut en 1535, fut
notre première Bible française, un dnn
• dés Vaudois à la France. Une poésie, à la
fin du volume, contenait oes deux vers :
Les Vaudois, peuple évangélique,
Ont mis ce trésor en publique.
L’an passé, le 8 septembre 1932, en une
a^mblêe solennelle qui s’est tenue sur
Fempfeceraent historique de la réunilon de
1532, dans la sauvage vallée d’Angrogne,
on a commémoré: le Synode.
Les Vaudois sont toujours restés fidèles
à )a Bible; l’Eglise Vaudoise est aujourd’hui animœ plus que jamais d’un zèle
missionnaire. A travers toute l’Italîe eUe
a des champs d’évaugéEsiaition et die mission, des œuvres diverses d’instruction et
d’assistance. Elle se sent appelée, dans la
péninsule, à une grande mission, celle
d’apporter, avec l’Evangile et la Biblei la
Lumière. Son emblème, c’est un chandelier allumé au milieu de sept étoiles, avec
ceitte diev'ise : « Lux lucet in tenebris »
(la lumière luit dans les ténèbres).
CHERCHE demoiselle française pour
ün pètit garçon de cinq ans. —- D.r LEO
ViO - Via Augheben, 12 - Plume.
Bielle, grande cha mbre meablée, à lÒ'nier
- l'oU 2 lits. — Via Arnaud 27, int. 29.
À LOUER présentement, dans une position centrale : Boutique, avec arrièreboutique et cave, avec ou sans logement
de deux pièces. — S’adresser au Journal,
LIQUIDAZIONE Lanerie e Telerie,
Fustagni, Velluti, ecc. — Arnoul - Torre
Pellice (Appiotti).
UN RICOVERATO al Rifugio Re Carlo
Alberto, rilega libri e confeziona album
smontabili per fotografie e francobolli.
INGLESE, lezioni. — Signora Feyles
- Piazza Cavour, 4 - Torre Pellice.
CASE-FAMIGLIA (Homes)
delle AMICHE DELLA GIOVANE.
Firenze - Borgognissanti, 7 — Genova
- Via Brignole Deferrari, 16, int. 10 —
Milano - Viale Vittorio Veneto, 14 —
Napoli - Arco Mirelli, 30 — Torino - Via
Massena, 5 — Roma - Rivolgersi all’Opera di collocamento ed informazioni Via Balbo, 4 — Trieste - Rivolgersi all’Ospizio Cristiano - Via Zonta, 7.
In ogni occorrenza, le giovani troveranno quivi cordiale accoglienza, vitto
ed alloggio a prezzi modici, nonché informazioni ed indicazioni di ogni genere.
DA AFFITTARE SUBITO
Bottega con o senza alloggio.
Bottega e Retrobottega con una o due
camere al 1® piano. — Rivolgersi alla
Tipografia Alpina.
L’Avvocato ^TEFAWO PEYROT
ora residente in TORRE PELLICE,
riceve ivi ogni giorno, dalle ore 10
alle ore 12, in Via Roma.
LIVRES REÇUS.
Les six petits Martinet à la recherche
de la fortune. — Nouvelle Siociété d’Editions de Toulouse - Dieulefit (Drôme). —
Prix : 12 francs.
Robert au l’esprit résolu. Traduit librement de l’anglak — Même adresse. —
Prix : 6 francs.
• • *
4
TO
.Nfij-r •. J.
Ch; Dombre : Mirades et feux pour le
'temps de Noël.
L’agrmm d’argüe (ipoème en tm acte)..
Librairie Protestante - 33, Rue des Saints-'
Pères - Paris. — Prix : 3 francs. ;y
nnnannnnponnnannnntiaân
_ '...fi;
La rcason humudne allume en vain,
d^re m heutre, quelque flambeau sur
Us^ homes ^du, chemm^ ^ la màt^ devUp.t
toMjoMirs plus sombre, Îl’est-oe pas parce
qu’on kdsse s’éloigner de plus en pluis le
soleü des âmes : Dieu ?
E. SaDTBsa«K. j
TQ-:
hutititions IwÉHim Vamloliei.
t-I
Dons reçus pendant le mois de septembre 1933
et jusqiuau 9 octobre.
REFUGE.
^ M'-mes et M.rs: Prof. Théophile Pons et Madame, La Tour, L. 2S - Line Oudry, Id., en
souvenir de son mari, 50 - Hélène Grimes,
Quarrthorpe, 50 - Prof. E. W. Long-Marey,
Rome, 25 - Suzanne Pomeron veuve Gardlol,
Prairustin', 5 - M. B., Plgnerol, 25 - MJle Ca- *
therlne Bastie, Saint-Jean, en souvenir de Albert Albarin, 20 - M.me et MJle Feyrot, Livourne, 20 - M.me Donald Miller» Menton, 30
- MJle E. T. Miller, Id., 20 - FamiUe WyDleMiller, Indes, 60 - Oheneau, pasteur, Bez,
Suisse, 10 - Famille Bassi, Turin, en souvenir
de' M.ine Œara Bassl-Bleynat, décédée au Refuge, 300 - D. Gardld, major des RR. CC., La
Tour, 20 - Des Amis des Vaudois, Stockholm, 600.
Tfv: ■
TARIFFA INSERZIONI
Avvisi Commerciali, L. la linea •
Mortuari, Coiqunlcati; Ringraziaménti, L. 1
la linea - Avvisi economici, L. 0,96 per
parola per una volta - L, éé,90 per due
- L. 0,tft pér tre..- Minimo L. 9.
Taaa« twiraativa la pi*. >
Pasamaata antieipato.
HOPITAUX.
M.mes et Mrs: Eugenia Gabella, Turin,
L. 20 - Sanders veuve Ayassot, 50 - T.ìtip Qudly;. La Tour, en souvenir de son marl, 50 Auguste Pastre, La Pérouse, 50 - Peyronel
Oreste, fleurs en souvenir de Elsa Tron, 50 FàmiUe Besson, id. id., 50 - N|. N., id. id., 50
- Tron Jean et Alexandrine, Id.'id., 50 - Eglise
de Rio Marina, fleurs sur la tombe de M.me
PriscUla Cignoni veuve Eynard, 50 - Richard
Edouard et Marthe, Le Caire, 50.
ORPHELINAT.
M.mes et M.rs : Adolphe et Lydie Comba, La
Tour, à l’occasion du 50« ainniversalre de leur
mariage, L. 500 - Line Oudry, Id., en souvenir
de son maii, 50 - Pizzardi Jean et Malan Adeline, à Tocmitm de leur mariage, 50 - Trou
Jean et Alexandrine, en souvenir de Eisa Tron,
id'., 50 - Elva Rivoir, Turin,
.ancienne orpheline en visite, 50 - Emilia
ïburn, Rome, Id. id., 25 - Joël Marguerettaz,
Aoste, 122 - N. N., La Tour, 10 - Ecole du
dimanche, Riesi, 26 - David Genre, Fontaines,
Perrier, 10 - Selma Longo, Florence, 25 - N. N.,
A|oste, 100 - N,'. N., Turin, 20 - M.Ue E. T. lUil1er;, Menton, 20 - Les députés des Vallées au
Synode, 22 - Eglise du Perrier. 50 - Des Amig
des Vaudois, Stockholm, 500.
È USCITO: “
L’AMICO DI CASA
Àlmanacco Popolare Illustrato
Anno 1974
CONTENUTO : Calendario civile ed ecclesiastico - Tariffe Postali - Ritratto di Vittorio
Emanuele 111 - Famiglia Reale - Calendario
e articoletti mensili .- L'Anno. Santo - Leggende ed Invenzioni - Un anno decisivo nella
vita dì G. Calvino - Un Principe Scienziato
e Colonizzatore, con ritratto - Un famoso
centenario - A zig-zag.
Condizioni di vendita:
Ogni copia cent. 50 - Per ordinazioni da
oltre 10 copie a 50, sconto del 15% - da oltre
50 copie a 100, sconto del 90% - da oltre
100 copie, sconto del 95 %.
!, Ai Librai e Rivenditori, per un minimum
di 100 copie, sconto del 30%
Indirizzare Commissioni e Vaglia alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
ToheePeijjce (Torino).
GEOMETRA
PAOLO ROSTAGNO
VIA WIGRAM, N. 6
Piano primo (e cioè piano superiore a quello
occupato dalla levatrice Sig.ua Alice Chauvie)
.... Torre Pellice ■
Tutti i lavori tecnici relativi alla professione
Intermediario compravendita stabili
Denunzie di successions
fatte con criterio razionale
Particolarmente esperto nelle volture
catastali arretrate, data la ormai lunga
pratica professionale in materia. y
JuIm direet^ar-rMpoiiMbl«
T9rre Pellice > Imprimerie Alpine
Libreria Editrice CLnUDIRNA
NOVITÀ - ATTUALITÀ.
Chiave Biblica, compilata sulla Nuova Versione Riveduta delle Sacre Scritture - Elegante volume di
800, in IV° - In Italia, franco di porto : brochure
» » » rilegato
Estero, franco di porto : brochure
» » » rilegato
VI'
L. 42,» 52,
» 50,» 60,
OPUSCOLI POPOLARI di recente pubblicazione.
I Protestanti...............................
II Capo della Chiesa .
Considerazioni sulla Messa
L.
0,30
0,50
0,50
OPERE DI CULTURA.
Storia dei Valdesi - Ernesto Comba - con numerose e
scelte illustrazioni e carta geografica - edizione 1930
ampliata - pagg. 436 .........................
11 Problema delPlmmortalità - Ernesto Comba
Il Problema della Sofferenza - Ernesto Comba
La Religione Cristiana - E. Comba e U. Janni
L. 12,
3r
2
5,
LIBRI IN DEPOSITO.
Storia dei Papi - Enrico Meynier . . . .
Gian Fortuna - Nuova canzone valdese - Musica di
V. Sommani................................
L. 14,—
» 1,—
5:
Aggiungere il dieci per cento per le spese postali —
Indirizzare Vaglia e ordinazioni alla ,
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA - TORRE PELLICE (Torino)
Vini Sani e Brillanti
otterrete
adoperando in vendemmia
Enosolllto Bellavlta
e IfaUlleviites Jacquemln
Referenze a. rlchlesln
Massima aradazione alcoolica
Colore più vivo.
BELLAVITA „.“iiru,
Calfslogo gralls
Chiedete il Catalogo Genérale alla
Libreria Editrice CLADDIANA
TORRE PELLICE (Torino)
... CSC
mtsoccSiryie /. .
COI NA/Tai I-CAKTA
CARBON
Qa¡ÍImaa/Sívx
oijuhlk:
e Cc^s^ce
-tce^t/um/ùxx
C. »A/g.Co. S.d^ïïuxZdo 6 • )îi(Xc</M£)l
ILCflPPELLO
OaL'UOMO
ELEGANTE
:
FU LAZZARO «lC;
FABBRICA ITALIANA CAPPELLI
ALESSANDRIA. iSttACUSqí
n
e
P
b
ê
ê
d<
b:
n:
é
le
Pi
■' ,■ i'.