1
Soixante-huitième année - Anno Xí"
16 Décembre 1932
N“ 50
L ECHO
í"^ákAISSANT chaque vendredi
VALLEES
M
PRIX D'ABONNEMENT !
Italie (y compris ies Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris-les denx Amériques)
Plusieurs abonnements à ta même adresse .
Par an
L. 10,• 24,» 22,
Poor 6 moia
6,
12,
On s'abonne : à TorrePelllce, au Bureau d’Administration de VEcho (Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. ies Pasteurs».
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser ; pour la Rédaction, à M, le Prof. Locis Micol - Torre Pellice
— pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Wigram, N'' 2 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
vb Le numéro: 90 centimes vo
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occuuent vos pensées (Pbil. JV, 8).
l’ouï! l> VIE INTtBIEüBE
En ronte pr BetMéhem.
IL
Le secours inattendu.
« Dieu ouvrit ses yeux ; et eUe,
ayant vu im puits d’eau, y alla...».
Genèse XXI, 19.
Nous avons vu (numétro du 9 diécembre),
l’homme déchu se débattant sains secours
et sans espoir (dans le fossé, ,ajœablé par
le sentiment de sa profonde misère. Nous
en avons compris |la douleur et ramertume, mais en même temps nous avons cru
pouvoir afEtrmer que cette condition, pourtant si (affreuse, représentait une étape
sur la route dfe Bethléhem.
Aujourd’hui nous allions faire ,un pas de
plus en examinant la créature humaine
liéchue, dans laquelle l’espoir repaît et le
couraige revient : Ag'ar l’E^ptienne, errant ,au déseirt avec un enfant, dont le
père l’a ichassée, après avoir connu la richesse et le (plaisir, 'représente à merveüle l'état d’égairement de bien- des
•pécheurs.
Nous sommes tout d’abord saisis pa(r le
contraste entre sa vie actuéüe, dans la solitude des diéserts, et sai vie payées, dans
la maison d’iAbraiiam, dont ele dominait
le cœur et dont ele méprisait la femme
légitime : de dominatrice heureuse qu'eUe
était, la voilà exilée, sans assistance, sans
provisions, mouirant de soif elœmême et
n’ayant pas une goutte d’eau pour désaltérer l’enfant qu’ele aime, et dont la vision lui rappelle tout un passé de relative
puissance et de splendeur, auprès du
grand patriarche.
Mais la faute ^t une semence qui germe
toujours et qui, tôt pu tard, donne son
fruit ; le péché ne nous porte sur les hauteurs que pour le plalisilr de pouvoir nous
précipiter,
Agar, au désert, recueile -ce qu’dle a
aemé ; le pécheur fait la même expérience,
if.| partout, toujours, et souffre, se sentant
perdu.
Commieint se relêve-t-il et sort-il du
fossé:?
, Par la p,ure grâce de Dieu. Observez le
9ais d'Agar ; elle a erré d’ici, de là, à la
i’eeherche d’un puits d’eau, sans rien découvrir ; eUe a egpéré, un jour après l’autre, que qiuelque caravane viendrait à pas*r, et qu’ele serait secourue, mais c’est
eu vailn’ que son (regard- inquiet a épié les
vastes solitudes : ele est bien seule, aaicun
Secours humain n’est en vue ; il ne lui
ï^te donp qu’à se rfeigner et mourir,
après avoir vu son enfant raide aiu pied
•fld'un arbrisseau, unique signe de vie.
Alors son cœiur de mèlre se brise et ele
:®Çlate en sanglots, avec la certitude qu’aucun ne les entendra, mais c’est dans la nature humaine de pleurer, par soulagement,
^s la doideiur.
Il ne noua est pais dit qu’ele prie, et
reste nous ne savons pas quele idée
üe pouvait se faire de Dieu, noœ igniorons
ême si ele sàVait que Dieu existe.
Mais Dieu savait qu’.ele existait, qu’ele
itait son enfant, même si ele ne trouvait
un nom pour l’invoquer, et ses pleurs,
flots de lairmes, poidiant sur le sable
ûlant dn désert, étaient une ¡fervente
irière au Diètu inconnu dont parle St-Paul.
C’était une fervente prière et ele fut
*ia)ucée ; Dieu lui ouvrit les yeux et ele
II
vit un puits d’eau ; c’était l’espoir, la délivrance à un moment où ele croyait que
tout était perdu.
Observez la parfaite correspondance entre le secours de Dieu et le besoin de cette
malheureuse femme, chassée, égarée, mourant de soif : la vue d’un puits c’étiait la
chose la plus nécessaire et Dieu commence
par là, il lui ouvre les yeux et quoîqu’ele
soit ixresque à bout de forces, ele se ranime idès que l’espoir du saliut reniait en
elle, ele voit la possibilité de survivre et
cet espoir c’est la délivraince.
Oh J la merveilleuse attitude de Dieu envers le pécheur :! Il ne l’abandonne pas et
aux momente les (plus idifficite, aux heures les plus sombres, lorsqu’on le croirait
bien loin, il est près de nous et nous rejdonne, avéc l’espoir et la foi, la vie.
Aga(r, presque morte, revient à la vie
dès qu’elè aperçoit le puits et « elle y
aila».
Chers lecteurs, êtes-vous i>ar hasard
dans les conditions d'Agar ? souffrez-vous
de votre péché ou d’autres circonstances ?
y a-t-il (des ombpnes sur votre route, et de
graves préoccuipations obscurcissent-elles
votre horizon ?
N’er.rez pas d’ici, de là ; n’attendez pas
le secours des hommes et des caravanes
qui pourraient bien paæer ¡près de vous ;
criez à l’Eteimel et si vous avez dés larmes à verser, versez-les sur son cœur de
père ; si vous avez des péchés que vous ne
confessez à vous-mêmes qu’avec honte, demandezdlui qu’il vous en délivre.
Criez à l'Eternel, vous les pécheurs,
criez à l'Eternel, vous les déshérités de la fortune,
criez à l'Eternel, vous tous,
dont le cœur saigne en silence...
Règairdiez vers Bethléhem, c’est là qu’il
vous a répondu, c’est là qu’est l'espoir, la
délivrance et la vie. Désormais vos yeux
se sont dessinés et vous voyez q|ue le seulut est possible, qu’il est certain, qu’il est
proche par la grâce de Dieu. Marchez !
ün eadeau à choisir.
C’est rni problème pom bien des gem.'
m vouétioit fedfe im don agréable, Utüe et,
comme les temps ne sont pas caractérisés
par îa corne de Vabondace, à peu de frais.
Pourquoi pas l’Echo dés Vallées ^
V(MS avez un parent, un amd, mie amie
qui ne sont pas abonnés, qui peut-être
ne reçoivent pas mi journal: ne croyezvous pas qu’üs apprécieraient la feuille
vaudoise ? ^
Un de vos enfants est loin de la maison,
dans un milieu indifférent ou adverse, ü
est seul : un bon message chaque semaine
ne lui feriit-ü pas du bien ?
• Vous savez que quelqu’un est vialade ou
isolé et qu’un peu de lecture est le seul
plaisir de la journée : l’Echo pourrait remplir un vide.
Voüà donc un cadeau à la portée de tout
le monde et qui se présentera, pendant
une année, chaque semaine. Si vous envoyez l’abonnement à peine vous aurez lu
œs lignes, on s'efforcera de faire eapédier
déjà le numéro de Noël.
L’Echo des Vallées
Via Wigram, 2 - Torre Pellice.
»»i*' <»ji (»i" i»t!L
AUX CORRESPONDANTS.
B. B., Cannes. Mieirci pour votre correspondance" et les généreux abonnements.
P. G., New-York. Urès reconnaissant de recevoir quelque chose du nouveau monde !
D. P., VaÜecrosia. Mierei pour le cadeau de
Noël.
R. €., Sefula. Reçu votre correspondance :
merci, prochainement.
POUR LA VÉRITÉ
La RéYélàtion.
Les trois grandes branches du christianisme (catholiques^romains, orthodoxes,
évangéliques) sont unanimes pour proclamer que Dieu s’est révélé (dévoilé) et que
œtte révélation qui regarde sa personne,
sa volonté et son action dans le monde est
contenue dians le recueil que l’on nomme
tel Bible.
l<es évangéliques seuls, cependant, tirent de ce fait toutes les conséquences logiques qu’il oomporte.
La révélation de Dieu, qui a été propessive jusqu’à son parfait accompüssehient dans la personne du Christ (Héb. I,
1-2), est pour eux la seule règle de foi
et de conduite qui fait autorité et qui est
entièrement suffisaute ipouir tout croyant.
(Ps. XIX, 8-9 : Ps. CXIX, 105 J Jean V, 39 ;
2 Tim, III, 16-17).
t Les deux atotreS confessions chrétiennes
«¡noient de devoir s'iPPléinenter, la Bible
par ce qu’eUes namment : la Tradition.
Céleici est tout ce qju’il y a de plus complexe, ocmfus et élastique, très difficile à
cjrconsciriire et à définir, vu qu’ele réunit
,!.<des documents les plus divers, tête que
" enseîgsiements, récits, légendes, opinions
1 personnelés — le tout transmis d’abord
'Oralement — sentences de docteurs et
'théologiens, latppelés les Pères de l’I^lise,
t.
•fdes décisions de Synodes et Conciles, des
_ décrets de pontifes, tout cela invoqué pour
justifier des doctrines qui n’ont aucun
fondement ,dans la révélation de Dieu.
De teis procédés heurtent lés plus explicites décüairations de la Bible et y trouvent leur condamnation (Isaie VIII, 20;
Matthieu XV, 9 ;i pVHarc VII, 9-13 ; Gai. 1,18-9 ;
Col. II, 8). (Aux passages cités a joutons deux
considérationsj: 1'' le Dieu qui se révèle
est souverainement sage cit tout ce qu’il
fait se resænt de cette sagesse ; aerait-il
donc possible que sa révélation soit incomplète et qu’il ait laissé à des créatures
inaparfaitea et limitées de comipléter, à
travers les siècles, ce que Lui et son Fils
n’auraient pas ffiàit savoir ou clairement
énoncé ? 2i' Dieu est souverainement bon
et son amour pour ses créatures est celui
d’un Père. Or quel est le iière qui, ayant
l’intention de faire savoir à ses enfants
ce qui regarde leur prospérité terrestre,
leur bonheur, leur salut étemel, écrive une
lettre pleine de lacunes sur des points, de
te plus haute importance, qui s’y réfèrent,?
■ Les controversistes romains, à l’appui
de leur thèse sur la nécessité et la légitimité de la tradition, invoquent le texte
Jean XVI, 12, insinuant que les choses
que Jésus ne disait pas, alors, à ses apôltres, qui ne pouvaient (lee porter, sont
précisément céUes que la tradition a recueillies ensuite. (Mlais il’n’y a qu’à lire les
versets qui jsuivent, en les confrontant
avec Jean XIV, 26, XV, 26, pour-se perguader que le MMtre, qui connaissait leur
peu de foi et leur faiblesse, remettait au
Saint Esprit, qui descendrait sur eux à la
Pentecôte, de compléter leur instruction
et leur préparation pour l’œuvre de témoignage qu’ils devraient accomplir.
Un autre texte invoqué est celui, Jean
XXI, 25, où l’apôtre répète ce qu’il avait
déjà affirmé, XX, 31, c’est-à-dire que son
évangile ne contient pas tout ce que Jésus
a dit et fait — (pour s’en assurer il n’y
aurait qu’à le comparer avec trois autres évangiles) — et que ce serait une impossibilité de le prétendre. ,
La tradition selon eux devrait, en une
certaine mesure, combler cette lacune.
Les dits controversistes semblent oublier, à dessein, que le but de Jean et des
autres évangélistes n’était pas d’amasser
les élémieuts d’une minutieuse chronique ;
mais comme le déclare l’apôtre Jean, en
ce paissage (XX, 31) : « Ces dioses ont été
écrites afin que vous croyiez que Jésus est
le fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez
la vie en son nom». .
L'Bv,angile répond, donc, suffisamment à
ce qu’il y a de plus essieintiel ; et générations après générations de chrétiens primitifs n’ont pas eu ni cherché autre chose.
Rappelons encore le dilemme si souvent
posé ; « Ou bien la' tradition est en tout
conforme à lai Parole de Dieu et alors eUe
est superflue, ou elle y est contraire et
alors il n’y a pas à hésiteir, il faut la repousser ; bien entendu en tant que règle
de foi et non pas comme simple information culturale. La. tradition peut être comparée à un fleuve qui, pur et limpide à
sa source, c’est-à-dire quand la tradition
orale évangélique fut fixée par écrit au
siècle apostolique, en s’agrégeant dans son
cours à traveirs les siècles, de droite et
de gauche, toute sorte d’affluents, arrive à
son embouchure trouble et impur : c’est
pourquoi notre devoir de chrétiens évangéliques ^t de remonter à la source où
nous puiserons la peule et authentique
vérité révélée.
Quant à la lecture de la Bible, de nos
jours, SQUB la pir^ion dé l’opinion publique et pour ne pas s’af;tirer plus longtemps l’apcusation : « Si vous craignez tellement de mettre la Bible dans les mains
du peuple, c’est qu’elle condamne nombre
de vos innovations, en fait de doctrine et
de culte », l’Eglise romaine s’est relâchée ;
même, avec son approbation, on a publié
quelques éditions des S. Ecritures en langue vulgaire, mais on ne peut pas encore
dire, avec vérité, que le clergé favorise la
circulation et la lecture dé la Bible.
En tout cas, l’Egli^ de Rome encore et
toujours se défie de cette lecture, quoique
la Révélation elle-même nous assure que
c’est dans les intentions de Dieu qu’elle
soit connue (par tous les hommes (Josué
I, 8 ; Actes XVII, 11 ; 1 TessaJ. V, 27 ; Apocalypse I, 3).
Dans cette crainte de non compréhension de la Bible, îl y a quelque chose d’offensant pour Dieu. En effet, quel est le
monarque, ici-bas, qui partant pour un
pays tointain et devant tracer ses. expresses volontés pour le bien de ses sujets, le
fasse d’une manière si énigmiatique, si obscure, si imcomplète qu’ils ne puissent pas
la comprendre ?
Mais nous savons au contraire que jusqu’aiix’ petits enfants sont à même de recevoir la révélation de leur Père céleste
(Matth. XI, 25-26 ; 2 Tim. III, 15).
Jésus-Christ, du reste, n’a pas délivré
ses enseignements dans des cénactes de
docteurs et de prêtres, mate sur les places
publiques, aux foules composées de gens
simples, i>eu instruits, sans culture... et
il était compris- .Combien plus de nos
jours, où le niveau de l’instruction publique est tellement ifilus élevé, notre peuple peut recevoir son message et se
rajæimiler.
2
La Bible m’est pas une lettre morte, un
code qui ne s’explique pas par lui-même ;
l’esprit qui l’a inspirée anime encore tout
lecteur sincèm et appliqué, l’assifetance et
l’illumination de l’Esprit étant assurés à
celui qui les irecherche.
S’il en est ainsi, et cela découle clairement des S. Eterituiri^, la prétention de
constituer un Magistère infaillible pour
l’interprétatiioin! officielle de la vérité chrétienne, aiu sein de l’Eglise, est une mesure
autoritaire qui tbainBlfonne la' libre communauté dies croyants en une classe enfantine dont le maître fait répéter, après
lui, mot pour mot, la leçon du jour.
Nous n’ignorons pas que l’on voudrait
justifier la nécessité d’un interlprète infaillible de lai Révélation en citant 2 Pierre
III, 16, où il est palrlé des épîtres de Paul,
dans lesquelles ü y a « des points difficiïes
à comprendre » ; mais qet argument s’évanouit comme une brume au lever du soleil,
si on éclaire ce i>assage par œ qui le précède, à savoir que Pierre y pajrfe de l’avènement du Seigneur, à la fin de toute chose ;
or les qu^ions des choses ultimes ont été,
sont et seront toujours difficiles â comprendre, autant pour le magistère romain
que pour le plus humble croyant, vu qu’il
s’agit diun avenir dont l’œil humain ne
saurait percer' le voîtet
Aucun n’a le droit de généraliser cette
remarque de Pierre-et de l’étendre à tous
les écrits de St. Paul, plus encoire à tout le
Nouveau Testament.
L’objection tirée d’un autre passage de
la même épître (2 Pierre I, 20) : « Aucune prophétie ne peut être un objet d’interprétation particulière», n’est pas plus
plausible. Ces paroles signifient siniplement qu’on ne peut détacher de l’ensemble de la Révélation divine un passage prophétique, en donner une interprétation capriçieuse et en faire une ou plusieurs
applications fantaisistes selon les idées
préconçues d’un lecteur. On ne saurait
l’airracher arbitrairement de son cadre biblique, qui seul peut Téclairer.
Une accusation qui est répétée, avec autant de mauvaise foi que d’insistance, contre les « Bibles protestantes », c’est qu’elles
sont mutilées et fausses.
Remarquons tout d’abord que, quant au
Nouveau Testament, la Bible îtlomaine et
celle protestante ont le même nombre de
livres, de chapitres, de versets et sont
identiques. Or, pour des chrétiens, le Nouveau Testament est le document essentiel,
c’est lai partie-de la Révélation divine indispensable, fondement commun de la foi ;
tellement que si même nous ne possédions
plus l’Ancien Testament, aussi précieux
soit-il, le christianisme n’en subsisterait
pas moins pour cela.
Il n’y a plus le même accord pour l’Ancien Testament. L’Eglise catholique-romaine, depuis le concile de Tren'te (1546),
a déciidé d’inclure dans la Bible, comme
inspirés, un certain nombre de livres, originairement écrits, non en hébreux mais
en grec et quelcpies-uns dans le dialecte
araméen, qui jusqu’alors étaient considérés comme le produit tardif de la littérature juive en Egypte ett eh Palestine et
qui ofËraiieht un certain attrait pour des
lectures instructives et intéressantes, mais
ne pouvaient pas être classés avec les livres inspirés.
Pour quelles raisons ne croyons^nous pas
de devoir considérer ces écrits, appelés :
« Apocryphes » (= restés cachés ; d’origine
obscure) comme faisant partie de la
Révélation ?
1° St. Paul écrivant ia(ux Romains (III, 2),
affirme comme étant une grande prérogative des Juifs le Æalit que « les oracles de
Dieu» leur ont été confiés. Ils en étaient
jdonc les dépositaires. Interrogeons la synagogue, du temps de l’apôtre jusqu’à nos
jours, et nous trouverons que les Juifs
n’ont jamais introduit dans leurs livres
saints les Apocryphes et ne les lisent
pas, dans leur culte, sauf 'la fraction
alexandrine.
2“ Jésus, qui n’a pas épargné de ses justes reproches les docteurs de la loi et les
scribes de son temps, qui substituaient
leur tradition à la Loi de Dieu, ne les a
jamais accusés d’avoir mutilé le recueil des
saintes éoritures, dbnt ils excluaient, cependant, tes Apocryphes.
3° Dans le Nouveau Testament on lit de
nombreuses Jcitaltions de l’Ancien Testament, mais les Apocryphes, admis par l’Eglise romaiine, n’y sont pas nommés, ni
peut-on parler de citations proprement
dites.
La ressemblance de quelques passages
avec des faits référés aussi par d^ Apocryphes n’ont aucune valeur probante,
parce que a,u siècle apostolique ces faits
et d’autres epeore étaient du domaine public et on les racontait dans les milieux
juifs.
4" Le fait même de la contestation, au
sujet de cejs lilvires dès leur apparition et
jusqu’à la décision tridentine, montre que
leur contenu n’était pas tel que l’on pût,
sans autre, y reconnaître une inspiration
dirine. Si après ils furent encore longtemips conservés comme un appendice à
l’Ancien Testament, idans des éditions protestantes, ils gardèrent cependant toujours leur nom d’Apocryphes et ne furent
pas panifiés aux autres livres de la Bible.
5“ La' iraison pour laquelle l’Eglise: romaine ne s’est décidée que quinze siècles
après l’apparition du christianisme à déclarer les Apocryphes inspirés et de même valeur que lœ autres écrits de l’Ancien Testament, en dit assez pour justifier
leur exclusion' du Livre de la Révélation.
La Réfqrmation ayant battu en brèche
plusieurs des nouveaux dogmes, promulgués par l’Eglise romaine, parce qu’ils
n’avaient aucune base biblique, il fallut se
hâter d’en chercher une dans certains passages des Apocryphes qui se prêtaient à ce
but. C'était commode et lexpéditif, mais au
.prix de la vérité et de la fidélité.
Il nous rœte à dire quelques mots au
sujet d’une incroyable décision du concile
de 'Trente (en 1546) au sujet du livre de
la Révélation ; à savoir que le texte officiel, fateant loi et étant juge infaillible en
toute controverse, était la traduction latine, dite la VMgate, C’est une telle énormité qu’on a peine à y croire, d’autant
plus que Sixte V, en 1590, en publia, une
nouvelle édition, (mais tellement criblée
d’erreurs que, par te conseil du cardinal
BeUarmin, le Siaiint Siège en fit retirer les
copies et Clément VÏII (1592-1605) en publia une autre édition, mais toujours très
fautive.
Je me demande ce qu’oln dirait, en Italie, si te Conseil supérieur de l’Instruction
publique ou TAcaldémte déclaraient que te
texte officiel ot plus correct du Dante est
la traduction anglaise, allemande, 'voire
même japonaise ?
Quand on a à son actif de telles colossales bévues, te moins que Ton poürra,it
exiger c’est que 1^ controversistes romains, par pudeur, cessent d’accuser les
versions évangéliques, faites avec soin et
conscience su» les originaux hébreux et
grecs, de fausseté et d’elrreurs. A. IM.
(Catéchisme, chapitre II : « La Bible»).
ISIIE DES IIEILLU DE EOIDDID UDSL
Notre public vdutdois sait qu’un Asile
est en voie de construction à Colonia Valdense (Amérique du Sud), pour açcueiUir
les personnes âgées et nécessiteuses, et
que cet Asife est élevé à la mémoire du
pasteur J. D. Armand-Hugon. Par un apte
de foi, les Eglises du District Rio-{*latense
ont niis la main à l’œuvre, sans posséder
toutefois encore tous les fonds nécessaires
au bon fonctionnement de cette institution
humanitaire.
Et puisque, même au sein de nos Vallées, bien des personnes qui ont connu et
apprécié te ministère de M. Armand-Hugon, seraient ceirtainement heureuses de
démontrer, par une manière tangible, l’attachement à ces chères Eglises, on porte
à la connaissance du public que, tous ceux
qui désirent verser leur contribution pour
ce but, peuvent s’adresser à M.me Palmyre Turin, Luaema S. Giovanni, qui est
chargée de les recueiUin
Qae lisez-Yoas cet hiver?
Je voudrais bien liabituer 1e public à
contribu.er ite quelque façon à la vie dU
journal : essayons donc de lui adresser une
demande directe : que lisez-vous cet hiver ?
Ce n’est pas la curiosité qui nous pousse,
c’est un désir de collaboration des uns avec
les autres.
La matière imprimée prend aujourd’hui
de telles proportions qu’il est souvent difficile de s’orienter, et il est probable qu’on
gaspille de Tairgent qu’on pourrait épar
gner ou mieux dépenser si on était bien
I
guidé dans le choix de ses lectures.
Lecteurs, avez-vous donc la bonté de
nous faire savoir ou mieux, de. vous communiquer les uns aux autres les livres qui
vont rendre les longues soirées d’hiver
moins tristes et ennuyeuses ?
Rappelez-vous, avant tout, que les livres à conseiller doivent être moralement
sains.
Une courte motivation du choix pourrait
guidiqr le lecteur, car les mêmes livres ne
conviennent pas, règle générale, à la jeunesæ çt à la vieillesse, .au cœur gai et au
cœur souffrant, à Thomme cultivé et à
l’ignorant.
Veuillez ne pias oublier ce petit devoir,
et .ayez Tassurance que vous rendrez un
grand service à beauoolup de gens q|ui aiment lire, mais ne savent faire leur choix.
U Echo espère et attend (il est incorrigible !).
Adèle Kamm.
VENDESI - Collina di Luserna S. Giovanni - bella proprietà, circa 7 giornate. — Rivolgersi Amministrazione del
Giornale.
Parmi les nombreuses figures féminines
qui ont su réaliser au plus haut .degré la
vie chrétienne, il y en a une qui mérite
tout partiicjulièrement notre attention :
Adèle Kamm. Sa vie essentiellement inspiratrice est ■ une de celles dont l’humanité tout entière a besoin pour pouvoir
marcher coqriageusement vers le supême
idéal.
A l’âge de 18 ans elle fut atteinte d\ine
mauvaise pleurésie et la tuberculose ne
tarda pas à se déclarer. La gravité du mal
obligea la jeune fille à subir de douloureux tpaitements qui — hélas ! — n’aboutirent à rien. Elle venait de comprendre
foute la beauté d’une vie active et venait
de s’y plonger avec tout l’enthousiasme
de sa nature ardente et généreœe... On
peut honc imiaginer ce que pouvait signifier pour elle que de se sentir tout à coup
impuissante dlans un lit !... Elle nous parte
de son immense désespoir pendant les
premières semaines de maladie ; rien ne
parvenait à soulager son angoisse.
Cette terrible phase passée, Adèle doit
lutter de toutes ses forces contre les progrès diu mal. Mais remarquez : ce n’est
pas pour elle-même qu’dle entreprend
cette lutte, mais bien plutôt pour ses pa^
ronts et ses amisj: nature généreuse et aimante, ele ne peut supporter qu’on pleure
et qu’on souffre à cause d’elle.
En 1905 l’air pur de Leysin lui donne
quelque soulagement. On dirait que s!es
forces Ireiviennent. Elfie connaît plusieurs
jeunes files .de son âge et se lie à celles
dont T âme égale en noblesse la sienne.
Avec l’aide d|e ses amies elfe réussira à
soulever 1e moral de bien des malades par
des moyens tout nouveaux qu’elle même
s’évertue à trouver.
Autour de son lit, désormais, plus d’angoisse ni de pleurs, mais une atmosphère
(de paix et de joie qu’Adèle parvient à
créer pair son sourire et sa patience.
Le secret de ce rayonnement réside en
ceici : eUe ne pense jamais à elle-même,
mais toujoure aux autres, même et surtout lorsque ses souffrances sont les plus
aiguës; après les nuits d’insomnie, accablée par la fatigue, elle sait te matin sourire toute joyeuse à ceux qui viennent à
elle. « ¡II faut savoir rester sente et forte »,
éarit-eUe.
Adèle Kamm n’est pas l’image de la . résignation pa^'ve qui subit sans se plaindre, elle est plutôt celle de la résignation
active qui (accepte avec reconnaissance la
SiOluffriance, car eUe voit en elle la main
de Dieu : en d’autres mots, eUe transforme
courageusement son mal en bénédiction
pour tes autres. C’est pourquoi la jeune
malade vaillante parvient à l’état de pau“^
voir (donner des forces jaJux valides qui
Tentqurent. « Je tâche d’orgianiser ma vie
tranquillenKent let utilement». Nul médeci{n ne ¡peut la .soulager ; eUe est tout à
fait sûre, maintenant, qu’elle ne guérira
jiarnais... eUe se tourne avec foi redoublée
vers son Dteu.
« Une seule chose reste toujouirs, dit- '
elle, la joie des autres ; donner un peu
de courage, jd’nspoir, provoquer un sourire, tout cela letet Un doux travail... puis
reste la prière ! ». .
Elle prie pour tous ! ^
Et,' à travers la prière, eUe parvient à*
une communion intense avec Dieu... eUe
voit Dieu partout, eUie aime Dieu à trar
vers son prochain, ele ira jusqu’à dire : ■
« C’est à vous tous, chers amis, que je
dois ma comirojunion constante avec Dieu».
Malgré son entourage de faiblesse et de
misère, elle croît de tout son jeune cœur
passionné au triomphe du bien, à la réussite de tout ce iq)ni est entrepris au nom
du Père, eUe croit et espère en tout et en
tous ; découvre des beajutés intérieures là
où il semble ne point y en avoir.
La puissance dje son christianisme vivaut attire à eUe tes âmes affaiblies, elle
tient une .active correspondance avec des
malades qu’elle n’a jamais vus, lencourage,
exhorte, sait dire 1e mot le plus juste à
chacun d’eux. Tout ce travail, au lieu de
Tépuiser, lui donne de la force. EUe dit :
« La seulei chose qui ne me fatigue pas,
est de faire quelque chose d’indifférent
pour moi ».
Les souffrances augmentent. EUe ne
dort presque plus. Depuis son lit elle regarde les étoiles à travers la fenêtre ouverte et sa pen^ court au delà de ces
étoiles. En descendant, son regard se pose
sur les petites fenêtres Imnineuses d’une
prteon, qui ,s’éteignent à une certaine
heure de lai nnit :! La jeune fille songe avec tristesse afux prisonniers enfermés dans
ces ceUules noires avec un paissé coupable,
un présent dur et pénible, un avenir incertain ou douioulreusmxent {certain. Et
TétemieUe question se pose encore devant
eUe : « Comment venir en aide de ces hommes qui siont, comme moi, ides reclus, mais
combien plus prisérables ? Cornment leur
envoyer la parole d’amour qui peut être
teur salut ? ». Et encore ime fois Adèle a :
recours à sa fidèle plume et écrit à ses |
« chers prisonniers ». EUe écrit quand les,
petites lumières s’éteignent là-bas, dans
la prison sombre ! La main malade tremíble (de fatigue, tout son corips est brûlé'
par la fièvre, mais la plume court rapide
à la lueur de la veilleuse, jusqu’à ce que
1e message d’amour est .achevé ! Dans quelques jours, les misérables habitants des
petites chambres aux lumières rofug^'
pourront 1e -lire !
La foi d’Adèle est essentiellement {vécue, c’est pourquoi elle est si profonde
et lumineuse. 'Pour elfe la religion surpasse 1e (dogme rt ne consiste que dans la
réalisation de la loi suprême de l’amour.
« Les dogmes n’ont dé valeur qu’autant
qu’ils élèvent une âme vers Dieu, en Ituî
communiquant une plus grande force pour
1e bieUf».
Comme la fleur chétive, qui pendant une
longue journée est secouée par un vent
trop fort, s’incline doucement vers la terre
avant la tombée de la inuit, ainsi Adèle
Kamm, le 11 mars 1911, s’endort avec pne
expression d’extajse pour ¡ne se réveiller
qu’au ciel. ;
« Le Ciel est là — dit-elle en ses dei>
niers moments —■ toujours pjius près, idanS
toute sa gloire. Vous penserez à votre
sœur Adèle comme à une bienheurous^^
qui a été abondaimment bénie, qui a eU M
privilège de finir vite sa course et les tris-l
tesses de la 'vie et qui a été si heureufi®"
pendant ces trois dernières années». M
Quelle mirifique révélation die TEspiril|
de Dieu agissant en œ.ux qui Taiment ! >
a.
En publiant l’article de notre aimabk
collaboratriae nms signalons 'im livre
tout le monde devrait lire. On doit en ave^
parlé déjà, mais il est des choses epdU m
I,_ J____W
bon de répéter.
Paul Seippel : Adèle Kamm. — Il
peut-être pas superflm de faire savoir dm
lecteurs que la Lîbreria Clajuidiana (TîOï^
PeUice) se charge de procurer aux mS‘
leures conditiom les bons livres qu’Us pat^
raient désirer.
3
CHRONIQUE VAÜDOISE.
BOBI. Nous avons eu le plaisir d’avoir
au milieu de nous, dans le courant le novembre, M. le papteur David Revel, aaiden
conducteur de cette piaffoi|gse, et M. le dpct.
Théophile Malan. Tous deux nous ont dé^
livré des messages fraternels qui nous ont
fait du bien et dont noua les remercions.
Dimanche pnochain, 18 courant, la chaire
sera occupée par M. Pierre Chaïuvie, pasteur émérite, qui présidena le culte principal, avec célébration de Sainte Cène, et
la réunion du soir, au Centre.
— A. C. D.. G. Dains une de ses premilères séances, l’Union Chrétienne de Jeunes
Cens du Centre, a voté, SlJ’unânimité, un
ordre du jour affermissant son autonomie.
Ce qui revient à dire que, tout en désirant maintenir de bonnes relations avec
les différenteis organisations de jeunesse,
elle affirme son indépeudance à leiur égard.
CANNES. Monsieur le Directeur. Puisque voici l’époque de vous adresser mon
abonnement, je vous serais infiniment reconnaissant de bien vouloir insérer, sur nostre cher Echo des Vallées, ces quelques lignes (et le petit article suivant paru ces
jours-ci sur ,un quotidien local) conmrnant notre pasteur, M. Bonnefon. Je suis
certain que beaucoup de Vaudois seront
heureux d’en avoir connaissance, surtout,
naturellement, ceiuxi d'il' ont pasâé quelques saisons à Cannes pendant ces quarante dernières années.
M. Bonnefon était un grand ami des
Vaudois, et tous ceux qui ont eu le privilège de venir en contact avec lui ont béné^
ficié lairgement de sa bonté, de sa sollicitude et de ses conseils; s’il s’agissait de
recommander auprès d’une famille des personnes de service, M. Bbnnefon poussait
sa confiance jusqu’à dire quelquefois :
Je ne les connais pas, mais ce sont dos
Vaudois, je puis compter sur eux ! N’a-t-îl
au moins jamais été déçu ?
Et pour nos célébrations du 17 février;
lorsqu’'un pasteur Vaudois nous faisait défaut, il n’y avait qu’à faire appel à M. Bonnefon, et aussitôt le pasteur cévenol était
pour nous le (pasteur q'ui saivait. nous
émouvoir par les récits des persécutés des
Cévennes, aiussi glorieux que ceux de nos
chères Vallées.
Lœ Vaudois sont actuellement peu nombreux, à Cannes, mais tm très sincère sentiment de reconnaissance monte instinctivement de leur coeur pour tout le bien
que M. Bonnefon a fait pour tous jes Vaudois ayant séjourné à Oainnes depuis 1889
h ce jour, et nous ^maUdpns à Dieu de
lui accorder une retraite heureuse et bénie.
B. B.
Faute d’espace, nous devons sopprìmer
un court article, paxru dans un journal de
Cannes, que notre correspondant noue a
transmis pour illmtrer les mérites du pasteur Bonnefon: prédicateur de grand talent, homme charitable, honoré par le
Gouvernement qui lui décerna la Légion
d’honneur.
Pour les Vaudois de Cannes, les salutations les plus cordùdes et les meülemrs
vœ<m. Réd.
FELONICA PO - S. LUCIA - MANTOUE.
Nous glanons quelques faits de la circulaire, toujours si intéressante, du Pasteur
de Febnîca.
Le l®'" novembre il y a eu, â Fejlionica,
une réunion spéciale de la jeunesse : le surintendant, M. Malan, y prononça un discours de circonstance siir la pureté. L'alJocution fut lappiréciée à tel point que les
jeunes gens qui l'entendirent décidèrent
de la faire publier à leurs frais, afin que
d’autres puissent en profiterh
■— Pour venir en ,aiide à 1’« Istituto
GouM » de Florence et à 1’« Asile Evangé- ■
liqufi » de VaUeorosia, plusieurs membres
d’église qui n’avaient pas d’argent à leur
disposition ont contribué en nature, et on
a ainsi recueilli 340 kilos, entre froment
et mais : voilà ce que c’est que de vouloir !
— Le 28 novembre on a célébré im mariage avec effet civil dans le temple de
S. Lucia, devant un auditoire de deux
cents personnes.
— Le surintendant M. Malan a aussi visité Mantoue, où il la présidé le culte le
2 novembre.
Le groupe de M^toue n’est pas très
nombreux, maiis il y a là un levain qui
pourra encore faire lever la pâte. Il y a
en tout cas des éléments pour qui l’église
compte : voilà ,une dame qui offre le chauffage du temple pouir tout l’hiver et ne
veut pas même qu’on fasse son nom ; une
autre a donné pour l’Eglise 20 recueils de
cantiques et 20 Nouveaux Testaments. ^
Et qui ne reste ému devant im fait
comme celui que voici i? Le Pasteur est arrivé à S. Lucia pair une pluie baittainte- et
est complètement mouillé ; il doit cependant présider le culte et repartir le matin
suivant, à 5 heures : il n’a donc pas le
temps dé fairq essuyer son manteau.
Avant cinq heures, un frère en ll£j foi est
déjà venu lui offrir son manteau, et une
autre fanrille en met deux à sa disposition. Je crois que tout commeinitaire serait
superflu.
— L’Eglise de Febnica est en train de
former une petite bibliothèque pour ses
membres, pour sa jeunesse surtout, et elle
ose lancer im timide cqgpel aux amis qui
pourraient l’aider e(n lui envoyant des livres intére^ants, simpbs, bons, adaptés
pour des gens de la campagne.
Le Rédacteur de i’Echo, qui a pcerwuru,
P0" un temps de brouMardlj’'la vaste région desservie par M, Geymet, se rend parfaitement compte de ce qm représenterait mue bibliothèque pour passer les longues soirées d’hiver, et H se permet de la
recommander aux gens de bonne volonté.
A -vous qui travaillez et luttez, mon encouragement et ma sympathie : toute lutte
est une victoire, lors même que les résultats en seraient invisibles.
MASSEL. Notre Union Mixte a eu le
plaisir de la visite du palsteur de Rocbret, M. Jean Tron, chef de groupe (des
Unions de Jëulnesse Vaudoise du Piémont.
M. Tron a riaippelé îà nos jeunes gens que
pour être un élément de réveil au sein de
nos Eglises, ils doivent alvéir une profandte
piété personnelle, une intime expérience
religieuse. Sa visite (nous la fait dtu bien
et nous l’en remercions encore vivement.
R.
PERRIEB-MANEILLE. Notre paroisse
vient d’êtire durement épirouvée par le départ pour la Patrie céleste de M.me Marie
Pons, maîtresse aux écoles élémentaires du
Perrieri
■:fir Ele n’avait que 37 ans. Miais Dieu, dont”
les voies sont différentes des voies humaines, l’a rappelée plus près de: Lui pour imiservbe plus élevé.
Un bng cortège, précédé par les écoles
de la Commune et par les représentants
de celles dU Pomaret, a accompagné ses dé^
pouilles mortelles dans le temiple du Périmer, où eut lieu le servbe funèbre, pré-sidé par le pasteur O'. Peyrouel Après lui
parlèrent le paisteur G. Comba; an nom
de la paroisse du Pbmaret, où la défunte
comptait un grand nomibire de connaissances, et M. L. Rostagno, aU nom de l’Autorité scolaire et des collègues ; ensuite le
cortège se dirigea vers le champ du repos.
A la mère, encore une fois durement
épirouvée, au mari et. au fils, nous renou>vêlons notre sympathie drrétienne et nous
prions le ToUt-Puissant de répandre ^
eux ses précieuses consolations.
REGALO PER GRANDI E GIOVANI
Interessante Yolumetto Storico:
del Prof. OiovjiKffl JALIA - riccamente illustrato
— Prezzo L. 4,50 —
*— Franco di porto in Italia, L. 5 —
(Sconto ai Rivenditori).
Per ordinazioni rivolgersi alla LIBRERIA
CLAUDIANA e BOTTEGA DELLA CARTA,
in Torre Pellice.
VENDESI alloggio di tre o quattro
camere, acqua potabile a volontà, vasche
con stendaggio, cessi moderni, mezza
giornata di giardino con viti. Bella posizione. — Rivolgersi Tipografia Alpina Torre Pellice.
Faits et Nouvelles.
Cowrs de mmique réligieme. La Faculté
de théobgie protieetante fie Genève, d’entente avec le Conservatoire de musique,
organise, cet hiver, un cours de musique
religieuse, protestante destiné aux étudiants en théobgie, aux élèvies de l’Ecofe
des ¡mnistères féminins, aux pasteurs et
à toute'personne s'y intéressant. Cet enseignement porte sur fe rôle de b musique dans b culte, b chant de Fassembbe,
l’étude des psaumes, choralls et cantiques,
les questions d’interprétation et la pratique de la dilrectbn du chant.
Aiu moment où, de tous côtés, on travaille à renirbhissement liturgique du
culte et où les Eglises protestantes de la
Suisse romande se disposent à adopter un
nouveau psautier, il est heureux qu’une
Faculté de théobgie fournisse aux futurs
pasteurs le moyen d’acquérir certaines
compétences musicales fort utiles dans la
direction d’une paroisse. S. p. p.
^ #
Efiole des ministères féminins. Lundi,
31 octobre, a eu lieu, à Lausanne, la séance
d|e rentrée de l’Ecole des ministères auxiliaires féminins Créée par l’Eglise nationab vaudoise. Le recteur de l’Université,
M. le prof. Eugène Ohoisy, de G^ève, les
Dames Comité auxiliaire, MM. les Professeurs, ont honoré la séance (de leur
présence.
Après im discours d’ouverture de M. G.
Fleury, président de la Commissbn ayno^e, (M. b prof. A. Fonuerod pr^nta une
étude sur la justification 'religieuse et
évmgélique du ministère féminin dans l’Eglise. M. b Doyen de la Faculté dé théologie de l’Université exposa la nature des
relations qui unissent l’Ecole à l’Eglse et
à l’Université. Tandiis que celleHci (blîvre,
aux élèves ayant suivi quatre semestres
de couirs et subi avec succès les eXam(enS',
^un certificat id’études, J’Eglise, ele, bur
"délivreria b dîplôtme final. Le rattachement à FUniversité a obligé b Conseil dé
l’Ecole à exiger, comme condition d’admis^
sion, soit b baccalauréat (maturité) ès^lettres, soit un examen attestant une culture suffisante.
Il ressort, du rapport de la première
année, que 12 élèves régulières et 30 audi^ trîc^ ont suivi, tout ou en partb, des
a cours de l’Ecole et montré b plus grand
lintérêt pour leurs études. Un professeur
de l’Bcote normiale a donné un corurs sur
les Ecoles du dimanche. Les élèves ont en
outre eu des conférences sur b travail
d’une assistance de poliice et d’une assistance sociab à rhôpitaj, sur les expériences d’une femme de pasteur à la campar
gne, sur un ministère féminin dans un
champ de mission. EleS ont aussi pu visiter quelques institutions hospitalières.
Tout fait espérer que cette Eoob prendra un heureux développement et deviendta un centre de culture religieuse à LaUr
Sanne et dans le Canton de Vauid.
S. p. p.
PERSONALIA.
Le pasteur Guido Rivoir, destiné à lia
paroisse de Prarustin, est bien rentré de
l'Amérique idu Sud, où il a passé environ
huit ans. Nous lui donnons la bienvenue
et formons bis meilleurs vœux pour le
nouveau, travail q|ui l’iaittend, en le remerciant des services qu’il offre à l’Echo des
Vallées.
—■ Nous donnons aussi la bienvenue à
M.me Lêvî Tron, qui vfent d’arriver au
Pomaret avec ses enfants, ayant voyagé
avec la famiUe Rivoïr. •
— M. AMo Prochet, fils de M. Albert
Prochet, directeur de la « iCassa di Risparlmio» (branche de La Tour), s’est laureato
en sciences économiques et commerciales à
l’Université de Turin. Nos félicitations.
UN LIBRO NUOVISSIMO
E uscito:
N. DONINI-BUFFA
— Prezzo L. 5 —
Ih Italia, franco di porto, L, 5,50
Mandare vaglia alla
LIBRERIA CLAUDIANA
TORRE PELLICE (Torino).
BAIHA « ZUCCARO
SARTI
in Via S. Francesco da Paola, 44
(presso Tempio Valdese)
TORINO
leitoN I Ino Clintl loi eloyama
Les Livres.
Les Dames grises, i>ar Michel Dentan.
Un vqlume de 155 pages. — Editions de
« La Cause » - Rue Perronet, 69 Neuilly (Seine). — Pfix ; 10 frs.
« * *
Sabine Maiulach : La Ceinture des Car
mées. — Nouvelle Société d’Edition de
Toulouse.
C’est l’histoire dé Nîmes, au temps des
progrès rapides^ et menveilleux de la Réforme, entre les années 1545 et 1562.
Sous une forme romancée, au cours de
l’idylle enfantine de « Nesta » et de « Johcm», l’auteur, agrémentant son récit de
descriptions cobrées de üa campagne nîmoise, brosse un tableau pittoresque de la
vfe dans l’ancienne capitale romaine, où
papistes et huguenots se coudoient, où la
populace, se rué à oœ tristes spectacles de
mise à mort des -« hérétiques » par la flamme du blûcher.
Nous assistons à l’édosion de la foi huguenote dans l’âme enfantine de « Nesta »
et à sa complète floraison, lorsque, devenue jeune file, ele sait faire les sacrifices nécessaires, en renonçant à ,xme vie
facib, pour s’unir à son ami Johan, devenu ministre de l’Evangile.
Cette chronique d’un temps où nos pères trouvaient dans l’Evangile les sources
d’une foi profonde et tenace, est rendue
tnb vivante du fait qu’à la fiction
s’ajoute une vérité historique scrppiuleusement respectée.
Cet ouvrage est écrit plus spœiajement
pour la jeunesse, mais tous les protestants
auront agrément et profit à le lire.
L. Brété'onder.
Les Champs et les Bms, nos meütlemrs amis.
Calenidrier de la famile, pour 1933. Six
planches jen héliogravure montées sur
autant de ipasse-pa'rtout originaux. —
Editbns Labor Rue de l’Athénée, 4 Genève. — Prix : 6 frs. 50.
S3g3EI!EBS9Ë3£3aE3ERggg3E3ë3£3SgBëg£3g3£3E3BEeBEE33E3g?
TABELLi STATISTICA - Mese di NoïemI)rel932-XI.
Nascite N° 4 — Decessi N° 6
Madame Bertha Rostan a la douleur
annoncer le décès de sa chère amie
Mademoiselle FIA RA6AZZI
que Dieu a rappelée de ce monde, à Naples, le 10 décembre, après de longs mois
de souffrances, supportées avec courage
et avec soumission.
Torre Peflice, 12 Décembre 1932.
Institutions Hospitalières Vandoises.
Dons reçus pendant le mois de novembre.
HOPITAUX.
M.mes et M.rs:
En souvenir de Auguste Malan, pour le
Nouveau Pavillon, L. 500 - Marguerite Pellegrini-Noer bel, id., 100 - Avondet Alexandre,
dopplers, La Tour, 4 - Giaime Jean, Id., Id., 5
- Peyrot Jean, Saint-Jean, 20 - Pamille Cardon,
coiffeur, La Tour, in memoriam, 50 — Collecté
par VU. C. de J. G. de La Tour: Eynard Rachd, 2 - Monnet Levi, 5 - Cliiesa Henri, 5 Veuve Jourdan Rosine, 2 - Gönnet, veuve, Ra-
4
■:<0\
inels, 10 - Vola Jeau, 1 - Malaa Henri, 5 GardioI François, 5 = L. 35.
REFUGE.
M.mes et M.rs :
Famille Cardon, coiffeur, La Tour, in vievioriam, L. 25 Biîte des Hôtes des Airals Blancs
« Et pour Dieu ? », 80 — Collecté par MMe Junod, Lausanne: M, et M.me J. J. M., irs. 20 M.me Wüst-Jain, 10 - Anonyme, 5 - Total
frs. 35, au change L. 130,55 — Collecté par
MMe Margot, Yverdon ; Anonyme, fis. 1 - M.me
A. Piguet, 5 - M.me Buidet, 2 - MJle Mottaz,
1.50 - M.Ue 'Bally, 1 - M. Aaidét^t, 1 - M.me Andétat,, 1 - M.me Ch. Vodoz, 2 - M.me Cheseex,
1 - M.me Mauler, 1 - M.me Frdcker, 1 - M.Ue
Bettex, 1 - M.me Martin, 1 - M.me Cornaz, 1 MJle Rebcr, 1 - M.me E. Landry, 1 - H. M.,
1.50 - M.Ue Dugon, 1 - Total frs. 25,. au change
L. 93,30.
ORPHELINAT.
M.mes et M.rs:
A la mémoire de M. Louis Cardon, coiffeur,
les voisins, L. 45 - FamiUe Cardon, coiffeur,
La Tour, in memoriam, 50 - Margueiùte Revel,
Id., en souvenir de M. Petrai, 10 - Paulijie Robert, Saint-Jean, 10 - M.Ue Girardon, Müan,
en souvenir de Pauline Oudry, 20 — Collecté
par VU. C. de J. G. de La Tour: Balnia Jacques, VUle, 1,50 - FamiUe Bert, Id.; 5 - Costabel Jean, Id^ 5 = L. 11,50.
Abonnements payés et Dons.
(Le ^don» est entre parenthèses).
1933 ; E. Leidheuser-Gardiol, Genova-Nervl
(10) - Genre François, Rodoretto - TYon Michele, Penosa Argentina, et 1932 - Vola GiuUo,
'Müano - Peyrot Emüe, Bon-a-Arada, Tunisie
(1) - Ferrerò Luigi, Torino (15) - Buffa Méry,
Puy, Fort Eguilles - Long-Boër, Torino (2) Ribet-Jahier, Firenze - Jaliier Augusto, Torre
PeUice - Balmas Alessio, Firenze - Balmas Bartolomeo, S. Secondo, íPrarostino - Cav. Gay CamiUo, Pinerolo - Cofeson-Forneronj Menton Bertalot Enrichetta, S. .Secondo, Pinerolo Costabel Lydie, Torre PeUice - Clot Adele, Peyronel, Riclaretto, et 19i32 (4) - Gay prof. Arturo,-Liqne - Gay prof. Pietro, Pinerolo - Gay
rag. Gustavo, Milano - Pons rev. G., Mopgya Pasquet Maria, Gönnet, Prarostino - Bounous
Rosalia, Croce, Perrero - Poët Josué, Faetto Pons Pierre Philippe,. Maniglia - Peyrot veuve
Pons, Id. - Coniugi Peyran, Torino (2) - Foraeron NoeUy, S. Secondo, Pinerolo - Marauda
Alice, Genova - Pasquet Alessandro, Pinerolo,
et 1932 - Coïsson Alice, Id. - Buffa Maria, A,ngrogna (1) - 'Bonnet Michele, Torino - Bonnet
Anna, Id. - Bonnet Clementina, Luserna S. Giovanni - Caterina Helbino, Canton Ticino - Primo Giuseppina, Torino (10) - DuUfus E. Noak,
Mulhouæ (6) - W. Albarin, Bongio-Vere'zzi
(20) - Perrou Louis, VUlasecca Sup. - PeyroRiclaretto, et 1932 (1) - Peyronel
Teofìlo, Id., et 1932 (1) - Malanot Madeleine,
Jacques, Id. (1) - Peyran
Mídeme, Id. (2) - VUlidm Henry, MarseiUe
(1) - Parnme IBöunous, Id. (1) - Griff Philippe,
■ CoisBtm Laurent, Inverso Pinasca (2)
- ^sïon Ida, Pesaro - Borgonovo Ines, MUano
- Forneron Louise, Prarostino - Tonrn Emilia
Roma - Comba Adolfo, Angrogna (10) - Grffi
:^edeo, Pinerolo (2) - Gay Susette, Carlton,
Notts - Vera Vinçon, Alassio - Pellegrini cav.
Fernando, Torino (10) - Rivoiro Eman., Id (10)
- Long-Mai’ey, Roma, 1932 (5) - Peyrot Paolina,
Torre PeUice - Obialero Teresa-, Torino - Jaliier
Barth., PramoUo - Clot Attilio, Id. - Bertalot
veuve Klet, Id. - Michelin-Salomon Marie, Bob
Luisa, La Spezia - Grill
Filippina, Prall - Grill Jean, MarseiUe, I« sem.
1933 - Richard François, Frali - Odin Eugenio,
Luserna S. Giov. (1) - Robert Paolina, Id. (2)
Markt Hirsan, Wurtemberg (.1) - Zweerts Ph.
F. C. J., Sein-arang - Coisson, Le Cannet, Can
uc-s (2) - Gaydou Jean, Angrugna - Châtelain
Claire, Piiim-olo (5) - M antic a Alessandro, Mes
H f 1 Î A/f rt ll.ci pii 1 n Í
.siila - Michelin Madeleine, Paris - Ra-stellini
ih C., Milano (5) - Peyi-ot Jean, Bovile (2) Cuigou Maria, Torino - Long Eli G., Pineiolo,
et 1932 (2) - Boimous Marta, Torre Pelliee Howard Teofdo Gay, Bergamo (10) - Zimino
Nicolò, Geiiova-Nervi - Rivoire P., Milano (2)
- Casa Italiana Diacoiie&so, Pomaretto - A.lliaud
Michele, Pinoiolo (4i) - Ricca D., tei. (2) - Criut
Maddalena, tei. (1) - Garrou lima, Id. (2) Malan TeolUo, pastore emerito, Torre IVlIice
(5) - Vera Aguet, Roma (-10) - Costantipo Francesco, Bovile" - CateUa Eugenia, Tor ino (2) Avoudetto Lidia vedova GardioI, S. Secondo (.5)
- Pascal Enrico, Torino (5) - Mingardi Arturo,
Ragusa - Malan Arnaldo, Torino (IO) - Hahn
Edoardo, Id. (10) - Gay Eriie.sto, MoudovìPAa»za - Bei talot Ireoiitiiui, AWiadia Alpina (5)
- Giulietta Chauvie, Torre Pelliee - Famiglia
Eynard, Id. Sig.ne Appia,, Paris - Valduna
Luisa, S. Germano Chi.sone - Soulier Francoseo,
Id. - Durand David, Caiq)eiiitra.s, VaucUise (3)
- .Peyrot-Zurchei‘, Luserna S.. Giovanni (5) Rostan Lisette,, S. Geriha,no Chisone - Vedma
Giorgio Pon.s, S. Terenzo Mare - Famiglia i.avizzari, Milano, et 1932 (5) - Salvaraiii Madc^leine, Rorà (5) - Guigou J. Daniel, Frali - Grill
Filippo, Id. (1) - Fcyrot Francesco, Id. (1) Giulio Comba, Torino (10) - Noclie Malan, Torino (10) - Fulvio Davit, Veaziiolo (5) - Pollet
Giorgio, Id. (1) - Malanot Emilio, VUlanorettei,
Cuneo (1) - Beux Emilio, Venezia - Grill Filippo, Firenze - Grill Ant., Valdese - Mai tirr.it
Henri, Id. - Terzano-Pons Marta, S. .Marzano
' - Weitzecke-r Luisa, Torre Pelliee - Balma-Van
Aalst, Id. (5). (A suivre).
L’Anocato STEFANO PETROT
con studio
la Torino - ?ia Manzoni 2, Angolo Piazza Statuto
(Telar. AS878)
In Pinerolo - Tla Silvio Fallico, 4 (Talaf. 18)
RICEVE
In Torre Penice ogni Vanerdl, ora antlmaridlane
la Perosa Argentina ogni Martedì, ore pomarld.
ANTICO E VERO
UNGUENTO
BEHTOLOTTI
del Dott. Cav. E. PERABÒ
Risolve senza operazione:
Ascessi, Flemmoni. Foruncoli,
Paterecci, Ingorghi ghiandolari
Periostiti, Ragadi. - Ottimo applicato sulle Ferite e Piaghe in
genere. Piaghe varicose, da scotture, (jeloni, Morsicature d’insetti. - Favorisce l’estrazione di
spine, schegge ecc.
Scatola da L. 5 da L. 9 da L. 20
IN SUPPOSTE
rUnguenlo Berlolom
è impareggiabile per calmare
decongestionare e cicatrizzare
emorroidi irritate interne ed
esterne, ragadi - forme Congestizie e infiammatorie acute e
croniche del rettoScatola da 10 supposte L. 8.05
Trovansi in ogni buona Farmacia
Amm. CORSO ITALIA, 23 - Milano
Ottcstf litri si cedoBO al scflacati prezzi rldottlssiail
Albo d’Onore dei Caduti della Chiesa Valdese .
La Guerra e il Protestantesimo - U. Janni-E. Comba
Nuova Aurora.....................................
Riassunto storico della Evangelizzazione Valdese
durante i primi 50 anni di libertà
« Signore, a chi ce ne andremmo noi ? » (Giov.
VI, 68) - Discorso - E. Giampiccoli .
Cinquante ans de liberté.........................
A Gerusalemme per l’inaugurazione della Chiesa
del Redentore - T. Gay ....
Les Vaudois dans l’Uruguay ....
Valdo, fondatore della comunità valdese . . .
I Valdesi in America - Rilegato - N. Tourn
II 1° Articolo dello Statuto e la libertà religiosa
in Italia - D. Jahier . . . . .
I Valdesi nell’Africa Australe - G. Weitzecker .
Historia delle persecuzioni fatte in Provenza, Calabria e Piemonte - pagg. 330 - Scipione Lentulo
Recueil de Psaumes et Cantiques à l’usage de
l’Eglise Evangélique Vaudoise - edizione
antica, senza musica ....
Henry Appia - Sa jeunesse - Son activité
Georges Appia - la vita - volume 1«»
» 2°
Gesù ed i fanciulli - quadro - fotografia .
L.
1
5
Spedire vaglia alla
lIBRERIA CLAUDIANA - Torre Pelliee (Torino)
nnnnnnnnnn nannnnn nnnnn
n
n
n
n
n
n
n
n
n
n
n
a
Dott. GIORGIO PONS
MEDICO-CHIRURGO-OSTETRICO
n
n
n
n
n
— GABINETTO RADIOLOGICO — Q
ma FiaciMa
sopra Farmacia BOSIO
VISITE IN CASA; dalle 8 aHe 10.30 e dalle 18 alie 20
^nnnnnnnnnnnnnnnn nnnnn
n
n
n
n
n
n
JiiIm Tr«ii» diraetAW’-MSponsable
T»rr» Palli«« Imprìmeri« Alpine
.V 5
BKODOiCARNE
pii iissiim'^^Apcccllc'iitc
iti
é
M'n/.i w&mm
.11'.Mill droghe
10
la
N
il
combustibile IDEALE per uso domestico
(oltre 8.000 calorie)
NON FA FUMO - NON FA FULIGGINE - NON LASCIA SCORIE
:: Si adatta a qauialsiasi tipo di Stufa ::
- MASSIMA EC^OAtlMKA ■
Per acquisti e prenotazioni rivolgersi al Sig.
A. PASOUEX - Piazza Cavour, 1%. K - Torre Pelliee
Î
—
Geometra PAOLO ROSTAGNO
41^
Vìa Wicram, 6 - Caia Chaavie, Primo Piano
TORRE PELLICE
TUTTI I LAVORI TECNICI RELATIVI ALLA PROFESSIONE
AGISCE DA INTERMEDIARIO
PER LA COMPRAVENDITA DI STABILI
DI QUALUNQUE NATURA
ED ACCETTA LE RELATIVE COMMISSIONI
DENUNZIE DI SUCCESSIONE FATTE CON CRITERIO RAZIONALE
±