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M. B. Léger, pasteur
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PERRERO
L ECHO DES VALLEES
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S’adresser pour la Rédaction à M. N- Toum, prof.. Torre mUce,
et pour l’Administration & MM. Travers et Malan, Torre Pelltee.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que'toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. , )
SOMMAIRE :
Comment combattre la Libre pensée I —
' Ephémérides vaudoises — Sebastiano
Trapani — Un missionnaire vaudois
en Chine — Echos de la presse —
Chronique — Nouvelles et faits divers
— Bibliographie — Revue politique.
%
Comment combattre la Libre pensée ?
JPxtrait d'un article publié dans la Pevue ‘ ioi
et Vie
...Pour combattre avec quelque
succès la Libre pensée, il faut que les
Eglises Evangéliques soient plus unies,
abandonnant toute rivalité de clocher,
sans grossir démesurément les quelques
points secondaires sur lesquels il n’y
a pas d’accord, insistant beaucoup sur
les points fondamentaux qui font de
nous tous un seul corps ; comme freres
en Christ, nous ne devons rivaliser que
d’amour et de respect mutuels, d’abnégation et de dévouement à Dieu et
aux hommes, et subordonner les préoccupations accessoires au grand interet
qui nous tieiit également à cœur, c està-dire le triomphe de la justice, de la
charité et de la vérité.
Cette union doit être très étroite entre
les membres vivants de la meme Eglise,
qui doivent pourvoir à ce que les jeunes
gens deviennent tous membres de la
société des jeunes chrétiens, société qui
doit croître chaque semaine, soit en
nombre, soit en vie spirituelle. Le
jeune homme, laissé seul au milieu des
négations et des sarcasmes contre la
piété, et des tentations de la rue, de
l’Ecole, de l’atelier, ne gardera pas
longtemps les sentiments de piété qu’on
a cherché à lui inculquer à la maison
et à l'Eglise ; mais, uni a des amis
chrétiens de son âge, il pense, parle,
scrute les problèmes de la vie ; en
évangélisant les autres, il s évangélisé
lui-même, apprend à croire d’une foi
personnelle, découvre les misères et les
fanges du monde, et s’applique à devenir
un ouvrier de Dieu, dans la vaste
maison.
Ce qu’il faut encore pour résister à
la Libre pensée, c’est que nous ne lui
donnions jamais raison contre nous,
c’est que ^çutes les accusations qu elle
nous lance, apparaissent aux esprits
quelque peu indépendants, comme de
vulgaires calomnies, et 'perdent par la
même leur force. Ce qui fait la force de
nos adversaires c’est notre faiblesse a
nous, et s’ils trouvent dans un certain
public des oreilles attentives, c est que
trop souvent, hélas! notre attitude justifie
leurs déclamations scandalisées — On
nous reprochCi^’être des gens étroits,
aux idées surannées, étrangers aux
préoccupations de notre époque — Mon
trons que christianisme n’est pas synonyme d’obscurantisme, réaction contre
tout progrès intellectuel. Montrons que
nous avons soif d’apprendre, que nous
ne craignons pas de modifier nos formules anciennes, pourvu que le fond
reste le même, que nous voulons examiner toutes choses et retenir ce qui
est bon. — On nous tient pour hypocrites.
« Vous avez, nous disent-ils, la bouche
pleine des plus belles paroles : amour
fraternel, renoncement à soi-même, humilité, simplicité.... et les haines vous
déchirent, vous avez des ennemis auxquels vous ne pardonnez pas, vous êtes
ambiteux et mondains, vous avez des
appétits terrestres, vous êtes des bourgeois douillettement installes dans la
vie, vous êtes comme les autres, sans
avoir le fier courage de le reconnaître.
Cherchons humblement et sévèrement
à nous mettre d’accord avec nous-mêmes, car démentir par notre vie ce que
nos lèvres proclament, c’est compromettre notre cause par notre zèle inconséquent, et mieux vaudrait ne rien
dire de l’Evangile, que de le prêcher
de cette manière.'
On nous accuse encore d’être des
faibles à la dévotion des forts.
« Mort au christianisme, s’écrie Nietsche,
c’est une morale et une religion d’esclaves». De fait, l’Eglise n’a-t-elle
jamais donné lieu a cet anatheme ?
Proteste-1-elle comme elle le devrait,
contre les injustices et les iniquités sociales; est-elle du côté des grands ou
du côté des petits ? pour les patrons,
ou pour les ouvriers ? Pour elle elle
réclame de grands orateurs, des hommes
d’élite ; pour les humbles, il lui semble
que des agents subalternes, de simples
Evangélistes suffisent. Que d’hommes
à qui l’Evangélisation populaire semble
quelque chose d’inférieur, de plébéien,
du Christianismes pour les pauvres 1
Des guerres, d’autre part, désolent
le monde, font des milliers et des milliers de victimes, quand donc la voix
de l’Eglise s’élève-t-elle comme un tonnerre pour protester au nom des veuves
et des orphelins, et au nom de ceux
que, sous peine de mort on mène à la
boucherie ? quand l’Eglise organise-t-elle
un pétitionnement général au nom de
la paix? Fournit-elle, d’autre part, au
monde, comme elle le devrait, des hommes forts, des caractères bien trempés,
des âmes indomptables ? donne-t-elle à
la société beaucoup d’hommes qui embrassent les nobles causes, qui paient
joyeusement de leur personne, et ont
soif de servir leurs frères, et de voir
triompher le règne de Dieu ? crée-t-elle
des individualités puissantes ? Elle en
produit sans doute, mais hélas ! à titre
d’exception.
Il nous faut donc connaître nos ad
versaires, et la valeur de ce qu’ils prétendent substituer à notre libre foi,
nous unir plus étroitement, mettant au
second plan ce qui nous divise, garder
notre jeunesse, nous reformer enfin
nous-mêmes, tels sont nos principaux
moyens de défense.
Pour extrait conforme, D. T.
IP1Ê1É1I0ES 111D01SIS
28 Octobre
La colonie Vaudoise de Paltnbach
Les vingt ou vingt-cinq ans qui
suivirent la Révocation de l’Edit de
Nantes, virent se fonder en Allemagne
environ une cinquantaine de Colonies
Vaudoises qui subsistent encore aujourd’hui. Ce furent d’abord en i686 les
Vaudois du Pragela et d’autres de nos
Vallées que cette révocation et la débâcle qui la suivit, chassa du pays
natal ; puis en 1698 ce fut l’édit d’exil
de Victor Amédée II qui éloigna des
Vallées, repeuplées à la Rentrée, près
de 3000 personnes. Ces exilés trouvèrent un bienveillant accueil en Brandebourg, Wurtemberg, Hesse, Baden
et d’autres régions Allemandes. Dans
l’actuel grand-duché de Baden, le
margrave Frédéric Magnus de BadenDurlach reçut 58 familles Vaudoises et
les établit dès le 29 Octobre 1699 à
Welsch Neureuth — D’autres arrivèrent
plus tard et formèrent dans le meme
margraviat d’autres nouveaux villages.
C’ est ainsi qu’en 1701, vingt-huit familles de Roure (Pragela) se fixèrent
à Palmbach et 14 autres tout près de
là, à Mutschelbach.
Cette colonie Vaudoise de Palmbach,
donna au village qu’elle fonda le nom
d’un quartier du Roure « la Bahne »
auquel plus tard fut ajouté le nom
Allemand « Bach » (ruisseau), et ce nom
de Balmbach finit par être écrit par
les Allemands comme ils le prononçaient c’est-à-dire Palmbach.
Cette colonie, aussi longtemps que
le margraviat de Durlach fut sous la
suzeraineté du Wurtemberg, c’est-à-dire
pendant le i8.ème siècle, fit partie des
Eglises Vaudoises du Wurtemberg et
nous la trouvons représentée dans leurs
Synodes par ses pasteurs. Abraham
Sandoz, Jonas Iker, Abel Gouzalet,
Jacques Resplendin (fils d’un capitaine
Vaudois) Théodoric Aubert, Pierre Morel, Abraham Doll et Daniel Mondon
de Bobi qui quitta Palmbach en 1798
pour aller occuper la paroisse de Gross
Villar où il mourut en 1840. Palmbach
passa ensuite sous le gouvernement du
grand-Duché de Baden et son église
Vaudoise fut incorporée dans l’église
nationale du pays.
Elle n’a ¿)ourtant pas cessé de se
tenir en relation avec l’église mère de
nos Vallées, et en 1901 lors du bicentenaire de sa fondation elle accueillit
avec joie notre député M. le pasteur
Calvino.
Il y a juste un an, le 17 Octobre
1905, M. le prof. Alexandre Vinay y
trouvait l’accueil le plus fraternel ; et
aujourd’hui la Table reçoit du consistoire et du conseil communal de Palmbach une lettre émouvante lui annonçant
pour le 28 courant l’inauguration de
son nouveau Temple et la priant de
s’y faire représenter.
La Table a envoyé aussitôt une
adresse de félicitations et de salutations
fraternelles ; et elle recommande à toutes
nos églises de se souvenir dans le culte
d’après demain de nos freres de Palmbach pour implorer sur eux et sur leur
nouveau Temple les bénédictions de
notre Père Céleste.
Pour de plus amples renseignements
sur la Colonie Vaudoise de Palmbach,
s’adresser à l’infatigable prof. Al. Vinay
qui l’a visitée et en a copié les vieux
Registres rédigés en français ; ou bien
lire l’intéressant ouvrage que le pasteur de Palmbach, M. Gustave Meerwein
a publié en 1901 pour le Bicentenaire
de la Colonie : « Zion, halte deine Treu I
Kurse Geschichte der badischen Waldenser
gemeinden Palmbach- JJntermutschelbach.
Qui nous donnera une histoire abrégée des 5^ Colonies Vaudoises d Allemagne ?
Teofilo Gay.
Sebastiano Trapani
Sébastiano Trapani, ex-régent évangéliste de notre Eglise, vient de mourir.
Il était né en 1830 à Ciminna dans
la province de Palerme. Obéissant à la
volonté de ses parents il entra tout
jeune, dans l’ordre des Dominicains et
y avança si bien qu’en 1858 il fut
nommé recteur du couvent de Castrogiovanni ; il était considéré comme un
des savants de son ordre.
A l’arrivée des Mille de Garibaldi,
en mai 1860, son cœur vibra avec celui
du peuple, il arbora la cocarde tricolore
et cria; «Vive la liberté». En mars
1863, invité à réciter un sermon sur
l’Eucharistie, dans la cathédrale, il prêcha
contre le pouvoir temporel du Pape !
En l’entendant, les prêtres mirent en
jeu l’orgue et les cloches, pendant qu ils
menaçaient de mort l’orateur. Trapani
dut s’esquiver, sans que le peuple inconscient eût rien compris à ce qui se
passait. Il lutta, deux mois durant,
contre le clergé de Castrogiovanni, jusqu’à ce que son provincial le manda à
Palerme. Sachant a qui il avait affaire,
dans cet ordre qui depuis plus de six
siècles maniait les engins de Tlnquisi
V
2
.1»
tion, Trapani jeta alors le froc aux
orties et écrivit à son supérieur une
lettre de démission. Prié, avec de
brillantes promesses, de retourner au
bercail, il demeura inébranlable et gagna
son pain en donnant des leçons par-'
ticulieres, ses parents l’ayant déshérité
comme excommunié.
A cette époque, M. G. Appia et
d’autres évangélistes avaient déjà apporté la Bonne Nouvelle à Palerme.
Trapani fut un des premiers Siciliens
qui s’unirent à l’Eglise Vaudoise, de
laquelle, quelques années plus tard, il
devenait un ouvrier apprécié. Placé à
Trabia, il vit le peuple ignorant, ameuté
par les prêtres, se ruer contre sa demeure, la saccager et mettre sa vie
en danger. La frayeur de cette terrible
journée provoqua la mort de sa femme,
qui était enceinte, et qui le laissa veuf,
brise et avec 6 enfants. Il persévéra,
lutta jusqu’au bout contre toute espérance et, à 70 ans, fut mis à la retraite.
Ses filles ayant voulu aller en Amérique pour gagner moins péniblement
qu’en Sicile leur pain quotidien, amenèrent avec elles leur vieux père ! Il
revint a Trabia, il y a quelques mois
et vécut chez un de ses fils jusqu’à ce
que, frappé de paralysie, il ne put plus
recevoir de soins suffisants, à ce modeste foyer. On le plaça dans un hôpital, soi-disant civil, où, à l’insu des
pasteurs, il fut laissé à la merci des
sœurs, qui n’ont pas de charité pour qui
a osé sortir du giron de la Sainte Mère
Eglise. Le colporteur A. D., l’ayant
enfin su, le visita, mais sans que le
malade eût la force de prononcer un
seul mot. Il s’éteignit le 6 octobre, seul,
sans aucune consolation ; mais « il savait en qui il avait cru ».
(D’après VItalia Emngelica.
ün missionnaire Yandois en Chine
Dimanche dernier, à Turin, dans la
belle chapelle baptiste de rue Passalacqua, bon nombre de chrétiens des
églises évangéliques de la ville étaient
réunis pour une émouvante cérémonie.
Il s’agissait des adieux qu’un jeune
missionnaire, M. Albert Garnier, faisait
a son église et l’église à lui.
M. Garnier est un enfant des Vallées ; il a été eleve de notre Collège,
il s’est rendu ensuite à Turin où il
fut employé dans une maison de commerce, En fréquentant les réunions de
l’église baptiste, il rencontra son Sauveur, et ce fait décida de sa vie. Peu
de temps après il quittait Turin pour
se rendre a Londres, où il demeura
quatre ans à l’école missionnaire de
l’église baptiste. La vocation était faite
et le voila maintenant en voyage pour
aller annoncer l’evangile du Seigneur
Jésus aux Chinois. Il va se rendre dans
la capitale de la province de Schan-si,
où il y a une mission qui fut ravagée
par la persécution des Boxers. Cela dit
assez que les difficultés et les dangers
ne manqueront pas.
Comme il nous l’a dit lui-même, c’est
de la bouche de sa mère qu’il a appris
a aimer la mission, et le germe déposé
dans son cœur des l’enfance y demeura
jusqu’à ce que le printemps de la conversion le fit éclore.
M, le pasteur Landels, dans le bon
discours qu’il adressa au jeune missionnaire lui dit : « Toi qui viens de
la plus ancienne église évangélique, tu
vas certainement rencontrer des heures
de faiblesse, de découragement, peutêtre des heures d’épreuve et de danger;
peut-être encore te faudra-t-il donner
ta vie ; n’oublie pas que tu es fils d’un
peuple de martyrs ! »
Après M. Landels ont parlé M. Allegri, qui lui aussi allait quitter sa pa
trie pour aller aux Etats-Unis prêcher
l’Evangile aux italiens émigrés, et M.
Giampiccoli, qui remercia M. Garnier
de l’exemple de renoncement qu’il nous
donne. MM. Hugon et Ealchi prièrent,
et on exécuta de jolis chœur.
Comme souvenir de ses frères de
Turin, M. Landels faisait cadeau au
missionnaire d’une montre en or. Et
maintenant, va, cher frère, quelqu’un
qui est plus fort que les dangers les
plus effroyables est avec toi. Et toi,
vieille Eglise des Vallées, réjouis-toi
de ce qu’un de tes fils a été choisi par
Dieu pour une tache si noble.. Ne crains
pas de donner tes enfants et tes biens
pour l’évangélisation de l’Italie, de l’Afrique, de l’Asie ; ne crains pas ; donne,
donne, donne toujours, tu ne t’appauvriras pas ! Au contraire, c’est à mesure que tu dépenseras et que tu te
dépenseras, que de nouveaux torrents
de vie spirituelle jailliront de ton sein.
M. Ealchi.
Echos de la presse
Du Protestant :
.Les partis et l’esprit de parti.
..Ce qu’il faut condamner et éviter,
ce ne sont pas les partis, mais l’esprit
de parti ; mais cette disposition détestable qui n’est, au fond que pitoyable suffisance, intolérance et fanatisme ;
qui ne veut voir dans les autres tendances qu’erreur funeste ou mauvaise
foi, qui emploie pour parvenir à ses
fins, pour vaincre et écraser l’adversaire, des moyens déloyaux — hélas !
cela s’est vu ! — qui oublie que les
disciples du Christ ne sont pas tous,
ne viennent pas tous d’un seul côté,
d’une église ou d’une chapelle, et qui
cherche toutes les occasions de dénigrer tous ceux qui ne prononcent pas
le même schibboleth.
Voila ce qui doit inspirer horreur et
dégoût ou plutôt pitié, mais que nous
le voulions ou non, que nos frères du
Centre-Droit et vous-même, mon cher
ami, vous le regrettiez ou non, il y
aura toujours — à moins que la vérité
ne trouve plus de sincères et hardis
chercheurs de la vérité». « La vérité, a
dit A. Vinet, sans la recherche de la
vérité, n’est que la moitié de la vérité ».
il y aura toujours des partis, ce
qu’il faut souhaiter, ce qu’on est en
droit d’exiger, c’est qu’il y ait chez
tous esprit de justice, respect mutuel
et amour fraternel ; et alors, malgré des
divergences inévitables, l’union des cœurs
pleins de l’esprit du Christ se fera, à
la gloire de notre Père céleste..
A. Grotz.
Congrès pour le repos hebdomadaire
Voici le programme de cet important
Congrès qui aura lieu à Milan du 29
au 31 courant.
Lundi 29 octobre
i) L’œuvre du Comité de la Fédération Internationale pour l’observation
du Dimanche. Nécessité d’un Bureau
permanent d action et de statistique.
Rapporteur : E. Deluz, secrétaire général du Comité central et international
de Genève. 2) Le repos hebdomadaire
au point de vue hygiénique. Rapporteur : Doct. A. Filippetti de Milan.
3) Le repos hebdomadaire au point de
vue social, moral et familial. Rappor
2 —
1
teur : Doct. Enrico Meynier, directeur
du Rinnovammto. 4) Le repos hebdomadaire en rapport avec l’industrie. Rapporteur : Ing. Mario Miegge de Savone.
Mardi 30 octobre
5) Le repos partiel du samedi dans
l’industrie et le commerce, considéré
comme complément indispensable du
repos du dimanche. Rapporteur : M.
Ed. Baumgartner, industriel à Rouen.
6) Le repos hebdomadaire et la presse
quotidienne. Rapporteur ; M. Edouard
Jalla, directeur de l’Imp. Claudienne. 7) Le
repos hebdomadaire en rapport avec le
commerce. Rapporteurs; MM. F. Pozzani, G. Pesci, hon. Angiolo Cabrini, de
Milan. 8) Le repos du personnel des
ch. de fer, des tramways et de la marine marchande. Rapporteur : M. E.
Elskes, Ing. adjoint des chemins de
fers Fédéraux à Berne.
Mercredi 31 Octobre
9) Le repos du personnel des postes.
Rapporteur: M. Camille Delessert, directeur des postes de Lausanne. 10) Le
repos du personnel des télégraphes et
téléphones. Rapporteur : M. Cauderay,
de l’administration des Téléphones à
Lausanne, n) Le repos hebdomadaire
dans les travaux publics, dans les bureaux de l’Etat, dans l’armée, la marine
et les Tribunaux. Rapporteur : Prof.
Mario Ealchi, de Torre Pellice. 12) Les
devoirs de l’Etat en matière de législation pour le repos hebdomadaire. Rapporteur: Av. Luigi Gasparotti, de Milan.
Les séances se tiendront à la. Villa
Reale, Via Palestro, à 9 h. ip du matin
et a 2 h. i|2 de l’après midi.
Ô Ä ^ O 1 Q IJ-«
Les leçons ont régulièrement recommencé dans nos établissements d’instrvictioii. Le Collège est encore plus
fréquenté que l’année passée et ne
compte pas moins de 103 élèves, chiffre
qui n avait jamais été atteint, du moins
depuis 35 à 40 ans. Il est vrai que les
trois premières classes du gymnase sont
fréquentées en majorité par des jeunes
filles, dont la plupart, sans doute, ne
feront pas tout le cours des études classiques. Le fait n’en est pas moins réjouissant, car il nous permet d’espérer
une série de bonnes entrées pour l’école
normale, qui a peu reçu ces deux dernières années du Collège, et rien de
l’Ecole latine.
La souscription et la vente ayant
donné des résultats très satisfaisant, le
Collège va avoir son calorifère — on
travaille a l’installer, et l’on nous assure que le système que l’on a choisi
est des plus perfectionnés — et, bientôt
aussi, espérons-le, son aida magna, dont
il ne pourrait longtemps se passer sans
inconvénients.
St-Jean. Jeudi prochain i®^' Novembre à la Salle Albarin, auront lieu les
réunions suivantes :
à 9 heures du matin, conférence du
Groupe Piémont des Unions chrétiennes
de jeunes gens.
à 8 heures du soir, conférence de
clôture du centenaire du temple de
Saint-Jean.
Saint-Second. — Dimanche, à deux
heures, M. le docteur vétérinaire Seconde Giaveno donnera, dans l’école
« Humbert I.r » une conférence publique sur l'élevage du bétail. Après cette
conférence, dont l’initiative est due à
la section locale de la Société d’Utilité
publique, aura lieu la distribution des
prix aux agriculteurs qui ont pris part
au concours pour la construction dé^f
fosses à fumier, concours dont VEchÆ
a publié le programme il y a quelques ^
mois.
Florence. — La séance d’ouverturçft
de la nouvelle année académique à l’E-ï
cole de théologie a eu lieu le 16 cou-i^i
rant à 3 heures, sous la présidence dé "
M. le professeur Bosio doyen de la Fa-1“
culté, qui, après la lecture de I Tim.4III, a attiré l’attention du nombreux auditoire sur les qualités que doit avoir ^
celui qui «désire être évêque». Le dis-'-'il
cours de circonstance a été prononcé. par ]M. le professeur Luzzi, sur un su- ' i*
jet qui, sans être proprement du domaine de la théologie, ne doit cependant pas y rester étranger : l'hymnologh
chrétienne. Nous espérons que cet intéressant et instructif travail sera publié
dans la « Rivista Cristiana ». M. Bosio
ayant ensuite offert la parole aux pasteurs et amis présents, MM. Zanini,
Walker, Wood-Brown, Renzi et Rochat se levèrent successivement, soit
pour remercier M. Luzzi de son excellente étude, soit pour adresser des paroles de sympathie et d’encouragement
aux étudiants. M. Rochat apporta aussi
les salutations du vénéré docteur Geyr
monat. La prière de clôture fut prononcée par M. le pasteur J. Longo.
Naples. — Les malades évangéliques
reçus dans les hôpitaux publics de Naples y sont l’objet de mauvais traitements et de persécutions de la part
des prêtres et des nonnes, qui emploient tous les moyens pour les induire
à renier leur foi. Aussi nos frères ontils cru nécessaire de constituer un Comité, composé des pasteurs et des représentants des Eglises évangéliques
de la ville, dans le but de recueillir
des souscriptions parmi les évangéliques
de Naples pour instituer un lieu de
cure en faveur de leurs malades, . Ce
Comité a décidé de préparer une vente
qui aura lieu les 28 et 29 novembre
dans la salle de Piazzetta Tagliavia.
Les dons (en argent ou en objets) sont
reçus, entre autres, par M. le pasteur
Gaio Gay, 25, Piazzetta Tagliavia, jusqu’au i6 novembre.
Nice. — Nous recevons :
Le Conseil de l’Eglise Vaudoise de
Nice vient d’être reconstitué comme
suit, sous la présidence « ex officio »
de son nouveau pasteur, M. Emile Pons:
MM. J.-D. Peyran, ancien, (ce vénéré
frère vient rétablir sa résidence à Nicel ;
J.-P. Hug, propriétaire, ancien ; C,
Bruchlé, chevalier de la légion d’honneur, diacre ,• Th. Revel, diacre ; Emile
Noguier, professeur au lycée, officier
d’académie, diacre : six membres, dont
2 .sont français, i suisse et 3 vaudois.
C est dans sa seance du 18 courant que
l’assemblée des membres électeurs de
l’Eglise, a nommé respectivement, ancien et diacre, MM. J. P. Hug et E.
Noguier et nous nous réjouissons du
choix qu elle a fait. Plusieurs membres
de l’Eglise ont demandé leur inscription
sur le rôle des Electeurs.
L’Eglise de Nice a appris avec regret, la nouvelle de la démission de
M. Aug. Malan et se réserve de donner, avant sa retraite définitive, un témoignage de sa gratitude et de son
affection à son conducteur fidèle et
dévoué ; mais elle a salué, avec une
entière satisfaction, la nouvelle de la
nomination, comme titulaire, de M. le
pasteur Emile Pons, qui a été, durant
cinq années, pasteur auxiliaire au Temple Evangélique Vaudois. Le jeune
pasteur peut compter, après le secours
3
v'-'-r'-v
I
de Dieu, sur la sympathie effective d’un
grand nombre d’amis qui, de près ou
de loin, se sont empressés de lui en
donner l’assurance. Dans ces dernières
prédications, M. Pons nous a dit quelle
était sa manière d’envisager la tâche
qui lui a été confiée et nous ne doutons pas que la bénédiction de Üieu
ne repose sur un ministère compris de
cette manière là, la bonne, celle de
l’Evangile, pour le bien des âmes.
Nous terminerons ces quelques notes,
en citant tout simplement les textes
des deux derniers discours de M. Pons :
«Et Jésus l’ayant regardé l’aima» (Marc
X, 21 ) ; « Mes frères priez pour nous »
(I Thess. V, 25). T. R.
Nouvelles et faits divers
— Les colons d’Alejandra, dans la
République Argentine, étaient sans pasteur depuis le départ de M. Philippe
Ghigo pour l’Amérique du Nord. Leur
nouveau conducteur, M. le chev. prof.
Vittorio Valli, est arrivé le 23 juillet
dans sa paroisse. Il y a été accueilli
par Etienne Pavarin et David Tourn,
et à Esquina par Pierre Tourn. Les
difficultés ne lui manqueront pas. Une
chapelle papiste vient d’être construite ;
d’autre part, quelques scandales ont
conduit plusieurs à l’incrédulité. M.
Valli expose ses premières impressions
dans r Union Valdense. Il a trouvé que
ces familles, privées de toute direction
spirituelle, ont presque toutes cessé de
manifester leur activité chrétienne. A
son premier sermon il n’eut, a cause
de la pluie, qu’une assistance de 65
personnes, dont 15 enfants. Le dimanche
suivant, il y avait 180 adultes et 36
enfants. Dans ses visites à domicile il
a dû constater la disparition presque
complète du culte de famille •; il n a
même trouvé que deux familles, celle
de Pierre Tourn, d’Esquina, et celle
de David Tourn, où l’on prononçât
encore la prière avant les repas. M.
Valli est plein de zèle et brûle du désir,
non seulement de rallumer le chandelier
dans tous ces foyers, mais d’évangéliser
aussi les Indiens qui vivent au Nord
et au Sud d’Alejandra.
— L’église de Belgrano a perdu
trois de ses membres dans le cours
d’un mois ; une jeune personne d’un
peu plus de vingt ans, qui après une
jeunesse dissipée, avait trouvé sous le toit
paternel le même accueil que l’enfant
prodigue ; une pieuse maÿtia, originaire
de Pramol, Susanne Jahier, veuve Beux,
âgée de 82 ans, et l’une des colonnes
de l’église ; Jean Pierre Tron, âgé de
36 ans. Il était, depuis plusieurs années,
un administrateur capable et scrupuleux,
qui sera difficilement remplacé.
La maladie a aussi visité Thomas
Chambón, de San José (Cordoba) et
Francisco Poët, le jeune régent de Colonia López, mais on avait bon espoir
de guérison pour l’un et l’autre.
Etat Civil. Rép. Argentine. — Naissances : Albert Jacques Rochon, de Louis
et Jeanne Banquero.
La Pa^P Marie Hélène Baridon, de
Jean Daniel et Marie Rose Reusli ;
Albert Constantin, de pierre et Marie
Allio ; Edouard Robert Soullier, de
J. Henri et Marie Dalmas, Hélène
Pontet, de Samuel et Catherine Long.
Mariage : Henri Juri, uruguayen, 28
ans, et Célestine Charbonnier, 26 ans.
— Dernièrement, le savant recteur
de l’Université de Salamanque, en
Espagne, Senôf Unanumo, a déclaré
publiquement adhérer aux doctrines
réformées. Depuis la Réforme, aucun
Espagnol haut placé n’avait eu ce courage.
Les grands problèmes de l’audelà, par M. le pasteur Decoppet —
Librairie Fischbacher, Paris.
Les huit conférences que M. Decoppet réunit dans ce volume ont été prononcées à l’Oratoire peu de temps avant
sa mort, survenue le 27 Août dernier.
On se souvient de la catastrophe de
Saint-Pierre : M. Decoppet y perdit
sa fille et son gendre. A la suite de
cette grande douleur, sa pensée se
toqrna vers « les problèmes de l’audelà». La lecture de ce livre emprunte
à ces circonstances un intérêt tout particulier.
M. Decoppet apporte dans la tractation de ce sujet difficile les qualités
de .sobriété, de clarté, de fermeté de
pensée et de style qui caractérisent l’éminent pasteur parisien. Dans les hypothèses qu’il avance l’A. tient grand
compte de la révélation biblique, mais
aussi du travail scientifique de notre
époque. C’est ainsi que, parlant du
corps spirituel qui nous sera donné
après la résurrection, M. Decoppet affirme l’existence de ce corps dans notre corps actuel et montre que la science,
en nous parlant d’une matière toujours
plus spiritualisée (électricité, rayons X,
télégraphie sans fil) n’est pas opposée
à cette manière de voir. L’A. insiste
sur l’immortalité conditionnelle dont il
est, avec nombre de théologiens distingués, un partisan convaincu. A côté
des vues les plus intéressantes, il y a
les incertitudes et les tâtonnements inséparables de ces sortes d’études. Mais
on peut sans aucune crainte en recommander la lecture ; elle ne peut qu’affermir l’espérance des chrétiens. Aussi
bien l’A. est un guide sûr, possédant
une foi entière dans les réalités des
promesses de Dieu, et un enthousiasme
communicatif.
Minerva.
Sommario del N. 46.
Rivista delle Riviste: L’avvenire dello
Czar — Le grandi manovre navali
francesi del 1906 e la tattica triangolare — L’Impero britannico delle Indie
— L’insegnamento commerciale nei principali pae.si del mondo — Il fisco in
Sicilia — L’avvenire della Norvegia
— Gli Ebrei in diminuzione — La
riforma dell’ortografia inglese. — Questioni del giorno — Spigolature — Fra
Uhi vecchi e nuovi — Rassegna settimanale della stampali». Revue Verte
Sommaire du Numéro 1 (15 oct. 1906).
Chronique Romande — Colchique,
poésie — Histoire des petits anges,
conte pour les petits ■— Echos de partout — Petites choses de la vie, l’amour
entrevu — L’Asie en feu, roman —
A travers les livres, etc.
— Sonscription ponr le Collège
Report frs. 2535,85
M. Camille Adalbert Gay 10
» Jacques Roland, past. ém. 10
» T. D. Malan, Philadelphia 18
» P. Bounous, Cosmopolita 10
» N. Tourn 5
Total L. 2588,85
Rectification. — Dans le dernier numéro
le total était de frs. 2538,35 mais il y
avait erreur parceque le don de M. Auguste Pastre (frs. 2,50) a été publié deux
fois la l.re dans le N. 39 et la 2.me
dans le N. 42.
Revue Politique
MM. les ministres sont rentrés ou vont
rentrer incessamment, et ils se réuniront
dans quelques jours pour s’entendre touchant les projets de lois d’urgence à
soumettre à la discussion de la Chambre.
Et, comme il s’agit de courir au plus
pressé, il paraît que lesdits projets rouleront surtout sur les services publics,
tels que : ch. de fer, télégraphes, téléphones, gardes de sûreté publique, carabiniers, etc. Il y a là de la besogne
jusqu’aux vacances de Noël. Quant au
programme financier du Cabinet, les cercles bien informés, prétendent qu’il y
aurait divergence d’opinion parmi ses
membres : les uns voudraient affecter
les économies du budget au dégrèvement
de quelques denrées de première nécessité, tandis que d’autres sont d’avis qu’il
nous convient surtout de pourvoir à la
réorganisation de l’armée et de pousser
la Chambre à entrer dans les vues du
ministre de la Guerre, M. Viganô.
Et cette divergence de vues se manifeste aussi dans les discours que quelques
hommw politiques ont prononcés dernièrement. ,M. Luzzatti, qui a tenu dimanche
à Venise un public choisi sous le charme
de son éloquence optimiste, n’est pas
pour les dégrèvements : il voudrait d’abord que l’Italie songeât à réformer le
matériel de ses ch. de fer, sans négliger
toutefois les Beaux-Arts pour lesquels
il souhaiterait une dotation beaucoup
plus considérable. Je n’ai pas besoin de
vous dire de quel côté feraient pencher
la balance deux ex-sous-secrétaires de
la Guerre, MM. Talamo et Marazzi qui
ont parlé à leurs électeurs respectif de
Vallo di Lucania et Crème. C’est dire
que les réductions d’impôts et les dégrèvements après lesquels nous soupirons,
auront à la Chambre beaucoup plus
d’adversaires qu’il ne faudrait.
M. Tschirschky, ministre des Aff. Etrangères d’Allemagne est à Rome depuis
quelques jours. Quelle bonne aubaine
pour les journalistes en quête de copie !
Il va de soi qu’il y a eu réception en
son honneur chez M. Tittoni, que les
deux ministres se sont rendu visite à la
Consulta et à l’Ambassade d’Allemagne,
que lesdits personnages se sont longuement entretenus, etc. etc. C’est tout ce
que nous savons. On dit bien, que M.
Tschirschky avait pour mission de s’entremettre entre l’Autriche et l’Italie dont
les rapports — non officiels — sont
toujours tendus ; que le colloque est en
outre destinés à resserrer les liens quelque peu relâchés de la Triplice, mais
ce ne sont là que de simples supposition.
— A la suite de la démission, pour
cause de santé, du président du Cabinet
M. Sarrieu, suivie de celle de tous ses
collègues, il y a eu crise ministerielle
en France et M. Clémenceau a été chargé
de la formation d’un nouveau Cabinet.
Il vient de s’acquitter de son mandat
et de soumettre à la signature du
Président de la République la liste de
ses collaborateurs, comprenant six ministres du Cabinet précédent. Au point de
vue politique le Ministère actuel comprend six radicaux, deux socialistes indépendants, MM. Viviani et Briand, deux
membres de la Gauche démocratique. Il
ne manque donc pas d’homogénéité. M.
Clémenceau a naturellement gardé pour
lui le portefeuille de l’Intérieur et il a
eu le suprême courage, au grand scandale des nationalistes, d’offrir celui de la
guerre, au général Picquart qui l’a accepté. Voyez comme les temps marchent !
Le réprouvé Picquart, l’ami des Dreyfus,
des Zola des Scheurer-Kestner, mis hier
au ban de l’armée par le clan nationaliste tout puissant, est aujourd’hui l’arbitre suprême de cette même armée qui
demandait sa tête ! Quelle crânerie de
la part de M. Clémenceau, le batailleur
intrépide, l’homme des grandes hardiesses!
— En Russie, les tribunaux militaires
ne chôment pas. Ils vous expédient journellement de 15 à 20 sentences de mort,
aussitôt éxécutées par la pendaison ou
le fusillement des malheureux condamnés.
Samedi dernier, quatorze membres de
l’organisation militaire socialiste de Varsovie furent arrêtés et condamnés en bloc
à la peine capitale après un procès des plus
sommaires. Mais n’allez pas croire que le
terrorisme du gouvernement contribue à
intimider les révolutionnaires, car les
homicides pour cause politique, les vols
aux établissements publics, les pillages
sont plus fréquents que jamais, ainsi que
les révoltes à main armée et les mutineries des troupes.
•— On voudrait nous faire accroire que
l’Espagne est mûre pour la séparation
de r Eglise de 1’ Etat ! Le ministre Romanones dit,-en tout cas, d’avoir préparé
un projet d’abolition du concordat de
1851, qu’il compte soumettre au St. Siège
et aux Chambres du plein consentement
du jeune Roi. Et maman, ne la comptezvous donc pour rien ? et la rose d’or à
peine épanouie ? et la toute puissance du
prêtre dans la très catholique Espagne?
Le Vatican, lui, ne prend pas la chose
au sérieux. Faisons comme lui.
— M. Goluchowski ministre commun
des Aff. Etrangères de l’Autriche et de
la Hongrie a dû se démettre de ses
fonctions. On voit là un nouveau triomphe du parti nationaliste hongrois. En
attendant le choix imminent d’un successeur, le ministre des Finances Burian,
a assumé l’intérim des Aff. Etrangères.
j. c.
Vaudois de Marseille.
Mouvement du 25 juin au 25 septembre
Baptêmes: Ernest Rochon, LéonFavat,
Léonie Roux, Paul Blanc, Marius Clôt,
Jeanne Favat, Marie Gönnet, Emma
Bouchard, Louis Gay, Alexandre Villelm,
Susanne Pellegrin à Salon. — Mariages:
Alexandre Charbonnier et Adèle Arnassan ; André Long et Jeanne Bounous;
Bernard Martina et Marthe Breuze ;
Antoine Marius et Marie Pontet ; Marcel
Ritter et Alarie Roux ; Marius Bertot
et Joséphine Zenocchion. — Décès : Jean
Baral, 10 mois; François Poët, 42 ans;
Marie Azan, épouse Pasquet, 34 ans ;
Maria Metzener, épouse Bonnet, 29 ans ;
Eugénie Combe, 2 1(2 mois; Marie
Brunet 62 ans ; Louis Tourn, 73 ans ;
Marie Meynet, épouse Espent 72 ans ;
Louis Pascal, 3 ans ; Noémie Arnaud
épouse Reymond, 36 ans ; Marie Ginet
V.ve Vinay, 56 ans ; Mathilde Bosc
77 ans; Charles Bonnet, 6 mois; Modeste Gauthier, 43 ans ; Jean Catalin,
60 ans ; Céline Blanc, épouse Farjon,
50 ans ; Susanne Grand, 79 ans ; Marguerite Rostan à Marignane, 2 ans.
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Il y a encore un grand nombre d’abonnés qui n’ont pas payé leur abonnement. En leur rappelant que l’abonnement se paye d’avance (voir l’en-tête du
journal), nous les prions de se mettre
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A. Rivom, gérant.
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