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Quarantième année.
5 Mai li>05.
N. 18.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE:
Communication officielle — John Knox
— Ephémérides vaudoises — Le Cont grès des Unions chrétiennes — Lettre
de Yaldese — Le Congrès de Bordeaux contre la pornographie — Chronique — Nouvelles et faits, divers —
Bibliographie — Revue politique —
Souscription.
wîns£'K& zÆafÆzszz ’sæes.iæej.
COMMÜNICSTIOH OFFICIELLE
---------------<>-—
Les Eglises Presbytériennes d’Ecosse,
après avoir décidé de célébrer le quatre
centième anniversaire de la naissance
du Réformateur John Knox, viennent
de désigner le Dimanche 21 Mai prochain
pour cette solennelle commémoration.
Nous avons été invités, ainsi que
toutes les autres Eglises Presbytériennes,
à nous associer à nos sœurs d’Ecosse,
pour rappeler le souvenir de ce fidèle
et vaillant défenseur de la foi chrétienne
évangélique, et à rendre gloire à Celui
qui l’a suscité au moment voulu, pour
rendre témoignage à la vérité et faire
triompher la cause de la liberté civile
et religieuse dans le monde.
Toutes les églises vaudoises (des Vallées et du champ missionnaire) seront
heureuses de consacrer un service particulier, le Dimanche 21 Mai, à la
mémoire du grand Réformateur écossais.
Nous prions nos collègues, MM. les
pasteurs et les pasteurs évangélistes,
de faire connaître à leurs églises, huit
jours d’avance, ce qu’ils se proposent
de faire en mémoire de John Knox,
afin que le public évangélique y participe largement.
Au nom de la Table et du Comité
d’Evangélisation :
Torre Pellice, le 29 Avril 1905,
J.-P. Pons, Mod.r
John Knox
Né à Gifford, en Ecosse, en 1505,
d’une famille de la classe moyennè,
John Knox reçut une éducation liberale,
c’est-à-dire supérieure. Las de la méthode scolastique, il se tourna de bonne
heure vers les écrits de S.t-Augustin,
de Jérôme et ^^urtout vers la Bible.
Ce ne fut qu’en 1542 qu’il se prononça pour la Réforme. Il était alors
professeur de philosophie et encourut
le soupçon d’hérésie. Quittant 1 université célèbre de S.t-André il se réfugia
dans le Sud de l’Ecosse et commença
à prêcher ouvertement l’Evangile. Impliqué, injustement, dans le meurtre du
cardinal Beaton, Knox fut condamné
aux galères. Pendant sa dure captivité
il composa son traité sur la prière.
Relâché en 1549, l’intrépide serviteur
du Christ vint prêcher en Angleterre,
dans les comtés avoisinant l’Ecosse,
surtout à Berwick. Cranmer le défendit
et lui offrit un siège épiscopal, que
Knox refusa, pour être fidèle à ses
principes presbytériens.
L’avènement de Marie Stuart obligea
Knox à prendre la fuite. De la France
il passa à Genève, où il se mit à
l’étude auprès de Calvin. Bientôt il fut
appelé, par les réfugiés protestants de
Francfort, en qualité de pasteur. Mais
en 1555 il rentra à Edimbourg, pour
rallier les amis de la Réformation, et
l’année suivante il contribua à l’établissement du premier Covenant, cet engagement solennel qui liait les chefs du
mouvement à la cause de la Réformation.
Le réveil de la persécution le poussa
une deuxième fois à Genève ou il fut,
pendant deux années de vie paisible,
le pasteur des exilés de la Grande-Bretagne, jouissant de l’amitié de Calvin
et de Th. de Bèze et se livrant librement au travail. Pendant son exil Knox
fut condamné à la peine du feu et
brûlé en effigie à la Croix d’Edimbourg.
Avant de rentrer en Ecosse, il dut
séjourner à Dieppe ou il contribua,
avec le pasteur Delaporte, à la fondation d’une église florissante. Le moment désiré arriva, enfin, et le 2 Mai
1559 il remettait le pied sur la terre
écossaise qu’il ne devait plus abandonner.
Les douze dernières années de la
vie de Knox furent remplies de travaux
de toutes espèces : prédications incessantes, organisation des églises, établissement des écoles et universités,
publication d’écrits religieux, luttes
ardentes contre les intrigues de la cour,
correspondance nombreuse avec les amis
de la Réforme.
Marie Stuart essaya en vain d’exercer
sur lui la redoutable puissance de fascination qu’elle possédait. Dans ses entretiens avec la reine, Knox, sans lui
manquer jamais de respect, l’exhorta
plus d’une fois à la conversion.
Tant de travaux et d’incessants combats usèrent bien vite la santé, plutôt
chancelante, du réformateur écossais.
La nouvelle de la S.t-Barthélemy produisit sur lui une impression des plus
•douloureuses et il flétrit, du haut de
sa chaire, le roi de France meurtrier
de son peuple.
Le 24 novembre 1572, après avoir
écouté la lecture de la prière sacerdotale, et adressé des paroles de foi
et d’espérance aux amis qui entouraient
son lit, le vaillant lutteur s’endormit
paisiblement.
L’œuvre de Knox, sans parler de
ses écrits maintenant à peu près oubliés,
c’est le pays et l’église d’Ecosse qu’il
a tant aimés, et dans lesquels il fit
pénétrer une nouvelle vie, leur inculquant cet amour de la liberté qui a
victorieusement défié toutes les tyrannies.
A bien des égards Knox fut inférieur
à I.uther et à Calvin, mais son œuvre
égale la leur, si on regarde à l’influence
durable qu’elle a exercée et exerce encore aujourd’ hui en Europe et en Amérique.
Un homme de foi et de courage,
inflexible devant le devoir à accomplir,
n’est-ce pas là ce que nous devons
retenir de la vie et de l’exemple de
ce noble serviteur de Jésus-Christ, dont
on a pu dire, avec raison, après son
départ :
« Ici repose celui qui ne redouta
jamais la face d’un homme ».
J.-P. Pons.
IPllMlllBES ¥ITO@1SIS
4 Nlâi.
Martyre de Nicola Sartorio en 1557.
Nicola Sartorio, jeune homme de
vingt-six ans, né à Chieri, était étudiant en théologie à Lausanne avec
une bourse donnée par les Seigneurs de
Berne, lorsqu’un jour venant de Suisse.
revoir ses parents, par la route du
grand S.t Bernard, il entra à Aoste
dans une église où il entendit un prêtre
qui prêchait que le sacrifice de Christ
se renouvelle tous les jours dans le
sacrifice de la messe.
— Christ n’est mort qu’une fois, murmura le jeune homme, et il est maintenant au ciel d’où il ne reviendra
qu’au dernier jour.
— Vous ne croyez donc pas à sa
présence corporelle dans l’hostie ? lui
demanda un employé nommé Ripet.
— Non certes; puisque le credo dit
que Jésus est maintenant assis à la droite
de Dieu, il n’est donc pas dans l’hostie.
Le téméraire étudiant fut bien vite
écroué dans la prison.
Mais il avait des amis dans la ville
qui trouvèrent moyen de le faire évader
dans la nuit et reprendre la route de
la Suisse — Il arriva jusqu’à S.t Remy,
le dernier village avant la frontière,
mais là il ne put éluder la vigilance
des gardes et des prêtres ; il fut saisi
de nouveau et renvoyé garrotté dans les
prisons d’Aoste où il fut cette fois
mieux gardé.
Ses amis se hâtèrent d’informer les
Seigneurs de Berne ses protecteurs ;
ceux-ci ne manquèrent pas de le réclamer comme leur protégé et d’intercéder
pour lui, mais toutes leurs démarches
furent infructueuses.
Les inquisiteurs mirent le jeune
Vaudois à la torture l’invitant à retracter ses erreurs.
— Prouvez-moi que j’en ai,répondit-il.
— L’Eglise te condamne ; cela doit
te suffire pour te prouver ton erreur.
— Mais la Bible m’absout, s’écrie
encore le martyr au milieu des tourments.
On essaya alors de l’estrapade mais
elle fut aussi inefficace que le reste à
le faire fléchir. Alors la sentence fut
prononcée : « Vu son opiniâtreté, -il est
condamné à être brûlé vif».
Ses amis le supplient encore de se
rétracter, sûrs d’obtenir sa grâce. Il
refuse.
Le 4 Mai 1557 on le conduit au
bûcher sur la place d’Aoste, là encore
on lui offre la vie contre un mot d’abjuration. Non ! il aime mieux mourir
se souvenant que Jésus a dit : « Celui
qui me confessera devant les hommes,
je le confesserai devant mon Père ».
Quelle foi, quel héroïsme ! Dieu nous
donne de les imiter en face du monde
d’aujourd’hui 1
Teofilo Gay,
Le Congrès des Unions chrétiennes
Cher Directeur,
Le XVI.“® Congrès International des
Unions chrétiennes de Jeunes Gens vient
de clore ce soir ses travaux, par une
imposante assemblée de plus de six
mille personnes réunie au Palais du
Trocadero, pour la célébration du Jubilé cinquantenaire de l’alliance et pour
les dernières salutations à la Conférence,
de MM! Ch. Fermaud secrétaire général
du C. C. I., Em. Sautter secrétaire général du C. N. des Unions de France
et le comte J. de Pourtalès président
du Congrès. Un chœur, composé des
masses chorales des diverses églises de
Paris avec accompagnement de l’orchestre de l’Union et de l’orgue, exécutèrent le « Psaume XLllI » de Mendelssohn, « le Déluge », l.re et 2.me partie
de Saint Saëns et la « Marche unioniste
et prière» de Charles Huguenin. Mais ce
qui me toucha plus profondément encore ce fut quand l’Assemblée entière,
debout, chanta les cantiques, « A Toi
la Gloire !», « C’est un rempart que notre
Dieu » et la doxologie finale « Gloire
soit au Saint-Esprit». Ces moments étaient
vraiment solennels et je n’ai trouvé
d’égal que le souvenir de nos assemblées à la Balsille et à Sibaud lorsque,
en 1889, nous fêtions le Bicentenaire
de la Glorieuse Rentrée, et comme celui-ci ce souvenir sera gravé dans mon
Cœur pour longtemps.
Les séances du Congrès se tinrent
aux Galeries de la Charité, splendide
local contenant un millier de personnes,
avec nefs latérales, galeries supérieures
tout autour du salon, et plusieurs autres petites salles à disposition des fié-
2
légués et pour les différents comités et
commissions du Congrès. Le nombre
des congressistes ou délégués a été d’un
peu plus de sept cents membres, de
25 nationalités différentes. Les Allemands à eux seuls étaient 250, les Américains 46, les Anglais 78 ; l’Autriche,
la Belgique, la Bulgarie, le Danemark,
l’Espagne, la Finlande, la France, la
Hollande, la Hongrie, la Norvège, le
Portugal, la Russie et la Suède étaient
également représentées. Les Italiens figuraient au nombre de sept, le Dr.
Clark, C. Ferreri, Paschetto et Papini
de Rome, Jean Griot et R. Grosclaude
de Milan et V. Morglia de Turin. Outre les Européens et les Américains, il
y avait deux délégués d’Unions Africaines, un du Brésil, huit des Indes
Orientales, deux du Japon, et trois de
l’Océanie.
Les séances durèrent du 26 au 30
Avril. Le culte d’ouverture fut fait par
M. le pasteur E. Lächeret, de Paris, et
la séance d’ouverture de la Conférence
fut présidée par M. le doyen Chr. Hall,
chapelain, president de la dernière Conférence (Christiania 1902). Après la nomination du bureau de la Conférence
et des commissions, et la lecture du
rapport du Comité Central International
il y eut les salutations d’usage faites
par un délégué de chaque nation. Comme chaque discours était répété dans
les trois langues, française, anglaise et
allemande, cela nous prit toute l’aprèsmidi du mercredi 26 et bonne partie
du jeudi 27. Très émouvant fut le moment où prirent la parole le délégué
Russe et le Japonais; tous les deux
protestèrent contre la fatalité qui mettait en guerre leurs patries respectives
et sentaient comme chrétiens d’être frère
l’un^ de l’autre ; aussi l’Assemblée tout
entière se leva comme un seul homme
avec de grandes acclamations et applaudissements lorsque le Japonais monta
sur 1 estrade pour aller embrasser le
Russe.
Parmi les salutations prit naturellement la première place la lecture d’une
lettre du Président de la République
Française, et la Conférence se lève en
signe de reconnaissance et salue cette
lecture par de longs applaudissements.
S. A. le prince des Pays-Bas, protecteur des Unions Hollandaises, adresse
aussi a la Conférence un télégramme
pour lui exprimer ses vœux de sympathie, aussi les remerciements proposés
par le Président au prince et à la reine
des Pays-Bas, soulèvent un vif enthousiasme sur les bancs des délégués hollandais reunis en groupe comme le sont
d ailleurs tous les délégués de chaque
nation.
M, Sarrazin-Warnery, vice-président
du C. L, presente en commençant le
rapport de ce Comité, un juste hommage de regrets pour la perte de M.
le prof. Barde son président, et une
grande photographie de celui-ci, encadrée dans une corniche et drapée de
noir, est suspendue au milieu des drapeaux de toutes les nations groupés en
faisceaux qui décorent le fond de la
salle sur la vaste estrade.
Les différents sujets traités les jeudi,
vendredi et samedi, furent : Les principes de l'Alliance Universelle des U. C.
de J. G.; l’Histoire de VA. U. des U. C.
J. G,; la Royauté universelle de JésusChrist et l'Œuvre de VA. U. des U. C. J. G.
Ces sujets, présentés sur des rapports
imprimés dans les trois langues que
chaque délégué avait à sa disposition,
étaient suivis de discussions assez importantes mais très fatigantes, devant
être régulièrement répétées dans les
trois langues officielles de la Conférence.
Pour soulager nos esprits le Comité
avait organisé différentes réceptions et
tout d abord il y eut à l’Union de Paris
i4> Rue de Trévise, une réception le
mercredi soir à 8 h. ip. Le jeudi, de
2 112 à 4 h. IJ2, Garden-Party dans le
magnifique parc de M.me la baronne
Bartholdi, sur le quai de Passy ; le même
ùe 5 ^ 6 h. et de 8 à 10 h., réception à ru. C. de Jeunes Filles dans
leur local au N. 5 de la Rue Turin.
Le vendredi, à 5 h. ij2 de l’aprèsmidi, the offert par sir Georges ^Villiams à l’Hôtel Continental, près des
Tuileries, et le soir du même jour, réception à la Salle des Fêtes, 4, Avenue
Hoche, organisée par un Comité des
meilleures familles Huguenotes de Paris.
Chaque matin à l’ouverture de la
seance il y avait culte et réunion de
priere, le samedi a 8 ij2 culte et service de S.te Cène au temple de l’Oratoire et le soir réunion d’appel en différentes langues dans les locaux de
l’Union.
Toutes les Ambassades de pays protestants ont aussi offert une réception
à leurs nationaux le vendredi soir. Les
Italiens n’avaient pas pu se mettre d’accord quant à 1 opportunité de demander
une audience à leur Ambassadeur, mais
1 un d eux se crut en devoir de porter sa
carte de visite au secrétariat de l’Ambassade et ne fut pas peu étonné d’être
reçu par un personnage qui, après avoir
converse pendant un bon moment avec
lui, s’intéressant aux motifs de son
voyage à Paris, se fit connaître pour
être l’Ambassadeur lui-même, S. E. le
Comte Tornielli. Son Excellence lui dit
avoir entendu parler de notre Congrès
par les Ambassadeurs d’Allemagne et
de Suède, mais ne se doutait pas qu’il
y aurait eu des Italiens et se dit content de la déférence qu’on avait voulu
lui témoigner ; il continua la conversation en demandant le but de nos
Unions et leur œuvre, se dit au courant de ce qu’étaient les protestants en
Italie et en particulier les Vaudois du
Piémont, manifestant l’espoir de pouvoir un jour aller visiter leurs montagnes. Le même soir S. E. faisait parvenir sa carte de visite à l’Hôtel du
délégué tout ému encore pour l’aimable réception inattendue.
Il ne m’est pas permis, cher Directeur, de prendre à votre journal plus
d espace que je ne l’ai fait, mais si vous
le permettez je me ferai un plaisir pour
un autre numéro d’entrer un peu plus
dans les détails du Congrès et des délibérations prises. V. M
Paris, 30 Avril 1005.
enthousiasme et les personnes présentes
se dirigèrent, sur la proposition de M.
Richard, vers ie Temple où nos deux
hôtes illustres prononcèrent chacun un
discours ou ils exprimèrent leur sympathie et leur admiration pour le peuple Vaudois qui partout se distingue
par le travail, l’honnêteté, l’ordre et la
piété.
Au dîner qui eut lieu à la cure et
auquel prirent part 20 personnes environ, le pasteur se leva pour remercier
au nom de tous les Vaudois les deux
illustres personnages qui daignèrent
nous visiter ; l’ambassadeur remercia
pour 1 accueil qu’il venait de recevoir
et porta un toast au pasteur et à sa
femme, l’ancien Henri Pascal parla de
la fraternité des peuples et d’une manière spéciale de la fraternité ItaloAméricaine.
Apres avoir visité la fabrique des
frères Garrou et paucouru une partie
de la Colonie, l’ambassadeur et son
compagnon prirent congé de nous, non
sans avoir exprime leur admiration pour
les Vaudois qui ont su transformer ce
coin du N. C. dont le terrain est peutetre un des plus arides et des plus ingrats des Etats-Unis.
L ambassadeur d’Italie a su trouver
le chemin de nos cœurs et laisser un
bon souvenir de sa personne et de son
court séjour parmi nous par son exquise amabilité et par l’intérêt qu’il mit
à s’informer du passé de la Colonie et
à demander des détails sur les difficultés et, l’histoire douloureuse des premières années ainsi que sur les conditions actuelles, etc.
/• «• g
Le Congrès de Bordeaux
contre la pornographie
LETTII B1 fllBISI
Valdese N. C., 18. 5. 1905.
M. le Directeur de ¿’Echo,
Samedi dernier, 15 courant. Valdese
a eu l’honneur insigne d’être visité par
l’Ambassadeur d’Italie à Washington,
le Marquis Edmondo Mayor des Planches, et par M. Richard, grand industriel de Washington.
La nouvelle de cette visite ne nous
parvint que le soir précédent de sorte
que nous n’avons pas pu faire tous les
préparatifs que nous aurions voulu pour
recevoir de tels personnages. On eut
cependant le temps de le faire savoir
à tous les colons et à l’arrivée du train,
à II heures, presque tous les hommes
et quelques femmes se trouvaient à la
station.
Les deux personnages accueillis avec
Il est trop important pour le passer
sous silence. Aussi voulons-nous, quoique en retard, en donner un petit compterendu a nos lecteurs.
Ce premier Congrès national français
antipornographique s’est tenu à Bordeaux, les 14 et 15 Mars dernier, avec
le concours de personnes appartenant
aux professions les plus diverses : pasteurs, pretres, rabbins, négociants, industriels, avocats, députés, sénateurs,
magistrats et hauts fonctionnaires. Il y
avait là des représentants de toutes les
Eglises et de toutes les opinions politiques et philosophiques, réunis dans
une même pensée et en vue d’un même
but : combattre la pornographie sous
toutes ses formes et dans toutes ses
manifestations.
M. le sénateur Bérenger préside. Notons parmi les vice-présidents M. le
pasteur Comte, le vaillant secrétaire général de la Ligue Française de la Moralité publique et rédacteur en chef du
Relèvement Social.
Les séances, au nombre de quatre,
sont bien suivies, et remplies par la
lecture et la discussion animée de six
rapports très importants.
Le premier est celui de M. Comte,
intitulé Inventaire de la pornographie. C’est
une enquete remplie de documents et
de faits, par lesquels la plaie de la pornographie est étalée dans toute son horreur. Tout est passe en revue ; livres,
journaux, images, réclames, cartes postales, photographies obscènes.
Le second rapport a trait à la législation actuelle relative aux outrages aux
bonnes mœurs. M. Hayem, rapporteur,
recherche les moyens les plus efficaces
pour combattre le mal qui occupe le
Congrès,
Dans son rapport sur la Censure et
le Théâtre, M. le sénateur Bérenger déclare que de toutes les causes qui contri
buent à la démoralisation, il en est pe^
de plus graves et de plus funestes que
le théâtre. Son danger est plus grand
encore que celui de l’affichage et de
l’étalage. Ce n’est plus la sensation fij.
gitive des yeux, dit-il, que le spectacle
des mille distractions de la rue peut
effacer aussitôt, en la remplaçant ; c’est
l’impression durable qu’ une scène vivante accentue par la parole, le geste
le chant ou le costume, grave dans la
mémoire et peut fixer pour longtemps
dans l’esprit.
M. Nourrisson présente un rapport,
fort apprécié, sur le droit de poursuite
directe par les Associations pour la répressian de la pornographie. — La loi, dit
le rapporteur, ne peut être appliquée
par les tribunaux que si la poursuite
a lieu ; mais le ministère public, qui
seul peut l’exercer, n’accomplit pas son
devoir dans toute son étendue en ce qui
concerne le délit d’outrage aux bonnes
mœurs. Le nombre des poursuites est
infime. Que l’on reconnaisse donc aux
Associations justifiant d’un but d’utilité
et de moralité publiques la faculté de
poursuite directe.
La cinquième question portée au programme, et ayant pour objet l’étude
de l’Action préventive et répressive, fait
l’objet de deux rapports, l’un sur l’action d’un comité type, l’autre sur l'action
individuelle.
M. Rodel expose, tout d’abord, Tutilité de constituer des comités régionaux,
qui devront se substituer aux efforts
individuels, trop souvent impuissants
et improductifs. De la multiplication,
de l’organisation, de l’activité de ces'^*
comités dépend en grande partie le succès final des efforts communs. Le rap- îf|
porteur se résume en proposant que
tous les Comités existant en France et
qui ont pour but la lutte contre la
pornographie se constituent en Fédération. — Cette proposition est accueil- ^
lie avec enthousiasme: la Fédération
des Comités antipornographiques fran- ,|
çais est constituée séance tenante. 53
Associations font dès maintenant, partie
de cette Fédération, qui donnera, cer- vf
tainement, une nouvelle et puissante
impulsion a la sainte croisade.
Le Congrès n’en fait pas moins appel
à l’action individuelle. C’est ce qu’ex- <
prime le travail très étudié et très éloquent de M. Fourésy. Il faut prendre
dans toutes les classes sociales et dans
toutes les catégories de travailleurs les
ouvriers de rénovation morale du pays.
Il faut que, dans tous les centres, un
homme ou une femme se lève et agisse, ^
« Formons donc des collaborateurs, demande-t-il, armons pour la lutte tous
ceux qui ont au cœur l’amour de l’humanité ».
Le Congrès se clôt par une confé- |
rence publique, à laquelle plus de 3000
personnes prennent part. On y entend,
tour à tour, le sénateur Bérenger, le
député Buisson, président de la Ligue
d’enseignement, l’abbé Lemire, député
du Nord, et le pasteur Comte, représentant des opinions bien diverses, mais
unis dans un même zèle enthousiaste ^
pour la protection de l’enfance contre '
les attaques de l’immoralité et pour la
défense de la famille contre les assauts
odieux de l’immondice et de l’ordure.
Aussi rassemblée s’est-elle associée
de cœur aux applaudissements qui ont
suivi les chaudes paroles des orateurs,
et a-t-elle adopté avec enthousiasme un
ordre du jour « approuvant et accla- i
3
jnant l’union de toutes les forces morales du pays, en vue de lutter contre
les outrages aux bonnes mœurs, et demandant au gouvernement de faire strictement appliquer les lois qui les répriment.
Puissent les vœux de ce premier
Congrès national français contre l’imflhoralité être exaucés, et ses appels
»éloquents entendus! Et puisse l’armée
^4^s ennemis actifs et zélés de la por.¿nographie devenir bientôt légion, en
France et ailleurs I ‘ A. J.
CÎÎÎÎ(0]V IQ\J%
ïi» La Tour. — Les réunions du dimanche soir à .Sainte-Marguerite continuent
à être bien fréquentées. Dimanche der: nier à 3 heures il y a eu dans le même
local une réunion présidée par M. Cosandey, commissaire de l’Armée du Salut, qui a fait un excellent discours sur
S* les paroles d’Elie : Jusques à quand
clocherez-vous des deux côtés ?
La Société de crédit mutuel a tenu
sa séance annuelle vendredi soir. Elle
a quelque peu progressé depuis l’année
passée. Le" nombre des sociétaires s’est
accru de cinq et est maintenant de 27.
Les opérations faites pendant l’année
ont dépassé les 7000 francs. Une légère
modification a été faite au réglement
par la suppression d’une des deux assemblées générales ordinaires qu’il prescrivait ; il n’y aura ainsi qu’une séance
ordinaire par an, au mois d’avril, le
bureau pouvant d’ailleurs en convoquer
d’extraordinaires chaque fois que le
besoin s’én ferait sentir.
Nouvelles et faits divers
Au 25 avril, le déficit de la Société des Missions était de 114.306
fr., dont 88.372 pour l’œuvre générale
et 37.934 pour Madagascar.
— Au cours de leur tournée dans
le Nord, MM. L. Jalla et A. Bertrand
ont laissé à Stockholm une Zambézia
de 80 membre ; au cours d’une réunion
qui y a été organisée, le prince Bernadette s’est entretenu avec eux à plusieurs reprises. Le 16 Mars, ils ont parlé
à l’Université d’Upsala, en présence
de l’archevêque-primat de Suède. A
Copenhague, M. Bertrand s’est entretenu avec le ministre plénipotentiaire
anglais, Sir Goschen, de l’importation
en Afrique des Alcools européens, question sur laquelle ce ministre a déjà
présenté un mémoire au roi et au ministre des colonies. Nos deux voyageurs
ont ensuite parlé à Rostock, à Berlin,
où la jeunesse vaudoise des deux sexes
avait aussi été invitée à l’aristocratique
réception, à Eberswalde, Ereienwalde,
Magdebourg. A Breslau, 12 jeunes boulangers du groupe missionnaire de l’Union chrétienne ont spontanément décidé
de verser chaque année 175 fr. dans
la caisse de la Zambézia, et une deuxième association du même genre a été
créée. A Dresde, le i.r avril M. Jalla
a parlé à la Société de Géographie, de
son voyage dans fia région des grands
lacs. Une semaine a été consacrée a
Francfort sur le Mein, ou M. le pasteur
Correvon avait organisé toute une série
de séances. A Friedrichsdorf, colonie
de réfugiés français et vapdois, une
Zambézia a été fondée. Ensuite Mannheim et Strasbourg, d’où MM. Jalla
et Bertrand se sont rendus en Italie.
Ils ont commencé dans notre pays une
tournée à Milan, Bergame, Gênes, Elorence, Venise, Naples, etc.
— La Commission royale nommée
pour régler le différend entre les Eglises libres d’Ecosse a conclu son enquête en proposant au Parlement de
saisir tous les fonds et les propriétés
en litige, pour les assigner ensuite à
celle d’entre les parties qui pourrait les
administrer utilement. On espère que
par ce moyen il sera réparé à l’iniquité
consommée par la sentence de la Chambre des Lords.
La Cronaca di Pragelato, dal 1658
al 1724 scritta dai contemporanei B. Merlin
e G. Bonne con note illustrative e cenni
sulla Valle del Chisone. Tel est le livre
que vient de publier M. Albert Pittavino, directeur de la Typographie
Sociale de Pignerol et du journal La
Lanterna Pinerolese et, en outre Assesseur pour l’Instruction du chef-lieu de
notre arrondissement. Il a eu, pour le
faire, la bonne fortune d’avoir dans les
mains un manuscrit de l’époque, appartenant à un propriétaire de Pragela et
contenant cette chronique, et de plus
un autre manuscrit qui comble en partie
la lacune d’une dizaine d’années (i6g8
1708), produite dans la chronique des
deux curés de Traverses, par l’enlèvement des feuillets correspondants.
Cette publication est du plus haut
intérêt, et les notes explicatives, ainsi
que l’aperçu historique, qui l’accompagnent en relèvent le prix.
Laissant à d’autres qui en aient plus
que nous le temps et la capacité, le
soin d’en faire la critique, nous nous
bornons à signaler cette publication et
à en remercier bien vivement l’auteur.
Ce livre vient à point, après la catastrophe qui, il y a un an, a tourné
vers le Pragela les regards de toute
l’Italie, et qui nous a fourni à nous
Vaudois, l’occasion de renouer des relations d’estime et d’affection avec nos
coreligionnaires d’autrefois.
J. WEITZECKER.
Unione Alpinistica, Toi-re Pellice.
Bollettino V anno societario con 8
vedute in fototipia. Torre Pellice, Tip.
A. Besson., 1905.
Prof. Annibaie Eiori. Il Cristo della
Storia e delle Stritture. Risposta al
libro di Milesbo : Gesù Cristo non è
mai esistito. Roma, Enrico Voghera
Editore, 1905. Prezzo L. 2 (pagg. 279).
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Revue Politique
La fête ouvrière du l.er mai a été
célébrée dans toutes les provinces et
dans tous les centres ouvriers du royaume,
par des conférences d’occasion et des
meetings populaires. Grâce aux précautions
prises par le Gouvernement, et grâce
aussi à la bonne tenue et au tact dont
les orateurs ont fait preuve, l’ordre a
régné partout, les quelques rares incidents,
inévitables en toute réunion un peu
nombreuses, ne méritant même pas d’être
signalés. Les choses se sont bien passées
à l’étranger aussi, sauf à Toulon et à
Limoges où les réunions ont été moins
calmes et où les troupes ont dû intervenir pour asBsurer la tranquillité des
citoyens.
MM. Tittoni et Goluchovvsky ont donc
eu leur entrevue samedi dernier au Grand
Hôtel de Venise, et comme ils n’ont pas
cru devoir informer la presse des différents sujets de leur entretien, nous n’allons pas essayer de deviner ce qu’ils ont
bien pu se dire au cours de ces quarante
ou cinquante minutes qu’a duré le colloque. Un grand journal viennois, qui
veut paraître mieux informé que tous
ses confrères, affirme cependant que jamais un ministre autrichien et un italien
n’ont parlé avec plus de clarté, dé
franchise et de cordialité des rapports
entre les deux puissances qui, ajoute-t-il,
demeurent excellents. C’est du reste ce
que les toasts, échangés au dîner offert
par M. Tittoni à son collègues, sembleraient vouloir dire.... mais n’attachons
pas trop d’importance à ce qui ne pourrait être, après tout qu’un échange de
politesses entre gens bien élevés.
J’allais oublier de rappeler, à propos
de l’entrevue, un petit tour qu’un malin
s’est amusé à jouer .aux deux diplomates
en leur faisant trouver, sur la table autour de laquelle ils se sont assis, deux
enveloppes à leur adresse respective.
Ces plis cachetés contenaient chacun une
médaille frappée à l’occasion du grand
meeting de protestation pour les désordres
d’Insbruck, (réunion que la police avait
défendue) plus l’ordre du jour, très corsé
et peu flatteur pour l’Autriche, qu’on
aurait dû y voter, plus la liste des adhérents où figurent le syndic Grimani en
première ligne et bon nombre de députés
et de sénateurs. Il paraît que l’auteur
de la farce ne serait autre que le comte
Foscari, un candidat évincé aux dernières
élections et le promoteur de la réunion
manquée. On dit que MM. Tittoni et
Goluchowsky ont médiocrement goûté la
plaisanterie.
— Le bruit ayant couru, il y a une
dizaine de jours environ, que le Sultan
avait cédé le port de Tripoli à une compagnie de financiers français, pour de
grands travaux de réparation et l’exploitation à venir, la presse italienne s’en
est naturellement émue. Il était bien
entendu jusqu’ici que personne n’aurait
gêné notre expansion coloniale éventuelle
en Tripolitaine, aussi l’appréhension d’une
deuxième édition de l’affaire de Tunis
était-elle justifiée. Mais, à la suite d’explications, que nous aimons croire loyales,
entre la France et l’Italie, il résulte que
le Sultan ne s’est engagé vis à vis de
qui que ce soit et que l’Italie est toujours à temps si elle veut s’affirmer plus
hardiment à Tripoli. Seulement il ne
faudrait plus perdre de temps, peut-être
et agir avant qu’il soit trop tard.
— Après un assez long séjour à Taormina les souverains allemands se sont
embarqués pour le continent, ont visité
en automobile différentes localités de
l’Apouille et se trouvent actuellement
à Venise, d’où ils rentreront chez eux
après avoir jeté un coup d’œil à l’exposition artistique. Edouard VII, non moins
remuant que son impérial neveu, vient
de visiter l’Algérie et de séjourner quelques jours à Paris, à son retour. Inutile
de remarquer que, soit à Venise soit à
Paris, l’accueil le plus chaleureux a été
fait à ces hôtes de marque, à ces commisvoyageurs de la paix, comme on s’est
plu de les appeler. Puissent-ils l’être
réellement !
— Des conflits sanglants ayant coûté
la vie a plus de cent personnes, sans
compter les centaines de blessés, ont eu
lieu lundi l.er mai à Varsovie et à Lodz
(Pologne) entre les ouvriers, qui avaient
choisi cette date pour manifester contre
le gouvernement, et les troupes. A Varsovie une bombe a été lancée contre
une patrouille par la populace exaspérée
de la brutalité des soldats. A Lodz,
85.000 ouvriers se sont mis en grève.
A S.t Pétersbourg, la manifestation populaire.n’a pas eu de suites aussi graves,
mais là aussi on a recueilli quelques
morts et quelques blessés après la bagarre.
______________________ j- c
FONDS DU JUBILÉ
de la Faculté de Théologie, Florence
3.me Liste (V. N.® 9) L, 4087,70
M. J. J. R. Tron, pasteur Par M. H. Pascal past. : M.me V.ve Avondet Ber- talot L. 10 ; M. A Bertalot 50
L. 15. 25
M. D. Gay past, émerite 25Paroisse du Villar 100
M. Alb. Clot, past. (i. v.) 25
Eglise de Grotte 15
M. H. Forneron, prof. Par M. H. Pascal, past. : A. Costabel L. i ; B. Reynaud L. 40 ; E. Rostan L. 5 ; E. Robert L. 3 ; J. P. Revel L. 5 ; L. Mey- nier L. 5 ; E. Pasquet L. 4 ; G. Simondetti L. i ; J. Grill L. 2 ; G. Gaudin 50
L. 0,50 ;A. Monnet L. 2. Par le Comité d’Evang. : M. Comm. M. Prochet, past, (i. V.) L. 75; A. Muston, past. (2. V.) L. 50; G. G. Maugeri, évang. L. 50 ; P. Davit, past. (Uruguay L. 60; D.r G. Grilli (Bor- rello) L. 50 ; B. Revel, past. (Milan) L. 50 ; Cav. P. 68,50
Longo, pasteur L. 50. 385
Eglise de Sanremo 30
Paroisse de S.t Jean 100
M. Bounous p. (Cosmopolita) M. F. G. Ghigo, past, de Val- 55
dese (Etats-Unis (i. v.) Collecte du 17 Février à Val- 15
dese 35
(S. E. O.) Total L. 5066,20
Il serait désirable qu’avant la clôture
de l’année administrative (30 Juin) toutes
les offrandes vaudoises fussent versées,
afin d’être inscrites dans le rapport de
la Eaculté. Un beau total venant de
l’Eglise Vaudoise serait d’un grand
secours pour nos amis qui collectent à
l’Etranger pour le même fonds.
A. Meille, caissier.
FOIRES DU MOIS DE MAI.
Le I Carignan, Moretta ; le 8, S.
Germain ; le g, Cavour ; le 10, Perrier ;
le 15, Briquéras, le Chargeoir ; le 17
Pinache ; le 22 Moretta.
Ab. payés et non quittancés.
1905: Sophie Pasquet, S. Second; Poët Henri,
Grangettes; Poot Matthieu, Graugettes; Pascal
François, Maneille.
NB. — Tout ahounement payé et non quittancé
est mentionné dans cette rubrique. Ceui qui n’y
trouveraient pas leur nom sont priés de réclamer
sans retard.
A. Rivoir, gérant.
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