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.Ginqaante-qaatriòme année.
12 Avril 1918
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE :| Fédération protestante —
Un culte de Pâqnes dans une catacombe — La page du .soldat — Insegnamento del francese — Chronique
vaudoise — Nouvelles politiques.
FEDERATION PROTESTANTE.
Refus des Eglises protestantes de France
de prendre part à une Conférence internationale.
Un appel signé de trois prélats luthériens, l’archevêque d’Upsa (Suède), l’évêque de Christiania (Norvège) et l’évêque de Seeland (Danemark) a été adressée à la Fédération protestante de France.
Il avait pour but d’inviter nos Eglises
à une Conférence internationale qui devait, en s’abstenant de parler des origines
de la guerre, rechercher les moyens de
rétablir l’unité spirituelle des la chrétienté.
Cet appel, par suite de retards divers,
n’estfparvenu à son adresse qu’à la mifévrier. Le Conseil de la Fédération s’est
immédiatement préoccupé de la réponse
à faire, réponse d’autant plus urgente
que, d’après certains renseignements officieux, une nouvelle invitation allait
être envoyée à nos Eglises, pour le 17 avril.
11 a chargé un de ses membres de préparer un texte qui a été adopté à l’unanimité le 25 février et envoyé sans autre
retard dans les pays Scandinaves.
Cinq jours après, le Conseil de la Fédération recevait le deuxième appel qui
lui avait été annoncé et dont on ignorait
ce qu’il était devenu en route.
Cet appel était conçu, à peu de choses
près, dans les mêmes termes que le premier et n’était pas de nature à modifier
l’attitude prise par les représentants des
Eglises protestantes de France.
Voici le texte complet delà réponse du
Conseil de la Fédération :
Messieurs et honorés frères.
Votre lettre nous a profondément émus,»
et nous sommes pressés de rendre un
respectueux hommage aux sentiments si
vraiment chrétiens qui vous l’ont inspirée. Vos cœurs saignent et vos consciences sont bouleversées à la vue d’une chrétienté déchirée, en lutte contre elle-même
si peu conforme aux volontés .du Christ.
Nous comprenons que vous en souffriez
à ce point. Mais vous comprendrez que
nous en souffrions encore plus que vous,
nouë qui ne sommes .pas de simples spectateurs de ce qui se passe, mais qui sommes acteurs dans ce drame et qui en
sommes torturés dans notre chair et dans
notre âme.
: Si touchés que nous soyons par votre
appel et soucieux de répondre dignement
à vos intentions fraternelles, notre premier devoir est de rester plus que jamais
en communion avec notre peuple, victime d’une injuste agression, et avec nos
soldats qui luttent, peinent et meurent
pour la liBération de notre pays en même
temps que pour le rétablissement total
du droit. A l’heure où nous sommes défendus par nos combattants héroïques,
nous ne saurions supporter l’idée d’aller
à l’abri de leurs poitrines, entrer en conversation, même d’une façon détournée,
et serait-ce par des intermédiaires bien
intentionnés et affectueusement ingénieux, avec d’autres hommes dont les
soldats tirent sur nos fils et sur nos frères
et occupent encore des parcelles du sol
sacré de la Patrie. Cet acte paraîtrait à
beaucoup de nos concitoyens et à nousmêmes mériter un nom que nous ne voulons pas écrire dans une lettre adressée
par des chrétiens à d’autres chrétiens.
Vous ne pouvez voir les choses comme
nous, et nous ne nous permettrons pas de
vous le reprocher. Mais nous vous prions
de consciences à consciences, de comprendre le scrupule invincible qui nous
lie'.
Vous avez raison de vous demander
avec angoisse comment la communion
spirituelle pourra êti'e établie entre les
chrétiens. Nous aussi, nous avons beaucoup médité sur ce problème douloureux,
et nous sommes arrivés devant Dieu, à
une conviction que nous avons le devoir
de vous communiquer.
La communion spirituelle, pour n’être
pas un vain simulacre, pour être une réalité profonde, a pour condition essentielle l’élimination de tous les griefs sousentendus, de toutes les pensées inexprimées, de tous les sentiments inavoués, la
confession des responsabilités encourues
et la répudiation formelle des injustices
commises. Les coupables, quels qu’ils
soient, doivent être déclarés coupables.
Un silence honteux sur tous ces points ne
serait qu’un mènsopge; et la chrétienté,
sous une apparence d’unité, restant divisée dans son fond, serait sans rayonnement autour d’elle. La vie religieuse est
minée par les interdits, et, pour se développer, pour simplement se maintenir, il
faut à tout prix qu’elle s’en débarrasse.
C’est l’expérience des collectivités comme
des individus. La chrétienté ne redeviendra saine et forte que dans et par la recherche loyale de la vérité, dans et par
la proclamation de la vérité.
C’est pourquoi nous estimons qu’il ne
suffira pas à l’honneur de Dieu et à l’honneur du Christ que la paix soit faite un
jour, c’est-à-dire que les hostilités prennent fin et que les hommes retournent à
leufs affaires. Nous demanderons alors
au nom même de cet honneur de Dieu,
au nom de cet honneur du Christ, que la
lumière complète soit faite sur les causes
de la guerre et sur la façon dont elle a
été déclarée et engagée. Nous demanderons à l’humanité d’appeler le bien : bien ;
et le mal: mal. Nous lui demanderons de
condamner solennellement tout mépris,
par raison d’Etat, de la parole donnée
et des engagements internationaux. Nous
lui demanderons de proclamer que la
force ne prime jamais le droit, que l’oppression du droit, aussi longtemps que
des hommes en souffrent, ne connaît pas
de prescription et que toutes les violations doivent en être réparées.
Si ces principes élémentaires ne s’imposaient pas à la conscience chrétienne,
elle serait inférieure à celle de l’honnête
homme le plus banal, et nous n’accepterons pas cette humiliation pour Celui que
nous appelons le Saint et le Juste.
Messieurs et honorés frères, vous nous
ayez adressé un appel affectueux. Nous
sommes tentés de vous en adresser, de
notre côté un autre, qui vous marquera
la haute estime que nous avons pour l’autorité de vos caractères et l’importance
de votre action possible. Pour tout dire
en un mot, nous sommes persuadés que
les chrétiens des nations neutres pousront
jouer un rôle capital dans le rétablissement de la communion spirituelle. Ils en
^ seront les meilleurs ouvriers, non pas
en invitant les belligérants à no pâs sou
lever le problème des responsabilités,
mais en posant eux-mêmes ce problème;
en s’attachant à le résoudre avec une
sainte passion de sincérité intransigeante,
en jetant des flots de lumière sur tout ce
qui doit être connu, en aidant les âmes à
se libérer des ignorances complaisantes
et des solidarités coupables. De grandes
et belles choses seront possibles sur cette
terre ensanglantée, le jour où ces chrétiens des nations neutres revenant aux
audaces sacrées, prenant au tragique
pour eux-mêmes l’objet de leur inter- ’
cession, rediront la prière du Christ;
« Sanctifie-les par la vérité».
Nous attendons ce jour. Nous avons
trop de confiance dans les destinées de
l’Evangile pour douter de sa venue et
nous vous prions, chers et honorés frères,
de croire toujours à notre plus profond
respect et à tout notre dévouement.
Ont signé: Le Président, Ed. Grugner ;
Les Vice-Présidents, Pfänder, Juncker,
R. Allier.
{Le Christianisme au XX.me siècle).
Un Culte ie Piques dans une catacoie.
La catacombe est k_ temple vaudois
de Naples, 'à S. Tommaso d’Aquino. La
lumière électrique manquait ce matin
(cela arrive souvent le dimanche matin).
Le ga“, ii n’est pas permis ces temps-ci dé
s’en servir à 11 h. du matin. La journée
étant sombi'e, nous avons été obligés
d’avoir noire culte dans une obscurité
qui nous transportait en pensée dans les
Catacombes, où les chrétiens des premiers siècles, tenaient leurs cultes. Une
bougie à l’harmonium, un autre sur la
chaire, voilà toute l’illumination que nous
avons pu avoir, illumination quipouyait
servir tant bien que mal pour la chaire
et pour l’harmonium, mais qui n’éclairait guère le public, qui était pourtant
très nombreux et qui a démontré sa générosité dans la collecte pour l’éméritation 1
Au moment où allait commencer le
service de’ la Sainte-Cène, la lumière est
arrivée, et notre catacombe a pris un
tout autre aspect...
Le temple vaüdois de Naples est bien
un des lieux de culte les moins attrayants
que nous ayons dans toute notre mission, sans parler de tant d’autres inconvénients plus graves dont il est entouré.
Malgré cela nous remercions Dieu que
nos cultes soient bien fréquentés, et quelques-uns même très encourageants. '
Nos catéchumènes sont assez nombreux; plusieurs seront reçus, D. V., à
Pentecôte. Le dimanche des Rameaux
nous avons reçu deux jeunes gens, qui
doivent partir ces jours-ci, pour leur
service militaire. Que le Seigneur les accompagne I G. D. B.
LA PAGE DU SOLDAT.
Bertalot Paul, du Crouzet, remercie
pour le journal et salue ; Ernesto Giordano
réclame le journal qui lui sera envoyé
Goffredo Guigard, sergent, envoie ses
meilleurs vœux d.e Pâques; Raima Emilio, Rigotti Audisio, Archerò Pietro, Martina Giovanni envoient leurs remerciements et envoient leurs salutations aux
parents, sans oublier les jeunes filles du
pays; le capitaine Paolo Bosio salue et
demande diangement d’adresse ; le capitaine Antonio Paltrinieri annonce son
mariage avec M.lle Salomon, ce dont
nous le remercions, en le félicitant; le
lieutenant Carlo Ribet envoie ses salutations, en étant bien rentré à son poste
après sa permission; G. B. Sappé, de la
classe du ’77, se dit en bonne santé, salue
et prie de suspendre le journal jusqû’à
ce qu’il ait une adresse fixe; les soldats
Bonnet Louis, Balme Jacob Alexandre,
Tron Jean, Plavan Alexandre, Gönnet
Frédéric, Pons Jean et Tron Henri se
trouvent en France contents, saluent et
lisent avec plaisir le journal: tous sont
bien, à l’exeptiou de Tron Henri de Massel, qui est à l’hôpital; Monnet Daniele
est bien, salue ses parents et amis; le caporal Long Vito et Barus Luigi sont heureux de recevoir le journal, remercient
leur aumônier Adolphe Tron, envoient
leurs souhaits aux parents, amis, ai*x
pasteurs Grill, Léger, Marauda, prof.
Comba et à M. Amato Jalla; Bouchard
Albert pleure son ami Auguste Travers
et envoie toutes ses sympathies aux parents; Alfred Gönnet de Rocheplate et
Malanot Jean de Riclaret, lisent avec
plaisir le journal et saluent; Carlo Goss,
RR. CC., salue et remercie: nous insérons ; Pellegrin Paolo souhaite une bonne
' Pâques, salué et remercie; Grill François
salué: nous insérons; Emilio Giordano
de La Tour, salue ;.Lonÿ Héli de Pranibl,
salue et envoie ses meilleurs souhaits de
Pâques; Raineri Giovanni salue et demande VEcho, qu’il aura; Jean Hector
Massel est de retour au Trentin, est bien,
salue sa maman restée seule à la maison,
et les amis; Micol Adolphe envoie ses
bons vœux de Pâques: merci; Long En. rico remercie, salue et demande changement d’adresse.
— Mazzè Canavese, 25-3-18.
Gent.mô Sig. Tron e Famiglia,
A suo tempo ricevetti la gradita cartolina della suà "Signora: un po’ tardi la
ringrazio di tutto cuore.,- . y ■
Ricevo sempre fegolàfmerfté'ìl gior.nale che viene ad allietarmi nei momenti
di stanchezza e con lui mi interesso di
tutto quel che avviene neinostro campo.
^ Ricevetti pure una lettera della Jeunesse
e tengo a ringraziar lei di tutto l’inte' resse per noi che, militari, siamo tenuti
lontano dalle nostre care famiglie e vallate.
In quest’occasione vengo a farle i miei
migliori e più sinceri auguri per le feste
di Pasqua a lei e Signora, non che a tutti
i presenti della Jeunesse, con un vivo
ringraziamento per l’invio del caro giornale.
Speranzoso che questi miei auguri le
siano graditi, spero la'presente troverà
lei e la sua gentil Signora in buona salute ;
così le posso assicurare di me òhe sono
del tutto rimesso. '
Voglia, caro sig. Tron e Signora, gradire i miei cordiali e distinti saluti. Ricordandoli con tutta stima, sono il lorodev.
Goss Carlo.
— Le 28-3-18,
Très cher M.r Tron,
Je viens de recevoir mon ami (le journal) avec joie et empressement quoique
avec quelques jours de retard à cause de
mes nombreux changements de lieux; il
est toujours le bienvenu et c’est avec
plaisir que je le lis, c’est mon unique soutien, c’est lui qui me donne, la force et
le courage et c’est lui qui me conseille de
faire toujours mieux mon devoir, qui
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m’apprend à toujours aimer davantage
Dieu et mao prochain.
Agréez mçs plu^incèrâ® salèt^ons.
Votre dévoué pW, Gii® FrafMs.
Zona di “ *■ ""
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3lU^zo i
. VECHO ÜEÍ^fATLEmr ^
_j (giornale valdese^le tue notizie sono
care a nobili, che con potenze divina
itri|vi fin qui in zona di guerra, portando
i.s^luti di conforto ai tuoi bravi
ed ^ tutti i tuoi lettori. Voglia il Signore
W(Ìio'‘ehé‘ su' tìno der tuoi fogli, tro,vi
JÌn|po’ di spazio, per dar corso ad un mio
pfiasiero./^_ ' - u'., ,j
' (ton pensierb di-àrtìmita^iorie alla tua
Illtma, Amrninistraziqne, vola su di Essa
• il i¿io reverente saluto,' ed in’modó pa,rti,Cptere -sia benedetta dalr Altissimo(.Ì*acÌre
.Celeste. ,,
'^uo dev. soldato Giai Miniet Eugenio,
pgni cosa è di,Dio, ¡ j '. ,,.
^ Ma ogni cosa non è Dio; * '
Fratèìlorti resta ÍI Mñe inréfpfeídf“' ”
Se t’anima tua vuoi salvar;
Fratello, solo Iddio devi sospirar /
Adora, ed ama^tui solo
"Su questa terra avrai il gran dono:
Resisterai ad ogni immondo
L’anima tua non precipiterà in fondo.
Ma gloria nel del troverà un giorno.
Aliar vedrai la gran festa celeste:
Gesù risorto con grande pòtenzaf
'Veglierà sul fratello con infinita sapienza
Pietà, misericordia e carità.
Fratello, non vedi forse sua sentenza:
' •i'
Ama il tuo prossimo come te stesso?
Sarai benedetto dall’Altissimo, figlio diVeglia con Dio, colla preghiera! [letto.
Sarai benedetto mattina e sera.
Gesù disse: Pregate, nel Padre nostro
Alleluia! [sperate.
Scritta dal soldato (jiai Miniet Eugenio
(3° Alpini).
avoir bien rempli sa vie, en se rendant
‘gtile à su^patri|,et à son Eglise. — Np
mprim||is à se||nfants |qute notre sÿ
igfc | /-V jtàiBS r\.
oathie
1 La par
oe LWoma a un bon nombre d’écoles d
qui, pour l’occasion, remplissaient nos
temple^a de Perrier et de Maneille.
t)on|Sÿ ^participation %, la SaintfiCèÆ No^ %ons reçu l,|;ca|échim^s
le.j^pr dü^Vendredi Saint. ||
‘■-¿»Deux sœurs nous oht quit^ ‘¿s
m ------ vxvfc 1AUU.O uuu 4UitkOp ces
^ orfanisées, fréquentées temps, pour trouver enfin le repos après
par 405 enfants, *. » do longues et douloureuses souffrances:
COSMOPOLITA a 202 familles, 572 Peyran Louise du Perrier et Menusan
.q^embres 4’Eglise, .72 électeurs, 196 en- Jeanne de Maneille. Nous exprimons nofants à Pécoie du dimanche. Les diffé-.g. tï"® sympathie aux familles affligées,
rentes-collectes se sont élevées à., 5000;.P —^ Nous désirons aussi exprimer à M.r
V toute la reconnaissance de la
LiRLORENCE. î C’est par erreur que P®®r les généreux subsides qu’il
nousavons parlé dans notre dernier nu-' ®®v®ye.régulièrement à un bon nombre
méro de la visite du Modérateur à la *^®^^™des parmi nous. Nous lui souhaiConféronce Méthodiste Episcopale. Cette ■ même temps un prompt rétablis
visjle n’a pas'eu lieu. - sement dans sa santé.
IRIS. Cette colonie de l’Argentine qui
compte-178 familles, 435 membres d’Eavec,233 enfants fréquentant rééôfè àu diirianché*, a collecté
1560 pesos pour l’honoraire du pasteur,
plus, 780 pesos pour d’autres œuvres.
*
* *
Nous recevons du Comité de Turin:
Notizie di malati, feriti, ecc. —
Militari valdesi visitati dal pastore
Augusto Jahier nei vari ospedali di Torino e dintorni durante il mese di Marzo:
Nell’ospedale Croce Verde: soldato
Muston Teofilo, malato, migliora —Nell’ospedale Maria Letizia:'soldato Gelso '
Giovanni — Nell’ospedale militare prin-cipale : Barai Enrico, in osservazione —•
NeH’ospedale Rossini: soldato Malan
Luigi, quasi ristabilito — Nell’ospedale
Dabormida : soldato Agassot Stefano (già
visto nel Lamarmora), in osservazione
medico-legale.
— Il caporale Salomon Umberto di Luserna S. Giovanni manda, per mezzo del- '
l’EcAo tanti cari saluti ai parenti, amici
e compagni alla fronte.
— 11 mitragliere Jahier Carlo di San
Germano Chisone, ringrazia per il giornale e fa salutare parenti ed amici,,
Insepamento del Francese.
I maestri ,che insegnano il francese
nelle scuole esistenti in Comuni nei quali
si parla abitualmente questa lingua (art.
89 della Legge 4 Giugno 1911) hanno
l’obbligo d’inviare, prima del 10 Maggio,
ai Signori Vice-Igpettori Scolastici, una
relazione che contenga le seguenti notizie : a) Comune e frazione in cui ha sede,
la scuola — b) Cognome e nome dell’insegnante — c) Titoli di studio posseduti
dal maestro — d) Durata del corso -—
e) Orario — /) Svolgimento dato al programma g) Numero degli alunni inscritti, dei frequentanti, dei presenti all’esame semestrale (finale per le scuole
facoltative) e dei promossi — h) Compenso che il maestro riceve dal Comune
o da altri Enti per questo insegnamento.
La relazione deve portare per intero,
e scritta in modo chiaro, la firmia deH’insegnante e il pista del Sindaco del Comune e .il bollo del Municipio.
Non si potrà tenere conto — nelle proposte di compenso — delle relazioni che
perverranno in ritardo o incomplete.
L’Ispettore Scolastico Pochero.
LA 'TOUR. Dimanche dernier la chaire
de La Tour a été occupée par M. le pasteur G. Bertinatti; qui a prêché sur ces
paroles de Paul aux Galates: « J’ai été
crucifié avec Christ : si je vis, ce n’est
plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en
moi». -— L’auditoire recueilli a écouté
avec plaisir 1 orateur qui, avec puissance,
a montré en quoi notre crucifixion et no-“
tre vie nouvelle consistent.
Dans 1 après-midi de dimanche,
nous eûmes notre excellente réunion de
la Jeunesse, plus nombreuse que jamais,
à laquelle assistaient pour la première
fois nos catéchumènes reçus le jour du
Vendredi Saint. — M.lle Emilia Romano,
revenue tout dernièrement de l’Angleterre, eut la bonté d’entretenir notre
Jeunesse de ce qu’elle a vu dans ce pays
extiaordinaire, débordant de patriotisme
et de vie spirituelle. Elle a été écoutée
avec le plus vif intérêt, et nous saisissons
cette occasion pour lui exprimer notre
reconnaissance de nous avoir procuré
cette causerie agréable; nous remercions
pareillement M. 'l’aumônier Bertalot, qui
gentimènt dohnà qûelqqès conseils surtout à nos jeunes gens.
— Lundi à 2 heures eurent lieu les obs®*!®®® du prof. Pierre Malan, décédé à
^1 hôpital à 1 âge de 70 ans. Originaire
d Angrogne, Pierre Malan, après avoir
fait ses études à La Tour, a trouvé à s’occuper en Italie et ensuite a passé une
bonne partie de sa vie à l’étranger, pour
revenir dans sa patrid et y terminer sa
carrière terrestre.
— La Société missionnaire de Via
Oliva a clôturé ses comptes avec une
bonne recette. Un membre de la Société
a laissé un legs qui lui permettra d’augmenter encore ses entrées en faveur des
missions de Paris. — Une trentaine de
sœurs assistaient à la séance de clôture.
— Nous apprenons avec peine que le
soldat Armand-Bosc Gustave a été sérieusement blessé au pied gauche.
— Les aspirants officiers Italo Mathieu,
Riccardo Ricca et Robert Arnoulet ont été
désignés, le premier au 4° alpins, le deuxième au 92° infanterie, et le troisième
au corps du génie. ■
NAPLES. Organizzazione civile. Famiglia evangelica civile, per irrobustire giovinetto sedicenne, non affetto da malab
sement dans sa santé.
PIOSSASCO. M. le lieutenant Bertinatti, qui a été assez longtemps à Pignerol, où il a rendu des services à un
bon nombre de Vaudois, avant de quitter cette ville, a reçu les meilleurs éloges
du général ainsi que du colonel. C’est
avec un véritable plaisir que nous avons
lu ces documents qui honorent notre collègue et notre Eglise.
S.GIACOMO DEGLI SCHIAVONI. M.
lè lieutenant G. Bertinatti, ayant eu quelques jours de permission, a bien voulu
les employer en visitant nos frères de
San Giacomo, ainsi que ceux de Salle et
de Chieti. Cette visite a fort réjoui nos
amis, toujours heureux de recevoir* la
visite d’un pasteur vaudois.
SAINT-JEAN. Comme correctif aux
rafales desséchantes provenant dé l’immense fournaise qui continue à dévorer
chaque jour tant d’existences précieuses,
la Semaine Sainte avec ses brises célestes
a été vraiment bienfaisante et bénie
pour nos âmes.
Nous avons eu de très bonnes réunions
niardi, mercredi et jeudi soir respectivement aux Peyrots, à Mourcious et aux
Blonats. Une nombreuse assistance, vendredi matin au temple, entourait de sa
sympathie et de ses prières les 30 catéchumènes qui allaient être admis comme membres d’église. Les jeunes filles en
costume vaudois formaient un groupe
très gracieux, et au moment de la réception qui, malgré la simplicité du rite, a
toujours quelque chose de si solennel et
impressif, bien des cœurs étaient émus.
Au culte de Pâques nous eûmes, ainsi
que dans les autres paroisses, un auditoire imposant; mais ce qui mérite d’être
noté cette année, c’est le nombre exceptionnellement élevé des participants à
la Sainte-Cène.
Une très belle fête avec chants d’occasion, allocuMon du pasteur, récitations,
et thé, eut lieu dans l’après-midi à la
Maison Vaudoise. C’est l’Union Chrétienne de Jeunes Filles qui l’avait préparée en l’honneur des jeunes sœurs qui
Venaient de faire le matin leur première
communion, et qui en jouirent beaucoup.
— A ces bonnes nouvelles nous devons
ajouter une note triste, c’est-à-dire la”
liste des militaires qui ont été fait prisonniers depuis le mois de novembre 1917
et qui atteignent le ‘Chiffre assez fort de
22. En voici les nomu: Balmas Jacques,
de Rocciamaneot; Bastie Jean, des Malan; Besson Arthur, des Goss; Bianchi
Jean, de Rocciamaneot; Gay Ernest, des
Gonins; Girardon Pierre, de la Combe;
Govéan Ercole, de Pralafera; Govèan
tia trasmissibile, desidererebbe occuparlo Ferdinand, Id.; Jalla Alexis, des Jalla;
presso famiglia ejyangelica di giardinieri Malan Frédéric, du Fond de St-Jean;
mètres ils ont lancé quinze divisions dans
Je but de rompre à tout prix le front
français, ^ais malgré leurs efforts ilg
n ré^âîj au prix dè'sanglants sacri9® àigagner quelques centaines de
«métrés de terrain et à s’emparer de deux
villages.
Les Anglais ont repoussé de violents assauts entre la Somme et l’Ancre; leurs
troupes ont dû se replier quelque peu dans
le voisinage du Hamel au sud de la Somme. Après deux jours de luttes viplentes
l’offensive allemande a subi un "nouvel
arrêt : il n’y a eu que des combats d’artillerie et des actions secondaires contre
des positions isolées.
Les Allemands n’ont pas renoncé sans
doute à leurs projets contre Amiens, mais
ils reprennent haleine, probablement
pour des opérations de plus grande envergure. L’armée franco-anglaise, sous
les ordres du général Foch, se prépare à
soutenir le choc ennemi avec une inébranlable fermeté'
Un corps de troupes américaines qu’on
évalue à 100.000 hommes, est entré en
ligne de combat sur le sol français. Plusieurs centaines de milliers de leurs'compatriotes achèvent maintenai^t leur instru ction militaire pour venir bientôt combattre en Europe pour la cause de la liberté du monde. Le 6 avril était le jour
anniversaire de l’entrée en guerre des
Etats-Unis. Cette date a été rappelée
et célébrée avec solennité dans toutes les
grandes villes de l’Entente. Des télégrarpmes de félicitation ont été échangés
entre les chefs d’Etats et le président
Wilson, qui a prononcé à Baltimore un
discours commémoratif très important:
« L’Allemagne a jeté un défi à toute l’humanité: c’est pourquoi il n’y a qu’une
seule réponse possible de notre part: la
force à outrance, la force sans bornes ni
lirnites, la force juste et triomphante,
qui fera du droit la loi du monde et réduira en poussière toute dénomination
égoïste ».
A Rome la cérémonie commémorative
a eu lieu au Colisée devant une grande
foule. Le prince Colonna, maire de Rome,
le ministre Berenini, l’ambassadeur et
deux députés américains ont parlé sur
le grand événement historique. Le sénateur Marconi a envoyé à travers l’espace
au moyen d’un des puissants appareils
de télégraphie sâns fil, le message du
peuple de Rome, au président Wilson
et à la nation américaine.
— La situation reste la même sur notre front. L’action des batteries ennemies a été un peu plus vive sur le plateau
d’Asiago : les nôtres ont dispersé des
groupes ennemis sur les pentes occidentales de l’Orther et près de Conegliano,
et réduit au silence des batteries ennemies près de Grisolera dans la zone maritime.
En Albanie nous avons repoussé avec
des pertes de fortes unités ennemis qui
tentaient de rejoindre notre ligne d’observation. w
— Les représentants des nationalités
opprimées par l’Autriche, les chefs les
plus autorisés des organisations trentines, polonaises, roumaines, yougo-slaves,
tchèques et Slovènes, se sont réunis cette
semaine en conférence à Rome avec des
homme# politiques italiens. Le but est
d’arriver à une entente sincère, intime
et durable entre les peuples opprimés
par l’Autriche. E. L.
CHRONIQUE VAUDOISE
BIRKENHEAD. On vient de nous
communiquer la mort d’un de nos bons
aniis d’Angleterre, celle de M.r Bingham,
qui sen eet-allé chargé d’années apièe
o agricoltori. — Rivolgersi pastore G. D.
Buffa - 25, Piazzetta Taglia via - Napoli.
P... Ou vient de nous rapporter un
jugement d’un colonel prononcé sur nos
Vaudois. Passant en revue les nouvelles
recrues, il s’écrie: «Toi, tu es Vaudois;
toi aussi et toi aussi ». — Il ne se trom« Je vous connais, dit-il, et
je connais votre“ peuple. Gardez votre
religion qqi est la meilleure', vous savez
honorer votre Dieu et votre patrie ; vous
connaissez la valeur de la bannière italienne qui représente notre chère patrie;
d’autres, malheureusement, préfèrent une
autre bannière avec d’autres couleurs ».
Ce témoignage a été donné par le colonel devant tous les soldats de la compagnie.
PERRIER. Nous avons eu la joie
d’avoir piarmi nous, pour les fêtes de Pâques, quelques-uns de nos soldats «in
licenza ». Ils^ont parijcipé,à nos cultes
Malan Barthélemy, Id.; Michelin-Salomon Louis, des Fenouils; Revel Jean,
du Sarei ; Reymond Prospère, des Vignes ;
Rivoire Alfred, de Mourcious; Rodio
Hermann, des Appia ; Rodio Mario, Id. ;
Plavan Guido, des Boër; Peyrot Jean,
des Caffarel; Travers Ernest, des Goss;
Travers Emile, Id.; Tourn Adolphe, de
Mourcious.
A cet^e liste il faut encore ajouter le
^nom de Paul Bastie, de la Cartera, décédé
pendant sa captivité en Autriche, à la
famille duquel nous expi'jmons notre très
vive sympathie.
Pour 1’ « Echo » des Soldats.
V.ve M. Jourdan (Rocciamanéot) L i______
Rosine Gay, St-Jean , r’__
Marie Bouïssa-Janavel, Villar « 2,______
Ab. payés et non goittanoés.*
Mme A. Negrin V.ve Salomon solde 1918
J. Ribet, régent, Rodoret » >
R. H. Tron, Rome » »
Avocat Poët, Ferrerò » >
C.-A. Tron, Directeur-Responsable.
Torré Pellice - Imprimerie Alpine.
Nouvelles politiques.
La bataille en France, qui s’était ralentie pendant quelques jours, a repris
avec^ violence le 4 avril. Les Allemands
ont attaqué avec une extrême violence
dans la région au noi d de Montdidier.
Sur une étendue d’eigviron quinze kilo
CASA CIVILE ‘
di reddito, da vendere, nel concentrico
di Torre Pellice. Oltre 60 vani.' Facilità nei pagamenti. — Rivolgersi al
Geometra P. GAY.
PETITE FAMILLE, demeurant > à
Rome, cherche jeune vaudoise, comme
femme de chambre et pour s’occuper
de deux enfants de 7 et 8 ans.
S’adresser à l’Imprimerie Alpine.