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Quarante-sixième année.
15 Ayril IdIO
N. 15.
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Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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Pasteurs.
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et pour l’Administration à M. J. Coïsson, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année. . .
Les changements non accompagnés do la somme do 18 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
9
%
SOMMAIRE :
Pubblicazione di Concorso — ... à Rome sans
voir le Pape — Pharisiens et Sadducéens
— Ephémérides vaudoises — La fin du
monde — Chronique vaudoise — Correspondance — Nouvelles et faits divers —
Revue politique — Società di Patronato per
i minorenni condannati condizionalmente.
PUBBLICAZIONE DI CONCORSO
A norma deirart. 5 del Regolamento
del Collegio Valdese, è aperto tìn concorso per titoli e per esame ad un
posto di professore alla Scuola Latina
di Pomaretto.
Gli aspiranti devono essere muniti
dei titoli universitari richiesti dalla
legge per l’insegnamento secondario,
e presentare le loro domande alla Ta^
vola prima deH’ll Giugno prossimo
venturo.
Torre Pellice, li Ì2 Aprile Ì910.
PER LA TAVOLA VALDESE :
B. Lécer, Moderatore.
à Rome sans voir le Pape
Une visite au souverain pontife est
de rigueur lorsqu’on va à Rome et
qu’on est quelqu’un ou quelque chose:
roi, empereur, homme d’état, grand
artiste, écrivain au nom retentissant...
ou simple milliardaire américain. On
ne se rend pas à Rome sans voir le
Pape ; on y va même pour cela parfois —‘ Qui donc? les catholiques fervents, peut-être? — Du tout: les protestants sont tout aussi curieux, et
peut-être un peu plus opportunistes
que les autres. Car, qu’on ne nous
parle pas des égards dus au chef de
deux cents millions de chrétiens, du
prestige qui émane de sa puissance,
du charme, de la séduction irrésistible qu’il exerce sur les consciences des
hérétiques même : c’est, pour les protestants question de simple curiosité
ou d’opportunisme politique. Bismarck
l’avouerait; et Edouard VII donc, et
Guillaume II qui, soit dit sans flatteries, a gravi l’escalier du Vatican plus
souvent qu’à son tour!
Eh bien ! — on vous l’a dit — il s’est
trouvé enfin quelqu’un qui a eu le
courage de sacrifier l’opportunisme à
sa dignité d’homme et de chrétien protestant, sans que nous sachions au
juste ce qu’il lui en a coûté ou ce qu’il
lui en coûtera: le grand chasseur devant l’Eternel, l’ex-président impérialiste Roosevelt. Mais voici le fait en
raccourci. Il n’est peut-être pas inutile de le rappeler. De la lointaine
Afrique, où il chassait le fauve, M.
Roosevelt fait demander une audience
au Pape ... qu’il n’avait jamais vu, apparemment. On lui fait répondre que
je Vatican sera flatté ûe la visite, à.
la condition expresse qu’il ne se produise pas d’iucidents analogues à celui
qui a fait rater l’audience de M. Fairbanks, ex-vice-président des EtatsUnis. (Celui-ci aurait dû être reçu par
le pape, le jour et l’heure étaient même
fixés; mais M. Fairbanks, protestantméthodiste, ayant fait une conférence,
à la veille de l’entrevue, à l’Eglise
méthodiste de Rome, on lui fit savoir
que la visite ne pourrait plus avoir
lieu). Alors M. Roosevelt fit répondre
respectueusement au Pape qu’il « ne
pouvait pas accepter d’être reçu sous
une condition quelconque qui pût limiter sa liberté d’action ».
Et c’est là tout. A notre modeste
avis, M. Roosevelt n’a même pas 'fait
ce qu’on pourrait appeler un beau
geste ; nous ne voyons rien d’héroïque,
ni de très ciAne dans sa conduite: il
a simplement agi comme toute personne qui se respecte aurait agi à sa
place. Mais àlors, pourquoi tout cet
émoi dans la presse cléricale, ce tohubohu dans nos organes soi-disant libéraux? Simplement parce que l’exprésident a été — avec M. Loubet et
le Schah de Perse — un des rares
personnages qui aient refusé de courber la tête devant l’intransigeance
moyennâgeuse du Vatican. Voilà le
crime abominable que maints journalistes sceptiques ou libres penseurs,
mais nés catholiques, ont flétri à mots
couverts dans les colonnes des journaux libéraux! Ils ne croient plus à
grand’ chose, mais ils tiennent, à l’occasion, à s’ériger en défenseurs de la
Papauté; une puissance, ajoutent-ils,
que tout le monde doit respecter et
avec laquelle tout le monde doit
compter 1
Un bon point à M. Roosevelt pour
son indépendance de caractère et pour
le bel exemple qu’il vient de donner
aux protestants en mal de curiosité
vaticanesque opportuniste. Mais, de
grâce, que les évangéliques italiens,
n’imitent pas le lyrisme chauviniste
de leurs frères d’Amérique. Ce qui est
naturel là-bas, vu le culte d’admiration que tous ses concitoyens ont, à
juste titre d’ailleurs, pour l’ex-présideiit, ne serait ici qu’enthousiasme exagéré. N’ayons pas l’air de. crier au
miracle, alors qu’il ne s’agit que d’un
acte tout naturel d’indépendance, destiné à sauvegarder la dignité d’un
homme, d’un grand homme même, si
vous voulez. j, c.
PHARISIENS ET SADDUCEENS
Matth. XVI, 6.
C’est donc bien entendu : il vaut
mieux être libre-penseur; athée; ma
térialiste, incrédule, plutôt que chrétien affublé du nom de pharisien.
Qu’étaient-ils ces hommes si maltraités, objet du mépris universel?
Une famille formant une secte qui
avait su s’imposer à Israël en s’arrogeant la direction du culte et une
quantité de privilèges. A cette famille
n’appartenait pas qui voulait, car pour
cela U fallait remplir un grand nombre de conditions.
Cette secte se distinguait par ses
connaissances approfondies, elle possédait des hommes érudits, disposés à
tout sacrifier en se constituant les défendeurs de la foi, de la doctrine et
de la tradition. Ce sont eux qui suivaient pas à pas Jésus-Christ, espérant le surprendre pour le condamner.
Les membres de ce corps se distinguaient par Vohservance la plus scrupuleuse de la loi. Prières, aumônes,
sacrifices, traditions, manière de se
présenter au sanctüaiï’e, tout était pratiqué d’une manière exemplaire. L’orgueil, hélas! était aussi un trait caractéristique des membres de cette
famille.
Influents, érudits, observateurs de
la loi, ils se croyaient indispensables
et irréprochables ; rien sans eux, tout
pour eux, le ciel même leur était
assuré !
Etaient-ils heureux ? oui et non.
Etaient-ils tous mauvais? Certes que
non. Nicodème et Joseph d’Arimathée
sont les seuls qui se présentent pour
réclamer le corps de Christ. Qui pouvait surpasser Saul de Tarse en fait
de sincérité?
Le Pharisaïsme a fait école et s’est
perpétué à travers les siècles. Nous
avons aujourd’hui les sectes qui tendent à dominer les foules et à les
guider. Jamais la société n’a été divisée comme aujourd’hui. Nous avons
les hommes infaillibles, au Vatican et
ailleurs, qui se distinguent par leurs
connaissances et qui tiennent à dii’e
le dernier mot en fait de progrès spirituel et social.
Nous avons les observateurs strictes
de la loi pour une quantité de choses,
remettant les fardeaux sur les autres,
et pour leur propre compte agissant
à leur guise.
Nous avons enfin les orgueilleux qui
se croient indispensables par leur sa- ,
gesse et par leur activité. Des hau- i
teurs où ils se placent, ils regardent ;
avec pitié et dédain à leurs pieds les
misérables auxquels, grâce à Dieu, ils
ne ressemblent pas! '
Qu’avons-nous à attendre des pharisiens modernes ? Rien, ou plutôt si,
quelque chose, des ruines et encore
des ruines. Dieu n’a pas exaucé la ;
prière da pharisien trop célèbre; et ‘
certes il n’exaucera pas celles des pharisiens modernes; mais en attendant
quel est le devoir du chrétien, de celui qui tient à être fidèle à son Dieii
et à sa tâche? Qu’il regarde toujours
plus haut d’où nous vient le secours,
toujours plus haut vers ces sphères
sereines et pures qui procurent la paix,
et qu’il se rappelle l’avertissement du
Maître : « Gardez-vous du levain des
Pharisiens et des Sadducéens ».
Nous ajoutons: Que Dieu nous garde
du matérialisme, de l’incrédulité et de
l’athéisme, les dignes alliés d’un certain Pharisaïsme I
EPHEMERIDES VAUDOISES
Nom à corriger. Le martyr que nous
avons commémoré la semaine dernière n’est pas Martin Fachard, comme
le prote a imprimé son nom, mais biéii
Martin Tachard.
fé Avril.
Le Cardinal de Richelieu.
Au nombre des personnages connus
dans l'histoire qui eurent à s’occuper
des Vaudois, se trouvent aussi un certain nombre de cardinaux. De Sadolet
qui avait d’aimables rapports avec les
Vaudois de Provence à Pacca qui était
en correspondance avec Peyi’ào; de
Rebiba qui mit fin à la Colonie Vaudoise de la Pouille, à Alessandrihi qui
extermina celle de la Calabre ; d’Amboise qui vendit aux Vaudois de Provence une bulle d’absolution d’Alexan
dre VI, à Tournon qui fit signer è<
François I l’ordre du massacre de Cabrières; de Mazarin qui refuse à la
sanglante Christine de fermer la Francé
aux fuyards Vaudois lors des Pâques
Piémontaises, à Ranucci dont les bagages sont arrêtés un moment au Mont
Cenis par la troupe d’Arnaud à la glorieuse rentrée... Mais venoiis à celui
que la date du 12 Avril nous rappelle; c’est rien moins que le Cardinal Richelieu.
Armand Duplessis, duc de Richelieu
(1585-1642) fait Cardinal en 1622 devint l’année suivante premier mipistre du roi de France, Louis XIII, et
se maintint au pouvoir jusqu’à sa mort,
triomphant de ses puissants ennemis
au-dedans et au-dehors. Il fut le plus
grand ministre qu’ait eu la France.
Il se trouva en contact immédiat avec
• f
les Vaudois en Avril 1630, à Pignerol
lorsqu’il s’empara du Piémont à la
tête des troupes du Toi. Gilles ne les
mentionne pas même, se contentant
de parler des maréchaux de Schömberg et de La Force qui commandaient
l’armée; mais Rorengo le mentionne
avec de précises informations (Mem,
Hist. 241-43).
Il raconte que le 6 Avril 1630 le
2
Cardinal Richelieu ayant sommé^les
Vaudois d’aller à Pignerol prêter serment de fidélité au roi de France, ils
le prêtèrent sous deux conditions qui
leur furent accordées malgré tous les
efforts contraires de Rorengo. Ils obtinrent donc de n’être pas appelés à
porter les armes contre le duc dépossédé, et de jouir de la liberté religieuse accoi'dée aux protestants français.
Les Vaudois en profitèrent pour rouvrir le temple des Malanots à St-Jean
que le duc leur avait fait fermer en
1620 et pour prier le Cardinal de ren. dre la liberté religieuse aux réformés
du marquisat de Saluces. Aussitôt Rorengo accourut à Pignerol reprocher
au Cardinal son libéralisme qui risquait de lui faire perdre le titre de
destructeur de l’hérésie; et rédiger
une requête afin qu’il ordonnât la clôture du temple de St-Jean, le retour
aux édits du duc. C’était le 12 Avril.
Richelieu, séance tenante, signa un
ordre citant par devant lui le pasteuy
ou le procureur des Vaudois.
Rorengo rapporte comme suit le résultat final de ses démarches : « Le
15 Avril sont comparus le sieur Prieur
de Luzerne (Rorengo) et Sire Antoyne
Bastie, procureur de la Vallée, par
devant Mons. le Cardinal pour le sujet
ci-dessus, sur lequel, eux ouïs, a esté
ordonné que ceux de la religion prétendue n'aient à innover rien, ains
qu’ils doivent observer les édits de
Son Altesse en ce particulier >.
Puisque Gilles ne se plaint d’aucune
restriction pratique mise par les conquérants français à la liberté religieuse des Vaudois, nous avons tout
Heu de croire que Richelieu se limita
à donner une apparence de satisfaction à son collègue dans la prêtrise,
sans opprimer effectivement les Vaudois.
Il ne s’inspirait qu’à la politique
ce cardinal qui après avoir ôté la
Rochelle aux huguenots français, s’alliait avec Gustave Adolphe pour combattre l’Autriche. Teofilo Gay.
LA FIN DU MONDE
Quelques beaux esprits, dans le but
de se rendre populaires, ont affirmé
à propos de la Comète qui doit paraître en mai, que la fin du monde est
pi’oche. — Nous ne craignons pas la fin
du monde, car^ce serait pour nous, le
plus beau moment de la vie; passer
en un clin d’œil de ce monde à l’éternité, sans les angoisses de la mort.
Qu’y a-t il de plus rassurant pour le
chrétien ? c’est le rêve, l’idéal ! En
attendant, pour tranquilliser les âmes
affolées par les prophètes modernes,
voici ce que publie, dans le Journal
de Genève, Alf. Mohn; c’est digne du
plus haut intérêt:
L’étoile des mages.
Les Hamburger Nachrichten publient un intéressant article intitulé
l’Etoile des mages et l’âge de Jésus.
L’auteur, M. Arthur Stentzel, y arrive
à la conclusion que, les mages qu’une
étoile conduisit à Bethléem, ne pouvaient être que les astrologues dont
il est raconté qu’ils virent au ciel, en
Novembre de l’an 12 avant l’ère Dyonisienne, la Comète à laquelle Halley
donna plus tard son nom. Il croit pouvoir établir que le Messie fut crucifié
le 3 Avril de l’an 33, et qu’il avait
alors de 43 à 47 ans. La naissance de
Jésus se placerait ainsi dans les animées 14 ^ avant notre ère.
En rapprochant diverses données,
l’écrivain que nous citons est amené
i à fixer pour la date de cet événement
' le mois de Novembre de l’an 12 de
notre ère. L’affirmation de Titus Flavius Clemens — un Père de l’Eglise
qui vivait au 2“*’ siècle et fut le maître d’Origène — d’après laquelle Jésus
serait né le 17 Novembre, mériterait
donc créance.
Si l’on adopte le 17 Novembre de
l’an 12 comme jour de la naissance
de Jésus et le 3 Avril de l’an 33 comme celui de sa mort, le Seigneur aurait eu, au moment de son supplice,
44 ans, 4 mois et 16 jours. Ce qui s’accorde avec les déclarations d’Irènée,
dans son ouvrage: Contre les hérétiques (II, 22,5), et avec les paroles de
l’Evangile selon Jean VIII, 57 : « Tu
n’as pas encore 50 ans ».
Et M. Stentzel conclut par ces mots:
* Nous pourrons donc bientôt contempler de nos propres yeux l’astre
qui, selon des probabilités qui confinent à la certitude, a marqué il y a
1921 ans li2 la révolution la plus considérable qui se soit produite dans
l’histoire de l’humanité. Lorsque ce
messager céleste paraîtra au firmament, aux premières heures du jour
en ce mois d’avril, pour passer devant le soleil du 18 au 19 mai, briller
ensuite le soir à l’ouest et poursuivre
sa course dans l’immensité, pensons
alors à l’époque lointaine où le pieux
chroniqueur plaçait sur les lèvres de
l’ange le message: *
« Ne craignez point; voici, je ’’ibus
annonce une bonne nouvelle».
Je laisse à de plus compétents le
soin de discuter la valeur de ces assertions. Alf. Moïtn.
CHRONIQUE VAUOOISE
Bobi. La Commission Exécutive
ayant accédé à la demande du Consistoire de Bobi, les votations pour la
réélection du pasteur, auront lieu, D. V.,
Dimanche prochain, sous la présidence
de M. B. Soulier, pasteur.
I.a Tour. Sous les auspices de la
« Democrática » du Val Pélis, M. le
prof. Tarozzi de l’Université de' Bologne a tenu, dimanche dernier, au
Politeama Marchina, une conférence
sur cet immense sujet : Démocratie et
Civilisation.
Nous n’avons pas la moindre velléité
d’analyser le long discours du conférencier, venu de si loin pour nous dire
un tas de bonnes choses que d’aucuns
ignoraients probablement. Nous savions, quant à nous, par exemple, que
la Democrática de l’endroit a été organisée en vue des élections politiques
tout particulièrement, mais nous sommes heureux qu’on nous l’ait confirmé.
M. Tarozzi estime, et nous avec lui,
que la démocratie doit être moralisatrice, incorruptible; qu’elle doit
grouper toutes les personnes de bonne
volonté désireuses de travailler à la
régénération matérielle et morale du
peuple. Bien dit. La démocratie favorise
les luttes politiques et économiques,
dans le but de concourir au progrès
de la patrie et de l’humanité. La démocratie ne croit pas que la forme actuelle de gouvernement soit l’idéal,
mais elle s’y résigne en attendant que
les temps soient mûrs pour en changer.
La démocratie ne combat pas la foi
religieuse, et le conférenciei’ ne croit
pas que la religion soit d’obstacle aux
progrès de la civilisation. La démo
cratie veut réformer graduellement
les pouvoirs de l’Etat ainsi que l'organisation actuelle du travail, etc., etc.
Bref, la démocratie de M. Tarozzi
n’est ni révolutionnaire ni intolérante
et il me semble que nous nous en
accommoderions fort bien, nous les soidisant rétrogrades. Soit défaut de compréhension ou autre, nous n’avons pas
bien vu comment la démocratie a influé
ou influe sur la civilisation, ni les liens
étroits qui les relient entre elles; mais
ce n’est pas, apparemment, par manque
de clarté de la part du conférencier
qui, à la fin de son discours, a été
salué par les applaudissement de la
nombreuse assemblée. j. c.
Milan. Nous citons ce qui suit de
l’intéressant rapport du Foyer International de l’Union chrétienne de jennes filles de Milan:
« Avant de vous présenter le compterendu de l’œuvre à laquelle nous consacrons tous nos efforts, nous voulons
simplement exprimer notre reconnaissance envers Dieu qui a bien voulu
nous encourager par le développement
de l’œuvre même.
«LeFoyer International de l’Union
chrétienne des jeunes filles commence
à présent sa septième année. Son enfance a passé par quelques crises pénibles, mais comme « aux âmes bien
nées, la valeur n’attend pas le nombre des années », il est devenu, d’ores
et déjà, d’une utilité indéniable et
donne par son bilan d’aujourd’hui, la
preuve même qu’il s’impose.
«Depuis trois ans que nous avons
élu domicile dans la villa qui nous
abrite, le Comité du Foyer s’est maintenu toujours en paix parfaite. Plusieurs dames se sont retirées pour des
raisons de famille et nous avons aussi
eu la douleur de perdre notre excellente et précieuse amie Madame Adolphe Gibert, dont la mémoire vivante
et chère demeure bénie dans nos cœurs.
Mais de nouveaux membres sont venus
combler les vides de nos rangs et nous
comptons douze dames qui, par le fait
de leurs qualités de nationalités diverses, forment un Comité bien apte
à comprendre la direction spéciale que
nécessitent des pensionnaires venues
un peu de toutes les parties du monde.
« En ces trois années seulement,
nous avons donné l’hospitalité à plus de
400 dames de passage, et à 57 pensionnaires, desquelles une américaine, qui
nous avait suivi dans nos pérégrinations, est restée 6 ans au Foyer; une
autre, presque notre enfant adoptive,
est avec nous depuis 3 ans; 18 ont
passé un an entier ici; 14 de 6 à 8
mois et les autres 23, de 1 à 5 mois.
Il suffit donc de réfléchir que tout ce
petit monde n’a ni les mêmes vues,
ni les mêmes habitudes, ni la même
éducation pour comprendre les difficultés de la tâche du Comité. Toutefois nous avons la satisfaction de constater l’aide constante et efficace que
nos jeunes filles ont trouvée au Foyer.
Aide matérielle en leur donnant toujours le maximum du bien-être dans
la maison, aide morale, intellectuelle
et aussi religieuse, en suivant le plus
possible, par le moyen de notre chère
et dévouée Directrice, leur vie intime
ou extérieure.
« Encourager, soigner, prévoir et diriger ne sont pas de vains mots au
Foyer! Mais il y a des besoins plus
pressants encore: consoler, lutter et
prier: voilà les cas surtout qui nous
prouvent combien l’œuvre est néces
saire et bénie, car il ne faut pas nous
le dissimuler, l’évolution de la jeune
fille se fait en Italie comme ailleurs
et notre devoir est bien clair: ne pas
Tabandonnei’, mais mieux la comprendre et la soutenir, mieux l’entourer
et la guider, mieux l’aimer dans toute
l’acception du mot».
Kio de l.a l*lala. La Conférence
des Eglises du Sud Arhérique s’est
réunie à Iris R. A. le 13 Mars. Malgré
les efforts des agriculteurs, la sauterelle
a causé de grands dommages aux vergers, aux vignes, et au maïs. Il y a
des colons qui ont perdu la récolte
c’est à dire des milliers de litres de
vin ou des milliers de sacs de maïs.
Les plaques en zinc placées autour des
propriétés menacées et le travail des
propriétaires ont été impuissants pour
arrêter Tonde formidable de Tacride
affamé.
Quoique les propriétés aient,beaucoup souffert, le prix des terrescontinue
à augmenter d’une manière rapide et
étonnante. A Dolores R. O. où le Consistoire de C. 'báldense possède environ
1400 journaux de terres, les prix sont
4 ou 5 fois plus élevés que ce qu’ils
étaient 8 ou 10 ans passés; à Lavalle
on achetait pour 20 ce qui coûte actuellement 80 et plus.
Si nos colons ont beaucoup perdu à
cause de la sauterelle. Tannée dans
son ensemble a pourtant été bonne.
Ils ont raison d’être reconnaissants
envers Dieu. Ils le sont en effet. Le
« fond de Reconnaissance » commencé
il y a quelques mois et qui a rapidement dépassé les 15.000 francs en est
une preuve. Les donateurs qui ont
offert 25,50,100,250 et même 540 francs
sont nombreux. Ils ont appris qu’il y
a plus de « bonheur à donner qu’à
recevoir » et ils donnent avec joie.
H. Hedwig.
Naiiil-Jcan. Samedi dernier a été
béni le mariage de Louis Bertin et
Catherine Benech. Tous nos vœux de
bonheur aux jeunes époux!
S Dimanche a eu lieu à 3 h. à l’Ecole
des Vignes le service funèbre pour Tensevelisseincnt de Jean Marc Pavarin
de 80 ans devant une nombreuse assemblée qui a accompagné la dépouille
mortelle au cimetière de St-Jean. Il
était frère de l’ancien Pavarin et oncle
de la maîtresse de TEcole des Vignes.
Nos condoléances à ceux qu’il laisse
dans le deuil.
S Dimanche soir, la Société d’étudiants du Pradutour a tenu une réunion
missionnaire à l’école des Gonins.
VillcHcelic. Commission exécutive
du district des Vallées. Le seul événement de quelque importance que nous
ayons à signaler depuis la date de
notre première Circulai re, est de nature
triste. Nous faisons allusion à la longue
maladie de notre frère M. le pasteur P.
Giraud de St-Qennain, qui a été arrêté dans son activité dès le commencement du mois de Novembre. Après
avoir été remplacé pendant quatre
Dimanches par des collègues venus de
La Tour, du Pomaret et de Villesèche,
la Table, d’accord avec le Comité d’Evangélisation, lui donna un remplaçant fixe dans la personne de M. le pasteur-évangéliste J. J. Ribet. Toute notre sympathie et le secours de nos
prières sont assurés à M. Giraud, à
%
1
3
'■'M
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sa famille et à l’Eglise dont il est le
bien-aimé conducteur.
Nous vous proposons que l’échange
de chaires, auquel vous êtes désormais habitués, ait lieu cette année du
3
s
10 Avril au 8 Mai prochain, et de la
manière indiquée ci-après:
J. B. Bosio, Pramol ; Eug. Revel, Rorà
— B. Soulier, Bobi ; B. Gardiol, Villesèche — Th. Gay, Turin; Ern. Giampiccoli, St-Jean — B. Léger, Pignerol ;
H. Pascal, Pomaret — Al. Balmas,
Massel ; E, Bertalot, Angrogne — H.
Tron, St-Germain ; J. J. Ribet, Villar
— *J. Bonnet, La Tour ; A. Jahier,
Perrier-Maneille — Ph. Grill, Prarustin; P. Griglio, Rodoret; Al. Prochet,
Praly.
Chacun de vous, nous n’en doutons
pas, trouvera du plaisir dans cet
échange, et Dieu veuille qu’il en résulte une vraie bénédiction pour nos
Eglises !
La septième conférence du district
se réunira. Dieu permettant, à Turin,
les 25 et 26 du mois de Mai prochain.
Le culte d’ouverture, présidé par M.
le pasteur B. Gardiol, aura lieu le
Mercredi, 25 à 10 heures du matin,
dans le Temple Vaudois de Corso Vittorio Emanuele. Nous rappelons que
M. le pasteur H. Pascal est chargé de
présenter à la Conférence un rapport
sur les mariages mixtes.
Pour que votre Commission puisse
résumer les rapports annuels des paroissses et préparer le travail qu’elle
doit présenter à la Conférence, nous
vous prions d’envoyer votre rapport
au Secrétaire (à Angrogne) pas plus
tard que le 16 Mai prochain. Et en
le rédigeant, ayez l’obligeance de tenir compte des propositions et des recommandations que nous avons eu
l’honneur de porter à votre connaissance par notre circulaii'e du 20 Octobi’e 1909.
Veuillez agréer, honorés Messieurs
et chers frères, les salutations chrétiéhhés ' dé vos affectueusement dévoués dans le Seigneur,
Barth. Soulier, pasteur. Président,
Joseph Long, instit., Vice-Président,
Alexis Balmas, pasteur. Secrétaire.
correspondance
A propos de Résurrection.
Rien d’étonnant si, à l’heure qu’il
est, il y a encore des personnes qui
nient la Résurrection, non seulement
du Seigneur Jésus, mais aussi celle de
tous ceux qui sont morts depuis Adam
et de tous ceux qui mourront encore.
Au fond, ils ne croient pas en Dieu et
encore moins en Jésus-Christ son Fils,
mort pour nous et ressuscité pour nous
ressusciter à Lui.
Et comme dès le commencement du
monde il y a toujours eu des bons et
des méchants, des sages et des fous,
rien d’étonnant encore qu’il y en ait
aujourd’hui et qu’il en sera ainsi jusqu’à la fin du monde selon la parabole
du Seigneur Jésus, des Vierges sages
et des Vierges folles. Parabole qui
tout en parlant des derniers temps fait
allusion à l’Eglise (Royaume des cieux)
qui est en partie sage et en partie folle.
Où est l’Eglise sage et où l’Eglise folle ?
Les Viei'ges sages ont de l’huile dans
leurs lampes, en réserve; les folles n’en
ont point, elles n’en ont que pour
figurer, et, au grand jour du jugement,
à la venue de l’Epoux, elles se trouvent
exclues pour toujours de la Communion
avec Christ et avec Dieu. D. L.
Sc., 28 Mars 1910.
Nouvelles et faits divers
Rome. Nous annonçons avec plai8ÎL (jqe du 16 au 18 Ayril, s’ouvrira
à Rome le premier Congrès international contre le blasphème et la pornographie.
Le pi-ogramme est attrayant, et quelques-uns des membres du Comité portent des noms qui inspirent la plus complète confiance. Nous souhaitons à ce
Congrès un grand succès pour le bien
moral de notre chère patrie.
Angleterre. Sous la présidence du
colonnel Chaloner, a eu lieu à Queen
Hall, une grande démonstration protestante. La place d’honneur fut accordée
à deux Irlandais, c’est-à dire au Rev.
Canon O’Connor et M. Carthy.
S L’orphelinat du D''Bernardo envoie
au Canada 380 enfants instruits dans
ses écoles. Jusqu’ici l’Institut a envoyé
au Canada 22.017 orphelins lesquels
ont à peu d’exceptions près, tous réussis.
A Edimbourg, tous les étudiants en
Théologie, se sont réunis avec leurs
professeurs, sous la présidence du principal Whyte, pour étudier la question
de V Union des différentes Eglises de
l’Ecosse. Tous les orateurs se sont montrés favorables au projet, et on a surtout insisté qu’il fallait commencer
par V Union des écoles de Théologie.
En effet, ces étudiants assis côte à
côte, ayant appris à se connaître et à
s’aimer, une fois pasteurs, ne demanderaient pas mieux que de former une
seule Eglise.
S The cliurch congress, aura lieu,
cette année, à Cambridge.
S En Juin, la ville d’Edimbourg,
aura le privilège de donner la bienvenue aux nombreux représentants
du congrès international des Missions
pour une Conférence universelle; on
y trouvera réunis 1.100 délégués officiels, représentant toutes les sociétés
des Missions.
Il y a en Allemagne des Sociétés
de Tabitha (Actes des apôtres 9: 39),
qui font des habits pour les pauvres;
des Sociétés de Lydie (Actes 16: 14),
qui offrent aux demoiselles de magasin des asiles et des salles de récréation ; des Sociétés de Marthe (Luc
10: 40), qui ouvrent des asiles et des
bureaux de placement pour les servantes malades, en voyage ou sans
emploi ; les adresses de ces maisons
chrétiennes sont publiées par la Société de colportage de Bade. Pour les
ouvriers ambulants, on a créé 461
restaurants de tempérance appelés
Auberges du Foyer domestique ou Au
berges de la Croix-Bleue.
Le retour des Juifs en Palestine.
La révolution turque de 1908 a eu
pour les Juifs des conséquences extraordinaires. Autrefois la Palestine
leur était fermée : il leur était impossible d’aller s’y établir en masse,
et d’y reconstituer leur nationalité.
Mais les temps sont changés. La nouvelle constitution turque a rouvert
aux Juifs leur patrie, et ils commencent à y affluer de tous les pays du
monde. Ils se comptent déjà par dizaines de milliers à Jaffa, à Tibériade, à
Safed, à Haïffa.
La population sédentaire de Jérusalem était, à l’époque de Jésus, de
80.000 âmes. Il y a vingt-cinq ans, elle
s’élevait à peine à 15.000, et se composait de toutes les races, nations et
langues de l’Europe de l’Asie et de
l’Afrique. Aujourd’hui elle s’élève
à 125.000 habitants, parmi lesquels
100.000 Juifs.
Des milliers et des milliers de familles arrivent sans cesse par bandes
de la Perse et de la Russie ; elles se
répartissent à travers le territoire,
et se remettent à cultiver le sol de
leurs aïeux.
La vallée du Jourdain, qui était
la propriété personnelle d’Abdul Hamid, vient de lui être achetée par des
syndicats juifs. D’autres syndicats ont
acheté la belle et fertile plaine d’Esdrelon.
La valeur des terrains a partout
quadruplé.
Voilà un événement considérable
qui s’accomplit sans bruit.
Reyne politique
La date de la réouverture de la
Chambre des députés n’a pas encore
été fixée ; mais les nouveaux ministres
ne tarderont pas à se présenter au
Parlement, certainement avant la fin
du mois. Pour le moment M. Luzzatti
et ses collègues travaillent ferme à
rédiger leurs programmes respectifs,
après avoir examiné ce qu’ils pouvaient garder de l’héritage de leurs
prédécesseurs. Il faut dire que malgré
l’avidité de nouvelles qui caractérise
la presse, les indiscrétions n’ont pas
été très grandes. Les ministres se boutonnent. Le président a déclaré que
personne ne saurait rien avant l’ouverture des chambres, et surtout à
propos de la question épineuse des
conventions maritimes ils sont impénétrables.
Un. acte du gouvernement qui a
de l’importance pour notre politique
étrangère c’est la nomination de M.
Tittoni en qualité d’ambassadeur à
Paris, Il prend la place de M. di San
Giuliano qui vient d’être nommé ministre des affaires étrangères. L’opinion publique, en Italie et en France,
s’est déclarée, en général favorable à
cette désignation de M. Tittoni pour
un poste aussi important.
Les membres du parti républicain
italiep ont tenu cette semaine à Florence leur dixième congrès. On s’est
occupé des questions d’organisation
intérieure, et de la crise qui menace
le journal quotidien, organe central
du parti.
Une grève imposante agite maintenant }a ville de Milan. Les ouvriers
maçons demandent aux patrons entrepreneurs des augmentations de salaire
que qejix-ci ne sont pas disposés à
leur âccorder. Il n’y a pas eu de désordres, heureusement, mais le conflit
continue malgré les bons offices du
préfet de la ville pour amener une
entente. Un conflit du même genre
mais infiniment plus grave à cause du
nombfe des intéressés menace actuellement l’Allemagne entière. Les patrons ;se sont tous mis d’accord pour
prononcer le lock-out, c’est à dire la
fermeture des chantiers, pour le 15
avril, si les ouvriers n’acceptent pas
leurs conditions de travail. Ce sera une
crise très grave dans l’industrie du
bâtiment puisqu’il y aura à peu près
200.000 ouvriers sans travail. Un accord a été conclu à Berlin et à Hambourg, et le gouvernement interviendra pour obtenir un résultat analogue
dans les autres villes de l’empire.
France. Le discours électoral de M.
Briand a été prononcé dimanche à
St. Chamond, petite ville de la Loire,
et chef-lieu de la circonscription électorale du président des ministres. H
a exposé un programme complet de
gouvernement républicain, réforme fiscale, réforme électorale et scrutin de
liste, renouvellement partiel de la
chambre des députés, établissement
d’une législation d’arbitrage pour résoudre les conflits ouvriers. Les anarchistes et socialistes révolutionnaires
ont organisé une manifestation bruyante contre leur ancien compagnon.
H y a eu des incidents tumultueux.
Les anarchistes ont lancé des pierres
et tiré des coups de révolver, Plusieurs agents ont été blessés.
La grève du port de Marseille peut
être considérée comme terminée. Les
paquebots partent régulièrement et
presque tous les i^crits maritimes
sont retournés à leur ouvrage. Les meneurs seront poursuivis en justice. On
a tenté de provoquer une grève générale pour obtenir la délivrance des
personnes arrêtées pendant la grève.
Orient. Pendant quelques jours on
a mandé de graves nouvelles de l’Albanie où l’insurrection a nouvellement
éclaté. Les troupes turques ont dû se
battre contre plusieurs milliers d’insurgés. Ils ont été même repoussés.
Mais le gouvernement de Constantinople a pris des mesures énergiques.
De nombreux bataillons ont été envoyés contre les rebelles. L’état de
siège est déclaré à Pristina. Les chefs
de la révolte commencent à se soumettre, ce qui fait que bientôt le calme sera rétabli. ______________ E. L.
Società di Patronato per i minorenni
condannati condizionalmente
Avviso ai Signori Soci.
Il Consiglio Direttivo, convocato dal
Presidente cav. avv. Attilio Per, ha
nominato vice presidente l’avvocatessa
Lydia Poët, tesoriere il maggiore cav.
Antonio Perrone, consigliere delegato
alla compilazione degli elenchi dei
minorenni l’avv. prof. Dante Beftetti
a segretario Tavv. Mario Risso.
Rende ora noto a quei soci contribuenti, che ancora non avessero versato
la loro quota, che i pagamenti si ricevono ih Pinerolo dal tesoriere cav,
maggiore Antonio Perrone presso la
sede del Comizio Agrario in via Silvid
Pellico n. 18 nei giorni feriali dalle
9 alle 12; e nel circondario dai soci
rappresentanti, coadiuvati per alcuni
comuni dai soci collettori.:
A soci rappresentanti furono designati:
In Brieherasio: Giretti rag. Federico.
« Cavour : Bollati avv, Francesco, notaio. ■
« Cumiana: Cassina avv; Ottavio.
« Fenestrelle : Perrot cav. prof. sac. Donato
parroco.
« None: Rubino avv. Ernesto, notaio.
« Porosa Argentina : Sabbione dott. Luigi,
medico.
« Perrero : Poèt avv. Alessandro, notaio.
« Torre Pellico : Tron comm. dott. Carlo Alberto,
« Vigono: Truccone Ercole, archivista bibliotecario.
Ed a soci collettori, con Vufficio di coadiuvare i rappresentanti nella riscossione
delle quote, furono designati:
In Piscina: Camussi cav. Pasquale, sindaco.
« Porte: Martin maestro Qio. Pietro.
« S. Germano Chisone: Bosso dottor Silvio.
« S. Secondo: Balcet Francesco, conciliatore.
« Villafranca Piemonte: Mottura maestro Sebastiano.
« Bibiana: Staccione maestra Olderina.
« Pinasca e Inverso Pinasca: Coisson maestro
Lorenzo.
< Prati e Rodoretto: Sallen sac. Giuseppe, parroco di Rodoretto.
€ Luserna S. Giovanni: Albarin cav. Stefano
— Mondon teol. Camillo.
« Lombriasco: Ariatello Giacomo, presidente
Congregazione di Carità.
« Pancalieri: Amprimo cav. Pietro,
« Scalenghe: Abbena cav. Pompeo.
Il Consiglio Direttivo è intanto lieto
di poter annunziare che il Patronato,
avendo ormai atteso all’ordinamento
degli elenchi dei minorenni e della
segreteria, può ora iniziare la sua opera
veramente attiva. Nella ventura settimana già saranno affidati alcuni minorenni alla protezione dei soci volontari, e si confida di poter raggiungere
la finalità del patronato mercè la provvida e concorde cooperazione per tutti.
Pinerolo, 4 Aprile i9IO.
per il Consiglio direttivo
Il Segretario II Presidente II Tesoriere
M. Risso. A. Fer. A. Perrone.
Ab. payés et non quittancés.
1909-10: Mme Alice Buffa, Monett - J. D.
Rivoire, Gainesville.
1910: Menusan, Pramol - J. D. Garnier Gainesville.
C.-A. Tron, Directeur-responsable,
4
fï e Soussigné a l'hohnèur de faire
la’ siavoir à son honorable Clientèle,
d^afoir transféré son ATELIER DE
MtARÉRERIE et sa résidence aux
,Airals de Luserna S. Giovanni, et les
prie de prendre note de sa nouvelle
adresse.
VINCENZO MORGLIA, Marmista
(Villa Rosa) Luserna S. Giovanni.
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