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M; B. Léger, pasteur
2 copies
Année XXXVIH.
25 Décemlne 1908.
N. 52
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L’ÉCHO «ES VALLÉES
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On s’abonne : Au Bureau d’Admiuistration; chez MM. les Pasteurs;
et à r Imprimerie Besson à Torre Pellice.
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S’adresser pour la Rédaction à M. N. Tonrn, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à M. Jean Jalla, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées, (Phil. IV, 8).
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SOIMMAIRE :
Dernier numéro — Pas de place pour
Jésus — Etliiopisme — Variétés : la
malaria — Bibliographie — Chronique
— Nouvelles et faits divers — Sommaires — Pour le lit AVilliam Medie
■ — Revue Politique.
>VmïÎÎvO
Nous voici arrivés au dernier numéro
de cette année, la trente-huitième année
de l'Echo si nous ne comptons que
la nouvelle série, qui date de i866, la
cinquante-sixième, si nous remontons jusqu’à sa fondation en 1848. C’ est déjà
un âge respectable pour un journal.
Ce n’est pas que les difficultés lui aient
manqué et que son existence même
n’ait été plus d’une fois en danger,
mais les crises mêmes par lesquelles il
a dû passer ont fait mieux sentir que
nous ne pouvons nous passer d’un
journal qui serve de lien entre les membres de la famille vaudoise, de plus
en plus nombreux et de plus en plus
dispersés dans 1’ ancien et le nouveau
monde.
Nous avons, cette année comme les
précédentes, fait notre possible pour
que VEcho ne fût pas trop au-dessous
de sa tâche. Si nous sommes loin d’y
avoir réussi comme nous l’aurions voulu,
c’est en grande partie parce que, malgré
nos efforts et malgré les promesses qui
nous avaient été faites, la collaboration
nous a trop souvent manc|ué.
Nous faisons de nouveau appel à nos
collègues du Comité .d’abord, puis à
tous ceux qui peuvent nous aider à
donner de la vie et de la variété au
journal, aux pasteurs en première ligne.
Nous les prions aussi de répandre
notre feuille, de continuer cette bonne
propagande qui lui a valu de nombreux
abonnés no.uveaux ces deux dernières
années, depuis qu’ une sage entente
avait supprimé un dualisme aussi inutile
que déplacé et réuni des forces qu’on
avait eu le tort de diviser.
Enfin nous prions tous nos abonnés
de renouveler au plus tôt leur abonnement, en envoyant le montant —
2 fr. 50 pour l’Italie, 5 fr. pour*l’étranger — à M. l’instituteur A. Rivoir,
à Torre Pellice, notre nouvel administrateur .
En retour, nous leur promettons de
continuer à faire de notre mieux, selon
les forces que Dieu nous donnera, pour
que r Echo des Vallées , Revienne de
plus en plus intéressant et réponde
mieux que par le passé à la juste attente de sp|S lecteurs. Nous avons aussi
quelques promesses de collaboration plus
régulière, sur lesquelles nous comptons,
et nous avons bon espoir d’en obtenir
d’autres.
Et maintenant nous souhaitons à tous
nos lecteurs joyeux Noël et bonne fin
d’année.
Le D[RECTEUR.
Pas de place pour Jésus
Luc II, 7.
Ainsi Celui qui remplit le Ciel et la
terre de sa présence, Celui par qui et
pour qui toutes choses ont été créées,
ne trouve pas de place quand il vient
pour visiter et racheter son peuple !
L’ hôtellerie de Bethléhem , comme
toutes les hôtelleries était un lieu ouvert
à toute classe de gens, aux pauvres
comme aux riches, et c’est dans le coin
le plus humble de cette hôtellerie que
Celui qui est l’image du Dieu invisible,
le premier-né de toute créature, Celui
qui doit tenir le premier rang en toutes choses, trouve à peine un abri à
son entrée dans le monde. C’ est déjà
un signe de l’accueil qu’il rencontrera
quand il entreprendra son œuvre de
réparation et de salut parmi les hommes. Il est venu chez soi et les siens
ne l’ont pas reçu.
*
* *
En effet quelle est la place qui est
faite à Jésus dans le monde en général ?
Il a dit : Je suis la lumière du monde.
Quels progrès depuis la lampe fumeuse
de nos ancêtres jusqu’à la lumière électrique qui répand aujourd’hui sa clcrté
jusque dans les villages les plus reculés de la montagne ? Mais il est une
lumière plus puissante encore qui voudrait pénétrer jusque dans les plus bas
fonds pour les éclairer, et les hommes
aiment mieux les ténèbres, parce [¡ue
leurs œuvres sont mauvaises, et ils redoutent qu’ elles soient mises en évidence. l.e droit du plus fort, les scènes
violentes, les guerres f -tricides, les
haines qui .sommeillent an fond dos
cœurs et qui se manifestent tôt ou
tard avec leurs conséquences désastreuses, voilà ce qu’on préfère à cette lumière bienfaisante de Jésus qui vient
parler de paix aux hommes parce qu’il
est lui-même le Prince de la Paix.
Mais au moins Jésus trouvera sa place
dans VEgli.se, dans cette société spirituelle formée de ceux qui veulent lui
assigner le premier rang, et désirent
se soumettre à son gouverrtemént. Entrez dans une Eglise Catholique romaine. La plus belle place n’est-elle
pas réservée aux tableaux et aux peintures du genre le plus baroque, représentant la Vierge et tous les saints
imaginables. Il y a là tout ce qu’on a
pu inventer pour satisfaire les sens,
mais vous chercheriez en vain quelque
chose qui vous parle de Jésus. Dans
la prédication on entend exalter les
mérites et les vertus de personnes dont
on ignorait même l’existence, faire le
panégyrique de tous les hôtes supposés
du ciel, tandis que les enseignements
sublimes de Jésus sont laissés dans
l’ombre. Ailleurs la Parole de vérité
est mise en évidence, mais où sont les
cœurs qui s’empressent de la recevoir ?
et quelle trace laisse-t-elle chez ces
multitudes qui viennent encore l’entendre ?
Et dans la fatnille ? C’est là aussi,
c’est là surtout que le Seigneur Jésus
voudrait occuper la première place.
Les plus belles scènes de l’Evangile
ne sont-ce pas celles qui nous montrent
Jésus assis dans une douce intimité
au foyer de Béthanie, ou dans la mode.ste demeure du publicain Zachée,
s’entretenant familièrement avec chacun des présents grands ou petits ? Là
au contraire où il brille par son absence que voit-on ? des disputes, de la
froideur, de la haine. On se met à table
sans lui, on se couche sans lui et on
se réveille sans lui ; on fait des projets, on combine des spéculations sans
le consulter et on s’étonne après cela
si tout va mal, si rien ne réussit. Si
l’Eternel ne bâtit la maison, ceux qui
la bâtissent travaillent en vain. Ah
qu’il vienne habiter dans nos demeures,
sanctifier nos joies et nos douleurs, et
la paix et la joie avec la prospérité ne
tarderont pas a porter leurs fruits.
Jésus n’a pas trouvé de place dans
l’hôtellerie de Bethléhem. Il n’en a pas
trouvé davantage plus tard, au cours
de son ministère, puisqu’il n’avait pas
un lieu où reposer sa tête. Aujourd’hui
il vient à nous, Son nom c’ est Emmanuel, Dieu avec nous. Les bergers
l’ont compri.s, les mages aussi puisqu’ils
viennent des contrées lointaines de l’Orient pouf lui présenter leurs adorations
et leurs pré.sents. Ils vont ouvrir le
cortège qui doit s’empresser de siècle
en siècle à la porte de cette humble
habitation qui renferme ce qu’ il y a
de plus grand dans les deux et sur
la terre.
Dieu ne se contente pas de notre
respect, de notre adoration, des manifestations extérieures de notre piété,
en ce jour de Noël. Il ne se contente
pas de voir des têtes inclinées, des
fronts courbés devant lui. 11 demande
l’humiliation du cœur, le sentiment du
péché, le besoin profond de salut. Il
veut à ses pieds des pécheurs repentants, désespérant de se sauver par
eux-mêmes. C’ est ceux-là qu’ il veut
laver de leurs péchés, c’est pour ceuxlà qu’il est venu. C’est à eux qu’il
apporte la grande joie de Noël.
B. G.
ITIÎOPISHE
Dans une de ses dernières lettres,
notre cher M. Coillard parle d’un certain missionnaire ÔVillis qui lui inspire
quelques craintes, ainsi qu’à ses collègues. C’est un prédicateur de la récente
doctrine, appelée VEthiopisme, qui n’a
cependant aucun rapport avec l’ancienne
Eglise Ethiopienne. Une section de la
Zambésienne Génoise dont je suis membre a demandé si l’on connaissait la
doctrine de M. Willis, et l’on ne savait
autre chose si ce n’est que c’est un
nègre, qui voudrait implanter, à côté
des réunions présidées par nos missionnaires une Eglise de principes bien divers, c’est VEthiopisme.
Voici ce qu’est l’Ethiopisme d’après
uns revue américaine. L’Ethiopisme est
un rejeton du grand corps Méthodiste
Episcopal Américain, qui a parmi ses
membres un grand nombre de riches
nègres, qui ont inventé ce système politico-religieux et en maintiennent les ministres. L’Evangile de l’Ethiopisme pré sente un Christ sans vigueur de sainteté,
au milieu d’un décalogiie abrégé. Il maintient la polygamie, et certaines habitudes païennes, en particulier des fêtes
célébrant la bonne bière ; et tout en
maintenant l’observation étroite de la
plus littérale interprétation des six premiers commandements, il regarde le
reste du décalogue comme admirable
sans doute, mais impraticable.
Mais le point principal de l’Ethiopisme, ce qui le distingue de toute autre Eglise Chrétienne, c’est ce qui regarde le ministère. La couleur de la peau
est la qualité fondamentale d’un pasteur. Tout candidat au ministère doit
avoir la peau noire. D’autres qualités
sont désirables, mais la couleur noire
est de rigueur. Un nègre peut bien administrer les sacrements et prêcher aux
hommes à la peau blanche dans quelque Eglise Chrétienne que ce soit —
Mais nul homme à la peau blanche
quelque pieux et distingué qu’il soit,
n’a les qualités nécessaires pour être
pasteur des nègres. — Ce principe ne
provient pas de l’Eglise Mét. Ep. américaine qui, en envoyant au commencement des missionnaires nègres en
Afrique, les envoya comme représentants d’une Eglise qui admet comme
pasteurs des hommes ayant les capacités
nécessaires, sans égard à la couleur de
la peau. Mais ces missionnaires dirigés
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par des hommes riches et influents, nè
tardèrent pas à montrer l’objet politique de leur œuvre apparemment spirituelle. La jeune Eglise abandonna son
nom primitif, ainsi que ses traditions,
se rendit indépendante et s’organisa sous
le nom d’Ethiopisme, ne s’occupant que
de l’Afrique. Malgré cette indépendance
l’Egl. M. Ep. continue à soutenir cette
œuvre. Les missionnaires Ethiopiens
déclarèrent, au commencement de leur
séparation, ne plus vouloir vivre sous
la tutelle des pasteurs blancs, qui se
traitent splendidement et laissent leurs
frères nègres mener une vie misérable.
Après une visite de M. A. Jalla, le roi
Lewanika déclara qu’il ne permettra
pas à M. Willis de s’établir dans ses
états, ce qui ferait du tort à l’œuvre si
bien acheminée par nos missionnaires.
Il paraît que la religion ne serait
qu’un manteau pour couvrir le but politique, parce que l’Angleterre qui veut
partout où elle règne, la liberté pour
tous les cultes ne pourrait tolérer un
mouvement politique qui a pour motto
«L’Afrique aux noirs».
J.N D.d Turino.
1 I Ê T I S
La Malaria.
Peut-être que les lecteurs de 1’ Echo
des Vallées ne connaîtront pas tous ce
terrible fléau de la Malaria et les ravages
causés par cette cruelle maladie, car
dans les Vallées Vaudnises grâce a
Dieu on est assez heureux pour ne pas
en souffrir.
Mais il n’en est pas ainsi de la plus
grande partie de l’Italie qui en est
hélas 1 le pays de l’Europe le plus
cruellement éprouvé. Pourquoi les littoraux Tyrrhenien, Ionien, une partie
de celui de l’Adriatique, une partie de la
Sardaigne et de la Sicile, les campagnes
de Rome sont-ils incultes ou mal.cultivés ? pourquoi ces étendues de terrain
pourtant si fertiles s’ opposent-elles à
la culture et au développement de l’industrie et au progrès ? C’est à cause
de la malaria.
De temps immémorial cette maladie
passait pour une maladie miasmatique
pernicieuse, causée par les miasmes ou
émanations malsaines produits par l’évaporation de l’eau des marais, mettant
à découvert leur vase fétide, favorisant
ainsi la fermentation des débris de matières animales ou végétales qui s’y trouvent en décomposition. Comme marécageux sont en général les pays ravagés
par la malaria, de là l’hypothèse de
l’influence pernicieuse des marais d’où
s’exhalaient les miasmes pernicieux ;
de là le mot malaria, mauvais air. Le
premier rayon de lumière se fit en i88o.
L’honneur en revient à Lavéran médecin
français qui découvrit dans le sang d’un
individu malade de la malaria des corpuscules obscurs et inconnus jusqu’alors.
Les savants se mirent immédiatement
à l’œuvre pour étudier d’où provenaient
ces corpuscules, et parmi eux se distinguèrent les savants italiens Golgi,
Celli, Bastianelli, Bignani, et principalement le prof. Grassi. La théorie de
la malaria, en dehors de la découverte
du parasite, est entièrement due aux
savants italiens qui apiès de longues
études faites avec une jiatience et une
persévérance dignes d’admiration, découvrirent que ces corpuscules étaient
inoculés exclusivement par une espèce
de moustique appelé Anophelex. Quand
ces moustiques piquent un individu.
2
ils lui inoculent un certain nombre de
corpuscules qui dans le sang subissent
plusieurs évolutions, qui causent les accès
des fièvres intermittentes.
Les moustiques ne sont pas infects
d’eux mêmes, mais ils prennent les
germes d’infection en suçant le sang
d’un individu infecté, et les inoculent
à d’autres. Ainsi l’homme et l’insecte
s’infectent réciproquement.
Pour détruire les moustiques on a
essayé un grand nombre de composés
chimiques mais sans aucun résultat pratique. Ensuite on se borna à se défendre
avec des moyens prophylactiques mécaniques et chimiques.
La prophylaxie mécanique consiste à
munir les portes et fenêtres de grillages
métalliques très fins, et à se couvrir le
visage avec un voile, les mains avec
des gants, pour empêcher les moustiques
d’arriver jusqu’à l’homme. La prophylaxie chimique consiste a faire usage
de quinine pour rendre invulnérable
l’individu qui n’est pas encore infecté,
et pour détruire les corpuscules qui
se trouvent dans le sang de celui qui
l’est déjà.
On croit que par l’usage de la quinine
les moustiques ne trouvant plus de
sujets infectés, ne pourront plus propager r infection et ainsi la malaria
cessera d’exister.
Je doute un peu que cette espérance
soit fondée. Comment le premier individu ou le premier insecte s’est-il
infecté ? Mystère. En outre il est impossible que tous les individus qui
composent une population, fassent usage
de quinine.
Dans les expériences que l’on a faites
avec les moyens prophylactiques, sur
100 personnes traitées il y en a eu de 4
à 10 en moyenne de malades, tandis
que parmi celles qui ne 1’ étaient^ pas
cette moyenne était de 50 pour 100.
Ce sont de très bons résultats, mais
partiels seulement.
Mon avis est que, si l’on veut se
défaire d’un ennemi non seulement il
faut se défendre, mais il faut aussi
l’attaquer, autrement on l’aura toujours.
Il en est ainsi de la malaria.
Pour l’Italie la question de la malaria
est d’une importance vitale. N’est-ce-pas
navrant de constater que sur 69 provinces de notre belle patrie, 63 en
sont plus ou moins cruellement frappées.
De 8127 communes il n’y en a que
3377 qui ne sont pas infectées. Sur
28,664,843 hectares qui forment la superficie de notre pairie qu’ on appelle
le Jardin d’Europe, plus de 2,000.000
sont incultes et ravagés. De 32,966,307
habitants qui composent la population
italienne, il y en a plus de 2 millions
chaque année en moyenne qui sont
malades de la malaria, et sur ce nombre
15 à 16 mille meurent chaque année.
Nombre encore bien petit en comparaison des malades, grâce à l’usage de
la quinine. Chaque malade représente
deux bras détournés du travail. I.es
soins qu’il requiert empêchent d’autres
bras de travailler. Les familles, les
Sociétés de bienfaisance, les Hôpitaux
le Gouvernement dépensent de fortes
sommes; les habitants de ces contrées
sont condamnés à une vieillesse prématurée, et constituent une population
malingre et chétive. La mortalité des
enfants est grande, et ceux qui survivent portent déjà l’empreinte de la
maladie et d’une caducité précoce ;
Ces populations fournissent aussi le
plus grand contingent a l’émigration.
N’y a-t-il pas de quoi ébranler notre
économie nationale ? Et quelle est la
cause de tout ces maux? C’est la malaria!
Ces malheureuses et pauvres populations qui sont maintenant malades, pauvres et affligées, quand est-ce qu’on
les verra, florissantes de santé et de
vigueur, cultiver ces terrains • fertiles
qui cachent dans leur sein de grandes
richesses, et n’ont besoin que d’être
remués un peu pour se couvrir de riches récoltes.
Ce sera alors pour elles et l’Italie
entière une nouvelle ère de rédemption
et de prospérité. La santé, la richesse,
et le bonheur succéderont aux longues
périodes de déchéance et de misère.
L. Beneyton.
Pionniers parmi les Ma-Rotse, par
le Missionnaire Adolphe Jalla. Avec 26
gravures et une carte du Barotsiland.
Florence Imprimerie Claudienne, 1903.
Recommander ce livre aux lecteurs
de V Echo des Vallées serait chose tout
à fait superflue. L’auteur est des nôtres
et l’œuvre dont il raconte l’histoire est
de celles auxquelles nous nous sommes
toujours le plus vivement intéressés.
Aussi ce livre aura-t-il sa place toute
naturelle au foyer de toute famille
vaudoise où l’on a quelque amour de
la lecture et quelque intérêt pour les
œuvres de Dieu. Nous pouvons ajouter
qu’ aucun lecteur ne sera déçu dans
son attente et que ceux qui ont lu les
ouvrages de M. Coillard, de M. Bertrand et les quelques autres qui constituaient jusqu’ici la littérature zambézienne, verront que non seulement
celui de M. Jalla ne fait double emploi
avec aucun de ceux-ci, mais qu’il est
digne de prendre place à côté des meilleurs.
A côté de l’auteur et travaillant avec
lui, nous trouvons toujours celle qui a
été sa compagne dévouée. Nous la
voyons vivante à chaque page, et les
nombreux fragments de lettres insérés
dans le livre nous la font mieux connaître et nous rendent sa mémoire
encore plus chère.
Inutile de nous étendre d’avantage
sur ce livre, que chacun voudra lire.
Outre tous ses autres mérites il a celui
d’être d’un prix très abordable : broché;
3 fr. 50 ; relié toile et or ; 5 francs.
La Religione e le Scienze della
Natura, per T. Bettex. Traduzione
dell’avvocato Ernesto Pons. Milano, Tip.
Edit. I.. F. Cogliati. Prezzo L. 2,50.
Le livre de M. Bettex est connu
de nos lecteurs. Publié en 1899 en
allemand et en français, il a excité un
vif intérêt, et 1’ édition allemande, de
dix mille exemplaires, s’est rapidement
écoulée. L’éditeur Cogliati, de Milan,
vient d’en publier une traduction italienne, œuvre posthume du regretté
Ernesto Pons, fils de M. le pasteur
Jean Pons. Nous souhaitons qu’elle ait
de nombreux lecteurs et contribue à
exciter chez beaucoup d’Italiens l’intérêt pour les choses religieuses.
F. W. Farrar : St-Wiiiifred ou le
monde des écoliers. Traduit de l’anglais avec l'autorisation de l’auteur.
Nouvelle édition illustrée de 150 gravures. Lausanne, Payot et Cie, Libraires-Editeurs. Prix : 3 fr. 50.
Ce n’est pas un livre nouveau, mais,
ce qui vaut mieux, c’est un de ces livres qui ont le rare privilège de se
conserver jeunes. Saint-Winifred fut une
de nos lectures favorites dans nos jeunes années. Nos enfants le liront avec
tout autant de plaisir, maintenant que
MM. Payot et Cie en ont publié une
nouvelle édition illustrée. On ne saurait en effet trouver un tableau plus
vivant de la vie de collège, non pas
telle qu’elle est en Italie où elle a
quelque chose d’assez terne et incolore,
mais telle qu’on la voit chez la forte
race anglo-saxonne, où la jeunesse est
élevée dans un esprit de liberté, où
les jeux et exercices de toutes sortes
ont une place aussi importante dans
l’éducation que l’étude, et contribuent
pour leur bonne part à la formation
du caractère.
Excellent livre d’étrennes pour jeunes
garçons de dix à quinze ou seize ans.
»
» *
Au Foyer romand. Etrennes littéraires pour 1904. Publiées sous la direction de Philippe Godet. Lausanne, Payot
et Cie, 1904. Prix: 3 frs 50.
C ’est la dix-huitième année que
ces Etrennes paraissent, ce qui montre
combien elles sont appréciées. Elles
ont, naturellement, une couleur locale
bien marquée, mais on se tromperait
en croyant que ce livre ne peut intéresser que des lecteurs suisses. Plus
d’un des articles qui le composent ne
serait nullement déplacé dans un livre qui aurait pour titre : Au Foyer
vaudüis — des Vallées.
Henry Warnery : Le cliemiu d’espérance. Confession d’un inconnu. Deuxième édition. Lausanne, Payot et Cie,
1903. Prix 3 frs. 50.
Nous rendrons compte prochainement de ce livre qui, à première vue,
nous paraît digne de toute attention.
*
* *
Jean Jalla : Histoire populaire des
Vaudois des Alpes et de leurs colonies. Avec 64 gravures hors texte.
Torre Pellice, Imprimerie A. Besson,
1904. Prix ; 2 fr. 50.
Nous nous bornons aujourd’hui à
annoncer ce volume que beaucoup de
nos lecteurs attendaient avec impatience,
Nous en donnerons au plus tôt un
compte-rendu.
*
* *
G. Crist. Andersen. 40 Novelle.
Prima traduzione dall’originale Danese con
note di Maria Pezzè-Pascolato. Un magnifico vol. in-8 di pag. 467 con 10
tavole colorate L. 6, legato elegantemente L. 7,50. Ulrico Hoepli, editore,
Milano.
Le célèbre et très populaire écrivain
danois — dont on célébrera le centenaire en 1905 — n’avait pas encore
trouvé de traducteur italien ; cinq ou
six à peine de ses nouvelles avaient
été traduites. L’éditeur Hoepli vient
d’en publier un recueil en un magnifique volume illustré, qui aura certainement un grand succès.
Le même éditeur a réédité, cette année les 'Novelle dei P'ratelli Griinni, égalament illustrées. 6 francs broché et
7,50 relié.
*
*
Leggetemi ! La vaillante Société
pour la Paix L’Unione Lombarda de
Milan, présidée par l’infatigable apôtre
de la cause pacifiste, M. E. T. Moneta,
vient de publier son 15.me almanach
Leggetemi ! pour 1904, qui forme une
intéressante brochure de plus de cent
m
3
pages. Plusieurs d’entre les plus distingués des hommes de lettres, des
'économistes et pacifistes italiens y ont
contribué par leurs écrits très variés et
instructifs.
L Cet almanach a une très large difusión car les Sociétés italiennes pour
la Paix, plusieurs maisons de commerce,
les administrations de différents jourmaux, même des individus, le distribuent gratuitement.
Les membres du Comltutu di Torre
Pellice de la Société internationale- de la
*aix, peuvent aussi se le procurer gratis en s’adressant à M. Emile Eynard, secrétaire-caissier de la Société, et les facpteurs Coiign, père et fils, et Benech le
vendent au public à 30 centimes l’exem’ plaire.
c lî if 0 I û li i<:
Dimanche dernier, à 8 h. du soir,
¡une cinquantaine de personnes dont
plusieurs membres de la S. Dante Alighieri, plusieurs professeurs, bon nombre d’étudiants, étaient réunies dans la
grande salle du Collège, où devait avoir
lieu la première séance régulière du
comité local de ladite société. La réunion est présidée par M. le prof. Jahier, V. P. de la Section de la Tour.
L’allocution annoncée dans le billet
d’invitation s’est bel et bien transformée dans une brillante conférence, d’où
la personne du Dante se dégage dans
toute sa netteté et dans toute sa grandeur, grâce à la parole claire, compétente, vibrante et convaincue du conférencier. M. Jahier a démontré par
des arguments irréfutables qu’une société ayant pour but de divulguer la
langue italienne auprès des classes cultivées de tout pays ; d’en maintenir et
d’en fortifier l’enseignement auprès des
populations de nationalité italienne établies hors de l’enceinte du royaume,
ainsi que dans nos nombreuses colonies,
ne pouvait que s’inspirer du nom et
de l’autorité du Dante. Aucun de nos
grands poètes ne personnifie au même
degré que lui la langue et la culture
nationales.
. Dans une chaude allocution, le secrétaire du Comité, M. le prof. Ribet,
passe rapidement en revue les luttes
de la nationalité italienne à Malte,
Trieste, Tyrol italien, Dalmatie, etc.,
contre les Anglais d’un côté qui, par
une loi souverainement injuste, tendent
à l’abolition de l’italien dans leurs possessions maltaises ; et contre les Allemands d’Autriche de l’autre, ennemis
jurés de notre culture, créant toutes
sortes de difficultés à nos frères pour
entraver la réalisation de leur désir le
plus ardent et le plus légitime aussi.
Il nous montre nos centaines de milliers d’émigrés abandonnés à eux-mêmes, oubliant aussitôt la langue maternelle — ce n’est le plus souvent
qu’un dialecte — et qui serait bientôt
fondus, assimilés avec les peuples dont
ils reçoivent l’hospita’ité et dont ils
adopteront nécessairement le langage.
Au bout d’un certain temps, voilà des
gens qui ne se réclameront plus du
nom de l’Italie, vu qu’ils ignoreront
totalement la langue qu’on y parle et
qu’ont parlée leurs ancêtres.
M. Ribet croit qn’il est du devoir
des Italiens cultivés de ne pas refuser
leur concours à une société ayant un
but aussi noble, et il invite les présents à s’adjoindre sans tarder aux 52
M. du Comité de la Tour.
j. c.
Nouvelles et faits divers
M. Tony André, pasteur de l’Eglise
réformée de Elorence, a soutenu brillamment sa thèse pour obtenir le doctorat en théologie. Comme nous l’avons
dit précédemment sa thèse avait pour
sujet : Les Apocryphes de l’Ancien Testament. C’est, paraît-il, un travail remarquable surtout au point de vue de
l’érudition. M. André était déjà connu
par son Histoire de l'Eglise Reformée de
Florence.
Genève. — L’église italienne de Genève a terminé sa cinquième année
d’existence. Elle poursuit avec persévérence son œuvre d’évangélisation au
milieu de la nombreuse population italienne habitant cette ville. Outre ses
cultes réguliers du dimanche (10 h. du
soir) et du jeudi soir, elle a des écoles du dimanche et du jeudi, fréquentées par environ 120 enfants, des cours
du soir pour adultes, et une salle de
lecture ; tout cela dans son local, 3,
rue Ami-Lullin, sous la direction de
son zélé pasteur, M. Carmagnola, avec
le concours de moniteurs et de monitrices et d’un Comité de dames pour
les visites à domicile.
En outre, un culte bien suivi a lieu,
18, rue des Pâquis, le mardi soir; il
est présidé avec succès par M. F. Balmas, candidat au saint ministère.
Le rapport qui vient d’être envoyé
aux amis de l’œuvre donne sur tout ce
travail de plus- amples détails ; il insiste, en terminant, sur le devoir qui
s’impose de soutenir plus efficacement
une œuvre dont les ressources ne sont
plus proportionnées au développement
qu’elle a pris.
(Semaine Religieuse.)
— Un grand bazar a eu lieu dernièrement pour la restauration du temple de Saint-Gervais. Il a produit, en
trois jours, la bagatelle de 106,500
francs.
Le prix Nobel. Comme les lecteurs
de l'Eelto le savent, chaque année un Comité spécial du Storting de Norvège,
adjuge les cinq prix Nobel, un million
de frs. Parmi ces prix il y en a un
aussi pour celui qui s’est le plus distingué dans la propagande pacifiste
ou dans d’autres œuvres humanitaires.
Les délibérations du Comité Nobel
sont toujours publiées le 10 décembre
et cette année c’est à M. W. Raudal
Cramer de Londres que le prix de la
Faix a été décerné.
M. Randal Cramer, depuis plus de
trente ans est le secrétaire de l’International Arhitration League et l’un des
principaux promoteurs des Conférences
interparlementaires de la Paix. Il s’est
aussi beaucoup occupé du traité d’arbitrage entre l’Angleterre et les EtatsUnis d’Amérique.
Bohème. — Du Chrétien Trancáis.
Le père Honorât (François Bisek),
vient de quitter, après deux années
de luttes et d’études évangéliques, le
couvent des Franciscains à Tachan en
Bohème.
La Wartbonrg de Munich annonce
que le nouvel évadé veut achever ses
études théologiques en Allemagne.
fS O IVI JVI A I K S
La Rivisfa Ci'isiiaiia.
A. di Diremhre.
G. Luzzi: La facoltà Valdese di Teol.
e l’ora presente. — F. Geymonat: Ris
po.sta al sig. Ugo Janni intorno allo
spiritismo. — Moggia Gerolamo'. A proposito della « professione di fede » del
prof. Mariano. — A. Fecorini: L’Evangelo fra gl’italiani negli Stati Uniti.
— E. Bosio : Schiarimenti biblici : Il
saluto agli eretici. — E. Comba : Rassegna Mensile. — Dalle Riviste: i. Riviste tedesche (G. G. e C.). 2. Riviste
inglesi (G. L.) 3. Riviste francesi (C.)
4. Riviste italiane (C.)— Biblioteca della ■
Rivista : Les Apocryphes di T. André,
e Che farebbe Gesù di .Sheldon (E. C.)
— Il Cronista'. Notizie spicciole.— Indice delle Materie dell’anno.
MINERVA rivista delle riviste
Rassegna Settimanale
ROMA — Corso Umberto I, 219 — ROMA
Sommario del N. 1, Anno XIV.
Ai nostri abbonati e lettori — Rivista delle Riviste: La pace di Villafranca
— La leggenda di Romeo e Giulietta;
i Montecchi e i Cappelletti — Gli italiani in Francia (con una carta geografica) — Il nuovo fucile Springfield e
il perfezionamento delle armi portatili
— Come riacquistare la bellezza, la
forza e la salute — Lo sweating System — La cura di Carlsbad sul posto
e a domicilio - - Imposte francesi e
imposte prussiane — Questioni del giorno ;
Il Ministero Giolitti - - Il messaggio
del presidente Roosevelt — La morte
del tenente Grabau in Africa — l^a
crisi municipale a Milano — Piogge e
inondazioni — E’-berto Spencer (Rip.)
Spigolature — Fra libri vecchi e nuovi —
Et ab hic et ab hoc : I soprannomi dei
popoli — Rassegna settimanale della
stampa : Il Congresso universitario interbritannico — Il cattolicismo negli
Stati Uniti — Mommsen e gli autografi — L’elettricità in Prussia — Il
primo lavoro teatrale di Alessandro
Dumas — La toilette di una mummia
— Gli ospedali americani.
L’.HISTOIRE POPULAIRE
des Vaudois des Alpes et de leurs colonies
avec une 60.e de gravures
anciennes et modernes, en bonne partie inédites
par JEAN JALLA
vient de paraître.
Elle sera expédiée franco aux souscripteurs qui ont payé avant cette date.
Les autres souscripteurs, en envoyant
les deux francs, devront ajouter 25 cent,
pour le port à l’Intérieur, ou 50 cent,
pour l’Etranger, pour un exemplaire ;
45 cent, ou I franc pour 2 à 9 exemplaires. Pour 10 ex. et au-dessus, le
port est gratuit.
Les libraires, ainsi que les pasteurs
et régents qui payent comptant au
moins 10 exemplaires, peuvent aussi
jouir du prix de souscription.
Les conditions de faveur cesseront
avec le 10 janvier pour l’Europe, avec
le 10 février pour l’Amérique.
Pour les autres acheteurs, le prix du
volume est de francs 2,50, le port en
sus, comme il est dit plus haut.
En ajoutant 50 centimes, on peut
avoir, dûment collée à la fin du volume, la Carte des Vallées, dressée pour
le « Guide » par M. le docteur D. Rivoir, avec la collaboration de l’auteur.
S’adresser à M. le Prof. Jean Jalla
Torre Pellice.
POUR LE LIT WILLIAM MEILLE
Listes précédentes L. 8028,20
Collecté par M. et Mmie Gardiol, de Bobi
(2.e liste) :
M. Salomon ancien, 2 ; S. M. Salomon, I ; J.n Favat, 0,50 ; V.ve S. Baridon, i ; J. D.d Baridon, i ; J. E. Baridon, i ; Jos. Baridon, i ; J. Charbonnier,
I ; J. A. Baridon, i ; Et. Gönnet, i ;
Cath. Long, i ; P. Gilles, i ; J. D. Fâvat, I ; J. P. Grand, i ; P. Artus, i ;
J. Bertinat, 0,50 ; Et. Charbonnier, i ;
Et. Pontet d’Et, i ; D. Canton, 0,50 ;
D. Charbonnier, i ; Mad. Caffarel 2 ;
P. Pontet d’Et. 0,50 ; N. N., i ; G. Vaglio, 1,50 ; Jos. Negrin, i ; J. Pontet
feu J.n, I ; J. D. Negrin, i ; J. Negrin
feu Jos., I ; Jacq. Pontet, i ; D.d Negriri, 0,50 ; J. Marin, 0,40 ; Et. Pontet
feu Et., I ; D.l Mondon, i ; Et. Caffarel,
I, 50 ; V.ve Rivoir, i ; J. Bonjour ancien, I ; El. Artus, 0,50 ; Et. Artus,
O, 50 ; Et. Rostagnol feu Et., 0,50 ; P.
Garnier, 0,30 ; Et. Rostagnol feu EL,
I ; J. D. Geymonat, i ; J. Pontet feu
P. , 0,50 ; V.ve Michelin, i ; Et. Negrin
feu Et., I ; Et. Reynaudin ancien, i ;
V.ve Joséphine Geymonat, 0,50 ; D.d
M. Lausai'ot, 0,50 ; J. D. Baridon, i ;
D. d Geymonat ancien, i ; M. et M.me
Voile, 2 ; « In occasione d’un felice ritorno » 5 ; D.l Gejunonat, i ; M.me
Besson institutrice, 2 ; Sam. Charbonnier, 2 ; D.d Michelin, 0,50.
Total 58,70.
Collecté par M. Hugon, de Rorà :
Hugon, 8 ; H. Bert, 2 ; Marie Pavarin, 1 ; Henri Tourn, i ; V. Morel,
I ; B. Mourglia et ses deux filles, 2 ,
J. s Morel conci!., 3 ; J.n Morel, i ;
Mourglia (Calier), i ; Et. Canton 0,50 ;
B. Durand, 0,50 ; L. Rivoire, 0,20 ; J.s
Rivoire, i ; Tourn Japhet, Césarina,
Mathilde, Rosine, Félix, o,go; Reynaud.
0,20 ; J n Revml, 0,50 ; B. Mourglia i ;
H.te Reymond, 0,50 ; Adelchi Mourglia, 0,50 ; Fréd. Rivoire, 0,50 ; Marie
Rivoire, 0,25 ; B. Mourglia, 0,50 ; J.s
Pavarin, 0,50 ; Félix Rivoire, i ; J.n
Mourglia, i ; B. Giusian, 0,25 ; Cyp.
Rivoire 0,60 ; David Odin, i ; Flenri
Tourn, 0,50 ; Henri Davit, 0,50.
Total 32,40,
M. Guigou, Airals 2
N. N. 2 .
Famille Gay des Curts 5
M. Arthur Besson, impr. 5
M. Albert de FTnet 50
Collecté par M.mes Dapples de Fernex
et Emilia Ferazzi:
N. N. (Gênes), 100
N. N. (id.), 200
M.me V.ve Oettinger (Gênes) 35
» R.et M.lle E. Moreno,(id.) 20
» Caramella (Bordighera) 5
M.lle D’ Oyly (Gênes) 5
M. et ùl.me Valeriano Perazzi(id.) 50
» J. J. prof. Alalan (Gênes), 50
» Roberto Falchi (id.) 50
M. le comte Olivieri Rinaldi (id.) 20
M. Bruno Revel (Biella), 20
» Henry (Gênes), 10
L. R. (id.), 5
E. F. (id.), I
Collecté à Argentières parmi
quelques amis 45
Collecté par M.me S. Recel, de Milan :
M. me Clémentine Frizzoni, 25
» Hélène Rochedieu, 20
M.lle Lydie Costabel, 2 .
En souvenir de Dina Soulier, 5
ùl.me Arine Gessner, 25
M.lle Berthe Kramer (Venise), 3
AI.me A. Thoeni (id) 10
» Didi Gibert, 5
4
A. et M. G., 5
M. et M.me Giampiccoli, lo
M.me et M.lle Baumann, 50
Société de couture des dames de
l’Eglise Vaudoise, 25
M. et M.me B. Revel, 10
M.me Lina Ginouilhac, lo
M. et M.me Vigliano, 10
» » Maurin pasteur 10
Par M.me Malari-Lantaret :
Une famille qui a renoncé à ses
cadeaux de Noël 20
M.me M. Chauvie-Malan 10
M.lle Rupprechs (Nice) 5
M.lle Caroline Frache 5
Total L. 9244,30
Revue Politique
Avant de s’ajourner à fin janvier, les
deux branches du Parlement ont discuté
et voté les budgets de l’Instruction, des
Affaires Etrangères, des Travaux Publics,
ainsi que bon nombre de projets de lois
étrangers aux budgets en question, tel
que l’accord provisoire avec l’AutricheHongrie, en attendant que les négociateurs attitrés aient conclu un vrai traité
commercial. Et à ce propos, M. Tittoni
a répondu à ceux qui, pour forcer la
main à l'Autriche conseillaient un peu
de protectionnisme à 1’ endroit des bois
de construction et des chevaux nous
venant de Hongrie, qu’il no convenait
pas de préjuger la question avant que
nos commissaires se fussent abouchés
avec leurs collègues autrichiens; et qu’en
tout cas ou ferait tout au monde pour
sauvegarder nos intérêts légitimes. Hans
sa séance de samedi dernier la Chambre
a pareillement voté une pension annuelle
de 10.000 fr. en faveur de la veuve et
des enfants de Ménotti Garibaldi — Le
Parlement approuve en outre, et presque
sans discussion, le projet de conversion
du 4 ('2 % 3 ^2’ ci' le décret relatif
vient de paraître au journal officiel. Hu
26 au 29 courant inclus, les porteurs
de r ancien titre auront le droit de
réclamer le remboursement du capital à
moins qu’ ils ne déclarent accepter la
conversion avec ses conséquences. L’opération financière va être adjugée à
un syndicat des grands instituts de crédit
et d’émission du royaume.
Pie X vient de publier un motu proprio
à la date du 18 décembre, par lequel il
réglemente en line vingtaine d’articles
P action populaire des catholiques du
monde entier, des italiens surtout. C’est
un document qui pouvait se passer des
longs commentaires dont toute la presse
l’a gratiné, vu qu’il ne dit rien de nouveau et qn’ il ne fait que confirmer les
traditions ultra-conservatrices du Vatican.
Ce sont les vieilles idées de Léon XIH
et de Pie IX délayées dans une prose
un peu plus banale. La dépendance
absolue des sociétés démocratiques chrétiennes vis à vis des autorités ecclésiastiques y est confirmée sans sous-entendus,
ainsi que la défense aux catholiques de
se mêler ouvertement aux luttes politiques. Grâce à Dieu Pie X ne sera pas
encore le pontife qui abolira Id^ « non
expedit » on permettant à ses fidèles de
remplir un do leurs devoirs de citoyens,
et les vrais libéraux ne vont pas trop
lui en vouloir.
— Le différend Russo-Japonais ne
marche pas - vers la solution, bien loin
de là ; et lorsqu’ on semblait bien près
de s’entendre, voilà le Japon qui demande
à la Russie de revenir sur certaines
propositions de sa dernière note qu’elle
déclare ne pas pouvoir accepter. Les
optimistes croient que ces marchandages
interminables sont plutôt de bon augure
et qu’on n’est pas pressé d’en venir aux
mains, tant qu’on semble prendre plaisir
à discuter. A moins que les négociations
no traînent en longueur que pour donner
le temps aux belligéranîs de demain de
fourbir les armes et de se préparer convenablement à la lutte pour le printemps
prochain.
— M. Chamberlain a lieu d’être satisfait des dernières élections australiennes.
Le nouveau sénat colonial disposera à
r avenir d’une majorité protectionniste
de huit voix; à la Chambre des représentants les protectiouiiistos auront quarante-deux sièges et les libres-échangistes
trente-trois seulement. Reste à voir si
les vainqueurs d’aujourd’hui n’aurout pas
bientôt lieu de se plaiudre d’nu régime
qui ne pourra pas tenir toutes ses promesses et de regretter le libre-échange.
— Le vieux roi de Danemarck, accompagné de son ministre des Aif. Etrangères a été dernièrement l’hôte de Guillaume II au Nouveau Palais de Beilin.
Voilà qui n’ aurait pas une grande importance par ces temps, de visites royales
et impériales, s’ils ne s’agissait des
souverains de deux Etats se regardant
depuis longtemps de travers. Les Danois
n’ont pas oublié la guerre de 1864 qui
leur a coûté la perte du Schleswig-Holstein, et on comprend comment ils aient
gardé rancune à Bismarck et à ceux qui
ont profité de sa politique audacieuse et
peu équitable. La visite actuelle, due à
r initiative personnelle de Guillaume II,
aura pour effet, si ce n’est d’effacer les
souvenirs douloureux — il y a des choses
qu’on ne peut oublier — de les mitiger
au moins dans la mesure du possible.
j. c.
Abonnements pa]^és.
Pour 1903: La Tour: MM. Don,
D.l Charbonnier, Stallé diacre. — Dav.
Genre, Salse ; J. Abr. Pascal, Chabran ;
J. Alex. Micol, Laurent Maneille ; Je.
Gaydou conseiller, Blégier Pomaret ;
François Bertalot, Saint Germain ; C.
lourn, Nailsea ; Ribet Antoine, Pomaret.
Pour 1904 : M.lles L. Gaydou, la
Tour ; AI. Gaydou, Angrogne ; Balma,
Alacel ; llocihn, Pérouse; Schalck .Turin ;
Costabel, Alilan ; Pons, Spezia ; Alalan, |
Nice ; C. Tourn, Nailsea; ATad. Chauvie, :
Villar ; M.lle Lydie Gay, Lyon ; M. j
Charles Gay, Pérouse Arg'entine ; M. ^
Rivoir Jacques, Prarustin ; M.lle Rachel j
Jalla ; M. Donald Aliller ; Alarchese
d’Angrogna ; M. Chauvie, la Croui.
J. Jalla, gératit-administruleur.
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