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li»
Soixante-et-unième année.
20 Mars 1925
N» 12
LEGE? DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Poor 6 mola
PRIX D'ABO.'' . Par ao
Vallées Vaudoises .... ..................L.
Italie (en dehors des Vallées) ei Colonies
Etranger........................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique ..................
On l'abonne : à Torre Peilice, au Bureau d’Administration de l’ÉcAo (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chc2 MM. les Pasteurs.
8,10,20,19,1 doli.
5.
6, 11,—
y, doll.
L-ABONNBMEKTISe PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directèur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Peilice — pour l'Adminiitration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N® 31 - Torre Peilice.
Pour toutes les anuoncci s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d'adresse coûte 30 ccntimei, sauf ceux du commencement
de l’année. . <•
«V Le Nmnéro; 90 eentimei w
Qne tontes les choses vraies, honnêtes, jnstes, pares, aimables»... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
LA VIE.
«...afin que quicoïKjue croit en lui
ne périsse point mais qu’il ait la
vie âternclle ». Jean III, i(i
Une des merveilles de la terré c’est la
■grande variété des vies, il y en a de toute
espèce : il y a même, paraît-il, une vie
dans les minéraux. Des savants ont cherché
de démontrer qu’un cristal naît, se développe, et meurt. Il y a la vie des plantes, la
rie des podssons, la vie des animaux, la vie
des hommes; et dans l’homme il y a la
vie du corps et celle de l’esprit.
Chose curieuse cependant, malgré la possibilité pour l’homme de posséder la vie
dans sa plénitude, il y a beaucoup d’individus qui se contentent de la vie animale.
Or, autant un mollusque ou un oiseau peuvent-ils être beaux comme mollusque ou
comme oiseaux, autant, quand on est homme (poussière, oui, mais aussi esprit), et
qu’on est destiné à la Vie de l’Eternité, il
est triste, il est honteux, il est désespérant
de se contenter de cet état. Nous voudrions
aider tous les... mollusques à devenir enfants de. Dieu : nous voudrions leur proposer une vie si belle qu’ils ne puissent plus
se contenter de la vie de l’animal. Il y a
encore aujourd’hui des. gens qui applaudissent aux matérialistes, les menteurs qui
disent que tout finit au tombeau. Mais
quand on a goûté quelques instants de la
vie en ¡Dieu, on fuit le néant, car cette vie
est une grâce, est un bonheur, est un débce offert à tous. Cette, vie, elle est en
nous, mais il lui faut un milieu afin qu’elle
puisse se développer. Je ne crois pas qu’une
vie de l'Esprit, une vie qui doit être éternelle, puisse être entretenue par la nourriture de l’estomac ; il y a un milieu, un
milieu spirituel où notre âme, peut s’épanouir, se développer et vivre ; ce milieu
c’est Dieu. 'Notre âme étant d’origine divine, il lui faut Dieu ; nous sommes perdus
en tant que nous n’avons pas Dieu : sans
lui nous périssons ! 11 n’y a pas à discuter.
L’enfant prodigue était i)e,rdu, tout en
étant dans La maison du père; parce que
son cœur n’était pas en relation avec
son père.
On peut aller à l’église et être loin de
Dieu ; on peut chanter des cantiques, lire
sa Bible, balbutier des prières et être loin
de Dieu. D’autre part, on peut avoir des
doutes et être près de Dieu. Ce qui compte
pour avoir la Vie c’est avant tout l’obéissanoci : il faut avoir une attitude pour
avoir la vie, il faut être obéissant. Si nous
désobéissons, nous avons beau chanter des
cantUiues, nous n’aurons pas la vie de
Dieu en nous. iPour avoir Dien il ne s’agit
pas d’être un illuminé ou im mystique,
d’avoir approfondi les mystères de la religion ou d’avoir eu des apparitions intérieures : il faut se mettre sur le chemin
de l’obéissance,: que l’homme impur tourne
le dos à ses amis de. débauche, que l’alcoolique abandonne le vice qui dégrade et avilit, que l’avare détache son regard et son
cœur de l'or qui le fascine. Abdiquer à
SUD moi, rentrer dans le milieu pour lequel
on a été créé, retourner dans l'orbite,
voüà le chemin qui conduit à la Vie. Les
astres qui parcourent leur orbite sont
obéissants 1 malheur à celui d’entre eux
qui sortirait de son orbite !
La vie que Dieu donne, dès ici-bas et
pour l’éternité à celui qui lui obéit, est une
vie de liberté, de pardon, de rassasieiuenl
et d’adoption. La vraie liberté n’est pas
dans la « contrée lontaine » du péché, mais
dans la maison paternelle ; l’âme qui r,etourne au milieu pour lequel elle a été
créée, voit tomber les unes a,près les autiies les chaînes qui entravaient sa liberté,
et dans les bras de Dieu elle trouve le rassasiement. lx)in du Père c’avait été la faim;
l’âme avait cru que les plaisirs l'auraient
rassasiée ; en vain ! Ce n'est qu’auprès de
Dieu que ses besoins d’infini ont été satisfaits ; en IDieu il n’y a plus de'déception.
La vie en Dieu c’est l’adoption grâce à
laquelle, l’enfant arrivé en haillons pou.ssièreux, est revêtu d'une robe neuve et l’Cçoit à son doigt l’anneau de la réhabilitation ; adoption par laquelle Dieu met en
nous un esprit nouveau par lequel, dans
la vie présente et dans la vie à venii-, les
âmes affranchies du joug odieux du péché
peuvent l’appeler du tendre nom de: Père !
D. P.
ERRATUM. — Les lecteurs intelligents
auront sans doute rectifié d'eiix-vuhnes la
date de la consécration au ministère
d’Henri Arnaud, qu’il faut lire 1670 comme nous l’avions écrite, et non 1690 comme elle figure dans notre article de
la semaine dernière. Il est évident que le
pasteur de Pinache de 1686 n’a pas dû
être consacré en 169s0 ! Une coquille sans
importance, donc.
Comment fêter ïaudoisement
tout notre 15 août.
La matinée du 15 août est fort bien
remplie : c’est la raison principale de la
« popularité » de notre grande fête. -—
L’après-midi, au contraire., n'est pas du
tout occupé. L’après-midi est «libre», ou
plutôt « vide » : voilà pourquoi on tâche
de le remplir comme on peut.
Le noyau de jeunesse - - élite d’Unions
Chrétiennes, de campistes, de membres de,
Chorales — qui se réunit chaque année,
vers les deux heures, fait quelques jeux :
on chante, on cause ; mais l’on se débande,
bien vite parce que rien na été prévu ni
organisé. Quant au pubbc en général, il
fraternise, par petits groupes de connaissances. Ce n’est pas mal, mais le temps
et l’occasion pourraient être employés
beaucoup mieux. Il y a enfin, de-ci de-là,
quelques braillards ou quelques soulards
qui, eux, sont tout à fait « mal à propos »,
tout à fait regrettables. Ce sont de véritables taches à la fête, qui doit rester immaculée, comme le sont nos « héroïques »
montagnes.
Si nous voulons avoir une belle et bonne
fête jusqu'au bout, il faut remplir ce qui
est vide, il faut occupe.r ce qui n'a été revendiqué jusqu’ici par personne, mais qui
est bien à nous.
Organisons donc, et organisons-la bien,
la réunion de l'après-midi.
Quel en sera le programme ?
Il faut qu'il soit pratique et réalisable.
'Voici quelques idées : je serai heureux si
— avec la permission de notre Directeur
— l'on voudra les discuter dans VEcho.
Je serai encore plus content si l'on voudra
bien me donner un coup de main pour leur
réalisation, dès le prochain 15 août 1925.
1“ D'abord la partie musicale. Il n’est
pas dit que, une année ou l’autre, nous
puissions organiser un petit concert où
|le son agréable de. quelques violons, (lûtes
,et violoncelles nous sera répercuté par les
«échos des montagnes. En attendant, nous
avons le chant. I^a Commission du Chant
s^^acré est toujours active ; son Président
•»n’est pas loin et je le sais enthousiaste de
l’idée. Que la Commission veuille donc choi,sir et indiquer, par le moyen de notre
■joumal, les deux chœurs (un italien et un
français) et les quatre cantiques (deux
,^italiens et deux français) à prcqiaïur par
les Chorales pour la réunion de l'après,midi du 15 août. On se réunira et l'on
chantera... à cœur joie.
2° Ensuite la partie littéraire. Ici aussi,
il n’est pas dit qu’avec le temps nous ne
puissions avoir, sur une rustique estrade,
et avec le merveilleux scemrio de la localité elle-même, une représentation très populaire,, mais en même temps très distinguée, de «Scènes Vaudoises». Cela viendra, vous verrez ! En attendant, nous
avons à cultiver une bonne plante qui a
d^à fait ses preuves et, je crois, à la satisfaction gépérale : ce sont les Poésies
Vaudoises.
J’ien ai encore quelques-unes dans mon
sac, mais je trouve qu’il faut animer cette
diction». Donc, je propose ce qui S'OitT''
Nous allons faire entre nous, poètes et
poétesses du peuple vaudois, un petit
concours.
Combien sommes-nous ? Je crois bien
quelques dixaines, si tout le monde cherche parmi ses papiers, dans tous les
tiroirs.
Sujet ? Complète liberté : histoire, légendes, l’eligions, us et coutumes, en italien, en français, en patois, pourvu que
Cela soit bien vaudois.
Juges du concours ? Référendum populaire. Ecoutez bien, vous, fervents de la
Muse de nos Vallées. Vous m’enverrez —
d’ici au 30 juin — vos poésies, signées
d’un pseudonyme, que vous répéterez sur
une enveloppe. Dans l’enveloppe, vous
mettrez un billet avec votre nom et votre
adresse et Vous la fermerez. Je ne dois pas
savoir qui vous êtes. Je choisirai les six
meilleures poésies en les annonçant simplement au public par une lettre de l’alphabet : A, B, C, e.tc. A chacun des assistants, des « collecteurs » distribueront,
avant la lecture, un bulletin, portant les
mômes indications : A, B, C, etc.
A côté de. chacune de, ces lettres, chaque auditeur exprimera son jugement sur
les trois meilleures, en écrivant un numéro
à côté de la lettre, et il rendra le bulletin
à un des collecteurs. Voici, par exemple,
un bulletin complet :
A ~
B 1
C 2
D —
E 3
F —
Cela voudra dire que cet auditeur a
donné le premier prix à la poésie B, le second à la poésie C, le troisième à la poésie E.
Pendant que l’on chantera quelques
beaux cantiques, les collecteurs calculeront
très rapidement les résultats de la votation. Alors, les enveloppes correspondantes aux poésies lues et classifiées seront
ouvertes l'une après l’autre, et les noms
des lauréats seront proclamés à la foule.
Une modeste médaüle en bronze leur sera
ensuite envoyée, .avec cette simple inscription ; Concorso di Poesie Valdesi - 15 agosto 1925 - primo (ou secondo, ou terzo)
premio, et le nom de l’auteur.
3“ Enfin, la partie folkloriste, la partk
couleur locale : le costume vaudois.
Pour des i-aisons de modestie chrétieime.
de simplicité et d’austérité vaudoises. il
n’y aura pas de concours individuels. Mni.s
j’avance deux propositions :
A) D’abord un concours par jm'oisses.
Les collecteurs, en parcourant raHsemblé<\
demanderont à chaque Vaudoise port.’int
costu'me complet (coiffe, châle, tablier) le
I nom de sa paroisse,.et en prendra note
I sur unie feuille. Chacun d’eux fera, sui* sa
feuille, les totaux des « présentes » de chaque paroisse et la remettra au président
des collecteurs. Celui-ci fera la somme des
chiffres indiqués sur les différentes feuilles, et proclamera le résultat, par exemple :
1“ Paroisse die. Bobi, avec 30P costumes.
2“ » d'Angrogne, » 260 »
3" » de La Tour, » 215 »
etc., etc,, etc.
(Mais ce n’est pas tout.
B) Les collecteurs, en demandant à
chaque femme portant costume le nom de,
sa iïairoâSs9,‘ lui riemettront un rmm&ro.
Ensuite on mettra dans une urne une série complète de numéros égaux à ceux qui
auront été distribués, et une gentüle. fillette veindra en tirer trois au sort.
IjC premier numéra recevra en cadeau
une coiffe. — Le deuxième numéro recevra un châle. — Le troisième numéro recevra un tâblier.
Par exemple ; premier numéro, 317 Ut coiffe — Qui a reçu le numéro 317 ?
La désignée s’avancera vers Testrade. et...
coiffera immédiatement la nouvelle coiffe.
Et voilà ! Certes: il faudra pour tout cela
un peu d’argent. Mais je suis s(ûi’ d’en recevoir plus qu’il n'en sera nécessaire. L’enthousiasme est contagieux et généreux...
Je crois avoir dit à peu près tout ce que
j’avais à dire. Je suis prêt à apporter aux
différents projets toutes les modification.s
qui pourront être suggérées par le bon
sens et l’expérience. Pour'vu que ceux qui
parleront ou écriront soient poussés par le
même sentiment qui m’a fait prendre la
plume :
amor mi mosse che mi fè parlare...
Jean H. Meìluì.
NB. Le développement du beau programme ci-dessus suppose nécessairement
qu'un certain nombre de pe,rsonnes de
bonne volonté se mettront à la disposition
du Comité pour « l’organisation matérielle »
de cette deuxième partie de la fête et pour
le service d’ordre. Et elles sont toutes trouvées : les jeunes gens de nos Unions Chrétiennes, qui ont fait leurs preuves Tannée
dernière à la Vachère, comme chacun sait,
et dont l’aide efficace a été et sera toujours, en pareilles circonstances, vivement
appréciée (N, de la D.).
A la mémoire de l'av. JEAN GAY.
Siricme Liste de Souscriptions :
(Maria Brasconi (Perrero), in ricordo della
sig.ra Adele Garrou e deU’aw. G. Gay, L. 10
- Ernesto Vola (Poniaretto), 20 - Giovannino Tron, pastore (New-York), 445 - Augusto Bounous e famiglia (Riclaretto), 100
- Edoardo Rostan e, famiglia (Pinasca), 100
- Carlo Grill e famiglia (Perosa), 100.
2
Maison Italienne des Diaconesses. 4
Le « Rapport annuel» ,(l-er juillet 1923-t;i»
Sü juin 1924) de oe.tte excellentç istitu^^î
tion peut constater que l’année qui vient de
s’écouler a été « une période de réjouissante activité». Trois novices, «originaires respectivement de Savone, de Bobbio
et d’Angrogne » ont été admises. En octobre 1(923 eut lieu, à La Tour, la consécration au diaconat des novices Léonie
Stalé, Sara Tourn et Mélanie Cardon.
Aux cinq champs d'activité de la «Maison » est venu s’en ajouter un sixième ;
l’Orphelinat de I^a Tour, dont la direction est maintenant confiée à sœur Ida
Bert.
Il y actuellement dix diaconesses à l’œuvre, deux novices anciennes, trois admises
durant l’année, plus une «à l'épreuve».
Les finances de l’institution ne sont pas
précisément brillantes et Ton accus« un
déficit de L. 5.328 poui’ l'exercice 1923-24.
Nos lecteurs ne doivent pas confondre les
« fonds d’exé.rcice » avec ceux qui ont été
collectés exclusivement pour la Maison
qu'on a en vue et qui n’atteignaient jusqu'ici que la trop modeste somme, de
L. 75.000. .Dernièrement, un don considérable est venu grossir ce fonds spécial ;
mais nous croyons interpréter l’opinion du
directeur, M. Comba, en affirmant que
nous sommes toujours loin de compte et
que la somme à réaliser est encore insuffisante. D’où la nécessité de tenir la « souscription » ouverte et d’y faire affluer de
nouveaux dons..., tout en n’oubliant pas
les besoins quotidiens de l’œuvre auxquels
il s’agit de poui-voir par les « souscriptions ordinaires».
SSfluripîioD poor la “im italiafla délié Dlacooeese...
Listes précédentes L. 74.837,—;
Mesdames et Messieurs :
H. P. et famille, Turin
N. N. (Hôpital), Jd.
N. N. (Id.), Id.
Cl. Gocito-'Turin, Id. (2.me
versement)
M. Pellegrini-Nœrbel, Id.
Prof. E. Vinçon. Ventimiglia
X., Lausanne
VVilly Long, Rome
Alexandre Tron, past., Asmara
Mary Alessio-Eynard, Gênes (à
l’occasion du baptême du
neveu Adriano Brughera.)
E. Rivoir, pasteui', Venise
American Waldensian Aid So
ciety Branche Italienne - New
York (doUam 61.25)
N. N., Suisse (par le. moyen d(
sœur Marguerite Joui clan)
» SCO,» 25,—
» 25,—
» 50,—
» 5.000,—
» 100,—
» 20,—
» 30,—
» L 20,—
L » 25,—
» 50,» 1.475,.50
» 100,—
Total L. 82.257.50
CORRESPONDANCE
......
FÉDÉRATION VAUDOISE
pour les Etats-Unis.
Chers Amis,
Nous avons à vous annoncer (nous aurions dû le faire depuis quelque temps) la
formation de deux nouveaux groupes (50
dollars), sans parle?- de diiïérentes congrégations italiennes qui ont récemment contribué pour les œuvres de l’Eglise Vaudoise par l’entremise de notre Fédéra,tion.
Du premier de ces groupes nous ne donnerons pas des renseignements (iétaillés ;
pas pour le moment, en tout cas, vu que,
étant entièrement formé de personnes résidant à New-York - parmi lesquelles plu.s
d'un étranger : des Suédois, des Allemands,
que notre ami J, Garrou, à l’Hôtel où il
est enployé, a chérclié à intéi-e.sser à notre
œuvre et qui lui ont dit ; « Nous avions
déjà entendu parler des Vau dois » - il
tombe sous la jnrisdiction du Seci'étaire
colonial, fflutôt nous voudrions vous faire
faire .connaissance avec le secotid, que
nous pourrions appeler des « Vaudois dispersés». Vous voudrez même nous excuser si, en considération du fait qu’ils
sont isolés, ces membres du secoml groupe,
nous leur dédierons, a.vec la permission
voulue, tout un article dans cette feuille.
N'est-ce pas surtout en pensant aux Vau
dois « éparpillés » que le projet d’une Fédération s’est imposée à notre esprit ?
Quoi qu’on en dise, on gagne du terrai,n.
Une nouvéüe précieuse adhésion nous est ^
venue ; celle du doet. Malan, de iPhiladclphie. «J’ai été souffrant», nous écrivaitil à la fin d’octobre, «je ne suis plus jeune,
j’ai depuis longtemps droit à ma retraite.
Donnez suite au projet : je ferai de mon
mieux». Tout dernièrement encore il nous
demandait des nouvelles de, la Fédération
désirant les communiquer aux Vaudois de
son église à l’occasion du 17 février.
Notre entreprise va être couronnée. Dieu
le permettant, d’un plein succès. Même
ceux qui, après avoir déclaré qu’on devrait
l’envisager comme une. chose toute naturelle, ont dégringolé (oh ! les pauvres : espérons qu’ils ne se, soient pas fait de mal)
jusqu’à ne plus en voir la néce.ssité, jusqu’à donner leur contribution personnelle
indépendamment de la Fédération, même
ceux-là, vous allez voir, vont se remettre in
carreggiata. Comment pourraient-ils résister au courant ?
En octobre, M. le prof. J. Coïsson, directeur de, l’Echo, nous écrivait plus ou moins
en ces termes - incidemme,nt, c’est vrai mais cela ne fait pas de différence : J’attends une quatrième correspondance sur la
Fédération. C'est une œuvre qui me tient
à cœur.
En novembre, M. le modérateur B. Léger nous écrivait ; « ... Mm Kennedey ci
continua pure la sua assistenza sempre g-enerosa... Ma di tutti gli aiuti, i più preziosi sono pur sempre quelli che ci sono
■mandati dai nostri... Se posso far qualche
cosa per incoraggiare questa loro iniziativa,
me lo suggerisca, chè sarò tr’Oppo lieto di
compierlo. Ne saluto, inta,nto, cOn viva
gioia i primi passi ».
Ce même mois, Y American Waìdesian
Aid Society, par la piume de; sa Recording
Secretary, Mrs Anna Moore, nous écrivait:
« Through Mr. Brunn (membre du Board
of Directors) the Society has heard of
the efforts that have been proposed by
yourself and se.veral of the Italian Pastors
who are Waldensians in America in behalf
of the mother Chu?'ch in Italy, which is
carrying on its noble ?ni.ssion in the face
of so many perplexities.
« By vote of de Board of Directors, at its
last meeting, on november eleveth, the
Secretary was ashed to convey to you, an«i
to all of .your associates, its warm sympa.thy and intere.st, and also hearty ccmimendation of .\-oui woi’k... ».
A la même éi^oquo, M. le i)asC:ui' Bei'talot, de Genève (qui .se .seul (u?eique peu en
exil, en exil volontaire, copenviant, et qu’il
peut sympathiser avec ceux qui se ti'üuvent dan.s une situation semblable) nous
renouvelait ses vieux de succès. Nous le.s
échangeons de gi-a.nd cœur et pi’ofitons de
l’occasion pour envoyci- no.s .salutations
chrétiennes à l’Union Vaudoise de Genève,
particulièrement à son distingué président,
le düct. Benech, notre ancien condisciple;
au Groupe Vaudois de Paris; à la Colonie
Vaudoise de Marseille ; et, puisque nous
y sommes, et que. cela ne cciûte ni foin ni
paille, comme dii-aicnt no.s bons montagiuu'd.s, aux Enfants Vaudois de notre voisine, l’Amérique du Sud.
Que cela fait du bien que de voir nos
Vaudois de l'ctrangei- groupés, en esprit,
autoui- de leur- mother Church, lT%lise des
Vallées !
Oui, tout cela est bien, dira, tel lecte.ur.
Mais tout cela ne prouve guère que la Fédération aille de l’avant ; ce sont des mouvements de (lane, des pressions du dehors
qui peuvent très bien avorter. Qu’en estil au dedans ?
Eh bien, laissez-nous vous dire qu’au dedans aussi notre projet est populaire ou
pourrait le devenir en très peu de temps
et d’une manière surprenante pour peu
que...
Mais, dira un autre lecteur, ne vouliez-vous pas nous faire faire la connaissance d’un groupe d'isolés ?
— C’est vrai ! Mais voilà ; il faudrait
que VOU.S commenciez par vous transporter
ayee. nous au 'fexas. Alois nous vous laissons prendre une bonne respiration.
E®r/er 19|5. ... ...
.j; R'^iiiupio *
11422, Fairchild Ave.
. Cleveland (Ohio).
* CHRONI^ VAUDOISE
ANGROG'NE. Jeudi matin, 6 courant, un
cortège nombreux accompagnait au champ
du repos la dépouille mortelle, d’un enfant
de Benech Jean, de Chiogautïe. Notre sympathie chrétienne est assuiée à la famille
en deuil. D. P.
MARSEILLE. Fête de l'émancipation.
L’Union Vaudoise de Marseille, réunie en
assemblée générale le 30 septembre dernier, a décidé de faire correspondre la date
à nous si chère de Témancipation avec celle
du 36.ma annivei'saire. de notre Société.
L'endroit choisi pour notre fête était
des plus favorables ; à 20 minute.s de la
cité, côte à côte du banquet offert à la
mênie, heure à M. Raynaldi, ministre du
commerce et de l’industrie, par la vide de
Marseille: le Restaurant la Cigale, au Rond
Point du Prado, Luna Park, a un aspect
des plu.s engageants.
Le dinianehe du 22 févriei- doîic, vers
midi envii'on, cent cinquante convives sont
déjà rendus .su?' place. Nos invités officiels
ne tardeùt pas à être parmi nous et sont
accueillis pai- de chaleui’Cux applaudissements.
.Le premier a?TÌvé est notre cher’ président honoraire, M. le pasteur Mai’tin Favenc, qui a voulu nous témoigne?- une ifois
de plus son sincère attachement en assistant à notre banquet. Ensuite ce furent
M. le député Henri Tasso, premier adjoint,
représentant le maire tle -Marseille ; M. F.
Corbani, du Conseil d’arrondissement ; M,
Fauche, vice-président du Syndicat de la
Presse Marseillaise ; M. Nino Baldanza, représentant la Presse Franco-Italienne à
l’étranger et directeur du Courrier FrancoItalien de Marseille ; les re.présentants de
diverses Sociétés et Mai.sons Commerciales
locales.
Vers midi trente, voilà noti’e cher président, M. Bouchard, qui accompagne le
grand officier chev. Bancaia, premier viceconsul d’Italie, représentant M. le Consul
général de Marseille.
Un apéritif d’honneur ciui nous fut offert gracieusement pai’ la Maison leeone
& C. est aussitôt servò ; M. Pons, secrétaier du Comité, .souhaite la plus cordiale
bienvenue; et M. le pasteur Martin Favenc adresse, à Dieu la prière ti’aditionnelle.
¡Devant un menu des plus succulents,
dont chaque plat est agrémenté par’ un
nom historique de no.s Vallées, règne la
plus franche gaieté jusqu’à la fin. On voit
sur tous les visages s’épanouir un doux
sourii’e, car tous sont heureux de se trouver en commun pour célébrei’ une double
commémoation (émancipation et 36.nie anniversaire de la fondation de notre Société). Inutile d’ajouter qu’au champagne
tous les discours furent applaudis.
M. Combe remercie les invités et a des
mots charmants à l’adresse de notre cher
Président. M. Bouchard, président de la
Société, fut souvent interrompu pendant
son discours par des acclamations. Il se
l’fend en pi’e,mier lieu l’interprète du modérateu?’. de notre Eglise, M. lœger, qui
nous adres.se des salutations fraternelles
et ses nrciUeurs vœux qui furent fort appréciés par l’assistance. 11 donne lecture
d’une lettre de M. le sénateur itiaire de.
Marseille,, Flaissières, qui sympathise vivement aeve nous pour la circonstance. J1
nous entretient ensuite sur le passé de
notre Société et sur le but qu’elle doit
poursuivre pour l’avenir en adressant un
pressant appel aux Vaudois de Marseille.
Il rappelle au bon soiiveuii- de tons le l'egi-etté président d’honncui’ M. Jean Barai,
et api’ès nous avoir entretenus sur l’Fklit
(l’Emancipation du 17 février 1848, porte
un toast aux deux nations sœ,urs, à nos
augustes Souverains, au Président de la
répulrlique et aux autorités locales de la
ville de Marseille. 11 teimiine en proposant
l’envoi des deux télégrammes suivants :
1" Modérateur B. Léger - Homi’ : Union
Vaudoise réuiiie pour fêter émancipation
coïncidant 36.me anniversaire Société, exprime reconnaissance envers Dieu et
adresse, vénéré Modérateur assurance inébranlable fidélité aux glorieuses traditions
du passé.
2" Ministro Casa Reale - Roma : Società
Unione Valdese Marsiglia riunita per festeggiare 36" annive.rsario fondazione nonché data emancipazione valdese, porge devoti omaggi augusta Casa Savoia, nonché
attestato fedeltà alle patrie, istituzioni.
-J, \JHyvime Royal; et la Marseillaise saluè’" rtnt le discours (ie notre Président.
Notre, président honoraire, M. le pasteur
■Martin, Favenc, %ut ensuite la parole, et
il nims apporte lès salutations fraternelles
de son église, nous rappelant sa douce impression sur notre Synode de La Tour, de
septembre dernier. Ce vénérable Conducteur termine sa touchante allocution par
ce J-beau verset; «Vous êtes une nation
sainte... ».
M. le__ grand officier Bancaia, consul, avec
tous les autres orateurs qui suivirent, ne
cessèrent de rendre hommage à notre Société et à notre peuple. ■
I.ÆS brochures qui nous parvinrent de
la Société d’Histoire Vaudoise furent de
suite épuisées.
Le soir, à 7 heures, 1’«Ambigu», pour
ceux des nôtres qui n’avaient pu assister
au banquet de midi, réunit environ deux
cents convives.
Là encore des discours sont prononcés
et vivement applaudis. Notons celui de M,
Pons, secrétaire du Comité des fêtes ; de
M. Bouchard, président de la Société ; de
M. Feyhl, le noble philanthrope marseillais, président des intérêts du premier
Canton ; de M. Piovannacci, président de
l’Amicale Ajacienne, etc...
J’ajoute., en terminant, que tous les journaux locaux ont consacré des articles à
notre fête.. «.L’Unione Valdese è vsramente Vanstocrazia delle Società Italiane
di Marsiglia », nous dit le Courrier FrancoItalien, de Marseille.
Puisse cette mémorable, journée rester
comme souveni?' inoubliable dans nos
cœur’s !
fje l.ei’ mars a eu lieu le tirage de notre
riche Tombola. Albert Gmco.
PIRARUS'riN. Dimanche dernier, 15 courant, MM. L. Marauda et Al. Rivoir, président et vice-président de la Commission
exécutive des Vallées, ont procédé à la visite officielle de notre église. ,La prédication éminemment pratique de M. le pasteur Marauda sur Jean XI'V, 15, a été suivie par un entretien sur les sujets précédemment choisis par le Consistoire. : la libéralité chrétienne, la fréquentation des
cultes et la sanctification du jour du repos.
Avant et après la rtsite d’église ont eu
lieu des réunions d’appel dans les pidneipaux quartiers de la pai’ois.se. Nos frères,
a’uxquels s’était joint le secrétaire de la
même Commission, M. le pasteur Tron, de
Saint-Germain, purent s'adresser à des auditoires nombreux et attentifs qui, nou.s
l’espérons, n’oublieront pas les chaleureuses exhortations qui leur ont été adi-essées.
Un cordial merci à ces collègues jiou?'
leui’ bonne visite, que nous demandons à
Dieu de bénir poui’ la [jrospérité de noti'e
chère église. A. J.
SAJNT-GERMAIN, le 17 mars 1925.
Vendredi matin, 13 courant, se répandit dans notre paioisse la ti’iste nouvelle
de la moi't de notre bien-aimé ancien du
quaptiei’ de Ville,, -M. Louis Vinçon, décédé
à l’Hôpital Vaudois de Turin, — ¡Dimanche, 15, à 3 heures de l’après-midi, eurent
lieu, ici, ses funérailles, qui furent très
imposantes. On n’avait jamais vu, ici, un si
long convoi funèbre, ni un si grand nombre de couronnes à la suite d’un cercueil.
Après un premier service religieux, fait
dans la cour de la maison Vinçon, on se
rendit au temple, où pas même la moitié
de l’énorme foule put entrer. M. Henri
Tron lut quelques passages consolants de
la Sainte Ecriture, et mit en relief les belles qualités du défunt qui fut, pendant
plus de, 20 ans, ancien du quartier de Ville.
Ensuite M, David ,'Pons nous fit entendre un édifiant discours sur ces paroles :
«Jésus-Christ... a détruit la mort et nus
en évidence la vie et l’immortalité par TEvangile » (2 Tim. 1, 10).
On se i-endit ensuite au cimetière, où
M. le chev. Gustave Vinçon, syndic de la
commune, lit les éloges de son collègue de
la Junte qui a été conseiller pendant plus
de 30 ans et ijui, depuis 15 ans, exerçait
l’importante et délicate fonction de juge
de paix. Ccjmme citoyen, M. Louis Vinçon
laisse derrière lui un exemple de droiture,
de bonté et de grande serviabilité. Concitoyens, honorons sa mémoire en imitant
le bel exemple qu’il nous a donné,
M. Ix)uis Vinçon était un Vaudois de la
vieille roche, humble, sincère et ferme
dans la foi. Sa piété était réelle, et active ;
il laisse un grand vide non seulement dans
sa famille, avec laquelle nous sympathisons, mais dans la paroisse et dans toute
la population, de laquelle il était généralement apprécié. Sa vie de chrétien humble
et fervent a été un témoignage rendu à
la vertu de l'Evangile : et maintenant,
quoique mort, il parle encore par elle.
J. J. R.
Nous garderons, ■personnellement, le
3
meilleur souvenir ch iexcellent Vanduis
que fut M. Vinçon, et nous prions la famille affligée d’agréer liexpression de notre très vive sjimpathie. RÉ!).
Nouvelles PolUiques.
la Chambre, appelée durant la semaine
demiène à discuter le budget de l’Intérieur, après quelques séances peu intéressantes a eu, le 12 courant, un réveil plutôt brusque. Nous avons vu les députés
s'insulter et même en venir aux mains,
ce, dont on doit remercier- la groupe communiste qui avait voulu prendre part à la
discussion sur la politique intéi-ieure du
Gouvernement, en faisant des remarques
(jue la majorité ne pouvait approuver.
Quand le calme fut revenu, M. Federzoni,
ministre de l’intérieur, prit la' parole surtout pour justifier les mesures gouvei-nementales à l’égard des Combattants, dont
il n’accepte pas l’ordre du jour demandant
la réintégration du Comité Central de
,1’Association qui a été dissous. Dans son
discours, il ne laisse entre.voir aucune intention du Gouvernement de rendre les
libertés supprimées. La votation qui a eu
lieu à'ia fin, faite par assis et levé, a donné
les résultats liabituels. Ont voté contre
l’ordre du jour approuvant la politique intérieure., les Combattants, les libéraux
d’opposition et les cominunist*es.
Dans les séances de vendredi et samedi
ont été discutés et approuvés le, budget
des Colonies et différents décrets, entre
autres celui concernant l’accord entre Italie et Polog-ne pour l’empi-unt polonais
f de -KIiO millions de lires.
M. Mussolini n’a pas encore pris part
aux séances de la Chambre, sa convalescence ne lui permettant pas d,e sortii’ de
chez lui.
¡Depuis plus de deux ans, grâce au fascisme. nous devons le reconnaitre, nous
n’avions plus eu de grèves en Italie, tandis
qu’il y en avait un peu trop auparavant ;
mais voilà, tout à coup, que les ouvriers
métallurgistes appartenant aux corporations fascistes ont commencé, à Brescia,
une agitation pour l'augmentation des salaires. qui, en peu de jours, s’est étendue
à toute la Lombardie. L’organisation syndicale socialiste, la « Fiom », qui compte
dans ses rangs un nombi’e très considéra^ bk d’inscrits, s'étant unie au mouvement
fasciste, ICO.OOO ouvriers se mirent ainsi
en grève. La corporation fasciste a adressé
aiuc indüsti'iels un ultimatum demandant
la révision de.s salaires et leur équivalence
au renchti-issement de la vie. En cas de
non réponse, la corijoi-ation se réserverait
il'agir en tout le pays.
1^ Gouvernement s’est occupé vivement
de la (lucstion pour en venir à une -entente
avec les in<liistriels. Les dernières nouvelles nous annoncent qu'un accord a été stipulé. à Milan, diriianche 15 courant, entre
fascistes, présent -M. F«rinacci, et industriels. et a|;irès cinq heures de discussion
ces dernier.s ont accordé b.O lires par mois
comme indemnité supplémentaire de vie
chère, l^a « Fiom », ne pouvant accepter
ces conditions mesquines, continue l’agitation poui- son coni])te et vient d’ordonner la grève généi-alc aussi à Turin.
Constatons, en passant, que 1 lire parjour ne peut pas même constituer l’équivaleni des dornières augmentations du
pain pour une famille. Et le reste ?
-- Allemagne. En attendant que les
différents partis s’occupent des candidatui-es respectives à la pt-ésidenoc du Reich,
la présidence intérimaire a été confiée au
docteur- Siinons. (]ui a pi'èté serment au
Heiclrstag.
A Genève, le Conseil de la Société des
\(itio}i.s, dans différentes séances, n’a
aboi-dé cmiime toujours, que des questions
secondaires, tandis que la question princijrale, celle du protocole au sujet de l’arbitrage entre les nation.s euroi>ôennes pour
maintenir la paix et en venir au désarmement, a été renvoyée à la session généi-ale
de la Société, qui n’aui’a lieu que dans 6
mois ! M. Chamberlain, après avoir prôné,
à la conil'érence de Ixrndt-ei-;, pour des fins
irarticulières de. l’Angleterre, le protocole,
l a démoli à Genève, tandis que, M. Briand
en a pr'is la défense pour des fins particulières de la P rance (c^ui ne voulait pas de
protocole lorsqu’on prétendait le lui imposer). C’est assez symptomatique. Observons que la Société des Nation.s n’a pas
encore obtenu beaucoup fie résultats positifs en vue de la pacification triondiale
qu’on s’était propo.séc comme but à l'époque de sa constitution. Ce qu’il y a fie plus
po.sitif jusfpi’ici, c’est qu’elle a déjà coûté
fies centaines de millions aux différentes
nations qui la composent. L’avenir nous
dira si le. jeu vaut la chandelle et si
les peuples peuvent continuer à se l>e,i’cer
de très douces illusions. t.
Echos de la Presse.
Legende arabe. « Une légende arabe i-aconte que le sultan d’plgypte, vaincu par
Godefroy de Bouillon et ses croisés, vint
trouver l’alchimiste Haroun et lui dit :
« Les disciples du Nazaréen triomphent
des fils du Prophète, ils ont planté la croix
sur les murs de Jérusalem, la ville sainte.
Profanation ! J^a mosquée d’Omar est
tra,n.sformée en église. Fournis-moi, par
tes incantations,, les moyens de reconquérir la cité de David. Les Byziintins ont le
feu grégeois, ta science infernale n.e peutelle me donner quelque équivalent ? Viens
à mon secours si tu ne veux point que
Mahomet succombe devant Jésus ».
« L’alchimiste rélléchit, puis se feva, ouvrit un vieux coffre, en sortit un iie.tit
appareil compfjsé d’une grosse {lan-se en
forme de courge, d’un long tuyau finissant
en cercles concentriques. « Ma science ne
me permet pas d’anéantir tes.ennemis d’un
seul coup, mais prends ce vase de cuivre,
ofîre-le gin présent aux chrétiens lorsque
tu signeras la paix. 11 les tuera lentement
mais d’autant plus sûrement. 'Grâce à lui
le croissant surmontera la croix. Emportele sans crainte, il sera sans danger poulies musulmans, qui, grâce à notre grand
prophète, ne font point usage du jus de
la vigne ».
« C’était l’alambic qu’Haroun l’ailchimiste remetta,’t au sultan d’Iigypte.
« Plélas ! quelle a raison la légende arabe.
-L’afiambic, où se distillent riz, blé, vin,
toutes les drogues infâmes qu’y versent
nos modernes industriels, a tué plus d’Européens que les armes niahométañes. C’est
lui le grand fauteur de notr-e dégénérescence physique et morale ; c’est l’alcool
qu’il produit, qui détruit notre cerveau,
noblesse et orgueil de l’homme, il nous ravale pjlus bas que la bête. L’humanité ne
continuera sa marche, vers un ciel meilleur que le jour où, comme mon héros, elle
détruira l’alambic». {Jotic'nal des Mères).
Beloîîjue. Un prêtre tolérant. On .parle
souvent de ¡l’intolérance des curés. 11 est bon
de relever à l’occasion des actes tout opposés. Ainsi le ca.s d'un curé de la province de .
Namu-r, qui a favotisé rienterrement -protestant d’ime femme d’origine anglaise, en
■envoyant au pasteur le mari de la défunte,
bien qu’il fût ca.tholjquc de naissance, et
en reta.rdant l’heure des vêpre.s et la sonnerie des cloch.e.s pour ne pas gên-, r le service évangélique. Bel cxom.ple, observe le
Chrétien belge, de toléi-ancie et ,dc i-espect
des convictions.
* :i= :l=
L’Infirmière. Nous lisons dans le numéro de janvier T925 du journal La
Source, de Lausanne :
La vie de l’infirmière est à la fois une
des plus nobles et des plus douloureuses
qui soient. Vivre au ehc.vet d'un être aimé, cela est dur et très doux, parce qu’on
soigne quelqu’un à soi. Mais vivre matin
et soir, et du soir au matin, dans la veiUc
solitaire dont le poids de responsabilité
l>èse sur Tâme qui a conscience, de son
devoir ; répéter oet effort jour après jour,
nuit après nuit, toute une année, tout'r
une existence ; s’attacher, après bien des
rebuts, au malade ciui, docile, enfin, s’abandonne à vos soins comme, un petit enfant ; voir en lui l’être à soi, qu’on veut
sauver; se dépenseï- pour cela seul, sans
un retour égo'iste, le voir revenir lentement, faiblement à la vie, lui en rendre le
goût, faire, de lui le. convalescent d’aboi-d,
puis, avec patience, le, rétablir dans une
vie normale. Alors le quitter, et sans cloute
pour toujours. El puis ?... Recommencer.
Reprendre sur ses ép.a.ules une nouvelle
angoisse, traverser, de nouveau, toute, la
gamme des plus intenses émotions, et cela
■sans répit, sans repos, et avec l’assurance
qu’il en sera toujour.s ainsi tant qu’on
aura des forces iDour souffrir et un cceur
pour consoler. Cette existence exige un admi.i-able, ('n.semble de qualités et de vertus.
(Semaine religieuse).
***
'Pour la paix - Réconciliation. - Du 27 au
30 décembre demie,r s’est tenue à Bruxelles une Conférence fra:nc<>belgo-a,llemandc.
Il fut assurément remarquable de voir des
getis de nations et de croyances si différentes (puisque nous étions là entre Français, Allemands et Belges, catholiques,
protestant.s et libres penseurs) s’unir dans
une tnême communion d’idées. C’est (lue
nous étions tous venus avec la même foi,
les mêmes aspirations, les inèmes angoisses aussi, et que, d’un commun accord, nous
nous étions placés sous l’inlluence directe
de ,1a personne du l'Christ.
Cette rencontre avait été organisée sous
les auspices de la «,Réconciliation », mouvement international qui s’efforce, de résoudre pour elle-même les diverses ques
tions sociales et internationaleß, aujourd’hui si troublantes. Ne repoussant pas
qui veut venir à elle, la «Réconciliation.»
entend cependant se placer du point de vue
strictement chrétien. C’est dans l’esprit de
Jésus-Christ qu’elle veut poser et essayer
de résoudre les problèmes qui pi-éoccupent
de nos jom-s tant de, consciences humaines.
Son but, la pacification dos âmes, ne vise
pas seulement la ciuestion internationale,
mais aussi tous les problèmes que pose aujourd’hui la société (richesse, lutte des classes, etc.). Mais si cet idéal est d’une portée toute, sociale, le moyen d’y parvenir
n’en est pas moins intérieur. La « Réconcilia,tion » considère avant tout l’individu ;
elle prétend que la paix (de quelque sorte
qu’elle soit) viendra non par la solution
plus ou moin.s heureuse, donnée à tel problème œonomique, mais par la décision,
prise par les individus eux-mêmes, de vivre dans un esprit de pauvreté et de fraternité, dans,l’esprit du Christ; c’est pourquoi, avant de pacifier les autres, il faut
commencer par se pacifier soi-même.
La paix est une question de conscience.
C’est donc dans cet esprit que fut organisée la Conférence de Bruxelles. Dire, de
cette rencontre qu’elle nous apporta beaucoup dans la solution des questions qui y
furent déba,ttues (Société des Nations, objection de conscience, service civil, etc.)
serait peut-être trop avancer. Mais du
moins nous y sentîmes un espi’it de fraternité réelle, une communion véritable
d’âme, à âme, dans les mêmes préoccupations et dans la même vision d’un avenir
meilleur « où la justice habitera », communion que rien ne sa.urait désorm;r.is détruire, Et n’est-ce pas là l’essentiel ?
(Evangile et Liberté).
Nous empruntons au Carrière délia Sera
le petit entrefilet que voici :
lin jockey prédicateur, contre les courses du dimanche. « Le jockey (fantino)
Jennings, tenu pour le premier jockey de
France, est un mystique fervent. Il ne
monte jamais en selle sans avoir fait sa
prière et il a été admis par les autorités
religie,uses anglicanes à prêcher à l’église.
Hier, 8 mars, dans une église anglicane de Paris, la Bible à la main, il a prêché devant un très nombreux auditoire un
sermon sur le sport et le christianisme, en
blâmant les plaisirs profanes du dimanche, jour du Seigneur, qui ne devrait être
consacré qu’au recueillement et à la prière.
Le jockey a déploré les « courses » du dimanche ; il a ce]jendant ajouté que si le
public sportif cominot un péché très grave
en afffuant aux courses, sans y être le
moins du monde obligé, les jockey sont
moins coupables, vu qu’ils y sont poussés
par la nécessité de ne pas manquer à leurs
engagements ».
Sommaire de Revues.
FOI ET .VIE (l.er mars 1925).
P. Ihumergue : ' Elisa Chalamet ; G.
'Boutiier : Méditation sur Sundar Singh ;
P. llounie)gne : Pa/'aboles de la vie; H. ./.
Mafesquelk : Albert-Marie Schneidt ; P.
Charel : Ce qu’un ancien combattant pense
de la paix ; Mina Vallette : Surintendantes d’usines - Notes et documents - E. Doumepguc : L’énigme du fascisme... En Allemagim. — C.ahikk B - E. Vermeil: L’Allemagne et l’ordr'e européen.
BfLYCHNIS (gennaio-febbraio 1925).
P. Sabatier : S. Francesco d’Assisi e il
protestantesimo odierno; G. Tucci : I.ja preghiera nella Cina; 1. Evala: E. Coué e
«ragire senza agire» - Cronache - Note
e Commenti - Ras.segn.e - Rivista delle Riviste - Recensioni - Iretture ed. appunti,
eco.
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(Sorgente Angelica)
Acqua MineraledaTavola
Maisou Unioniste à Jérusalem:
Un communiqué du Comité Universel des
Unions Chrétiennes nous donne la nouvelle
très intéressante qui suit, relativement à
la construction d’une. Maison Unioniste à '
Jérusalem.
Ces derniers mois, des fonds ont été recueillis, qui permettront au doct. Harte, de
réaliser le rêve, de sa vie; le bâtiment unioniste projeté aura une tour ou un dôme, du
haut duquel il sera possible de voir -un
grand nombre des endroits mentionnés
dans la Bible. 11 y aura une bibliottèque
des religions, où seront réunis des reproductions des portraits du Christ et les exemplaires des livres qui parRnt de lui en toutes langues. On projette d’ouvrir aussi un
institut de formation pour travailleurs
chrétiens dans le proche Orient. 11 y aura
une « école de prophètes » en hiver ; elle
s’ouvrira chaciue année à 6 heures, la veille
de Noël, sur le champ des Bergers et se
terminera le dimanche matin de la*Pâque
orthodoxe dans l’église de la Résurrection.
IjC but de cet institut est de grouper des
ouvriers chrétiens de tous pays et de les
aider le mieux ixjssible. à comprendre la
Bible, en les familiarisant avec le pays, ses
mœurs et ses coutumes. ID. P.
DICTONS VAUDOIS
(Travail, activité, économie, constance).
Qui s'agiiio - loti Boundiou l’agiüo.
La matinn - l'ê la maire d’la giournâ.
L’oiimbro de l’ità, i fai mal â ventre
d’invèrn.
Quant lou souleigl passo - lou gare samasso.
Arivû la sera - lou gare s dëspera.
Lou paure manten lou rie.
Poe e pouquet - fai barounet.
Tant vai gialino soppo - coum cavai que
trotto. t. p.
Jean Coi »san, directeur-responsabit.
Torre Pellice > Imprimerie Alpine
Les familles VINÇON, MOSCHBNl,
PONS, profondément touchées par l’imposante manifestatum de sympathie témoignée à l’occasion d,e la mort de leur bienaimé
remercieytt tous ceux qui Vont visité et soigné pendant sa longue et douloureuse maladie, par tieuliè renient M. le pasteur
Adolphe Comba et les Sœurs de l’Hôpital
Vaudois de Turin, ainsi que tous ceux qui
Vont accompagné à sa dernière demeure
terrestre. ,
S. Germain, le. 16 mars 1925.
Tonico dd legato
combatte
Stilichez'za
Indigestioni. EccessojiBlle
Disturbi dello Stomaco
(I flacone diMpllloloLAtKl Preaao yiel»Rirtnacle
ruhliUHtà BFRTOLONI • Mllino
4
Raccomandiamo le seguenti pubblicazioni della
LIBRERIA "LA LUCE..
La Relìgrione Cristiana, Ehn. Comb.ì, U. Janni, ecc. Compendio delle
verità fondamentali del Cristianesimo. Indicatìssimo per studenti e
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Catéchisme Évangréliqae, edizione francese del precedente
La Bibbia nei jiiadizio di illustri italiani, A. jAfllEH
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5,- 5,50 6,~
3,- 3,- 5,—
:: Indirizzare le ordinazioni I Ä I I DR PRIA
mediante cartolina-vaglia a LiPncniH
LA LUCE.. TORRE PELLICE
----------------^ (PBOVINCU DI TORINO)
MB. Chi desidera la raccomandasloDC assinnea Centesimi
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore : Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore ; Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore-. Augusto Jahier.
RIGLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODOREITO - Pastore; Giovanni Bertinatti.
ROBA’ - Pastore : Alberto Puhrmann.
S. GERM.CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore ; Giulio Tron.
PILLAR PELLICE - Pastore : Bart. SouUer.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croi* de Ville Pastore: Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. li. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, 17.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
dei Consorzio Agiario - Pastore : Giovanni
PetraJ, Casa Boglietti, Biella-Piazzo.
BORBELLO - Chiesa Evangelica - Candidato
teol. Amato Billoiir.
BRESCIA - Chiesa; Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Clilesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale B.
Carlo V, 49 C.
OALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Evangelista : C. Bonavia, ivi,
CASALE MONFERRATO - Chiesa; Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
OHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
OOAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa,
DOMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore ;
D. Revel, ivi.
DORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : A. Vinay.
DOURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GiudlcL
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommanl, ivL
Chiesa ; Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUl, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, CotSo Vittorio
Emanuele IH, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista :
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Cliiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore ;
Arturo Muston, ivi.
LDOCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni GrllU.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore ;
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pa-,
store : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore:
Emilio Coreani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa ; Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gloffredo, 50 - Pastore :
Alberto Frochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teol. Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore ; S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore ; Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista : G. B. Azzarelll.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
Billour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore ; G.
D. Buffa, Via Dema, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa; Piazza S. Marco
4 - Pastore ; G. Moggia.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore ; Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese ; Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori ; Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Boslo, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Mauriu, ivi.
SANREMO - Chiesa ; Via Roma - Pastore ;
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, lG-5, Sampierdai-ena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa ; Viale Curtatone, 5 - Pastore;
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, alle oro IS - Pa.store : S.
Colucci.
SnSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista: Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa ; Via Pepino, 35 - Pastore ; Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Coreo Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Boslo e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore: G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa ; Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Emilio Rivolr, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobìa.
Il culto principale ai celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZAIdELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Boatan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Oossa,
42, Roma (26) - Professori : O. Rostagno,
Srn. Comha, T. Longo.
OFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31. — Commiasione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, pr&sidente :
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D
Jahier, sig V. PerazzL
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pelllce - Preside : Prof. Z>. Jahier,
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Tom
Pellice - Direttore : Prof. A. Malan,
SCUOLA Latina - Pomaretto - Direttore:
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeJHce - Direttore : Pastoie P, Grill.
OONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Slg.ra F. Davit.
OONVm’O FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na A. Vingon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre Pellice - Presidente ; Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Berthollet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttrice : Suor /. Cugny,
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Diretr
trice : Suor E. Perret,
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice-. Suor Jda Bert.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore F. A. SUlcmr.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni,
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via Berthollet, 36, Torino - Direttore ; Pastore A. Comba, Via Beaumònt..
22, Torino.
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Villa Iris - Janavel Santiago, Id. - Armandügon Julio, ¡Meridiano - Navaclie de Grand
S., Jacinto Arauz - Breuza Felipe, Id., 2
sem. 1923, années 1924 et 1925 - Baridon
Pedro, Baradero, 1924 - Prichard A, B.,
Buenos-Ayres - Durand J. B., Spar ron.
Korà - Tron Carlo, Rey, Pomaretto.
Marseille : Bouchard Henri - Barai Em.
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Louis - Willielm Henry - Pteyronel L. C. Ghigo Albert - Martin-Favenc G. - Re I>éo
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Long Jacques, 1 sem. - Michelin Susette.
id. - Soulier Eugénie, id. - Pons Joséphiw.
ici, {A suivre).