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(Jinquame-cinqaième aimee.
4 Avril 1919
N. 14
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Vallées Vaudoises
Italie . . .
Etranger ’ . .
Par an Poor 6 mois
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„ „ J „ “cigiyue, Brésil, uanemarfc,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par ^bonnement Postal
selon Accord de Vienne, par an: Fr. 4,50.
On s’abonne: à Torre P^ice au bureau d'administration et à
1 Iniprimene Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs. » , —,
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SOMMAIRE: Misère d’un côté et amusements de l’autre — Le Cinquantenaire
de l’Eglise de Messine — L’Evangile
a la haute Vallee d’Aoste — Correspondance de Trieste — Chronique vaudoise.
Misère d’un côté
et amusements de Fautre.
Samedi soir 15 mars avait lieu, ici, le
compte-rendu de notre société italienne
Pro Patria qui durant l’année 1918 a recueilli et dépensé en subsides aux familles
pauvres de nos combattants en Italie et
pour le soulagement'de tant d’autres misères, la somme de près de 50 mille
francs. Notre hôpital italien nôjis coûte
aussi annuellement à peu près la même
somme; mais la cherté croissante des vivres, malgré l’armistice, rend notre position plutôt angoissante.
Et pourtant l’humanité se porterait
mieux si elle_savait au moins s’abstenir
des vices les plus évidents. Hier soir, 16
mars, l’illustre prof. Carpi, médecin-major dans notre armée, qu’il a accompagnée pendant toute la durée de la guerre,
nous donnait à la salle Pestalozzi (sous
les auspices de la Société analcoolique
présidée par le pasteur Bolb), une très
intéressante conférence sur les dangers
de l’alcoolisme qui, dans notre patrie,
malgré la cherté du vin, semblent plutôt
augmenter que diminuer.
Le savant conférencier, appuyé sur les
données de la statistique la plus consciencieuse, a démontré une fois de plus
de la manière la plus lumineuse, quel
nombre effrayant de crimes se commettent dans l’état d’ivresse et comment les
familles d’ouvriers où le mari a la coupable habitude de dépenser son gain
hebdomadaire à l’auberge, à boire et à
jouer, sont condamnées à se traîner dans
la misère matérielle, morale et sociale.
Ceux qui ont les yeux ouverts ne voient
pas sans appréhensions la réduction du
travail à huit heures par jour, car on sait
d’avance qu’un grand nombre d’ouvriers
passeront, de préférence, leurs heures de
liberté à l’auberge où ils ruinent, peu à
peu, leur bourse, leur corps et leur famille et la race, car les enfants des alcoolisés sont généralement des dégénérés
au physique, à l’intellectuel et au moral.
Il est donc de la plus haute importance
que la classe cultivée s’occupe sérieusement de combattre ce fléau en instruisant le peuple sur les dangers qui le menacent et en lui donnant un bon exemple.
Mais malheureusement, trop souvent,
il arrive que la classe cultivée la plus en
vue et la plus responsable est celle qui
donne le mauvais exemple - et la plus
grande responsabilité pèse sur les gouvernements. Le notre italien commet des
erreurs incroyables - je ne veux pas ici
m’arrêter sur cette immoralité patentée
et permanente qui est le jeu du Lotto,
qui devrait être aboli depuis longtemps;
je pense à un fait tout récent qui est rien
• moins qu’une énormité.
Au sortir de la conférence Carpi, je
! rentrai chez moi et fus frappé de la splendide illumination d’un grand établissement sorti comme par un coup de baguette magique, dans le village de Campione, petite enclave italienne, entourée
de communes suisses, au bord du lac,
vis-à-vis de Lugano, dans une position
admirable. Dans cet établissement, appartenant à de fins connaisseurs de la
Mtise humaine, n’entre que cette fraction
de lu classe cultivée riche et élégante qui
à son tour cultive une, deux ou trois
des passions que le monde appelle nobles
et qui sont en réalité ce qu’il y a de plus
déshonorant : le jeu, la bonne chère et le
culte de Vénus; car là on joue comme à
Monte-Carlo; c’est un rendez-vous des
personnages les plus interlopes des deux
sexes. Les avis publiés dans les journaux
invitent le public à se rendre à Campione
pour s’amuser: il y a là une musique choisie qui anime les couples les plus élégants
de danseurs et danseuses — il y a un
bar ou restaurant où les mets les plus
exquis et les vins les plus fins concourent
à redonner des forces et de l’entrain aux
joueurs et joueuses, aux danseurs et danseuses, « al colto pubblico» et... non « l’inclita guarnigione » c’est-à-dire « la beneiïierita arma dei carabinieri » qui a été
éloignée de Campione pour n’être pas
exposée à la tentation de se mêler des
tripotages internationaux qui s’avèrent
là où, pour se consoler des misères de la
vie présente, l’on mange, l’on boit, on
danse, on joue et on fait autre chose sans
être tenu de prendre note ni du rationnement national, ni du carême.
Ce qui remplit d’indignation le public
raisonnable de Lugano, suisse ou italien, c’est le fait que les jeux permis et
protégés à Campione sont défendus et
punis en Italie comme dans la Confédération helvétique, à cause de la démoralisation et des catastrophes dont ils sont
la cause - et nous nous demandons: Estce que le Gouvernement italien a cédé
à quelque puissance malfaisante ce territoire italien autant que Torre Pellice,
Turin ou Rome? Quel tripotage se cache
là-dessous? Les honorables députés de
nos Vallées qui lisent notre Echo sont-ils
au courant de l’affaire?
L’entraînement avec lequel on joue à
Campione peut être illustré par le fait
suivant: Une dame étrangère, mère de
plusieurs enfants, en séjour dans un
grand hôtel de Lugano, laisse ses enfants
aux soins d’une bonne et s’en va goûter
les délices de Campione; puis un jour
elle fait ses confidences à une aun„ qui
me l’a racontée: elle a perdu en peu de
temps trois mille francs, mais elle a aussi
pris la résolution héroïque de ne plus
jouer. Or voilà que quelque temps après.
en faisant en bateau une tournée sur le
lac, au moment où le bateau passe devant Campione, une vague nostalgie pour
la salle de jeu s’empare d’elle, et, quand
elle voit d’autres voyageurs qui descendent, elle est saisie par une main invisible et irrésistible et elle descend aussi et
va jouer. Provisoirement, elle perd encore 600 francs et jure qu’on ne l’y prendra plus... jusqu’à la prochaine fois. Allez dire qu’elle ne soit pas possédée par
le démon du jeu I
Dans un autre grand hôtel un étranger
vient de se suicider: le bruit court qu’il
a perdu des sommes énormes à MonteCarlo-Campione, mais les protecteurs du
tripotage de Campione disent que ce
suicide est dû à un accès de neurasthénie!
Quoi qu’il en soit, nous, chrétiens,
nous devons non seulement prêcher du
haut de la chaire au pied de laquelle
ne viennent jamais s’asseoir les buveurs,
les joueurs et les joueuses, les danseurs
et les danseuses, les viveurs et les viveuses; nous devons saisir toutes les occasions et tous les moyens honnêtes pour
faire entendre notre voix d’avertissement et de protestation contre tout ,ce
qui, au lieu d’élever nos concitoyens vers
l’idéal moral et social, les ravale au-dessous du niveau de l’animal qui ne s’enivre jamais, ne se laisse pas entraîner à
perdre son argent au jeu, ne se suicide
jamais. Paolo Calvino.
Lt CiDpanteiiaire de l'Eglise de Messlae.
¡Cinquante ans de vie, c’est toute une
existence; c’est beaucoup si on l’applique à une personne, mais c’est bien peu
pour une Eglise, pour une nation. Cependant, après cinquante ans, on sent
le besoin de s’affirmer, de se voir, de
passer en revue tout un passé, on tient
à compter les bienfaits, les conquêtes,
comme aussi les défaites et les déceptions. Nous pouvons donc facilement
comprendre que l’église de Messine, appartenant à une de ces régions de la patrie où l’on marche avec l’enthousiasme,
ait tenu à rappeler le cinquantenaire de
sa fondation. Elle a bien fait, et tout s’est
passé à la satisfaction de ceux qui ont
pu y prendre part.
C’est M. et M.me Corsani qui ont tout
préparé à merveille ; rien n’a été négligé
et aussi au jour marqué, tout était en
place et le programme a pu se dérouler
point par point comme cela avait été
préétabli.
Notre petite église qui occupe une position centrale était vraiment charmante
«
le 23 mars. Des guirlandes, des palmes,
des fleurs à profusion, un bon auditoire,
tout se prêtait pour inspirer la joie et la
reconnaissance. Le Vice-Modérateur, M.
C. A. Tron, a pu s’adresser à une assemblée recueillie et très attentive en parlant
de Christ et de sori Eglise, au sein de la
quelle il continue à accomplir des miracles et à répondre aux besoins de ceux '
qui le cherchent, tout comme lorsqu’il
était sur la terre, son Eglise continuant
son œuvre, le faisant connaître au loin,
jusqu’aux extrémités de la terre, et l’église de Messine, fraction de cette Eglise,
ayant accompli son œuvre avec fidélité
par le ministère spécial de trois hommes
qui appartiennent déjà à l’Eglise triomphante: G. Appia, A. Malan et A. Chauvie. Un appel à continuer avec foi et zèle
adressé aux jeunes et aux vieux a été accueilli avec satisfaction. Un chœur sous
la direction de M. Corsani a contribué à
la beauté de la cérémonie.
Le soir, devant un nombreux auditoire, M. le pasteur A. Vinay de Réggio
nous a donné pne Conférence docte et
bien dite sur le rôle de l’Italie dans l’activité qu’elle est appelée à déployer au milieu des autres peuples.
Le lundi soir, à cinq heures, une*fête
intime avait été préparée pour la réception des membres de la Table. Un thé
et des rafraîchissements en abondance furent offerts, après quoi eut-liou™.
la réception proprement dite consistant
en quatre discours prononcés par MM. '
Corsani, l’ancien Mantica, le Modérateuradjoint et le docteur Pons, sans oublier
un chœur et un assola de M.me Pulejo,
L’assemblée, très nombreuse, présentait un beau coup d’œil et, certainement
la famille de l’Eglise de Messine a produit sur nous une vive impression. Les
différentes classes sociales étaient représentées: riches, intellectuels, officiers,
ouvriers, mais tous ne formant qu’un
cœur et qu’une âme. Nous avons entendu
rappeler avec plaisir le nom de M,mes
Pulejo, Passalacqua, Trombetta, Barrett, Fatio, Rizzo, De Femex et tant
d’autres que nous devons omettre. Le
discours de l’ancien Mantica, discours
de bienvenue, a été cordial et très élevé.
Mardi soir, le docteur Pons a donné
une conférence sur l’ami du peuple, et
le jeudi soir a eu lieu, enfin, la fête des
enfants. Ce cinquantenaire, bien préparé,
a fait du bien à tous, et nous remercions
vivement l’Eglise de Messine pour son
accueil chaleureux et cordial. Que le Seigneur continue à la bénir et à la faire
prospérer; elle possède bien des éléments
pour se développer et exercer sur la ville
une influence bénie. C. A. Tron.
L'Evangile i la Me Vallie d'Aoste.
Etant sûr de me rendre interprête de
tous les membres d’église de la haute
Vallée d’Aoste et des nombreux adhérents, en remerciant publiquement la V.
Table Vaudoise qui, malgré tout, a bien
encore voulu penser à nous en nous envoyant M. Arnoulet, ce fidèle.témoin de
Jésus-Christ, pouvant assurer que l’œuvre en général est bonne, je me limiterai
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à en décrire une demi-journée que j’ai,
grâce à Dieu, pu passer en sa compagnie,
comme cela m’a fait rappeler le temps
passé en Suisse où j’ai connu l’Evangile.
Le 24 février, à 2 heures de l’aprèsmidi, je vis arriver de loin un Monsieur
à longue barbe, accompagné par le fils
de l’ex-syndic de Pré-St-Didier; il se dirige vers Verrand, village situé sur un
promontoire à gauche de la Doire, qui à
droite jouit d’une splendide vue du Mont
Blanc et à gauche domine la commune de
Pré-St-Didier. Les enfants qui sont pour
rentrer en classe le reconnaissent, ils lui
courent à la rencontre, beaucoup l’embrassent; la maîtresse lui souhaite la*
bienvenue, je fais sa connaissance; il se
dirige vers l’habitation de l’ex-syndic
M. Brunot, ami intime de notre œuvre;
on échange quelques paroles de bienvenue et de félicitations, en même temps
que la bonne dame nous offre une tasse
de café au lait. L’argument de notre
brave Evangéliste est l’endroit de la réunion du soir; cela est bien vite trouvé et
décidé; on quitte l’ex-syndic et le voilà
de maison en maison. Les enfants l’embrassent, la jeunesse qui se trouve à la
maison lui serre la main, les mamans font
vite tourner le moulin à café, car le proverbe dit : Vendons les rouets pour acheter le moulin à café; mais on refuse partout. L’argument précieux est la réunion.
Le voilà en contact avec des incrédules,
des fanatiques^ catholiques ; à tous il a
la parole pour répondre, il encourage les
malades, il pri,e avec eux. Nous voilà
au soir.
Trente familles sont visitées, beaucoup
de traités sont distribués, trente et plus
de tasses de café sont offertes ! quelle belle
réception pour notre Evangéliste, quelle
joie pour moi, unique évangélique du
village 1 Je l’invite à prendre une soupe
avec moi pour faire mieux connaissance
et causer un peu et prendre un peu de
repos, et je lui dis ; Je suis seul ici d’évangélique; les deux que vous avez admis
l’autre année sont morts. Il répond ; Avec
Christ on n’est jamais seul, et puis, moi
je fais deux.
Tout d’un coup on frappe à la porte,
c’est le frère Adrien Cosson qui arrive
de Courmayeur, ses poches remplies de
cantiques. — En voilà un troisième, me
dit M.r Arnoulet; donc, à l’œuvre, il est
l’heure de commencer la réunion.
Il est sept heures, la lumière électrique manque.
— Que le diable veuille y mettre la
queue?, dit l’Evangéliste; s’il nous ferme
une fenêtre. Dieu nous ouvrira une porte. '
Mais que faire?l’avalanche est descendue
daMont Chirquiet et a traversé la Doire,
est pénétrée dans le canal et a arrêté
l’eau, la turbine est arrêtée; que faire?
D’un trait on nous avertit que de l’autre côté du village la lumière arrive de
Pré-St-Didier, et voilà une immense étable est mise à sa disposition. Il place
une personne d’un côté du village et une
autre de l’autre pour avertir le public
où est la réunion. L’étable se bonde de
monde, les familles visitées y sont au
ne dirait plus le village incrédule et superstitieux; tantôt c’est de la polémique, et le bienheureux Villèlme de Morgez en est la dupe; tantôt c’est de l’apologétique; tantôt c’est pour sourire, tantôt il nous pousse jusqu’aux larmes; il
parle une heure et quart sans jamais se
lasser, sans être fatigué. Une femme dit;
Cette nuit nous n’irons pas dormir !
Il finit avec dea»appels en disant: Pas
besoin de vous faire protestants, mais
croyez à Jésus-Christ. Il recommence à
chanter: Source féconde; le refrain est
répété plusieurs ,^ois : Oui, je puis croire.
Oui, je veux croire, que Jésus-Christ est
mort pour moi. Il fait chanter un peu les
enfants, un peu les adultes, la joie est
au comble. Une autre femme dit: Je n’ai
jamais eu iant de joie dans ma vie.
iious le prions de nous enseigner un
autre cantique. Alors c’est; Mon nom
est écrit dans les deux.
Nous terminânies par la prière, mais
le public ne s’en va pas; il est onze heure,
on demande encore une autre cantique.
Malgré sa voix fatiguée il chante encore,
et termine en chantant de tout cœur;
Oui, je puis croire. Oui, je veux croire, etc.
Il serre la main à tout le monde, qui conservera dans le cœur la joie du pur Evangile, apporté par l’infatigable M.r Arnoulet. Nous savons que plusieurs villages ont plus de bonheur que nous.
Les réunions continuent chaque semaine. Le public augmente, on « va a
gara» à offrir des étables, et pour l’été
on prépare le rez-de-chaussée des écoles.
Que Dieu veuille bénir la V. Table
Vaudoise qui a pensé à nous et à nos
frères catholiques qui vivent loin du
Christ et de son amour, et que Dieu bénisse et accorde à notre aimable Evangéliste beaucoup de joie, de voir de son
travail des fruits abondants.
Votre bien dévoué
Grange Victor
membre de l’Eglise de Courmayeur.
Correspondance de Trieste.
total; soixante-dix, quatre-vingt personnes adultes y assistent; l’Evangéliste
commence à chanter: Source féconde, le
répétant plusieurs fois ; une quantité de
jeunes filles y sont, on chante et on
chante de cœur. Il invite à prier, et demande à Dieu de le guider et de parler
Lui-même par son Esprit.
Il m’invite à donner lecture d’uné portion de l’Evangile, et il commence à parler sur le premier verset du Psaume
xxxii; «Heureux est l’homme dont la
transgression est cachée et dont le péché est couvert», en forme la base; il
parle, il parle, le silence est parfait, on
Le premier acte liturgique de mon ministère à Trieste a été l’ensevelissement
d’un enfant de 4 ans à Capriva, grosse
bourgade située à 10 kilomètres de Gorizia. Sans parler d’un certain nombre
de bourgeois qui accompagnèrent le cercueil, j’eus l’opportunité d’annoncer l’Evangile à une vingtaine de soldats du
87.me régiment d’infanterie qui appartient au district de Sienne. J’étais par
conséquent au milieu de vieilles connaissances.
A l’issue du service, j’ai distribué un
bon nombre de portions des Evangiles.
Un Oberlehrer allemand qui était présent
et qui a perdu 3 de ses fils à la guerre,
m’a dit: «Si j’avais fait comme vous
sous la domination autrichienne, on aurait fermé l’institut de Russiz dans lequel j’exerçais mes fonctions de maître d’école».
Un quart d’heure de marche, et me
voilà à Russiz, propriété de la défunte
comtesse de La Tour Le château est occupé par quelques officiers du génie. La
nuit précédente on avait dansé dans
l’appartement de la comtesse. On danse
un peu partout maintenant. Les morts
vont vite. Chi muore, giace, dit le proverbe italien, e chi vive si dà pace. Ce n’est
pas toujours le cas. Dans l’institut proprement dit, ÿ nonnes de St-Vin cent de
Paule, sous la 'direction d’une d’entre
elles, se préparent à recevoir les orphelins
de guerre. C’est un général piémontais
qui a mis la bâtisse à leur disposition.
Je suppose que la chose est seulement
provisoire, je ne crois pas que le gouvernement italien veuille donner aux
nonnes catholiques-une institution fondée par une protestante.
Comme le train qui devait me ramener à Trieste ne partait qu’à 8 heures du
soir, je pris la résolution de faire le trajet à pied jusqu’à Gorizia, la distance
n’est pas grande. . Le long de la route je
vois partout des traces de la guerre. Les
arbres sont mutilés ; d’ici, de là des boulets intacts.
Que de cimetières militaires ! Il y en
a un à Russiz, deux à Capriva, un à
Mossa. *A droite et à gauche de la route,
on voit des tombes isolées, sous des pierres tombales surmontées par une croix en
marbre, reposent un, deux, trois soldats.
Sucinigo est presque entièrement détruit. Tout près de la gare, j’aperçois
des tas de munitions, bombes, chevaux
de frise, affûts de canons. Un soldat
monte la garde la bayonette au canon
du fusil, la jugulaire au menton.
Quelques jours encore et la campagne
se couvrira de fleurs et de verdure, les
oiseaux commencent déjà à gazouillar
parmi les buissons qui bordent la route,
et les morts? Les morts reposent en attendant le grand réveil. Je pense à ceux
qui ne sont plus. Je ne me sens pas poussé
à prier pour eux. D’ailleurs les saints Livres ne m’autorisent pas à le faire. Le
seul verset que l’on puisse citer à l’appui de la prière pour les morts est dans
les Maccabées qui n’ont pas droit de cité
dans l’église protestante.
Avant d’entrer à Gorizia je vois le
trop fameux Podgora sillonné par les
cheminements et par les tranchées. Ici
la mêlée a été terrible. Les bâtisses qui
s’élevaient au pied de la colline sont détruites. Il n’y a plus que quelques pans
de muraille. Mon compagnon de route
qui n’a pas réussi par sa présence, à éloigner de moi la tristesse qui m’étreint,
m’invite à marcher au milieu de la route
pour ne pas courrir le risque d’être écrasé
par une poutre ou par une tuile des toits
effondrés. Nous passons l’Isonzo sur un
pont de barques jeté sur le fleuve par
nos soldats. En entrant dans Gorizia,
nous longeons une immense bâtisse en
grande partie détruite. C’était une fabrique de papier qui donnait du travail
à nos ouvriers. Maintenant il ne reste
presque plus rien; seule la turbine continue à tourner à vide. Là nuit va tomber. On me montre au loin le Monte
Santo et le San Gabriele de sanglante
mémoire. Je me hâte de jeter un coup
d’œil à l’église protestante qui a beaucoup souffert et au presbytère qui est
presque intact.
La guerre est finie. Mettons-nous à
l’œuvre pour réparer pour autant que
faire se pourra, les ruines causées par la
cruauté des hommes. F. Rostan.
CHRONIQUE VAUDOISE.
armi gli sorrideva il ritorno in seno alla
famiglia adorata, si ammalava e dopo
cinque giorni di malattia moriva nell’ospedale da campo 0,50 il 5 Dicembre
1918 dopo 18 mesi di servizio.
I genitori, le sorelle, il cognato, i nipotini, addolorati, da si irreparabile per- •
dita, ne dànno il triste annunzio.
Ringraziano sentitamente le gentili
persone che attorniarono il loro caro nella
sua breve malattia; ringraziano i cappellani D’Antini e Tron che lo assistettero ai suoi ultimi istanti ed inviaron*
parole di conforto alla famiglia.
CATANE. M. le pasteur Rinaldo Malan, depuis des mois a dû suspendre son
travail, et devra être remplacé pour quelque temps. Nous faisons des vœux sincères pour le rétablissement de notre
jeune collègue.
Soldato mitragliere
BERTIN GIOVANNI d’Angrogna.
Dopo di aver servito la patria per un
anno veniva gravemente ferito. Le premurose cure dei sanitari fecero sì che
guarisse e dopo tre mesi di malattia ritornava orgoglioso ài fronte.
Allorquando dopo la vittoria delle nostre
CHICAGO. Il caro fratello Luigi Peg.rot, colpito da grave malattia, cessava
di vivere il 22 Febbraio 1919, nella verde
età di 32 anni.
Lascia la vedova inconsolabile ed una
cara bambina. Ebbe decorosa sepoltura
il giorno 25 Febbraio con grande concorso
di parenti e di amici venuti a dare l’estremo addio alle spoglie mortali del caro
defunto. ^
Fu esempio di fedeltà cristiana, di pazienza, di rassegnazione. Luigi Peyrot
lascia un gran vuoto in mezzo alla Congregazione Cristiana della Prima Chiesa
Italiana Presbiteriana di Chicago.
Dio benedica e conforti i superstiti.
— Le Prima Chiesa Presbiteriana Italiana di Chicago, ha registrato un altro
decesso oltre quello del buon fratello ,
Luigi Peyrot.
Il fratello Germano Janzito, membro
della stessa Congregazione era passato
a miglior vita qualche giorno prima.
Germano Janzito era un convertito
dal cattolicesimo romano. La sua gioia
più grande consisteya nella lettura e nella
meditazione della' parola del Signore.
Poco prima di morire e mentre la febbre
lo divorava volle cantare da solo il bel
inno: Sicura in man di Cristo. Spirò nell’amore di Gesù. Il Signore sia con coloro che piangono la immatura dipartita
del caro fratello Janzito.
FLORENCE. Le 19 mars a eu lieu une'
séance de la Faculté de Théologie. Nous
sommes heureux de pouvoir annoncer
que la Faculté reprendra ses cours en
automne et qu’un bon nombre d’étudiants est déjà assuré.
GROTTE. Une recrudescence de l’influenza a conseillé la fermeture des écoles.
LA TOUR. Nous avons eu, dimanche
dernier, le grand plaisir de recevoir la
délégation de la Commission exécutive
pour la visite d’Eglise, composée de MM.
B. Léger et E. Longo. M. le pasteur Léger a présidé quatre services, sans compter sa visite à deux de nos écoles du dimanche: à celles de Ste-Marguerite et
' de Via Oliva, comme étant les plus centrales. Ces deux écoles, bondées d’enfants, environ 200, ont accueilli M. Léger
avec un vif plaisir et ont écouté avec
une vive attention les paroles prononcées
à cette occasion.
La visite proprement dite/a eu lieu au
culte de 10.30. Dans la salle du Synode,
trop restreinte pour la circonstance. M.
Léger, après un discours efficace et clair
sur ces paroles: Je sais en qui j’ai cru,
attira l’attention de l’assemblée, qui s’est
arrêtée au grand complet, sur ces trois
sujets: La responsabilité du moment; l’indifférehce, les mariages mixtes. Le pasteur, le prof. Ribet, le prof. Jalla, M.
Margiunti et M. Léger prirent la parole
sur ces différents points.
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Le Pasteur a tenu à rendre un bon témoignage sur l’activité de la Paroisse de
La Tour et sur les besoins de cette Eglise
qui se trouve au centre des Vallées; M. le
•prof. Ribet remercie le pasteur et le Consistoire pour leur fidélité et leur activité.
La visite dura en tout 40 minutes.
Dans l’après-midi, M. Léger put s’adresser aux mères de famille réunies en
bon.pombre au Bouïssa. A 3 heures, il se
rendit à l’école de Ste-Marguerite qu’il
trouva bondée de jeunes gens, environ
120, et eut l’occasion de leur parler sur
ces paroles: « Tmoaillez à faire du bien^.
Le soir, dans la même école, bien remplie, M. Léger parla sur ce sujet: Chacun
porte son fardeau en montrant que malgré notre fardeau particulier, nous pouvons aider nos frères à porter le leur.
La journée a été excellente et bénie à
tous égards. Nous remercions la délégation et, d’une manière spéciale, M. Léger
qui nous a fait du bien et qui a pu s’adresser à un si grand nombre de personnes.
MESSINE. L’église de Messine compte
actuellement 84 membres; pendant son
ministère de neuf ans, M. Corsani a reçu
27 personnes venant directement du catholicisme. /
PALERME. M. le docteur Pons continue son travail de propagande avec
zèle et persévérance, soit à la salle du
soldat, soit en distribuant un petit résumé des doctrines de l’Eglise Vaudgise
pour la faire connaître et lui gagner ^es
adhérents.
PRAMOL. La liste de nos victimes
de la guerre ne semble pas encore être
close. Je dois, en effet, annoncer le décès
de Pegronel Jean Henri mort à Nervi à
l’âge de 27 ans.
Il avait été fait prisonnier lors du désastre de Caporetto. Après avoir passé
, plusieurs mois à l’hôpital de Mauthausen, il était rentré en Italie au mois d’août
avec d’autres invalides, et avait été envoyé à Nervi, d’où il espérait revenir
guéri auprès des siens. Mais après avoir
lutté pendant des mois contre son insidieuse maladie, il s’est éteint le matin du
18 courant. Il a eu la consolation d’être
soigné presque jusqu’à ses derniers mo* ments par sa sœur, mais n’a pas eu la
joie de revoir ses parents auxquels nous
envoyons toute notre sympathie chrétienne.
Au nom de la famille et de l’église
nous remercions les pasteurs de Gênes
et de Sampierdarena et les autres personnes qui l’Ont si souvent visité et encouragé. phg^
PRARUSTIN. Voici la liste de «os
Soldats tdmbés en guerre, qu’on demande
de plusieurs côtés:
1915: Bleynat Alessandro di Giacomo,
Micol Umberto di Alessandro, Paget
Luigi di Paolo, Cardon Giovanni di Matteo, Rostagno Giulio di Paolo, Micol Emilio di Alessandro.
1916: Rivoir Alessandro di Lorenzo,
Paschetto Bartolomeo di Daniele, Pagetto Nicodemo di Giacomo, Paschefto
Hide Nicodemo fu Antonio, Paschetto
Paolo Davide di Giovanni.
1917: Forneron Agostino di Davide,
Costantino cav, Daniele fu Giacobbe,
Fornerohe Michele di »Filippo, Griglio
Giovanni ài Giovanni, Gardiol Filippo
fu Filippo, Griglio Giovanni di Stefano,
Cauda Luigi fu Giovanni, Godine Giovanni di Giovanni, Forneron Bartolomeo fu Daniele, Forneron Alfredo fu
Giacomo, Paschetto Hori Paolo fu Paolo,
Bertalot Luigi fu Michele, Cardon Enrico di Enrico, Godine Francesco di Filippo, Fornerone Pietro fu Agostino.
1918: Pastore Pietro di Giacinto,
Bourrie Enrico di Filippo, Godine Emanuele di Michele, Grill Stefano di Alberto,
Monnet Enrico di Enrico, Godino Luigi
Alberto di Luigi, Marino Tommaso di
Michele, Fornerone Alessandro di Lorenzo, Gay Camillo fu Giovanni, Giacobino Giulio Bartolomeo di Giulio, Costantino Cesare di Giacomo, Forneron Pietro
Alberto di Giovanni, Malan Giuseppe di
Giacomo, Godino Francesco di Giacomo,
Gardiol Remo fu Federico (de l’église de
Pignerol).
1919: Avondetto Adriano di Giovanni,
Fornerone Giovanni fu Michele.
Prisonniers dispersés d’Autriche: Long
Fernando fu Paolo, Martinat Paolo fu
Paolo.
Prisonniers dispersés d’Allemagne: Gardiol Daniele fu Daniele, Gardiol Adolfo
di Giovanni.
On prie toute personne qui puisse donner des renseignements sur ces derniers,
de le faire au plus vite.
— Remercîments. Au nom de toute la
Paroisse nous remercions M.r Amato
dalla pour tout ce qu’il a fait pour nos
soldats et leurs familles pendant ces longues années de guerre. L’argent qu’il a
donné en si large mesure a été partout
un aide envoyé vraimént par la Providence divine. Puisse ce magnifique exemple de générosité chrétienne trouver beaucoup d’imitateurs.
, ^ Le Comité de Turin a aussi beau
coup aidé nos soldats, surtout pour en
relever le moral, et a tout dernièrement
donné un gracieux souvenir, qui a été
très apprécié. Les militaires qui l’attendent encore avec impatience avec ceux
qui l’ont déjà reçu conserveront toute
leur vie, caché dans Ifeur cœur, un sentiment de reconnaissance pour les amis
des heures de difficultés et de détresse.
ROME. M. le pasteur *£;/m7e Tron
ayant pu obtenir d’être exonéré de sa
charge d’aumônier, a repris sa mission
au Gould, et est tout disposé a prêter
main forte au pasteur de Rome.
SAINT-GERMAIN. Nous apprenons
avec plaisir que le jeune soldat Lamy
Vinçon de Jean, des Savoia, qui quelques
semaines passées était gravement malade dans un hôpital militaire de Turin,
est en voie de guérison et a obtenu un
congé de convalescence.
Tandis que Lamy était sérieusement
malade à Turin, son frère Louis, de la
classe du 1885, qui jouissait d’un bref
congé, à la maison, en attendant que sa
classe fût congédiée, tomba, lui aussi
malade, et fut emp'orté en trois jours.
Vous pouvez juger du" chagrin de cette
pauvre famille 1... L’imposant cortège,
les magnifiques couronnes, la quantité
de fleurs, les nombreux militaires en uniforme, le piquet armé envoyé depuis Pignerol, pouV prendre part au convoi funèbre, montrent combien ce jeune homme était regretté.
Puisse le retour de léur Lamy être,
pour les siens, un sujet de .consolation
et de soulagement dans" leur deuil.
— Moins de trois semaines après, dans
le cimetière des Chenevières, nous avonà
du procéder à l’inhumation d’uij^,autre
soldat de la classe du 1885, récemment
congédiée.
Jean Villelm feu Pierre, avait passé
deux années au front et s’était comporté
vaillamment puisqu’il devait être décoré
de la croix de guerre. Il avait vu tomber,
dans la mêlée, plusieurs de ses camarades,
sans avoir jamais été blessé: il n’avait
jamais été malade non plus... De retour chez sa sœur, M.me Perotti, il fut
atteint par la fièvre et succomba au bout
de quatre ou cinq jours de maladie.
Que Dieu, dans sa miséricorde, console les familles en deuil. j_ j_
SAINT-JEAN. C’est M. Rodio qui a
présidé le culte du matin dimanche dernier.
— L’après-midi fut toute entière occupée par l’examen des catéchumènes
qui avaient fait leur demande d’acimission à la Sainte-Cène. Les jeunes candidats étaient au nombre de quarante,
vingt filles et vingt garçons. Le résultat
i de l’examen fut satisfaisant.
Etant donné le prochain départ de M.
Rostagno, leur réception a été fixée pour
dimanche prochain 6 avril.
— Nous avons le regret d’ajouter que
ce même dimanche 30 mars fut une journée de deuil pour la chère famille du pasteur M. Bonnet. •
l\ a plu au Seigneur, dans ses saintes
dispensations, de retirer à Lui le plus
jeune de ses membres, la petite Nora,
qui n’avait que dix-huit mois. Elle s’est
éteinte paisiblement sans aucune souffrance samedi dernier pour monter, portée sur les ailes de l’innocence, au séjour
des bienheureux. A six heures un grand
nombre de paroissiens et beaucoup d’enfants entraient dans le temple pour se
mettre à l’abri du vent qui soufflait avec
violence devant le presbytère. Là, autour du petit cercueil couvert de belles
fleurs' blanches, eut lieu le service funèbre. Dans sa simplicité, la cérémonie fut
bien touchante, et ce fut un beau témoignage de solidarité chrétienne et d’affectueuse sympathie envers la famille
éprouvée. Cette sympathie, sincère et
profonde, nous l’exprimons ici encore à
M. et à M.me Bonnet.
À six heures et demie le cortège, précédé .par un groupe de jeunes filles qui
portaient le cercueil, se dirigeait vers le
champ du repos.
M. Rostagno avait présidé le service
au. temple. Son collègue M. Bertinat,
après la lecture de quelques versets, prononça une fervente prière sur là fosse
creusée à côté de la tombe de la grandmère maternelle.
Adieu, cher petit ange: Tes parents,
tes frères et ta jeune sœur te disent : aurevoir auprès du Sauveur I L. R.
TURIN. Jeudi, le 27 mars, a été célébré le mariage du capitaine L. Rivoiro
avec M.lle Cléanthe Pellegrini. — Nous
adressons aux époux nos meilleurs souhaits. Tous savent avec quelle activité
le capitaine Rivoiro s’est occupé de nos
soldats, comme membre du Comité d’assistance de Turin.
VILLAR. J’ai lu dans ce Journal qu’à
l’ensevelissement d’une dame, à Bobi,
qui eut lieu il y a quelques semaines,
l’accompagnement de cette défunte au
cimetière fut nombreux,,car il y avait
plus d’une centaine de personnes, malgré
la défense, qui paraissait un peu trop rigoureuse, Cette notion a un peu de rapport avec le praticien en médecine, mais
sachant qu’aucun médecin ne serait l’auteur de ces jugements, je ne m’en occupai
pas, car en fait évidemment il faut traiter entre professionnistes et professionnistes du même genre. Je me décide cependant à une simple citation: à celle
de la teneur de quelques lignes émanées
de la Préfecture de notre Province, le 5
octobre 1918. Voici ces lignes: « Sono sospesi gli accompagnamenti funebri in forma solenne, con cortei numerosi ».
Cette décision de l’autorité compétente*
a été prise après jugement du Conseil sanitaire provincial et du médecin provincial.
Qu’un médecin vienne trois jours à
Bobi, et qu’il visite, même en hâte, la
plupart du pays, soi-même ou en ma
compagnie. Je suis persuadé qu’après
cette simple visite, il pourrait dire son
avis sur le décret sus-dit, du Préfet, et
cet avis en outre, ne pourrait être que de
caractériser comme émanation de sagesse: et de sage celui qui l’observe ou
celui qui doit le faire observer, en variant cependant la pratique^uivant le*
officiers de santé.
Je ne crois pas de devoir d’autres notions aux lecteurs de ce Journal, pour
le moment.
Bobi, 25 mars 1919. ^
Docteur M. Gay
f. f. de officier sanitaire.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
39.me Liste de Souscription.
M. Pons Téophile, Bessé (Orphelinat) L 2_
M. Pascal Àbramo, Chiabrano, (Id.) „ 2 —
M. Peyran Pierre, Maneille » i’_
M. Henri Ribet, Id. » j_
M. Ribet Philippe, Chiabrano» 5,____
M. Tron, facteur, Massel » u_
M.me Elise Gay veuve Lantaret, en souvenir de son
cher fils Henri (Hôpitaux) » 100,_
M. Pons Frédéric, Clos (Id.) » ^ 4’—
M. Pons Philippe, négociant,
Pérouse (Id.) » ^ iq, —«
M.mes Catherine Buffa et
Adèle Revel (Refuge) » 10,__
L. 136,—
Listes précédentes » 25.855,55
Total L. 25.991,55
Errata corrige. La souscription de
frs. 1.000 en faveur du lit « Amédée Rostan » publiée dans le dernier No au nom
de la famille du docteur Amédée, doit
être inscrite au nom de la famille de feu
le docteur Edouard Rostan, son père.
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