1
Anneé XR
I*mX D'ABONNEMENT PAR AN
îtalîe.....................L. 3
ToutJ les pays dii l"Union d«
poste . . . , » ij
Atuérique , . » fl
On s’abonne;
l’our 1’ IntfricH»' c1j(5// MM. ina
Pasteurs cl- Ics Libraires de
Torre-Pelli(‘.(i.
Pour VExtéfìenr an Bureau d'Ad«ìinistration.
N. 38.
I Un ou plusieurs iiumériîiî sièparéa, demandés avant le tirag-e
10 cent, eli ac un.
Aunouc.es; '2S cuutiinea par ligne.
Les CHr,oi.< /i'nyfjrut B6 fotìt par
ìeLf.re rticoinmnml^e on par mandata sm* lo Bureau do Poromt
Arneidinn.^
Pour la RÉDACTION s’adresser
ainsi : A la Direction du Ti'ihuìk. ,
Poraarotro fPinerolo) Italie.
Pour PADM.IN1STRATI0N adrusseralnsi; A rArtministratlbn du
Wj/üOiit, PoinarcUo (Pincrolo)
llalip.
15*3
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LE TEMOIN
ECHO DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
Vous' tan >na'p.x inmian. Actbs 1,8. SahtnU In vnni-/mfie l<t chnt'fk'. Di'H. Tv, îî>.
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18 Sp[)tPmfii'n ComrnuiiirwIiiMis i>[Ui:i<^llos, — Syuuilp VfMi'i;us (io 18H5. — Correspondance,
18 !8©ptencil>r'o
cinmu^iaTio^s ofîicieues
L’examen de concours aux Bourses
Campbell et aux Bourses anonymes
est (ixé aux jours 28, 29 et 30 septembre courant, et commencera le
28 à 9 heures jet demie du malin.
Aît nom des Trustees et pour la Table
P. Lantarbt, modérateur.
Un examen pour l’obtention du
brevet de capacité, délivré par la
Table, aura lieu le U' octobre pro.
chain, dans une des salles du Collège
de La Tour, et commencera à 8 heures
du matin. Les aspirants qui n’auraient
pas encore fait leur demande devront
la présenter par écrit à Pim des
membres de la Table au plus tard la
veille de l’examen.
L’examen d’introduction au Collège,
à l’Ecole Latine et à l’Ecole supérieure de jeunes filles, est fiiê au
jour même de l’ouverture de ces établissements, savoir au S’octob'reà S
heures du matin.
Pour la Table
P. Lantaret, modérateMr.
m&m \mm de i88S
f Sidle).
Le § Rôle des pasteurs (il comptait
70 nonis et en a maintenant 74) l'oufnit
l’occasion au Modérateur adjoint de
communiquer une lettre de M. Ed.
Jalla de Soglio, cl à d’autres membres, celle d’interroger la Table au
sujet de la position ecclésiastique de
M. Simpson-Kay et de la terminologie
adoptée dans le rôle pour qualifier
les ministres. On préférerait l’indication générale; ministre de la Parole
ou bien ; professeur, pasteur, pasteurévangéliste.
*
* *
Au § Emérites on rappelle le bon
souvenir laissé par feu M. Jean Rével,
2
et l’on exprime les senlirrienls de reconnaissance que tous ont éprouvés
en lisant, dans le rapport, queM. le
pasteur J. P. Meille avait renoncé à
la pension de retraite.
Au sujet de Vinstruction primaire,
et surtout du fonds Régents, M. Micot
insiste sur la nécessité de faire des
sacrifices pour cet objet si nous voulons que l’église vaudoise continue à
exercer une bonne influence sur la
marche de l’éducation au milieu de
nous.
Le Collège que nous voulons paregigiabile et non pareggiato, arrête l’attention du Synode plus longtemps
qu’op n’avait calcijl^, M,. le professeur
Vinay, eslinip que le ^tpnase, du
moin^, pourrait être pareggiato. Il
approuve Iqs mesures disciplinaires et
désire que l’on y soumette également
les désœuvré.s, savoir ceux qui, en
commençant l’année, sont enrôlés
déjà pour le service militaire, les externes, et les irréguliers.
Il s’afflige que la campagne n’ait
presque rien, donné au Collège, en
automne. Ce ne sera pas La Tour qui
nous donnera les meilleurs éléments.
Que les pasteurs et députés parlent
du Collège, et qu’ils en parlent à
temps, en septembre, et qu’on nous
envoie des élèves sains de corps et
d’esprit.
Aqg- Meille; On parle de mesures disciplinaires: ij, faut se réjouir
qu’il y en ail, si peu à» prendre. Il
faqdtiajt, que l’qn eût dps pensions où
la snpveillanpe des élèves fût garantie.
Mr. l. Forneron; Pourquoi si peu
d’adint^sipns? J’y vois trois caqses:
L’absence d’un examen d’inlroduetipn
au mois de juin, comme on l’a au
Pomaret; le mapqne de discipline
sévère; et les vacances trop prolongées, du moins pour les classes inférieures. .\ii reste, il est vrai de diie
que si vous placez un élève dans
une telle localité, il ne fera rien ii
cause de l’entourage.
Doct. Malan: Une observation sur
les exercices militaires. Il faudrait les
partager en deux catégories. Les élèves
plus jeunes ne sont pas de force à
supporter, sans dommage, le|, exercices des plus grands. #
M. Prochet: Les causes indiquées
par M. Forneron ne sont pas suiTisanles. Quelles sont les causes vraies?
Autrefois nous montions /it) de Saint.
Jean.
Doct. Lantaret: Une des causes que
'demande Mr. Prochet, la voici; Nos
gens veulent arriver, le plus tôt possible, à gagner de l’argent, et les
éludes classiques sont longues. Puis,
la carrière du ministère n’est plti.s,
comme autre fois, le nec plus ultra
des aspirations des vaudois. Enfin
notre Collège a été, depuis vingt ans,
calomnié par de mauvais vaudois qui
n’ont cessé de répéter: qu’on n’y fait
rien,, qu.’on ne veut y former qup
des pasteurs, etc. Nous avops Lqus
quelque chose à faire pour remédier
à ce mal. Il est vrai de djre que,
quant à la discipline, les éléments
venus du dehors ont trop souvent
exercé une mauvaise influence.
Mr- Et, Malan; La;5urveillE(nçe n’esj
guère possible à des hçnres ayangées
de la nuit.
Mr. E. Costabel : 11 me semble que
l’on exagère. U y a vingt ans que je
vois de pi'ès notre Collège et je tropye
le loq cjp celle discussion beauç,oup
trop, sombre, J’espére; que nQUS çemQp|.pj;qns au chiffre d’aplt'eiois,ppü,r
les admissions. Il faut aider les élèves
3
•see
pauvres de la campagne et isoler les
mauvais éléraenls.
Mr.j Cougn Inst.; On a de nouveau
recours aujourd’hui à l’agriculture,
tandis que pendant longtemps on avait
dû abandonner celte ressource.
ilr. J, P. Pons: N’oubliez pas que
la diminution qu’on a observée n’est
le lait que de-ceUe année. Au reste si
i^n a été sévère pour la discipline,
ceïa ne veut pas dire qu’on soit plus
mauvais aujourd’hui* mdis simplement
qu’on a donné (Je l’importance à des
choses qui passaient autrefois inaperçues-, ,! ,i.
Vœux et regrets: On recommande
un lieu de récréation pour l’École
.supérieure; on voudiait que la Table
s’informât dans les visites pastorales
de l’état des locaux scolaires: Mr.
Hùgon junior plaide la cause de la
cure de Gosmopolita qui n’a que trois
chambres, et pn l’engage à initier
parmi les membres du Synode une
souscription qui aura donné, nous
l’espérons, un bon résultat.
Au sujet de la 3® édition des Psaukl mes el Cantiques on regrette que la
Tablé n’ait pas consulté les pasteurs
et Tés insliluteurs pour faire un travail
semblable ii celui qui a été lait pour
le catéchismer II est répondu que la
nouvelle édition a dû être faite un
peu à la hâte el qu’au reste, il ne
faut pas changer trop souvent. Cela
pourra sô faire pour la 4® édition.
Mr. A. Meille croît que la Table gagnerait à ne pas, se faire elle-même
éditeur.
Vers raidi (mercredi), él après quelques observations sur la situation
ûtiâucière, le Synode termine t^examen
de la gestion de la Table en volant
l’ordi'e du joiif suivant:
« Le Synode .s'unit à la Commission
examinatrice pour reconnaître que la
Table a bien mérité de l’Eglise, par
la sagesse, l’activité, et le zèle avec
lesquels elle s’est acquittée de son
mandat ».
*
•* ¥
A deux heures el demie de l’aprèsmidi, le Synode entend le contrerapport sur le Conseil de Théologie.
On à reproché âux prdfeSseürs d’avoir
introduit leur opinion (i^MiCUliére .sur
la question de l’unipfï, dans un rapport sûr l’école de théologie qui devait
être signé par tout le Conseil.
*
★ *
A 3 heures, M. Qualtrini donne
lecture du rapport de la Commission
examinatrice de la gestion du Comité
d’Evangélisalion. Le rapport passe en
revue l’état général de l'œuvre, relève
ici et là, quelques défauts, pour
traiter enfin de quelques questions
spéciales. Il exprime le désir que les
ouvriers soient con.^ltés avant d’être
transférés à un autre poste; qu’un
esprit de bienveillance régne toujours
dans la correspondance entre le Comité et les ouvriers; qu’un règlement
soit préparé fixant les règles à suivre
en matière de salaires; que la comptabilité soit simplifiée; que le travail
entre les membres du Comité soit
partagé, de même que la responsabilité, afin que le poids ne tombe pas
tout entier sur un seul, qui, si capable el si fort qu’il soit, ne saurait
y résister longtemps.
Au sujet de l’union, la Commission
examinatrice accepte d’une manière
générale les conditions proposées,
mais se prononce contre l’art. 5 qui
donne aux églises de la mission le
nom de «Ghiesa evapgelica d’Ilalia ».
La commission préfère qu’on s’en
4
300
WVWVWWWV>«VWyK'WV-><WWW«NW>»V»rii»^1fMWWW<<WVW»rtiV<^V»
tienne au principe posé par le Synode
de 1855 et qu’on laisse aux églises le
choix du nom qu’elles désirent porler.
Il n’y a présentement, aucune néceS’
site de fixer le nom que devra porter
l’église unie, vu que la question n’est
pas mûre. Que les églises des vallées
conservent leur nom; plus Inrrl, la
voie sera plus claire.
Nous ne nous arrêtons pas à la
discussion spéciale (mercredi soir et
jeudi malin), qui a amené des observations sur la rédaction du rapport
du Comité; sur la station d’Aoste
dont le rapport, désigné parleslîrt,
a été lu; sur Nice qu’on aurait aimé
voir profiterde son droit d’élire le
pasteur si le nombre des électeurs
n’était pas trop restreint; sur Barga
et Pise; sur Naples à l'occasion du
quel Mr. Pi'ûchèt déclare que si Mr.
Pons ne s’est pas i-endu, l’automne
deniiel', ’fl son poste, ce fut contre
son gré et parce que le Comité lui
ordonna de se rendre à Rome on le
danger n’était guèfes moins grand.
Le Comité ne prévoyait pas alors,
les soupçons qui se sont fait jour
plus tard à ce sujet.
Nous avons déjà dit, dans les « dernières nouvelles » du numéro de la
semaine passée, que les affaires de
Rome ont pris toute l’après midi du
jeudi. Nous ne reproduirons pas l’ordre
du jour concernant les « rapports déplorables qui existent entre le Comité
d’évangélisation et Mr. J. Ribel » ;
mais il nous reste à doxiner l’ordre
du jour volé au sujet de la e Proleslation » parvenue à la Présidence, de
la part de quelques membres de l’église de Rome; « Le Bureau du Synode
ayant reçu une protestation signée
par six ex-membres de l’église de
Rome, contre une sentence disciplinaire les concernant, prononcée par
le Conseil d’église de Rome et confirmée par la conférence du district
Boma-Napoli; — le Synode, considérant que, aux termes de Vorganammto, il ne peut assumer, en matière
de discipline, l’office qui revient à la
conférence générale comme juge en
dernier ressort, — charge son Bureau
de répondre dans ce sens, aux signataires de l’appel, par le canal du
Conseil d’église de Rome ».
Dans la discussion des questions générales se rapportant à notre évangélisation, le Président, du Comité a x
répondu aux observations de la corn- j
mission d’examen, que le Comité avait
le sentiment d’avoir traité avec bienveillance chacun des ouvriers, que
ceux-ci étaient consultés, dans les
cas de transferts, autant que possible
et que l’on tenait compte non seulement de leur étal de santé à eux,
mais de la santé de leurs compagnes
comme aussi des besoins de leur famille. Quant à la décentralisation, elle
n’est pas possible dans la pratique.
— Je remercie, a ajouté M. Prochet,
la Commission pour la pensée charitable qu’ellea expi'iméeà mon égard.
Mais ce qui ruine, ce n’est pas le
travail matériel. C’est bien plutôt la
préoccupation constante au sujet des
moyens d’aller en avant. Ce qui ruine
c’est encore le souci constant des
églises dont on ne peut se débarrasser.
Au reste je ne pense pas que la décentralisation soit le remède pour
obtenir des progrès plus considérables. La cause de notre lenteur je,
la vois dans la recherche de nous
mêmes et de nos commodités. Nous
ne pouvons dire à Dieu: Seigneur,
5
-80i
V»><‘^n.iWWVw '
nous faisons ce que nous pouvons;
agis toi-même. Hélas! la consécration
complète nous manque. Si nous étions
plus unis nous aurions plus de progrès. Quant à moi, si je reste à la
place que j’ai occupée depuis 1<4 ans,
c’est parqp que ma conscience, ne me
permet pas de m’en aller.
M. H. Tron membre de la Commission examinatrice; Nous avons senti
que le poids dont est chargé le Président de notre Comité, était insupportable. Le Président lui-même le sent
et a exprimé le désir que les églises
soeurs garantissent une partie des
fonds qui sont nécessaires. C’est pour
soulager le Président que nous désirons voir les autres membres du
Comité prendre une part plus grande
du souci des églises, et les ouvriers
eux-mêmes prendre une partie de la
responsabilité. Nous croyons à la capacité du Président et nous avons
pleine confiance en lui, mais un homme
est limité dans ses’forces corporelles
et'spiriluelles. '
*
* *
Arrivé au vendredi matin, sans
avoir épuisé la discussion sur les
questions générales de l’évarigélisalion, le Synode n’a pu qu’admettre,
en principe,- la nécessité de prolonger
la session au delà du terme fixé; et,
dans la séance de l’après-midi, on a
fixé vendredi soir, à minuit, comme
terme extrême des délibérations, réservant les nominations à samedi
matin, à 7 heures.
La discussion étant reprise, Mr. J.i
P. Meille commence par ’ remercier la
Commission examinatrice ; dont le
rapport lui a paru le plus remarquable qui ail été fait, soit par le
courage, soit par la modération, dont
il est empreint. ~ Comme seul sur
vivant, dit-il, de la Commission pour
la constitution volée en 1855, je regrette une lacune dans notre constitution, qiri m’a frappé plus que jamais
à ce Synode. Il ii’y a dans ce que je dis
rien de personnel à‘ l’égard des présidents de nos administrations, que
j’apprécie autant que qui que ce soit.
Mais il faudrait que leur office cessât,
de par la loi, au bout de cinq ans. C’est
une mesure constitutionnelle qui ne
peut être discutée maintenant, mais
dont il faut que l’Eglise se préoccupe.
— Il est de fait que nous avons eu
la perpétuation de la présidence pendant quatorze ans. Pourquoi? Parce
que le Président est un homme capable; puis aussi parce qu’il est éirange de donner, an bout de quelque
temps, à un homme fidèle son congé’.
On craint de lui faire de la peiné.
En outre, quand le Synode nomme
un président, sa conscience ne lui
permet pas de refuser la charge qu’on
place sur ses épaules. 11 y a du mal
en cela. Ce système notis appauvrit.
On ne peut songer à d’autres, ni même
entourer le président de ceux qui'
pourraient se former, vu qu’il est
naturel que le président ail des collègues qu’il agrée. Le moment venu
où il faille choisir quelqu’un, bn né'
connaît pas les hommes qui pourraient occuper celte place.
Le président est iin homme, et je
défie un homme capable d’être, pendant 14 ans, la volonté suprême,
sans s’en ressentir. Redevenant évangéliste, il est à la meilleure école pour
être, plus tard, meilleur président.
La crainte de lui faire de la peine
n’exi,ste plus du moment où le Synode
nomme forcément un autre président.
M. le Docl. Lantarel appuie les
idées énoncées piif M.j Meille.
6
M, Prochüt se home à oonstnter
quo ce ,,ri’osl paA lo président qui
clioisil ses ooilèj'iies, mais le Synode.
Le .Synode, ajoute Mr. J. P. Pons,
est loiijmir.s libre de nomrtier qui il
veut pour les administrations.
Le.s membres ;du Comité appuyés,
on cela, par lo pré-siderU, déclarent
qu’ILs ont fait leur part de travail,
soit en ce qui (îoncerne les cdllectes,
soit,aussi pour la correspondance avec
les ouvriers do leur di.striet, quoique
celte correspondance n’ait pas passé
sous les yewx; de la Commis,sion d’examen,,
Les lecleura du Témoin connais.sent
déjà le résultat de la discussion qui
a CH lieu dans: la séance de vendredi
après midi, au sujet du projet d'Union
avec l’EgliiSe Libre d’Italie. Cependant,
il ne sera pas inutile de dire encore
un mol de celle discussion qui a
re.ssemblé à un tâtoanernent plus qu’à
un débat bien ordonné. — Nous réservons, cela, de même que le compterendu. de la séance du vendredi soir,
pour naaiilrç numéro, vu que l’espace
ne nous perm,et plus de donner au ire
cbose, pour celle, fois, que le résultat
des yqlatio.ns.
NOMINATIONS ET CLOTURE
Samedi matin, à 7 \\% bieurcs, le
Synode a procédé, après le cultei,. à
la nomination Ms AdminùWations
pour 188^84).
Ont été nommés : pour la Table:
M.M. P. L/întaret D. D. past , modéraL
,L’ P. Pons, past., modêr. adj.
' Hi Bôsio, pasteur, secrétaire.
J. ¥oi,a, avocat, assesseur.
J. B. OU’VET , prof., id;
Pour la Commission d'évangélisation : ^
MM. Matib. PnocHET, past., président.
■ "ij. Pons, paSU-évang. • ■
Docl. T. QhieSI.
William MeiliÆ, pa.steur.
Cil. Alb. Tron, pasi.-étang.
Pour la Commission dés HôpÎtauib:
MM. D. Pellëgrin, président.
noc'l. LaNTARET. " ‘ ' ■■
Prof. Tron, ■'''
Prof. Niccolini.'' ' '
'Past. MrcOL, " '
Comme memi>m'-iid/niiiis du Conseil
de Théologie.
MM. B. Pons, ministre.’'
J. P. Turin, pàst.-évang.
A la suite de la nomination du
Comité d’évangélisation (à laquelle 70
volants ont pris part) M. Prochel déclare que le discours de ML J. P. Meille
i’a mis à l’aise avec sa conscience.
J’accepte, dit-il, pmir...celte année
encore, la cliarge de Président, mais
pensez à en choisir un autre pour
l’année prochaine. Je serai ainsi-plus
libre pour combattre la proposition
mise en avant et qw je crois nuisible
à i’église. La position est difficile..
L’intérêt a diminué à Tétranger. J’aurais aimé trouver dans de Synode ceje
ire sais quoi dont j’ai «ru apercevoir! le
conlrairé. Tant que j’ai eu le cœur
oonlentjbii pu lutter. Maisaujoiird’huiy
le cœur est atteint par une blessure
qui reste. Je vous demande de vous
souvenir de moi dans vos prières..
M. le prof. Geymonat et le vice-.
Président, au nom de l’Assemblée,
assurent M. Prochet de l’affection et
de lai sympathie de tous ies membres
du Synode/ , , , :
Les dernières' résirliitiens telles que /
remercîmemls au Roi, rernercimenls
7
3{)^.
ay, ^ \i\
logiçiijienis, aux hP^R!lis\l'ère^
dft [ja Tpur, désign;i,t,ipn (|e M,.
cçjçflfuip. pr.éniiji^^^ç pflw; tP -proçhitip
Synode, Ip PréxiiJaii^,
api-ùs ju, jRpLU|re Aclçs , pro.popçfi
upe cQurle ylJ,pçpi,iop, up ij (ixpi itne,
Ip, ppppéfi c^uy, si le %nodç (le çeUp
appâe n’e|il p.a,s parvenu ^ réspuiiiii’a
tuy,ijas, les quesUpp?; qiû, %'y.ni, spjf:
spp, prugvi>f>?.tné;,,, il n’a,€cp,ea#n,t. pii;S
perdu sflB,iteoy|PSi.
Après, la P|i;iè,re el l,e, chflflt (i,M
Te. é^m^, l^j sessiop est tjépteréii çiÇiSe
ver^^ H. i,!^ haureSf,
1 il septerabrei 1886.
Men cher Momvmr, ■'''
Satis jamais m’êlre proposé dé ne
plus efïvbyer la moindre pelifé correspondance à notre cher polit joui'nai,
j’ai laissé passer beaucoup de temps
el plusieurs bonnes 'occasions, sans
vous donner signe de vie; en sorte
quei? si je n’avais pas eu le plaisir
de vous voir quelquefois, vous auriez
pu croire que j’éiais mort, ou bien
que j'avais été rejoindre mes cousins en Amérique. — Maintenant'je
vois par expérience que la meilleure
volonté du monde ne lient pas lieu
de la pratique, et il me serait tout à
fait impossible de,redevenir un correspondant un peu régulier du Témoin,
sans poser tout à fait la pioche el
mon sécaleirr. (J’ai appris l’autre jour
seulement que c’est le nom propre
de mes ciseaux de jardin et de vigne).
C’est pour ne pas vous feiiguèr trop
en me faisant corriger que je n’écris
qu’une courte lelH-e.
J’ai été un jour el demi au Synode,
et ce n’est pas ma l^ute si Je n’y aj, .
pg^ as|5isió dew,^ jqurs:epMcní,. coíbn\6
j’pn aygis Iç désir, m’#apt d’avappe,
aryatagé poqr avqir ces deqxjourf de
repps. ^ We f)an.t aU| progratpqiq tpi
que |¡(r. H. B|. l’avgjt étgbii dftns valrp
N. d|0,;i’avgis, d^,oi?j,ynercredi) et jqudi
afin d’eqlendre la djscussfipfl, dq rapport sqr r^vangéliisniion .pi .lies. al|o,culipn^. dftS dépqtés étrangers,
Au lieu de cela, j’ai assisté, peqdant
toute la maliriée de mercredi, à la fin
de la discussion sur la gestiion de la
Table; pendant l’après midi, à la dis^l
cussion sur ta partie la moins importante du rapport sur l’Evangélisaliion
el jeudi avant midi à une discussion
que j’aurais préféré ne pas entendre. ’
Et coiprae il me fallait rentrer'' chez
moi dans la soirée, je me suià'remis
en route plus tôt que je ne T'avais
pensé, n’étant lieureusement pas raem¡bre du Synode, el étant par conséquent dispensé d’assister à la séance
à huis clos.
G’est à' propos de celte séance que
j’ai entendu prononcér Une parole
que je crois déplacée el au sujet de
laquelle je me permets de faire quelques observations. CeÜe parole est
celle-ci que je me souviens d’avoir
entendue aussi en piémontais, peujêlre même en italien: nil fatU laver
son lingé sale en famille».
Je ne suis pa.s sûr d’avoir compris
le sens exact et la porteé de ce proverbe. S’il veut simpletnent dire que
lies membres d’une, fomjilq ne doivent
I pas porter devant le pubjic Icjirs divisions ou leurs querelles, ni découvrir, sans une, absolue nécessité, ce, ^
qu’il y a de blâmgble dans la cpnîdiiitc de tel d’entr’eux,, je n’aurgis
rien à objectér à l’application quicen
a, été faite. Mais si ce férmè de linge
safe exprime bien, l*idée qp’il fajj
8
.304.
naître dans mon esprit, alors je ne
puis m’empêcher de croire que la
comparaison a été très malheureuse.
D’après ce que m’a dit l’un des
députés de notre paroisse, il n’y a
eu dans cèlle séance à huis clos qui
a duré qüatre heures, 'absoTument
rien de ce'que, parmi nous, on est
accoutumé à supposer lorsqu’on entend parler de linge sale. C’est ce
qui m’a un peu consolé de la perle
d’une demi journée. Je me suis dil:'
que c’est quelque chose de bien
précieux que le fait, incontestable
jusqu’à aujourd’hui, que la conduite
morale de nos 40 ou 50 ministres
de l’Evangile dans , le champ de la
mission a été iiTéprochable , et qu’au
milieu des infirmités qu’ils connaissent comme nous, il se sont maintenus, même en face de leurs adversaires, à l’abri de toute accusation
d’actes d’immoralité dans le sens ordinaire de cette expression.
Vous savez quel, grand intérêt je
prends à cette œuvre que nos pères
ont;, poursuivie pendant des siècles
et qui a été reprise après une très
lopgue interruption. J’en demande
des,.nouvelles, .toutes les fois que j’en
ai l’occasion ;, j’entends ainsi parler
taàfôt d’une Eglise, ou d’une station,
tantôt d’une autre; je lis aussi le
Bollettino auquel notre pasteur m’a
abonné. Ce que^’ai pu recueillir de
toutes les informations que j’ai reçues,,
c’est que, quant à la capacité, la plupart de nos Eyangélistes en ont une
part suffisante; quelqhes-une une
riche part; qlie pour la plupart d’entr’eux aussi la somme ,du travail accompli est très satisfaisante, quoique
les fruits yisiblés ne correspondent
pas à la quantité ¿e ce travail. —Ce
qui ne se voit pas toujours et chez
tous, c’est'ce désintéressement et ce
dévouement apostolique, cet oubli de
soi-même qui est la condition pouf
faire beaucoup de bien aux autreâC
On est bien disposé à servir le Seigneur; mais dans tel poste et à telles
conditions et non 'autrement; et si
l’on rte réussit pas à l’obtenir, on
se résigne sans se soumettre. Comme
on se résigne à un mal qu’Ofl’‘ne
peut pas éviter — et le travail que
l’on fera désormais sera, je le crains
fort, celui d’un esclave et non d’un
joyeux serviteur de Jésus-Ghrist.
Comme vous pouvez bien le penser,
mon cher Directeur, ce que je viens
de dire ne s’est pas présenté à moi
en un moment de temps; il m’a fallu
bien des années, bien des lectures de
rapports et de journaux, commé aussi
beaucoup de conversations avec des
personnes bien informées, pour me
donner le sentiment que je viens d’exprimer, sans même être sûr qu’il soit
de tout point conforme,à. la réalité,
l'el qu’il est, j’ai voulu le manifester
et je serai très heureux si vous ou
d’autres m’obligezi à le modifier.
N’ai-je-pas oublié de dire que j’fspérais surtout entendre discuter la
question de Vünionf Je me réjouis
d’apprendre que, aux Vallées et dans
les Eglises de la mission, elle devra
être étudiée à fond, afin que le prochain Synode en puisse discuter les
conditions qui auront été, encore une
fois, combinée par les partie intéressées.’ C’est une excellente décision,
toute à l’avantage des gens qui, comme
moi, ne comprenaient que peu de
chose aux articles qui ont été publiées.
Ces quelques lignes vous auront
I convaincu,, cher Monsieur, que je continue à être ¡.u,
Votfe tout dévoué
Jacques. i
Eîiîiîest RobeSt, Gétant et Adminisiratmr
Pignerol, ÿiprim. Chiantore et Mascarelli,