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iqo^te-neavième année.
9 Janvrier
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et Colonies
Vallées Vauâélses
Italie (ea dehoïs d.
Btiangef • • ............ . .
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Btats-ünis d’Amérique .................
Par an Ponr 6 moia
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On s’abonne: à Torre PeUice, au Bureau d’adnûntstration de l’£cAo {Via
Arnaud. 29); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs,
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er : poar la Réda«i|ji>n, au Directeur M. J9ak Coiseoa, {»olBMens.
PeUice - pour l’Administra tton, an Bweau dui^urtua, Vm Arnaud,
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Tçut changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement de l’année. ; >
Le Ntunéroi ÜO centimes a««.
Qae tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pen'sées. (Phil. IV, 8).
EN AVANT!
Si npus avons besoin d’un bon mot
d’ordre pour entrer dans la nouvelle année
et pour bien nous y comporter, en voici
un, qu’avait adopté St-Paul pour lui-même
et qui a l’avantage d’être simple, clair et
pratique. « Je fais une chose », écrit-il aux
PhiMppiens (III, 12-14). Une chose, par
beaucpup de choses. Il faut être précis,
concis, ppur ne pas perdre son temps et
ses forces à tâtonner, à hésiter, à essayer. Cette seule chose, la voici : « Oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours
vers le but, pour remporter le prix de
la vocation céleste de Dieu en JésusChrist », comme un coureur sur la piste
qpi veut gagner la coupe ou le titre
de champion. Voilà une manière de faire
qui se recommande par sa sagesse et qui
d’emblée nous paraît bonne à adopter pour
notre propre vie. Avoir un but et aller
dipit au but, c’est la chose à faire. Et
arriver au ciel, ¿’est le but final de la
vie, encore qu’il n’y en ait pas pour une
seule personne, mais pour un grand nombre, Dieu merci.
Mais « oublier ce qui est en arrière »,
_ Qubfier. est-ce- facile ? Est-ee,„même
sible ?... Il y a bien des choses du passé
qu’ôn voudrait oublier ou avoir oubliées,
parce qu’eUes sont mauvaises, douloureuses. gênantes. Mais on ne le peut pas.
Elles sont accrochées à nous, vissées dans
notre mémoire, et elles n’en sortent pas.
Et puis, faudrait-il vraiment oublier
tout ce qui est en arrière, indistinctement, sans triage, en tas ? Voyons ! Les
personnes que nous avons aimées, comment les oublierions-nous ? Mais encore
ne nous embarassent-elles pas, puisque
nous les reportons, par l’espérance, du
passé où nous les avons connues, dans
l’avenir étemel, où nous espérons les retrouver, si elles sont mortes « en Christ »,
et si nous mourons en Christ, nous aussi.
Oublier les bienfaits de Dieu et ceux des
hommes, c’est hors de question, car ce serait supprimer la reconnaissance et tarir
la source de notre courage et de nos espérances.
Oublier n<» fautes, nos péchés ? »Oublier nos succès^ et le bien que nous
avons pu faire ? Mais ce serait détruire
notre sagesse, qui dépend en partie des
expériences bonnes ou mauvaises que nous
avons faites. A moins que vous ne disiez :
Les faits s’oublient, mais l’expérience
reste. C’est possible. Mais il est tout aussi
vrai de dire : Il faut souvent aiguiser la
' sagesse par le souvenir. ^
Et St-Paul lui-même, on le voit par ses
P t lettres, n’oubliait pas tant que cela le
' 5” passé.
ï' Ce quil a voulu dire, c'est qu’il faut
ioublier tout ce qui nous empêcherait de
: vivre et d’agir librement et fortement et _
de façon à arriver à la,, vie étemelle. Il
'^y a, en effet, des quantités de détails qu’il
rfaut nettement sortir de notre pensée ; des
regrets stériles ou malfaisants, des griefs,
des rancunes, des mesquineries mondaines,
rdes glorioles, des s^cès, auxquels il ne
faut plus songer. C’est le passé, c’est dépassé. C’es^fini. On ne vit pas en arrière.
Il faut savoir tourner le dos à ce qui n’en
vaut pas la peine, à ce qui ne doit pas
compter.
Et alors, on peut avancer. Avoir un
but, « le but » vrai, digne de nos désirs
et de nos efforts, un but connu, précis,aimé, voulu ; vivre de façon à remporter
le prix de la vocation céleste de Dieu en
Jésus-Christ», rien de moins que cela,
voilà la chose à faire. Il faut nous « porter
en avant », « courir vers le but ». Non que
la vie soit l’affaire de quelques minutes,
d’efforts de courte durée ; elle est longue,
fatigante, et exige de la patience plus que
de la rapidité. On n’arrive pas essoufflé au
ciel. Le vol est une entreprise de longue
haleine.
Mais il faut la volonté claire et forte,
le coeur tout entier au travail, la persévérance, la conviction inébranlable que
l’on a raison, que l'on doit arriver, que
l’on peut, que l’on arrivera.
Et c’est ce que nous pouvons souhaiter
de mieux, au commencement de la nouvelle année, chacun pour soi-même et tous
les uns pour les autres. *' H. D.
(De L'Ami Chrétien^.
Les riÉesses ao serm de Oie».
Le bolchévisme, le communisme et le socialisme se donnent la main pour déclarer
la guerre au capital, en proclamant hautement que c’est une injustice sociale.
Que les riches aient souvent abusé du capital pour dominer, nous en convenons ;
que même encore aujourd’hui il soit une
source de corruption, d’accord. Mais examinons le revers de la médaille : nous affirmons que ce qui est un mal entre les
mains de certaines personnes, est un bien
en d’autres mains.
Preuve en soit dans le cas de trois hommes de Dieu qui viennent de quitter ce
monde en laissant de grandes richesses :
William Hartley, Georges Cadbufy et John
Wanamaker, les deux premiers anglais,
et le troisième américain. Ces trois hommes ont su s’affectionner leurs ouvriers,
en les associant à leurs entreprises et ont
su faire un bien immense autour d’eux,
en soulageant les grandes misères, en
fondant des œuvres sociajes et en appuyant tout ce qui avait trait à l’avancement du règne de Dieu.
Cadbury était un membre de la Communauté Quaker, et Wanamaker un presbytérien de Philadelphie. Ce dernier avait
une école du dimanche qu’il dirigeait lüi^
même, avec quelques milliers d’enfants.
Ses magasins à Philadelphie et à NewYork sont une merveille de l’activité chrétienne, tenant la première place pour la
bonté et le bon marché. A Philadelphie,
à l’heure de midi, dans ses magasins, il y
a le jeu des oi^es qui font entendre des
mélodies sublimes, attirant des milliers de
personnes qui se délectmt à écouter.
Ces trois hommes étaient de fervents
chrétiens, et aussi nous pouvons bien dire
que leurs richesses étaient au service de
Dieu.
Nous avons aussi en Italie, grâce à
Dieu, quelques-uns de ces chrétiens éminents qui savent mettre- leurs richesses
au service de Dieu, en aidant les bonnes
œuvres, notre ^vangélisatign, les missions.
'^isse ce nombre augmenter et ïnoritref au. monde incrédule que le capital
n’ést 'pas^ une malédiction, mais une force
Immorale q^and il est placé au service de
Dieu P ces sera le meilleur moyen pour
faire taire ceux qui attaquent Dieu et les
/richesses. C. A. Tkon._
Aq siyet â’nne excellente pnblication.
Ada Giovanni Meillü : I Barba. - Scene
-,y
valdesi in un atto. Edito a cura del Circolo Evangelico Valdese - Via Fabbri, 9
' Milano. — Prezzo L. 2.
t
Je désire attirer l’attention des lecteurs
t
de l’Echo sur une belle publication que
vient de faire paraître le « Circolo Valdese » de Milan. Il s’agit d’une composition poétique de M.me et M. Jean Meille
qui sera certainement récitée dans plusiei^s de nos villes à l’occasion du 17 Février et qui a poui’ sujet l’histoire des anciens Barbes Vaudois.
i Cette publication, qui-« est rédigée en
vers marteÜkutti, nous présente successivement 9 scènes qui peuv'ent êtie " récitées
» A.
sans changement de scene et sans arrêt.
,4i^" -"’îjet de ces i< Scen“ vaM^m •> donc,
ai-je dit, l’ancienne histoire des Barbes.
Avons-nous tous une idee exacte de cette
grande et obscure période Qui vfx du 13.me
au 16.me siècle, et pendant laquelle les
Barbes ont entretenu dans nos Valleés et
dans les nombreux centres vaùdois de la
' péninsule et de l’étranger, la vive flamme
* que Pierre Vaido avait allumée dans leurs
i cœurs ? Nous ne possédons que quelques
traditions concernant leur activité, mais
nous possédons par contre de nombreux
témoignages à l’égard de leur fidélité que
même les bûchers ne pouvaient fléchir.
Avec quelle émotion ne lis€«is-nous pas
ces compte-rendus de procès que l’Inquisition faisait subir aux pauvres barbes
arrêtés au cours de leurs pieux pèlerinages, tandis qu’ils annonçaient de lieu en
lieu la Sainte Parole de la vie ?
C’est là le grand cadre historique dans
lequel M. et M.me MeiUe ont placé les 9
scènes qu’ils nous présentent. Les Barbes
sont arrivés de tous les côtés à Angrogne,
pour le Synode général. Ils sont entourés
par les disciples qui étudient au Pra du
Tour et qui se préparent avec enthousiasme aux grandes luttes de la foi et du
témoignage. Mais le Synode se réunit sous
le coup d’une mauvaise nouvelle : deux
barbes, Paul et Daniel, n’ont plus donné
de leum nouvelles depuis longtemps ; on
a même appris qu’ils ont été arrêtés ; on
est presque sûrs qu’ils sont morts ; Lena,
la femme de Paul, et Lydie, la fiancée de
Daniel, sont dans l’angoisse à cause de
leurs bien-aimés.
Mais Lydie espère pourtant encore. FJIp
sent que son fiancé vit et voilà que dans
les dernières scènes il arrive en effet, avec
son compagnon, des montagnes qu’ils ont
traversées au milieu de mille dangers ; et
la dernière scène se clôt en nous montrant
la joie des Barbes qui les voient et les
écoutent.
Les barbes Paul et Daniel sont naturellement des exceptions, puisque la plupart des barbes n’étaient pas mariés, mais
la beauté spirituelle de leur amour ne fait
que rendre plus saisissant le spectacle de
leur héroïsme et de leur fidélité.
Un souffle puissant de foi et de force
spiritueBe anime ces pages, tandis que les
Vers sobres et énergiques accompagnent
d’une manière harmonieuse îa pensée..
Et nous réalisons en présence de ces
scènes la beauté toujours nouvelle de l’histoire vaudoise et non seulement de celle
des, siècles plus connus, mais aussi de celle,
de l’obscure çériode qui a formé la conscience de notre peuple. Cela fait du bien
de life ces pages et de vivre ainsi en com
.-.-'■’’’C#,/’'
■s '
munion avec les Barbes, puissantes ffg«
res de prophètes, d’animateurs au milieu
des ténèbres du Moyen-Age.
La forme typc^raphique du livre est
belle et la couverture, dessinée par M.
Paolo Paschetto, est riche d’inspiration.
Naturellement, puisqu’il s’agit de poésie, il se peut que ces scènes ne sôient pas
également goûtées dans tous les milieux ;
mais elles le seront certainement chez plusieurs et feront du bien. C’est pourquoi
nous remercions vivement M. et M.me
Meille pour cette publication. D. Bos/o.
(Extrait de la biographie du grand apôtre hindou, dont la vie de renoncement
est en exemple aux chrétiens du mondes
. entier).
...Après avoir disposé de ses livres et
de ses effets personnels, le 6 octobre 1905,
trente-trois jours après son baptême, il
adopta la simple robe de safran qui allait
pour jamais faire de lui un homme voué à
ime existence de religieux. Pieds nus.
sans rien pour vivre, son Nouveau Testament à la main, son Seigneur à son côté
le sâdhou Sundar Singh partit pour sa
campagne d’évangélisation qui dure encore...
Dès lors, Sundar se trouvait lancé dans
une existence d’abnégation et de souffrance telle que peu d’hommes au monde
en ont une idée. Pour passer de l’hindouisme à Christ, îl avait suivi un sentier
semé d’épines. Mais après la vision qu’il
avait eue de Jésus, la tête couronnée d’épines, et en possession de la paix que son
Sauveur lui avait donnée, aucun sacrifice ne lui paraissait trop grand.
Il ne fallait rien de moins pour satisfaire son âme ardente, et- l’on «Mnprend
qu’en s’engageant dans cette vie de sàdhou dans cet esprit, il ait résolu, comme
il dit, « inoyennant sa grâce », de n’en
vivre jamais d’autre.
Tout jeune qu’il était, il avait déjà un
cœur de sâdhou rempli d’ime passion divine pour les âmes, et dans son amour
pour son Sauvtur il choisit pour son
premier champ de travail son propre village, d’où il venait seulement d’être
chassé peu de mois auparavant.
Il parcourut ainsi de nouveau les rues
familières de Rampur, rendant témoignage partout à la puissance du Sauveur
et au bonheur qu’il avait trouvé en Lui.
Et voici que même les portes des zénanas
s’ouvrirent devant lui, de sorte’^u’il put
alier de maison en maison redire sa merveilleuse histoire.
»
Ki »M
2
Vi'i ibi,
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De là Ü passa dans les villages des environs, proclamant partout et à tous son
glorieux message de paix.
Poursuivant sa route, il visita nombre
d autres viUes du Pendjab, se dirigeant
vers l'Afghanistan et le Cachemire, tournée langue et dœ plus pénibles pour un
jeune homme ^qui n’était nuBfement accoutumé à cette existence de sâdhou. Il
eut beaucoup à souffrir du froid et des
privations. En outre, le terrain était dur
et sa prédication n’éveillait guère d’écho
dans l'Afghanistan. Ce fut cependant dans
1 antique viUe de Jalalabad, dans l’Afghanistan, qu’il trouva quelques Pathans,
qui, tout en ourdissant un complot contre
lui, finirent par accueillir son message,
comme on le verra plus loin (p. 56, 57).
Né et élevé dans l’extrême nord de la
péninsule, et familier avec la région montagneuse de 1 Himalaya, Sundar se sentait
attiré tout naturellement vers ces lieux
sombres où l’on ne sait rien encore de
Christ. N’était-ce pas là sa paroisse ?...
Jusqu’à ce moment. Dieu semblait avoir
' voulu peu à peu sevrer Sundar de tout
ce qui donne du prix à la vie. Parents,
fortune, foyer, il avait tput perdu pour
Christ. Les quelques compensations qu’il
avait trouvées dans l’accueil des chrétiens
lui avaient été ôtées dès qu’il s’était
trouvé aux prises avec des lîopulations
entièrement païennes.
Son mince vêtement laissait passer le
froid, épines et cailloux lui meurtrissaient les pieds. La nuit arrivait sans
qu il sût où se blottir, alors qu’un vent
glacé sifflait ou que la pluie le transperçait. Avec le jour revenaient la faim
et des souffrances dont il n’avait jamais eu l’idée.
Son âme ardente était envahie par le
découragement à la vue de ces misères
qui semblaient si inutiles, son message
étant souvent repoussé avec dédain, et
, _ lui-même chasse et obligé d’aller se teiTer
pour la nuit avec sa faim dans quelque
caverne ou sous n’importe quel abri
fourni par la jungle.
Son costume lui ouvrait bien toutes les
portes, mais souvent, sitôt qu’on découvrait qu il était chrétien, on le chassait,
affamé et prêt à périr.
Mais rien n’a pu le décourager. Incapable de reculer devant le danger ou
même la mort, Sundar Singh continue
sa sublime mission dans les plus sombres recoins des Indes et des régions environnantes. Il poursuit toute l’année son
travail pour les âmes humaines, dans les
montagnes et dans la plaine, dans les villes et les villages, parmi les populations
dispersées et les tribus nomades aux
frontières de l’Inde.
''S’il a beaucoup souffert parmi tous ces
gens, il a eu aussi non seulement l’immense joie de faire connaître le nom de
Christ, mais d’amener des âmes à ses
pieds. Son plus grand travail s’accomplit
parmi les païens, et il sent que, à leurs
yeux du moins, sa vocation est vraiment
divine...
nule
(Wârtemberg).
Listes précédentes, L. 3.140,05 — Mesdames et Messieurs: Emile Benech, Genève, L. 5 — J. E. Rostan, syndic, Frali,
10 — Phil. Peyrot, Adroits, 2 — B. Chauvie, ancien, La Tour, 3 — Famille Bertin,
Bonneton, Angrogne, 5 — Paolo Benech,
Id., 2 — Sophie Pasquet, St-Second, 5.
Paroisse de Saint-Germain (L. 195) :
Genre J. P., L. 5 — Beux Barthélemy, 5
— Bertalot Henri, Ciaboutà, 4 — Vinçon
Etienne, ancien, 10 — Soulier François,
id., 2,50 — Bertalot Antoine, 2 — FamiUe Griset, Ville, 4 — Reynaud Frédéric,
ancien, 2 — Avondet, id., 2 — Combe
Henri, id., 5 — Jahier Henri, régent, 5
— Amédée Grill, 1 — Vinçon Jean, 5 —
Vinçon Aldo, 5 — Vinçon Louis, ancien,
10 ^ Collecte au temple 50,50 — A. C. D.
G., Chenevièr^, 2Q — A. C- D? G., Ville,
20 — Baret Jacques, 2 Vinçon Etienne, '
ancien, 5 — Société des mèr^t 10 — Henri Tron, pasteur,* 20. ^
Paroisse de Massel (2.me liste, L. 25) :
Micol Jacques, ancien, L. 5 — Micol Henri
feu Pierre, 2 ^ Micol Jean, Ajasse, 3 —
'Pons Théophile, lieutenant, 5 — Pons Eugène, 1 — Micol veuve Fanny, 1 — Micol
Alexandre, 6 —‘N. N.., 2.
Total général L. 3.392,05.
M. Amato JaDa a envoyé (Mrectement à
Pérouse la jolie somme de 100.000 marks,..
d savoir plus de 250 lires, dont on vient
de lui accuser réception avec des expressions de très vive gratitude.
POUR L'ÉCOLE DE RODORET.
•%
■S" Listes précédentes, L. 1.741,80 — Mesdames et Messieurs: J. Romano, pasteur,
L. 10 — J. P. Genre, St-Germain, 5
Beux Barthélemy, Id., 5 — F. Soulier, ancien, Id., 2,50 — Antoine Bertalot, Id., 1
Paolo Benech, Angrogna, 2.
Paroisse de Massel (L. 52) ; H. Balïne,
instituteur, L. 5 — D. Gaydou, évangéliste, 6 — Ch. Micol, ancien, 5 — H. Tron
feu Pierre, 1 — César Tron, ex-syndic,
2,50 — M. Tron, pasteur ém., 5 —- P;ons
Bénoni, 4 — Jean Pons, Robers, 1 — Lydie veuve Tron, 1 — Tron H. feu Jacques,
2 — Ancien Breuza, 5 — Ernest Micol, 2
Jeanne Tron, veuve, 2 — Rrédéric
Tron, 2 — H. et Jean Pons, 2,50 — Jean
Tron, Portes, 1 — Jean Micol, Ajasse, 2
— Eug. Pons, 1 — H. Micol feu Pierre, 2.
Total général L. 1.819,30.
l}iB. Par l’entremise de M. Gustave Turin, le Club Alpin de Turin nous adresse
un ciieque de L. 200 « pour les sinistrés
de Rodar et », somme que nous passons, naturellement, à la souscription de notre
confrère l'Avvisatore.
CHRONIQUE VAUOOISE.
A PROPOS D'UNE ALLÉE.
Les questions administratives communales ne sont pas du ressort de notre journal, et nous n’y touchons jamais. Il nous
faut cependant faire une exception -—
une fois n est pas coutume — au sujet
d’une certaine aUée, sur laquelle l’Echo
a son mot à" dire, vu qu’elle touche à la
propriété de l’Eglise. Nos lecteurs de- La
Tour ont déjà compris qu’il s’agit de l’allée (viole) — en projet — qui partirait
de Via Geymet, en face de la maison Ayassot, pour aboutir à Via S. Chiodo devant
la maison Gay et longeant le chemin provincial. Ladite allée qu’on planterait d’arbres, pour l’ombre, n’aurait, si nos informations sont exactes, que trois mètres de
largeur, largeur minime, insuffisante pouf
ime allée, mais encore trop grande pour
les trois édifices de l’Eglise : le CoUège,
le Convitto et l’Asile d’enfance, dont les
cours de derrière, sur lesquelles on preft
drait toute cette largeur, seraient par troii
rapetissées et par là beaucoup trop r^
prochées de la grande route; disons mieuxl
qui seraient tout à fait sur la graii^
route, vu que le « viale » et la route nè
feraient qu’un, en réalité. '
Ces graves inconvénients ont été signi
lés déjà, à deux reprises, par notre c(%frère YAvvisatore ; mais à ce qu’il paraît,
la Commune tient à cette nouvelle all^,
non pas précisément à cause de son uÉlité, au moins discutable, mais parce qùfc
le projet en a été voté depuis des années
et que un membre de la Table, dit-on, aurait promis de céder le terrain à cet effet.
Et alors, ü faut faire le « viale » coûte
que coûte, pour que le Conseil Communal
n’ait pas à se déjuger! Est-ce là une raison suffisante ? Non, n’est-ce pas ; c’est
cependant la seule, à notre avis, qui ait,
en apparence, un certain poids. Mais contre cette petite raison il y a les graves
inconvénients qui en résulteraient pour
les édifices scolaires que nous venons de
mentionner, inconvénients qui crèvent les
■ yeux, et que tout le monde peut constater;
ü y a la* question financière qui devrait
pourtant aussi entrer en ligne de compte.
Si la Commune de La Tour a quelques milliers — plusieurs milliers — de francs à
consacrer à une œuvre d’utilité publique,
npus' pourrions en citer au moins une
demi-douzaine bien plus urgentes que le
fameux « viale ».
Concluons par deux souhaits ; 1" que
la Commune se désiste de son projet qui
rencontre la désapprobation unanime des
plus directement intéressés ; 2° que la Table, qui a voix au chapitre, s’oppose, par
tous les moyens, au rétrécissement excessifs des abords immédiats de ses édifices.
Mais, vous savez, la Commune a bien d’autres chats à fouetter, et je gage que pour
cinquante ans au moins on ne reparlera
plus du « viale », et que nous avons pris
peur' non pas de l’ombre, mais d’une
ombre.
ANGROGNE. Malgré le temps peu favorable, lious avons eu de bons auditoires
aux différents cultes de Noël et Nouvel-An.
Le dimanche 24 décembre, le culte principal dans le temple de Saint-Laurent a
été célébré avec la fête de Var'bre de Noël
pour les élèves de nos écoles du dimanche
de Saint-Laurent, du Serre et de CacetRivoire. Devant un magnifique sapin,-offert gentiment par M.Ile Marie Gaydou,
étincelant de lumière et garni avec goût
..-r
par nos monitrices et moniteurs, s’est déroulé le programme habituel de chants des
enfants et de la Chorale, allocution de circonstance du Pasteur, récitations des élèves, auxquels ont été distribués à la sortie
chocolats, brioches et une jolie brochure
publiée pour l’occasion. Nous tenons à remercier, à ce propos, la Société « Michèle
Talmône » pôur sa générosité en faveur
de nos enfants.
Le jour de Noël, le temple attirait le
public des grandes occasions, y compris
nos catéchumènes de deuxième année, que
nous voyons avec plaisir chaque dimanche
réunis au pied de la chaire. Notre Chorale,
quoique réduite à un petit nombre de
chanteurs, à cause du départ toujours plus
grand de notre jeunesse, a rendu le culte
plus solennel par le chant d’un joli chœur
de Grünholzer : Lumière de Noël, fort
goûté par le public.
Jeudi soir, le 28, c’est la chapelle du Pra
du Tour qui était littéralement bondée
pour la fête de Varbre de Noël de l’école
du dimanche de ce quartier éloigné de notre paroisse ; fête amdirablement bien
réussie à tous égards, ce dont nous remercions ceux qui ne se sont pas épargnés
pour la préparer, surtout l’évangéliste, M.
Fontana, et l’institutrice, M.He Giampiccoli.
Le culte du Nouvel-An a été rendu plus
impressionnant et solennel par une douloureuse circonstance : l’ensevelissement
de M.He Marguerite Bivoire, de l’Eigardou, décédée à la Buffetta le dernier jour
de l’année. Notre sœur, infirme depuis de
nombreuses années, n’a jamais cessé d’accomplir sa tâche au sein de sa famille dans
la mesure de ses faibles forces, soutenue
par la force d’En-Haut et par la foi dans
son Sauveur, qu’elle a glorifié par sa patience dans l’épreuve et sa joie dans l’espérance de la couronne incorruptible, qui
lui était réservée aux cieux. Un long cortège a accompagné sa dépouille mortelle
au champ du repos, et le service funèbre
dans le temple a coïncidé avec le culte du
Nouvel-An, qui nous a parlé ainsi plus vivement de la fragilité de notre vie et du
devoir pressant de mettre à, profit le temps
que le Seigneur nous accorde !
Nous renouvelons à la famille éprouvée
notre sympathie chrétienne et nous demandons à Dieu de bénir pour notre
Eglise les instructions et les avertissements que ces jours de fêtes chrétiennes
nous ont donnés !
LA TOUR. Arbre de Noël. Il y a des
gens qui vous diront que les fêtes de Varbre se ressemblent toutes. Us se trompent.
Cest bien toujoura la même joie ray<Minant des figures des petits... et des grands,
les mêmes lumières étincelantes, le même
arbre resplendissant et chargé de petits
cadeaux ; mais la fête proprement dite
peut revêtir les caractères les plus variés.
Nous en avons eu un exemple ici même,
et de la plus heureuse originalité. Emmanche dernier, donc, le culte, soi-disant p<Mir
les grands, fut supprimé ; et les grands
étaient là, tous, à côté des centaines d’enfants des écoles du dimanche, que la neige
tombée dans la nuit n’a pas eu le pouvoir
de retenir chez eux. Le temple était bondé
çoipme pour les grandes occasions et la
fête se déroula dans un ordre parfait,
grâce aux soins de l’A. C. D. G. qui avait
auæi préparé et omé l'arbre majestueux
avec le concours de plusieurs demoiselles
de bonne volonté.
Les petites récitations de dialogues et
poésies sont avantageusement remplacées
par de npmbreux chants d’occasion, enlevés avec entrain par nos différentes écoles du dimanche, dirigés par M.me Ida
Jalla et M. Rivoir ; les orphelines, la Chorale (accompagnée à l’harmonium par sa
directrice M.me Balme). La Chorale même
nous régale d’un beau chœur pour voix
de femmes, entremêlées, par intervalles,
aux voix des enfants, ce qui produisit le
plus heureux effet. Mais le clou de la fête
fut « la vie de Jésus » expliquée et commentée par le Pasteur, à l’aide de nombreuses, magnifiques et très distinctes
projections lumineuses, dont pas même
■ une n’a raté. Nous avons constaté le vif
intérêt qu’y ont pris tous les enfants et
nous avons la persuasion que les grandes
personnes en furent aussi édifiées qu’elles
l’auraient été d’un sermon de circonstance.
On qous dit qu’à la sortie du culte, chaque enfant reçut une brioche, une orange,
une carte illustrée et une jolie brochure...
mais cela ne regarde plus
le Chroniqueur.
— Mardi, à 2 h. 30 ponn, a eu lieu l’ensevelissement de M. Alfred Eynard, décédé d’une manière soudaine le 31 courant. M. Eynard était très connu à La
Tour et appartenait à xme de nos anciennes familles. C’est pourquoi un grand ntanbre de personnes a tenu à donner un témoignage d’affectueuse sympathie à la famille affligée, à laquelle nous exprimons
aussi la part que nous prenons à son deuil.
— Dimanche prochain, à 7. h. 30, à
Sainte-Marguerite, M. le prof. J. Coïsson
parlera du philosophe chrétien Pascal, à
l’occasion du troisième centenaire de sa
naissance.
PRALL Dimanche 24 décembre, les enfants de notre école du dimanche, au
grand complet, se réunissaient au temple
avec leurs parents pour se réjouir ensemble autour d’un magnifique arbre de NoëlDes récitations variées où nos petits artistes donnèrent preuve de leur bonne volonté et de leurs capacités, quelques chants
bien exécutés contribuèrent tour à tour à
nous occuper agréablement pendant deux
heures. Quelques brioches, des chocolats et
un beau livre furent distribués à chacun
des enfants et un bon souvenir resta au
cœur de tout ce monde. Notre vive reconnaissance est assurée à ceux qui nous ont
procuré cette joie. ’
— Lundi, jour de Noël, un culte solennel réunit au terapie 150 personnes. Deux
chœurs bien exécutés par la Chorale
rent fort appréciés. Enview»"’*®^ pereonnes prirent part à la Sainte-Cène. pon.
— Nous avons reçu pour notre pharmacie les sommes suivantes : Rostan Su
♦
sanne, Chicago, L. 20 — Garrou Etienne,
New-York, 50 — Garrou François, Marseifle, 30 —Rostaing C., Turin, 10 -— Menusan Pierre, 4,75 — M. R., 15. — Total
L. 129,75.
Notre vive reconnaissance aux dtmateurs. » Guipo Comba.
S
3
PBAMOL. Le 27 décembre im cortège
iitanbreux 'accompagnait au champ du repos la dépouille mortelle de Paid Travers,
■^ré de l’ancien du Chaureng, décédé à
ïrâge de 89 ans. Dans le temple, où le cer»^ eueil a été transporté, le Pasteur prononça
*^¿11 discours sur le texte Job V, 26. — Nous
,^>f^^uvelons nos condoléances à la famille
'éprouvée.
i Malgré la neige et le mauvais temps,
epiiuts de nos écoles du dimanche ont
^ pu réunir, dimanche soir 24 courant,
^s le temple, autour d’un bel arbre de
m.^ël étincelant d’or et d’argent, de lumièj«s et d’étoiles. Le Pasteur, après le culte
jdFintroduction, projeta sur l’écran des
vueg lymineuses sur l’Orient et ensuite les
en£|»ts exécutèrent un programme bien
K '/^>:{^rri de poésies, dialogues, rondes, et
devant un public nombreux qui ne
I ^^^Bagea pas ses applaudissements. I<a
se termina par la distribution des
lûnes et des douceurs,
îteis remercions vivement les régents
4 'âf et les maîtresses qui nous ont aidés, ainsi
toutes les autres personnes qui ont
B .^rt'^^Dpéré à la bonne réussite de la fête, et
”'#]garticulièrement le pasteur Henri Tron
pet St-Gemain, M.me L. Rostagno de Brefscia, et M. Plrnest Kostan de Turin.
culte de Noël, qui a été célébré avec
\ recueillement et solennité, notre jeunesse
;â chanté un chœur de circonstance et des
,{J „^>|iorceaux choisis de musique sacrée ont
' ■- été joués sur l’harmonium.
■ Nous remercions de la part de Alexis
\jbdng des Plencs tous ceux qui lui ont tét ^^moigné de la sympathie à l’occasion 4^
. \S^îaccident qui faillit lui wqter la vie. Efci
'I* dlhattant un tiUeul, l’arbre tomba souddi->!
V l^ernènt en le blessant grièvement au br4%|
fils Augxiste, âgé de 10 ans, s’offnjj
'¿SÔntanément pour que le Docteur lui pni
feyât quatre grands lambeaux de peau
'appliquer à la blessure du père ! L’er
fant chantait des cantiques jryant la daqlouréüse opération. D. F.
.7
BORAV Les solennités chrétiennes ænt
passées, mais les échos bénis qu’elles ont
éveiBés dans nos cœurs nous accompagnent dans la grande tâche que la nouvelle année nous réserve. La fête de l’ar^ Im de Noël a été bien bele,^ malgré la
neige qui nous a surpris. Grâce à l’amabilité de MM. Humbert Odin et H. Tourn,
nous avons dressé dans le temple le plus
beau sapin que l’on puisse imaginer, u’est
au pied de ce roi de la forêt, tout étiice' lant d’ornements et de lumières que nous
‘ ;q avons adoré, avec les Mages, le Prince de
la paix. Petits et grands ont suivi ce culte
É;#" avec une grande attention. Puis, 1« tour
des enfants est arrivé : c’était tout un
g . joyeux feu de file de jolies poésies et de
dialogues bien èhoisis, de chants (k Noël
enlevés par ces voix argentines et alertes.
Nous félicitons M.lles Albina Tourn et Ida
Jourdan pour les bons soins donnés à cette
préparation. Pour compléter là fête on n’a
pas oublié la distribution des friandises
traditionnelles, avec un sentiment de vive
reconnaissance .pour les généreux bienfaifeurs qui ont encore voulu se souitenir de
nos enfants : M. Amato Jalla, L. 50 —
M.me Nancy Seiger-Jouvenal, 20 — N. N.,
Kprà, 5.
Vers la fin de l’année nos Unions Chrétiennes ont voulu cimenter leurs bons rapports par une soirée intime, égayée par
des jeux et de bonnes récitations de M.lles
A. Tourn,.I. Jourdan, Lilia Mourglia, M.
Durand. Franche gaîté et bohne harmonie. Très regrelt^ie l’absence de plusieurs
i^membres.
L^s étudiants de la Société «Pra del
orno » ont tenu deux réuniom missionires : une aux Fusines avec projections
mineurs, et une à'Rumer par un temps
.^^^J eux. Nous attendions leur dernière vi'“■‘e le 31 décembre, au culte principal,
la neige étant tombée au dernier moht, le Pasteur a pris leur place devant
'ïi^^^^^réire, bien réduit. La collecte à
ft
l’école du dimanche a cependant donné
L. 11, et celle du culte L. 20,25. Nous tenons ces oboles à disposition de nos jeunes amis pour qu’ils les transmettent à
la Maison des Missions à Paris.
FAITS DIVERS.
Uii Congrès «pour la moralité publique » aura lieu à Müan les 13, 14 et 15
counant, et sera appelé à discuter les sujets, ci-dessous : Recherche de là Paternité
— l<a loi sur la Pornographie — Le cinémaferaphe — La loi sur le jeu.
eux autres sujets, très importants
au^i, seront traités en des réunions spéciaes : Réglementation des mœurs et abolitionnisme ; lutte contre le blasphème.
àc
IINSTITOTIOHS HOSPITÂUËRES ÏÂUDOISES
Sears en souvenir da regretté
M. Chanes Decker:
Sig.ne Emilia e Maria Charbonnier , L. 10,—
Sig.na Ida Bert » 5,—
Cav. Augusto Bachi » 10,—
Sig. Amato Jalla » 500,-—
Sig. Enrico Peyrot (Ospedale
e Rifugio) » 100,—
G. e V. Comba, Torino » 50,—
Davide Bosio, pastore » 10,—
Totale 3“ Lista
Liste precedenti
L. 685,» 1.010,
TOTALE L. 1.695,
Prima''lista di oblazioni (invece di
fiori) a favore del Convitto prò Orfani di Guerra di Torre Pellice, pervenute al sig. Luigi Ferrerò, Torino :
Sig. Michele Robert L. KM),—
Ing. Giuseppe Rostain » 10,—
Cav. Enrico Ribet e Signora » 150,^—
Sig.ra Margherita GiampiccoliRibet » 150,—
Pastore Adolfo Comba e Signora » 25,—
Sig. Teodoro Ricca » 20,—
Sig. Luigi Ferrerò » 100,—
TOTALE L. 555,—
CHRONIQUE POLITIQUE.
Une autre année sombre et tqurmentée
vient de terminer. L’Europe n’a pas retrouvé la paix dont elle a si besoin. Serions-nous pour cela pessimistes à outrance ? Loin de là : nous avons foi encore dans l’avenir du monde et nous
croyons apercevoir, par-ci par-là, de vagues lueurs annonçant une aube nouvelle.
Elle n’est pas telle que nous la désironh ;
nous remarquoits avec douleur tous les
jours et chez tous les peuples une recrudescence des sentiments nationaux les
plus outrés et un retour en arrière, de
façon que notre époque a pu être comparée, non sans raison, aux années du noir
triomphe de la Sainte-Alliance.^ Mais ce
nouvel affermissement du principe de la
nationalité pourrait aussi être le prélude
d’tin esprit humanitaire nouveau plus
conscient et rationnel que celui du passé.
Puissent tous les hommes de bonne volonté unk- leurs efforts dans ce sens et
les sombres nuages qui couvrent encore
l’horizon seront dissipés. Voilà notre vœu
pour la nouvelle année.
.— La semaine dernière a été excessivement laborieuse pour M. Mussolini. On
peut parfois critiquer ses actes, mais on
reste émerveillé en présence d’une telle
activité. A la suite des désordres survenus
dans quelques viUes, plusieurs préfets ont
été remplacés, notamment celui de Turin,
où, d’après le Gouvernement lors des derniers troubles, «la police n’a pas fonctionné et a abdiqué complètement ses pouvoirs entre les mains des équipes fascistes ».
Le service militaire, pour la classe qui
sera prochainement appelée sous les armes, a été fixé à 18 mois effectifs. Quoique favorables à une diminution dn service (aon au-dessous de l’année cependant) nous ne saurions blâmer, pour le
moment, cette disposition, si onéreuse
qu’elle soit, vu l’état d’esprit de l’Euroi)e
et aussi de l’ItMie où le besoin d’une armée forte et sûre est encore fort senti.
L’institution de la « milice volontaire »
est un fait accompli. Ele devra être recrutée parmi les fascistes de 17 à 50 ans
(pourquoi pas ailleurs ?) dignes d’en faire
partie et sera « au service de Dieu et de
la patrie et sous les ordres du chef du
Gouvernement» qui en disposera selon sa
volonté. Toutes les autres formations militaires seront partant interdites. Les légionnaires de D’Annunzio ont donné l’exemple de la discipline et sont en train
de démobiliser leurs forces. Le corps des
gardes royaux a ai;issi été dissous et fondu
avec les carabiniers, dont le nombre est
porté à 75.000 hommes. Cette disposition
si radicale et imprévue n’a pas manqué
de susciter un fort mécontentement parmi
les gardes. Plusieurs émeutes ont éclaté
doit la plus grave, à Turin, quoique
promptement et énergiquement réprimée,
a provoqué cinq morts et une quinzaine
de blessés.
Profitant largement des pleins pouvoirs,
le Gouvernement a ouvert à grands coups
de hache d’énormes clairières dans la forêt touffue de la bureaucratie. Outre la
mise en repos des employés au-dessus de
65 ans ou ayant quarante ans de service,
le personnel des ministères sera réduit au
strict nécessaire ; rien que dans le dicastèro de l’Instruction publique, 739 employés vont être congédiés. Tout le monde
est d’accord pour reconnaître la nécessité
de cette œatombe. — D’importantes délibérations ont été prises aussi à l’égard
des taxes sur les objets de lùxe qui serón); simplifiées et dans le domaine des
loyers dont les contrats seront libres.
— La Conférence de Paris s’annonce
,sous des auspices peu encourageants. M.
Mussolini, en présence du désaccord entre
la France et l’Angleterre, estimant que sa
prfeence est plus utile à Rome, ne s’est
pas rendu à Paris. L’Italie est représentée par MM. les marquis DeUa Torretta
et Sàlvago-Raggi. M. Poincaré profitera de
l’occasion pour faire constater, une fois
de plus, le manquement de l’Allemagne,
qui n’a pas fourni à la France les matières premières décrétées par le traité de
Versailles; il aura % probablement la Belgique de son côté. On ignore quelle sera
l’attitude précise de M. Bonar Law. L’Allemagne a formulé un nouveau projet de
réparations qu’elle entend soumettre aux ■
Alliés.
— La Conférence de Lausanne est en
trée dans un état de léthargie qui pourrait lui être fatal. Les Turcs font de plus
en plus la sourde oreille et pour leur faire
entendre raison l’Angleterre a cru bon
d’envoyer à Constantinople sa flotte de
Malte. Sera-ce un argument suffisamment
persuasif? A. S.
LE NUOVE TARIFFE POSTALI.
Col T» gennaio 1923 enti-eranno in vigore'
le seguenti tariffe postali :
Per Vinterno c colonie :
Lettere c biglietti postali, ogni 15 grammi
o frazioni di 15 gramirai, L. 0,50.
Id. id. pel distretto L, 0,25.
Lettere semplici, cioè di un porto di 15
grammi dirette a militari in servizio attivo
(esclusi ufficiali) L. 0,25.
Cartoline con comunicazioni epistolari, dì
Stato o della industria privata, fuori di.stretto L. 0,30.
Id. id. pel distretto L. 0,15.
Cartoline dì Stato, con risposta pagata, fuori
distretto L. 0,60.
Cartoline illustrate, con la sola firma dello
speditore e la data L. 0,10.
Cartoline illustrate con 5 parole L. 0,15.
Biglietti da visita, con non più di 5 parole
di convenevoli L. 0,20.
Fartecipazioni di nascita, morte, matrimonio
e simili L. 0,20.
Fatture commerciali (peso massimo gr. 15)
L. 0,25.
Carte manoscritte, per i prinù 200 grammi
L. 0,50.
Carte manoscritte, per ogni 50 gl’, oltre i
200 (fino a kg. 2 (peso massimo) L. 0,15.
Campioni senza valore, per i primi 100 gr.
L. 0,30. Per ogni 50 gr. oltre i 100 (peso
massimo gr. 350) L. 0,15.
Stampe aperte per ogni 50 gr. I,. 0,10.
A^icurazione per le prime L. 200 L. 0,75,
per ogni L. 100 o frazione in più L. 0,30.
Raccomandazione, diritto fisso L. 0,50.
Pacchi postali :
Per l’interno. Colonie e uffici italiani all’estero pacchi ordinari : fino a kg. 1 L. 2,50 ;
fino a kg. 3 L. 5 ; fino a kg. 5 L. 8. Pacchi
ingombranti (cni. 60 per lato) pieto tassa
in più. / «
Per l’estero :
Lettere e biglietti postali : per i primi 20
grammi L. 1. *
Per ogni porto successivo di gr. 20 L. 0,50.
Cartoline semplici L. 0,60.
Cartoline con risposta pagata L. 1,20,
Cartoline illustrate, con la sola firma dello
speditore L. 0,20.
Raccomandazioni, diritto fisso L. 0,80.
Diritto di assicurazione per ogni 300 lire
0 frazione L. 1.
Manoscritti fino a 250 gi‘. L. 1.
Manoscritti per ogni 50 gr. o frazione, oltre
250 gr. L. 0,20.
Campioni fino a 100 gr. L. 0,40.
Campioni, per ogni 50 gr. o frazione, oltre
100 gl’. L. 0,20.
Stampe, per ogni 50 gr. o frazione L, 0,20.
Abonnements payés.
1923 ; Pramol : Ribet Jean de Frédéric
— Bertalot C. veuve Elett, Ailiers - Jahier
Henri, Bolaré - Sappé H. feu Jacques,
Piene - Reynaud L., Peumian - Ribet L.,
Bouchard - Long Louis, Ruà - (Jonffie Héli,
Toumim - Pons D., pasteur - Sappé J.,
Piene - Sappé L., Ruà - Reynaud Henri,
Peumian — GriH Antoinette, Perosa Argentina (2 ex.) — Vinçon Henri, négociant, Id. — Pons Philippe, id.. Id. — Bertalot Louis, Pons, Pomaretto — Perrou
M., Masselli, Id. — Bleynat T., Id., Id. —
Capier Jean, Perosa Argentina — Ribet
M., Serre, Inverso Rinasca — Pons-Gay
M., Milano — Fbache Henri, Giordanotti,
Torre Pellice — Forneron Laurent, Favé,
Prarostino — Rivoir Laurent, St-Barthélemy. Id. (e 1922) — Teliini M., Cannes
(1“ sem.) — Berthoud C., Genève — Prochet dott. R., Roma — Jalla (Ildoardo, Firenze — PeDegrin M., Torino — Eynard
M., Genova (1“ sem.) ^ Vieil M., Nice —
Vola P., Torino — Peyrot Philippe, Pomaretto Rostan Paul, Id. (e 1922) —
Peyrot G. F., Pinerolo — Balmas M., Chabrans. Inverso Porte — Sappé E. et E.,
San Remo — Rostagno M., S.'Secondo —
Gay E., Id. — Gander-Rivoira P-, Pinerolo
— M.me Combe, St-Marcel, Marseille —
Génicoud Thérèse, Berlin — Gay-Bertini
J., Genève — Giordano L., Venezia — Turin Anita, Lusema S. Giovanni — Rivoire
A., Rumé, Rorà — Morel Joséphine, Ville,
Id. — Gaydou M., Torino — M.me LongGaydou, Torre Pellice —• Durand Albertine, Nice — Gârdiol G.,‘ SalétnO —r Jahier M., Fayole, Inverso Rinàsca — For^
neron E., Pomaretto V. Vitale C., Genova
— Gaydou Jean, Angrogna — Coisson M.
née Buffa, Id. — Mourglia Lilia, Rorà —
Arcangeli B., Milano — Corsani E., Id. —■
Mûris Adolphe, Id. — Suore Valdesi Asilo,
Id. — Pasquet Sophie, Brasis, S. Secondo
— Forneron Henriette, Roc, Id. — Coucourde M., Inverso Rinasca — Balmas M.,
Pancalieri — Corsani Enrico, Forano.
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
La famUle du très regretté
CHARLES DECKER
remercie vivement toutes les personnes
qui, de quelque manière que ce soit, ont
voulu s’associer à sa douleur et donner un
témoignage d’estime et d’affection au cher
défunt.
Torre Pellice, ce 3 Janvier 1923.
La Famiglia EYNARD-JOURDAN, commossa e riconoscente, di tutto cuore ringrazia le numerose persone le quali vollero accompagnare all’idtivw, dimora la
salma del rimpianto loro marito e padre
ALFREDO EYNARD
deceduto improvvisamente il 31 Dicembre
1922, nd suo 61“ anno di età.
In particolar modo ringrazia gVinquiUni ed i vicini per l’offerta di una magnifica corona.
Torre Pellice, 3 Gennaio 1923.
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. INDIRIZZI
ieili priitipal! tiiiese ed Open MM i Ralia
VALLI VALDESI.
Asfrogna - Pastore: Bogetùo Eerel.
Bobbio Pelticc - Pastore: Bnfioo Troa. S.
Lmaroo jS. Giovanoi' Pastore: Bmilio Tron.
Mauello - Sig. D. Gaydou.
Perrcro • Pastore: Luigi Micol.
Ploarolo ■ Pastore: Luigi Marauda.
Pomaretto - Pastore: Giulio Tron.
PraU - Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore: Davide Pons.
Prarostino • Pastore: Àugnsto Jahier.
Rfclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore : Alberto Fuhrmann.
Rerà - Pastore: F. Peyronel.
S.Germano Chison e - Pastore : Enrico Tron, J.
TorrePelUce • Pastore: Davide Bo»o.
VBIarPcHiee - Pastore: Bart. Soulier.
Aosta - Chiesa: 3, Rue Croia de Ville - Pastore: Pietro Cbauvie, ivi.
Bori - Chiesa: Corso ì^t. Em., 164.
Bcnevaato - Slg. Ant. Cornelio. Via Pietro
De Caro, 17.
Bielito - Chiesa: Via Fanicolare - Pastore:
G. G. Ribetti. Casa Bpglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Beit.
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Gatibaldl) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi • Chiese: Vìa Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveHì, Via Orconv^a:done.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giaxdiui Pubblica - Pastore : Davide Pornerou.
Catania - Chiesa: Via Naumachia. 22 - Pastore: Giuseppe Fasolo, ivi.
Caltanissett« Chiesa: Via Maida, 15 •
Cbieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazse - Pastore G. Petrai.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 • Pastore:
Giovanni Grill! - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Dovadoia - Chiesa Evangelica.
Fehsaica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Beo.
Giudici.
Pastore
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51
V. Sommani.
Chiesa: Via Manzoni. 13 - Pastore;
E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore: Arnaldo ’Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evaugelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore;,
G. Bonnet - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica
Ivrea - Chiesa; ,s. Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazaiio.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sig.
Enrico Robntti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore;
Arturo Muston, ivi.
Locca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
G. D. Buffa.
Lugano - Paolo Calvino - Pastore Evangelico, uassarate (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milaao - Chitsa di S, Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel - 23, Via
Teiesio, — Chiesa di Via Faièri, 9 ? Pastore: Emilio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore; Attilio Ariàs, ivi.
Pachino - Chiesa Evar^eika
Pulermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 -kPastore: Rinaldo Malau, ivi. *
Pescolanciano - Chiesa Evangelka.
Piani di Vallecrosia - Pastore: P. A. Billpur,
Asilo Evangelico. i
Pisa - Chiesa: Via Derna. 15 - Pastore: G.
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Matc^ r
Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastoie: Artùio
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius, Banchetti. |
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107,,^
Piazza Cavour - Pastori : Aless. Simeo^'
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosift
Via Pietro CtMsa, 42. ^
Sampierdarena - Chiesa; 16, Via G. Ca:
ducei
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ug^
J anni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore
Francesco Rostan, ivi.
SiracDsa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18
Snea - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via d’Aquino, 132 - Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Viti. Emanuele li
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori: Alberto Prochet e Giov. Bertinatti,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore • Pastore '.
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scotccua.
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagli» (Salita
Maria Porinosa)*Ps»t. : Davide RayeL leiVerona - Chiesa; Via Pign#(presso il Duomo)
• i^tore: B. ÓelS, 2, Vioìào S. Andrea.
Vittoria - Chiesa Evangeüca - Sig. V. Trotia.
Ufficio di Pre^denza della Tavola Valdese
Sig. Posi. Bariolomee Léger^ Moderatore.
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario~Cassiere, 107, Via Tre Nove»»*»'«, Rojua(i).
Facoltà di Teologia : Roma (26) - Via Pietro
Cessa, 42: Prof. G. Lussi, G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni : Torre Pellice, Via
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato; Torre Pellice Preside: Prof. D. Jahier.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore; Prof. A. Jalla.
Scuola Latina: Pomaretto - Direttore : Prof.
i Maggiore (Torre Pellice).
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttore.
Past. F. Grill
Convitto Femminile: Torre Pellice - Direttrice: Sig.na A, Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.na
N. Arnoulet.
Istituto Gonld : 51, Via Serragli- Firenze (33)— Direttore : Past. V. Sommani.
Istituto Femminile Valdese di VaUecrosi a
Direttore Past.F. A. Biìlour.
Rifugio per incuraldU; LusernaS. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi; S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Direttone
Via Berthollet, 36 -Tormo. — Direttore
A. Comba - 22, Via Beaumont Torino.
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Carena, Dovadoia, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle.
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
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lì culto principale si celebra in tutte
chiese alle ore ii circa della Domenica.
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1,-3
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• 1,— [Estero
» 1,50 [Estero
» 1,— [Estero
1-]
1,503
2,60]
1,50]
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