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Cinquante et unième année, 5 Février i91&
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N. 6.
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-ne seront pas pris en considération. ’
^Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.tli^es do louange, ôccupent vos pensées. (Pkil IVy 8).
SOMMAIRE: La faillite des Religions humaines^— A ceux qui ne donnent pas
— EniinanueÎ Kant et la guerre —
Correspondance — Tôt ? ou tard ? —
généralissime Jofïre .— L’Echo des
■) - Vallées — Chronique vaudoise.
Quand les choses ne marchent pas on
déclare la faillite, ce qui est un signe
d’insuccès' 'OU de fraude. Les faillites,
hélas 1 sont à l’ordre du jour, beaucoup
trop nombreuses. D’où cela vient-il ?
des temps diiRciles, du marasme social
ou de l’imprudence.
Faillite au point de vue conjmefcial,
’faillite aussi au point de vue du progrès
qui a cru triompher de tout et qui n’est
qu’un manteau recouvrant de grandes
misères. Ce progrès a augmenté les exigences de la vie, un certain bien-être qui
se résumé dans une misère navrante.
’ Faillite au point de vue de la science qui
s’eèt élevée comme une orgueilleuse sur
les cimes les plus hautes, mais qtti a
laissé les ma'Sses dans un grand abattement’ ’ ' ■'
Il y restait la religion, que l’on considérait homme un refuge, un* boulevard
Contre les catastrophes, les épreuùës, les
découragements; qu’en est-il résulté ?
‘On proclame sà faillité. Ici, cependant,
il nous faut faire une distinction bien
nette. Si par religion oU entend parler
de celle que l’homme s’èst forgé, nous
n’avons pas de la peine à le croire; mais
s’il s’agit du christianisme, de la religion
révélée ¡)ar ritsprit de Dieu, par Dieu
lui-même, alors nous protestons énergiquement.
Les religions humaines ont fait faillite, voilà une assertion qui peut facilement être prouvée.
Si nous prenons l’homme à quelque
distance de l’Eden, après’"avoir perdu lés"
rayons de la vérité divine, nous le trouvons plongé dans ridolâtrie et la corruption. L histoire de la Tour de Babel, dp
déluge, de Sbdome et Gomorrhe, sont là
pour nous le prouver.
Le fétichisme n’a produit que des malheureux, esclaves des idoles et de leurs
divinités aveugles.
Le polythéisme, quoique supérieur au
fétichisme, n a pas apporté aux peuples
le bonheur promis. Les dieux renfermés
au Panthéon, temple élevé en l’honneur
de toutes les divinités, n’a pas sauvé
Rorne ni son empire mondial, les dieux
des Grecs a’ont pas protégé ce peuple
dans ses luttes néfastes. Le sinthoisme
japonais, le Budhisme des Indes et le
Confucius Chinois n’ont rien apporté à
ces peuples en fait de vérité.
Le monothéisme à son tour, bien que
planant sur toutes les religions par son
Idéal et par son culte, n’à pas répondu à
toute l’attente des âmes assojlîées de
vérité. Nous savons à quoî 'sé réduit l’influènee du mahométisme et dans quelles
conditions se trouvent les ’Turcs et les
Arabep. La paresse, la corruption, le fatalisme sont le Cortège de cette religion.
L’influence du judüisme se fait sentir
dans cette race qui se maintient üiiie et
qui prospère, mais qui est dévorée par
le rationalisme le plus pur, toute la religion se réduisant à quelques formes du
passé traditionnel. Et le christianisme ?
Ici distinguons : S’il s’agit du catholicisme', de l’orthddoxie ou du protestantisme, entachés de formes, de superstitions, d’idolâtrie, la faillite est certaine;
mais s’il s’agit du Christianisme, de la
religion chrétienne, telle qu’elle est révélée dans la parole du Christ et de ses
apôtres, elle est là dans toute sâ puissance, dans toute son efficacité, dans
toute sà charité, dans tous ses'hiiracles,
rriàlgré les affirmations blasphématoires
de certains écervelés. Bien loin d’avoir
fait faillite, la religion chrétienne est là
Comme un idéal dans toute"fea 'béaffté’’ét
pureté, invitant les pêChéùrs à aller"à
Christ et par Christ à Dieu pour avoir
la vie éternelle. Non, le Christianisrrie
n’a pas fait faillite, mais plutôt leS'religiohs qui ont fait du christianisme une
caricature à l’image des faiblesses humaines. Gloire soit à Dieü la bannière
du christianisme flotte et flottera jusqu’à la fin des siècles. C. A. Thon.
A CBU}{ qui ne doniiEnt pa?.
Quel que soit le résultat final de la
campagne entreprise dans nos Vallées
par la « Commission pour l’indépendance
des Eglises », ceux qui la poursuivent
avec tant de courageuse abnégation, auront bien mérité de notre peuple et ont
d’ores et déjà, droit à la profonde reconnaissance de l’Eglise. Dans la très grande
majorité des paroisses les résultats qu’ils
ont obtenus ont dépassé leur attente
même, ont étonné les pessimistes et profondément affecté les prophètes de malheur, qui n’auraient pas demandé mieux
que de yoir rater « l’opération ».
Ces messieurs en ont cependant vu et
entendu de belles, à ce qu’il paraît, et
nous comptons bien qu’ils vont nous
faire part un jour de leurs expériences.
Car, s’ils ont été généralement bien reçus, si 1 on n a pas eu à déplorer jusqu’ici,
la moindre menace de lapidation, il y a
bien-eu par-ci par-là quelqu’un qui ne
les a pas précisément accueillis à bras
ouverts. Et cela se conçoit. Pensez donc:
des gens qui vont solliciter votre obole
pour les « sgnouri » I A-t-on jamais vu
chose pareille ? On n’est déjà pas prodigieusement larges lorsqu’il s’agit d’invoquer la générosité du public en faveur
des Institutions de bienfaisance ou des
victimes d’une calamité nationale; mais
enfin,‘.après‘8?être fait un peu tirailler,
on finit par lâcher une pièce de dix. Voire
même de vingt sous. Mais oser venir leur
demander pour l’Eglise, — c’est à dire
d’après leur mentalité toute particulière,
pour les pasteurs, les professeurs et autres engeances du même acabit; un tas
de fainéants, grassement rétribués — ah,
non ! par exemple. C’est insensé 1 Et ils
ne dortnent pas, par devoir; par scrupule
de conscience.
Heureusement que le grand nombre
se faif'nne toute autre idée de l’Eglise et
de ceux qui la gouvernent ou lui prêtent
leurs déivices. Aussi, je me hâte d’avertir
mes léteteurs que je ne vise ici que ceux
qui ne semblent pas avoir compris un
devoiîi élémentaire.
Nous:sommes à même de comprendre
la g^iiîlèàns laquelle-vît l'aitrès grande
majoritédÇinos bons campagnards; nous
iu’avon«' pas totalement oublié lés difficultéS 'hÛ’la plupart d’entre eux se débattent tout le long de l’année. Nous sa, vojis encore, gue les ,di«èmef, doivenf faire des ¡prodiges .d’économie, se
priver de bien des choses pour* arriver
sans dettes au bout de l’^niiéè. Nous savons qu’il faut trop souvent 'cdmpter
avec les mauvaises récoltes, les gelées du
printemps, la grêlé, la perte d’une tête
de gros bétail... et que sais-je encore ?
Aussi nous sympathisons de grand cdèur
avec eux. Mais, d’autre part, mettez-vous
'L.D } ■ '1 '
un moment la main sur la conscience, et
avouez qu’il vous arrive plus d’une fois
dans le courant de l’année, de faire des
dépenses qui ne seraient pas précisément
indispensables.'Et c’est une partie de ce
qn^.vous gaspillez que la «Commission
pouf l’indépendance financière» réclame
en faveur de l’Eglise 1 Ceux qui connaissent imparfaitement les ressources de
nos montagnards et calculent l’aisance
du îâ richesse (!) d’après les têtes de bétail attachées aux crèches de vos écuries,
s’imaginent que vous êtes riches et que
bpu nombre d’entre vous pourraient
donner largement, presque sans compter.
Nous savons, n’est-ce pas, qu’ils se trompent; mais lorsque, à votre tour, vous
prétendez qu'il vous est impossible de
rien — ou presque rien — donner pour
l’Eglise, alors c’est vous qui vous trompez.
Et ceux qui se refusent obstinément à
donner, sous prétexte que les ouvriers de
l’Eglise, pour pauvres qu’ils soient, sont
encore mieux partagés que bon nombre
d’entre eux, ne se trompent malheureusement pas toujours, mais ils sont toujours souverainement injustes. Voyons,
vous êtes tous trop intelligents pour ne
pas comprendre que la journée d’un avocat, d’un médecin,d’un géomètre ou même
d’un secrétaire communal est rétribuée
en raison de dix, de cinq ou de trois fois
celle d’un bon ouvrier. Et vous ne voyez
là rien que de tout naturel. Vous donnvz
25 francs à un notaire pour un acte qui
représente un travail de deux hëiires;
cinq francs à un avocat pour une consultation d’un quart d’héure;' quarante
francs à un géomètre pour un pfojet de
partage d’immeuble qui lui prendra une
journée de son temps; vous troüvez bien
que cela est un peu cher, que la pluihe
est lourde, mais enfin... vous ppyez, et il
ne Vous vient même pas à l’idée " de marchander son salaire à ces « ouvriers » qui
ont dû faire de longues études pour être
autorisés à exercer leur profession. Mais
dès qu’il s’agit des ouvriers de l’Eglise
qui ne sont ni moins instruits, ni moins
dévoués à leur tâche, ni moins aptes à
la remplir; des ouvriers qui, du premier
au dernier sont rétribués en raison de
la moitié ou des deux tiers tout au plus
de ce que lèürs études ou leùrs capâcités
leur donneraient droit partout ailleurs;
âloi^’voüs trouvez que ces gens-là gagnent
trop, qu’ils Vivent en’parasites, qu’ils
' faut les jalouser et (jüi pis est les honnir,
et‘dèfhi dè telhx fâtottes'ne
nohsiegte pm ^
‘ Vous ne àôngèz guère â vOus retrancher
derrière voà maigres ressources'lorsqu’il
s’agit de payer les impôts de toute sorte,
où rassurarice* contré l’incendie, ou le
secrétaire communal pour une « volturà »
ou le médecin, ou le notaire. Mais ce que,
par une louable fierté et aussi par esprit
de justice, vous considérez comme un
devoir,’ n’èn est plus uh dès qu’il s’agit
de l’Eglise qui vous donne depuis votre
naissànce jusqu’à votre ihort, èt à qui
vous n’avëz jamais rieh'donné en retour !
Songez-y bien et demandez-vous si "c’est
là la conduite — né disons niême pas
d’un chrétien — mais d’un simple honnête homme. j.c.
IliANUEL KINT. ET Ü GUERRE.
Kant est la plus grande intelligence
des temps raoderriés. Sotp^ pèré était
d’origine écossaise; il naquit dans l’Allemagne du Nord et fut professeur universitaire pendanf^n demi siècle. Il unit
heureusement dans son caractère la simplicité patriarcale; l’austérité écossaise
ou calviniste et une profondeur de pensées quelquefois insondables. Il est Te
grand héritier du monde oriental essentiellement contemplatif' et qui facilite
la diminution de l’individu jusqu’à son
évaporation; il est le grand héritier du
monde européen essentiellement méditatif et qui découvre dans l’homme la
valeur sacrée, intangible de la personne.
C’est à lui que nous devons la belle exclaniation suivante: «Deux choses dans
runivers me frappent particulièrement;
plus je les considère et plus elles me passionnent; plus je les observe et plus elles
me remplissent d’admiration ï''le ciel
étoilé au-dessus de ma tête et la vo4x de
2
■■" ' ■■ ■ ' ' > , ■ '.V-í-'-' '.'
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jnscierice dáns mon cœur ! ». ciel
I3 tlfii^es
telligence humaine ne pourra pénétrer;
enœ ^
ét(|lé dans le hai|^
tQi-^chantait la éhl4ij^aant< in
créateur et ^s¡
iÿô|talgies des p&rh
ybil; de la conscience, cette Voix vivante
t i|ài^ e{% lióles
0^ ' tnfin^.^ÍLa
Ifecter eiSnous replilfn
|re)igiéui^
Mais la vr
es rei
bilen
: préql^ qui s’^ve de cés
cellrf qui ideniÉfie notre sfüo*^'
rable Sauveur aux échappés comme par
miraclè <S li tfthif'; ilb otiWaira'iet ÎBÜkl/
ils sont nus et sans maison, ils semblent
m’inspirer de son esprit, m’armer de sa
et d» 1^ vertu; je gu|g ass^éi^a |
me et me pi
0
^ ^te ■
i&ê .eïl.'
vivre dans.:des farouches vallées dq jié-'sespoir. : en tant que vous les avez^Visi»'
' i ’ i ’-J
tes, recueillis, vêtus, nourris, eti tanvqins
's son for intérieur, lui rappelait la
juslicn immaculée, la présence coati*
nuélle et vigilante d’un Législateur, sou-Yeipiin, d’un juge ^nçorruptible^'et d’un
Çoiiseiller fidèle. Le ciel et la conscience
luiiparl,aient du Pieu très saint, partout.,,,,..vous leur avez fait ces choses vous,me
présent et des destinées iatmorti'lles dcsar'lea avez faites, dit notre Seigneur JésPâ;,
l’homme. V ■ , . , ' (Matthieu xxv, 34-40). - V*"
„ |Cant était un idéaliste. 11 a annoncé. •
qu’une paix'sahs fui .seraitie partà^e de,^;’'^ CORRESPONDANCE.
nations; il,a déclaré la guerre « un fléau Cher M. le:-Directeur, . t
de|la race liumaine, le destructeur (Je Puisque ¿e vois d’après lea derniers nur f
toit bien, la source de tout niai, le plus méros de VEcho que la triste nouvelle
n’est pas parvenue aux Vallées, permet
le’^^itip.al est
roréé spirîluelle
Il y a chaque matin, entre cinq et huit,
î une, occasion qui n«<»e retrouve plus de la
journée. C’est cette,joccasion qu’il faut
W
.A |ÉPR.- Ene
iriiîb, ^cédé a^
i aMt^'éaiherini ' i
VAUD0ISÌ
trois décès:
ichard, à I’ag^ Æe
htana, du CiarïiîîS,
^rechercher.
grand obstacle à la moralité». TI I a
.gradée^ avec jja comparaison, suivante:
« Quapd je.jvoiSjdeux nations en guerre,
,il. me ,semblç., voir deux ivrognes qui
se battent en forcenés cjans un grand
magasin de porcelaine; non seulement
ils, se, .couvrent de meurtrissures qui ne
guériront qu’après de longues semaines;
, mais encore ils devront payer les dégâts
qu’ils ont causés dans leur folie sauvage,».
« Regardez aux vainqueurs, ajoutaitil; écoutez-les tandis qu’ils racontent
avec complaisance leurs exploits ; ils ont
détruit des villages entiers, après les
avoir pillés; ils ont abattu sans miséricorde leurs ennemis; avec le même coup
d’épée ils ont transpercé le cœur de la
îpère et de l’enfant. Cette yaleur, admirée par toutes les nations, c’est, la vertu
suprême..., des peuples sauyages. ,,
Mais il savait comprendre et,admirer
ce qu’il y a de saint et de sublime dans
, la guerre .contre l’esprit de commerce
qui est froidement culculateur, égoïste
et èniei, çontre î’ubsolutisme, reli^eux,
• ■ tj jC " I i 1* r • <.• » '
en faveur c6aservation'ou.fde la
conquête des droits inaliénables de l’individu et de la collectivité, des biens
, nécessaires, à la . vie matérielle, morale
et spirituelle, valeurs éternelles ^ auxquelles nos pères vaudois ont sacrifié
leur vie ayee l’enthousiasme de là religion et de la discipline du soldat huguenot qui après l’édit de Nantes émigra en
Prusse !
Kant avait appris les horreurs du
tremblement de Éisbonne; il n’admettait
pas que les tremblements de terre doivent se considérer comme une punition
céleste. En effet elle serait unique la divinité qui se vengerait des hommes en
les écrqsant sous les décombres, en les
faisant niourir peu à peu, goutte à goutte.
, Que, .de,.tuyatère..u’y art-rU pas entre la
terre et le ciel et dans lesquels jamais iii
r. !■
(7)
L’Eciio de^ liallée^
Ses origiiQQa et «on histoire.
À| partir du 6 Décembre 1895, M. le
pUofessé.ur Mla prend, en effet, la rédac|iou et l’administration du Témoin. Nous
lisons dans son programme ces paroles :
Une part sera faite à noire histoire qm-désormais les étrangers, qu'attirent chez:mus
lés gloires de notre passé, connaisserd souvent mieux que nous-mêmes. Ces souvenirs
historiques, tout en combattant cette honteuse ignorance, seront une soitrcc abondante d'exemples de foi et d'esprit de .sacrifice, qu'il est toujours boivd'wmter. Et plufs
loin : Pour être vaudoise,, mère feuille doit
sortir des Vallées, pénéh^r dans tous tes,
pays où est représfniée la grande dispersion
de noire petilipeuple, et provoquer des relations suigieSi avec ces tefetons lointains de
^ancien tronc alpin. C’est ce que nous tâche^
tez-moi de vous la communiquer, hgitmrible désastre qui; .vient de frapper les
Abruzzi a détruit en grande partie une
congrégation évangélique très florissante :
l’Eglise Baptiste de San Benedetto^ , dei
M arsi. Eu 1907, elle avait souffert :ft
vaillamment soutenu une terrible persécution. En 1910, je pus la visiter: e*était
une bonne église, dont je conserve un
beau souvenir, M. Besesti était alors son
pasteur. .1^
Maintenant, vingt-cinq de ses membres sont morts, y compris la compagne
du pasteur M. Bottazzi. ,
Que le Seigneur veuille soutenir .nos
frères si douloureusement frappés'h*!..;!
Salutations cordiales. , i '
Jean BERTiNjîr,
•Et, nomment arriver à cette victoire**
sur moï*même 1 Prier le matin, le jour;ftVi
;;et surtout le soir pour celâ. Vouloir mettre ma volonté à runissoii de ma prièréij^
Persévérer. .
' Qui se lève tôt est maître de son corps,
de sa journée, de sa maison, de son âme,
de sa vie. ’ ’’ ,
Qui se lève tard ést dominé plr son
corps, par ses occupations, par sa maison, par ses impressions et ses réflexions,
persafvie.'. .y-r-ur:
Jajidi&..qu.e,»les années...ae 4üassfiat A.
prendre des résolutions qu’on n’exécute
pas, àt sej tracer; des règles qu’on n’observe pas, tout doucement les habit;udes
se prennent, les plis se forment, et il se
trouve q^ôn est’eh présence, non d’une
table rase où l’on peut inscrire ce qué l’on
veut, mais d’une-tradition, d’une règle,
de formes de vie arrêtées qu’il faut briser
(et qui ne se, laissent pas briser facilement), si l’dh veut que la volonté et la
loi supérieure, ' la loi de l’esprit triomphent. ■■
(Tiré de Pensées du ma/in; d’Alfred
Bôgner), ____________________. ■, . ,.
Villar, décédée à l’Hôpital, à l’âge d|^4
ans; David Cardon, de la Tour, rei^enu
du Brésil il y a quelques années; défcédé
à S. Ci'A,và i’âgè'dé 67 ans.
'*fl--Dimanche à 5 h., a eu lieu la séance
annuelle delà Crdix,-rouge,]à'laquélle assistait une quarantaine' de persoiyrés.
M, le cÉe^. Vifiay a dçiiné un comfjjjjerendu très intéressant de ce qui s’esftfait
•pendant l’année, Nous devons'cbnsliiler
un progrès numérique réjouissant, ainsi
que l’enrôlement de cinq membres à|vie.
TOT? OU TARD?ï
Je suis arrivé à cette conviction 4u%ne
vie d’hofnme dépend de la réponsncfu’il
pose à cette question : me lèverai^ç .tôt
ou tard ? , j ^ ! m
De' cette question'*'dépend tpqté la
jôùrhée. Ma jbhfîiéë seiâ-^t-èllé bbttrffe bu
mauvaise ? Vidé’ ôh; i^mplie‘?“fiiéh ordonnée ou haletante ?< Agirai*je é’apcès
un plan ou, à l’aventure ? Aurai-je, le
soir, le coeur léger, ou la çpuscience chargée ? Toutes ces questions sont liées à
celle’du lever. c
Se lever tôt, c’est inaugurer Sa journée
par une victoire ; se lever tard. C’est l’inaugurer par une défaite. Se lever tôt, c’est
donner à l’esprit le pas sur la chair ; se
lever tard, c’est donner à la chair l’assurance d'un empire incontesté pout toute
la journée. ‘
Et puis, voici qui est plus grave. —
L’heure du lever, importante eu soi,
l’est surtout par rapport à la prière et à
la lecture de la Bible. Si je me lève tôt,
je mets ma journée’ sous le regard de Dieu
je lui parle avant de parler aux hèmmes,
j’entends sa voix avant d’entendre aucun
des bruits de la terre; je puis, sous son
regard, ordonner ma journée,; je puis
LE GÉNÉRALISSIME JOFFRE.,
Nous retraçons de rinfluente revue catholique de France, Le Correspondant,
ces quelques lignes du portrait vraiment
remarquable et touchant d^impartialité
qu’elle, nous donne du général Joflre, le
chef suprême de l’armée française. ,
«De religion protestante, connu pour
un J républicain très convaincu, francmaçon de vieille date, sa faveur n’a point
fait exception d’opinion ni di croyances.
Il ¿a, frappé autour (ie lui, le cas, échéant,
ibeaucpup de ceux qui se réclamaieiil; -d®
J son.idéal pplitique. L’amitié niême ne l’a
pas arrêté, quand les intérêts du pays
étaient eu jeu.
Né protestant comme Turenne, comme lui modeste, timide et bon ; comme lui
tenace et méditatif, grandissant en audace et en souplesse avec les années. ,
Jofîre est bien de la lignée de Turenne.
Sur le même théâtre, il recommence dans
des formes nouvelle»; la même victoire
et l’histoire de l’Alsace française^s^en^drerâ aveiê leurs noms jurùeaux »J'J i
Nous disons bien de cœur avec, notre
confrère de Vrance, Evangile et Liberté,
d’où nous avons pris cette notice : Un
jugement aussi impartial honore, en
même temps que celui qui eu est,l’objet,
la revue catholique qui a le loyal courage
de le prononcer.
de rArgeutine. Les membr^- sortants
ont été réélus sauf M. Ugo qui a été feinplacé par M. Ceresolé. Le docteur Cotta,
toujburi'très actif, a pourvu d’un’nouveau brancard, très,commode, le poste
de Torre Pellice. , ,
— Dimanche soir M. G. A, Trou a tenu
une conférence dans l’école de-'SainteMarguerite, devant un nombreux auditoire attentif, sur ce^suiet'fil^a fàillite des
religions'humaines. *■ ' i’i *i>i ..î
— Le Concert de Musique Sacrée en
faveur de la Croix Rouge ¡Italienne aura
lieu, dans le temple de La Tour;.dimanche
7 février, .A 3, h; précises de l'après-midi.
• .LeSjbillets d’entrée sont de fr. 1 et de
50, centimes, On peut se les procurer dès
à présent soit auprès,des membres de la
Direction de la Croix Rouge, soit à la
Cartoleria Alpina, soit dimanche avant
le concert, dès 2 h. et demie. .
, Le programme du concert se distribuera avec le billet d’entrée.
— Pour le 17 février. Le.soir, à 8 h., Ip
« Jeunesse î> fêtera l’anniversaire de l’Emancipatiqn des Vaudois .avec la tradi- '
-Tionufille soiréç ù. l’Aula, Magna .)4ui4Jollège., ■ 'ÿ ' e“!
) Samedi a. été^bén) le marjage,, de
Cesan Jean avec Marguerite Jourdan.
MASSEL. Ou nous apprend la triste
nouvelle de départ presque soudain de
Madame Balme née Megire. Originaire
de Salse, de la paroisse de Massel, elle ,
s’étail unie en mariage à M. rinstituLenr
Henri Balme et l’a secondé vaillamment
dans son ministère, en étant une cornpagne active et dévouée- À Massel, où
elle était bien connue, elle avait su se
faire apprécier. Nous ne pouvons qu’exprimer notre vive sympatliie à notre
frère en demandant à Dieu qu’il le soutienne dans cette grande épreuve et le
consolç lui et scs enfants. ^
À ce sujet, nous recevons ce qui suit:
M. Henri Balme, iiistituleur à Mqssel,
vient d’être frappé dans ses affections
I
rons de faire, à l’aide surtout de la Société
Vaudoise d’Utilité Publique (1895..N“ 51).
En 4896, M. Jalla introduitia Rubrique
Actes liturgiques des Vaudois de Marseille.
Cela donne à quelques pasteurs des Vallées l’idée de publier aussi, de temps à
autre, le.s actes liturgiques de leurs propres
paroisses, ce qui est, croyons-nous, d’un
certain intérêt pour nos compatriotes que
les néces-sités de la vie éloignent du pays.
Depuis, lors, et surtout ce» dernières
années, plusieurs illustrations ont paru,
dans notre feuille, qui ne sont pas du
tout pour la déparer. i
Ajoutons aussi, en passant, que l’écusson vaudois a paru pour la première fois
dans le N° du 17 Février 1882, et que
c’est encore le même cliché qui figure
dans les numéros d’aujourd’hui.
*
♦ ^
*
« *
Avec l’année 1897 le journal cesse de
s’appeler le Témoin, pour reprendre le
nom d’Echo des Vallées Vaudoises, sous
lequel il a été créé en 1848, -et qui a été
rejeté eu sous-titre depuis 1878. Les trois
mottos, ainsi que le format du journal,
ne changent pas. V
Si nous ne nous trompons pas, c’est
un uunxéro de l’attuée 1898 qui contient
la première illustration dont se soit paré
le journal vaudois: le portrait de Roberto
D’Azeglio. 1 : i
Le 10 Novembre 1898, M. le professeur
N'. Tourn prend la direction de l’Echo,
direction qu’il gardera, avec tant de distinction, pendant une douzaine d’années.
C’est donc M. Tourn qui a tenu le record
dans le nombre des années de rédaction,
et nous croyons pouvoir afliriner qu’il a
puissamment contribué à faire goûter et
apprécier notre .feuille, et à la répandre
au près ét au loin.
À la fin de Décembre 1900, il peut affirmer que, à cette époque, le journal a
un tirage à peu près triple de celui de
ses premières années, et ajouter qu’f/^
n\est pas très loin de faire entièrement ses
[frais (page 410). ^
Avec lè premier numéro de 1899, Te
journal est obligé de dire adieu à son ini'.l
primeur, M. J. P. Malan, qui renonce
aussi à en être le gérant, office qu’il a
rempli depuis l’année 1891. C’estTa Ty-,
pographie Besson, des Âppiots, qui ïm-|
primera le journal. M. Jalla en sera fe
gérant-administraleur. ■ ■'
Le néo-directeur, M. Tourn, en faisant
dans le dernier n” de 1898 un peu-de conversation familière avec ses lecteurs, leur
dit quel sera son programme. Nous von- ¡
dribns le reproduire ici, en partie, du|
moins, si l’espace ne nous faisait défaut.
Citons seulement ce qui suit: Nous ferons
de notre mieux pour répondre à votre juste
attente, et si vous ne nous laissez pas seuls
à la tâche, nous espérons y réussir, au
moins en partie. Nous nous efforcerons de |
respecter toutes les opinions et de donnér^
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les plus intimes, ^.^^e^^i^^ 8a^,çiière corn- un^)j|ai^^ Pouï" 1® ®“lt® italien.Hba
pagne, empojÇfée par'ùne terribïè pneu- ^.»cérémonie'a été?i^lennelle et édifiante,
monie. L^»sociation Pédagogique VauT^^^ On a voulu que lès italiens fusseià les
doise ti^t à lui exprimer,-dans cette cir- „ premie^^ Jpîùr de ce nouveau bieaiait,
const^^è si douloureuse pour lui, les ausîsrTe preiïiiqr culte a % fait en|ièresentiments dé, la plus profonde* sÿ^pa|^,^iment en languel^lienne ; uj| secon^ serthijél ^ue Dieu le soutienne dans son vice a été réservé’^Our lés «mis ai^éridëuil êt dans son épreuve. 3^- cains parlant uniqiÉ|ment ra(ftglai& On
■ ^5»- g g çe»t ,4iré, qu^ l’œuvi^ de Rq^ester est
®R> prêsideflti èritièferoeqtiVaudoise, puisque |S premier
-eé Josepkr ■ 1 «iuiifrcé^Bés&nner, 3
jours (jumeaux), de Jean-Daniel et de
INicolet Ap|ette (PaBtì3i s
i f Geymon^
áñs, âù Ciaríííis (Refuge
Chalies-Albert, St-Jean) ^ Arnaud
puisque j| premier
noyau était coqiposé d’italiens évangélisés par» les ¥audois et que à Rochester
M. le prof. Albert Clot d’abord, ensuite
lÜ. 'Jean Trpn "et actuellemént;^. Jean
Pons, y ont exercé leur raiiiistère.
V4LDESE, N. G. ■
|î‘ Torre Pellice, z Février
« A, Rlvd|R,
PERRIER. Noke^ iécpuc,,M./ne,t*7o5é'phine Balme, femmCi de M. Henri Bal me,
instituteur à Massel et vice-président de
la Commission ÈXécufivé des Vallées,
l^est plus. Une pneumonie l’a emportée
’en quelques jours seulement'à l’affection
> sa chère famille. ; : " i! ’
lin ne m’est pas, possible de décrire l’,an-. * Dans < une longue lettre‘ de'-iluelques
goisse: et la souffrance du cher mari. et> riiois passés je te parlais des nombrelli
dès enfants, qui tousénfeorè avaient tant «isiteurs que'‘nous avWs'%'• pendajl|
besoin de l’affection et de^mns dé _ MM. les pastéurs A. Clét;
mère. Elle n’avait gue^4a ans'ItJ^Out Trou, Jean Pons entré^àutres
laissait prévoir qu’elle àWaÎt encore été*-U. ¿g dont nous avons'’célébré-fe
conservée pendant longtemps’'â- féfiett - mort de M. Fran
tiortîde sa famille, de ^s.amis j fois-fron, octagénaire, originaire de Ro
chère Eglise. ^ doret; mais il est probable que l’océan
Une vraie foule composée de'près de , ^t englouti ma missive puisque rien n’a'l
400 personnes, venant de tous-leacôtés, • ■ paJ.^ 1’
de MasseUde Salse, de Maneilte, Chqbran' ‘V. Si tu veux faire écho aux nouvelles du ,
EoiMe^as de catéehismt
par une vingtaine d’élèves, qui oqt pris
te3|qd|msc«iî^^gîap^é||uoij^
qu’il |ft^qi^q|e| lft||es |aitesiu^jpe4f
autrement de ce qu’on les fait en Amérique.Une /rqn|fl(s,qsE^-.. ^ Eontana Joseph,
quentée par une VrenÎaine d’élèves, qui ans, au'' .CraFmis (Hôpital, La Tour)
promettent de ne pas se décourager jus- M'j Boiinet .^an,Ddvid,lqUj,Jean Daniel, 40
qu’à ce que nous arrivions aux parEcfpes (Provence, France). |
la cnsnson; Laboureur, voici le soir, ou , . \
finil ta ptina..., comme après le, sfeac?»«"*«’'’ >''»"» «maachc
de la jBflZz' /■ nier, dans nos différents cultes, nôt|e
.Wk-. . *1,.: ..siiw-. -.a.-,-- . i
ïî^rES LITURGIQUES DE l’aN 1914.
Baptêmësr Pascal Willie Albert de Jean
. Henri et Louise — Perrou Jean Etienne
de et Jeannè; ~ Pons Jean
deàn’^ Marguerite. , ;
Î’ J«è^^4; Boulions de I
' chèrr Faculté dé« Fldtèneér
du soir lui à mêmfej^èti^tièrèfiÊlj^pt consacrée. Le pasteur en a retracé iW^Pire.
Nous n’àVqpsJpqs'dubgé de relevefy
une certakne iatisi|cf|pn, qùq des d^^x
1 premiers' prp^sieurs de ÉE^le, un,p^.
le dôct. Pauf Gëÿmonat, était Villaré^,
^ ^,^du diàrmis, et que pareillement^un,j M
•i (teux ’premiers étudiants en ;Theolo^e,
- . .,. M. jeap Pierre Michelin-SalompUic
— $*e temps: très vpria^Iç. Un mois aussi de notre paroisse, du TeinauU!
passé nous avon|Pu quelques cénliinè|,^ p^rt, nous avons tonstafé'avec
très déneiges suivi la fa-^ ^ otesse, que depuis rtonSbre id’ année^ p
euh: jeûné homtiie ildé noire Egr"
s’est-voué -au Saiîit-Miniàièté:..
■ ihvëhl lïa- ; Pascal de Jean "
Frank Refour de Jean et Anna
de feu jleip, ' ^ a
iriéñísi' Anne PaséM, hèe^ éñ
François Tron, hé en 1832
et même plus bas dans la vallée, ont tenu
à rendre ce dernier tribut d’affection à
la défunte et de sympathie à M. Balme
et aux trois orphelins. Dans cette dé--*'
monstration de sympathif. on n’a pas
noté de différence dans la religion des c ^ „ous est venue directement de
présents, catholiques et protestants ont _ quatre de ses membres ont de
Waïdensian
jour, les voici: La Colonie s’est accrue
dernièrement de cinq familles: celles de ||
M. Emile Martinat, de M. César Pons, ■"
de M. Auguste Pascal, de M. Frédériq f
Peyronèl et de M. Philippe Grill. Cette
millé Qi, de Eialy, -— puis pluie et vent ;
et de ii^pt *ep| quatorzei une, journée de
printeinûs.i: " .■'d.i;::."-! 5 ■ - i
: Md^l^iihnt, agrée,! cher Echo, ::nos remerc|nnfi^s pour lè|| nouvelles que ’ tu
nous avorte, nos complip|nts pour ton .. I^t à notre pa«#;% ^our tàj^Ieè'servîèés
cinquantèîiaire et nos fenns vceux pour qu’elle leur rôÿdTa certaine'^i enc'hrè,
En ternijna^t, nous avons rèmerci^îe
Seigneur pour tôùtde bien' que la Fac^é
de Flôrenhç a fai£:ju,squ’ici,'à3nqç Eg^
# i*’" 1 L' ' '
pleuré ensemble avec ceux qui étaient
qui ecdient suite, été emnloyés dans le Wi
affligés. Le culte à la maison et à Féglise | ¡15;: 11:41:01
été présidé par le pasté'ur Soulier,
qui a été aidé par le ’pasteur Garrdu du
Perrier et le prof, Tron du; PamaréL
Que le Dieu des bontés et des compas^
sions console de mari. et Jes .enfants dans.
ton aveitir et celui dqH|Jthlie. .
/dévoué Echo de Valdèse.
VÏîLl’X.-IRIS. La Union Vüîdénsé nous
J I fis '■! i. . . . -J . :
appoftet^une gerbe de nouvelles hur nos
'■ '4
freres de l’Amenque dm^^Sudi A Villa Iris
à l’avenir..f
i — Dimanche prochain, 7 février,
D. V,, consâcrê*:aüX Missions^Ea'
Pra del Torno nous dqnneray' dans
réunion djn soir, une, séance
M. Emile Martinat & C° ont installé...
une nouvelle fabrique à, bas^ un peu endéhéra dh' 4iÛagè-/ ÉdnAe¥ÎÎtiitting Ma
: 3, . t rions lumineuses, am:pTofitsde laigSu
eu lieu une inagnifique fete des reoles ur j ¡ ; : j
du dimanche,à df¡spart,. '
leur deuil, et les fasse sortir victorieux
îd'ïT ceÇ&‘‘-éiîï&ûvi^'*-'^'^'--'*^î» IhrcÿE. ipaltèu'il , esÿHf^ehx,
’mais a besoin d’être très prudent pour
(éviter uùe rechute. H. Garrou.
1 PIGNEROL. Le 30 dii'mois de janvier est décédé le cnev. off. Àléxandre
Po’él, inspecteur démaniàl en retraite.
Notre ami avait fait une carrière assez
rapide et aurait contihuê son activité si
la maladie ne l’avait arrêté, Jeune encore.
Il a été un employé zélé et intègre. Nous
exprimons à M. le c'omm. Poët, à M.
Frédéric, Poët et à l’avocat M.lle Lydie
Poët, ainsi qu’à toute la famille frappée
par ce deuil, nos condoléances les plus
sincères. I.es obsèques, eurent lieu à Pigneroi d’abord et ensuite à St-Martin 'où
se trouve le tombeau de famille.
^ROCHESTER. On vient d’inaugurer
dans cette ville de l’Etat de Ne.;W-York'
chirnry Exhibit..a,Tr^,. M., Louis .Bounous,
-ancien élève de i’-Eeole L-atine,- a quitté'
une
èquihzainé dlannèes:-et je&U'Xèii.uiijah'aiUssi
s’ttlbUi' à YâÎÜése, aupirès'Mè(4él®êtè
- - - ■ -J • • • ! ‘ ■ ' ' • . l ; Aèï A / i / i
ses frères. iNous leuî donnonSi.àit:oiiS: la
Ibté'îï'V'éifîüè'. ' '
- ^c^s avjqnsiïait ifeparèr'ir|||tié^éur du
tem'ple'et installer (’un^yst.fdi® ^d’éclai^rage à « gaso.Une » dont n^^s. ¿ompies
tous charmés. Au printemps'nÔüS ebmptons reparer aussi la façade.
Fidèles à nos traditions, nous avons
• i ' ' ' • ? i ' ‘ î
célébré les cultes de Noël et Npi^yél-An,
et nous nous préparons à célébrer le 17
février. Nous avons eu, comme par le
passé, l’arbre de Noël pour leS enfants.
En cette occasion l’école du dimanche a
.. chargé papa Noël d’a*pporter en s^n nOm
une contribution de 12 dollars à notre
Comité d’évangélisation en Itafiè,, Et
l’église nè 'manquerà pas de suivréison
i-i exehiple, ; : ,
I ^ çi'.r, . ygm
.|..,enLcfj^etits. et grands, environ 400 pernos
dialeroênFTêçü"*èt’^^^ pTésTda* pîusîëure
||ültes, co uelques catéchu
^èh'es et
..-•iri.’î'F’’
.. .
TÉLÉGRAPHE SANS Fil
.... ■ ■*-- ijours.'
G B-.
Ugatio: Lettre (jfficiefie'esMfâîê-ar
LüL... ' ..."iL_______
55 À Colonm 'Valdense'eivA Îîeu la fête^
^oël pour les enfants ef'^us tard 1* vPf)
site d’église, présidée par M. Davit. Il y 1î
lut quelques observations sur la manière
de procéder dans les visites-d’église èt
|Ur la jeunesse, -Lë iffls du pasteur J. D, .
%mand-Hugoh, M.'Î. D, Armand-Hu
payés et non
4-Î5:Ô^Damel,E’
rouet, BOîpafet 6 n
(Roeî-Pianistin ^Doct
H. Fohs-f.'JP., Ch^ip-labet, Genre i— Am.' .Fpni
— J. IL-Pascal.-'îâ^^’
past., Valdese; frs-.-.44 p^r
NisSprings
jj|ru. Tron,
r ab. A 4 frs. —
Gönnet 'Mad. (Fornel) Janavel
Marie (Ciáimis) Id. — Pi
nache A. Balmas, Ve;
gon, vient d’obtenir son grade académi-sf^'S- Secondo — Rostaing Cesi^
—• i|. ’Godino,
que de docteur et ira probablement s’étafflir'à San Eugenio (Artigas). — Les
saüterelles ont visité’’quelques régions
da§s rurùguây f la récolte est particulièiement'bonne à Iris et nous sommes
heiFeux^pqht hos frères qui ont traversé
deïbien mauvais moments.
VIELAR. Actes HTURGiQUES^hX’dé-,
cEMhçE 1914 ET JANVIER 1915. Enîerm*f *
nunis: Goss PaulJeuJPaul,„yeufjdç^Eas.-
Turin —
,Menusan Jeanne, veuve (%dioits) Praly —
Méhuahiî Piçrre, ex-anciènè(Id.), Id. — Richard.jéañ, àheien (Ville) Id,(,!4r”GriÜ Jean,
Pieroulet (Id.,) Îd. ï:^ Gafthii* F.çoi&..f. F.
(Id.) M. Grill F.çois |(sro.s) (Id#id; ~
Martínát Ant;, ancien (Guigou) Id.^-^rÆnigou Jules (Id.) Id. Rostan Et.
(Id.) Idv — Ghigou'Jean Daniel fd f—
'Rostan Pierre,' ^íáncien (Id,)<:Éffi^7-^Fe^ot
iean, ex-ançieh (Ôrgères) lu. —- ¡Rostan
‘.çois, ex-ancien (Fomnâérs) Ig. ^’Grill
' J. Et/'fc-Philib: (IdO Id. -- Grilim f. Et.
aft«he.nftJoutdaiï).,ÎSt. — Perrou Jean, an(Gôin) Id. — H. Pascal, pa.st., Id. —
cien
quel Marié, 83 ans (Teinau)
Chanforan
*
fia enlevé, puis rendu en sous-titre, et enfin
i ¡restitué un peu ^ modifié./ Il • s’appellera
Xdàrénavant — êspérons' pour toujours ^
Htout simplement l’Echo Mes Vallées. —
Son épigraphe aussi a changé. Le .voici :
í j¿qe topes les choses vraies,. honPt($, jaspes, pures, aimables,,., dignes de louange,
f,occupent vos pensées (Phil, iv, 8). —
|‘|Toîsième changement: il paraîtra le Ven’•dredi et non plus le Jeudi, comme cela
,a ep lieu depuis 1890. — Mais la modifiï cation la plus remarquable est celle de
son format. À partir du n° 7, il est douII paraît en quatre grandes pages in.•folio, de quatre colonnes chacune.
Ç’est là un acte de foi et de courage de
ja part du Directeur et de son Comité de
.•xi’ ^ ïb
^rédaction, qui ne disposent d’aucun
fonds. Mais ils comptent sur la sympathie et la reconnaissance efflcaces de
"tous les Vaudois.
** ^Les dimensions sous lesquelles /’Echo
èe^vésente aujoTÜrithai ¡lom là première
Peyrot Frank, effleagor'— H.-'-Pascat," anecien, (Fontaines) jiSalse.,.!-'^ ^
litre cours à la discussion en évitant toute
personnalité. A côté, ou plutôt au-dessous
des ^ deux mois qui forment l’épigraphe du
journal: vérité et charité, nohê‘ désirons
écrire 6es dèux'-ci: indépendance et impartialité. Ce n’est pas toujours facile,
mais là tendront nos efforts (1898, p. 411).
Dans la même conversation, M. 'Tourn
ajoute: Soyez exigents, vous avez le droit
de l’êire, mais aidez-nous à répondre toujours mieux d votre attente. Et il suggère,
entre autres choses, à une nombreuse
classe de lecteurs, un moyen très simple
d’aider le journal en s’aidant eux-mêmes.
^ nos jours, — écrit-il, — la publicité occupé une grande place dans les affaires...
Que les Vaudois qui ont un commerce ou
une induslrié, un hôtel bu une pension,
etc., etc., se servent de la huitième page de
/’Echo comme moyen de publicité. Ils feront leur intérêt et rendront au journal un
^service dont nous leur serons vivement recon'fiatssants, car ils nous aideront indirecte
ment d mieux faire... Remplissez-nogstiptre
huitième page d’annonces payantes {îh.).
Et cette demande est accueillie favorablement par le, public vaudois èt non
vaudois. La huitième page est bién vite
remplie d’annonces variées et, naturellement, payantes.
L’Echo contient moins de méditations
que par le passé, mais une plus grande
variété d’articles intéressants. — En
1899, le Directeur inaugure la rubrique
Familiaria, qui prendra, huit arts plus
tard, le nom de Nouvelles persorinelles.
C’est l’annonce de fiançailles, mariages,
naissances,*décès des amis de l’Bchg et
de leurs familles.
♦
♦ ♦ .-i
•Y ' • V * ' il
Le nouveau siecIe, et plus précisément
l’année 1902, apporte de grandes et importantes modifications à notre journal.
Tout d’abord, une légère modification
pour ce qui regarde son titre. Le journal
reprend son nom de naissance qu’on lui
fois 'à se^ lèctéÜTs, ^fîsohèmirus dansTàrticlé 'de^fdhd du 1’4 ^FévjVër, ^ p|ohhe
bien qù’jl veut progresser. Il fespère^pifin
qucyses lecteurs^ angien^ çt nouveauXi^apprécieront les’^fforts et tes sacrifices qu’il
J ait polir'progresser àavvèro el^qbe ses
amis piféndront vrdimènk, à çvém.^p ? aider
dans salûché. Ils leypràuûèihrii-'en '^ariiediier par ces trois moyenshlg Bn tpi envoyant des n6hveU$s.,.i Eÿi %aw|i//«n/
à te répandrefià loü pÀouâer M^ teneurs,
dek aboni^, des acheieurs-uu numéro.,.;
3« En^fitprpcpi'rc^Î^ <|iiî|.o i^es payantes.
Messieurs les past^prs peuvent y aire
beùucoupéE’e^siif eiÁ^í4$irtout qiW: nous
comptonssoit pour ‘qu'ils .contribuent
di%ecte^ni au progrès dfsiré en enépijanl
au. jomhdi des articles re# des nouvelles,
soft pour qu’ils s’efforcenhfjigey/t d^is sa
paroisse de lui gagner le plus de tuteurs
possih/e (1901, n° 52). lA-s^ivre).
*^Ct-A. Tron, U(fecÎwr^fesp
■ i)T
4
;: ,::"f í' - qualità extra
■;::í; '. Í-..5
.. {/
'’¿vrsvr^vr^^^wvffÆN»- (1Í r6CGIít6 JirríVO - i:]
.'■. xi j-i í 'i . '
{’.Í.r: i . : ■' r ’ •
■"'i':: ••-.í'.^.’íW
- ^ ,. .V,,-MVr ^ , ■:
FiMtlilàLÇip: 0.rl' GEYMOIlA'r
TORRE PHÍÍlICB!
- . .íib
RIDONA IN BREVE TEMPO E SENZA DISTURBI
; Al CAPELLI BIANCHI ÉD ALLA BARBA IL COLORE PRIMITIVO
È un preparato speciale indicato pec ridonare alla barba ed ai capelli ^ ,
bianchi ed iniié: oliti, colore bellezza é vitalità della prima giovinezza
senza macchiare nè la biancheria, ne la pelle. Questa impareggiabile
composizione pei capelli non è una tintura, ma un’acqua, di soave profumo che non macchia nè la biancheria he la
pelle, e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essq,agiscc sul bulbo dgi capelli
e della barba fornendone il nutrimento necessario e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo e rendendoli flessibili, m< rbidi ed arrestandone la
caduta, inoltre pulisce prontamente la cotenna
e fa sparire la forfora. — Una, sola bottìglia,
bàità' per conseguire un effetto sorprendente.
> ‘AT-TESTATO
il- , 5/gnqr/ MIOONE <S C. — Milano
Finalmente ho potuto trovare una preparazione che
mi ridonasse ài capelli ed alla barba il colore primitivo,
b freschezza e la bcllezz.i della gioventù senza avere il
mmimò disturbo nell’applicazione.
Una sola bottiglia della vostra Anticanizie mi bastò ed ora ho un solo pelo bianco.
Sono pienamente convinto che questa vostra specialità non è una finltira, ma un’acqua che
mm macchia ni la biancheria, nè la pcile ed agisce sulla cute e sili bulbi dei pefi facendo
scomparire totalmente le peiiicole e rmiorzando' ie radici dei capelli, tanto che ora essi
non cadono più, mentre corsi peiivoio di diventare calvo. < PEIBANI ‘ENRICO
Costa L. 4'la bottiglia, cent, ir) in più per la spedizione 2 bottiglie L. 8- ' 3 bottiglie UH (ranche di porto ed è ih vendita i 1 ■ ^
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