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Soixante-treizième année
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PRIX D'ABONNEMeNTi
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, piireè, aimables..., d^es de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
S
V
^our la vie intérieure
VI vn
« Voici, je suis vivant ».
Ap. I, 18.
« Il fait nuit. Dans une petite chambre
gothique Faust est assis devant son pupi‘- tre. Il est inquiet et découragé. Il a tout
étudié : la philosophie, Iq droit, la médé^
cine, la théologie même. Mais voici, il reconnaît la vanité de la science. Il ne croit
plus ni à l’enfer ni au diable ; mais toutes les joies de la vie lui sont enlevées.
Dans son désespoir, mais aussi dans son
désir ardent d’arriver à la possession de
la vérité, il s’adresse à l’alchimie. Soudain, autour de lui, éclate la lumière ; il
croit avoir trouvé la clef de la nature infinie. Mais, ô vanité ! tout disparaît en
un instant. Il voit couler les sources, mais
sa soif dévorante n’est pas étanchée.
Plus que jamais, les ténèbres l’environnent. Las enfin de toutes ses recherches,
mais soupirant toujours après ïa vérité,
il forme le sinistre projet de se donnei
la mort. Peut-être découvrira-t-il ainsi
l’aurore de ce jour nouveau qui n'a poini
encore lui dans son cœur. Déjà Faust
porte à ses lèvres la coupe fatale... Voici
que le son joyeux des cloches et, que le
chant des pieux cantiques de Pâques se
font entendre :
« Le Seigneur est ressuscité ! redit un
chœur d’anges, joie sur la terre à l’homme que fatigue un triste héritage de désirs grossiers et pervers ! ».
Faust s’arrête... : involontairement il
éloigne la coupe de ses lèvres frémissanr
tes. Bientôt, il entend le chœur des saintes femmes se rendant au Calvaire pour
emlmumer le corps de Jésus, mais trouvant le Sépulcre vide. Puis, les anges reprennent : « Le Seigneur est ressuscité !
Heureux celui qui l'aime et qui résiste
aux épreuves dures et pénibles, mais salutaires ! ».
Alors Faust, se souvenant de la foi de
son enfance, est relevé et s’écrie :
« Chants célestes, puissants et doux,
pourquoi me cherchez-vous dans la poussière ? Faites-vous entendre aux hommes
simples de cœur. Je sais la nouvelle que
vous annoncez, mais la foi me manque,
et le miracle est l’enfant chéri de la foi.
Je ne puis m’élever jusqu’à ces sphères,
d'où la bonne nouvelle nous est envoyée.
Cependant, habitué dès ma jeunesse à
l’harmonie de ces cantiques, ils me rap
pellent à la vie. Autrefois, pendant la
tranquille solennité du dimanche, un baiser plein d’amour descendait sur moi du
haut du ciel. L’harmonie'majestueuse d^
cloches remplissait mon cœur d’une piété
tendre ; des désirs d’une incroyable donceur m’appelaient au sein de la nature...
ces souvenirs me rappellent aux émotions
de mon enfance ; ils me retiennent au moment solennel où j’allais franchir le dernier pas. Ah ! faites-vous entendre encore, cantiques pleins d’une douceut céleste ! Mes larmes coulent, la vie m’a reconquis ».
Telle la puissance de la Résurrection
sur un homme chez qui toute foi semble
éteinte.« Centre de la prédication apostolique, la Résurrection est le fondement
même de notre foi et de notre espérance.
Nous ne renions pas la vie présente avec
ses intérêts et ses devoirs, ses problèmes
et ses luttes ; comme chrétiens, nous avons
une mission à remplir au sein de la société actuelle, no^js proclamons un message de paix et de justice, nous exerçons
une action sociale en vue du soulagement
des innombrables misères de l’homme.
Mais la bonne nouvelle que nous annonçons n’est pas relative à la vie présente
et périssable; l’objet de notre espérance
est la vie à venir, cette vie qui sera totalement différente de la vie actuelle. « Si
nous n'avons d’espérance en Christ que
pour cette vie seulement, nous sommes
les plus misérables de tous les hommes».
Aussi tout notre édifice spirituel repose sur la résurrection de Christ, toutes
nœ espérances convergent sur le Christ
ressuscité. « Si nous croyons que Jésus est
mort et qu’il est ressuscité, nous devons
croire aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts ». La
Résurrection est le miracle qui explique
tous les autres, la doctrine qui vivifie
toutes les autres, l’acte qui résume toute
la divine puissance de Jésus, le fait auquel s’alimentent et duquel dépendent la
foi et la vie chrétienne dans leur totfdité.
Alors que Luther était saisi de tristesse
il trouvait la consolation dans sa certitude
de la Résurrection^ de Jésus : « Vivit ! vivit ! ». Souvent, il écrivait ces mots avec
de la craie sur les portes et sur les murs
de sa demeure. Interrogé un jour sur
l’importance qu’il donnait à ces paroles,
il répondit : « Jésus vit ët s’il ne vivait
pas je ne désirerais pas vivre une heure
de plus».
Vivit ! A cette pensée nos inquiétudes
et nos peines, nos deuils et nos luttes,
tout s’efface,; tput,, dans notre vie, se
transfigure; le soleil qui en diæipe tous
Içs brouillards c’est Jésus vi'iiànt^ aux
çles dès sîêilës. "Alors, sur'^le bord inêmé
du désespoir, nous refaisons l’expérience
' de Faust. Alors nous réalisons le vœu
du poète : ’
«Soyo7is comme l'oiseau posé pour un instant
'.i Sur des rameaux trop frêles,
Qui sent ployer la branche et qui chante pourtant
j.jyf Sachant qu’il a des ailes ». '
Alb. R.
Jgj^ ibM m» 1^
la pieaiiiit Silili Otiilaia,
‘^,.11 a été dit : « Le Pape des Vaudois
c'est un livre ». Mais ce livre, c’est la Bible, c’est-à-dire le livre par excellence.
G’est en effet au nom dé la Bible, pour
la suivre et pour la répandre, parce qu’il
y . avait trouvé le chemin de son salut,
que Pierre Valdo quitta tout : ses occupations, ses richesses, sa demeure, et qu’ü
organisa le mouvement vaudois. Et si,
comme nous l’enseigne Jésus, il distribua
ses biens aux pauvres, c'est qu’il savait
qu’aux déshérités de sa viUe natale il
manquait le pain de la Parole de Dieu
plus encore que celui du corps. C’est pour
cela qu’il employa une grandé partie de
ses richesses pour leur procurer cette
Parole. .
Avant l’invention du . papier, les manus-''
crits éta.ient très chers, surtout ceux de
la. Bible ; non seulement à cause de leur
volume, mais aussi parce que, écrits en
latin, c’était, dans la pratique, seulement
les gens d’Eglise, qui pouvaient se les
procurer.
Afin de connaître tous les trésors qui
sont renfermés dans le Saint Livre,
Pierre Valdo, qui ne connaissait pas le lat n, se fit aider par deux prêtres clercs :
Bernard Idros et Etienne d’Ansa (1175).
Celui-là traduisait du latin en provençal,
celui-ci rédigeait la traduction que Valdo
lisait et expliquait sùr-le-champ au peuple, et qu’il répandait ensuite aussi loin
qu’ü le pouvait, par le moyen de ses disciples qui, deux à deux, s’en allaient de
village en village, de maison en maison,
dans toute l’Occitanie... Il nous reste de
ce travail de traduction tout le Nouveau
Testament et cinq livres — quelques-uns
même incomplets — de l'Ancien.
La langue d’oc était alors florissante et
la version que nous pouvons appeler de
Valdo fut écrite en dialecte lyonnais. Ce
n’était donc pas la langue fine et savante
des troubadours qu'il employa, mais celle
du peuple, qui servait aussi à rédiger les
papiers et les institutions de toute sorte,
qui sont parvenus jusqu'à nous. Par là, la
comparaison de l'œuvre de Valdo avec
celle des autres régions occitanes prouve
l’unité que présentait alors la langue d’oc
et, depuis lors, la nation occitaine.
Les Albigeois adoptèrent aussi la Bible
de Valdo, mais en y ajoutant quelques
particularités en relation avec leurs
croyances gnostiques.. C'est ainsi que le
manuscrit conservé à Lyon, semble avoir
servi à un groupe cathare, car on y retrouve un rituel de cette secte.
D’autres Bibles occitanes, toujours en
langue d’oc, sont conservées à Carpentras,
à Dublin, à Paris, à Grenoble. La bibliothèque de Strasbourg en avait une aussi,
qui fut malheureusement détruite par le
bombardement priîsteién de 1870. Heureusement que le savant Edouard Reuss
l’avait déjà étudiée. A Zurich aussi se
trouve un Nouveau Testamènt occitan qui
y fut porté par Guillaume Malajnot, pasteur vaudois à Angrogne avant et après
l'exil de 1686. Le savant anglais M Gillÿ
en a publié, en photo-copie, l’Evangile selon St-Jean et le glottologne italien Salvioni l’a publié en entier dans «l’Archivio Glottologico » de Milan. i
Cambridge enfin, en Angleterre, conservé
la Bible que Morland, ambassadeur de
Cromwell auprœ d;u duc de Savoie, acheta
aux Vallées, à l’époque des Pâques Piémontaises ; Bible qu’avait ' possédée un
Clément, de Villaret, et un Prin, de Sübiasc.
Sa diffusion fut très remarquable, car
jusqu’au XVI®- siècle, toutœ les Bibles
françaises et italiennes — d’aucuns ajoü, tent même les allemimdes — furent traduites de celle de Valdo.
Nous devons encore rappeler un résumé
en vers qui en fut fait, à la fin du XIV®
ou au commencement du XV® siècla, sous
le titre de «Iæ nobla Leyezm» qu'en/a
souvent appelée la «petite bjble vaudoise ». La langue de cet ouvrage est Celle
des contrées alpines du Haut Dauphiné et
des Vallées Vaudoises, revêtue, de la graphie classique.
Ces écrits, qui sont le fondement de
la doctrine vaudoisfe dont l’histoire se confond avec celle du peuple vaudois iuimême, ne se trouvent plus en commerce
depuis bien longtemps. Les Vaudois, qui
ont conservé toujours vif chez eux le culte
du passé, accompliraient une belle œuvre
en les publiant à nouveau.
L’article qui précède a été inspiré par
la lecture' de la « Noble Leçon » et par
le premier article de « Glanures d’Histoire
Vaudoise ». H est dû à M. Marcel Carrières, qui s’intéresse beaucoup à tout ce qui
trait à la culture occitane et qui a été
par là amené à s’occuper aussi de notre
histoire et de notre littérature. Esprit
ouvert et cultivé, collaborateur et correspondant de plusieurs revues et journaux
en langue provençale, en particulier d’Ctecitania, qui a inséré, ces années dernières,
plus d’une note sur notre peuple et quelques courts articles en dialecte vaudois,
M. Carrières a préparé ces lignes pour
une des feuilles régionales dont la France
est si riche. H nous a paru qu’elles méritaient d'être traduites et publiées dans
Y Echo des Vaiïées, qui remercie vivement
notre ami de l’intérêt qu'il porte aux problèmes historiques de chez nom
La proposition qui nous rat faite ne.,
doit pas tomber immédiatement dans l’oubli. La Bible d’Olivétan ne doit pas nous
faire complètement oublier celle de Valdo,
qui a été, pour le mouvement vauèôis,
certainement plus importante que celle
de 1535 : car sans la Bible de Valdo les
trois premiers siècles de notre histoire
n’existeraient probablement pas. Th.
AVIS.
Notre prochain numéro paraîtra le
9 avril.
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L’Echo des Vallées -fV^dîiedi 26 Mars 1937-XV
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«Dieu n'en ouldLefpas un seul*;''
'SC*.- ^Luc XII, 6.
4ï.i.-^a;'A4,î*‘
Rien ne saurait remplacer Je doux nid
familiai Rien.-*. vw ;
Mais quand un v«it de tempête l’a dévasté et que la mère, morte tr(^ jeune, .
n’est plua là pour Je réchauffer de son ;>
aile, ou que le père, l^üssé seul ne peut
suffire à sa tâche, alors l’Eglise dans sa
charité vigilante, recueille les pauvres oisillons.
Parmi les différentes institutions destinées à abriter l’Enfance en détresse,
l’Orphelinat Vaudois dé Torre Pdlice est
peut-être la plus ancienne et la mieux
connue. . , i .
C’est une grande et solide maison blanche, située aux portes de La Tour, presqu’aux confins du vallon sacré de l’Angrc^ne. La position en est idéale. Isolée
dans ses jardins comme dans une oasis
de verdure, elle est cependant à proximité de la- vie religieuse et civique qui
bat son plein dan^ la petite métropoL
vaudoise. Jadis les fillettes recevaient leur
instruction dans l’Orphelinat même ; aujourd’hui, elles fréquentent les écoles de
la Ville et prennent part aux diverses
manifestations du régime.
Le large toit de l’Orphelinat abrite 37
petites filles -— une 38® est attendue —
provenant de. toutes les paroisses du district et de quelques 'églises de l'Evangélisation. On les voit le dimanche matin à
l’élise, écoutant sagement la prédication
du Pasteur ; on les rencontre dans les
rues de La Tour, revenant de l’école en
petits groupes, marchant deux à dteux,
leurs clairs visages reluisants de santé. On
cUt ; « Tiens, l’Orphelinat », et on n’y
pense plus, laissant à d’autres bonnes volontés, presque toujours les mêmes, le
soin de .pourvoir, jour après jour, aux
besoins de ces 37 petites vies.
Comme la plupart des institutions de
bienfaisance, l’Orphelinat Vaudois eut un
commencement bien modeste.
En 1853, grâce aux dons généreux de
quelques âmes compatissantes. Madame
Adolphe Revel put réunir, à Bobi, cinq
petites orphelines, qu’elle confia aux soins
maternels de Madame Marie N^rin, convertie à la foi vivante chez Oberlin, le
pasteur bien connu du Ban-de-la-Roche et
le créateur des Ecoles Enfantines. Bientôt,. des fonds nouveaux permirent de
louer le dernier étage de la maison Vertu,
l'ancien palais des Comtes. Marie Négrin
s’y installa comme « mère de famUle » avec
sea petites, auxquelles on en adjoignit
20 autres. La direction suprême du nouvel Orphelinat fut confiée à une diaconesse
de Saint-Loup.
Mais les voisins se plaignaient du bruit
que faisait tout ce petit monde plein de
vie et le besoin d’un jardin se faisait de
plus en plus sentir.
Un propriétaire, possesseur d’un beau
vignoble, considérant le but philanthropique que l’on se proposait, consentit à s’en
séparer. Le plan de la maison fut fourni
gratuitement par l’ingénieur Robert et la
première pierre fut posée le 26 mai 1856.
Deux ans plus tard les flgphélines, au
nombre de 40, quittaient le palais Vertu
pour prendre possession de leur nouvelle
demeure. La bâtisse avait coûté 37.000
lires !...
L’Orphelinat compte donc 75 ans d’existence, trois quarts de siècle, durant lesquels 450 petites filles ont été arrachées
à une vie de privations et à toutes les
tentations de la misère matérielle et morale.
Après quelques tentatives du début de
faire de l’OrpheUnat une école induôtrieUe,
la voie s’est ouverte devant nos jeunes
filles et n’a jamais été abandonnée depuis : leur instruction et leur éducation
terminées, éies vont en «service commandé ». Domestiques, bormea, selon le
nom si charmant et si doux, mais des domestiques actives, économes et fidèles.
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Pouvez-vous . vous ' représenter ce ' que
cela demande de dévouement, d’efforts
continuels et de patience de la part de
la directrice et de son aide, 6 mères qui
avez-tant de peine à faire de vos filles
des ménagères à peu près payables?
Mais laissons la parolé à M.lle Arias,
la directrice au grand cœur maternel :
« Ce qui s’impose chez nous essentielbment, c’est le maximum d’ordre et d’économie. Il faut inculquer à nos fiUes que,
dans les maisons où ell^ seront appelées
à rendre leurs services, ce qui les fera
apprécier, sera, outre leur fidélité, lè sentiment profond de leur responsabilité
dans les petites choses et le respect d,e
tout ce qui leur sera confié. Former des
consciences ! Voilà le but auquel tendent tous mes efforts ; mais c’est aussi la
plus grande difficulté de ma tâche et sans ,
Faide , de Dieu, je n’y parviendrais ja- ’
mais. Ces jeunes filles nous viennent des
milieux les plus différents, et hélas ! pas 8
toujours des meiljeuft« ; et commei plusieurs d’entre elles ont besoin d’air pui j
et d’une bonne nourriture pour fortifier
— Pendant ces derniers trois mois, me
i dit la Directrice avec un soupir, nflhyi
avons "tnangé 1.432 küogrammes de pain;
i-’" 4 /
1.432 kilogrammes de pain en trois
mois ! Je pense à ces 75 années d’existencé
et à tout le poin qu’il a fallu et mes
mains se joignent en actions de grâce
pour le passé et en prière pour l’avenir,
î r. — Et bu 1.566 litres de lait, continue
I M.lle Arias. Total 3.324 lires.
3.324 lires ! Et le reste !... Mais si je
disais tout ce que j’ai vu et entendu durant ma courte visite, l’Echo tout entier
- n’y suffirait pas.
Un dernier mot en terminant. Parents
qui avez une et quelquefois même deux
S¡
Si
leur santé physique, de même, ü faut un f
travail assidu et vigilant pour améliorer ^
leur santé morale... ». »
P
Outre les différents travaux domesti- k,
ques, les jeunes fiUes apprennent à faire ¡i,
les ouvrages à l’aiguille. Robes, lingerie, ||
etc., tout, naturellement, se confectionne |.
dans la Maison, ainsi que de la^fine lingerie, sous la direction de M.Ue Fini, la ÿ,;
maîtresse de couture. « Elle leur apprend t
très bien », dit simplement M.Ue Arias "V
en parlant d’elle. Quelle louange dans ces
quelques paroles !
J’eus, il y a quelques semaines, le plaisir de visiter l’Orphelinat. La journée —
un dimanche ^ n'était guère propice. Les
arbres, dépouillés de leurs beaux ombrases, frissonnaient au vent âpre de février
les jardins, en été si riants, étaient sans
vie. Mais dès que s’ouvrit la grande porte
— tous est grand et solide à l’Orphelinat — quelque chose de doux, de tiède
et de familial m’enveloppa. L’ordre et la
propreté régnaient partout ; mais cet ordre et cette prgpreté n’avaient rien de
rigide ou de froid. J’étais dans une maison, une maison plus grande que les autres, mais une maison encore. Çà et* là,
aux murs des grands dortoirs, pentlaient
des cadres, de gais tapis couvraient les
longues tables du réfectoire; au dortoir
des grandes, sur une table de nuit, des
photographies, sans doute celles de parents aimés, mettaient une note d’intimité charmante. Et sur tous ces humbles
efforts de beauté, à travers les vitres immaculées, tombaient de larges flots de lumière. En été la maison doit être inondée de soleil et pleine de fleurs des
champs, cueillies au cours' de longues promenades
Elle s’anime tout-à-coup d’un gai brouhaha et le large escalier est qnvahi.. Ce
sont les orphelines qui rentrent de la promenade. Les grandes, leurs joues rondes
colorées par l’air vif du dehors, présentent tous les traits d’une robuste santé ;
les petites — dernières arrivées — sont
moins prospères. Que de choses douloureuses on pourrait raconter à leur sujet !
J’entre à la cuisine. M.'He Arias me
présente le chef et le sous-chef de l’établissement, deux orphelines, bien entendu,
la maison n’ayant pas de personnel. Je
salue avec le respect qui leur est dû cea
jeunes aînées, déjà habiles à manier des
marmites d’un diamètre invraisemblable.
Le beau chien de garde — Milord, s'il
vous plaît, vient me flairer et, devinant
une amie, m’exprime son approbation,
sur le bord d’une fenêtre, Minet, le chat,
suit avec intérêt les préparatifs du souper.
Deux volontaires, ou sont-elles de service ? coupent de larges tranches de pain
blanc.
filles à l’Orphelinat, contribuez sebn votre pouvoir à leur maintien, allégez la
lourde tâche dir Comité. Orphelines qui
gagnez honorablement votre vie, n’oubliez
jamais’ la tiède maison , qui abrita votre
faible enfance ; heureuses mères, dont les
enfants s’endorment chaque soir sous vœ
tre baiser, pensez aux pauvres oisillons
tombés du nid ; enfants riches, donnez à
vos petites sœurs orphelines. Faisons tous
joyeusemeent notre part, et im jour nous
entendrons l’Ami des enfants nous dire :
« Quiconque aura donné à boire seulemait
un verre d’eau fraîche à un de ces petits... ne perdra point sa récompense ».
Eva Lecomte.
CHRONIQUE VAUDOISE "
BOBI. Après vingt-quatre heures de vie
seulement, est décédé, le 12 courant, Paok)
Italo 'Charhoèvnier de Jean François et
d’Anne Baridon.
★ Le baptême a été administré à Ermanno G<Mmt d’Etienne et de Marie
Bonjour.
★ Nous avons célébré, dernièrement,
deux mariages : celui de Franco Negrin
avec Marie Rostagnol, et celui de Paul Artus avec Constance Catàlin\.
Que le Seigneur soit auprès de ceux
qui sont dans la joie comme auprès de
ceux qui sont dans la douleur.
★ Le dimanche des’ Rameaux, la chaire
été occupée par le pasteur M. Pierre
Chauvie, que nous remercions encore viv^ent. R.
PBBRIBR-MANEILLE. Dimanche, 14
courant, les deux cultes de Perrier et de
Maneflle, ont été tenus par le pasteur
émérite M. B. Soulier, que nous remercions pour ses messages et pour son agréable visite.
★ Nous apprenons qu’Emmawuel Artero, de Traverse, infirmier à l’Hôpital
Protestant de Gênes, a épousé, dans cette
villé, Verdania Cardiimli. Sur ce nouveau
foyer, nous invoquons les bénédictions du
Père céleste, et nous formulons pour l’heureux couplé nos meilleurs vœux !
★ Dimanche, 21 courant, une nombreuse
assemblée s’ést réunie, dans le temple du
Perrier, pour participer à la confirmation
de 13 catéchumènes, qui ont promis, avec
l’aide de Dieu, « de se rendre dignes de
l’appel que le Seigneur leur a adressé ».
Dans l’après-midi, l’Union des Mères et
des Jeunes Filles, par une petite fête a
donné la bienvenue aiw cinq jeunes filles
qui avaient été reçues au culte du matin.
Nous remercions les Eicteurs qui, par
leurs récitations nous ont offert quelques
instants de saine gaîté.
POMARBT. Nous avons à signaler deux
autres deuils dans notre famille paroissiale. Premièrement, celui de notre sœur
Madeleine Poët née Clôt, âgée de 73 ans,
du Cianavas de l’Envers-Pinache, et dont
les obsèques, présidées par le pasteur
M. Janavel, ont eu lieu vendredi matin,
18 mars. Deuxièmement, celui de notre
frère Henri Pastre feu Simon, âgé de
74 ans, du Rey du Pomaret, et dont les
obsèques ont eu lieu lundi, 22 mars, dans
l’après-midi.
A tous ceux que ces départs laissent
dans le deuil, au fils de M.me Poët, à la
veuve de M. Pastre et à ses enfants :
Henri, établi à Saint-Jean ; Jean, résidant
à Marseille ; Philibert, membre de notre
Consistoire, nous renouvelons notre profonde sympathie chrétienne.
★ Samedi, 13 mars, nous avons uni en
mariage, dans notre temple, M. Jean Philippe Peyrot de Philippe, de la Lause,
avec M.lle Yvonne Ida Costantm de Jean,
des Cerisiers.
Que Dieu bénisse leur union !
IAHIT-OEBMAIN. Baptême. Le 14 courant a été célébré le baptême de Charles
Bounous d’Emile et de Catherine Castagne. Parrain : Abramo Salce ; marraine :
Elena Bounous.
1
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1
X « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu » (1 Jean lU, 1).
★ Election de membres du Consistoire.
L’Assemblée d'Eglise a approuvé les désignations faites par les quartiers et a
nommé : pour les Chenevières : ancien,
Louis Constantin ; diacre, Ettore Travers ;
— pour les Gondins ; diacre, Corrado Peyronel ; — pour les Chabrands : diacre,
Barthélemy Bertalot.
L’installation officihelle aura lieu dimanche, 4 avril.
« Ayez pour vos conducteurs de la déférence afin qu’ils travaillent avec joie et
non en gémissant, ce qui ne vous serait
d’aucun avantage ».
★ La série de conférences qui a été annoncée s’est terminée par un discours du
pasteur Ermanno Rostan, <^sur la « Santità
di Dio ». Nous avons ainsi eu l’occasion,
dans ce mois de mars, d’écouter trois conférences tout-à-fait remarquables, qui
ont enrichi notre vie spirituelle.
Le mois prochain, le Pasteur de la paroisse donnera trois sermons sur le « Problème de la Souffrance » et étudiera les
sujets suivants : « Donde viene la sofferenza », « Il valore délia sofferenza », « Al
di sGpra délia sofferenza ».
Nous invitons à ces cultes du dimanche "
soir, qui ne font pas double emploi avec
ceux du matin, non seulement les habitants des trois quartiers du centre, mais
a,ussi les fidèles des quartiers éloignés.
Les journées sont plus longues, ü ne fait
plus si froid et puis... la souffrance
n’est-ce pas un problème qui nous angoisse tous ?
★ Course de la Jeunesse à Pi amol. Seulement une vingtaine de jeunes gens et
dé jeunes filles ont eu le courage d’affronter la pluie et le Chatagnaré pour se
rendre, le 19 mars, à la Ruà de Pramoi,
pour la rencontre avec la jeunesse de
cette paroisse. Et le courage a été bien
récompensé ! En effet, nous avons tous
réalisé « qu’il est agréable et qu’il est
doux pour des frères de demeurer ensemble ».
L’accueil chaud et cordial de nos amis,
les allocutions et les chants, le thé vraiment complet, et les récitations ont fait
resplendir dans nos cœurs le soleil qui
ne réussissait pas à percer les nuages, et
le soir, en rentrant chez nous, nous pensions avec des sentiments de pitié et de
regret à nos frères et sœurs qui n’avaient
pas joui avec nous de la belle journée.
A la vaillante jeunesse de Pramoi, si
unie et si active, et surtout à M. et M.me
Rostan, un gros merci.
★ Confirmation. Un beau groupe de catéchumènes a pris part en esprit au cortège des disciples qui, le dimanche dps
Rameaux, chantent la gloire du Sauveur
et du Roi, et par la promesse solennelle
d’une vie fidèle et sainte a essuyé les larmes de Celui qui pleure sur les villes et
sur les âmes qui ne connaissent pas le
temps dans lequel elles sont visitées.
Voici leurs noms : Gustave Baret, Robert Bonous, Adoifo Charrier, Emile Jourdan, Silvio Fossat, Edmoiido Germanet,
Remo Paget, NoeUy Bahuas, Ida Bleynat,
4,'j
J
•I
3
L’Echo des Vallées h Vendn^di 26 Mars 19E7-XV'
3
iii^
Elda Bonin, Jémina Bouchard, Bianca;
Bounous, Juliette Bounous, Judith Genre,*
Enrico Long, Olga Long/Elvira Martihat, ;
Alma Mwinet. '■ ■ .
parents et la grande famille pa-,
roissiale ont entouré les nouveaux membres communiants de leur présence, leurs
prières et leurs vœux.
★ Dons poür l’AsÜe des Enfants : « Il
Eascio FemminiJe di S. Germano», L. 50.
- G. et, L. Bertin, fleurs en souvenir du
pastepr Ermanno Genre, 25. , ,
SAINT-ÏBAR. Nous avons eu, dernièrement deux ensevelissements, auxquels ont
assisté des foules émues. Le mardi 9 mars,
celui de M. Jean Pierre Piston, décédé au
Grocce, à l’âge de 98 ans ;• c’était le doyen
aimé et vénéré de notre paroisse. Et le
dimanche 21 mars, celui de M. Louis Avondet, décédé aux Malanots, à l’âge de
71 ans, emporté après une courte mais .
violente maladie.
Aux familles éprouvées par ces deuils,
l’expression de notre profonde sympathie
chrétienne.
Fleurs en souvenir de Paul Gay, pour les
pasteurs émérites :
M.lle Mathilde Gay, ViUar Pel
lice L. 50,—
Société Biblique
Britannique et Etrangère.
La Société Biblique Britannique et
Etrangère a publié, l’an dernier, des Bibles ou portions des Ecritures en 706 langues différentes. Chaque année qui passe
a.joute de nouvelles traductions à cette collection qui est unique en son genre.
12 millions de volumes se vendent chaque
année ; ce qui témoigne de l’universalité
bien connue des principes de la Société
BiVâique, et de l’intérêt croissant que ce
Livre Saint réveillé dans les cœurs des
chrétiens de toute dénomination, non sfeulenient, mais auæi auprès de tous ceux
qui cherchent à élever leur âme par des
lectures intéressantes et profitables.
En Italie, où la Société Biblique est
établie depuis plus d’un siècle, effe est parvenue, il y a quelque temps, à un accord avec l’autorité concernant ses éditions italiennes de la Sainte Bible. Selon
cet accord, ces éditions italiennes portent
maintenant sur leur frontispice le nom
d’un responsable pour la traduction ; afin
fl’obtempérer aux nouvelles ordonnances
qui demandent que les éditions dé la Bible portent l’indication du nom de l’Eglise
responsable. Dans notre cas particulier
on a pris connaissance du fait que notre
Soc-iété n'est pas une Eglise et l’accord en
(luestion a été adopté à titre d’exception.
La traduction de Diodati porte donc le
nom de son auteur, l’iUustre prdfesseur
du XVI® siècle, à la fois genevois et lucquois. L’autre version, appelée jusqu’ici
simplement « La Riveduta », porte le nom
bien connu du doct. Giovanni Luzzi, qui
«lirigea les travaux de la révision. Les
noms de ses nombreux et vaillants coHaIxirateurs ne peuvent, pour d’évidentes
raisons pratiques, paraître sur le frontispice ; mais nous voulons rappeler ici les
regrettés docteurs Henri Bosio, profono
connaisseur des langues grecque et héiiraïque, et Henri Piggott, qui avait fait
de la Bible l’objet de sérieuses études,
sans oublier le prof. A, Ta^lialatela, le
dcct. Whittinghill et beaucoup d’autres.
Ces additions aux fronti^ices des deux
traductions italiennes, ont été mises pour
obtempérer aux ordonnances de l’autorité ;
la wSociété Biblique a cependant exprimé •
le désir que, lorsque les circonstances le
permettront, ces formules ne soient j^us
demandées, vu qu'elles n’ont pas paru jiüs^
qu’ici nécessai^ ; il s’agit donc dé quelque chose de provisoire. Mais nous souhaitons que, de toute faiçon, ce Livre des
Livres, à travers les accents duquel la
voix de Dieu parle au cœur de l’homme,
soit toujours plus lu et toujours mieux
connu, et que son influence se fasse sentir
toujours davantage parmi notre , génération. Guido R. Mieoge.
üiiiii» CliriiljiiiniK Mim
’fi..', .f' .. . *
Nous rappelons aux Unionistes, jeunes
gens et jeunes'filles, la ^ promenadb du
lundi de. Pâques, 29, courant, au Eaux, sur
Fenestrelle, Un. autocar de 3? places partira de Torre PeUice (Temple vaudqis), à
7 heures précises, l^e prix en est dè 10 lires par personne, aller et retour. Prière de
s’inscrire chez M. JaJla, professeur, samedi 27 courant, au plus tard. De nombreux Unionistes se rendront à Fenestrelle à bycicletta Le rendez-vous’'à Fenestrelle (au haut du village) est fixé
pour 10 heures.
Porter le Recueil français. A. J.
ife
Faits et Nouvelles.
- • • f ..s. . .■*
France. La France protestante a fait
une grave perte en la personne de M. le
prof. Emile Doipnergue, l’historien de
Calvin.
Nous nous associons à ce deuil du protestantisme français.
» « Ht
Le protestantisme frainçeds à VEéposir
tion de Paris. Le protestantisme français
s’intéresse de diverses manières à rEstpOr
sition internationale de Paris. En marge
de celle-ci, il y aura toute une œuvre d’apeueil aux visiteurs- français et étrangers.
On en trouvera les détails dans le Guide
du visiteur protestant.
En outre, le Syndicat de la presse protestante, fondé en, 1927, s’est assuré la possibilité d’offrir aux périodiques et aux publications du protestantisme un stand bien
délimité, comprenant trois panneaux d’une
superficie de dix mètres carrés,'dans le
bâtiment de la Presse, qui vient d’être
achevé. {S.p.p.).
# * #
Découverte archédogique. les bords
(te l’Euphrate, dies fouiUels ont fait découvrir les ruines d’une très ancienne ville
remontant vraisemblablement aux origines du christianisme. On y a trouvé dans
une chapelie chrétienne qui, d’après les
inscriptions, doit dater de l’an 232, la
tombe d’un martyr, ©t, sur les parois, des
peintures représentant des scènes dé la
Bible. La plus frappante est tm portrait
du Christ, qui est te plus ancien qu'on
connaisse. (S.p.p.).
H: 4: »
Il tua 89 Indiens. Les inscriptions fiméraires sont souvent intéressantes. 'Voici
l’épitaphe trouvée sur te tombeau d’un ancien guerrier indien : « Ci-gît Lem S. Frame, qui pendant sa vie tua 89 Indiens çfue
le Seigneur livra entre ses mains. Il espérait compléter les 100 avant la fin de
l’année, mais te 27 mars 1843 il s’endormit en Jésus-Christ, dans sa maia>n de
Haw’s Ferry».
» « üc
Le Christianisme et les Chrétiens. Le
missionnaire américain, doct. Stanley Jones, a demandé à Mahatma Gandhi, le
gra,nd chef spirituel des masses hindoues,
ce qu’il pensait que les chrétiens devaient
faire pour gagner te monde non-chrétien
au christianisme. “Voici la réponse de Gandhi : « En premier Ueu, je suggérerai que
vous, chrétiens, devriez commencer à vivre, entre vous, comme Jésus a vécu.
Deuxièmement, j’estime que vous devriez
pratiquer votre religion, la réalisant dans
le monde matériel Troisièmement, vous
devez mettre l'accent sur l’Amour, car l’Amour est te centre et l’âme du Christianisme. Et en quatrième lieu, je recommanderai que vous étudiez les religions et
les civilisations non-chrétiennes avec plus
de compréhension et de sympathie ; ainsi
verrez-'vous ce qu’il y a de valeur dans
ces religions, et vous viendrez avec plu.s
d’amour au-idevant de nous, qui pensons
autrement que vous ».
»Bt4
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Mit m Idei
A Comme nous l'avons déjà annoncé," les
PMerins Suiœes, qui .viennent visiter les
Vallées, arriveront à Torre Pellice le lundi
5 avril, à 19 heures. Le programme de
leur visite a déjà été publié. t - .
Nous leur exprimons une chaleureuse
bienvenue chez nous. A. J.
le Lien des Vandols desJtàts-llD'B.
' Souscriptions
pour les œuvres de l'Egl. Vaudoise d'Italie
1936-1937. . ...
1 UNION DE PHILADELPHIR ‘
Etienne Bertin, président
M.me Susette Glsudel-Allio, trésorière.
Il Etienne et Judith Bertin, $ 5 - Lamy et
Clémentine Marauda, 5 - Rodolphe et
Jeanne Casella, 5 - James et Marie Lamont, 3 - Ed. et Suzanne Huth, 3 - Aline
Christie-Bouïsse, 3 - Pierre Berton, 3 Cécile J. Davit, 3 - Jean et Anna Robert,
2 J- Etienne et Carqlinè Rouisse, 2 - Henri
et Hélène Reithaar, 2 Irène Geymet, 2
Eugène et Louise Forneron, 2 - Alex, et
Suzanne Baud, 2 - Aimé et Ina Bein, 2
- Jos. et Judith Baltea, 2 - Caroline Jana;^di, 2’ - Lamy et Elizabeth Ebhback,
1,50 - Constance Benedetti, 1 - Jos. et
Su^tte Bertinat, 1 - Madeleine Tomati,
0,50 - Paul Davit, 1 - Marcel, junior, et
Frances Glaudel, 1 - Marcel et Susette
Glaudel, 4. — Total $ 58, pour le fonds
«maintien d’une orpheline à l’Orphelinat
de La Tour ».
Comme toujours, ces dons opt été recueillis au « X'VII », que nos amis de Philadelphie ont célébré, cette année, à
Frankfort; dans les environs immédiats
de la vflle, chez M. et M.me CaseUa-AHio.
C’est la réunion la plus nombreuse que
nous avons eue au coure de ces dernières
iUmées : 48 personnes, représentant 23
familles. Plusieurs d’entre elles avaient
fait deux heures et même trois d'automobile pour arriver au rendez-vc«;üs.
«Il fait bon de se retrouver .aji moins
une fois par an ; que dis-je ? il y a plus
d’une douzaine d'années que je n’avais
plus vu notre amie X. X,. Sans notre fête_
vaudoise, nous ne saurions plus rien les
uns des autres ». Cette remarque, faite
par un de nos plus anciens colons, montre que nos frères de cette æction d’Amérique, quoique très disséminés, se connaissent. C’est qu’ils viennent tous du même
cx>in des Vallées : de ViUar et de Bobi.
C’est nous, de New-York, qui avottis eu
de nouveau te bonheur de .présider cette
assemblée annuelle et- de faire le discours
de circonstance.
Après la cérémonie proprement dite, où
les chants n’ont pas manqué, et conduite
en français (ce qui a fait tressaillir plus
d’un cœur, à ce qu’il paraît), la trésorière
du groupe, M.me S. Glaudel-Allio, a lu le
verbal de la réunion de 1936 ; duquel il
est résulté, entre autre, que si tous
n’étaient pas là, tous, cependant, avaient
reçu l’invitation à donner leur, offrande
pour les œuvres de l’Eglise Vaudoise.
On n’a pas eu, naturellement, comme
aux Vallées,, des feux de réjouissance,
mais’ la sympathique demeure de nos hôtes était illuminée à jour ; et quant à
l’agape, formant la deuxième partie du
programme, elle a eu ceci de spécial :
c’est que tous, sans exception, y ont pris
part, et qu’elle ne leur a coûté que.^.. des
remercîments et des « vous vous ©tes
donné trop de peine ».
Belle journée, malgré la pluie. Nous
en bénissons Dieu, nous qui écrivons ces
lignes, et nous en bénissons l’Union Vaudoise de Philadelphie, qui nous l'a procurée; en particulier son président, notre frère, E. Bertin qui, avec M.me Bertin ,
et nos amis Marauda, est venu nous prendre à la gare, nous a accueilli chez lui à
Arduare, nous a conduit à Fautford, au
lieu dé la réunion, puis nous a ramené à
la station pour le retour à New-York.
P. G.
PS. Nos comptes, ainsi que mis reçus,
concernant te « Lien... » en 1935-1936 ont
até examinés par un de nos chefs de
groupe, M. Josué Tron, de New-York, et
trouvés corrects. P. G.
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Voilà un jcdii (^eau'tout indiqué pour .
les fêtes de Pâques, et d'un© façon spéciale pour les jeunes gens et jeunes filjes
gui sont confirmés ces,Jours-ci. Il peut
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Nouveau Testament que leur offre l'Eglisey Connaître notre histoire, est tune
nécessité en vue de la formation’ de^ notre
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M.me Marie Rhode veuve Barred est décédée, après une courte maladie, à Aix-enProvence.
Nous exprimons notre sympathie aux
sœurs M.me EUse veuve Charbonnier et
M.me Mêlanie Forneron.
* * •
Nous félicitons le docteur EnmamM
Quattrird, qui a été nommé « medico condotto» des communes de ^Perrier, Stessei et Prali.
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Pauline, Id. (2) - Beux Barthélemy, Id.
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Id. (2) - Bounous Henri, Id. - Bleyitet
Eimile, Id. - Bonetto Luigia, Id. - Besson
Caterina ved. Comba, Asilo Vecchi - Balmas Am.elia, Memdoni, 1936 - Cartibn Elisabetta, Ville (1) - Duchêne Paolina, Id.
- Griot Elisa, Mondoni - Grill Luigia, Id.
- Jahier Edvi, Id. - Jabier Levi, Id. - Jahier Sìmile, Id., 1936 - Giraud Edoardo,
Ville (2) - Joufidan Emile, Id. - Jahier
Enrico, insegnante. Id- - Jahier Federii»,
Gorge - I-iong Alexis, Ruà (5) - MeynJer
Alberto, Ville (2) - Bounous Lodcvico, Id.
(2) - Bonin Anna, vedova, Ronchi - Long
Eli, Ville, et 1936 - Peyronel Henri, Bianchi Inferiori - Peyrond Enrico, Crocè Ribet Celestine, Ciiabontà - Revel Fandy,
Ville (2) - Roetan Edoardo, Gorgie (3)
- Sappé Adolfo, Ruà - Tron Maddalena,
Ville, 1936 - Vinçon Albina, Id, - Vinçon
Eìlisa, Id. - Vinçon Guido, Id. - Lanitelme
Alberto, Gondini - Bóunous Alberto, Id. Bounous Cesarina, Id. - Vinçon David, Id.
(3) - Valdano Luisa, Asilo Vecchi - Bouchard Etienne, Sagna, 1936 - Bounous I^my, Savoia - Constantin Maria, Marchisi
- Robert Charles, Sagna - Vinçon Etienne,
Savoia - Vinçon Jean, Id, (0,50) - Griol
Pierre, Sagna, 1935 - Baret Giovanni,
Riondetti - Sappé AdoKo, Colombati
Pons Luigia, CostabeJla (1) - Bert Caterina, Ronchi - Balmas Margherita, Gorgie - Bahuias Filippo, Ronchi, 1936 - Mmas Silvia, Ciampetti - Baret J. J., Brière
- Bouchard J. J., Dormigliosi Bounouc
Clément, Menusan - Ribet Ale^^andro,
Dormigliori (1) - Bounous Caterina, ve
dova, Balmas - Bertin Gustavo, pastore Rostan César, Azzari - Bouvier Louise,
Costabella - Jahier Clémentine, Gorgie Jahier Bartolomeo, Id., 1936 - Stringai Livietta, IcL, 1936 - Long Letizia, Roccia
Lantclme Ernesto, Gianas?oni - Lon,Addfo, Blani’ - Soulier Alberto, Balmar
1935-1936 - Prof. Hilda Genre-Bertin, Pi
nerolo - Aw. Lydia Poët, Id. — IN-
4
L’Echo des Vallées - Vendredi 26 Mars 1937-XV
VERSO PORTE : Balmas Edouard, Chabrans - Gamba Margherita, Corbiera (2)
1 Gallian Stefano, Chabrans - Gallian Maria, Id. - Pons Luigi, Ciauina - Soulier Daniele, Ciampas - Avondet Bartolomeo,
Gaydou - Heynat Maria, Baracca - Bertajot Bartolomeo, Ciampas *- Comiba Giacomo fu Fr„ Martinat, 1936 - Comba Lamy, Id. - Balmas Valdo, Id. - Martinat,
vwÎova, Ch'iotâsso - Avondet Umberto,
Provençal - Avondet Alessandro, Garous- Avondet Lévy, Id. - Avondet Augnai Provençal - Bertaot Antonio, CastdIszzo - Beux Pauline, Gaydou - Avondet
Èmilio, Id. - Bertalot Luigi, Caddjazzo
- Gallian Emma, Sapei Martinat Luigi,
^rial — Long J. J., Molino Nuovo, Pramollo - Reynaud Luigia, Ciasial, Id. - Bonin Alberto, Vallar Percea (1) - Fossat
Dina, Id., et 1936 - Constantin Luigi,
Saret, Inverso Pinasca - Constantin
Alexandre, Id., Id. - Constantin Louis,
Plan, Id. (2) - Justet Alexandre, Id., Id.
Coucourde Ardoine, Molino, Id. - Genre
Elise, Id. - Ribet Enrico, Serre la Vigna,
Id. - Travers Jacqueline, Gamba, Id^ I^ng Alexandrine, Genève Rostan François, Nice - Vinçon Aldo, Omegna - Long
Emilio, Ville, S. Germano Qiisone - Tron
Beniamino, Id.. Id., et 1935-1936 - Richard
Lamy, Bianchi, Id., et 1936 - Ferrier Alberto, Gondini, Id. - Long Davide, Ciaboutà, Id., 1935 - Bouchard Célestine.
ViUe, Id. - Long Marie, Asüo ded Vecchi,
Id. - Rochon Giuditta, Vfllar Perosa (2)
- AJlio Céline, Cannes, A. M. - Ferrier
Jean Pierre, Perrero (2) - Perazzi Valeriane, Torino (5) - Elisa Del Fabre,
Firenze - Alberto Pons, VaJdese, N. C.
(12,65) - Louise Pascal, Id., Id. (12,65) Benjamin Giraud, Id., Id. (12,70) - Regamey-Tron Elvire, Romanel s. Lausanne Bertin Alice, Luserna S. Giovanni - Tron
Josué, New-York, U. S. A., et 1936 (26)
- Eîtienne Peyrot, Id., 1936 et l®'' semestre 1937 (1) - Duvoisin Alice, Id. (13) Caïrus Madeleine, Id., 1938 (13) - Prof.
Giovanni Ribet, Torino, et 1936 - Charbonnier David, Peyrelà, Bobbdo Pellice Grand Daniel, Id., Id. - Grand Daniel, Colonia VaJdense - Long Pauline, Marseille
- Fomeron Elisa, Rosbel, Inverso Porte Fomeron Louise, Mole, Prarostino - Forneron Marta, S. Bartolomeo, Id. - Robert
Judith Avondet, Colaretto, Id. — PRAMOLLO : Plavan Eisa, Péumian, .et 1986 Beux Jean Jacques, Sappiate - Long Jeftn,
Id. - Bounous Henri, Ribet - Bertalot
Henri feu Jacques, Plencs - Peyronel Je»n,
Sappiats - PeyroneJ Alexis, Toumins Bouchard Alexandrine veuve Jahier, Ruà
- Clot Attilio, Bouchard - Long Henri, Ervure - Sappé Charles, Bouchard - Peyronei J. Jacques, M. N., Plencs - Bosio Henri,
Preinas - Jahier Adolfo, Beux - Menusan
Henri, Plencs - Ribet Eli, Bouchard - Reynaud François,: Peumian - Bounous Théophile, Id, - Long Edvi, Ruà - Long Eli,
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