1
if Novembre 1922
N“ 46
VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
^iSiNEîWENT I
Vallées Vai\ ...............
Italie (en d<à des Vallées) et Colonies
Btrangei ....................... . .
Plasieuts abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique ..................
On
Par an
h. 8.—
* 10.—
» 15.—
• 14,—
I doll.
Poor 6 moia
5 —
6,—
8.—
Va doll.
'abonne: à Torre PeUice, au Bureau d'administration de VEcho (Via
Arnaud, 29); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs,
L'abonnement se paye d’avance.
S'adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Co'iSSON, professeur,
Torre PeUice - pour l’Administration, au Bureau du jot<rnal. Via Arnaud,
N” 29 - Torre PeUice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte yo centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
vu Le Numéro I 90 centimes vo
Qne toutes les choses vraies, honnêtes, fastes, pares, aimables... dignes de loaange, occapent vos pensées.
(Phil. IV, 8).
-A.'VXS.
Nous porto'ns à la connaissance des intéressés que le modérateur M. B. Léger
et le caissier de la Table M. A. Rostan,
viennent de rentrer à Rome, où toute la
correspondance doit, désormais et jusqiùi
nouvel ordre, leur être adressée : Via Tre
Novembre, 107 - Roma 1.
Jour de Prière Universelle
pr les Etudiants.
0 II y a «n seul corps et uu eeul
esprit, coTume aussi vong avez été
appelés ù, une seule eejiérance par
votre vocation. Il y a un seul Seii?ncur, une seule foi, un seul baptême,
un seul Dieu et Père de tous, qui
est eu dessus de tous et parmi tous
et eu tous«. E}7h. 4-6.
Le 19 novembre 1922, la Fédération
I Universelle des Associations Chrétiennes
d’Etudiants célébrera le Jour de Prière
Universelle pour les Etudiants. Elle vient
exhorter à la prière ses membi'es, ses amis
et tous ceux appartenant à l'Eglise du
Christ, auxquels le bien spirituel et matériel des étudiants tient à cœur. La Fédération compte maintenant plus de
2SÜ.000 memb res. étudiants et professeure : son Entr'aide Ujiiversitaire Européenne s’étend à plus de 90.0ÜÜ étudiants;
plus que jamais elle a besoin de la force
et de runité que donne seule la prière.
La prière c’est, en un sens, une solitude
; avec Dieu. Mais il est non moins vrai que
; ceu.x qm nous sont chers et nrücj.e.s, ie
' sont infiniment plus encore ei; l:i pré.sence
de Dieu. Ix' chemiir le p!u.s court d'une
■ âme à une autre passe par Dieu. Et cela
^■est vrai aussi des nations. C’est seulejnent
.à la lumière tlu plan tiue Dieu a conçu
pour toiite la famille humaine c^ue nous
prenons conscience de ce que devraient
être les relations internationales, en même temps que de la Utche particulière de
chaque nation. Four comprendre nos pins
proches voisins, en tant cat'individus, ou
'en tant que nations, nous avons besoin lie
pous tourner vers Dieu et d k-outer Sa
|,Aoix.
V. Les liens du travail, du service, de la
fe';
joie ou de la .souffrance peuvent tous se
relâcher, mais rien ne pourra rompre les
liens formés dans la prière à Dieu, notre
Père à tous.
Dans la Fédération nous apprenons à
■'apprécier toujours plus l’inestimable don
I qu’est celui de notre communion en Dieu,
à nous dépouiller de notre orgueil et de noV. tre égoïsme, pour que la Foi, l’Espérance
' et l’Amour arrivent à triompher de tous
obstacles,
' Fédération Universelle des
EtiuUants Chrétiens.
S.
fj.
fl nous faut causer un instant de choses pratiques. Vous saurez d.’abord que le
^'tiraqe de i’Echo a sensiblement augmenté
i ces dernières années, mais que nous somrn.es hin, hélas!, de faire nos frais. L’Adt rninistration de notrq feuille accuse chaIq'îc année un déficit qui tend à devenir
• impressionnant, et cela surtout à cause de
j la cherté excessive du papier et de la main
b
d'oeuvre. Aussi nous doutons fort ■ que
rAdministration de l’Eglise soit en mesure de continuer à nous fournir le coiupléynent formidable qui mus était nécessaire jusqu’ici pour bouder nos comptes.
Vous allez vie dire que les journanz religieux sont tous, qui plus qui moins, logés
à la même enseigne, et vous avez raison ;
seulement, U y a la mesure... que nous
avons dépassée et de beaucoup.
Et alors f II y aurait le remède auquel
on a recours en pareille circonstance : sensible augmentation du tarif d! abonnement. D’aucum nous le proposent, fondés
sur le fait indéniable que, la dépréciation
actuelle de notre monnaie étant donnée,
8, 10 ou 15 lires ne font en réalité qne
2, 2,50 ou 3 lires d’avant la guerre. Vous
n’allez pas le contester, j’imagine ; c’est
pourquoi il -n’y aurait pas à se formaliser
si nous portions les abonnements à 10 lires pour les Vallées; à 12 pour l’Italie et
à 20 pour l’Etranger. Nous ne couvririons
•pas encore nos frais, mms on approcherait du but.
■v Cependant, wm'Vie nous nous préoccupons .surtout — avec la Table — de faire
lire (’Echo au pins grand nombre de Vaudois fjossible, soit aux Vallées, soit 'parmi
■'nos frères de Vltalie et de l’Etranger,
l’Administration de l’Eglise consent à ce
que, pour cette année prockabie encore,
les conditions d’a,bonnement demeurent ce
gtieîles ont été jusqu’ici, à la condition
expresse d’ajouter au moins 500 nouveaux
c.honncs pour le 1923. Et si au lien de 500
nous en. avons L.OüO. ce n’est pas nom
qui nous en ¡'Jaindro-iis.
Le Rapport de Ut Table cf.e j'ai sous les
yeux accuse 13.257 mtnibres de 1’EgN.se,
■pour les j.T .Paroisses d.e.-< Vullées, c.e epii
fait, au moins, -Î.ÛOO familles. Admettons
meuntenant que la moitié de ces fundlles
■ri'vent (kins la gène, — le chiffre est évidemnnent exagéré — et qu’elles ne p'uissent prélever sur leurs maigres ressources
les 8 lires de l'abonnement à /’Echo; nous
(ifirions toujours encore 2.000 familles qui,
sans se gêner le moins du monde, pourraient prélever sur leur budget cette somme insignifiante. Mais nous voulons encore retrancher des 2.000, cinq cent familles d’indifférents ou d’emieitm de l’Eglise,
car i! y en a; noits aurions toujours 1.500
ta-niilles de Vaudois des Vallées ayant la
pos.sihilité, j’allais dire le devoir de s’abonner a.H joH.riuil de leur Eglise. Nous
sormues aujoiird’hui loin de compte
Ajoutez maitenant aux 1.500, un abonnement chaque trois familles ou irais isolés
'vivant hors des Vatlées; nous anrions, de
ce chef, au moins l.(KJ0 abonnés pour l’IUilie et l'Etranger, sans compter les lecieu'rs de nos colonies de l’Amérique qui
Usent de moins en moins le français.
Vous ne songez ■même pas à me contredire, ni à m’accuser d’exagération, n!est-ee
■pas? Non, chers amis; et si vous avez
quelque sympathie pour notre feuille, désormais vénérable; si vous êtes convaincus
qu'elle fait et qu’elle se pro'fme, cormne
'^mr le passé, de faire un peu. de bien ; que
c’est un lien puissant de solidarité entre
tous les Vaudois, vous nous aiderez à la
répandre, toujours plus largement.
Un certain nombre de Pasteurs — nous
■pourrions citer des noms, à titre d'hon
neur — ont été et sont encore des aides
■précieux ■pour la diffusion de /’Echo; nous
les ■conjuro'ns de continuer. A ce'ux qui ont
déployé ■une activité -pi-m... modeste, no'us
déinandons de redoubler de zèle dans le
h%t de doubler cm ■même tripler le nombre
des abonnés de leur Paro'isse. Nous adressanfis la même ptrière à nos conducteurs
d’Eglise de l’Etranger, aux chefs de Soc'iétés, de Groupes, d’ümons Chrétiennes,
aux Vaudois occupant une position en vue
hors des Vallées, po'ur qu’em nous envoie
■prochainement de bonnes listes de nouveaux abonnés ; et nous avons bon espoir
que notre ‘prière sera exaucée.
I ppes de [D
leileiiaires, ieiteialres, tiiieitenaiieL eti.
(Suite, voir N. 33-42-43).
Un beau jour ces convertisseurs, escortés par un peloton de cavalerie, ont rassemblé toute la population du v,illag*e de
Luzein dans l’église et lui donnent une
heure de temps pour se décider à abjurer.
Le Landainrnan Andrea Sprecher fut sommé de donner le bon exemple à ses adminilïtrés, en faisant le premier pâs dans la
vde de la conversion ; mais, au nom de
tous les présents, avec une dignité et un
courage qu’on ne saurait trop admirer,
son collègue Joos Cresta répond : « Quoique les soldats nous traitent de la manière
la plus barbare, nous sommes prêts à rendre à notre Souverain l’obéissance qui lui
est due dans les choses de ce monde ; mais
par les compassions de Jésus-Christ, nous
le prions de ne point exercer de contrainte
sur notre conscience, car nous sommes tous
pi'èts à mourir plutôt que de renoncer à
notre Religion s.
Furieux, Baîdiron fit aussitôt saisir ce
« rebelle » et maltraiter par ses soldats.
Son collègue Sprecher s’etant interposé, ils
furent l’un et l’autre conduits dans la prison de Castels.
Mais à peine les autres villages eurentils connaissance de la courageuse unanimité avec laquelle les habitants de Luzein
avaient répondu à Baîdiron, que le désir
de secouer le joug de la tyrannie enflamma
tous les cœurs. Quelques pasteurs, qui
avaient su se cacher dans les forêts, d’où
pendant la nuit ils visitaient les coreligionnaires des différentes paroisses et leur
inspiraient courage et confiance en Dieu,
surent si bien préparer les esprits, qu’à
un moment donné, d’un bout à l’autre de
la vallée, quoique Baîdiron eût fait séquestrer toutes les armes que ses soldats
avaient pu découvrir, le soulèvement général éclata comme un coup de foudre. Le
Dimanche des Rameaux, 14 (24) Avril
1622, Baîdiron, qui ne soupçonnait rien,
s’était rendu à Coire. Dans chaque village
les paysans, la plupart sans fusil, mais armés de bâtons ferrés ou hérissés de clous,
de fourches, de tridents, de pelles, de haches, etc., se réunirent dans l’église — si
elle était ouverte — ou s’agenouillèrent
devant les églises qui avaient été fermées;
et après avoir invoqué le nom de l’Eternel,
ils tomlièrent sur les persécuteurs, en massacrèrent quelques centaines, et firent seulement une trentaine de prisonniers.
ÎM lutte s’étendit sur tout le Canton,
sous la direction d’un jeune et vaillant
chef, Rudolf von Salis, ùn des aïeux de
notre toujours vénéré ami Arnold de Salis,
docteur en théologie, antistès de l’église
de Bâle.
Des actes de la plus haute vaillance se
produisirent ce Dimanche-là, depuis le
sommet de la vallée jusqu’au bas, et un
résultat de la plus haute importance fut
que les habitants du Pràttigau réussirent
à s’emparer de presque toutes les armes
des soldats et de celles qui leur avaient
été volées ce qui permit à ces vaillants
montagnards, malgré les revers, les persécutions, les outrages, sans compter la faim
et les privations de tout genre qu’ils eurent encore à subir, surtout pendant l’hiver 1622-23, de résister jusqu’au moment
où une constellation politique vraiment
providentielle leur apporta la délivrance.
Déjà en 1622, le duc de Savoie CharlesEmmanuel (-j- 6 Juillet 1630), s’était uni
à la' France et à Venise pour soustraire
la ValteUine à l’Espagne et les Grisons à
l’Autriche ; en 1624 firent adhésion à cette
ligue la Hollande, l’Angleterre et le Danemark, et les Autrichiens furent obligés de
se retirer du Pràttigau ; en 1625 le marquis de Cœudres, avec une armée recueillie en Suisse, réussit à délivrer entièrement tout le pays des Grisons, et par conséquent le Pràttigau, de la domination autrichienne : mais la pleine liberté ne fut
officiellement sanctionnée par l’Autriche
qu’en 1649.
Le cadavre du père Fidelis — as,sommé
d’un coup de bâton par un jeune conjuré
— fut plus tard déterré ; sa tête fut confiée aux capucins de Feldkirch, et le corps
à l’évêque de Coire. Dès 1631 la légende
s’empara de ces reliques : leur attouchement rendait la vue aux aveugles, l’ouïe
aux sourds, facilitait l’accouchement aux
femmes enceintes et chassait les ¡nauvais
esprits de ceux qui en étaient possédés ;
aussi l’église romaine en a fait un martyr
de la Propagande ; en 1729 le pape Benoît XIII le proclama bienheureux, et en
1746 Benoît XIV le mit sur les autels.
C’est en sa qualité de martyr de la Propagande que les catholiques-romains ont
célébré la commémoration de Saint Fidelis
le même jour où les Protestants du Pràttigau ont célébré celle du signal de leur
délivrance.
A cette occasion, il n’est pas inutile de
se pencher légèrement pour écouter les
soupir de la presse catholique-romaine qui
se plaint de ce que malheureusement il y
a encore en Suisse 2.218.000 Protestants,
et qu’il faut tous les convertir en invoquant l'intercession de Saint Fidelis, comme en 1921 on a invoqué l’intercession du
Père Canisius, fameux jésuite du 16.me
siètde, persécuteur acharné du Protestantisme - alors naissant — aujourd’hui immortel. Paolü Calmno.
CHRONIQUE VAUDOISE.
RÉUNION DES U. C. 0. J. G. DES VALLÉES.
Une réunion générale des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens des Vfillées est
convoquée pour dimanche prochain 19
courant, à Prarustin, comme commencement de l’activité de l’iiiver. En voici le
2
»■i.v M .'.w
programme : à 9 h. 1|2, réunion des présidents ou représentants des Unions, dans
le local de l’école, pour discuter sur le programme d’action el; surtout sur l’œuvre
de propagande en faveur de l’évangélisation en Italie. — A 10 heures, culte au
temple, présidé par M. Auguste Jahier.
— A 14 h., représentation d’une petite
coniédie et de monologues en plein air,
distribution des médailles aux Unions qui
ont pris part avec le plus grand nombre
de membres aux trois réunions de l’été ;
allocutions et chants.
Nous prions instamment toutes les
Unions Chrétiennes de Jeunes Gens et de
Jeunes Filles, et tous leurs amis, de prendre part en bon nombre à cette réunion,
qui dot la série de celles de l’été et
qui commence notre carapag'ne unioniste
d’hiver. A. J.
ANGKOüNE. Pra du Tour. Dimanche 5
courant, notre évangéliste fit ses adieux
à notre petite congi'égation en prêchant
sur Actes XX, 32.
Avant la bénédiction, l’ancien H. Buffa,
au nom de la nombreuse assemblée, recueillie et émue, lut une lettre pour remercier celui qui a été leur conducteur
spirituel pendant deux ans. L’ancien remercie surtout l’évangéliste de ce qu’il a
bien voulù se charger spontanément de
l’instruction de 18 enfants de la l.re année, ainsi que de tout ce qu’il a fait en
sa qualité d’évangéliste actif et zélé.
L’ancien dit, en terminant : « Cher
évangéliste, que Dieu vous bénisse, vous
soutienne et vous accorde de faire dans
votre nouveau champ de travail le même
bien que vous avez fait ici », et l’on voyait
plusieurs Joues sillonnées par les larmes.
« Recevez ce petit cadeau comme une
marque de l’estime et de l’affection que
nous tenons à vous témoigner avant votre départ ».
L’évangéliste, ému pour ces preuves
d’affection, remercia chaudement l’assemblée, et ajouta : « Je sens que les éloges
que vous m’avez faits je ne les mérite
pas. J’ai fait peu, très peu en face de
l’œuvre que Dieu m’avait confiée. Merci,
merci de tout mon cœur ».
La séparation est toujours pénible
quand on aime et que l’on se sent aimé.
X.
LA ’rOUR. Jeudi passé un grand malheur frappait la famille de Michel Janavel de la Ravadera. Tandis que sa femme
Marie née Geaime conduisait un char
traîné par les vaches, celles-ci, à cause de
la pente rapide du chemip et poussées par
le char, commençaient à courir, et après
quelques mètres jetaient par terre la pauvre femme qui mourut un instant après.
C’est un grand mallieur qui frappe une
de nos bonnes familles, sérieuses et travailleuses, et qui a produit une profonde
impression dans toute la paroisse. On l’a
vu par le grand concours de monde au
service funèbre, qui s’est tenu samedi
après-midi.
Nous recommandons aux consolations de
notre lx>n Père céleste le mari et les deux
enfants, dont un élève du Collège.
— Dimanche pa.ssé la réunion de SainteMarguerite a été présidée par M. le prof.
Falchi, qui nous a entretenus de l’œuvre
des Unions Chrétiennes dans le monde.
Un merci cordial à M. Falchi pour sa conférence.
Dimanche prochain, D. V., M. Bosio parlera de la religion des Turcs.
PARIS. Faute d’espace, nous sommes
obligés de renvoyer au prochain numéro
une intéressante relation des fêtes du
centenaire de la «Société des Missions».
PRALI. Avant de reprendre notre travail de l’hiver, nous désirons rappeler les
évènements qui ont intéressé, réjoui ou
attristé notre paroisse pendant les mois
qui se sont écoulés.
Nous rappelons d’abord nos chers dis
parus ; Grill Catherine veuve Grill, du
Malzat, décédée le 10 avril 1922, à l’âge
de 85 ans. Elle était veuve depuis de longues années d’Etienne GriU, et avait élevé
avec foi et sagesse ses enfants pendant
son long veuvage. — Rostan Marguerite
née Perron, la compagne fidèle de notre
frère Jacques Rostan, des Pommiers, décédée le 24 mai. — Enfin Richard Pierre,
du Jourdan, homme pieux et doux, qui a
accepté avec foi et simplicité la volonté de
Dieu à son égard ; il est parti pour la patrie céleste le 11 septembre 1922. — L’expression de notre sympatliie est assurée
aux familles éprouvées.
— Nous avons eu aussi trois mariages :
celui de Grill Louis, du Jourdan, avec Perroïi Madeleine, du Coin. -- Rostan Jean,
du Malzat, avec Perrou Eveline, du Coin.
— Pascal Benjamin, de la Mayère, avec
Pascal Marguerite, de la Ville.
— Enfin nous avons eu les 'oaptèmes de
Barus Pierre Alexandre de Pierre et de
Grill Henriette — Rostan Amato de L.ouis
et de Rostan Suzanne, tous les deux des
Guigou — Pascal Ida, de la Mayère, de
Fi’ançois et de Menusan Adeline — Grill
Liliana, de la Ville, d'Edmond et de Ro.stan Pllda — Rostan Etienne, des Pommiei-s, d’Albert et de Gril! Marie — Grill
Honoré, des Pommiers, d’Etienne et de
Pons Marie.
— Quelques membres de notre paroi.sse
nous ont quittés pour s'établir ailleurs, et
quelques-uns de l’étranger sont venus
nous rendre une visite bien appréciée.
Nous nous réservons de les nommer prochainement.
PRAMdL. M. Tron ayant été nommé
pasteur à Saint-Jean, a donné sa démission devant l’assemblée d’église dimanche,
le 22 octobre, en exposant les motifs qui
l’avaient poussé à accepter la place de
pasteur à Saint-Jean.
I.,e mercredi soir, 25, quelques représentants des trois Unions, celle des jeunes gens, des jeunes filles avec quelques
amies, et celle des mères, ainsi que du
Con_sistoire, offrirent à M. et M.me Tron
un petit souvenir de leur séjour à Pramol.
M. et M.me Tron, très émus en présence de ce témoignage d’amour et de reconnaissance, déclarèrent modestement de
ne l'avoir pas mérité à cause du temps
très court passé parmi nous, et, en remerciant toutes les personnes qui avaient
contribué à ce cadeau, nous assurèrent
qu’ils garderont un excellent souvenir de.s
Pramolins et du temps passé à Pramol.
'On fit comprendre à M. et M.me Tron
combien on regrettait de les voir partir ;
et eux de leur part nous assurèrent qu'ils
avaient longtemps hésité avant de se décider à quitter Pramol, mais que bien des
circonstances les avaient poussés à accepter l’appel de la paroisse de Saint-Jean.
Nos bons vœux accompagnent M. Tron
dans son nouveau champ de travail.
Dimanche, le 12 novembre, a eu lieu
rinstaUation de M. David Pons, par M.
Eugène Revel, envoyé par le Président de
la Commission exécutive, qui a présidé la
première partie du culte en prenant son
texte sur Ephésiens V, 18 : « Ne vous enivrez pas de vin dans lequel il y a de ia
dissolution, mais soyez remplis de l’esprit ». Après son installation, M. Pons
monte en chaii'e et prend pour texte de
sa méditation 2 Cor. IV, 5 ; « Car nous
ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais
Jé.sus-Chri.st, le Seigneur ».
Persuadés que M. David Pons saura se
captiver l'affection et la sympathie des
PramoIin.s, nous lui souhaitons un long et
heureux séjour parmi nous.
Grill David.
- Le 23 octobre Bounous Oreste et
Bounous Elvira, de Peumian, ont célébré
leur mariage. Bons vœux.
— Barthélemy Héli Balmas, de Peumian, revenu de la Belgique depuis peu,
a dû succomber à la maladie qui l’affligeait depuis quelque temps. A son père,
M. le chev, Barthélemy Balmas, et aux
autres membres de la famille, l’expression de notre sympathie chrétienne. E. T.
Palais de la Faculté Vaudoise de Théologie de Rome.
CORRESPONDANCES.
Rome (Retardée par détour postal),
!e 6 novembre 1922.
Dans l'après-midi de lundi 6 courant,
plus de 200 personnes invitées étaient
réunies dans Vaula magna de ia Faculté
de Théologie, en face des Professeurs de
la Faculté et de l'Ecole préparatoire au
complet, pour assister à la séance d’ouverture de l’année académique 1922-1923.
Le prof. Comba, vice-modérateur, en
l’absence du Modérateur dont il transmet
les messages affectueux, ouvre la séance
par la lecture du Psaume CUL II lit ensuite les adhésions qui sont parvenues, et
entre autres celle de la Faculté de Théologie Jean Huss, de Prague, et celle du ministre de l'instruction publique pini'. Giovanni Gentile (Ajyplandisseìuents).
Il donne ensuite la parole au proi. doct.
Giovanni Luzzi, qui — après avoir rappelé
feu le modérateur Giampiccoli, cjui a eu
l’ideé de transporter à Rome la Faculté,
Mrs. Jolin Stewart Kenned.y, qui a aidé
l’idée de transporter à Rome la Faculté,
réalisée dans le beau bâtiment où l’on se
trouve réunis, - passe rapidement en revue l’esprit évangélique du mouvement
vaudois, depuis son origine jusqu’à ce
jour, où il vdent dresser ses tentes dans
la ville éternelle. « Notre intention est,
dit-il, de rester fidèles à nos pères, ...de
contribuer de toutes nos forces à avoir
en Italie une Eglise telle que Dieu la veut;
héroïque et saine ». Et il conclut, en s’adressant d’une façon émouvante aux nouveaux étudiants qui ont des privilège.s
que leurs prédécesseurs n’ont pas eus, et
qui pourront, grâce aux temps qui changent, voir des miracles que nous n’avons
pas vus.
Le beau discours est salué par de longs
applaudissements.
Un chœur chanté par les jeunes gens
de l'Eglise Méthodiste, et la tónédiction
donnée par le doct. Taglialatela terminent
la séance solennelle et inoubliable.
P. G.
La Glongrégation Allemande de Rome,
qui compte environ 150 membres actuellement, vient d’inaugurer la nouveUe d^apelle où se tiendront dorénavant les cultes d’une façon régulière. Le Geheimrat,
prof. Reutdorf, le pasteur Lessing et le
docteur Schubert, ont présidé à la cérémonie qui a eu lieu dimanche 5 novembre,
fête de la Réformation, à 10 heures du
matin. La chapelle, gracieuse dans ses proportions, est richement décorée de mosaï. ques et de marbres, et est dotée d'un
orgue excellent. Le clocher, qui s’élève
au-dessus de toutes les constructions du
quartier Ludovisi, et qui se fait remarquer par son toit rouge, a trois magnifl- i
ques cloches qui, après la cérénionie, ont
entonné un hymne de joie poui' saluer la
vie qui reprend son cours. Annexé au
temple, il y a un vaste bâtiment qui sert
d’habitation au pasteur et au concierge,
et ciui contient une grande salie de réu-'’^
nions, dans laquelle ont été conviés, lundi
soir, les raembre.s de l’Eglise Allemande,
les représentants des différentes Eglisesjirotestantes de la capitale, le.s délégués
venus de l’étranger (qui ont porté leur
message de Jiienvenue et d’encouragement) et de nombreux amis.
Que Dieu veuille bénir ce nouveau centre de témoignage évangélique dans noti’e
belle ville. P. C.
Nice, le 7 novembre 1922.
Monsieur le Directeur
de l’Echo des Vallées,
Vous ne mentionnez pas Nice (*), dans_
l’énumération des petites colonies vaudoi- |
ses de. l’étranger, que contient un des derniers numéros de l’Echo.
Je reconnais sincèrement que c’est notre faute : nous ne donnons pas assez souvent de nos nouvelles. |
Il y a longtemps que je désire, par le |
moyen de notre journal, m'adresser à me^
chers collègues des Vallées pour les prie£?|
de me donner — s’ils les ont — les.adres- |
ses de leurs paroissiens qui résident à
Nice. C’est dans leur propre intéi'êt qu’ils
devraient exaucer ma prière. Car je pourrai, par mes visites, entretenir le senti!
ment qu’ils ont ordinairement a.ssez prononcé pour leur paroisse d’origine. Il est
assez rare, en efj^t, sauf louables excep- ‘
tions, qu’ils s’affectionnent à l’église vaU-1
doise qui est à Nice. Ils la fréquentenj;^
trop peu pour que le miracle se produise- '
Dès lors, la concurrence n’est guère à re*|.i
douter. Mais il serait fâcheux que le lien j
avec les Vallées vînt à se relâcher, et rien
n’est plus facile après un long séjour ici.;
11 y a — cela va sans dire des VaU-^
(♦) Omission involontaire que nous regretton*'
et que nous vous demandons de nous pardonner.
(N. de la R.).
3
dois habitant Nice qui sont d’excellents
membres de l’église locale: je ne parle pàs,
de ceux-là, dont l’adresse m'est naturelle, ment connue. Pour s’intéresser à l’église
d'ici, il ne faudrait pas croire que ces derniers devinssent infidèles à leur église d’origine. C’est bien plutôt le contraii'e dui
est vrai.
Mais il y a à Nice — m'assure-t-on —
de nombreux Vaudois qui ne se donnent
pas à connaître. Le Pasteur ne peut les
atteindre, ceux-là, que si l’on veut bien
lui fournir leur adre.sse. A défaut des Pasteurs, que les parents intéressés fassent
eux-mêmes droit à ma reqüêtet
Je sais par une expérience déjà longue
que fort peu de nos amis viendront — disons plus charitablement : pouiTont venir
— au culte. Mais quand on sait où les
prendre, on peut les visiter, les cultiver,
essayer de les iutéresseï-, tout au moins
les inviter à célébrer ensemble les ' anniversaires religieux ou historiques. Il y a
plaisir à se retrouver entre Vaudois, plus
appréciés à l’étranger qu’au pays même.
Nous en faisions dernièrement l’expérience, à l’occasion d’un baptême, qui eut
lieu dans la charmante propriété de M.r
Henri Durand, au Cap Ferrât, chez M.r
et iM.me Ciiarles Bounous, ses locataires,
lesquels faisaient baptiser leur premier
enfant ; un Charles Bounous lui aussi. Un
temps affreux nous empêcha de jouir du
site incomparable ; mqis la réunion, simple et cordiale, n’en Bit que plus goûtée.
Il faut encourager bien plus encore la
rencontre au temple qui a une tout autre
importance. Mais je n’entamerai pas ce
sujet, me rappelant, à temps, j’espère, la
recommandation que vous faites à tous
vos correspondants, d’être brefs ; quitte '
à reprendre bientôt la plume si les nouvelies venant de Nice sont susceptibles
d’intéresser vos lecteurs.
Agréez, M. le Directeur, mes cordiales
salutations, et, pour le journal, mes vœux
les meilleurs. Emile Rivom.
€HI10N!QIÎE POLÎTiQllE.
Le programme <ie réformes radicales
prônées par M. Mus.solini, prend, de jour
en jour, une forme concrète. Tous les ministres travaillent ferme et nous assistons avec une surprise agréable à l’abolition de l’ancienne routine. Nous avons
enfin le Dictateur si longtemps invoqué.
Le Ministère a pris l’excellente habitude
de publier un compte-rendu précis et détaillé de chaque séance du Conseil. Les
journalistes sont un peu déçus car la fantaisie et les hypothèses ont perdu toute
valeur ; mais le grand public n’en est que
mieux renseigné.
LIS VAUOOIS
jupés par leurs aiuis et par leurs eunemis.
{Suite, voir Nos 30-33, 35, 40 et 42).
ïji rev. CHARLES M. SHELDON, de
Topeka (Etats-Unis d’Amérique), auteur
très apprécié de plusieurs romans religieu.x-sociaux, reçut, en 1910, la visite du
pasteur vaudois Albert Clôt. Il lui demanda tout de suite des nouvelles de la
« glorieuse » Eglise Vaudoise et de son
œuvre en Italie. Avant de se séparer, il
s’agenouilla avec son visiteur, et pria avec
ferveur pour l’Italie et pour l’Eglise Vaudoise (Lnce 1910, ]S[" 51).
Quelques semaines après (3 Janvier
1911), Sheldon écrivait à M, Clôt une
bonne lettre dans laquelle il disait ; « Ce
serait pour moi une grande joie de pouvoir, un jour ou l’autre, connaître le peuple de l’Eglise Vaudoise en Italie ; peutêtre il ne sera pas impossible que je
puisse avoir ce privilège. Je n’ai jamais
été en Italie, et j’ai trouvent caressé le désir de me trouver avec mes nombreux
amis de là-bas et du continent. Mes plus
affectueuses salutations à vous, et mes
meilleurs souhaits avec des prières de l)énédictions sur la grande œuvre que vous
et vos collègues chrétiens accomplissez
pour le Règne de Dieu » {Luce 1911, N“ 4).
Des dispositions très sévères ont été
prises pour empêcher les « rixes dominicales » dues en bonne partie, affirme M.
Mussolini, « aux 200.000 auberges qui
abrutissent notre peuple ».
Un grand mouvement de préfets a eu
lieu et la direction de la sûreté publique
a été confiée à un des chefs des fascistes,
le général De Bono; espérons qu’ü démontre, dans sa nouvelle charge, autant
d’énergie que par le passé, d’autant plus
qu’il est question de réduire excessivement'les « guardie regle » et Tes gendai'mes.
La nouvelle direction donnée à la politique étrangère a provoqué forcément un
grand nombre de démissions parmi nos
diplomates ; les nouvelles nominations ont
déjà été faites et nous aurons de nouveaux ambassadeurs, notamment à Paris,
Londres, Berlin, 'Washington.
L’ère des économies n’est plus seulement dans les discours : tous les Ministres pensent à supprimer des bureaux, à
réduire du personnel et, chose inouïe jusqu’ici, ne voilà-t-il pas qu’on invite les
employés de l’Etat à être ponctuels à leur
poste et à « travailler » ? On parle aussi,
autre nouveauté inconcevable, de réaliser
l’équilibre du budget « coûte que coûte».
Enfin, le Gouvernement a élaboré — et
le Roi a signé — un projet de loi demandant les pleins pouvoirs pour la réalisation des réformes économiques et financières. C’est un peu se narguer du Parlement, mais si l’on pense à l’œuvre néfaste accomplie ces derniers temps par les
Commissions parlementaires, on ne pourra
qu’applaudir à cette solution radicale qui
tranche définitivement le nœud Gordien.
En matière de finances, le Gouvernement a décrété l’abolition totale de la nominativité des titres qui menaçait de s’étendre aux titres de l’Etat et avait causé
un grand exode de capitaux. Sous le coup
de toutes ces mesures énergiques, les
changes ont baissé d’une façon vraiment
impressionnante: la livre st. a précipité de
117 à i93, le franc suisse de 460 à 390, le
franc de 180 à 137, et par contrecoup les
titres privés et publics sont en train de
reprendre et de dépasser leur prix d’émission. C’est là un grand signe de la confiance que la nouvelle politique inspire.
La situation est toujoui’s très embrouillée en Orient ; les exigences des Kémalistes augmentent et un dilemme très
grave s’impose aux Alliés : ou renoncer à
tout et abandonner Constantinople, ou
bien se faire respecter par la force. Mais
la France et l’Angleterre sont loin d’être
d'accord sur la voie à suivu’e et ont l'envoyé la Conférence de Lausanne au 20
courant pour trouver une ligne de con
Lte professeur doct. WEBER, dans un
article intitulé « Choses d’Italie » publié
dans la Deutsch Evangelische Blätter
(Septembre 1901), parle avec enthousiasme des cultes auxquels il a assisté à Rome
et à Florence, après quoi il ajoute : « A
ces deux cultes... fut ravivé notre amour
pour cette Eglise Italienne des martyrs,
et fut confirmée notre persuasion que l'Eglise Vaudoise repose sur le fondement des
pères et est animée d'une foi immaculée
et toujours prête à porter la lumière de
l’Evangile à tout le peuple italien et à le
délivrer de l’esclavage de la papauté » (Rivista Crût. 1901, p. 391).
Le docteur IGNACE DÖLLINGER ( f
1900), vieux-catholique, publia, dans le second volume de ses Contributions à l’histoire dés .sectes du Moyen-Age, quelques
précieux documents sur les anciens hospices vaudois. - A un ami qui lui demandait pourquoi il n'avait pas parlé des Vaudois dans son premier volume, où il traitait des sectes gnostiques et manichéennes,
il répondit : « Je ne voulais pas les mettre
en si mauvaise compagnie » (¡talia Evang.
1890, p. 76).
Le docteur DRYANDER est un grand
ami des Vaudois. Au commencement de la
terrible guerre de 1914-18, il exprime,
dans les journaux allemands, l’espérance
que «l’Eglise Vaudoise, si vénérable par
son histoire, par sa ténacité dans la foi,
duite et ne pas se donner en spectacle
aux Turcs qui, eux, sont ponctuellement
au rendez-vous depuis le 13 et rient sous
cape de la comédie qui se joue entre Paris et Londres. Heureusement, l’Italie
n’entre pour rien dans toutes ces discussions byzantines et a exposé la nécessité
de s’opposer à l’attitude agressive des nationalistes turcs.
Les pourparlers de Berlin n’ont abouti
à aucun résultat et la Commission des réparations est rentrée à Paris sans rien
conclure. « Jamais le problème n’a été
plus embrouillé », disent les • Français. II
est vrai que les experts étrangers ont
présenté un programme de stabilisation
du mark sur la base de 3.000 marks pour
1 dollar ; cela n’a pas empêché à ce dernier d’atteindre le cours effrayant de
9.500 marks ! Il nous semble que le seul
à voir clair là dedans est le grand industriel Stinnes, qui invite les ouvriers allemands à remettre en vigueur l’horaire
des dix heures de travail. « On ne peut
pas, dit-il, perdre une guerre et travailler deux heures de moins. Il faut ti'avail1er, travailler, travailler ». C’est là, en
effet, le seul remède efficace.
Les électeurs des Etats-Unis ont procédé au renouvellement du tiers du Sénat
et de la Chambre des représentants. Le
parti démocratique, en baisse depuis la
déchéance de Wilson, a gagné beaucoup
de- voix, tellement que F ex-président
compte sur une victoire de son parti aux
prochaines élections présidentieües, qui
auront lieu dans deux ans !
Un épouvantable tremblement de terre
a ravagé des régions entières dans le Chili.
Plusieurs villes ont été détruites et on
signale, jusqu’à présent, un millier de
morts et plusieurs milliers de blessés.
A. S.
lYouvelles et Faits divers.
ROME. Le dimanche 5 novembi'e, jour
de la Réformation, a eu lieu l’inauguration de F Eglise protestante allemande,
dont les travaux de constructioii avaient
été interrompus en 1914, à la déclaration
de la guerre. Le séquestre mis sur cet
immeuble par le Gouvernement italien
ayant été levé en 1921, la bâtisse a pu
être achevée. Les Eglises évangéliques
étrangères et nationales étaient représentées à la cérémonie.
ASIE MINEURE. La douceur des Turcs.
On lit dans Evangile et Liberté un récit
détaillé du martyre de l’archevêque de
Smyrne lors de la récente entrée des troupes kémaiistes dans la .ville, dont voici un
passage : « ...Et voici que des soldats turcs
trament devant le général Noureddine —
un sexagénaire grisonnant, dont je revois
le regard d’acier — F archevêque de
par la mission qu’elle est appelée à accomplir au sein du peuple italien, veuiüe rester dans les anciennes relations de confiance et d’amitié avec l’Eglise Evangélique allemande » (Lettre du doct. Schubert,
de Rome, publiée dans La Luce, N° 49 de
1914).
Le professeur doct. E. MICHAUD, de
Berne, vieux-catholique, à propos de la recension du livre de A. De Stefano, « La
noble leçon des IMudois du Piémont», écrit
dans la Revue Internationale de Tlmologie
ces mots : « ...Je saisis cette occasion pour
exprimer publiquement la sympathie et
l’estime parfaite que je nourris — je devrais même dire : que tous les vieux-catholiques nourrisent — pour la vaillante
Eglise Vaudoise, dans laquelle nous comptons de vrais frères, et avec laquelle il me
semble qu’une entente serait bien facile et
très rationnelle » {Rivista Crist. 1910,
p. 185).
L’année suivante, écrivant à M. le pasteur Janni, il lui adressait ses bons vœux,
ainsi qu’à l’Eglise Vaudoise « qui m’est si
sympathique, j'aime à le répéter » (R?v.
Crist. 1911, p. 22).
Lillustre économiste belge, prof. EMILE
DE LAT^LAYE, envoyait, en 1879, à la
Revue de Belgique, une série de lettres sur
l’Italie, qu’il visitait alors. Dans la S.tne
de ces lettres (Mai), il parle avec sympa
Smyrne, Chrysostome, qu’il a fait appréhender au palais de l’archevêché, voisin
de l’église de St-Polycarpe. Les autorités
grecques civiles et militaires sont parties.
Lui est resté, fidèle et dernier gardien de
son troupeau affolé. Le générai turc insulte le .vieux prélat. Ils ont un ancien
compte à régler. Mgr Chrysostome n’est-il
pas Fauteur d’un gros ouvrage en deux
volumes sur les atrocités dont les chrétiens ont été les victimes en Asie Mineure ?...
« ...Le général turc a fait signe aux soldats. Le vénérable archevêque est entraîné. On se rue sur lui, on lui crache au
visage. Sa grande barbe blanche est arrachée, et sa face n’est plus qu’une horrible,
plaie. Les poignards frappent, sa robe est
en lambeaux. La foule musulmane, déchaînée de haine, emporte la victime, peutêtre déjà morte, jusque sur une place du
quartier turc, où le corps est écartelé et
jeté aux chiens ».
ETATS-UNIS. Il y a près de Washington une Université pour les nègres qui
compte deux mille étudiants. De grands
efforts sont faits pour permettre aux
noirs de faire des études supérieures, et
spécialement pour former des pasteurs. 11
y a en effet aux Etats-Unis plus de trente
mille pasteurs nègres, dont la plupart ont
une faible préparation scolaire, ou sont
même complètement illettrés. On projette
la création d’un vaste séminaire destiné
uniquement à la formation de pasteurs de
couleur.
—■ New-York doit être la ville du monde
la plus riche en églises ; on y compte 1400
temples, chapelles et salles de culte. Les
catholiques en ont 321, les épiscopaux 213,
les luthériens 170, les méthodistes 157, les
presbytériens 146, les baptistes 125 et les
réformés 105, etc. Les juifs — New-York
est aussi la ville du globe qui a le plus de
juifs — ont 97 synagogues et salles de
culte... Il est à espérer que de ces 1400
liçux de culte un fleuve d’eau vive se répande dans la population de cette ville
géante. {Journal religieux).
« L’AUTORITA NELLA FEDE »
di Ugo Janni - Libreria « La Luce » - Torre
Penice, 1922 - Pagine 120 - (Italia L. 2
- Estero L. 3), più il 20% per la spedizione postale.
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
Vedere in 4^ pagina:
PDUom Dau um "ui un..
thie des Eglises Evangéliques à l’œuvre en
Italie, et surtout de l’Eglise Vaudoise. —
Voici le témoignage qu’il lui rend : « Les
Vaudois sont les apôtres de la Réformation en Italie. Ils parlent italien, et étant
piémontais, ils ne sont pas considérés comme des étrangers ; c’est pourquoi ils trouvent plus facilement accueil. L’existence
des Vaudois est un vrai miracle... » {Riv.
Crist. 187i9, p. 252).
Le célèbre historien français JULES Ml- '
CHELET (1798 | 1874), dit que le petit
peuple Vaudois a « la belle singularité d’occuper par l’histoire une haute place en
Europe ».
PAUL SABATIER écrit, dans sa Vie de
St,-François d’Assise ; « Les Vaudois firent
une vraie tentative de réforme... Dans
leurs fréquents voyages, ils parlaient du
triste état de l’Eglise et de la nécessité
d’une réforme; et ces conversations étaient
un moyen d’apostolat beaucoup plus efficace que celui du livre et des journaux de
nos jours...
« On a lancé contre les Vaudois de très
vilaines accusations... On leur a attribué
cette immonde promiscuité, dont on avait,
jadis, accusé les premiers chrétiens. Tandis que leur vraie force était dans leurs
vertus, qui faisaient un si gr§,nd contraste
avec les vices du clergé » (pages 29-31 de
la traduction italienne). (A suivre).
4
INDIRIZZI
deile liiotiiKili [blese ed Opere ïaldesi le Italia
VALLI VALDESI.
A«crogDa - Pastore: Bugenio Rerel.
BobbioPellice - Pastore: E. Bertalot.
Laseroo S. Giovaoni - Pastore: Giovanoi
Bonnet,
Massello - Pastore: Pietro Chauvie.
Sferrerò - Pastore: Enrico Tron, S.
Ptnerolo - Pastore: Luigi Marauda.
Pomaretto - Pastore: Giulio Tron.
PmIì - Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore: Em. Tron.
Frarostino - Pastore: Giov. Bertinatti.
Klclaretto; - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore: Alberto Fubrmann,
Rerà - Pastore; F. Peyronel.
S.Germano Cfaisone - Pastore : Enrico Troii, J.
Torre Pellice - Pastore: Davide Bosio.
VillarPellice - Pastore: Bart. Soulier.
Aosta - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Aug. Jabier, ivi.
Bart - Chiesa: Corso Vitt. Em., 164,
Benevento - Sig. Ani. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Beit,
8resela - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa; Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli. Via Circonvallazione.
Casale Monferrato-- Chiesa; Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Forneron.
Catania - Chiesa; Via Naumachia, 23 - Pastore: Giuseppe Fasnlo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida, 15 - Pastore; Luigi Micol, ivi.
Chieti - Chiesa Evangelica : Sig. D, Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore: R. Bnràttini.
Como - Chiesa: Via Rusconi, g - Pastore;
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Dovadola - Chiesa Evangelica,
Pelonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa : Via Serràgli, 51.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Pinnne - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica; Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa; Via Assarotti - Pastore;
Bart. Revel - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica - Pa,store; I.uigi
Micol.
Ivrea - Chiesa: s. Corso Botta - Pastoie:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sig.
Enrico Robutli,
Livorno - Chiesa: Via G, Verdi. 3 - Pastore:
Arturo Miiston, ivi.
Lucca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
G. D. Buffa.
Lugano - Sig. Paolo Calvino - Pastore Evangelico, Cassarate (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa; Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conta Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore; Emilio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa; 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica - Pastore: Davide Pons, ivi.
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malau, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G,
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa; Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore; Arturo
Minga rdi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pa.store:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastore: Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre - Sig. Virgilio
Sommani, 57, Via Marianna Dionigi.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci - Pastore: Giovanni Petrai, ivi.
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa; Corso Crist. Colombo, 13 Pastore; G. Petrai.
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18 - Pastore: Davide Pons.
Snsa - Chiesa: 14, Via Umberto T - Pastore:
R. Bnràttini.
Sig.
Taranto - Chiesa: Via d’Afjuiinì,
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele il
(angolo Via Principe Tomma.se) - Pa■stori : Alberto Prochet e Paolo Eosio,
15, Vìa Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore ;
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcola.
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnìs (Santa „
Maria Formosa) -Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo)
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea.
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderatore.
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cassiere, 107, Via Tre Novembre, Roma
Facoltà di Teologia: Roma (26) - Via Pietro
Cossa,42: Pro/. G. Lutei,G. Rostagno, Ern
Comba.
Ufficio Pubblicazioni : Torre Pellice, Via
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato:Torre Pellice ■■
Preside: Prof. G. Maggiore.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore Prof. G. Rihet.
Scuola Latina: Pomaretto - Direttore : Prof
D. Jahier.
Convitto Maschile: TorrePellice - Direttore.
Past. F. Grill.
Convitto Femminile: TorrePellice Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio; Torre Pellice - Direttrice: Sig. no,
N. Arnoulet.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia
Direttore Past.F. A. Billour.
Rifugio per incnrabili: LiisernaS. Giovann
Asilo pei Vecchi: Lnserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: S. Germano Chisoue.
Casa delle Diaconesse - Sede e Diretione
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttile
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino,,
Scuole elementari (annesse alle Chiese) ; Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
li culto principale si celebra in tutte
chiese alle ore ii circa della Domenica.
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LA RELIGIONE CRISTIANA, compendio delle verità fondamentali
del Cristianesimo, 220 pagine
[jBsicro L. 6].
IL CATECHISMO EVANGELICO, edizione popolare, in italiano
e in francese - 27 lezioni in 70 pagine .....
[Estero L. 2].
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[Estero L. 1],
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[Estero L. IJ.
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[Estero L. 1,50].
T. Longo - L'IDEA CRISTIANA DI DIO ....
[Estero L. 2,60].
- IL CULTO CRISTIANO.........................
[Estero L. 1,50].
- L'AUTORITÀ NELLA FEDE . . . .
Jj. 4,
U. Ianni
U. Ianni
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* 0,50
* 0,50
» 1,—
» 1,60
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