1
~wi
■ Soixante-treizième année
26 N(M)f«i»brfel937-XVI
'■#C.
PARAISSANT, CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT!
Italie et Colonies italiennes . .
Etrangér......................
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an Pour 6 mois
L. 10,r- 6,
. 24,- 12,
. 22,
On s'abonne: â Torre Pellict, au Bureau d’Administration de l’JEelnolVia Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
Prof, Luigi .Micol
TORRE POLLICE
fiipl
S
L'ABONNEMENT SE PAIE D'AVANCE.
' ... -.
S’adresser pour la Rédaction, au Doct. ALBERT I^ICCA, pasteur - Bobbio Pellke
(Torino) — pour l’Administration, au Bureau du< journal, Via Wigram, N° 2 Torre Pellke.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresse coûtent 9e .centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
O Le numéro : 25 centimes o
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables^., dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
COMMUNICATION.
L
Ces derniers temps, ke coût de la vie- a très sensiblement augmenté : tout
se paie plus char, gt nous nous -en réjouissons aveo ceux de nos ledteurs (Ms
sont nombreux !) qui ont quelque- chose à vendtre. Nous vendons nom aussi ;
nous vendam (’Echo ! mais avant de le vendre nous devons l’acheter : achat du
papier, dont la -cherté croissante est un sujet de graves préoccupations, frais
d'impression et d’administration, frais de poste rien Tnems que ruineux, surtout pour l’étranger. Somme toute, nous payons 10 ce que nous vendons 5 ;
jugez donc du bé-ynéfice.
Est-ü possible, est-il équitable même de continuer ainsi ? « Non — vous
écriez-vous en masse — non, TEcho doit faire ses frais, TEcho doit vivre ; doublez donc le tarif d’abonnmnent ! pour quelques lires en plus, personne de nms
ne renoncera à .son journal, a\u journal qui l'édifie par ses méditaiims, l’instruit, l’éduque par ses articles divers, l’intéresse par sa chronique vaudoise,
ses glanures, ses informations ».
Nous comprenons, chers lecteurs, votre sainte indignation à la pdn&ée
de payer 10 ce qui coûte 15 oti 20 ; mais l'adtrdnistration, qui n’a pas de buts
oomm.erciaux, n’augmente le prix d’abonnementl que de deux lires. Majorar
tüm insuffisante, hélas, à couvrir les frais, mais utüe pour réduire le déficit
sans déséquilibrer lei budget .de nos lecteurs ! Voici donc les tarifs pour l’année 1938 : Italie et Colonies, un an, L. 12 ; 6 mois, L. 7 ; — Etranger, un an,
L. 25 ; 6 7nois, L. 15. Le numéro, 30 centimes.
Nous sommes convaincus que nos lecteurs se rendent bien compte de l’extrême modicité de ces prix. Nous avons établi le journal à oe taux dans la
oonfiance :
a) que le nombre des abonnements augmentera. Doubler le nombre de^
abonnements ne devrait pas être impossible si les Pasteurs, les Consistoires,
les Unions voidaient bien s’employer à la diffusixm du journal. Tl faut créer,
dans chaque Eglise, un mouvement en faveur de TEcho; i’Echo doit pénétrer dans tous les foyqrs. Il faut que le jomnal de l’Eglise soit lu par
tous les membres de l’Eglise.
b) qu’ils seront nombreux ceux qui ajouteront au prix de leur abonnement un don volontaire. Ces dons, s'ils viennent en grand nombre, annuleront notre déficit et pourront, en tout cas, contribuer à redonner la vie aU
premier numéro du mois. Ils ne sont, pas rares nos abonnés qui pourrcâept
nous -envoyer, sans se déranger, 2, 3, 5, 10 lires en plus que l’abonnement. Et
le service qu’ils nousi rendraient par là serait très considérable et très apprécié.
Pour conclure nous exprimons notre vive reconnaissance envers nos lectmrs pour l’intérêt qu’ils témoignent à notre journal, pour la sympathie et
kl compréhension avec lesquelles ils liront ces lignes, pour leur inébranlable fidélité.
Echo Biblique
Le lépreux.
Maro 1, 40-45.
Le lépreux sait deux choses.
$ Hi
Le lépreux sait que sa maladie est une
souillure. La prédication chrétienne assimile souvent la lèpre alu péché, et les anafogies, déformation, contagion, incurabilité, souilhire, sont en effet frappantes,
cette dernière surtout.
Le péché n'est pas une simplé imperfection de nature, une série d'actions plus
ou moins mauvaises, une plus ou moins
grande faiblesse de volonté. Le péché est
une souillure çfui s’étend à toutes lés fibres et envahit toutes les régions de notre être. Il s’agit d’une déchéance morafe,
d’une ruine du corps et de l’âme. Oela, le
lépreiux lé sait. Se savoir malade est la
première condition pour aviser au remède.
Ce remède, le lépreux ne ilfe cherche pas
én lui-même ;■ il n’a nul pouvoir de se purifier de sa souillure. O 1© cherche en
Jésus.
• * ♦
Le lépreux sait que le remède est en
Christ : « si tu le veux, tu peux me r^dre net ». Alors q|ue nous analysons te péché humain et, te voyant à la lumière biblique, nous en dénonçons toute la grar
vite, nous 1© fai®>ns non pour décourager
l’homme déjà travaillé et chargé, mais
pour lie tirer de ses ill'usions, pour l’empêcher de faire bon marché d’un état très
grave et pour lui indiquer ensuite la délivrance en Christ, nodlre Seigneur,
C’est Lui, c’est Jésus qui, ému de compassion, étend sa main, touche le lépreux
et lui dit : « Sois net ».
Emu de compassion, 1© Seigneur l’est
toujours à la vue de J|a douleur humaine.
Emu de compassion, d’inné émotion qui remue le fond de son être, Jésus étend la
main. Cette main qui avait saisi Ija Tnain
brûlante de fièvre d© la beUie-mère de Simon, cette main qui prendra la main
froide et inerte, de la fille de Jaïrus, qui
s’étendra sur les démoniaques et sur les
enfants, cette main qui, après avoir béni
et relevé et guéri, s'étendra pour la dernière fois sur la croix de la colline d*u (Salivaire. .Jésus étend la main et touche la
lèpre eUe-même, la plus immonde des in- ^
firmités. S’il l'avait votulu, s’écrie Calvin,
il aurait bien pu guérir ce misérable par
sa seule parole ; « mais, pour montrer son
affection de miséricorde et compassion, il
a voulu user d’attouchement de la main ».
L’acte de Jésus touchant te lépreux,
n’est-il pas un signe et un ssnnhoile ? sjmibole d'un contact continuel de Jésus avec
notre nature souülée, signe de Finoamation par laquelle la nature divine et te
nature humaine, ,se rencontrant, ,9e tou
*
chent ? Jésus ne s’est pas plus infecté en
touchant oe malheureux qu’il ne s’est infecté en prenant notre chair.
Et le lépreux touché et guéri demeure
l’image de tout pécheur renouvelé dans
son esprit et dans sa nature intime à la
suite du contact avec le Seigneur béni
éternellement. R
AVIS.
Le prochain numéro de Z’Echo paraîtra
le 10 décembre.
Les ïaudois dans la “ Treccani
55
Vient de paraître le volume XXXIV® de
la grande « Enciclopedia Italiana », qu'on
nomme généralement tout court « la ^reocani ». Nous attendions depuis longtemps
la publication de Tiàrticle Valdesi dans oet
ouvrage qui honore au premier chef l’Iüalie, et nous l'avons finalement, a/ux pages
894-896 du volume susdit.
L'article, signé M. N. (Mario Niccoli,
Roma: Storia {Iella Chiesa, nous apprend
la Uste des coUaborateurs), est remarquaì,ble par sa longueur même : plus de deux
pages et demie, et tous les tecteurs connaissent de quel format il s’agit.
Notre intention n’est point ici de faire
une vraie et propre recension critique :
JaJ^ns cette _tâche à quelqu’un die pllus ■
compétent ; en relisant l’article, nous allons simplement remarquer les passages •
qui se prêtent à mettre en relief l’esprit
qui anime son rédacteur.
Les origines des Vaudois sont exposées
selon le' récit traditionnel de Pierre Valdo,
troublé par la mort soudaine d’un ami,
qui distribue ses biens aux pauvres, selon,
le précepte de Jésus (Matthieu XIX, 21),
et qui se met à prêcher son idéal parmi
les humbles à Lyon. Suivent les viciissitiudes des pauvres de Lyon expulsés du
diocèse et la réception de léur dialégaition
au troisième concile de Latran (1179). —
H est bien que nous remarquions qu’en
plus d’un passage l’historien de la « Treccani » établit un paraHjélisme entre le
miciuvement' vaudois et celui franciscain
(voyez ce qu’il est dit de la description
du premier groupe vaudois par Walter
Mapp et de ceGle du premier groupe franciscain par Jacques de'Vitry). — La narration continue tout simplement jusqu’à
la condamnation des Vaudois par le Synode de Vérone (1184), après quoi l’auteur passe à des considérations assez sereines sur lies buts que se proposaient les
premieirs Vajudois • point de révolte délibérée contre l’Eglise officielle, mais d^ir
ap^dent de te propagation de la Parole
du CluTislÎ et renonciation a^lx richesses
(le parallèle avec le franciscanisme est repris et languement développé ; ensuite on
trouve l'expogition de queilqueis traits distinctifs entre les deux mouvements).
La première partie de te page 895 est
consacriée à la doctrine des anciens Valudois, qui est exposée avec sérieux sur tous
ses points essentiete.
L’intérêt proprement historique reprend avec là propagation du mouvement
vaudois en Lombardie, Dauphiné, Provence, Alsace, Lorraine, Suisse, Allemagne, Elspagn©; au XIII® siècle en Hongrie, Pologne, Bohême (où serait mort
Pierre Valdo), « Persécutés avec acharnement », surtout pendant te fameuse croisade d'Imnocent III, au bout de deux siècles et dmi ils avaient disparu de l’A*u
triche, de l’Allemagne, de la France, de
l’Espagne, Le groupe des Vaudois de Ctelabre est mentionné à ce point.
Après rénumération des vallées des versants italiens et français des Alpes Cottiennes qui furent occupés par les Vaudois, l’autaur passe à parler du sort qui
leur fut réservé. Des te XIII® sièdle com• mencèrent les persécutions : sont r,appelées celles de 1289 et 1332 dans les VaDées
du versant français, et cele du pape Grégoire XI (1370-1378), qui se seirvit de
l’œuvre du franciscain Francesco BoreUi,
trtistement célèbre pour sa féroce répression de l’hérésie dans tes vallées françaises (« 169 personnes montèrent sur le
bûcher ! »). Nous enregistrons avec piai-^
sir ce point d'exclamation, qui à lui seul,
avec sa simplicité, vaut un bon commentaire. — Ensuite, nous lisons te résumé
des vicissitudes des Vaudois pendant te
XV® siècle : il est plus intéressint pour
lé lecteur de s’arrêter sur oe qu'il est dit
des premiers contacts des Vaudois avec te
Réforme, en 1526. Le Synode de Chanforan est relaté avec assez de détails : sont
cites tous lès principaux personnages qui
y assistèrent et sont rapportées les diécisions touchant la doctrine et l'organisation ecclésiastique prises par l'assemblée
(pour te Bible d'Olivétan, on. renvod© à
l’article Bibbîa, vol. VI, page 904). «Mais
l'adhésion des Vaudois à la Réforme marqua te début d’une odyssée de persécutions qui — sauf de courtes inteiruptionB
— durèrent deux siècles».
Le traité de Cavour de 1561 est rap^porté dans ses dispositions eSsentSeillea, et
l’auteur en sofuligne l’importance, vu qu'il
« établit les principe fondamentaiix q|ui
serviront de règle à toute la légistetüon
sur les Vaudois ».
Les Pâques Piémontaises sont appelées
« nmssacres » sans euphémisme. « Cet épisode met en lumièire quelques-unes des figures les plus connues et tes plus exaJr
tées de l'historiogmphlie vaudoise : le pà»*
teur Jean Léger et l'héroïqfue chef (bowdottiero) Giosuè Gianavelh » (ste) (fin de
la page 895).
Le même terme de « massacre » est employé pour rappeler te « complète destruction » des oatenies vaudoises de Calabre
par l’inquisiteur VaJerio Malvicino, en
juin 1561.
La politique de Victor Amédée II vis-àvis des Vaudois représente «te chapitre te
plus dramatique de teur histoire» : nous approchons de yépoque de te «débâcle» (dommage que l’auteur ne rappellte pas cette
dénomination, si poignante et impressive).
Avec l’expédition d© Catinat « les Vaudois,
trahis à tfrois reprises dans teur bonne
foi », sont bientôt défaits et environ 12.000
d'entre eux sont jetés dans tes cachots
des prisons ¡piémontaises. C'est te niois
2
d'avril 1686, La SuiSBe pïiptetante inteaS
vient; une Afonie inuneinae deiprttscainieírs
3F».
WaA
va^dois sont morte de maladie, et ïee sur
vivants " obtiennent l’autoriisationV d'émi
MASARYK.
Tous les jofumaux ont consacré d’inv
portants articles au présideiit Masaryk
(mort il y a Kiuelques mois), dont Tadmlirable activité a redonné l'indépendance
au peuple tchèque, après quatre siècles
de servage à la domination étrangère'. D
s’agit bien d’une personnalité die premier
plan, qui a joué un rôle considérable dans
TEurope d'après-guerre.
Noxis ne causons pas politique, mais les
personnalitéfe! marquantes nous inténessent
et nous voukMis voir ce qui a contribué à
leur farmation et à leur .succ^. U lest «to
factenirs qu'il faut rechercher poxir bien
comprendre certaines mentalité. Le fond
spiritud et moral donne raison de bien
des attitudes ; c'est ce fond même que
nous dœirons découvrir chez le président
Masaryk.
Toute sa vie a été inspirée, guidée par
l’Evangile, par le souffle d’en-haut. « Le
vrai chef d’Etat est celui qui s®“t et qui
se sent conduit par un plus puissant que lui ». Son activité découle de ce
principe, et sa vie durant, iil a révélé une
oonsdence chrétienne piassionnée de vérité
eit de justice.
Pour lui. Je commandement de Christ :
« Cherchez premièrement le royaume de
Dtieu et sa justice » doit s’appliqpuer à la
vie politique aussi bien qu’à la vie individuelle. « il n’y a pas — dit-il — de dietlinction à êtabKr iHitne grande et petite
moralité ». « B est faux que dans i’inUérêt dé rÈtat, l’homme politique soit dis
pensé des règles de la morale': fhfflnme
■ ^vilêge d’être comme entraîné dans leur
qui ment et trompe dans J|a vie politique, j riiUlaig©,
ment et trompe aussi dans ia, vie privée,
grer en Suisse. «L'odyssée des Vaudoàs
pendant ces > années est sans doute une
des pages les plus tristes de rhistoire re- ligieuse moderne ». Phrase qu’il fait bon
souligner. „ !
De rhospitaJe terre d’exil, les Vaudois,
animés par GianaveUo èt par Henri Arnaud, tentent par deux fois, en vain, de
retourner dans Jour pays. La Glorieuse
Rentrée ,, est A trop brièvement résumée
(lexactemehi,'huit lignes).
Dans toute la suite du règne de VictorAmédée ITi ï’historiien démontre comme
quoi les Vaudois ne furent jamais que
victimes du jeu politique du duc. Plus
loin, à la suite des édits de 1716 et 1730,
il’est simplement dit que « aujourd’hui
encore il n’eixiste plus dé Vaüddis au Pragela ».
Les règnes de Charles-Emmanuel III *ot
de Victor Amédée III furent une époque
relativement tranquille pour les Vaudois ;
la révolution française et l’empire de Napoléon leur apportèrent une situation tout
à fait favorable, mais le r^ne de VictorEmma/nuri P"" rétablit les anciennes limitatSons.
En brûlant les étapes, nous voüà à l’émancipatiion (1848) et à T« admission »
qui remplace la tolérance (1929).
Selon Iss statistiques rapportiées par
Mario Niccoli, les Vaudois atteignent* aujourd’hui (1937) le nombre d’miviron
70.000, ainsi répertis : Italie 45.000, Amérique du Sud 15.000, Amérique du Nord
2.000, autres pays 8.000.
L’article termine par une sobre et exacte
description de l’organisation ecclésiastique
vaudoise actuelle, et est suivi d’une note
bibliographique qui enregistre les principaux ouvrages sur notre histoire et cite
le Duïetin de la Société d’Histoire Vaudoise.
U nous sembfe qite T'csprit qui anime
Tautertr ‘est l’objectivité qui sied Trieri à;
tout historien : le nôtre ne ménagée point
les termes qui vont à la honte des persécuteurs. Nous pouvons nous déclarer satisfaits de la mention qui. est faite de
nous, ou plutôt de nos pères, dans la
grande encydopédie, et il ne nous reste
qu’à conseiller à toutes les personnes q!ui
sont à même de consulter la « Treccani »
de lire avec attentâmi l’article que nous
avons résumé. emm. t.
, et réciproquemment».
Ne ratrouve-t-on pas dans ces afîirma
Us ont tous droit à la reconnaissance
de leur pays et de l’huraianité. 'L.‘ M.
taons l’indication de la (source où' se sont
abreuvés les prophètes de la Bohême ?
Cette source est l’Evangile : n’oublions
pas que vers la Bohême avaient poussé
des Vaudois et que Jean Huss, le témoin
et le martyr, est un héros national de ce
pays. 4
Le président Masaryk a mis ses pas
dans les pas des prophètes de la Bohême.
« C'est dans l’esprit de nos maîtres nationaux, qu’il nous faut poursuivre notre route, et transmettre le flambeau aux
générations à venir ». ‘
Cette mission il l’a accomplie, d’abord
comme professeur, en formant iiendant
trente ans la conscience des étudiante.
D l’a remplie ensuite comme député, et
enfin comme chef d’Etat, allant de l’avant,
tranquille, serein, sûr, malgré la lourde
tâche qu’il s’étiait assumée.
Cet homme remiarquable appartenait à
une famîle pauvre r son père n’exerça
pas xme grande influence sur lui, mais
sa mère laisisa, de profondes traces dans.
le cœur du futur homme d'Etat. Il rappelait qu’elle l.u/i répétait souvent un proverbe tchèque ; « Cehd qui ment v<Âe, ».
« Cas mots, disait-il, se sont imprimés dans
mon ¿esprit pour toujours.
51 se forma au travail et à la lutSte
dans un milieu sain, comme on peut te
comprendra par cette citation. Il avait hérité de sa mère — catholique — un siens
religieux très réel, mais il na tarda pas
à se poser des questions, et ayant découvert qu’il y avait différentes. confessions
religieuses, il voulut les examiner de prèls,
sans se contenter des jugennente tout' faits.
En homme sincère et intégrie,. fl ne se
résigna jamais à aucune hypocrisie. A
l'école qu’il fréquentait, tous tes élèves
devaient non seulement aUier à la messe,
mais encore se conf^eer et communier. ■
Masaryk, dont la croyance aux ritas de
l'église était ébranlée depuis quelque
temps, annonce à l’aumônier qiu’ü ne se
confessera pas. Le proviseur, gardien de
la discipline, le fait comparaître et T'engage à obéir au règlement, quelle que soit
sa pensée. La réponse de l’élève mérite
d’être donnée et soulignée.
« Monsieur, j’estime que celui qui agit
contrairem.qn,t à ses convictions est un
misérable ». Ce fut l’origine des tracasseries qui se conclurent par l’exclusion de
l’élève indiscipliné qui, l’année suivante,
ne sera plus admis dans cetlte école.
En 1870, Pie IX, ayant promulgué te
dogme de l’infaill/ibilité papale, Masaryk
révclfé informa l'aumônier du gymnase où
il étudiait, qu’ü sortait de l’Eglise catholique : il avait vingt ans.
. L’intérêt qu’il portait aux choses spirituelles peut se voir même dans sa thèse
de doctorat sur L’essence de l’âme, d’après
Platork
Il trouva dans sa femme, américaine,
mais desciéndante de huguenots français,
Taide réeltement semblable à lui ; tous lies
deux étaient épris de lettres et d’art et,
paissionnnés de vérité.
A)u nomi de la vérité, il combattra pour
la justice et la tolérance. Un pauvre chemineau juif, accusé d’un crime rituel, fut
condamné à mort. Masaryk, assiste à tout
te procès et fait une enquête minutieuse ;
il déclare qu’une erreur j udiciaire “a été
commise. Il fallait du courage, il fut attaqué, mais la vérité avant tout.
Ce caractère, Maisaryk te devait à la Bible qu’il ne quiittait jamais. Lorsque», te
17 décembre 1914, il partait pour Fétrt*anger afin de préparer Tindépendanoe de son
peuple, il avait mis sa Bible tchèque dans
sa valise. Elle a sans doute formé sa magnifique personnalité,"faite de droiture et
de science, de foi en Diieiu et de foi qn
Thomme.
Les prophètes de la Briiême ne désavoueraient pas te président Masaryk. Jean
Huss, Celcicky, Comenius, Palmcky, sont
passés avant lui, mais il a senti 1e pri
u
Air
II
(Ceux qui désirent être mieux renseignée
sur Masaryk, pourront lire te livre d’AÆle Bréting, édité par la Librairie
Payot et C.ie, Lausanne-Genève).
Au Zambèze.
Demoiselles Missionnaires en voyage
sur le fleuve. - Scènes et aventures.
■■
(Extraits d’une lettre de M.lle R. Docteur
R. Picot, docteur en médecine d i’Hôpital de Séshéké. Après avoir pris
• •part d la Conférence des missîonmdres du Zambèze, M.Ue doct. Picot et
M.lle Emilie Coïsson redescendent le
fleuve pour rejoindre la stat^m. do .
■ Séshéké).
« ...A Nalolo, nous avons été rendre visite à la reine Mokwa Mareta et à Ishé te
prince-consort. Quel couple sympathique !
Tls ont toujoursi vécu ensemble depiudte
bientôt vingt-cinq ans ; fidélité conjugale
à remarquer au Zambèze. Il paraît que
lorsque elle fut nommée reine à Nalolo,
Mareta aurait dû changer de mari. Elle
a refusé net, en disant qu'elle viendrait
avec son époux ou pas du tout. Elé a
réussi à imposer sa. vdbnté.,.
« Ishé nous a servi te thé dans de johes
tasses à fleurs, et ce thé avait été fait
selon les règles de Tart. Il était délicieux
et bienvenu. Apprenant que nous avions
donné rendez-vous à notre barque à leur
débarcadère, assez éloigné, ils se sont
émus et ont donné des ordres pour-qu’on
attelle leur carrosse pour nous y conduire,
et nous avons tous pris place dans te
plus drôle de véhiculé que j’aie vu au
Zambèze, où- cela ne manque pas ; une
sorte de pirogue, a'veç un abri de nattes,
où nos quatre chaises avaient amplement
la place, traîné par huit bœufs. Ils nous
ont mises au fond pour éviter que nous
ayons trop de poussière. Vraiment, quand
les Malozi sont polis, ils te sont complèlîement ! La reine avait oublié ses lunettes, et Ishé, sortant les siennes de sa poche, tes lui a tendues avec 'Un joli sourire, en lui disant : « Je vous remercie
d'avoir oublié vos lunettes, puisque cela
me procure le plaisir de vous offrifi tes
miennes... ».
« Arrivées à Kalé, ne voilà-t-ü pas que
notre barque coule dans les rapides ! Une
fausse manœuvre desi hommes tenant la
corde de derrière, et elle a tourné et s’est
enfoncée. Heureusement que nous et une
partie de nos effets personnels étions
sur la berge, à regarder, effarées et impuissantes, tes hommes vider la barque
et ^ayer de la tirer de l’eau. Ilfe y ont
mis quatre heurœ, et les pauvres hommes avaient les traits creusés de fatigue.
Nous avons campé tout près pour tout
sécher, et vraiment notre campement
avait une drôle d’allure avec les matelas,
les couvertures, la farine, etc., étalés au
aoteiiiL Le soir, nous avons fait de grands
feux pour sécher les effets de campement,
et toutes deux nous avons ainsi pu dormir au sec. On a admiré les allumette
trempées qui, séchées au soleil, marchent
encore.
« Nous avons donc perdu une demi journée, et nos pauvres pagayeurs sent devenus si craintifs, après tant de maJlieur,
que Moshé, le chef pagayeur, nous fait
débarquer à chaque rapide, pour plus de
sûreté. C'est un peu fatiguant, mais si
cela te tranquiUisQ, on y va.
« L’autre nuit, un couple de lions ést
venu boire en face de nos fentes et a,
. paraît-il, fait un beau duo. Je dormais si
bien que je n’ai rien entendu. J'étais furieuse, le matin, d’avoir manqué ce concert vocal ».
6 septembre.
« On se réjouit d’arriver ; on a trois
jours de retard et nous sommes un' peu
saturées d’aventures. A Ngambwé, Téquipe a mis six heures et demie pour passer bagages et barque, d’où nouveau re
tard. "^C’est" bien aniusant de surveiller
la bascule de la barque'par dessus les rocs
de la cascade. #7
« Hier, Moshé, qui, eSt nerveux, nous a
dem.andé de marcher au dernier rapide
de Katimamulilo. M.lle Coïsson, ne l’ayant^
jamais fait, était ennuyée, 'car elle ne'
connaissait pas la région, sachant seulement que c’était une forêt à fions. Son
inquiétude a augmenté quand allé s’est
aperçue, trop tard, que Moshé avait oublié de donner une lance à notre garçon.
Moi, protégée par mon inexpérience, je
marchais devant, cherchant notre route
dans cêS affreux fourrés piquants et sablonneux, quand, à cinq mètres devant
moi, nous entendons un grognement
sourd, puis un animal' bandit, pour disparaître daps un taillis ; te temps de voir
une croupe fauve et une queue à mouchet. Je n’ai pas eu,-peur, puisque c’était
lui qui se sauvait... Je n'ai réalisé le danger couru que rétrospectivement, tandis
que, M.Hé Coïsson, plus expérimentée, se
taisait, car la femme de notre boy causait à fil pour étourdir sa terreur. Un peu
"• plus loin, nous avons senti, puis vu la
carcasse encore fraîche d’un autre lion.
Après deux heures de marche, nous sommes arrivées chez le magistrat boer (nous
étions sur l'a rive droite) ; il a été un peu
ahuri de notre équipe. C’est lui qui avait
tué, la veiUe, le lion là ■ où nous Tavons
vu, et il en avait vu deux autres. II en a
exterminé vingtineuf, depuis deux ans
qu’il est là. Sa véranda est pleine de belles peaux, avec lesquelles ses petits enfants jouent gaîment ».
7 asptem.bre.
« Bien arrivée à destination. Je fus touchée par Taccuieil chaleureux des blancs
et des noirs. C’était une rentrée à la
maison ».
Les lignes que nous venons de lire, ne
nous font-efl.es pas penser aux paroles du
Psaume XCI : « Je dis à TEternel : Tu es
mon refuge et ma forteresse, mon Dien
en qui je mets ma confiance!... Aucun
mai ne t’atteindra ; aucun fléau n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses
angles de te garder dans toutes tes entreprises... Tu marcheras sur le lion et sur
l’aspic... ». A. C.
GLflNURES
Angleterre.
L’organe de l’Alliance britannique des
écoles du dimanche The New Chronide of
Christian Education donne des détails,
dans son numéro du 21 octobre 1937, sur
la récente expérience tentée en Angleterre
par la création d’une «felise junior».
Cette dernière a été constituée pour te®
adolescents trop âgés pour suivre tes cultes destinés à l’enfance et qui n’ont ni
Tâge, ni la maturité nécessaire pour
prendre part aux services pour les adultes. Le désir a été exprimé que l’organisation dis cette « église juniotr » f .dbnnte
la possibilité à chaque enfant de développer sa propre personnalité et lui permette de prendre une part dans Ifactivité
de l'Eglise comme diacre, etc. ; les services de cette église doivent être aussi intéressants que possible et répondre aux
besoins des enfants. On a souligné l’utiïité qu’il y aurait à ce que les services
de 1’« église junior » aient fieu simiultanément aux cultes pour adultes, afin de
créer chez l’enfant te sentiment de communion.
Le rédacteur de l’article a pris part à
un des cultes pour enfants célébré dans
cette nouvelle église. Le thème du oultte
portait sur te fait que te partage avec tes
autres crée de l'harmonie et contribue à
l’avènement du Royaume de Dieu. Pour
créer une ambiance d’adoration et de necueiflement, un ordre de ærvice avait été
distribué aux assistants. Le service a duré
environ une heure. Les enfants y prirent
une port par des lectures bibMques. D’amtres expériences seront sans doute tentées,
sur lesqueUles il sera intéressant de nevenir. (S. Œ. P. /.).
■I
1^-
3
J':‘%r
•ilß'
L’Echo des Vallées
Vendredi
vtt
>^.r
Noveiñbre 1937-XVI
• : •' “i;,'...; Jftÿç ^ '■ :ï|àÂ
Japon. r
Le Conseil, National Chrétien ayant
lancé l’idée d’une œuvre de secours social
en faveur des soMats et de leurs famiUes,
a vu son effort réussir, puisque non,seulement les quarante-quatre groupements
formant -le Conseil National Chrétien, mais
un grand nombre d’autres organisations
chrétiennes indépendantes se sont unis
pour envoyer des colis d’objets utiles aux
soldats et pour venir en aide aux familles
de oes derniers. Des chrétiens ont été ettif
voyés sur le front pour collaborer au lancement de cette œuvre d’entr'aide.
Toutes les forces chrétiennes du Japon
s’unissent donc ainsi pour une tâche commune. L’histoire de la chrétienté jajionaise ne nous offre aucun autre exemple
de coopération chrétienne aussi complète.
iS. Œ. P. I.).
L’unité chrétienne au Japon.
Un groupe de quarante groupementfe
chrétiens a demandé au Conseil National
Chrétien Japonais la convocation, en 1938,
d’une conférence de toutes lies églises, dans
le but d’aboutir enfin à une union des
églises. On envisage la création d’une fédération ayant un nom et un credo communs : mais les différentes églises jouiraient d’une entière autonomie et liberté.
(S. Œ. P. /.).
CHRONIQUE VAÜDOISE
BOBI. La SaUfe Unioniste, artistiquement décorée et tapissée de tableaux, était
archicomble dimanche soir. Après une
brève et incisive aHjoolution du pasteur
prof. Albert Ricca sur la valeur de riposte
paitois, que nous devons conserver comme un précieux héritage, la parole est à
M. Paul BertSn. Oeluinei, d’une voix 'savamment modulée, lit plusieurs de ses productions poétiques en patois bubianel. Le
public goûte la lècture et applaudit chaleureugament l’auteur.
Le poète Bertin est aussi peintre ; on
admire plusieurs de ses tlableaux exposés
dans la Saille.
A M. Bertin et au prof. Ricca, nos plus
vifs remercîments. M. P.
LA TOUR. Dimanche prochain,, 28 courant, le culte de 10 h. 30, au Tempilie
Neuf, sera présidé par M. le professeur
de théologie Jean Rostagno.
★ A l’occasion de TinhumationT dans
le cimetière de La Tour, de la dépouüle
mortelle de Madame Marie RolUer née Vigne, une foule d’amis entourait M. Rollier et sa famille dans un émouvant témoignage de profonde sympathie fraternelc.
★ Désormais toutes nos Sociétés de
bienfaisance, missionnaires et d’édification
travaillent en plein ; nous avons raison de
croire qu’un bon travail sie fera au cours
de l’année.
★ Le dimanche de la jeunesse a été
célébré à la reprise de l’activité de nos
huit Unions Chrétiennes. Le temple offrait un beau spectacle dû à la présence
d'une nombreuse assemblée, parmi laquelle
on remarquait un bon groupe de jeunes
filles en costume vaudois.
★ L’année scolaire a été inaugurée,
pour les écoies prim,aires, par un service
religieux dans le temple. La presque totalité des élèves étaient présents avec léS
maîtresses d'école. A la même occasion il
y eut la distribution des prix de Bible et
de français.
★ Dimanche dernier a eu lieu l’installation des membres du Consistoire nommés par la dernière assemblée électorale :
MM. Ferdinand Bounous, Rodolphe iRollier,
Henri Margiunti, Daniel Costabel et David Travers.
★ Dieu a rappelé de ce monde, d'une
manière subite, M. Jeun Dani^ Chjorbonnier, des Peyroiuins. Notre frère avait
81 ans. Nous exprimons à la familje, à
la veuve d’une façon toute spéciale, notloe
profonde sympathie chrétienne, et nous
demandons au Dieu de toute consolation
de vouloir soutenir les affligés dans leur
grand deuil.
LONDRES. Cto& Vmdois. Dimanche
dernier,® a eu Ijeu la première séance du
Club 'Vaùdois, dans la salle de l’église françalise de Soho Sqjuare. Il y avait, ce jour-là,
un bon nombre de membres ; malheureur
sement Madame Sturge-Moore, notre présidiente, n’ét'aît pas ïà„ ayant fait tme
chute quelques jours passiés, et ne pouvant sortir de la maison. Nous faisons des
vœux pour sa guérison, et e^érons Tavoir
complètement rétaHie au milieu de nous’
bientôt.
Cette réunion, présidée par M. Christo!, était spécialement intéressante, car il
y avait cinq pasteurs missionnaires,
M. Seguin, petit-fils de M. Antoine Gay,
de Saint-Jean, M. Coïsson avec Madame,
M. Nissollê, M. Christo! et M, Jean Lageard,; ce dernier est à présent l>asteuir
tlituliadre de la .seconde petite église française de Bayswater, uii autre quartier de
Londres. '
Après le thé, M. Guido Lageard fit passer une fiauilte dans laquele on demandait aux membres présents s’ils étaient
d’accord de réduire les séances du Club,
ou de les continuer comme par le passé.
Il avait été question, il y a quelques mois,
de supprimer des réunions, vu la distance
et la difficul,té de locomotion le dimanche,
mais une fois la feuiU'e signée, pas tCn
nom ne fut écrit pour changer ce qui a
été fait jusqu’à œ jour, oe qui prouve
que les membres tiennent à leur Club et
feront leur possible pour arriver à 3 h. 30.
pour que Ton puisse commencer ponctuellement. Les gens qui lisent YEcho ne réalisent pas que bien personnes ont un
voyage par train plus loin que de La Tour
à Pignerol ! ! !
Madame Micol, qui s’est occupée du thé
piandant d.œ années, ne peut plus s’en
charger ; et on demande à M.He A. Revel
de vouloir le faire à sa place. Le Cl(ub
remercie Madame Micol de oe qu’elle a
fait pendant si longtemps.
M. Coïsson nous parla de Tœuvre rnissionnâiœ, surtout parmi les indigène gui
se préparent pour être évangélistes, et fl
déplora, à la fin de son discours, que depuis bien des années, les "Valiées, qui ont
tant fait pour les Missions dans fe passé,
n’ont plus envoyé de missionnaires au
Zambèze.
Le 9 janvier, D. v., aura lieu la fête, de
Tarbre de Noël; et lé Club se réjouit de
recevoir la p.asteur Deodato, qui sera en
Angleterre pour la réunion du 20 février,
A tous nos amis qui pensent à nous
et qui lisent nos comptes rendus, nos bons
vœux de Noël et de Nouvelle année.
Auce h. Revel.
POMARET. Encore un foyer vient de
se fonder sous lie regard du Seigneur v samedi, 30 octobre dernier, dan|s notre temple ; en effet, nous avons uni en' mariage
M. Ernest Pons de Jean Pierre, de Massel,
avec AdeUm GriU d'Henri, du Fort de
La Pérouse. Nous formulons encore pour
eux les meilleurs vœux de bonheur.
★ Jeudi dernier, par une cérémonie
intime et dans le cercle des parents et die
quelques amis, nous avons administré le
Saint Baptême à la petite Laura Ad3e
Bernard d’Arthur et de Flora Jahier, du
Pomaret ; et dimanche après-midi, dans
Técole du Clôt de TEnvers-Pinache, aux
petits Ezio et Oreste Baret d'Henri
et de Jenny Baret, de la Fayole, Que
Dieu bénisse ces chers enfants, ainsi que
leurs parents.
RODORET. L’Assemblée et le Conàeil
d'Eglise de Rodoret remercient leur Pasteur pour le travail qu’il a accompli parmi
eux. Ils lui souhaitent im « bon service
militaire », une bonne sant|ê et un heureux retour à Rodoret. J. B., ancien.
COMUNE DI TORRE RELUCE.
Stato Civile dal 16 al 21 Novembre 1937-ìVI.
Nascite N® 1 — Decessi N® 1
PERSONALIA.
ÿ- Nous apprenons avec plaisir que notre
coreligionnaire, le jeune major des
David J alla, fils aîné du toujours regretté
M. le prof. Jean Jallia, a été décoré d'une
nouvelle médaille à la Valeur tmïilsadre
avec cette bèlle motivation ; « Qmdàva vît«1 toriosammte in pUt azûwi il) propino
« Battaglione {ü Saluzzo) all’attacco di
« forti posizioni avversarie, dando prova
<di provetto comandante e dimostrando
« fermezza e sprezzo dd periodo - Adì
^Gul Negus, 12|3|1936 - ArnhorAradam,
15-16|3|1937 ».
Nous féWciitoh's ce Vaudois qui a (su
faire son devoir en se distinguant à la
tête des Alpins de son bataillon.
Nous apprenons que M. Mdo Ribet, fils
du llieutenant-colonel des RR. CC., vient
d’être nommé docteur en droit à l’Université de Turin, où il a obtenu «Za laurea,
con pieni voti assoluti e lode ».
En félicitant vivement lé jeune docteur,
nous lui souhaitons une carrière riche en
bénédictions.
Caecal U.
^ Voici un mot d’actmlité à l’approche de
Noël. L’Echo ne peut, maïheureusement,
pas faire de cadeaux, mais ü peut em...
demander! Pour le moment, il se permet
d’en solliciter deux : un pour hui et un
pour une paroisse des Vallées. La paroisse
murait urgent besoin d’un poêle grand et
solide pour une Scdle à réunions. L’Elcho
pourrait écrive bien pltis et bien mieux
sHl avait une machine... à écrire. Les cadeaux entreUement l’amitié même entre
TEcho et ses lecteurs!
Se trouv&ra-t-û une âme charitable pour
accueillir notre appel ?
Les Livres.
A il’époque ■' où parents et Mucateurs
cherchent de bons livres pour les enfants,
nous leur recommandons très spécialerhent
Le jardin enchanté, récits illustrés pour
enfants de 8 à 14 ans, recueillis, traduits
ou adaptiês par M.me A. Jézéquel, secrétaire de la Commission di’Education de
l’Alliance universelle pour Tamîtié internationale par les Eglisfâs.
Ces histoires,, d’un large mais forme
accent religieux, tendent à développer
chez les enfants des sentiments de bonne
volonté et d’amitié à l’égard des peuples
étrangers.
Le livre, de 225 pages, est présenté
sous une artistique couverture en quatre
couleurs..
IJ contient, en outrei, d'émouvants tétnoignages sur Tauteur, rapiyelée à Dieu
alors qu’elle travaiEait à la composition
de ce recueil.
Prix du volume^ franco : francs français, 12 ; pour cinq exemplaires à la même
adresse : le volume, francs 10 ; pour dix
exemplaires à la même adresse : le volume, francs 8.
Adresser toutes les commandes au pasteur J. Jézéquel - 47, Rue de Clichy - Paris 9®. — Compte de ch, pst. Paris 220.72.
0 » »
Selma Lagerlof : La maison de lÆie
Crona. — (Cycle de Costa Berling),
roman traduit du suédois par T. Hammar et M. Metzger. — Editions « Je
Sers », Paris - Edition « Labor », Le
Grand Lancy, Genève, i— 1 volume,
in-16”, de 238 pages, frs. suisses 2,65.
Dans ce nouveau roman, seconde partie
du cycle de Costa Berling, mais formant un
tout par lui-même, on retrouve avec joie
les meilleures qualités de Selma Lagerljof.
C’est un simple récit, presque un conte
de fées, mettant en scène la charmante
fille d’un vieux pasteur, vénérée de toiuS
les paroissiens, mais opprimée par sa marâtre. L’amour seul pourra délivrer MayaLisa au doux nom. îSur cette trame, que
de gracieux dessins ! Dans cet âpre ou
riant pays du Vemflanid s’évoque la vie
paysanne et bourgeoise; les femmes au
’S ttouiT 'des rouets, lés noces aux ■'ourieuaes
■.V __Tl__ _J__1_____________ 1wJ»,
coutumes, les .épijsodes humoristiquee, la
musique enchantlée du vidon, les gnomes
sur la prairie... On se laisse bercer par
cette atmotsphère norîiique si prenante.
"Vraiment ! ce roman^ est de la meilleure
veine de la grande romancière Suédoise!
■■ ,
Hélène J. Kocher ; Mamm,-tu m’aimes?
Inrl6" carré, orné de 4 hors textes et
sous couverture en couleurs. — Editions « Labor », Le Grand Lancy, Genève. — Prix : fragcs suisses 3.
« Au contact de beaucoup de mères, j'ai
constaté que leurs préoccupations et leurs
„ joies, leurs luttes et leurs succès, leurs
larmes et leurs rêcomi)ienses sont étrangement semblables, et que tes mettre en.
commun nous est une farcie réelfe». »
Ces lignes du livre, charmant à tous
égards, que les Editions «I^bor» à,Genève nous envoient, disent à q!uî fauteur
a pensé avant tout en te publant ; mais
les jeunes mères ne seront pas sleùtes à
y trouver profit ; les pères en bénéficieront
certainement eux aussi... et même <îes
grands parents.
« Maman, m’aimes-tu ?» est une suite
de scènes d'intérieur, de récits alertes de
choses vécues, de mots d’enfants naïfs et
profonds, de confidencies, qui laissent
rayonner la flamme d’une haute inspiration et du vrai bonheur, A lire ensemble
f ces pages pleines ’de cœur, bien des époux
se sentiront rapprochés l’un, de fautre et
pil|us près de leurs enfants ; ils comprendront mieux quel est, avec leur responstibilité, leur immense privilège. Ce petit
livre est une force.
»>
Taltnanach des familles que la
« Claudiana » publie chaque
année, depuis 85 ans, Vient de
paraître, et offre une foule d’informations utiles et intéressantes
aux lecteurs qui ? l’accueilleront,
pour 1938. - : »
C’est un cadeau tout indiqué
pour Noël : un exemplaire à
chaque enfant ; -et les parents
liront eux aussi avec plaisir.
Les familles BOVET,, MALAN {MarseiUe), R5CCA, COÏSSON (Martel), et tous
les parents du regretté
Félix Bourde
remercient sincèrement toutes les personnes qui ont témoigné leur cdfecUan et lem
sympathie à l'oocasion du départ de leur
bi&rkaimÂ. Elles remercient spécialement
le doct. Quattrini, ponr ses soins assîd'us,
le prO'f. Pinardi, le pasteur R. Nisbiet, et
tous ceux qui ont prêté leur aide durant
la pénible mcdadie.
AngrOgne, le 18 novembre 1937.
Le 20 novembre, après une longue vie
de travail, s’endormait dans la paix du
Seigneur
Jtan NatiitI Charbonaitr
enlevé subitement à l’affectùm des siens,
à l’âge de 80 ans.
La femme Marguerite Travers,; les fûtes : Florentine et son mari Paul SlMOND et leur 0e Aldine avec son mari
Dino Stalè ; Rosa veuve Blanchet avec
sa fiïk Blanche et tous les parents, en
donnent la douloureuse nouvéle.
La famUle, profondément touchée des
marques de sympathie, remercie tom ceux
qui ont voulu prendre part à sa gremde
douleur, d’une mamèré ou d’une autre.
Un remerciement spiédal à MM. Tron et
Gaydou, pour leurs paroles de oonsdUution et aux voisins MM. Rivoir, Peyrot
et Chauvie, ainsi qu’m docteur QuattHui,
pour ses soins prompts et dévoués.
« J’ai combattu le bon com
«
bat, ,j‘ai achevé la course, j’ai
gardé la fol».
2 Timothée IV, 7.
Torre Pellico (les Peyrouns), 22 novembre 1937,
IM
•. ».
M
4
I lÁafei
L’Echo des'Vallées - Vendredi 26 Novembre 1937-XVI
. -
ORARIO FERROVIA TORRE PELLiCE-PlNEROLO>TORlNO ,
DAL. Ae NOVEMBRE •1037-XVI
Torre Pellice p. —5,40 7,15 12,39 17,11 18,25 19,47 2 - 21,05
Luserna S. G. . __ 5,44 7,19 12,43 17,15 18,29 19,51 21,09
Brichéraslo . 5,56 7,33 12,58 17,24 18,46 20,05 21,21
Pinerolo . 5,19 6,13 7,02 7,45 13,19 17,42 19,08 20,26 21,40
Airasca • 5,36 6,29 7,26 7,58 13,41 18,04 19,32 20,53 22,02
Torino a. 6,13 7,06 8,07 8,24 14,20 18,38 20,04 21,30 22,39
Torino p. 0,25 6,40 8,08 11,48 13,29 17,25 18,k 19,05 20,15
Airasca 1,03 7,22 8,39 11,22 14,11 18,03 19,14 19,31 20,52
Pinerolo . 1,22 7,46 8,55 12,41 14,32 18,19 19,31 19,44 21,08
Bricherasio , 8,04 9,08 12,57 14,50 18,40 20,02
Luserna S.,0. . —8,15 9,18 13,08 15,01 18,51 20,13
Torre Pellice a. 8,18 9,21 13,11 15,04 18,54 20,16
(i) Feriale — (a) Festivo — - (3) Al Lunedì.
ORARIO AUTOMOBILE TORBE-BOBBIO PELUCE
Torre P. p. 8,30 15,15 19,05 Bobbio P.p. 6,30 11,50 16,20 3 17,35
S. Margh. > 8,35 15,20 19,10 ViaFourca » 6,35 11,55 16,25 17,40
Chabriols » 8,42 15,27 19,17 VillarP. » 6,41 12,01 16,31 16,38 17,46
VillarP. . 8,49 15,34 19,24 Chabriols » 6,48 12,08 17,53
ViaFourca » 8,55 15,39 19,29 S. Mar eh. » 6,56 12,15 16,45 18,Bobbio P. a. 9,- 15,45 19,35 Torre! fl. 7.- 12,20 16,50 18,05
- (1) Al Venerdì e Festivo — (2) Feriale — (3) Festivo.
RAGGI X
Dolt. GAROIOL ENRICO
Medico Chirurgo
Viale Gilly - angolo Corso Fiume
RICEVE DAUUE 1 A ALEE 16
Bambinaia-cameriera pratica bambini,
buona conoscenza francese, cercasi-da
famiglia piemontese residente Roma. —
Scrivere DURANDO - Via Antonelli, 47
- Roma.
A remettre magasin de vin en gros et
détail. — S.’adresser au journal.
Unione Cristiapa delle GiOYapi
CASA UNIONISTA «VILLA ELISA»
(già « LE FOYER >»)
Via Angrogna, 10 — TORRE PELLiCE
GEOMETRA
PAOLO ROSTAGNO
VIA WIGRAM. N. 6 - PIANO !•
TORRE PELLICE ——
Tutti 1 lavori tecnici relativi alla professione
Agisce da Intermediario per ia compravendita
di stabili di qualunque natura
ed accetta le relative commissioni
Denunzie di successione
fatte con criterio razionale
La casa, situata in amena posizione e
fornita di riscaldamento, ospita per
soggiorno invernale — in ambiente signorile ed a modeste condizioni —
-signore e signorine insegnanti e studentesse, ed offre agevolazioni alle giovani
delle Valli che si recano a Torre Pellice
per gli studi.
Per informazioni rivolgersi alla Direttrice.
L’Avvocato pTEFAMO PEYROT
riceve in TORRE PELLICE
Via Roma, 9 — ogni giorno feriale
dalle ore IO alle 1%.
I[|-Ìil
Oeometri OAROIOL
< Torre Pellice ►
Uffici recapito; Pinerolo - Via Trieste, 5 —
S. Germano Chisone - Via Gorge, 12.
Prof. GUIDO MALAN
TORINO - Corso Vit'orio Emanuele, 92
riceve in
PINEROLO (Clinica Camussi)
la 1“ e la 3° Daraenica del mese d Ile 8 alle 10
STITICHEZZA
ì:
il'Lole depurative
FATTORI
LLA CASCARA SAGRAbA
1
Ë)
EMORROIDI
Pillole solventTI
, FATTORI
^NSUKNTO C SURROSTRA
raBmEairezTT'fiHD
‘"TW j.ui'i 1HÍI ir-Tnmimriiv.f no
LENTIBGINI
MACCHIE SUL VISO - PUNTI
NERI - ARSURE e SFOGHI
Scompaiono In pochi giorni con la
POMATA del noti. BIANGAROI
L. IO nelle fermacie e profum. o Inviando
vaglia alla FARMACIA
B I A N C A R D I
Via Casielmorrone, 6 - MILANO
Vini Sani e Brillanii
otterrete
aòoperanSo in venbemmia
Enosolllto Bellavlta
e muItilevures Jacquemht
Referenze a richtesla
Massima gradazione alcoolica
Colore più vivo.
BELLAVITA VIA**PARINI, 1
Catalogo gratis
Jalee Tren, directeur-reeponsable
Torre Pellice - Cmrrimerie Alpine S. A.
ÌIÌ2ZÌ
Il Valdisi.
valli valdesi.
ANGROGNA - Pastore: Boberto Nisbet.
ANGROGNA (Serre) - Pastore : A. Deodato.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Alberto Rioca.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ribet
FERRERÒ - Pastore : Oreste PeyroneL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Mathie«.
FRALI - Pastore : Lamy Coìsson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Rostan.
PRAROSTINO - Cand, TeoL Edoardo Alme.
RI CLARETTO - Cand. TeoL A. JanaveL .
RODORET3X) - Cand. TeoL A. Genie.
RORA’ ' Pastore : Enrico Geymet.
S. GERMANO CHISONE - Pastore : Gustavo
Bertin,
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
ABBAZIA - « Cliiesa di Cristo ». Culto alle
ore 16 - Pastore : Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Crolx de ViRe.
BARI - Qiiesa Valdese - Da Corato.
BERGAMO - Chiesa : Viale Vittorip Emanuele, 4
- Pastore : Arnaldo Comba, Viale Vittorio
Emanuele, 59.
BIELLA - Chiesa ; Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario.
BORDIGHBRA - Cliiesa : Piani di Vallecrosìa
' Pastore : Davide Pons, Istituto Femminile
Valdese.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore ;
Enrico Meynler, ivL
BRINDISI - Chiesa Valdese : Via Congregazione - Da Taranto.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 19 Da Paierma
CARUNCHIO - Chiesa Valdese - Cand. TeoL
Liborio Naso, Ivi.
CATANIA - Cliiesa : Via Naumachia, 20 - Pastore : Teodoro Balma, ivi.
OERIGNOLA - Chiesa Evangelica - Pastore:
Enrico Pascal, Viale Regina Margh., 17.
COAZZE - CJiiesa Evangelica - Da TorrqA>eillce.
DOMO - Cbleea : Via Rusconi, 9 • Pastore :
Carlo Lupo.
DORATO - Chiesa Valdese : Corso Mazzini, 27 Pastore : A. Mlscia, M.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Cand.
Ted. Enrico CorsanL
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Chiesa di Via Manzoni, 13 - Pastore : Virgilio Sommani - Coadiutore : Pastore T.
Vinay.
FIUME - Qiiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
oro 10 - Pastore : Valdo Vinay, presso sig.
WlltBch, Via Baccich, 5.
FORANO - Chiesa - Pastore : Alfonso Al^slcv
Forano Sabino (Rieti).
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore;.
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Palermo.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Bavero, Piazza d’Aiml.
LIVORNO - Chiesa ; Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi. 18.
MANTOVA - ChieBa ; Via Bacchio, 5.
MESSINA - Cliiesa : Via Maddalena, 39 isolato 147 - Pastore : Selffredo ColuccL
Via C. Battisti 191, isolato 217.
MILANO - Chiesa : Idazza Missori, 3 - Pastore : Enrico Tron, Via Euripide, 9.
NAPOLI - Chiesa: Via Cimbri, 8 -• Pastore:
Mariano Moreschini, ivi.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese-405 West,
41 Street - Culto principale ; 4 P. M. — Pastore Pietro Griglio - 21 West - 95 th Street.
NIZZA - Chiesa ; Rue Gioflredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi,
ORSARA DI PUGLIA - Chiesa Valdese - Da
Cerignola.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand Tedi
E. Micol.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 43 - Pastore :
V. Subilia, ivi.
PIANI DI VALLECROSÌA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile ValdescL
PIAZZA ARMERINA - Chiesa Valdese - Da
Catania.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Albei-to.
ÌISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : P.
Petyronel - Via Santa Maria, 85.
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Maroo :
Via Possldonia, 4 - Da Messina.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Umberto Beri. '
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Da Uvamo.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107 Pastore : Giovaani Bonnet, Ivi - Chiesa di
Piazza Cavour - Pastore Paolo Bosky Via
Martanna Dionigi, 57.
SAMPIERDARBNA - Chiesa ; Via Gksuè Carducfci, 16 - Cand, TeoL P, V. Panasela,
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONl - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarincl
Giuseppe, ivL
SANREMO - Chiesa : Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo JannL ivi
schiavi D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese: Via S. Dcmenlco, 5i
SUSA - Chiesa : Via Umberto l, 14 - Da Torre
Pellice.
LUGANO - Chiesa Evangelica - Pastore : Guido
Rivoir, Via Franscdni, 11.
ZURIGO - Cliiesa Italiana : Waldenserwerk PastcH'e : Alberto Puhrmann, Idastrasse, 21.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 10.30 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Prof. Ernesto Comba, moderatore - Pastore Guido Comba, cassiere Cand. TeoL Paolo Marauda, segretario del
Modéràtore - Via Quattro Novembre^ 107
- Roma (101).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42 - Roma (126) - Professori : Ernesto
Comba, Davide Bosio, Giovanni Miegge.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. Adoi/o Tron.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Prof. Davide Bosio, presidente ; Virgilio
Sommani, Giovanni Miegge, Mariano More
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA - Torre
Pellice - Direttore ; Pastore Paolo Cdisson.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosda - Direttore : Pastore Davide Pont.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pollice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto GouId)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
IS'nTUTO AR'nGIANELLI VALDESI - ’Torino
- Via Berthollet 34 - Direttore ; Or. Uff.
Paolo Canobbio.
OSPEDALI VALDESI - a Taire Pellice - a
Poniaretto - a Torino, Via Bmrthollet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Torre
PeUice (Torino) - Direttore : Pastore Roberto Nisbet, Angrogna.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBElR'ro» - Lusema San GlovannL
ASILO PEI . VECCHI - Luscrna San GiovanuL
ASILO PEI VECCHI - San Germano Chisone
- Direttore: B. Soulier, pastoie emerito.
ASILO PEI VECCHI • Vittoria (Sicilia).
COLONIE VALDESi i
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to Colonia), - Pa, store : Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA 1 (Dep.to Colonia Via Rosario) - Pastore o»Enrico Beux.
AGRUPACION : ROSARIO-BARKER-COLLAPOLONIA (Dep.to Colonia) - Attesa dalle
Chiese di Colonia Vaidense e di Coemopo rta.
TARARIRAS E ANNESSI (Dep.to Colonia) Pastore : Daniel Breeze.
OMBUES DE LAVARLE (Dep.to Colonia) • Pastore : Carlo Negrln.
COLONIA MIGUELETE (Dep.to Colonia) - Pastore : Carlo Negrin, da Ombúes.
SAN-SALVADOR (Depto Soriano) - Pa.store :
Giovainnì Tron (residenza: Dolores). —
Coadiutore : EvangèlLsta Emilio E, Ganz
(réisidenza : CaBada de Nieto, Dolores).
NUEVA VALDENSE (Dep.to Rio-Negro) Evangelista Emilio ÌE. Oanz, tla CaBada
de Nieto).
NIN Y SIIiVA (Dep.to Paysamlù) - Evangelista Emilio E. Ganz, da Canada de Nieto.
Argentina.
COLONIA BELGKANO (Ptov. Santa Fé - Estación Wildermuth F. C.. C. A.) - Evangelista Carlo Alberto Grlot.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore :
Silvio lx>ng, Est.. .Iacinto Aràuz, F. C. S.
COLONIA SAN GUSTAVO (Prov. Entre Rios
- La Paz) - Vi.s'itata periodicamente..
COLONIA EL SOMBRERITO (Prov. Santa Fé
- Est, Paul Groiissac F. C. S. F.) - Vislt.ata
periodicamente.
CALCHAQUI '(Prov. Santa Fé, F. C. S. P.)
- Visitata periodicamente.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 16-20 (angolo
Via F. D. Palma) - Pastore : G. Castiglione,
Via F. D, Palma, 144.
TORINO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore ;
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastori Elio Bynard e Emilio
Ravazzini.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M.. Maggiore - Pastore G. del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa ; Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Ernesto Ayassot, ivL
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia,
VITTORIA - Chiesa Evangelica - .Pastore : Arturo Mingardi, Via Garibaldi, 60.
RODI N4
montecatim
Tronca^ /
e 71^ Be
c^TiseúueTi^
RODINA Montecatini cV'
prodotto italiano al cento
per cento.
RODINA Montecatini sosti t n isre. va nlapp iosa me n te
tutti 1 prodotti identici di
importazione.
11 prezzo della HODINA
non è aumentato:
In vendila in lune le f<itinaci\' a:
L. 4.30 il tubetto lii 20 comprl-sse
L. 0.80 la bustina di 3 compresse