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PresBO Lira 12
Amio LXXVm - N. 15
TÓRRE PELLICE. 9 Aprile 1948
Spedinone in abbonamento postale - I Grappo
DELLE
* SETTIMANALE DELLA
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IPOH LSI
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Vola Edoardo
Fontebella ,
LUSÇRI»rA S. GIOVANNI
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Non vi stancate di fare il bene .
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PAOLO
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CHIESA VALDÉSE
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Hommes de bonnrt volonté,
paractlute» ■ vous dans la Cilël
Hommes à “la bonne volonté,,
Si, Jérôme vÆ bien nous pedimcLtre d’adopter sa traduction de uestdoxia », même si Calvin ne la trouvait pas de son goût, La ((bonne volonté» est, sans contredit, celle de
Dieu, n n’ein est pas de ïBeilleiire, <jue
je sache. Les «hommes de bonne volonté» sont ceux-là mêmes qui ont
fait fi de leur volonté et qui n’ont
pour but, et jjonr leur vouloir, -que
la volonté du «seul bon», du Uieu de
toute lumière, a Qii^ Ta volofité
soit /rtiie;. toute «Toi eolouié» et non
scideineiit celle oui, au hasard des
eireonstances '■ t t es uri;iIU( iidaines, correspontlrait ii la nôtre.
L’homme «à la bonne volonté» doit
être prêt à agir coiitirei son gré; à
sacrifier intérêt® et inistincts, commodi tés et popularité ; à être sans vo^
lonité, ayant épousé la plus forte des
volontéis : celle de Die«. Voilà donc
sa volonté raffermie, faite inébranlable étant devenue divine, telle étant aa seule et uniqtte source. Ainsi
i’hotmme («à -la bo»sW voloûté» est
j)rêt pour être paracïhulé.
Parachutiste de la Paix
Vid guerrier plus que le parachulisle lie doit être armé. Seul l’hoinine à la volonté faite divine jmit êire ftaraehutiatte de l’Esprit. Et il
doit l’être. Sans arme, il aies aimes
les pluB jniissantes: les armes do la
l’aix, jiar l’Esprit. Tout ebrétieu devrait être mis.sionnaire; tout mission naire est, d|oit être ou a été parachiitiBte avant la lettre, parachutiste
de l’Esprit, jiaraebutiste de; Diet;,
]iaradiuti&te de la Paix. Pètersoii an
milieu die-s cannibales, Coillard parmi les peuplades les plus sauvages,
et jieiit-être tous autres missionnaires, .sans être paraehutés, ont été des
parachuti.stes lancés seuls, ou presque seuls, à l’assaut, à l’attaque, au
milieu des ennemis: non, au milieu
dfcs frères en Dieu. Se sentant tels ils
se aontaient, ils étaient armés. Point
d’ennemis pour le chrétim; par conséquent (suprême attitude, pour un
parachutiiste!) point de peur; b'^>i
plus: tout amour pour l’ennemi, qui
ne l’est point, qui ne doit [loint l’être. L’arme invisible die l’esprit %néantif l’ennemi.
Avec des armes invisibles...
Invisible, les armes db parachutiste» de la. Paix, elles le sont puisque
ce ne sont qu’armes spirituelles,
conceptions divines faite» humaines,
conceptions humaines devenue» quasi-dlivine»,
Voyons-en quelques-unes de ces
armes, ou mieux dib ces idées base»
sur lesquellés se fondb la fonce du
vrai paoifismie, de ce pacifisme qui)
fait des parachutistes lancés partout
oit besoin est et œ* bettoin esl foneie“
remmt j>artout.
1*) Agir toujours suivant le
foyer de sa propre responsabilité
C’est sous le coup die la votenté du.
Plus Fort, du Tout Puissant que le
paraehiUtiiste die la paix sent de tout
devoir faite .agir, tenter, mais ttnir
jours suivaint 1« foyer det sa. reapon''
sajiilité: responsalrilité «fevant Die*i
et devant les hommes. Pour lui l’iiistoire DOIT s’accomplir dians la oonscienoe de l’individu avant que de se
manifester ou de se réaliser. Et jamais il ne faut lui permettre dte fie
réaliser par l’inconscience de ce»
fous, de ces grands fous die Phistoire,
de ces fous que l’on n’enferme pas
mais que pourtant la conscience populaire «devrait bloquer dès leur début dès le» premiers signe® de leur
criminelle démence. Ces fous sont
pleins dits sadisme de la destruction;
ils font fi de lai souffrance d’autrui
et peut-être en jouissent-ils* même.
Dieu l’infidélité deha conscience individuelle. DmantfLui c’est celle-ci
qui compte.
5 ) Combattre
nité entière
l’huma
La morale du
jjaix n’étant pas
pelle «la morale
au contraire la ((
l’amour de tous.
icliutistc de la
Bergson ap!». mais étant
ouverte» de
nulle ecception,
2’) Détruire “ l’avarice du
vivant „
Le paraehntiste de la paix djoitt tout
faire pour idétruire dans l’hommie
tout Ce triste soubassement psycliologicpje qui constitue «l’avarice du
vivant», son égO'ïsme qui le pousse
iiïgensiblement d'e la simple colère,
à la haine, au meurtre, et qui en est
r-le germe p*>eniiér ©t, su^'iant fSms®lui-mêmie, le plus coupable (Math.
5; 22). (iL’égoism(> défensif dait! être
détruit » a dit A. J. Miiste, et il a
ajouté que aTes^frit de défend est le
péché fandfimentai» qui nous pousse
même à sacrifiier <it mon j>as à nous
sa< rifier.
tous ses ellnit.s dïiïvent tendre à
combler, à faire fliifearaître le fossé,
le hiatus énorme qi^ les sépare l’une
dte l’autre. La giier^ venant uniquement de la eoncep|ion des sociétés
closes, le pararhuli^ de la paix dévouera sa vie à crée», une société ouverte, toujours plusSQ.uy«fte, la seule
société ahoulissiaut la. vraie société
de Christ. Voilà pourquoi il lui faut
se paraohntei- dan^?'la Cité, dans,
toute la Cité, por^’-' y former des
nuées de témoins etj^e serviteurs du
Dieu de Paix. '0t
I
Cité de» homme», hier et aujourd’hui; cité de Dieu, quand bon Lui,
semblerat Mais, tout comme sans
Dieu la cité de Dieu ne saurait être
instaurée par les hommes, ainsi,
sans l’homme, Dieu u’instaurera. jamais ni sa cité ni: son règne. Il le veut
son collaboratteur ; il l’a créé pour
cela; pour cela il l’a fait ((à son imaige». Mai® ce doit être un co'llabo.rateur effectif, décidé, absolu. Collaborateur du divin: ni plus ni
moins! Nous ferions Dieu et Christ
menteurs si nous n’osions avouer
que Dieu est Lumière, que Christ
est Lumière, que l’homme chrétien
et Lumière par le Saint Esprit:
«Vous êtes la lumière du monde».
Voilà le mot d’ordre dû parachutiste dhrétien apportant dans la cité
la vraie paix, toute la paix, la paix
de Christ, la paix dei Dieu, la paix
dont i] vit lui-même, la paix faite
sienne.
ina
oomii
Silvio Pons
Ai Corrispondenti
ed ai Lettori
Parachuté dai#: ^ Cité
Per esigenze iipografiche,
conirariamenie a quanto
abbiamo pubblicato siamo costretti a uscire in
Dan» la Cité, c’eet-à-dire partoiut,
la cité étant toile ifepuib St. 4ugustin jusqu’à Dragliiicisco, et même depuis plus loin et jiistpi’à tout jamais.
"La voce ¡delle Comunità,, é rimandata al prosmo numero.
Allo stesso mode,
può liimitarsi alle
giche, è evidente c
uh posto importan)
sara)nnio raggiunti
saranno importanti
se del mondo e u
potranno aiutare a
ne deUa. chiesa ri»
mondo . Ma. la crisi
aeoontenitarsii di f
giche o dbgmaticb
biriSjlerà agli oo
verso la prima
glio monidiale djeUe
sa non ufecirà vto
profetiep per le nas
li che si affrettano
Se non vi saranno
dam, il movimenti
durrà in gran parte
di interessi privati
id aderiscono.
Amsterdam non
discussioni teolo;he esse vi avranno
i(te. I risultati che
in questo campo
per tutte le chievolta pubblicati
ahiarire la posizior
spetto alle cose del
dji oggi non pniò
illazioni teoloe. Nessuna luce
disperati rivolti
hlea del comichiese, se da esardito messaggjio
ioni e per i popoallai perdizionei.
] troie ti ad Ainstex*
eottmenioo si xiad una questione
per le chiese che
asceinl
tU1
Gh uomini e le
;presentc|anno ad
pcossimà estate,
renti, dhvranno ve
stiana proiettata
mondo diviso e d^
risoe. Questa, visio
led'
af’i
neraJe del Conùg):
chiese., œrehi dà
da profetica che
tutte le comunità e
SCI
sioni dei suoi meihbii
3.) Combattre toute puissance de haine
AMSTERDAM
Le paradiutiste de la paix doit
damhattre Uwiite; cettel puihsatiee,
jjarifois, ou toujours, latente, cette
pfuissaiice de haine eonténue dans
l’avoir, dans l’avarice, dans l’instinct d,é possession qui a fait de
Mammon, (elej la richesse) J’anlithè.sie
de Dieu. Et cette puissance germe
dans l’individu, ise développe à travers la famille, passe à traver-s la
ocjnmunauté, arrive parfois jusqu’à
la nation ou même à la race, mais
ne sait, mais ne peut atteiirdre l’universel. Dan» chacun voir l’image
de chacun, sans acception ,sains limite, aussi loin que Dieu. T el est l’un
des buts dir combat dû paraclniliste
de Dieu et de la paix.
4) Combattre avec des décisions radicales.
Le parachutiste de la paix sait que
pour UitTêter la guerre il faut d|éeisions et des métliodies radicales ©t
bien à nous, bien à lui, absolument
personnelles, prenant toute notre
personnalité. Airs®!, pour lui, point
de mystique dlri chef, point d’enivrement pour l’homme, point de ((slogans» capables de 1« griser sottement,
point de séidisme, comme aussi point
id’abanidbn idles iieispionslaibilliltés pe^
sonnelles, point de cession de sa propre maîtrise à la oomimunauté, à
quelque communauté que se soit.
Lui n’est pas, et ne peut être, de ceux
qui «ne savent rien de lenr responsabilité jinidividuielic et qui trouvent
leur repos dans la vie coEeclive »
(Thomas Mann). Et cela même si la
vie collective est celle d’une Eglise
ou d’une communauté religieuse.
Le parachutistie de la paix doit savoir
»e duesser contre tout et contre tous,
s’il le faut: l’infidélité de la cominiBiauté ne jifâtifiera jamais devant
()iM'isto iiomei, da oggi aH’agosto,
tornerà spesso nell© nostre colo.n,ne.
Ci tornerà non per esagerare l’avvenrniento, nè per porro trop.pe speranze nei «suoi risultati, ma perchè uno
fiifoi zo compiuto' da una cosi vasta
parte del eristianesiìmo al quale appErteniamo, Ira bisogno della nostra
comprensione intellettuale, della nostra simpatia e C^eUei nostre preghiere, sopratiitto di. queste ultime quali
« he possana esser© i risultati.
Oggi vogliamo commentare e paragrafare quanto in proposito leggiaiito in Lr/sfioii, Centyry del 7 gennaio,
Dtal movimento delie Gliiese crislian© (esclusa la cattolica ro.mana
che rifiutò l’invito) che tendb come
meta ultima, all’unità ini Cristo, nac
aprirà in im’ora di crisi dell’umanità la. cui gravità è forse senza precer
dienti nella storia. Tutti gli. uomini
dentro o fuori ilelle chiese, religiosi
o miscredenti, si rendono conto che.
imo sforzo veramente gigantesco deve
essere subito tentato per evitare che
l’intera struttura della civiltà umana sia disfatta, e la distruzione della
specie evitata. Se al cospetto di questa minaccia, Amsterdam dovesse diffonder© l’impressione che una assemblea mondiale di chiese cristiane
non si occupi d’altro che di mettere
a punto la sua organizzaziolne ecclesiastica, la 8|>eiran/a dèi cristiani, ovunqn,e si tiroviiio, sarebbe violentemento, scossa.
merit.
Il peso dì quest* j
tale da richieidtere
ad Amsterdam,
carico, Ila mass.
Ma Iddio ha 1© su©
i suoi operai.
.una
lama:
ori.
Sembra die chi
Mondiale delle Chi.
prima, adunanza ad
sperata crisi ódieru
della civiltà sull
Iddio ab.bia cercato
la certezza che sern
manohevolezize che
Iddio vorrà che q
da questo sforzo
do vulto alla sua in
dia, non certaments
gli uomini adumati
qiie il Consiglio Eoumelnico. (leggi
mondiale) delle Chiese col sottotitola
in corso di formazione.
Ad Amsterdam, nell’agosto prossimo, le Chiese aderenti ohe mandler
ranno all’as«temblieai generale i loro
delegati laici ed. ecclesiastici, più di
130 chiese fino ad oggi, proi(xd|eranno anzitutto alla eiostituzione vera e
propria del consiglio che cesserà di
essere, cosi provvisorio. Atto diunque
puramiente organizzativo, ma notevole come segpo di fraterna oollahorazioiie. Ciò è inevitabile. Ma questo
non può essere nel mondb di oggi, il
centro deU’attenziope dell© chiese aderenti o di quelle che non aderiscono o degli uomini che stanno fuori
delle chiese.
La Cionferenza di Anriterdam si
canto SAdRO
Ripetiamo qui per comodità delle Corali, gli inni che
Insieme alle feste di Canto;
saranno eseguiti
INNARIO ILALIANO : 29 (ir2) e 241 (le2).
PSAUMES ET CANTIQUESr 31 (l-2-3\ ; 179 H-2-Ì) ; 297 (1-2-f) (in francese) ;
299 (1-2-4)
Sarà pare eseguito dalle Corali riunite « l’Inno del Centi
miamo ancora 1‘attenzione dei Sigg. Direttori di Corali sulle
del « Giuro di Sibaóud » a pag, 502 dello « Psaumes et Can
battuta 3" dello stesso inno a pagina 504. Si tratta qui di dm
quindi come tali vanno cantate.
enario ». Richiabattute 4‘ e &
tiques » e sulla
e crome e che
Per le fe.ste di canto delle Scuole Domenicali abbiamo a
dicato i seguenti inni :
suo tempo int
INNARIO CRISTIANO : 48 (1-2-3) ; 181 (1-2-3) ; 190 il-2)
PSAUMES ET CANTIQUES ¡ 68 (1-2-3); 176 (1-2-3); 280 (1-i
per la Commissione (
Edoardo Almoi
lanto Sacro ¡
ll^aslera
T'
domie che rapAmsterdam, nella
ite le ohiese adeidere la visione crisuUo sondo del
'umanità che pe(|ae richiede che
I3mà’'às6emblea gelo mondiale delle
érmarsi come guisrve dja impulso a
a tutte le confes
responsabilità è
da oigni dielegato
evole di tale iiBf
pondjrM-azione.
vie per attrezzare
indo il Consi glio
lese fin dalla sua
affrontare la dila delle nazioni e
io del precipizio,
di avviarlo verso
onostante tutte le
ci opprimono,
in alche frutto nasca
omune, esso sarà
mensa miserieoraUa capacità deinquelcolnsesso.
2
JECO DELLE VALU VALDESI
JE ME RAPPELLE ' I
Mad.lle Yvoniie Gardiol dé New York nous a ^voyé oe miessage à l’occasion du Ceiitenaire. Ncnus
l’en remerciions et lui adreseonis noa salutations fraternellement vaudoifies, (Redl.)
Je me rappelle hhn ces feux de joie
De n^s coltines s’cietter ai** deux,
Les sarments secs crépàonts et les rôti*
De nion viMage, monter louant Dùeu.
Le lendemain, comme d’hier je me rappelSe
Tous les enfants, tous étcdenf convoqués
Pour célébrer cette fête si belle.
Si précieuse, du Dixrsept Février,
Endimanchés, drapeaux flottants en tête,
Grands et petits, formaient un défilé
De vives couleurs ,de musique et de fête,
Vrais messagers de notre Mbertê,
C’éuét beau, simple et grand.
Et je l’aimais. . . .
Et aujourd’hui, si loin de nos Vallées,
Mon cœur vaudois y retourne Wec aniour
Là-bas, chez nous, et par la pensée
Je me retrouve avec vous, ¡toujours.
Oh, chères Vallées, qui dofis mon jeune cœur
Avez planté les germes de l’amour.
De ^espérance, de la foi, dont la lueur
Ne s’éteint pas! Mes chères Vallées, toujours.
Toujours, partout, votre doux souvetiir
Reste avec moi, me donne du courage
Quand je suis lasse, illumine mon oiuenilr.
Dans la détresse me soutient et m’encourage.
Oh chères Vallées, ô m,es belles VafS/ées,
Si lointaines et si proches de moi!
De toutes les joies qui m’ont été doHnêes,
Oh, j’ai vécu dans votre sein, autrefois!
Y. G.
Sono passati pocfhi anni dalla fine
della guerra e già si parla d’un altra
poss'iibile conflagrazione.
A ohi ayesse troppo facilm^te dimenitiicato le sofferenze dovute all’ultima guerra, ricordiamo le seguenti cifre degne d’essere meditate.
In Germania, migliaia e migliaia di
bambini oanitinuano a vivere nei « bunkers», nei rifugi antiaerei, malamente
sistemati nel sottosuolo in locaK privi
d’igiene fisika e morale.
In Bulgaria ci sono 38484 orfani di
guerra. La mortalità infantile è molto
elevata a causa delle cattive condizioni di vita. Su di una media di 150000
nascite, si contano 25000 decessi di
lattanti.
In Francia gli orfani di guerra salgo^
no a 250.000.
In Grecia le condizioni di vita erano spaventevoli in tempo di guerra. Esse sono ancora peggiorate. In,
1700 villaggi bruciati dal nemifco, gli
agricoltori non hanno più case per ri‘pararsi dal freddo e dalle intemperie. Molti bambinf circolano con la
impronta della morte sul volto.
In Ungheria, per 30.000 scolarii ci
sono soiltanto 2000 paia di scarpe disponibili. Ci smio 21.000 orfani di
guerra, dei quali 10000 hanno assolutamente bisogno di soccorso.
Per l’Italia risultano queste cifre :
250.000 orfani di guerra, 15.000
bambini mutilati.
In Polonia, 2 milioni e 500.000 orfani di guerra, migliaia e migliaia
di bambiiii mutilatf.
In Rumania ci sono 268.000 orfani
di guerra e 20.000 bambini i quali
hanno perso i genitori durante le persecuzioni nazzilste. Bambini compietamente nudi vivono in ricoveri di fortuna.
(da Vaincre)
Il Libero Evangelo scrive ;
" Gandhi disse di sè stesso; la sola
virtù che io voglia pifoclamare di possedere è quella deU'odio coritro la violenza”.
Quest’uotdo che non fu chiamato a
bandire altre verità oltre quelle che la
umanità già conosce, rientra nella categoria dei benefattori predici dell’umanità. Egli ha lottatpi per M riscatto
morale e civile del suo popolo. Quanti hanno creduto che con l’amore, con
la rinunzia totale al male, si potesse
anche scendere in battaglia aperta e
combdttuta per un poco più di giustizia e di bene anche in questo nioindo ?
Fino a che punto ha vinto Gandhi?
Questo molti si chiedono perplessi, dinanzi ad un’India indipendente sì, ma
dilaniata da frenetico odh di fazioni.
Demanda vana. G bandi la sua b<dtagiia l’ha vinta, anche se è finito riverso nel sangue fraterno che oggi arrossa la. sua terra. Quel che egli ha
dato non l’ha dato invano. Perchè an
E. ROSTAN
che un’opera effimera, come sempre
sono le opere umane, acquista un valore immarcescibile quando è servita
di rivelazione allo spirito. Tra i canti funebri che si sono levati sulla spolia di Gandhi i stipi discepoli hanno
cardato questi versi tratti da un poema di Tagore: ” Darnmi] la fede suprema dell’amore, questa è la mia preghiera; la fede della vita nella morte,
della vittoria nella sconfitta, della fprza nascosta nella frale bellezza di fiore...
lil Cristiianesimo occidentale profondamente coirrotto dal veleno della violenza ha quallcosa da imparare dal
grande scomparso.
Nel numero del 28 febbraio dii « Il
nostro tempo », settimanale cattolico
torinese, il sacerdote Giovanhii Barra
ha scritto un. articolo <(,per l'a libertà
religiosa in difesa dei^ protestanti ». Lo
abbiamo letto con vivo interesse e ne
riproduciamo alcune nobili espressioni :
Ancora una volta torna in campo
la questione della libertà religiosa. Noi
npn pretendiamo affatto di trattare in
poche righe una questione così delicata, ma riteniamo che non sia lecifo tacere di fronte ad una viplazione cosi
palese di uno dei più fondamentali diritti della personalità umana. Quando
c’è un’ingiustizia, colui che ne viene a
coìlascenza e può parlare, se tace, si
rende in qualche modo complice di
questa ingfjuMzia. Nè si dica che si
tratta soltanto di poche centinaia di
persane. Sia che si tratti di alcune
centinaia, sh che si tratti di parecchi
milioni, è la persona umana che è in
gioco. Tutti gli uomini devpno comprendere che quando si tratta delta vita degli uomini in senp alle comunità
umane, ogni aitenUtto alla, libertà di
coscienza e all’esercizio normale della
medesima ferisce la universalità degli uomini e quindi ct| iocca tutti personalmente
Da una corrispondenza privata in
cui ci si narra la vita di' una piccola
comunità di credenti evangelici in ìtal'ia, ipriva di un pastore ufficiale, ma
dove tutti si sentono fratelli: sotto la
guida dell’unico Signore, strailtiamo alcune frasi :
’’ ...La domenica vi sono al cultp
venti persone di condizioni assai modeste, anime semplici e piene di fede
e si colletta sempre intorno alle duemila lire, a vplte anche duemiia ottocento... Qui la comunità insiste mólto,
nei culti, sul ritorno, del Signore e sul
rapimento della Chiesa, fondandosi
sulle Scritture che stanno adempiendosi per il popolo d’Israele... E noi ci
stiamp domandando se la Chiesa Valdese non ha effettivamente un po’
troppo trascurato questo, lato della predicazione del Vangelo, pur reale e
molto probabilmente adempientesìi per
LEGGENDO E ANNOTANDO
cabti eretici, sfairelmmlo i ((diri) fraw loro, acoecatì dail’odlo e pervasiii «Mia Mtetti separati », ohi quanto cari ? ' sanguinaria, to safiemivaino vHmemte e
con tanta crudeltè, o pnodigio d’èmoire! si
Andiamo, Reverendb, per la salute ateava dall© labbra esangui dleil CrooifiBst»
spirituale del suo gregge, si preoccupi parola del .perdono : Padre, perdona lodi ben altre dontamirtaz-ÌOTi! E’ forse
_____ . • A cha si riferiva questa sublime invoca
neoessario ricordarle che, indipenden- ^ ^
temente dall appartenenza aillai Chiesa teriali, a quei soldati incoscienti che ese
Cattolica o evangelica, òse uno non ha guivana un ordine, ma ai Oiurieii stessi ed
Ip Spirito di Cristo, egli non è di Lui»? avendo condotto a
.......................................... morte Gesù non sapevano di’egM fosse il
¡¡¡a:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::;::.:::;:::::::: Messia, il Kglio stesso dS Dio, e con quel
delitto attirarono sopra di loro il colpo mor
Def le Scuole Doinenicali Htmte mise.
_____________________________________________ ricordia idi Cristo e ai suo infinito amore.
Ma noi che sappiamo, e ohe, sapendo, ci
Lezione del 18 Aprile 1948 mettiamo forse contro di lui con le nostre
vollontarie infedeltà, non abbiamo alcuna
La crocifissione di Gesù attenuante. Dio tolga ohe con questo noi
' rondEaimo vana la morte del Crocifisso, <^e
^Uura S. Luca 23 . 26-39. Impara- pure sailutìanio come il nostro Sallvafore, e
re . 33-38. esallitìamo, «»mimossi © grati, Tim. .
mense sacrifldo.
Sdamo qui al centro della Passione di . G. Bonnet.
Cristo. Una successione di quadri impres-_____________________________________________________
siionantì, eh© quasi ci tolgono il respiro,
si offrono al nostro sguardo, © ci strappano 1© llagriim©. E’ davanti a noi ,la carne straziata © sanguinante di Colui ohe
è morto per noi di una orriibiil© morte.
Una pagina ohe va letta con raccoglimento
profondo. Bisogna dirlo aii nostri bambini.
Allora soltanto, quando ramibiente deside
la nostra generazione... Nton credete
vioi che ita Chiesa Valdese dovrebbe
anck’essa far eccheggiare il suo grido
per i fedeli: ’’Ecco lo Sposo!” il
grido della parabola delle dieci vergini?
■ Noi crediamo a questo annunzio del1 Evangelio. Esso deve risuanare in
mezzo a n'ioi, come squillla ammon'itrice. Forse, invece di volg-ere il nostro
sguardo ilnnanzii sul trionfo deli Cristo,
siamo più propensi, a conteimplare le
riioslre creazioni e le nosfr© oostnuzioni.
Ma, d-el resto, 'non sta a noii di sapere
i tempi ed i momentì. Bisùgna operare, perciò, menitre. è giorno ! Initan,to a quei nostri, fratellii giunga un fraterno saluto.
I|nt(oiitb il painrocò della 'Ohiijesa di
S. Secondo di Pi|ny:iroilo ci iha 'bein. qualificati nel suo ultimo 'boflletitino parrocchiale, a edificazione del suo gregge.
(( I protestanti {Luterani, Valdesi,
Calvinisti, ecc.) sono ERETICI, cioè
sono colorp che hanno rinnegato volontariamente qualche verità rivelata da
Dio e proposta a credere dalla Chiesa. L’eresia formale è un peccalo gravissimo che la Chiesa punisce con la
scomunica riservata al Papa.
Cogli eretici è prpibìta ogni com,unicazione in cose e funzioni che importino professione o adesione alla falsa religione. Praticamente, per il pericolo di perversione: l) non si possono visitare le chiese protestanti durante il serviiifo religioso nè si può
fungere da padfine o da testimone nei
battesimi e nei matrimoni di rito protestante. II) Npn si possono ascoltare
le conferenze dei ministri. Ili) Non
si possono leggere i libri o i giornali
che siano editi da una setta eretica».
E a difesa delle sue affermazioni egli cita le parole di Giovanni apostolo
(Il lettera v. 10- riguardanti l’attività dei dottori ari.ticristiani nella ahie.sa.
Come si vedes il Reverendo ha uno
stille degno dei più zelanti inquisitori.
Ma se, puta caso, noi igji prometessimo di votare in blocco per qiuellà lista di galaiituomiim, nessuno eccettuato, i quali « offrono sufficiente garanzia per la tutela dei diritti di Dia e
delle anime, per il vero bene dei singoli, delle famiglie e della società»,
cioè (per la Democrazia Gri^iaha, non
qredete voi dite, per qualche tempo
almeno, in'vec© di essere degli ijbtioc
rabife sia otten,u,to-, © siano I© aniime premte, si potrà scendere :a(la necessaria spiegazion© dei singoli epis<idi © dèi suggestivi dettagli.
Direzione: 'Via dei Mille, 1 - Pinerolo
Telefono 409
Amministrazione: Via Carlo Alberto
I bis - Torre Pellice
Dir. Resp. Ermanno Rostan
ARTI GRAFICHE "L'ALPINA,,
Torre Relliee
PRIMO QUADRO.
Gesù che si avvia al Calvario, affranto
d,al peso deli'a sua croce. Cosioclhè la misero
addoisso ad un certo Siniione, cireneo, perchè la jgortasse in vece sua. Fra le turbe
dei suoi frenetici avversari, lo seguiva una gran mtolltitudSn© di popolo e dii donne
eh© 'facevano (»rdcgliio © lamento per lui.
Gesù ne trae argomento per il suo uffimo discorso. Dilmentico di sè e dtìl’iimmiinente supplizio, non pensa oh© al pericolo
che loro sovrasta, agli orrori ohe riserberà loro la d:istruzione della città, © al mo
do di evitarli : Figlfoile di iGerusalemme,
non piqpigete per me, pilanget© per voi
stesse ©d i vostri: flgliuoi. Poiché, spiega,
se fanno "quest© cose al legno verde, cioè
a lui innocente © pacdiflco, che cosa non
faranno all legno secco, cioè al Giudei colpevo)!ii di riibellione, e oollpevoB della sua
:morttì? ^
SECONiIX) QUADRO : la crocifissione.
Qluanidp funono gliuintS. al Calvario o
Golgota, così d'etto perché questa altura, di
forma arrotondata e spoglia, pareva up teschio, lo crocp'tesero qutivi. Q-uesto. supplizio atroce era in uso fra molti popoild de'll'antiohità. I Romani non l’appHcavano che
agli schiavi ed ai peggiori delinquenti E
per renderlo più infamante, crocifissero Gesù fra due malifattori.
La crocifissione. Sopra due igrandi pezzi idi legno iJicroiriati, con una caviigliia nel
centro d'el montantei, per regge,re il peso
del corpo, ]q inchiodarono, trafiggendone
le mani ed i piedi. Atroci erano 1© sofferenze del crocifisso, © si protraevano soven,te per un giorno intero edi oltre, accompagnate dia una febbre ardente e divorante sete. -Gesù, fin dal Inizio del
suo .rtifiiisCero, aveva previsto questa sua
fin© (S. Qovanni 3 : 15); © quando venne
l’ora, 'vi' andò incontro risolutamente. Nemmeno egli voSIe accettare qued.la bevanda
soporifera ohe si :permerteva di propinare
a codesti giu,stilati .per stordirne gli atroci dolori.
Come se egli volesse 'bere sino in fondo lutto ili calitoe della sofferenza. Il nostro spirito si turba e freme dinanzi a tento omdel© martilrio del nostro Signore e
tanto prodigio d’amore. Non possiamo comiprendere, ma sentiamo che fra l’orrore di
quelli© , sofferenze e dì quella m'orte, © il
nostro peccato, v’ha un misiterioso e stretto legame ; è -por rivelarcelo in tutto il suo
orrore — questo nostro peccato, e per rendercelo odioso — ohe egli ha lovuto soffrire così © attraverso a quegli spasimi inauditi che egli ha espiato il nostro peccato, per donarci la salvezza.
TERZO QUADRO : Padre, perdona loro.
Mentre d suoi carnefici gli straziavano le
cc.ml, ed i più alti rappresentantii della religione del suo popolo, e molti, altri con
I famigliari della compianta
Beux Virginia n. Gardiol
ringraziano sentitamente quanti hanno preso
parte al loro dolore con fiori, scritti e con
la partecipazione al funerale. In particolare
ringraziano il pastore sig. Bertin ed il Dr.
De Clementi.
E, fattosi sera, Gesù disse : ¡passdanio
ali’altra riva. 5. Marco 4 ; 35
S. Germano Chisone, 31 marzo 1948.
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