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. Pnqaante-neavìème année,
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L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Par an Pour 6 mois
Vallées Vapdoises ........
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
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Arnaud, 29); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser ; pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
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Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année. '
w Le Numéro 30 centimes vi.
jne toates les choses vraies, honnêtes, justes, pares, aimablesA>«>. dignes de louange, occapent vos pensées. (Phil. IV. 8).
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ENVIE ET JALOUSIE.
Vdilà deux stjnonimes, c’est-à-dire deux
nuances d’une idée complexe, cpie h plupart des dictionnaires définissent, à peu
près, en ces termes: L’envie est ce sentiment qui nous porte à voir avec déplaisir,
avec chagrin les avantages des antres ; la
jalousie est le désir d’avoir ce cpie iMssèdent les personnes de notre rang, de notre
condition... ou la crainte de leur voir prendie ce que nous possédons ou ce que nous
p^^sp^erons pour nous. La manifestation ex: Lrieure de la jalousie est parfois violente
et passionnée, tandis que l’envie se cache,
se dissimule, très souvent, sous un masque
de courtoisie en surface. Dans le langage
courant, ces deux mauvais sentiments se
confondent ou se complètent — vu que
l'envie est toujours pétrie de jalousie et
de haine *— ; aîissi, comme nous ne parlons
jamais que le langage courant, nous allons
employer, indifféremment, l’un ou l’autre
de ces deux termes et nous serons également compris de tous nos lecteurs.
Nous ne dirons rien de bien neuf, n’estce pas, si nous contatons cpie l’envie, qui
a torturé le cœur de Gain, est aussi vietile
que le monde, et qu’elle durera autant que
le laonde. A côté de l’orgueil, sous: toutesses formes, et de l’égoïsme, c’est probableinent le plus commun des défauts: « Se l’invidia fosse febbre, tutto il mondo n’avrebbe », dit un proverbe italien bien
connu. L’Eglise Romaine range l’envie parmi les sept péchés capitaux et notre
Dante, qui avait probablement ses raisons
pour être indidgent envers les envieux,
loge cependant les moins odieux dans son
purgatoire où ils « purgent » le péché d’envie, € vêtus d’un cilice et les yeux cousus
a vec un fil de fer ». Il n’est pas nécessaire
d’ajouter pour l’instruction de nos lecteurs, tous familiarisés avec la Bible, que
la Sainte Ecriture improuve et condamne
■ à maintes reprises l’envie et les envieux.
Personne n!ignore, disions-nous, que le
démon de l’envie fait rage autour de nous ;
nous sommes entourés d’envieux et de jalOux. Et combien de formes, de manifesta■ lions de jalousie ! Jalousies de races et de
nations ; jalousie entre les différentes régions dun même pays, les communes, les
Villages limitrophes mêmes i jalousie de
voisins, de proches parents, de membres
d’une même famille ; jalousie de métier,
de confrères, de collègues, de condiscipÀes !
C’est effrayant!
U n’est probablement pas un être au
monde qui ne soit, par certains côtés, en
butte à la jalousie de ses proches : vous
uvez beau être inodestes, ne jouer sur la
scène de votre petit monde qu’un rôle des
plus effacés, vous appliquer à détourner
I attention de votre personne insignifiante,
il y aura encore celui qui vous jalofisera,
qu trouvera que vous vous mettez trop en
mw, que vous vous accaparez trop de mfrages, vous avez beau essuyer des malheurs, être poursum par la mafechance,
sewe de tous les plmsirs, de tous les biens
que le monde offre à ses privilégiés, les envieux ne désarmeront pas pour si peu et
so-ngeront : « Il n’a pas encore tmt ce qu’il
Viérite ».
Le sentiment de l’envie est si avilissant,"
si rapetissant, si lâche qu’on s’efforce de te
cacher avec le plus grand soin, mais toujours inutilement si on a affaire à des gens
quelqtie peu perspicaces. Vous n’êtes jamais dupe de celui qui vous complimente,
— pour un avantage que vous venez d’obtenir — sur un ton de persiflage d’où
transpire la jalousie ; ni de celui qui, en
teignant de se réjouir avec vous d’un légitime succès ' que vous venez de remporter, s’applique, sans en avoir l’air, à le ravaler ; ni de celui qui, pmur ne pas vous
reconnaître un mérite réel, exagère perfi'dement l’éloge de vos cjualités très secondaires, insignifiantes même; ni surtout
de celui qui, tout en se déclarant votre
ami, ou malgré les liens du sang cpii vous
unissent parfois, se renferme dans un mutisme absolu cJmque fois qu’il s’agirait de
se réjouir avec vous ou votre famille pour
wi motif qu’il affecte d’ignorer.
Nous pourrions multiplier les exemples
de cette jalousie raffinée et perfide, mais
celfl nous mèmrait trop laki ; d’aihurs U
710US suffit d’avoir prouvé qu’elle est facilement percée à jour. H nous resterait
'maintenant à vous entretenir de l’envie
sous sa J orme la plus commune, de celle
qu’on ne se donne même pas la peéne de
Æsahmder et qui éclate dans le regard e±
sur les traits de maintes personnes atteintes de cette infirmité incurable. Ce qu’elles
sont à plaindre dans leur impuissance ! Il
y a l’âpre jalousie de celui ciui, ayant -occupé un emploi, une charge publique, avec
ou sans distinction, ne souffre pas que son
successeur fasse mieux que lui ni même
aitësi bien que lui; U y a la sourde jalousie du collègue médiocre envers un collègue ou un confrère distingué; la jalousie
du 'marchand pour un concurrent chanceux ; du petit cultivateur indolent, peu
soigneux, sans initiative, médiocre travailleur et par conséquent toujours gêné dans
ses affaires, envers le voisiit dont la maison prospère grâce à son intelligente activité ; du « fruit sec » pour celui qui a su
se.faire une carrière; des parents d’enfants peu doués envers les enfants de
«l’ami» ou du voisin qui font leurs études avec succès... Enfin il y a la jalousie
impardonnable, hdissable de celui que la
chance et la nature ont comblé sous tous
les rapports, et qui vous en vent mortellement chaque fois que cette même chance
vous sourit à votre tour, ou que vos efforts
persévérants obtiennent leur ¡petite récompense.
On ne manquera pas de dire que mon
petit tableau est bien sombre, que j’exagère ; et pourtant je n’ai pas tout dit !
E-nsuite on se demandera pour quelles raisons nous mettons aujourd’hui le doigt sur
une plaie 'malheureusement si com'mune.
Pour epue les envieux se repentent et s’amendent f Peut-être, quoique nous ayons
rewnnu 'plus haut que l’envie est une maladie a peu pyres incurable. Mais nous ne
voulons pas oublier que nous sommes aussi
un modeste éducateur de l’enfance et de
la jeunesse. C’est donc à ce titre que nous
allons faire à tous nos collègues dans l’enseignement, à tous les parents les phis
pressantes exhortations pour qu’üs combattent le sentiment de l’envie qm se
trouve en ger'me dam le cœur de la plu
part de^s enfants. En ciêtivant clans l’école
ïme same et féconde émulation, nous saitoutes les occasions pour condamner
flétrir l’envie avilissante, que les entants ne songent pas encore à dissi'muler ;
.■^us leur démontrerons que l’a'mour 'pour
^Mrs condisciples exclut nécessairement
jalousie. Dans les conversations autable de famille, tes parents
ît sur leur langage, leurs jugets et leurs apeprédations et se gardet de dépréder, d’amoindrir les mérites
’rîii, de faire de la médisance envieuse
Iresse de leur prochain. Sur ce chapiî comme sur tant d’autres ayant trait
*éducatmt, le bon exemple vaut \infini% mieux çpde les paroles. j. c.
Camps de yacances.
Camp d’été du groupe de la FédéraIdes Etudiants, de Palerme, qui devait
lieu du 3 au 14 aosût, au couvent de
irtino près de Monreale, et qui devait
îîr un bon nombre de jeunes gens de
la .Sicile, a subi au dernier moment
b^ngement de « résidence » et de dubt s’est tenu dans les montagnes de la
l’Tiord, au village de Glerace Sicula, à
in. sur le niveau de la mer. Les campeurs ont été moins nombreux qu’on ne
l’aurait souhaité, mais les séances fui'ent
très actives et tous les sujets qui formaient
le programme ont été .développés en cinq
journées de travail. Trois soirées furent
, consacrées à des conféemees et des oonversations, suivies d’intéressantes discussions
qui eurent lieu au « Circofo dei Civili », à
la présence des autorités locales et de plusieurs jeunes gens qui ont accueilli le message de la Fédération avec un grand enthousiasme, et ont déclaré leur désir de
fonder à Gerace un groupe de la Fédération, malgré 1’ opposition du clergé et de
quelques-uns de ses pliis fidèles acoilytes;
Le camp avait été organisé par le rag.
M. Richichi de Palerme ; le groupe de Naples y était représenté par M. 0. De Seta
et le Comité National par M. P. Coïsson.
Les quelques journées passées dans cette
oommunion 'spirituelle intime, au milieu
d’une nature superbe, ont laissé à tous les
campeurs un agréable souvenir. P. C.
Le soir du 2 août, les montagnes du vallon de Prali retentissent des échos des premiers puissants hourras des campeurs. Le
4.me Camp des Unions Chrétiennes va
commencer : Jes Unionistes au nombre de
quarante, provenant de Turin, Rome, Milan, Trieste et des différents points des
Vallées, se retrouvent, à la nuit tombante,
sur la place des Guigou. Un bon sourire de
bienvenue du pasteur Guido Comba, faisant les honneurs de la maison, les accueille et les dirige vers la grande salle à
manger, où le chef-cuisinier Richard les
attend pour leur servir le premier repas
du camp.
Les amis, les campeurs de vieille date,
les vétérans se retrouvent, s’embrassent,
se disent à la hâte comment ils ont passé
l’hiver ; les nouveaux venus font les premières connaissances et bientôt des liens
solides de fraternité et d’amitié-unissent
les cœurs généreux de tous ces braves
Unionistes. Nous dirons que d’aucuns, les
vrais « campeurs », logèrent dans les tentes sous les mélèzes du bosquet des Malzat,
tandis que d’autres préférèrent au toit de
toile, un toit de tuile d’une « grange »,, et
même, les gros bonnets de la Direction et
les « campeurs aux cheveux grisonnants »,
un bon lit dans les meilleures chambres de
Prali.
Le matin, après un culte bref, l’on avait,
selon l’ordre du jour, une étude introduite
par un des campeurs, qui soulevait généralement une chaleureuse discussion ; nous
entendîmes le prof. C. JaUa nous parler de
« Dieu dans l’histoire », M. G. Pedriali de
« L’action morale des partis politiques »,
le candidat en théologie T. Castiglione sur
le sujet : « Etre et avoir » ; au cours de la
pi'omenade à Rodoret, où les Unionistes
eurent un excellent accueil de la part du
pasteur Fuhrmann,, le prof. Falchi parla
sur ce sujet : « En haut», et le prof. Jean
Jalla, avec sa rare et bien connue compétence, de « l’histoire héroïque du peuple
Vaudois de la haute Vallée de Saint-Martin ». Et durant une autre excursion au
col d’Abriès le pasteur Malapelle sut intéresser son auditoire en parlant de l’Institut Comandi de Florence.
Dans les soirées, les entretiens récréatifs
s’alternèrent avec les discussions sérieuses:
on eut ainsi, un soir, le grand plaisir d’entendre de la part de plusieurs campeurs
la narration de léurs expériences de vie
unioniste et de la noble tâche que nos
Unions accomplissent en faveur de notre
jeunesse, de nos églises e^ de l’avancement
du Royaume de Dieu.
Le dimanche d août, le culte du matin
fut présidé par le pasteur F. Peyronel, auquel s’unit, dans leg exhortations adressées au nombreux public qui bondait le
temple, le prof. Faldii. Il était bien doux
pour nous de voir, dans notre ancien et
historique temple, les bonnes vieilles
« dando » à la coiffe blanche, et les jeunes
unionistes,- «romane de Roma», s’unir
pour chanter les louanges de Dieu et pour
adresser leurs prières au Dieu dé nos
pères.
Dans l’après-midi, une réunion attirait
bon nombre d’unionistes et de Pralins, accourus pour entendre la parole des professeurs Falchi et A. Jalla, des pasteurs Malapelle et Comba et de l’étudiant missionnaire R. Coïsson, représentant de la Pra
. del Tomo.
Le matin du 10 août était la date fixée
pour la clôture du Camp: la veille, un
culte solennel a lieu au bosquet des Malzat.
Le ciel étoilé, l’atmosphère limpide, la sohtude paisible du lieu, le moment du départ s’approchant, tout disposait l’esprit
des campeurs à s’élever à Dieu dans un
culte d’actions de grâces et de consécration renouvelée. Plusieurs orateurs se succèdent : ils rappellent les doux moments
d’union fraternelle, ils remercient Dieu
qui a dirigé ce Camp, ils ont des paroles
d’encouragement en vue de la tâche qui
attend les Unionistes dans leurs divers
champs de travail. Ensuite, d’un commun
accord, tous s’approchent de la Sainte-Cène
et, dans la paix profonde de la nuit, ils
s’unissent en esprit au Christ, à leur Sauveur, à Lui qui « avait tant désiré de célébrer cette Pâques avec eux».
En se séparant, ies mains se serrent, les
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cœurs s’unissent dans une fei-vente communion d’esprit et tous se sentent fortifiés
et prêts à soutenir la lutte qui les attend.
Deux paro'les de remerciement, avant de
terminer : une au prof. Attilio JaUa, le
«duce», l’âme dü-Camp ; l’autre au pasteur Guido Comba, sur lequel a pesé, en
grande partie aussi, le travail d’organisation. A ces deux chers amis, un remerciement de cœur : c’est à eux, après Dieu,
que l’on doit, la bonne réussite de ce 4.me
Camp des A. C. D. G., dont le bon souvenir
nous restera pendant longtemps. E. E.
« » «
C’est dans la riante vallée de PraM que,
du 26 juillet au 2 août, s’est réuni le 2.me
Camp Unioniste des jeunes filles.
Plusieurs Unions d’Italie étaient réprésentées par une vingtaine de jeunes filles
d’âge et de conditions différentes, mais
toutes ces « campeuses » formaient une
seule famille sous la direction maternelle
de M.lle Meynier. Notre chère Secrétaire
avait pensé à tout, et son chaleureux et
affectueux accueil fit vite oublier la fatigue et la chaleur torride à celles qui
avaient gravi, sac au dos, la longue route
du Perrier à Prali. Nous nous réunîmes
chaque matin pour nos séances, non dans
une salle d’Union ou d’école, mais dans un
délicieux bois de mélèzes en face des mentîmes loin de tout bruit humain. Chaque
journée commença par la méditation et la
prière ; vinrent ensuite de bonnes causeries présidées par M.He Meynier et M.me
Cimbno-R>nnet et suivies par des discussions animées, auxquelles toutes prenaient
part. M.me Cimbro captiva notre attention par une très intéressante conférence
La vîta femndnüe e la gioventù, et
sur :
MJle Qliatrocchi sur : U. C. D. G. nel
mondo.
Le dimanche, point de discussion ; le
matin, culte de M. Fuhrmann ; l’aprèsmidi, une cinquantaine de jeunes filles venues des alpages de Prali et des paroisses,
voisines, se groupaient dans le bois des
Malzat pour éoouter les exhortations de
Fuhrmann et de M.lle Meynier sur la
vie unioniste. Deux belles courses, l’une
aux Treize Lacs, l’autre à l’Alpe de la Balme de Rodoret, firent goûter aux « campeuses » la beauté de nos ravissantes montagnes ; et si l’une fut arrêtée par un
orage à Sapatlé, l’autre finit au presbytère
de Rodoret, où M.me Fuhrmann reçut
toute cette jeunesse avec sa cordialité affectueuse ; toutes firent honneur au thé
bien garni préparé, et manifestèrent leur
reconnaissance par des hourras !
Quelles bonnes soirées passées, tour à
tour dans la salle d’école, en charades et
récitations, ou au bord du'torrent en douces causeries et chant; ou en promenades
au clair de lune sous un beau ciel étoilé !
seules les campeuses qui y ont pris part
peuvent en dire fout le charme !
Mais les journées s’envolent trop vite ;
l’heui’e de la séparation a sonné. C’est d’abord un chaleureux appel de M. Comba,
nous exhortant à nous consacrer toujours
plus à Dieu, pour pouvoir ensuite travailler parmi nos sœurs ; résumant le tout en
un seul mot : Amour. Ensuite M.lle Meynier, d’une voix émue, nous dit au-revoir,
nous encourageant à travailler avec joie et
amour pour un idéal de vie toujours plus
élevé, toujours plus pur, comme le dit notre devise : Sup&rvorem at vitam.
C’est âvec un cœur reconnaissant que
nous disons un chaleureux et profond
merci à M.lle Meynier de nous avoir procuré ces journées de détente et de retraite
dans une atmosphère de profond recueillement et de communion d’esprit; journées
bénies qui nous ont fortifiées spirituellement et encouragées pour reprendre la
grande lutte. Une « carwpeu^ ».
Vedere in 4* pagina il
CATÀLOGO delle pabbücazrani
"" della Libreria «LA LUCE».
f Libreria « LaLnce» ha pubblicato in questi giorni duo
■ 1 ■ 1 1 ilH importanti volumeiil, di poco più di 100 pagine ciascuno.
J
1.
L’IMMORTALITÀ DELL’ANIMA
Teodoro longo.
Indice: 1. Il Problema — II. La negazione del Materialismo — III. L’anima e le sue
facoltà — IV. Le facoltà sopranormali deU’aniroa — V. Lo Spiritismo — VI. Le aspirazioni
dell’anima umana — VII. La personalità umana e la sopravvivenza — Vili. L’esperienza religiosa e l’immortalità — IX. La certezza cristiana dell’immortalità.
II.
L’IDEA CRISTIANA DELL’ALDILÀ
UGO JANNI
Indice: 1. La finalità del mondo — li. Per quale mezzo il mondo raggiungerà il suo
fine. — III. La sopravvivenza dell’anima alla morte del corpo — IV. La vita intermedia —
V. La nozione della vita intermedia alterata «ella dottrina romana — VI. 11 purgatorio nella
dottrina romana — VII. Degenerazioni della dottrina romana del purgatorio — Vili. Gli avvenimenti finali della Storia — IX. La sorte dei riprovati. — X^ La sorte gloriosa dei redenti.
Prezzo di ciascun volumettot.L. (L. 2,75 franco in Italia).
Per l’Estero L. 3,50.
--- —TT
Questi due trattati, che sono fra i migliori che esistano sull’argomento nella letteratura religiosa europea, si completano reciprocamente in modo mirabile. Il loro valore eccezionale sarà
0 tosto riconosciuto dal pubblico italiano.
^ La Libreria « La Luce » li offre al prezzo cumulativo di L. 5 (franco in Italia), e di
^ L. G,50 (franco all’Estero) — Pagamento anticipato.
-----—------------
CHRONIQUE VAUDOISE.
BOBl. Actes liturgiques du trimestre
avril-juin. Baptêmes (14) : Negrin Madfe
leine d’Etieni;e et de Constance Mondooi ^
Geymonat J. Jacques de J. J. et de Mondoi|
Marie - Vigne Marguerite de David et df
Baridon Marie - Baridon Marie de Pierrf
et de Favat Madeleine - Baridon Rladeleine
de iid. id. - Negrin Ettienne de David et de
Favat Marguerite - Favat Marie - Favat
Marguerite Albertine de Joseph et de Bonnet Lydie - Baridon David de Paul et d§
Baridon Anne - Charbonnier David de J.
Etienne et de Charbonnier Madeleine Charbonnier Attflio de Samuel et de Davit Madeleine - Caïrus Paul de Paul et dè
Susette Geymonat - Caïrus Paul de Alichel
et de Madeleine Rostagnol - Pontana Loui^
de Louis et de Mondon Constance.
Mariages (3) ; Pontet Jean et Geymonat
Madeleine - Puy Daniel et Bertinat iMàÙeleine - Bertin Isidore Daniel et Bonjour
Catherine.
Décès (7): Bert Onstance d’Etienne et
de Rostagnol Marguerite, 33 ans - Rostagnol Joseph de David et de Michelin
Jeanne, 17 ans - Bonjour Joseph feu Jacques, 74 ans - Rostagnol Jean de Paul et
de Bertinat Anne, 7 jours - Gönnet Marie
veuve de Michelin-Salomon Daniel, 73 ans Artus Marie d’Etienne et de Perrachon
Louise, 32 ans - Mondon Etienne feu Jean,
50 ans.
LA TOUR. Ainsi qu’on l’avait précédemment annoncé, la réunion du Corps Pastoral a eu lieu à la Maison Vaudoise, dans
la matinée du mardi 14 courant. Une quarantaine de pasteurs étaient présents, auxquels sont venus s’ajouter quelques laïques
munis de leur mandat de membres du
Synode.
Le modérateur, 'M. B. Léger, ouvre la
séance à 9 heures précises par un petit
culte d’occasion, après quoi, on fixe les sujets sur lesquels le candidat M. Sigfrido
Colucci sera particulièrement sondé dans
son examen de foi ; et pour lui donner le
temps de réfléchir et de se recueillir, l’assemblée nomme, à une bonne majorité des
48 votants, les membres des Commissions
examinatrices qui devront rapporter au
Synode, à savoir : Pour la Table : MM. D.
Bosio et B. Celli, pasteurs; prof. Ed. Longo
et William Decker, membres laïques. —
Pour la Gommisson des Hôpitaux : MM. F.
Peyronel et Em. Tron, pasteurs; prof. J.
Coïsson et L. Rostagno, instituteur, membres laïques.
On rappelle ensuite le candidat qui va
être examiné sur les quatre très vastes sujets que voici ; La Parole de Dieu, la personne du Christ, la Vie Nouvelle et la vocation personnelle. 'M. Colucci ne fait pas
abus de théotogie, et répond aux questions
qui lui sont adressées sur les trois premiers sujets avec simplicité, sans sortir de
la plus prudente orthodoxie. Il s’anime ce
pendant en parlant de sa vocation personnelle qui, atïirme-t-il, date presque de sa
première enfance, se fortifie en Egypte au
contact bienfaisant des pasteurs RinaMo
Malan et David Pons, s’affirme de plus en
plus à travers les bourrasques de la guerre
(M. Colucci est un mutilé de guerre), au
cours de ses études de théologie et de son
année de suffragance à Pachino.
Les appréciations que le Corps des Pasteurs a faites sur l’examen, dans son ensemble, du candidat, nous sont inconnues
—- les laïques doivent ignorer certaines
choses — ; mais nous savons que ledit examen a été jugé satisfaisant et que M. Colucci va prêcher son sermon d’épreuve au
, Chabas, mardi 21 courant, à 10 h. du matin, sur Romains I, v. 16 : « ...l’évangile de
Christ est la puissance de Dieu en salut à
tout croyant».
Suit une deuxième séance secrète, réservée aux Pastcura seulement, à laqttene Votre chroniqueur n’est naturellement pas
admis, ce qui abrège et facilite sa tâche.
— La Pra del Torno tiendra sa réunion
annuelle du Chabas le dimanche 19 août
courant, à 4 heures de l’après-midi. Tous
ceux qui s’intéressent aux Missions y sont
cordialement invités. Le Président.
— Un deuil particulièrement douloureux
a frappé le village des Bonnets, par la
mort de M.me Joséphim Ricca née Jourdan, décédée à T âge de 57 ans. Toute notre sympathie à la famille affligée.
à elles, nous exprimons toute l’admiiration
et la profonde reconnaissance de l’église.
Le résultat? Il vaudrait bien la peine fl
de vous le donner, mais il suffit de tirer
les sommes pour qu’un acheteur retardataire se présente pour tel des rares objets |
qui sont restés et ces Dames sont tout heureuses de modifier leurs chiffres. Vous l’aurez, du reste, en formant le total des contributions du Printemps en faveur de nos
Œuvres.
— La chaire de Saint-Jean a été occupée, dimanche dernier, par M. le missionnaire Louis Jalla, celle du Chabas par M.
le prof. Teodoro Longo. Celle-ci le sera, dimanche prochain, par M. Jervis, de Gênes,
membre correspondant de la Société « Pra
del Torno». E. T.
MARSEILLE. Le mardi 31 juillet eurent
lieu les obsèques de M.me Olivia Picard née
Rivoire, originaire de la Commune de Rorà
(Fusines), décédée à l’âge de 60 ans.
Le dimanche 5 courant, celles de M. Jean
Tron feu Elle, de Rodoret, lui aussi âgé de
60 ans. »
Aux familles éprouvées nos fraternelles
condoléances. B.
PRAMOL. Le 30 juillet un nombreux
cortège de parents et d’amis accompagnait
au champ du repos la dépouille mortelie de
notre sœur Marthe Catherine Sappé veuve
Bertaht, des Ailiers, âgée de 76 ans. Nous
renouvelons nos condoléances à la famille
en deuil.
Mariage : Bleynat Eugène, de Saint- ^
Germain, avec Long Louise, de Pramol (2
août). Félicitations et vœux de bonheur.;
D. P.
— Mariage : Jean Frache de J. D. avec
Julie Paschetto feu Henri (11 août).
LUSERNE SAINT-JEAN. Le Bazar de
la Société du Printemps a eu son succès
l’année dernière malgré l’averse et cette
année malgré la chaleur extrême. C est
donc vous dire que son attrait est ...irrésistible et que les Dames de la Société ont
le secret de vous faire oublier 1 inclémence
du temps en ^corrigeant votre température
de façon à vous rafraîchir tout juste assez
(cette année aux rafraîchissements habituels le Buffet avait ajouté d’excellentes
glaces), ou à vous réchauffer tout juste
assez pour vous disposer à acheter. C’est
qu’elles sont aussi passées maîtresses dans
l’art de vous dire tout juste le mot (ne
parlons pas de leur sourire) qui vous engagera à corriger à l’avantage de l’Evangélisation et des Missions le montant de la
dépense que vous vous proposiez de faire
à votre avantage et de vous laisser sous
l’impression durable que vous avez quand
même fait un excellent marché.
Et vous vous demandez comment elles
peuvent y gagner du bel argent et en faire
épargner à l’acheteur, et comment elles s’y
prennent pour préparer et étaler devant
vous une telle variété et une telle richesse
d’articles sans bruit et sans qu’on s’en
- doute presque. C’est le secret de leurs
doigts de fées, de leur générosité et de celle
de leurs nombreux amis, auxquels, comme
— Dimanche 12 courant, devant unenombreuse' assistance a eu lieu, sous la
présidence de M. Louis Marauda, président
de la Commission exécutive, l’installation
du pasteur titulaire de la Paroisse en la ;
personne de M. David Pons, qui, le 15 du
jnois de juillet, avait ete nommé à runa-’,i
nimitëT(7I voix sur il votants), pasteui
de la Paroisse de Pramol. Votation qui, ’
ainsi qu’on l’a déjà constaté, fait honneur ;
tant à l’élu qu’aux électeurs et qui inouve
que les Pramollîns ont su apprécier l’acti- ;
vité que M. Pons exerce au milieu d'eux
avec zèle, amour et dévouement.
Dans la première partie du culte M. L. ;
Marauda procède à l’instaEation propre-i
ment dite et s’adresse d’abord à M. Pons ;
en lui indiquant quels sont les devoirs qui incombent à un conducteur d’église dans/
l’accomplissement de sa tâche an sein de '
l’église confiée à ses soins ; ensuite quels J
sont les devoirs de collaboration que les
membres de l’église ont envers leur con- ’
ducteur. Le texte de sa méditation esi (2
Tim. II, 1): « Fortifie-toi flans la grâce (jui
est en Jésus-Christ».
C’est ensuite le Pasteur installé qui
monte en chaire ; ses premières paroles furent la manifestation de sa plus sincère reconnaissance envers k Paroisse pour l’avoir nommé par une brilknte votationij
(qu’il déclare modestement de ne pas avoii* ^
méritée); après quoi, s’appuyant sur leS|
paroles que l’apôtre Paul adressait aux|
Thessatoniciens (V^, 25): «Mes frères*|
priez pour nous », il invite les membres de
la Paroisse à prier pour lui pour trois rai-|
sons : « Vos prières seront la force de nioiif
ministère: a) parce que si vous priez i>oui|
moi je serai fortifié dans mes difficultés S
b) si vous priez pour nous, nous sentirons
d’avoir des coopérateurs et des aides ; c]|
si vous priez pour nous. Dieu sera ave<s|
nous ».
En un mot, ce fut une chaude invitatioi
à prier pour lui afin que son ministère g
béni. ■ i
Nous souhaitons à M. et M.me Pons
séjour long et béni à PramoL
La Paroisse est vivement reconnaissant
envers 'M.me Lisa Pons qui tient l’harr
nium au temple le dimanche, en accomi
gnant les notes de l’harmonium avec
puissante voix, M.me Pons a été remi
3
7m
11
<jôe, quand ses devoira personnels l’en emI -jiêchaient, par M.Ue Esther Vinay. A l’une
• et à l’autre nos plus chauds remercîments.
f . David Grill.
‘I’*
TURIN. Lundi 6 courant a eu lieu, à
Turin, le mariage du prof. Louis Grill, de
iÉ?rali, ex-élève de notre Collège, avec M.Ue
Ci' Antmietta Schieda, de Turin.
■ La cérémonie religieuse a été célébrée
par l’oncle de l’époux, en présence d’une
vingtaine de personnes, parents et amis.
Chaudes félicitations et bons vœux!
CHRONiatE POLITiaVE.
Malgré le calme plat de Montecitorio, la
crise des partis de l’opposition suit son
cours : plusieurs éléments du parti populaire manifestent l’intention de se rappro•cher du fascisme, pour faciliter l’œuvre de
reconstruction du Gouvernement.
Un phénomène semblable se produit parmi les socialistes qui viennent de donner la
vie à un groupe nouveau, les Girondins,
disposé* à reconnaître la réalité de la révolution fasciste et favorable à une collaboration avec M. Mussolini.
Nous espérons nous tromper ; mais il
. nous semble entrevoir dans toutes ces tentatives de rapprochement du parti qui
prédomine, non pas un mouvement d’idées,
mais de l’opportunisme bel et bon.
Un autre parti qui s’agite est celui de
la démocratie sociale, qui compte un assez
grand nombre d’adhérents dans l’Italie du
Sud et en Sicile et dont le chef, l’hon. Colonna di Cesarô, est l’actuel ministre des
Postes. Malgré les apparences de collaboration intime et cordiale, l’antagonisme
foncier qui existe entre ce parti — qui est
le successeur du parti radical ■— et le fa_ scisme, commence à se manifester bruyamment dans une bataille de communiqués
de part et d’autre, et aura très probablement son épilogue dans la démission du
ministre Di Cesarô ; d’autant plus qu’on
parle d’une imminente transformation de
son ministère.
— A Turin est décédé, à l’âge de 72 ans,
après une courte maladie, l’archevêque de
la ville, cardinal Richelmy. C’était une
âme pieuse, toute consacrée à sa mission ;
ses funérailles' ont été imposantes.
— La réponse britannique aux notes de
la France et de la Belgique confirme les
déclarations faites dernièrement par M.
Baldwin à la Chambre des Communes. Elle
s inspire des recommandations formulées
par la grande majorité des associations libérales du pays, ce qui lui donne une importance toute particulière. Laissant de
«ôté tout euphémisme, la note anglaise
LES ŸAÜDOIS
jogls par leurs anís et par leurs enoeis.
(Suite, voir N. 26).
Le 20 Juin 1909, Pignerol inaugurait un
I ■ uste à De Amicis, qu’il avajit si bien illusLÍ tree djîn.ç; cnn Á1¡^
trée dans son Aile Porte d’Italia. CORRApO CORRADINO, poète et littérateur
turinais, fut l’orateur officiel. Dans son
, Splendide discours, il exprima son affection et son admiration pour le peuple martyr. IJ flagella avec une vigueur extrême
les horribles massacres, les torturés, les
emprisonnements, les exils dont furent
'Victimes, pendant 400 ans, les populations
Vaudoises, coupables uniquement de revendiquer le droit sacré de liberté de conscience et de culte.
f _ L’iUustre écrivain DORA MELEGARI
privait, à la date du 2 Octobre ¥m, dans
^ Numéro Littéraire et Scientifique du
oùnwl de Genève, un article intitulé
■ « Vie Italienne », dans lequel elle parle de
■ SvnS^r du
File 1 hîstoire du peuple vaudois.
description d’upc séance
ynodale très anunée par ces mots : « Si
^ns les séances orageuses des Parlements
nationaux tout pouvait finir comme au
bynode Vaudois, par une fraternelle poi^ee de mains, et si les adversaires politiques étaient animés les uns envers les
h «utres du même esprit de justice et de
condamne l’occupation de la Ruhr, la considérant illégale et contraire au Traité de
Versailles. Li’Allemagne doit payer les réparations, mais il faut qu’une Gommission
impartiale lui fixe une somme compatible
avec ses ressources. Et sa capacité de
payement risque d’être annulée par la
probngation de l’occupation franco-belge.
L’Angleterre est disposée, pour sa part, à
de è*aves sacrifices financiers, si ses propositions sont acceptées sinon elle envisage, quoique mal volotiers, la « possibilité
.d’une action séparée pour hâter un réglement qui ne peut plus être différé, sans
compromettre gravement le rétablissement ^di commerce et de la paix du
monde#.
Malheureusement l’alarme est pleinement‘justifiée ; jamais la situation de l’Allemagne n’a été si compromise !
Au îleichstag, dans une atmosphère d’excitatioi et de nervosisme excessifs, le chancelier Juno a fait de violentes déclarations
contre la politique f rançaise, qualifiant l’occupation de la Ruhr comme « le pire attentat, le srime le plus scandaleux contre la
liberté et les droitss ouverains du libre
Etat alemand ».
Les irojets économiques de M. Cuno
ayant piru insuffisants aux socialistes, son
ministèn est tombé pour céder la place à
M. Stresmann, le chef du parti libéral,
homme ?ime et énergique, qui n’a pas
craint de s’adjoindre plusieurs ministres
socialistes pour former un ministère de
coalition, les mesures du nouveau Gouvernement s’amoncent graves; il a commencé
par suspedre, provisoirement, les prestations en niure aux Alliés, sauf les fournitures de charbon à l’Italie, qui seront
continuées lufant que possible. Arriveratdl à tempspour sauver une situation qui
paraît dése^iérée ? On ne peut plus penser à une acîon de sauvetage du mark qui
est condamnipour toujours. La classe moyenne, constipant dans tout pays le principal soutien de l’ordre, est tombée dans
la misère la te complète. Ijes forces dissolvantes des^rtis extrêmes ont cause
gagnée dans llur-œuvre de désagrégation
sociale et d’exâtotion des esprits, tandis
que le manquede monnaie empêche le ravitaillement, les denrées deviennent introuvables, les oivriers ne sont plus payés.
Aussi, toute sui^rise est possible. A. S.
La uiurt de lArclievdaue de ïuriu.
Son Eminenc^ie cardinal Richelmy,
archevêque de T|rin, est mort presque
subitementji la s|te d’une indisposition
datant de quelq% mois, mais qui ne
semblait d’abord Ls dangereuse. Il est
modération, nous ^^urrions croire que
I humanité a réellen^i^ progressé et que
cette solidarité dont '{®i parle tant n’ est
pas une parole vaine qae l’on emploie pour
ennivrer la foule ».
%
Le 14 Novembre 10Lì6;']lie professeur ARl’URO FOA, de Turin.i-pubiiait dans le
Giornale d’Italia un attive ti'ès sympathique et très élogieux surfe Vaudois, intitulé : «La Val/e Sacra Valdesi». En
voici quelques extraits : J...! Valdesi formano ancora, relagiosameqte, un popolo a
sè, con leggi sue proprie; ma civilmente
sono cittadini italiani, ossequenti alle leggi
della patria, e legati a ®i da sincero affetto riconoscente...
^ « Gli avi sono il loro cuib e il bro orgogSo. iEssi hanno qui, sotto gli occhi, gli anticlu luoghi dove i padri sostennero con
indicibile valore la propria idea e il proprio nome ; e questo h lega steettamente
al passato. Perciò la loto fede, nutrita di
ricordi vivi ed attivi, ha una forza tenace,
che acquista, per mezzo dei conferenzieri
religiosi nei paesi civili e par mezzo dei
missionari nei paesi selvaggi, u^a singolare potenza espansiva...
« I Valdesi hanno una grai^e coscienza
della bel’ileziJa di questa liberti ; e qirnndo
ne parlano s’accendono un poco © scintillano negli occhi d’un lampo in cui rivive
la fierezza degli avi che tottarono e morirono per lei. Ma fuori delle cose della fede,
in cui non transigotio, essi sono in ogni
décédé au palais de l’archevêché, le 10
courant, à l’âge de 72 ans.
La famille des Richelmy, nous informent les journaux, serait originaire de
l’Espagne, d’où elle passa en Dauphiné,
plus tard dans le comté Niçois, et vers
la fin du dix-septième siècle à Turin, où
Agostino — le défunt — naquit en 1850.
On nous dit que, doué d’une intelligence
peu commune, il fit de brillantes études
classiques et théologiques; qu’il fut ordonné prêtre à 23 ans, nommé profes.seur de théologie' à 26, évêque d’ivrée à
36 ans seulement. A la mort de monseigfneur Riccardi, en 1897 — à 47 ans donc
— il est promu à l’archidiocèse de Turin, et, deux ans plus tard, cardinal. Il
fit donc ce qu’on peut appeler une brillente carrière, et jouit de la haute estime
du « Sacré Collège ». A la mort de
Léon Xlll, et, plus tard, à celle de Pie X,
il recueillit quelques suffrages le désignant comme le successeur de ces deux
papes.
Inutile d’ajouter que le deuil de l’archevêché est le deuil de Turin catholique
tout entier, et qu’une foule immense a
pris part aux somptueuses funérailles où
les autorités de tout ordre étaient représentées.
AINSI NOUS PARLE LE CHRIST
NOTRE SEIGNEUR.
Vous m’appeléz le Maître...
et ne m’obéissez pas ;
Vous m’appelez la Lumière...
et ne me voyez pas ;
Vous m’appelez le chemin.i..
et ne me suivez pas ;
Vous m’appeîez la vie...
et ne me désirez pas ;
Vous qu’appelez sage...
et ne m’écoutez pas;
Vous m’appelez bon...
et ne m’aimez pas ;
Vous m’appelez riche...
et ne me demandez rien ;
Vous m’appelez- éterneL..
et ne me recherchez pas ;
Vous m’appelez miséricordieux...
et n’avez pas confiance en moi ;
Vous m’appelez noble...
et ne me servez pas ;
Vous m’appelez puissant...
et ne m’honorez pas ;
(
Vous m’appelez juste...
et ne me craignez pas !
» »
Donc, si je vous condamne...
ne me blâmez pas !
(D’après The Christian Endeavour World,
cité par le Chrétien Belge).
altra forma del sentimento e de?i pensiero
molto agili e molto vari. Anzitutto, essi
parlano correttamente non solo l’itailiano,
ma anche ü francese ; di più, conoscono
quasi sempre in un modo sufficiente il tedesco o l’inglese. Questo rende più facile e
larga la loro cultura ; ed essi infatti hanno
una buona notizia diretta di quanto si va
stampando di più importante ne’Se lettere
e nefiye scienze tanto in Europa come in
America, dove conservano parenti ed amici
con cui sono in continuo scambio d’affari,e
di idee ».
Le même professeur Foa puhhait, l’année suivante, dans la revue mensuelle milanaise Varietas (Novembre 1907, N. 43),
un long et magnifique article intitulé: « In
Terra Valdese », accompagné de neuf ilPaistrations. En voici quelques fragments :
« ...La gente valdese contemporanea
sente la potenza e vede la bellezza di quel
passato. Essa ha la coscienza della maschia
grandezza dei padri ; ne venera la memoria, ne rievoca sovente con feste campestri
il nome e le impreBe ; e in quai culto rin, ^da la propria unità, e in quel devoto
amore ravviva la sua antica e costante persuasione di formare come una piccola
^irpe eletta che tenga alito fra i vani dogmi religiosi e l’ingombro dei pregiudizi la
bandiera della giustizia e della verità...
«Sia in Torre che nei borghi e fra i
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desi sono infatti devotissimi alla Casa Savoia, die nel 1848 riconobbe finalmente il
loro diritto a’i’esistenza, e concesse la più
completa libertà alle pratiche della loro
fede. Tutti parlanLO di essa con non mentito rispetto, ed onorano, con ilie proprie,
le memorie dell’Italia, e ne esaltano le glorie e ne difendono i diritti. Usano, è vero,
nei loro rapporti quotidiani la lingua francese ; ...ma la lingua ufficiale è la italiana.
Gli atti del Comune sono in Hngua nazionale ; in lingua nazionale è impartito l’insegnamento nel Collegio, composto di un
Ginnasio e Liceo pareggiati..-. ; in Mngua,
nazionale parlano infine correttamente con
quelli che vengono di fuori e che non
hanno la conoscenza del francese...
«Fra questo piccob popolo, le donne...
effondono dai voiiiti pensosi e dalle agili
persone come un fascino sottile e nuovo.
Si sente in esse«., la forte compagna del?a
vita, che trascura sè stessa per daire tutto
il suo sostegno al marito neljle incombenze
giornaliere, e per educare con ogni scrupolo ila mente e l’anima dei figli. Quando
vi presentavo per Ila prima volta una signora valdlese..., voi ammirate la sua fine
cultura, il suo spirito lògico e preciso, il
suo senso deiWordiine, della sobrietà, della
misura, cioè tutte le- sue belle doti intellettuali e morali che npn escludono una
sensibilità delicata, ma che anzi rendono
questa quasi più vigile ed esperta e saggi'aimente operosa... ». (A suivré).
4
INDIRIZZI
dille principali [Piece ed Opere Valdeci in itaiia
-----■---
VALLI VALDESI.
Aagrogna • Pastore: Eugenio Rerel.
Bobbio Pellico - Pastore : Enrico Tron, S.
Loeerna S. Giovanni • Pastore: Emilio Tron.
Massello - Sig. D. Ga^dou.
Perrero - Pastore: Lui^i Mi col.
Plaerolo ' Pastore: Luigi Marauda.
Ponaaretto • Pastore: Giulio Tron,
Frali • Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore: Davide Pons.
Prarostino - Pastore: Augusto Jahier.
Riclaretto: • Pastore: G. Marauda.
Rodoretto * Pastore: Alberto Fubrmann.
RorA - Pastore: F. Peyronel.
S.GermanoCbisone-Pastore: EnricoTron.J.
Torre Pollice - Pastore: Davide Bosio.
Villar Pellico - Pastore: Bart. Soulier.
Aosta • Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastóre: Pietro Chauvie, ivi.
Bari - Chiesa: Corso Vitt. Ém., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Borrello ■ Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia • Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Forneron.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Vìa Maida, 15 Cbieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati.
Villa Comunale.
Coazze > Pastore G. Petrai.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi ■
Pastore: G. Moggia, ivi.
Courmayeur - Rue Reine Marguerite - Evangelista C. Arnoulet.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Pelonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51 : Pastore
V. Sòmmani.
' Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore: Arnaldo Comba - Via Trieste, 2^9.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsanì. . ^
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastoref:
G. Bonnet - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastorej
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazàrio. \
La Maddalena - Chiesa Evangelica:
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastoref
Arturo Muston, ivi. I
Lucca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Cult^
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
G. D. Bufia.
Lugano - Sig. Paolo Calvino - Pastore Evangelico, Oassaraie (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastori:
Benv. Celli. \
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pà)
store: Giuseppe Messina, ivi. ’
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca t
Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore: Emilio Corsani, i Via Stradivafi.
Napoli - Chiesa; 25, Piazzetta Tagliavia *'
Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malati, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo “Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Denta, 15 - Pastore: G.
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo V^ay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa'Et angelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastori: Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Cossa, 42.
Sampierdarena - Chiesa: Via G. Carducci - 5
Sanremo - Chiesa: Via Ronig - Pastore Ugo
Janni, ivi. •
Savona - Chiesa : Corso Crist. Colombo, t3
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - CuÌto ogni/Martedi alle ore 18 - j
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Fetore:
G. Petrai. /
Taranto - Chiesa: Via Pupino, 35 - Sig.jPietro
Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emat^ele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori: Alberto Prochet e Giov. Befinatti,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - jastore;
Guglielmo Del Pesco - 535, Via iorcola.
Venezia - Chiesa': Palazzo Cavagna (Santa
Maria Formosa) -Past. : Davide Mvel, ivi.
Verona - Chiesa; Via Pigna (presso il Duomo)'
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea.
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia;’’
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig. Past. Bartolomeo, Léger, Moderatore.
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cassiere, 107, Via Tre Novemère, Roma(i ).
Facoltà di Teologia : Roma (26) - Via Pietro
Cossa,42 : Prof. G. Lussi,G, Rostagno, Frn.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni: Torre Pellice, F««|
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre PellicePreside: Prof. D. Jahier.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore: Prof. A. falla.
Scuola Latina: Pomatetio - Direttore : Prof.
G. Maggiore (TorrePellice).
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttorei
Past. F. Grill.
Convitto Femminile: Torre Pellice • Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio;Torre Pellice - Direttrice:Sig.na
N. Arnoulet.
Istituto Gould:5i, Via Serragli- Firenze (33).
— Direttore: Past. V. Sommant.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia “
Direttore Past.F. A. Billour.
Rifugio per incurabili: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: Luserna S, Giovanni.
Asilo pei Vecchi; S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Diresione
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttore
A. Comba - 22, Via Beaumont • Torino.
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Bcuole elementari (annesse alle Chiese) : Ca
rema, Dovadola, Porano, Grotte, Pa- «ae
chino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sali e, ^
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria. .
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1,— [Estero » 2,—]
1,— [Estero » 2,—]
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