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Soixante-cinquième année - Anno VII®.
1" Février 1929
N® 5
L
9
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse
EmLi
MENT : Par an Pour 6 mois
et Colonies) . . L. 10,— 6,—
:nx Amériques) . > 24,— 12,—
même adresse . . » 22,—
DES VALLEES
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’Étto
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S'adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jbai* Coïssou, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
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de l’année.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
La ville sur la montague.
Matthieu- V, 14.
Parmi les scènes nombreuses et caractéristiques de la vie et des paysages orientaux que le touriste contemple en Terre
Sainte, il y a sans doute le tableau de « la
ville située sur la montagne ».
Comme dans plus d’une région du littoral méditerranéen, autrefois infestée par
les pirates, ainsi en Palestine beaucoup de
bourgades, des villes mêmes, sont édifiées
sur des éminences ou sur le flanc des montagnes. Le touriste voit à son horizon lointain la silhouette blanchâtre, incertaine,
que rien ne peut cacher et qui se précise
toujours davantage à mesure qu’il avance
en franchissant l’espace qui le sépare
d’elle ; il ne tardera pas à découvrir bientôt les contours, puis les détails toujours
plus nets, discernant petit à petit dans cet
amas confus de choses, les murailles des
édifices, les campaniles des églises, les minarets des mosquées, les terrasses orientales, les ruelles étroites, les jardins, les
vergers avec leur v^étatîon luxuriante;
il distiguera bientôt le palmier de l’olivier
et la foule bigarrée, multiforme, bruyante,
entrant et sortant des portes de la ville,
comme d’une fourmilière, oùi bientôt il
entrera à son tour...
Dans la nuit, la ville située sur la montagne éclaire de ses feux les pas égarés
des pèlerins perdus.
De tels spectacles ne sont pas rares en
Orient ; aussi, rien d’étonnant que le Seigneur se serve de l’image de la ville qui
ne peut être cachée comme d’une image
familière à ses auditeurs.
Par cette même image Jésus encourage
ses disciples de tous les siècles. Aujourd’hui encore, appelés à réfléchir sans
crainte les splendeurs de l’Evangile dans
le monde, les témoins du Christ ne doivent point oublier que la lumière chrétienne éclipse toutes les lueurs, même les
points les plus lumineux, les étoües de première grandeur de la philosophie ancienne
et les révélations qui l’ont précédée et préparée ; « comme un phare sur la plage perçant l’ombre de la nuit », cette Vérité qui
est l’amour même de Dieu, éclaire les ténèbres de l’hmnanité errante et se distingue des systèmes divers de la pensée humaine au-dessus desquels elle s’élève non
seulement par la révélation parfaite
qu’eUe nous donne de Dieu, non seulement
par ses principes doctrinaux, mais aussi
dans les conséquences pratiques et l’application de ces derniers à l’idéal, le nouvel
idéal éthique de vie qu’elle propose à l’humanité aveuglée per les ténèbres du matérialisme païen de tous les siècles.
Mais ce que les disciples du Christ ne
doivent surtout pas oublier de nœ jours,
c’est que « une viUe située sur une montagne ne peut être cachée ».
De tout temps on a cherché de cacher
la Vérité en mettant la lumière sous le
boisseau, mais en vain !
« Que les démons forgent des fers
Pour accabler l’Eglise
Ta Sion brave les enfers
Sur le rocher assise...».
Malgré la haine et les efforts de ses ennemis, le Christianisme authentique ne
peut être caché. Malgré les obstacles qu’il
rencontre sur sa route, il poursuit à travers les siècles sa marche triomphale. Les
Pharisiens, disant c[ue Jésus faisait des mi
racles par le pouvoir de Béelzébul, espéraient éclipser la lumière qui rayonnait du
Maître ; les souverains sacrificateurs et les
anciens du peuple Juif, en le condamnant
à mort, espéraient éteindre à jamais le
flambeau qu’il avait allumé; les Césars,
ces souverains pontifes du paganisme, ne
pouvant tolérer qu’une religion étrangère
vînt supplanter l’ancien culte national,
croyaient pouvoir la suffoquer dans le
sang. Ni les uns ni les autres ne réussirent dans leur entreprise ; au contraire.
Ils ne firent que donner plus de force au
mouvement naissant, ainsi que l’écrivait
courageusement au Sénat Eomain un père
de l’Eglise qui s’exprimait ainsi : « Sénateurs ! vous nous faites mourir, mais en
réahté vous nous faites croître, car le
sang des martyrs est la semence de
l’Eglise ».
Les sectes gnostiques du IV™® siècle, en
dérobant au Christianisme quelques lambeaux de vérité pour enrichir leurs systèmes, pensaient affaiblir le Christianisme
et le reléguer dans l’obscurité. Les Pharisiens du moyen âge, en cachant le Christ
sous une masse de superstitions et en
maintenant le peuple dans l’ignorance, espéraient mieux le dominer. Vairjs calculs.
Du sein même de la masse frustrée du pain
de l’âme, s’élevèrent des voix de pirotestation qui devaient déterminer de vastes mouvements de retour à la pureté de l’Evangile. Et aujourd’hui, que ne fait-on pas
pour entraver la marche de la Vérité?
Satan déploie ses grands moyens pour
empêcher à l’Evangile de triompher sur la
terre. Mais à quoi servent certaines menaces et certaines invectives contre ceux
qui ne font que prêcher l’Evangile dans
sa simplicité et dans sa pureté originale ?
A quoi servent certains autodafés de
Bibles en plein XX™® siècle ? A quoi
servent persécutions et injures si ce
n’est à raviver le zèle, l’enthousiasme
et l’ardeur de ceux qui luttent pour le
triomphe de la Vérité! Cette Vérité dont
le pouvoir a soutenu de tout temps les
témoins fidèles de l’Evangile, en sorte que,
comme le dit un historien en parlant des
Chrétiens primitifs : « Ni l’horreur des cachots, ni les travaux des mines, ni l’appareil des tortures, ni le bras des licteurs prêts à frapper n’ébranlaient leur
courage...
Le Christianisme ne peut être arrêté
dans sa marche en avant ; la Vérité révélée dans les Saintes Ecritures ne peut être
cachée par les efforts des méchants. Courage donc ; luttons sans cesse ; la victoire
est assurée à celui qui combat avec foi.
D. P.
InstitQtiODS Hospitalières Yaoâoises.
«Fleurs» en souvenir de M.me AMÉLIE PELLEGRINI:
« Le Orme », Turin L. 10,—
M.me Cléanthe Cocito-Turin » 50,—
Pauline Balmas-Turin (pour le
Refuge) » 50,—
Marguerite Balmas (id.) » 25,—■
S! .-s
«Fleurs» en souvenir de M.lle ELISA
CHARBONNIER:
M. G. Griot, Milan (pour l’Orphelinat) * L. 100,—
Une visite
aox Yaadois de Marseille et de Cannes.
C’est bien en retard que je viens vous
donner, chers lecteurs de l'Echo, un aperçu
de la Adsite que j’ai eu le privilège de faire
à nos frères Vaudois de la Côte d’Azur,
en.„ novembre dernier.
J’ai trouvé, en rentrant dans mon champ
de travail, une besogne absorbante qui m’a
empêché de vous dire l’excellente impression que j’ai reçue au cours de cette visite.
C’est tout d’abord l’accueil excellent, vraiment fraternel, que l’on reçoit chez M. le
pasteur Martin-Favenc, président du Conseil Presbytéral de Marseille. De quelle affection et de quels soins lui et ses collègues
entourent nos frères Vaudois! C’est ensuite une joie profonde que d’entendre le
bon témoignage qu’il donne aux Vaudois
en général, dont un certain nombre se distinguent par une piété vivante et pratique.
C’est aussi avec plaisir que l’on écoute
, un autre bon témoignage, au Consulat
d’Italie, où l’on nous dit que T« Union Vaudoise » est une des Sociétés les mieux organisées de la ville, au caractère sérieux,
qui fait honneur au nom Vaudois et à celui
de la patrie.
,L’amabilité de M. Martin-Favenc ■ nous
ouvre les portes de deux temples de la
ville ; donc, deux bonnes occasions de nous
adresser à nos frères réunis. Quant à l’accueil que l’on vous réserve au sein des familles vaudoises, il est généreux, cordial,
fraternel, et l’on s’y sent tout à fait en
famille.
J’ai bien joui des heures si agréables
passées dans la famille de M. Emmanuel
Baral, dans celle de M. Philippe GriU, avec
M. David Pontet, et des bonnes conversations avec M. Albert Guigou, etc., etc. Il
semble parfois d’être « au pays ». Plusieurs
de ces frères sont parvenus à une belle position, grâce à leur travail intelligent et
persévérant, ainsi qu’à leur sobriété. Surtout, on les sent attachés à la foi de leurs
pères.
Hélas, un certain nombre de jeunes gens
échappent à l’influence de l’Eglise, et c’est
grand dommage qu’ils ne profitent pas des
opportunités que leur offre l’Eglise Réformée de France. Leur cas n’est pourtant
pas désespéré ; un fond de bons sentiments
subsiste chez eux, puisqu’ils accueillent
eux aussi très cordialement le Pasteur
Vaudois. Enfin, outre le souvenir moral —
qui est bien précieux — le visiteur ne
quitte pas Marseille sans avoir reçu un objet personnel, qui témoigne de l’attachement que ces chers frères ressentent pour
l’Eglise-Mère.
— A Cannes, bref séjour, mais accueil
excellent. M. le pasteur Bonnefon et son
collègue, M. Martin, sont vraiment bien
aimables. Pour le dimanche soir, une conférence est organisée dans une grande salle
sur la colline. Mais le temps n’est pas propice, au point qu’il est à craindre qu’il y
aura bien peu de monde. Nous nous trompons : malgré le mauvais temps, un magnifique auditoire remplit la vaste salle ;
il y a, presque au complet, la Colonie Vaudoise, et puis beaucoup de nos frères et
soeurs de France. Nos projections sur le
Mouvement Unioniste en Italie nous permettent de présenter plusieurs vues de notre champ d’évangélisation et de nos chères
Vallées. Une bonne collecte nous est offerte pour notre Eglise. J’ai bien joui aussi
de l’aimable hospitalité des dames Jalla,
et de la bonne soirée passée autour de la
table de M. Pastre, qui réunit à cette occasion ses dépendants, tous des Vallées.
J’ar rencontré avec plaisir d’anciens amis.
Les sourires aimables, les bonnes paroles
et les bonnes poignées de main nous disaient, que le cœur n’avait pas oublié. Mais
ce qui nous réjouit davantage, c’est de
constater que l’esprit vaudois vit toujours
dans les cœurs. —-Une courte visite encore
à une chère famille établie à Juan-les-Pins,
et une autre à Antibes, chez M. Henri Bouchard, notre ami qui a été pendant si longtemps le président actif de l’Union Vaudoise de Marseille. Dieu veuille le délivrer
de l’épreuve qui l’a frappé, et qu’il bénisse
sa chère jeune famille.
— Vu que l’Echo a traité dernièrement
la question des mariages mixtes, à la suite
de la délibération du dernier Synode, il me
semble opportun de rapporter ici un avis
qui est affiché à la ix)rte des Eglises Réformées Evangéliques de Marseille :
« Décision du Synode National de Nantes
« (14 juin 1922).
« Le Synode, vivement émü par la mul«tiplicité des mariages mixtes ;
« 1® Demande aux Pasteurs de l’Union
« Nationale de mettre en garde la jeunesse,
«et cela dès le catéchuménat, contre les
« périls que de telles unions font courir à
«la foi évangélique et à la tradition
« protestante ;
« 2“ Se montre favorable aux différents
« efforts déjà tentés pour faciliter les ma« riages entre protestants ;
« 3" Décide : Les Paseurs doivent refuser
« d’accorder la bénédiction nuptiale aux
« conjoints qui auraient déjà reçu la béné« diction d’un prêtre, et à ceux qui ne
« s’engageraient pas à ne jamais la deman« der à l’avenir ;
« Les époux doivent prendre l’engage« ment écrit d’élever tous leurs enfants
« dans la religion protestante ;
« Les mariages seront annoncés par voie
« d’affiche, ou du haut de la chaire, aus« sitôt que possible ;
« La bénédiction nuptiale sera donnée
« selon les règles ordinaires du culte et de
« la liturgie ;
« Sauf le cas de force majeure, dont le
« (Jonseil Presbytéral est juge, la cérémonie
« du mariage aura lieu au temple ;
« Ces décisions du Synode seront portées
« à la connaissance des membres de nos
« Eglises ».
M. Martin-Favenc, qui a eu l’obligeance
de me remettre un exemplaire de cet avis,
me donnait aussi la bonne nouvelle que nos
Vaudois en général donnent, à ce point de
vue particulier, le bon exemple. 'Nous en
sommes heureux.
En tous cas, cet avis peut être utile à
notre Commission Synodale chargée d’étudier la question. G. Bertinatti.
Société d’Histoire Vaudolse.
Comme d’habitude, la Société d’Histoire
Vaudxnse a préparé les deux opuscules du
17 février. M. le prof. Jean Jalla traite le
sujet : « La captivité et l’exil » (16861689) ; et le prof. David Jahier cet autre :
« I Calabro-Valdesi ossia I-«e Colonie Valdesi in Calabria, nel secolo XVI ». Deux
sujets du plus grand intérêt pour tout
bon Vaudois.
Toujours le même prix de 50 centimes
l’exemplaire. Mais il faut s’inscrire à
l’avance, car le tirage des opuscules se fait
d’après les commandes. Le Président.
2
Un dictateur.
Avec le plus profond regret nous voyons
la presse s’emparer de la grande crise qui
agite actuellement l’Armée du Salut.
C’était en 1880 ; dans une grande salle de
Londres, se pressaient des centaines de
personnes anxieuses de voir de près le pasteur W. Booth qui avait lancé un appel au
peuple pour la décision qu’il allait prendre.
Il venait de se décider à quitter le méthodisme pour se consacrer aux classes déshéritées et ayant faim. Le discours fut impressionnant, et les « Gloire à Dieu », « Alléluia », ne manquèrent pas. Ce fut le point
de départ de cette grande œuvre de la vaillante Armée du Salut. Toutes les portes
s’ouvrirent, les bourses se délièrent, des
légions accoururent, les masses furent attaquées et bon nombre d’âmes sauvées. Jamais armée ne fut organisée avec une telle
rapidité, les victoires se succédèrent,^ et
bientôt le monde entier fut envahi.
L’Armée du Salut se forma au nom de
Dieu, du Christ Sauveur, et Dieu a répondu
■ en bénissant et en faisant fructifier ce noble travail, qui consistait à arracher les
âmes à Satan et à relever les pauvres.
William Booth se montra un chrétien fervent et un organisateur hors ligne. Son fils
Bramwell qui lui succéda, désigné par luimême, fut non moins audacieux, non moins
tenace, et même dépassa son père, en s’établissant comme dictateur absolu, auquel
personne ne devait résister.
Malheureusement, Bramwell s’est fait
■vieux, et son Etat-Major a cru bon de le
lui rappeler, croyant que le moment était
venu de désigner un nouveau chef ou d’établir un Comité directeur. Cet Etat-Major,
composé de 72 personnes, s’est donné rendez-vous à Londres et a fait savoir à son
chef que le moment était venu de prendre
une décision. BramweU Booth, quoique malade, après bien des tergiversations, a répondu qu’il tenait à sa place et qu’il allait
recourir aux tribunaux. Que fera l’EtatMajor ? Certes, il ne pourra pas se donner
pour battu, mais la cause en souffrira, et
le désarroi va se dessiner.
Bramwell Booth devrait, en ce moment,
penser à Héli qui a été remplacé par Samuel, ou aux paroles de Jean-Baptiste en
parlant de Christ ; « Il faut qu’il croisse
et que je diminué ». En faisant cela, il se
retirerait avec les honneurs de la guerre,
et ne ferait pas souffrir les âmes attristée
en face d’un tel-scandale,
L’Eglise Vaudoise, la plus ancienne du
protestantisme, a été bien plus avisée en
établissant la loi des 70 ans pour la retraite.
C. A. Tron.
m. JOHN NELSON MILLS.
Une triste nouveFe nous est annoncée
de Washington, par Miss Bradeley, vice-présidente de notre Comité auxiliaire de cette
ville. Il s’agit du départ pour une patrie
meilleure de Mrs. John Nelson Mills, membre de notre Comité cèntral de New-York
et présidente du Comité de Washington pendant plusieurs années. Elle œt venue avec
son mari, pasteur très distingué, il y a une
douzaine d’années, visiter nos chères Vallées, et elle en fut profondément reconnaissante et heureuse. Depuis lors, plus
que jamais, elle plaida autour d’elle notre
cause et se montra toujours très généreuse dans ses contributions. Nous eûmes
le plaisir de la revoir, en 1922, dans un
meeting à Washington, et nous apprîmes
alors avec peine qu’eUe venait de perdre
son mari dont elle portait le deuil. Et
maintenant c’est elle qui a répondu à l’appel suprême d’une manière inattendue et
profondément triste, ayant été engloutie
par la mer, lors du naufrage de la Vestar.
Triste naufrage, puisque toutes les femmes
et les enfants qui étaient à bord périrent
dans le gouffre. Nous regrettons la perte
de cette fidèle amie des Vaudois, et nous
demandons à Dieu de nous en susciter d’autres pour la remplacer. C. A. Tron.
STENO-DACTYLOGRAPHE, connaissant Français et Anglais, trouverait
emploi stable dans bureau commercial,
à ’Torre Pellice. — S’adresser au journal.
le.
Les lecteurs de VEcho savent certainement quel profond bouleversement la révolutioni russe a produit dans la vie de
l’immense empire russe. Tout ce qui rap- ,
pelait l’ancien régime a été renversé, détruit dans le cours de ces dix dernières ^
années. L’oligarchie bolchevique, s’inspi- »*
rant des doctrines communistes de Charles
Marx a voulu et veut transformer jnatériellement la Russie en une espèce de pa- *
radis sur terre en employant tous les
moyens pour arriver à ses fins. Après avoir
renversé toutes les puissances matérielles
de l’ancien régime, entre autres la noblesse, le bolchevisme a commencé la lutte
contre la religion, la puissance spirituelle,
n’épargnant aucune confession. Parmi les
champions les plus acharnés de la lutte
antireligieuse nous trouvons au.ssi une
femme, et quelle femme ! Il s’agit rien
moins que de la veuve de Lenin, Madame... où, si l’on veut... la camarade N.
Krupskaja.
Trouvant que la lutte contre la rel’g'on
n’était pas conduite assez énergiquement,
la veuve de Lenin a écrit dans un article, publié dans la revue russe Révolution
et Culture, celles qui, selon elle, seraient
les mesures les plus aptes à combattre le
sentiment religieux qui, malgré tout, e t
encore profondément enraciné dans la
masse du peuple russe. En voici quelquesunes des phrases les plus significatives :
« La lutte antireligieuse est devenue, au
« cours de ces trois dernières années, plus
« faible. Cela doit changer. L’instruction ■
« scolaire doit toujours de plus en plus
« être imbue de l’esprit matérialiste.
« Avec toute l’énergie il faut attirer les
«enfants dans les organisations de jeu« nesse communiste, et développer l’esprit
« de camaraderie. Il faut creuser beaucoup
« plus profondément si l’on veut mettre
« à nu les vraies racines de la religion. Cela
« ne peut naturellement pas être obtenu
« seulement par des mesures du Commis« sariat des cultes, mais aussi par le tra« vail de reconstruction du socialisme pris
dans son ensemble ».
Au sujet de la propagande antireligieuse
parmi les enfants, la « championne » déclare que celle-ci n’a un sens que lorsqu’elle est aussi faite parmi les adultes,
car ; « Non seulement l’école a un effet sur
« l’intuition mondaine des enfants, mais
« aussi leur entourage. Si les enfants vont
à l’église, si les enfants croient en Dieu,
cela n’est pas seulement la faute de l’école,
mais surtout de leur entourage ».
La Krupskaja demande donc un redoublement d’efforts dans le travail antireligieux
parmi les adidtes, et à ce propos elle attire
l’attention sur l’efficacité des sectes (c’est
à dire du protestantisme). Selon elle, on
a été trop généreux encore envers les sectes plus encore qu’envers les églises, vu
que l’on croyait devoir craindre moins à
cause de leur organisation mobile. Et ici
elle dit : « Les sectes se développent au
« détriment de la vieille église. Efies nui« sent de par le fait qu’elles donnent à
« la religion un aspect plus « flexible », de
« sorte que celle-ci peut s’adapter à la va« riété des conditions de travail et -de vie.
« La flexibilité de la religion la rend plus
« vitale, plus contagieuse et partant plus
« dangereuse, car elle empêche plus forte« ment la reconstruction de la nouvelle
« vie ».
De ce qui précède, les lecteurs de l’Echo
peuvent se faire une idée de la mentalité
qui domine les grands sacrificateurs du
bolchévisme. Le paradis qu’ils veulent faire
de la Russie a plutôt l’aspect d’un enfer
où l'on entend seulement « des pleurs et
des grincements de dents». La femme de
Lenin veut porter à son achèvement l’œuvre commencée par son mari, et comme
elle occupe une place en vue dans le parti
communiste et dans le Commissariat des
cultes, il faut compter que dans un prochain avenir les communautés religieuses
protestantes iront à la rencontre de temps
où abonderont les épreuves douloureuses.
Dieu veuille les protéger contre tout et
malgré tout. r. c.
Un Mr tnvers lus Pasteurs.
(Une tiieille et fidèle abonnée nous prie
d’insérer ces lignes qu’elle dit avoir reproduites d’<s.un vieux journal»),
« Nous vous prions, frèii's, d’avoir
de la considération pour ceux cpii
travaillent parmi voue, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous
exhortent. Ayez pour eux beaucoup
d’aiTection à cause de leur œuvre».
1 Thess. V, 12, 13.
Quand le ministère de votre pasteur
vous a été en bénédiction, ne craignez pas
de le lui dire. Il se peut que ses paroles
vous aient convaincu de péché, qu’elles
vous aient signalé un danger caché, qu’elles vous aient guidé quand vous étiez perplexe ou consolé dans vos peines, qu’elles
vous aient élevé au-dessus du terre à terre
de vos préoccupations habituelles et qu’elles aient fait pénétrer dans votre âme la
vie de Dieu.
Quelle que soit la nature particulière du
bien que vous ayez reçu par son ministère,
faites-le savoir à votre conducteur spirituel. Cela lui fera du bien, cela l’encouragera. Sa tâche est pHis rude que vous ne
le pensez. Il a souvent des déboires, des
tristesses dans son travail. Rarement il
lui est donné d’en savourer les fruits.
* Une de ses plus grandes épreuves, c’est
certainement le silence dans lequel ses
paroissiens s’enferment à son égard. Pour
se plaindre, ils savent bien parler ; mais
ç’est bien rare qu’ils entretiennent leur
pasteur de leurs besoitis intimes, de leurs
expériences, des bénédictions qui leur ont
été accordées, des progrès qu’ils ont faits,
des exaucements qu'ils ont obtenus. Ne
craignez pas que vos paroles d’encouragement fassent naître l’orgueil dans son
cœur, comme le pensent certaines personnes qui jugent des choses superficiellement.
Ce qu’il éprouvera, sera bien plutôt de la
joie, de la gratitude, de la reconnaissance.
Dieu soit ^béni ! dira-t-il dans l’émotion de
son cœuri
D’aillqi,3Srs, si Dieu vous a fait du bien
par le ministère de son serviteur, est-il
juste que celui-ci l’ignore ?
'N’avez-vous pas contracté vis à vis de
lui qne dette de reconnaissance ? Lui laisser Ignorer les bénédictions que vous avez
reçues, n’est-ce pas le priver de la part
de récompense qui lui est allouée pour son
travad ? En exprimant vos sentiments de
gratitude, vous ne ferez que suivre l’exemple de Dieu lui-même, qui ne craint pas
de dire à ceMi qui s’est fidèlement acquitté
du mandat qu’il lui avait confié : « Cela ya
bien, bon et fidèle serviteur !... Entre dans
la joie de ton Seigneur ! ». Ne laissez donc
pas votre pasteur dans l’ignorance et le
découragement, en lui cachant le bien qui
a été fait à votre âme. Quand vous lui avez
parlé de vos peines et de vos angoisses, il
vous a certainement montré la source d’où
jaillissent toutes les consolations. Vous
avez bu de ses eaux bienfaisantes, elles ont
calmé votre soif.
Eh bien ! dites à ce serviteur fidèle :
« J’ai suivi vos conseils... Je me suis approché de Dieu, et II s’est approché de moi.
Je lui ai confié mes peines, et II m’a délivré. Cela va bien maintenant. Je suis
soulagé, je suis heureux ! Merci ! ».
(Tiré d’un vieux jotirnal). r. r. m.
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Ouvert du premier Octobre A fin lain
D. PAOETTO, propr.
' CHRONIQUE VAUDOISE
—^—
SOUSCBIPTIOli POUR LES COLLÈGES VAUDOIS.
M.rms et M.rs :
G. B., Saint-Germain L.
V. A. Costabel, modérateur (2™®
don) » 100,
Antoine Rœtan (3“® id.) » 50,
Prof. G. Rostagno (3™® id.) » 100,
25,
4: « «
Cercasi CAMERIERA disposta occuparsi due bambine sette-otto anni, parlante francese. — Scrivere CARLI - Via
Ville, 1 - Livorno (Toscana).
ANGROGNE. Du 14 au 22 janvier, nous
devons enregistrer trois deuils dans la paroisse : c’est d’abord le décès d’un petit
enfant de Jouve Henri, de l’Arcia (14 c.) ;
c’est ensuite le départ soudain de la jeune
Hélène Malan de Jacques (Malan), âgée
de 5 ans (20 c.) ; et enfin c’est la perte
douloureuse d’une mère de famille, Jouve
Madeleine née Chauvie, de l’Arcia, rappelée à l’âge de 33 ans (22 c.).
Notre .sympathie chrétienne est assurée
aux familles en deuil. D. P.
LA TOUR. Une conférence sera tenue
dimanche prochain, 3 c., à 17 h.* à
l’Aula Magna du Collège, par le radiologue
M. le doct. Reviglio : « Les miracles de la
lumière » ; la radiologie dans la prévention et la cure des maladies ; avec plusieurs intéressantes radiographies. Le public y est cordialement invité.
PARIS. Les familles Appia remercient
vivement, par la voie de VEcho des Vallées,
pour tous les témoignages de sympathie
qui leur sont venus des Vallées, à l’occasion
du départ de la vénérée M.me veuve Georges Appia ; et « saisissent cette occasion
d’exprimer leur attachement au pays de
leurs « pères », leur désir et leur espoir
de maintenir à l’avenir, pour eux-mêmes
et la jeune génération, ces liens précieux ».
La fête du « 17 février » sera célébrée par les Vaudois de Paris le dimanche
17 février, « 3 heures, dans la salle de
l’Eglise de Saint-Marcel - 24, Rue Pierre
Nicole. Prière aux familles et aux Pasteurs
connaissant des Vaudois à Paris, d’en informer M. le ifasteur Henri. Appia, à la
même adresse, 24, Rue Pierre Nicole.
POMARET. Trois fois, dans le courant
du mois de janvier, nous avons pris le
chemin du cimetière. Le 1®’’ janvier, eût
lieu l’ensevelissement de M.me Marguerite
Rïbet veuve Bertet-Pastre, âgée de 60 ans.
Le 22 janvier, ce fut l’accompagnement
funèbre d’un vénérable ancien honoraire'
l’ancien M. Barthélemy Coucourde, du Clôt
de l’Envers-Pinache, âgé de 84 ans. Une
très grande foule prit part à cette manifestation d’estime pour le défunt. Finalement, le 24 janvier, ce fut le tour de la
doyenne de notre paroisse, la vieille Madeleine Ribet veuve Peyronél, décédée au
Rey, â l’âge de 97 ans.
Aux familles en deuil et à toute la parenté de ces frères et sœurs disparus,
nous exprimons notre sympathie. G. G.
PRALI. Actes liturgiques. Baptêmes:
Artus Süvio (Adroits) Barus Amedeo
(Id.) - Oreste Grill (Pommiers) - Guigou
Ivan (Guigou) - Yvonne Suzanne Grill
(Jourdan) - Pascal François (Ville) - Sergio Pierino Richard (Jourdan) - Nella Peyrot (Orgères) - Reymond Martinat (id.).
Marmges: François Richard et Catherine Grill (ViUe) - Pons Rémy et Garrou
Emilie (Id.).
Décès : Pierre Rostan (Guigou) - Nida
Peyrot (Adroits) -Franç. Rostan (Jourdan).
— Départ. Notre frère Philippe Berger
et sa femme, des Adroits, nous ont quittés, le 12 janvier, pour aller rejoindre
leur fils établi depuis longtemps à Chicago. Nous avons reçu les premières nouvelles de leur voyage, depuis Gibraltar ;
elles nous disent que leur cœur et leur
pensée sont avec les chers Pralins et leur
beau pays natal. Nos souhaits et notre affection sincères les accompagnent.
— La famille de notre jeune frère Guigou Théophile, des Jourdan, a été crueHfement éprouvée ; d’abord, par la mort
inattendue de la maman, la veuve Junin^
Guigou, emportée en quelques jours par
une violente crise de cœur, et ensuite par
les cruelles souffrances du fils Robert, que
les soins de l’hôpital et des médecins n’ont
pu délivrer de son mal. Que le Dieu des
consolations et de l’espérance soutienne
cette famille si profondément affligée.
a. f.
PRAMOL. (Sauf urgence à justifier, ü
devrait être désormais établi que nous ne
pouvons absolument insérer qtie les cùrr
respondances nous parvenant dans la jour-
3
-■'•ri.’ : ■
inée du mardi. Avis aux retardataires.
Ééq.). Le 29 décembre, un long convoi
acoœnpagnait au champ du repos la dépouille de Jeanne Soulier veuve Travers,
originaire de Saint-Germain et sœur de
Ji. Soulier, actuellement pasteur à Turin,
décédée au Michelet, à l’âge d’environ
SO ans. Aux parente en deuil, notre sympathie chrétienne.
— Le dimanche 13 janvier, la chaire a
été occupée par le prof. Attilio JaUa, qui
nous a fait entendre un excellent sermon,
riche de pensées et d’enseignements.
A 2 heures de l’après-midi, M. Jalla a
encore eu l’occasion de parler aux deux
Unions de Jeunes Gens et de Jeunes Filles,
leur prodiguant des encouragements, des
conseils et des directions. Il va sans dire
qu’avant de se séparer M.me Genre, dont
la générosité est désormais connue, aidée
par Quelques jeunes filles, a offert à tous
{on y était plus de 50) un « thé garni ».
L’Eglise et les Unions remercient sincèrement M. A. Jalla pour ses bonnes paroles
et lui disent ; Au revoir. D. Gkll.
TIOME. Cours libres à la Faculté de Théologie. C'est avec reconnaissance que tous
ceux qui ont pu suivre le cours public tenu
récemment à la Faculté de Théologie par
le prof. T. Longo, constatent combien ces
notions historiques étaient nécessaires.
Cette étude avait pour but de faire connaître le judaïsme spécialement dans ses
rapports avec le christianisme. M. Longo
traça donc les lignes principales du judaïsme relevant la grande importance caractéristique de la loi; il nous parla de
la position prise par Jésus en rapport avec
les sectes judaïques des sadducéens, des
pharisiens, des esséniens, etc. Mais il est
impossible de vouloir, en peu de mots, retracer un résumé clair et complet du contenu de ces belles leçons. Nous ne relèverons que la conclusion par laquelle le
prof. Longo termina son cours : plus que
toute autre chose le lien qui rattache le
christianisme au judaïsme consiste dans la
préoccupation centrale de faire resplendir
la lumière d’En-Haut parmi les ténèbres
du monde. *
Rome, janvier 1929. e. c. g.
F
Nouvelles de lu Semaine.
Sur la proposition du Chef du Gouvernement, S. M. le Roi a signé, le 24 janvier,
le décret de nomination d’une deuxième
fournée de Sénateurs, une vingtaine —
tous pris dans la dernière Chambre des DépuiAs qui vient d’être dissoute. Parmi les
noms connus, signalons ceux du prof. Antonio Scialoia et de Andrea Torre, le directeur actuel de La Stampa, publiciste et
homme politique particulièrement versé
dans les questions de politique étrangère.
Au cours du dernier Conseil* des Ministres, auquel ont également pris part le
Secrétaire pour la Marine et quelques amiraux, après une ample discussion, qui ne
dura pas moins de quatre heures, il fut décidé de construire : deux croiseurs de 10.000
tonnes, deux explorateurs du type «Condottiere », quatre chasse-torpilleurs et
deux sous-marins. L’effectuation de ce programme commencera dès le mois de juin
prochain et il y sera pourvu moyennant
les ressources ordinaires du budget.
La désoccupation semble être en décroissance dans notre pays, et ce n’est que fort
naturel, vu le grand nombre d’œuvres
d’utilité publique auxquelles on vient de
mettre la main. Au 31 décembre dernier,
les chômeurs involontaires n’étaient que
363.551 pour tout le royaume, contre les
414.283 de décembre 1927, sans compter
les lOO.OCX) et plus, alors partiellement
inoccupés aussi. A remarquer que le 600/0
de ces désoccupés se recrutent parmi les ouvriers du bâtiment et agricoles, les chômeurs ordinaires de la mauvaise saison,
donc.
Nous avons mentionné en son temps l’arrestation, à Rome, d’un certain nombre de
propagateurs de nouvelles tendancieuses
destinées à jeter le discrédit sur les finances de notre pays. Or, le tribunal de
Rome, qui vient de les juger, les condamne
de W à 4 mois de rêdumon. Cet avertissement salutaire va rendre circonspects ceux
qui auraient la malencontreuse idée de les
imiter.
A titre de curiosité, nous informons les’
lecteurs, d’après les journaux, que le nombre des électeurs pour notre province de
Turin est d’environ 275.000.
— Egalement à titre de curiosité, mais
d'un autre genre, voici quelques chiffres
qui en disent long sur la puissance financière des Etats-Unis et sur la «dépendance»
à leur égard de la plupart des nations du
monde. Donc, l'Europe doit aux Etat-Unis
quelque chose comme 60 milliards, et l’Amérique latine environ 25 milliards. Sur les
60 milliards de l’Europe, l’Allemagne est
débitrice pour 22, Ja France pour 7, 6,
l’Italie pour un peu plus de 5, et la petite Belgique pour plus de 4.
— ALLEMAGNE, h’ex-kaiser Guillaume II, a accompli ses 70 ans le 27 janvier,
et la presse demeurée monarchiste envers
et contre tous, saisit l’occasion pour faire
de la propagande en sa faveur. Plusieurs
journaux publient des photographies de
l’ancien souverain et s’efforcent de démontrer ses mérites de pacifiste (!) ainsi que
la part immense qu’il aurait eue dans la
prospérité économique de l’Allemagne,
— FRANCE. Nous ne disons rien de
nouveau en constatant que les populations
annexées de Y Alsace ne sont pas entièrement satisfaites des méthodes du Gouvernement français à leur égard. On a voulu
les assimiler un peu trop hâtivement ; on
les a bousculés et un peu violentés au sujet de la langue allemande et de son enseignement dans lès écoles ; on a cru qu’il
fallait niveler et fondre du jour au lendemain ; on leur a fait des misères à l’endroit de leurs écoles confessionnelles. De
là un mécontentement presque général,
de la tout un courant pour 1’« autonomie »
de l’Alsace. Et les autonomistes viennent
de remporter un premier triomphe par
l’élection à Colmar du député autonomiste
Hauss qui a battu par 4.000 voix le canditat du Gouvernement. L’affaire a naturellement eu son écho à la Chambre, où
M. Poincaré entreprend de justifier l’attitude et la conduite du Gouvernement
français à l’égard des populations annexées. Il ne nie pas qu’on ne puisse avoir
commis des erreurs, mais il tient à déclarer que la France a fait, depuis la gmerre,
plus pour les provinces annexées qu’elle
n’a fait pour toutes les autres « et si c’était
à recommencer nous recommencerions ».
Tout cela est bel et bon, mais aussi longtemps que la France entravera l’enseignement de la langue maternelle de la majorité des Alsaciens — l’allemand — les
annexés ne se tiendront pas pour satisfaits. Us veulent demeurer bilingues.
— AUTRICHE. En dépit de l’opposition
des puissances occidentales, la quesiion de
l’Anschluss (union commerciale d’abord...
en attendant mieux, avec l’APemagne) est
plus que jamais agitée, dans la presse,
parmi le public et même au Parlement,
dont les deux tiers des membres viennent
de signer la déclaration suivante : « L’Autriche afiemande est partie intégrale de la
République allemande ». Aujourd’hui, plus
que jamais, les Autrichiens considèrent
leur sort, au point de vue commercial surtout, lié avec celui du Reich.
— AFGHANISTAN. Situation de plus
et plus compliquée, nouvelles toujours plus
contradictoires. Dès qu’on y comprendra
quelque chose, nous ne manquerons pas
d’en informer les lecteurs. A l’heure où
nous traçons ces lignes, circulent les nouvelles les plus disparates. D’après les uns.
Aman Ullah, pressé par le peuple, aurait
retiré son abdication et transporté la capitale à Kandahar ; d’une autre source,
on apprend qu’un nouveau prétendant, Ahmad Kahn, aurait été proclamé émir de
l’Afghanistan ; tandis que l’émir actuel (?)
Abil Ullah, résidant à Kabul, se trouverait
aux prises avec de sérieuses difficultés financières. Comme vous voyez, c’est à n’y
rien comprendre. Jon.
— Le vapeur italien Florida, avec 32
hommes à bord, supris par une bourrasque
formidable en plein océan, à 6(X» km. des
■côtes du Canada, a coulé, mais tout l’équipage a été sauvé grâce au sang froid du
capitaine et surtout grâce au transatlantique américain Amérique qui, au prix de
mille difficultés, de mille dangers, a nu
ramener à son bord tous nos marins déjà
exténués de faim et de fatigue.
Les familles BOUNOUS et SALCE remercient vivement toutes les personnes qui
leur ont témoigné de la sympathie à l’occasion du départ pour la patrie céleste de
leur bien-aimé
Barthélemy Bounous.
Elles remercient en particulier le pasteur M. David Bosio.
Saint-Germain, 25 Janvier 1929.
OCCASIONE UNICA; in Luserna San
Giovanni, zona del Priorato, prati, e seminativi riducibili con facilità somma a prati
stabili, il tutto irriguo, in vendita. —
Rivolgersi geometra ROSTAQNO, a Tom
Pellice.
NoQYeiles religieuses et faits difers.
France. A quoi sert une Bible. M. Alfred Westphal, président de la Fédération
des Ifelises de Drôme-Ardèche, écrit Evangile et Liberté, donnant à Valence une
prédication comme laïque, sur le devoir financier de nos Eglises, raconta le fait
suivant :
«De l’argent, il y en a plus qu’il n’en
faut, seulement il se cache. En voulez-vous
une preuve entre cent ? Ecoutez cette petite histoire que me racontait un pasteur
de la région. Il avait été voir un de ses
paroissiens dans une ferme de la montagne
où il n’aUait guère qu’une fois l’an. On le
reçoit très bien, mais quand ü parle d’augmenter la cotisation, les figures se rembrunissent. « Pas moyen... temi» difficiles...
la vache... le cochon... on fait ce qu’on
peut... ». Vous connaissez l’antienne.
« Le pasteur n’insiste pas ; mais avant de
partir, il propose de faire un petit culte.
Avisant une Bible sur l’étagère : « Tenez,
dit-il, nous allons prendre votre vieille Bible de mariage ». A ces mots, une angoisse
saisit le paysan. II esquisse un geste, hésite, n’ose pas... Enfin, le pasteur prend la
Bible, l’ouvre et qu’est-ce qu’il trouve, intercalés entre les pages ? Toute une collection de Bons de la Défense Nationale 1...
Je vous laisse imaginer la figure du paysan.
« Voilà comment, l’orsqu’on ne fait pas de
la Bible sa nourriture, on en arrive à
en faire son coffre-fort ! N’est-ce pas
symbolique ? ».
^ ^ ^ '
Autr'che. Les Nouvelles religieuses (organe catholique) donnent les renseignements suivants concernant l’Autriche :
Tandis que, de 1910 à 1919, le nombre
des catholiques renégats s’est élevé à 7716,
il a atteint, de 1919 à 1926, le chiffre effrayant de 95.619. L’année 1927 en compte
à elle seule 28.893, le double de l’année
précédente. La cause de ces apostasies se
trouve dans la campagne faite par les so. cial-démocrates. Ceux-ci accusent le docteur Seipel d’être à la tête du Gouvernement des ploutocrates, lui reprochant son
caractère sacerdotal et lui font un crime
d’avoir énergiquement réagi contre les
troubles réactionnaires. Ce sont les vieuxcatholiques et les luthériens qui reçoivent
la majeure partie de ces égarés ; d’après
d’autres documents, les apostats resteraient le plus souvent sans aucune religion. Le nombre officiel des athées, qui
s’élevait en 1913 à 632, atteignait en 1926
un total de 12.242.
« H:
Dam le monde des Ecoles du dimanche.
La statistique mondiale des Ecoles du dimanche est établie tous les 4 ans, pour
chaque Congrès Universel ; voici les chiffres publiés au Congrès de Los Angeles de
1928 :
Continents Ecoles Elèves
Amérique du Nord 195 343 17.510.820
» Centrale 381 19.098
» du Sud 2.976 159.160
Indes Occidentales 1.930 171.330
Europe 90.621 8.462.845
Asie 37.427 1.470.818
Afrique 13.148 726.181
Malaisie 1.422 llCO.463
Australasie-Océanie 12 8^8 79O;7J0
Total général
Chiffres de 1924
356.146 29.411.4 5
347.001 29.157.419
'^ Augmentation en 4 ans 9.145 254.016
i II faut tenir compte de ce que la statistique des Etats Unis et du Canada n’ayant
pu être établie pour le dernier Congrès,
on s’en est tenu aux chiffres publiés en
1924; l’augmentation actuellement ccnr tâtée représente donc surtout l’Europe et les
pays non-chrétiens, où l’Asrociation Universelle des Ecoles du dimanche travaille
par le moyen de 24 secrétaires missionnaires ou nationaux d’Ecoles du dimanche.
(D’après le Journal des Eccles
du dimanche janvi<=>r l'^?9L
!•••» €•*•»•». cllrectsur-resimnAiiht»
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Dons reçyiis pendant le 4..me trirnestre 1928 :
NoéUe Charbonnier veuve Malan, L. 100 - Colonia Valídense (par M. L. Jourdan), 474,75 Louis Jourdan et iM.nie, Colonia Vaidense, 500
- Paroisse de SaintGermaiu (Exercice 192728), 50 - Edouai’d Marauda, Londres, 100 Henri Pastre, Pomaret, 50 - M.jne et M. LongBoër, Lg, Tour, 200 - Lektor J. Johansson, Göteborg, Suède, 500 - Alberüne Pons-Chauvie,
Nice, 10 - Jean Morel, Rounc, Rora, 10 - Collecté par M. L. Jourdan à Belgrano, 87 - Bourse
des Pauvres, Saint-Jean, 100 - Commune de
Luserne Saint-Jean, 20 - Casa Estiva, pax M.me
Boldrini-Gay, 50 - Union des Mères, Luserne
Saint-Jean, 50 - Frianc. Immovüli, Reggio Emilia, 25 - Diano Nicola, Bari, 6 - Collecte unioniste, Luserne Saint-Jean, 77 - Id., Angrogne,
6 - Louis Bert, peintre, La Tour, 30 - iM. C,,
Saint-Jean, 25 - Colonia San Gustavo, Rep.
Argentine, 415 - Isidore Odin, Naples, 2.000 Union Ohi-étienne de Jeunes FiMes, Saint-Germain, 25 - M.me J. Gönnet, Pension du Fort,
La Tour, 10 - Joseph Pons, Sainte-Mar''guerite,
Id., 5 - Ronald fiiac Gregor, Londres (4
L. St.), 369,00 - Diodato Rosati, Biella, à l’occa
sion du 75nie anniversaire de l’Orphelinat, en
souvenir de sa femme Marie Isabelle Altoeity,
ex-élève de l’Orphelinat, 50. L. 5.345,35.
Fleurs en souvenir du prof. Maggiore : M.me
et M. Loitf-Boër, La Tour, L. 50 - M.me et M. Ph.
Grill,, pjÂcur, Id., 25 - M.me et M. L. et G.
Pons, missionnaires, Id., 15 - Ing. Max Eynard, Piana dei Greci, 15 - Josephine Amoletto, La Tour, 10 - Jean Davit, négociant. Id.,
15 - Ing. Gustave Cougn, Turin, 40 - Prof.
Violette Vinay, La Tour, 10 - Doct. H. Pons-,Rome, 50 - M.me et M. V. Perazzi, Turin, 50 Eli Bertalot, Donneloye, 25 - Arthur Vinay,
pasteur, Ivrée, 25. L. 330.
Pleurs en souvenir de M.itie Anialia CabellaPerrero : Louis FerTero et famille, Turin, L. 100
- Antoine Beiiialot et famille, Angixigne, 10
M. me Marie Cimbro-Bonnet, Turin, 20 - M.Ue
Lina Bonnet, Id,, 20. - L. 150.
Total L. 5.82é,35
M.me et M. Louis Ferrerò, Turin, Un Titre
« Consolidato »1 de L. 1.000.
Hôpitaux: ' .
Dons re^us pendant le A.me trimestre 1928 ;
Emile Benech, pharmacien, Genève, en souvenir de la Bourse Pellegrino, L. 500 - Colonia
Vaidense (par M. L. Jourdan), 474,7.5 - Id. Id.,
1.010,20 - Louis Jourdan et M.me, Colonia Valdense, 500 - Paroisse de St-Germain (Exercice
1927-28), 100 - M.me Wood-Brown, St-Germain,
100 - Edouard Marauda, Londres, 100 - Henri
Jahier, Pomaret, 20 - Henri Pastre, Id., lOO Jean Pons feu Antoine, Fontaines, pour transaction procès, 50 - Geor.ge.s Pons, S. Terenzo
a Alare, 10 - Pauline Pons, Id., 20 - Albertine
Pons-ChauHe, Nice, 10 - Jean. Morel, Rounc,
Rara, 10 > Collecté par M. L.j.^Tourdan à Belgrano, 87 - Fédération des Vaù-dois des EtatsUnis, pour Hôpital du Pomaret (223 doUars),
4.237 - Colonia S. Gustavo, Rép. Argentine, 300
Comité Wallon, Hollande, 1.500 - Elisa Griot,
Saint-Germain, 10 - M.me J. Gönnet, Pension
du Fort, La Tour, 10 - Ribet Suzanne, Chahran, 5 - 'Tron Jeanne, Maneille, 10 - Peyrot
Jean Henri, Crouzet, en souvenir de-M.me veuve
Constantin Madeleine, 10 - Gaij-dou, 25 - Peyran Jean, PenñeT’, 10 - Clot César Auguste,
Villesèche, 3 - Laurent Eres, Id., 5 - Adèle',
Grill, Id., 5 - Joseph Poils, Sainte-Marguerite,
La Tour, 5 - H. Coïsson, Colonie Erythrée, 40 Doct, Paolo Longo, Pignerol, en souvenir de la
Bourse Pellegrino, 100 - Società Reale Mutug
di Assicurazioni, erogazione in occasione del
centenario della Società, 263,20 - Paul Margiunti, La Tour, 200 - S. M. et D. 'B. M., Id.,
|)oui- noces d’or, 50 - Edouard Bounous, Pignerol. 50 - M.me l’eyran. Citas, ViUesèchei, 2
- M.lle Marie Jahiei*, Rrmarxit, 200 - M. et M.me
Pierre Grill, Id., en souvenir de leur mère, 25
- Etienne Pon.s, Hôpital de La Tour, 10 - Bonifetti. Id., 10 - Paul Pons, Id., 15 - Aintoine
Bertalot et faraille, Angrogne, fleurs en souvenir de M.me Amalia Catella, 10.
Pleurs en souvenir du prof. Maggiore: J.
Ritet et famillta, La Tour, L. 50 - Ida et M.ai'io
Cignoni. Id. 100 - M.me et M. Clivi'Stenson, Id.,
10 - M.me et M. Jean Jalla, Id,, 10 - Mlle
l’hérèse Genicoud, Pomaret, 50 - Adolphe
C-ombe, Angrogne, 10. Total L. 10.432,15
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payé 1926 et 1927 ; reste L. 20 pour 1928,
et à payer L. 4 pour 1928 sans compter
1929) - M. L. Sinquet v. Pons, Pomaretto
- Ribet Louis, Inverso Pinasca - Castagna
Caterina, Id. - J. Rostan veuve tirili,
Faetto - Don Irma, Soncino, et 1928 Don Maria, Brindisi - Luigia Gay, Angrogna - M. Ribet, Torino (10) - Gandini
Gaspare, Milano - Pons Dario, Inverso Pinasca (2) - Bleynat Jeanne, Pomaretto Suzanne Durand-Ribet, Perosa Argentina
- Roland Méry, Pinerolo (10) - Barus
Jeanne, Inverso Pinasca (5) - Plavan Giacomo, S. Germano - Guido Malan, Torino
(5) - Papin Beneeh, Paris (5) - Grill David, Pramollo (2) - Avondet Lévy, Inverso Porte - Avondet Alexandre, Id.
Gallian Bartolomeo, Id. - Avondet Giacomo,
Id. - Beux Lamy, Id. - Avondet Bartolomeo, Id. - Avondet Umberto, Id. - Avondet Emilio, Id. - Bertalot Antonio, Id. Grül Alessandro, Id. - Gönnet Maria, Id. Robert Luigi, S. Germano - Robert Carlo,
Id. - Bouchard Stefano, Id. -'^Vinçon Carlo,
Id. - Constantin David - Avondet Agostino,
Id. - Avondet Lamy, Id. - Monnet Bart., Id.
- Bleynat Alberto, Id. (2) - Balmais Bart.,
Id. - Jahier Edvi, Id. - Stringat Livietta,
Id. - Bonetto Luigi, Id. - Bertalot J. P., Id.
- Balmas Amelia, Id. - Long Let^ia, Id. Ribet G. G., Id. - Poët aw. Lidia, Pinerolo
- GriE Enrico, S. Germano - Beux Bart., Id.
Beux Bart., Id. - Revel Fanny, Id. - Rostan
Maurizio, Id. (5) - Long Emilio, Id. - Constantin Alessandro, Inverso Pinasca - Rochon Ferdinando, Id. - Travers Jacqueline,
Id. - Genre Elise, Id - Constantin Luigi, Id.
- Balmas Silvia, S. Germano - Bonin Anna,
Id. - Bert Caterina, Id. - Balmas Füippo,
Id. - Avondet Enrico, Id. - Stajlé Cesarina,
Id. - Soulier G. D., Id. - Bertalot Giov., Id.
- Gallian Giov., Id. - Balmas Michele, Id. Pons Luigi, Id. - Ribet Davide, Id. - Roman
Elena, Id. (5) - Travers Tommaso, Id. iVinçon Stefano, Id. - Bleynat Maria I, Inverso Porte - Bleynat Maria II, Id. - Baracca-Pontet Alberto, Id. - Martinat Jenny,
Id. - Comba Giacomo fu Francesco, Id. Combe Giacomo fu Michele, Id. - ‘Avondet
Levy, Id. - Combe Enrico, Id. - Long Enrico, Id. - Bertalot Giov., Id. - Griset Bart.,
Inverso Pinasca - Constantin Pietro Eli, Id.
- Constantin Luigi, Id. - Constantin Alice,
Id. - Bouchard G. G., S. Germano - Bleynat Emilio, Id. - Duchêne G. B., Id. - Long
Cesarina, Id. - Balmas Inès, Id. - Meynier
'Alberto, Id. - Durand Cecilia, Id. (1) - Thei1er Elisa, Id. -sBouchard Bart., Id. - Jahier
Federico, Id. - Bounous Emma, Id. - Bouchard Giov., Id. - Jahier Enrico, Id. - Jahier Qementina, Id. - Balmas Marguerite,
Id. - Balmas Orline, Id. - Cardon Carlo, Id.
- Richard Laray, Id. - Long Adolfo, Id. Long Davide, Id., et 1928 - Sappé Adolfo,
Id. - Beux Carb, Id., et 1928 - Long Levy,
Id. - Balmas A., Id. - Jahier Emilio, Id. Tron Gustavo, Id. - Balmas-Turin Paolina,
Id. (2) - Tron Beniamino, Id. - Pons Pierre,
Chabrans - Poët Jules, Faetto - Pons Giacomo, S. Germano - Bounous Henry, Riclaretto (1) - P. Pascal, Id. (2) - Catherine
Bounous, Id. - Jahier Marie, S. Germano Lantelme Alberto, Id. - Alexandre Ribet,
Id. (2) - Auguste Soulier, PramoEo - Simeoni A., Genova - Gallian-Bauer M., Id.
(10) - Poët Alessandro, Perrero (2) - Pons
Jean, Eymet (12,50) - Malan Arnold, Nice
- Bonnet Anna, Torino - Long Jacques, Luserna S. Giov. (2) - Bertalot Clémentine,
Angrogna - Bertalot Ida, Id. - Prof. Ricca,
Pinerolo (2) - Rivoire ved. Maria, Id. Peyronel B., Versoix (Genève) - Puppo-Malanot, Pegli - Robert Michele, Torino (10)
- Servettaz Sofia, Savona (5) - Bertet Adelaide, Inverso Pinasca (2) - Bertalot Margherita, Perosa Argentina (3) - Pastre Augusto, Id. (4) - Peyrot Filippo, Pomaretto
(2) - M. Genre-Bert, Colonia Entrerios (1)
- H. Rostan, Genève (1) - Antoinette Grill
Perosa Argentina (2) - M. Ribet-Grill, Pomaretto - Coucourde César, Inverso Pinasca - Famiglia Bertalot, Pomaretto (2) iVolat Bart., Perosa Argentina - Laetsch
Giov., Id. - Jeanne Lantaret, Pomaretto
(2) - Carlo Grill, Perosa Argentina (5) Long Alfredo, Id. (2) - Marguerite Peyronel, Pomaretto (2) - Pastre César, Amiens
- Guido Comba, Pomaretto (2) - Charles
Micol, Id. - Emilio Bühler, Perosa Argentina - Pauline Pons, Pomaretto - Jean Long,
Id. - Balme Aless., Id. - Bertet Giacomo,
Pinasca, 1928 - Pons Filippo, Perosa Argentina, 1928 - Baret Federico - Ribet G.
Luigi, Pomaretto - Jahier Félicie, Id. - Jacqueline Durand, Inverso Pinasca - Rostan
Maria, Pomaretto - Collet Alma, Inverso
Pinasca - Marchetti Anna, Pomaretto - Antoine Ribet, Id., et 1928 - Susanna Clapier,
Id. - Alina Oleari, Monterey, California, et
1927 et 1928 - Tron Marianna, Pomaretto
- Coucourde Michele, Inverso Pinasca (5) Pastre Giov., Pomaretto - Ribet Alberto,
Id. - Gaydou Marianna, Id. - Baret Giuseppina, Id. - Baret G. Daniele, Id. - Ribet Eu
genia, Id. - Pastre Federico, Id. - Ribet
Enrico, S. Secondo, et 1928 - Pastre Lodovico, Pomaretto - Comba Luigi, Id. - Pastre
Augiisto, Id. - Pastre Elisa, Id. - Pons Alessandro, Id. - Tron G. Pietro, Id. - Peyronel
Marie veuve Guigou, Id. - Balmas Vincent,
Id. - Rochon Cesare, Inverso Pinasca (2) Rochon Emma, Id. - Chambon Michele, Id.
- Chambon Pauline, Id. - J. H. Mathieu,
Pomaretto - Serre Henry, ViEar Perosa
Bleynat Giulio, Pomaretto - Bleynat Lidia,
Id. - Bleynat Giov., Id. - Bernard Giacomo,
Id. - Genre Susanna, Id. - Rostan Paolo,
Id. - Rostagpo Luigi, Id. (2) - Corrado
Peter, Perosa Argentina - Emilio Jahier,
Id. - Maurino Letizia, Id. (2) - Poët Ad.,
Id. - Fratelli Pons, Id. (2) - Galbiati Cate
rina. Id. - Ing. A. Künzel, Id. (5) - Giaiero
Enrico, Id. - Rostan Sofia, Id. Luigia Bleynat, Id. - Charrier Jenny, Id. - Pons Paolo,
Id. - Ottorino Rostan, Id. - M. Gay-BioEey,
Id. (5) - Prandini Marcello, Pomaretto, et
1928 - C. Gay-Tron, Rnerolo (5) - Capitano Ribet, Salmone - Long Henry, Inverso
Pinasca - Jahier Alberto, Id. - Léger Josué,
Id. - Bertolin Giov., Id. - Baret Giulio, Id.
- Balme Enrico, Perosa Argentina (2) - Ribet Enrico, Pomaretto, et 1928 - H. Costantino, Id. - "tron Michele, Id. - Ribet
Jeanne, Id. - Long J. Louis, S. Germano Peyran Marie, Bovile - Ribet J. Jacques,
Pomaretto - Balme Enrico, Bassovizza - Jahier Cécile, Inverso Pinasca - Jahier J.
Pierre, Id. (A suivre).
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SANGUE VALDESE, S. P. G. Dramimia Storico - Prologo e 3 Atti
IL MARCHESE DI 'PIANEZZA, Gidseppe Roctain. Dramma Storico,
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LETTERE DI UN CARCERATO, A. Muston. Biografia ed epistole del
martire G. L. Pascale, . ............................
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STORIA LETTERARIA DELLA BIBBIA
lo - I LIBRI STORICI DELL’ANTICO TESTAMENTO, T. Longo
2« - I LIBRI DEI PROFETI D’ISRAELE, Ernst. Comba . , .
30 - I LIBRI POETICI E GLI APOCRIFI DELL’ANTICO TESTAMENTO. IL CANONE E IL TESTO DELL’A. T., Ekn. Comba .
40 - I LIBRI STORICI DEL NUOVO TESTAMEN'TÒ. IL CANONE E
IL TESTO DELL’A. T., T. Longo..........................
5« - LE EPISTOLE DEL N. T. L’APOCALISSE, Ekn. Comba .
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Roma:22 Febbraio da Genova, 25 da Gibilterra,.
Aagnstns: 8 Marzo da Genova, 9 da Napoli.
Per il SUD AMERICA.
Duilio: 21 Febbraio da Genova.
Giulio Cesare : 14 Febbraio da Genova e da
Villafranca.
Per il CENTRO AMERICA c PACIFICO.
Orazio: 28 Febbraio da Genova.
Per informazioni e biglietti rivolgersi agli Uffici,
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riviste, fondato nel 1901, non ha in Uctlia
nè corrispondenti nè succursali, ed ha sede
esclusivamente in Mflano (12) - Corso
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