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bb ^
’ Soixante-et-unième année
14 Âoùt 1925
N» 32.
8
s
s
1/
VALLEES
8
PARAISSANT
CH A
PE VENDREDI
PBIX D'(^' ^
Vallées Vaudoises .
nr
39
Pour 6
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WM
«clonies
.Italie (en dehors des Va
Plusieurs abonnements à la .«léme adresse
Etats-Unis d’Amérique
1020,—
19,1 doll.
% doll.
On s'obonne î à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser* Dour la RédactioB, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
5> adresser . pour w __ w« iournaL\ia Arnaud.
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonce» s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centime», sauf ceux du commencement
de l’année.
Lo Ntunéro: centime»
Que toute» le» cboses vraies^ honn^^f justes,
an
L dignes de louange, occupent vo» pensées. (Phil. IV, 8).
¡BDé pai la le.
« L’insensé dit en son cœur ; Il n’y
a point de Dieu ». Psaume XIV, 1.
Rien de nouveau sous le soleil, paraît-il :
les doctrines les plus diverses, souvent présentées comme modernes, remontent à une
époque qui se. peiti dans la préhistoire.
L’athéisme, qu’on croit peut-être, une at■ 'titude intellectuelle, et spirituelle des esprits forts de notre temps, est ancien comme la pensée humaine.
Le livre de Dieu, la Bible, reconnaît que
l’athéisme existe et qu’il est des gens qui se
professent athées, si non publiquement,
du moins dans leur cœur.
Ce qui nous intéresse, cependant, n’^t
" pas l’antiquité de cette doctrine, mais la
manière dont elle est jr^ée. par la Bible.
Quelle est donc l’opinion du grand livre
sur l’athée ? « L’insensé dit en son cœur: U
n’y a point de DieM ». Pour nier Dieu il faut
être insensé.
A la lumière de cette affirmation, exaim.jfiions les causes qui poussent l’homme à
^ nier Dieu :
1“ La première raison est celle clairement indiquée par le texte et que nous
' trouvons répétée sous une autre forme au
verset ahàisse-de« CTetti» soîir
' rego/rd sur les fils des hommes pouf voir
s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui
' recherchée Dieu ».
Ce n’est que par un manque d’intelligence
que l’homme peut nier Dieu : il faut fermer les yeux sur les merveilles de l’univers, sur l’ordre des mondes, sur les mystères de la vie, sur les requêtes de notre
âme.
A l’égard de ces misérables qui nient
la seule vraie réalité, nous ne pouvons que
répéter avec le Psalmiste la demande angoissante ; « Ont-ils perdu le sens ? » (verset 4). Oui, malheureusement ils l’ont
perdu, ils sont deven.us insensés, et c’est
pour cela qu’ils nient Dieu et que., tout en
vivant dans la lumière et par la lumière,
iis continuent à dire qu’elle n’existe pas.
S’il faut de l’intelligence pour croire en
■ Dieu, pour le voir, pour le sentir, je prévois une objection : Comment se fait-il
que tant de savants professent l’athéisme ?
Permettez-moi de vous dire qu’on a beaucoup exagéré l’athéisme de la science, en
le présentant comme une croyance presque
générale, tandis qu’ü n’en est rien. Les plus
grands savants croient eïi Dieu et reconnaissent que sans cet être infini, toutpuissant, on ne peut pas comprendre
Tunivers. (Quelqu’un, du reste, et avec rai'•..f son, a dit : « Un peu'de sderuie ruyus éloigne de Dieu, beaucoup de sdenoe nous en
rapproche ». La vraie science, fruit d'une
intdligence bonne et pure, nous rapproche de Dieu car elle nous aide à connaîtra
sa grandeur, ses œuvres merveilleuses, elle
4 euvre un peu le livre des grands mystères.
S’il faut de*^l’intelligence pour connaître
Dieu, je prévois aussi une préoccupation
qui peut troubler le cœur de quelqu’un qui
1 ne soit pas très doué. A cette préoccupation je n'oppose que cette pensée : Un
I chrétien, priant à genoux, voit souvent
-,i beaucoup plus qu’un philosophe se dres
. 1 . 1
sant sur la pointe des pieds.
2“ Une deuxième cause de la négation de
^ Dieu, c’est l’orgueil. L’orgueil nous aveu
gle, nous fait croire qu’il n’y a rien en*
dehors de nous et au-dessus -de bous, que
nous sommes les^ maîtres'du monde et qüe ^
rien ne peut nous «rrêter.. J^-if côm'p*^ j
hensible que l’homme preteie cette attk
tude, lui qu’un rien terrasse, Ipi qui dans «|
quelques années ne sera plus^
C’est compréhensible, mais pour l’hom- *
me insensé, seulement.
3"* Une troisième raison qui porte l’insensé à nier Dieu, c’est sa corruption : « Us
se sont tous égarés, ils se sont corrompus »
(verset 3).
Le péché est un voile tendu entre noius
et Dieu ; si Dieu n’est pas en nous, comment pourrons-nous confesser qu’il existe ?
Mais il y a plus : pour l’homme qui accomplit le mal, Dieu est un être qui préoccupe, car la conscience n’est pas tranquille.
Et alors ?
On le nie, on le fuit, croyant ainsi de
l’éloigner, d’éviter ce jugement qu’on
redoute.
Quand l’homo sapiens du XX.me siècle
lit le récit de la chute et voit Adam et Eve
qui, après avoir péché, se cachent parmi
les arbres du jardin craignant la pr^ence
de Jéhova, il a l’air de rire de cette ingénuité enfantine. L’homme corrompu.
. était accourue de tous côtés ; les proats de la Vallée'de Freissmières y
élit tous ; puis les coreligionnaires, de
5ançon à Giip, et ceux de la Vallée, du
beyrss. Ce fut un culte imposant, auquel
^^rent une part active plusieurs pasteurs.
aveugle., qui croit détruireJDieu par »8’
gation, n’est pas enfantin, ü est insensé.
Aujourd’hui l’athéisme comme doctrine
philosophique, comme attitude de la pensée, perd du te.rrain ; mais il reste un grand
danger : Professer de croire en ¡Dieu et
vivre comme s’il n’existait pas. Nier Dieu
c’est être insensé ; professer de croire en
lui, mais d’autre part le nier par la vie,
se.rait doublement insensé. Im.
Le centenaire de Féliit Heil.
Le nom de Félix Neff est trop connu de
nos lecteurs, pour que nous devions leur
rappeler l’œuvre admirable de l’apôtre des
Hautes-Alpes. Il est gravé en lettres d’or
dans l’histoire de notre réveil religieux de
la première moitié du XlX.me siecle , mais
personne n’ignore que son activité se déploya d’une manière toute spéciale, en
France, dans le Briançonnais et surtout
dans la Vallée de Freissinières, qui doit à
cet homme de Dieu son relèvement spirituel et matériel.
Aussi appartient-il à cette Vallée den
fêter le centenaire.. Non pas le centenaire de la naissance ou de la mort, d’apres
l’usage., mais de la dédicace du beau petit
temple de VioUins, qui marque, le point culminant de son trop court ministère
évangélique. 1
Félix Neff était né en 1798, à Genève,
où il mourut en 1824. Le temple de Viollips fu consacré en 1825.
Le Protestantisme de langue française
ne pouvait derrieurer étranger à cet événement. Il prit une large part à ces fêtes
commémoratives, en y envoyant bon nombre de délégués.
Une première réunion, particuliereiiient
intime et austère, se. tint le samedi, 8 août,
à DormiUôuse, le haut-lieu, c’est-à-dire le
sanctuaire de la Vallée, ou 1 apôtre habita,
pria et « agit » plus longtemps ; mais l'assemblée solennelle eut lieu dans le temple,
à Viollins, le dimanche 9 aolût. Une grande
Le discours%e circonstance fut prononcé
laïque, M. .Benjamin Valloton.
léKrîvain bien connu ,se révéla puissant
;eur. Fils de la Vallée, par sa mère hu^ senote (1) si ce n’est vaudoise, il en fit reviivre l’âme dans ses auditeurs. C’était bien
lenteur de Sur le roc, que la foi de ses
pères inspirait. Il retraça avec force et efl’œuvre entière de Félix Neff, qui
;it un berttple, mais y construisit à côté
une école, mais enseigna aux paysans à
«ultiver leurs terres : un homme complet,
(|jii fit une œuvre complète. Un homme qui
s’est entièrement donné à son. église et qui,
:|ur son lit de mort, lui envoie un dermer*
message : Restez fidèles.
• Le remarquable discours de M. Valloton
fut suivi des allocutions des délégués. Ce
fut d’abord le pasteur M. (Deléta qui porta
le message de l’Eglise de Genève, de la Société des protestants disséminés et de la
Compagnie des pasteurs de Genève ; puis
le prof. David Jabier, président de la Soiété ÆH^toire Vaudoise;, ..délégué pa.r le
Modérateur, qui porta le message de
l’Eglise Vaudoise d’Italie à l’Eglise sœur
de France ; puis le pasteur Bonifas, représentant de la Fédération des Eglises Protestantes de Fraiice, de la Société des Mis. sions de Paris et de La Cause ; puis le
pasteur M. Charles Valloton, représentant
de l’Eglise du Canton de Vaud ; ensuite
M. Waehsmuth, représentant de la famiüe
Neff; puis encore M. Christen, représentant de l’Eglise de Genève.... Tous les orateurs surent s’inspirer de la circonstance
exceptionnelle.. L’attention religieuse de
l’assemblée les suivit jusqu’au bout.
Ce culte termina par la célébration de
la Sainte-Gène, au milieu du recueillement
le plus solennel. On sentait l’esprit des
anciens qui soufflait sur les petits-fils et les
vivifiait.
Une troisième assemblée eut encore lieu
en plein air, à Pallons ; une réunion d édification, de pressants appels et d’adieux.
Ces fêtes seront benies, certainement,
pour plusieurs. Elles laisseront des impressions ineffaçables dans tous ceux qui eurent le honneur d’y prendre part..
Un merci de cœur aux deux personnes
qui ont le plus concouru à leur réussite .
au modeste évangéliste, M. Aubert, et a
l’illustre écri.vain, M. Benjamin Valloton.
D. J.
(1) Sa mère s’appelait Judith Baridon ; elle
est l’héroïne de « Sur. le roc », ce roman historique que tout Vaudois lit avec le plus vif intérêt, car c’est une représentation dramatique
de la vie vaudoise du Val Freissinières, avec
ses touchants souvenirs d’autrefois.
Sus, messieurs^ démolissez!
L'ECO DELLA STAMPA
il ben noto Ufficio di ritagli da giornali e
riviste, fondato nel 1901, non ha in Italia
nè corrispondenti nè succursali, ed ha sede
esdusivamente in Milano (12) - Corso
Porta Nuova, 24 - Telefono 53-01.
Chiedete condizioni e tariffe di abbonamento con semplice biglietto da visita.
II suffit d’un coup de canon pour démolii;
il faut bien autre chose pour construire. Il
est aujourd’hui toute une armée d’hcçnai^
qui, ne sachant mieux faire, s’évertumi à
saper à la base tout ce qui ne leur va pas,
tous ce qui ne leur convient pas, tout ce
qu’il ne comprennent pas. Et la manie
n’est pas de chez nous seulement. M. Léon
Daudet, bien moins rieur, semble-t-il, que
son père Alphonse, a donné le branle. Il a
voulu abattre “ce qu’il appelle «le stupide
XIX.me siècle». Rien moins que ça!
Aujourd’hui, c’est le tour de M. Jacques
Maritain. Il veut abattre le XVLme siècle
et tout ce qui nous vient de lui. Il excommunie globalement le XVLme, Je XVILme,
le XVIII.me et le XIX.me siècles.
Qu’aurait fait l’humanité dans ce laps de
temps? E31e aurait cheminé vers la barbarie. Du jour où l’on a abandonné SaintThomas d’Aquin, on a couru ve,rs l’abîme
d’où l’on ne pourra se tirer qu’en retournant à lui. A qui la faute ? Spécialement
aux « trois réformateurs » : Descartes, Luther, Rousseau. Ce sont eux qui ont déchaîné le rationalisme moderne.
La 'Réforme, la Renaassance., le Rationalisme, ne sont pas seulement trois erreurs ;
ce sont trois « jîécbés'». (^e'sonfe les grands
péchés des nations. L’Allemagne a péché en
nous donnant la Réforme, l’Italie en nous
donnant la Renaissance, la France en cultivant le Rationalisme.
Elt pourtant, comme le dit M. Pierre Lasserre, le protestantisme est «une grande
confession chrétienne », le cartésianisme
« une grande philosophie », et l’humanisme
classique « une grande culture ».
Mais, que voulez-vous ? Il faut détruire,
pour r^arder en arrière, au-de là de quatre siècles, à la Somme de Saint-Thomas.
Mais les problèmes de la pensée moderne
Saint-Thomas ne les a même pas prévus. Et
alors ? Je vous l’ai dit : manie de détruire
Rien que ça ! — En voulez-vous un de chez
nous destructeur f arouche ? C’est M. Ardengo Soffici. Son dada, le moulin à vent de
ce nouveau redresseur à la iDon Quichotte,
c’est la Réforme. Trop italien pour en vouloir à la Renaissance, il s’en prend au protestantisme auquel il ne voit que le sceau
allemand. Il s’®b prend spécialement a Liither, « il sozzo frate teutonico », qui aurait
troublé la politique, la science et la pensée
italienne. Heureusement, quant à celle-ci,
que «les maîtres, Croce et Gentüe, surtout, ...ont démontré de sortir de l’erreur
étrangère », nous dit-il. Partfaitement, mon
cher concitoyen, voilà pourquoi M. Géntile
en est si bien revenu que, ces derniers
jours, à la page 135 de la revue politique
I qu’il dirige, il insérait ce jugement sur Luther, qu’il vous faut méditer ; « Le vrai, le
plus profond Luther nous le voyons dans
son but : fondre le ciel et la terre grâce à
la vive participation de l’homme, par la foi,
à la vie céleste, et de Dieu, ir^voqué et devenu présent par la prière, dans la vie de
tous les jouns. Répandre la Bible, le divin
message, parmi le peuple ; fonder un cube
tel qu'il mmte vers Dieu comme le cri de
tout m peuple; sanctifier le monde, de
telle façon que la vie humaine soit toute
remplie du souffle divin ; voüà le côté lumineux de la Réfonne, par le^el eÜe sou-
2
i‘‘ÌK w
tient et complète, en un certain sens, le
mouvement même de la ¡Renaissance... »
italienne ! Voilà comment parlent ceux qui
étudient, et qui pensent à reconstruire sérieusement.
Messieurs les démolisseurs, l’avenir a besoin d’autres hommes que vous ! S. P.
CORRESPONDANCE
FÉDÉRATION VAUDOISE.
Cleveland, juület 1925.
Madame Jenny Ribet, de Santa Barbara,
Californie, pour participer à une fête intime de famille à New-York, n’avait pas
hésité à entreprendre, l’été dernier, un
vioyage de quatre jours et, ce qui n'est pas
moins intéressant, avait su profiter de cette
occasion pour prôner, auprès de ses vieilles connaissances, la cause de notre Féderiition, si bien qu’elle lui avait gagné des
• 'IP' .
adhérents et des souscriptions pour la sommes de.^0 dollars. Cette bonne dame, tout
dernièrement, nous écrivait : Je vais avoir
quelques jours de vacances et voudrais m’en
servir pour essayer de faire quelque chose
pour l’Efelise Vaudoise, parmi mes connaissances américaines et autres ; mais comment me présenter? que dire précisément?
Ne voudriez-vous pas me mettre par écrit,
et dans l’espace d’une page, les points es^ntiels que je devrais traiter ?
— A Monterey, encore en Californie,
M.mie Aline. Oleari-Ribet (sœur du tou
/ jours regretté major Ribet) reçoit chez
elle, périodiquement, avec le plein consentement de son mari,, des mères de famille,
italiennes, catholiques, et leur annonce la
Bœine Nouvelle. Cela fait penser aux premiers chrétiens et même à nos anciens
,Vaudois qui, dispersés d’un côté et d’autre,
portaient partout avec eux la connaissance de Christ et bi*ûlaient de la commimiquer.
Il va de soi que M.mè Olearî s’est jointe
à notre Fédération et qu’eüe est une fidèle
abonnée de l’Echo, ainsi que de JLa Luce,
du reste. « J'attends toujours ce me^àger
des Vallées», nous écrivait-elle un jour,
«comme on attend l’arrivée d’un ami».
— C’est la pensée que nous a exprimée
aussi, plus récemment (tout en nous envoyant sa cotisation), M.me Madeleine Gey
«
monat, de Ramsayville, Ontario (Canada).
«Je suis membre dé l’Eglise Presbytérienne de Ramsayville, mais c’est si loin que
je ne puis vraiment pas y aller souvent.
Mes enfants, fréquentent l’Ecole du dimanche de la Unipn School... Je vis, à vrai dire,
en ermite, ici (veuve et sur une ferme).
Mon Dieu, ma Bible, mes enfants : voüà
mon tout... Quand, en hiver, il me faut
veiller tard pour entretenir le feu et que
les enfants sont au lit, mon plaisir, alors,
est d’écrire à nos parents et à nos amis,
comme aussi de lire. Des amis que j’ai à
Philadelphie m’envoient de temps en
temps La Luce des Vallées je reçois régulièrement l’Echo, et c’est tout ce que j’ai
pour me distraire de la bonne façon... La
besogne, d’ailleurs, ne manque pas : c’est le
remède aux grands maux !... ».
— M.Ile Mai^erite Grül, de New-York
et originaire de Prai, est retournée en Italie pour rentrer au service du Maître comme diaconesse. Son séjour aux Etats-Unis
a été riche pour elle en expériences de tout
genre. Les voyages qu’elle a faits, les divers courants religieux dont elle a pris
connaissance, l’anglais ou l’américain qu'elle
a appris... comme une personne qui n’est
plus très jeune peut l’apprendre, tout cela
va lui être utile dans sa noble tâche. Nous
lui souhaitons, ainsi qu’à ses compagnes,
une carrière des plus b&iies.
— Auguste Armand-Hugon, ex-élève de
l’Ecole Normale de La Tour et étudiant au
Séminaire Théologique de Bloomfield, N. J.,
se trouve présentement à Détroit, Mich.,
aidant le pasteur Santini dans une campagne éducative et évangüistique.
Hugon se distingue à Bloomfield. Nous
savoiis cela de source certaine. Nous pour
rions même ajouter qu’il est particulières
ment bien voulu du doyen des professeurs,
le doct. Weber. — Toujours de l’avant, cher
ami ! Un glorieux combat que celui
lequel vous vous êtes engagé !
ANDREA WILLY BURGO.
En ouvrant les journaux, samedi matin,
nous fûmes vivement frappé par la triste
nouvelle de la mort dé ce jeune homme. Re-^
venant de voyage, il fut obligé de s’arrê
ter à Turin où il s’alita hour subir une oijêi'
ration, qui réussit à merveiHè, si bien qUfj
au bout de'cinq jouis on le crut hors de
danger, lorsqu’une infection du sang se dé».
Clara et l’emporta soudainement, vendredi#
dernier. Nous pouvons nous faire une idée
de la douleur, causée par ce. deui), qui en-ÿ.
levait aux parents leur fils imique, celui
qui devait “succéder à ce père qui, par son
intelligence, son énergie, son héroïsme, à
su créer une industrie qui honore l’Italie et
son nom. *
Les fvmérailles ont eu lieu à Verzuolo,
dimanche, à cinq heures. Des milliers de
personnes accoururent de près et de loin,
pour témoigner à la famille une sympathie
bien naturelle, surtout dans un cas si inattendu et désolant. Le service religieux a
été présidé par M. le pasteur iDavid Bosio,
à la maison, dans la salle mortuaire, devant
un auditoire très réduit, et ensuite au
champ du repos, où, très brièvement, il fit
connaître l’efficace et lœ consolations de
l'Evangile, devant un auditoire d’environ
» un millier de personnes. M. le Modérateur
termina le service religieux par une prière
et le Credo, en apportant à la famâUe, au
nom de l’Eg'lise Vaudoise, la sympathie
bien sentie de tous. Car nous sympathisons
avec la famille Burgo dans son grand deuil,
et nous demandons à Dieu de la soutenir
et de la consoler dans cette heure sombi-e.
Puisse-t-elle répéter avec Christ ces paroles
de foi et de victoire : « Que ta volonté soit ^
faite, et non pas la mienne ».
C. A. Tron.
— Jj’Echo des Vallées exprime à son tour
sa très vive sympathie à M. et M.me Burgo
pour la perte trœ grave qu’ils viennent de
faire. Réd. .
CHRONIQUE VAUDOISE
liNmititiNiimmimiMiiiiiiii
iiimniiMiiiiimiiimmiimiu
A l’heure de mettre en pages, on nous
transmet un exemplaire tout frais du Cantique d’Arnaud. Paroles du doct. Th. Màlan, mélodie suisse de très facile exécution.
Un quart d’heure de préparation va permettre à nos Chorales d'exécuter le joli
cantique dès demain, à la fête de Pian Prà.
Ce sera aussi de l’inédit. (En vente à la
Librairie Hugon — L. 1).
» % h:
BOBI. (Retardée). Le 26 juillet, notre
frère 'Paul Bonjour nous a quittés après
une longue maladie, à l’âge de 87 ans.
« Barba Paul » avait pris part aux campagnes de 1866 où, en qualité de sergent
des bersagliers, il avait apporté sur les
champs de bataille la vaillance et le courage de notre race; Vaudois de la vieille
roche, il fut pendant près de 50 ans secrétaire de la Bourse des Pauvres de notre
Paroisse et membre, assidu de notre Union
Chrétienne qui l’avait élu, dernièrement,
membre honoraire.
Le 27 juillet, à 9 heures du matin, une
foule nombreuse et recueillie voffiut témoh
gner encore toute sa sympathie à la famille, en accompagnant à sa demeure dernière celui que Dieu venait de rappeler à
Lui. , s
Toute notre sympathie chrétienne aux
parents affligés. J. P.
GENEVE. Une triste nouvelle, nous arrive de Genève : celle de la mort de M.
Paul Appia, fils de feu le docteur Louis,
frère de Georges Appia.
Quelques Vaudois ont pu le connaître
aux Airals Blancs, lors de ses courtes visites aux Vallées. A Genève tout le monde
connaissait ce petit homme sec, nerveux,
toujours en mouvement, à la parole rapide et brève qui, dans le monde des affaire, comme dans les müieux religieux,
rendait par sa vie et sa parole un si beau
témoignage à la foi chrétienne. Il était le
même dans tme réunion d’actionnaires et
dans une réunion de prière et ses rapports
annuels de la Banque, de Crédit et d’Ès^ compte, qu’il dirigeait, sont empruntés au
même esprit que ceux qu’il faisait pour.
l’Association Evangélique qu’il avait contribué à fonder, ou pour l’Ecole du dimanche de l’Oratoire dont il était le directeur.
" Chrétien laïque, d’une, droiture rnorale
calvinienne,* il avait l’approche brusque,
par laquelle il cachait une bonté de faits
plus que de paroles. Ceux qui avaient l’occasion de travailler avec lui connaissaient
sa sincérité sans ménagements, son activité dévorante, son sens pratique qui ne
l’empêchait pas de s’enthousiasmer pour
toute bonne cause.
Quoique suisse de naissance, il aimait
rappeler son origine vaudoise et suivait
avec intérêt tout ce qui se faisait en notre
pays. Th. J.
PERRIER-MANEILLE.. Phüippe Menusan, de Travense, est décédé après une longue et pénible maladie, à l’âge de 65 ans.
Nous exprimons à la veuve et à ses enfants, dont deux en Amérique, notre sympathie chrétienne.
— Le dimanche 9 août la chaire a été
occupée, à Maneille et au Perrier, par le
docteur Henri Pons, de la Société Biblique
Britannique et Etrangère, que nous remercions viveme,nt.
PRALI. Notre chère sœur Marie Grül
née Rostan', de la Ville de Prali, vient de
nous quitter après de longues souffrances
supportées avec foi et patience.
Nous renouvelons notre sympathie, à son
époux, M. François Grill, à son fils, professeur à l’Université de Florence, et à toute
la famille en deuil.
RORA. Pour la fête du 15 aoîût nous
rappelons encore qu’elle aura lieu, cette
année, à Pian Prà et qu’elle commencera
à 10 h. précises, tandis que pour l’aprèsmidi le programme d’entretien musical-littéraire s’initiera à .2 h. précises.
Le Comité organisateur recommande aux
jeunes gens unionistes de La Tour et de
St-Jean, chargés du service d’ordre,, de bien
vouloir se trouver à Pian Prà dès le matin,
à 8 h,, chez M. J. H. Meille. Il est à souhaiter que les coiffes vaudoises soient très
nombreuses !...
Les deux Unions de Rorà, avec l’aide, de
quelques demoiselles de La Tour, se char
geront, enfin, du service de Bufifet (café,
thé, biscuits, etc.) et de la vente de denrées alimentaires.
ROSARIO TALA. m. Thêophüe Rostan
nous donne, à la date du l.er juillet, de
bonnes nouvelles de la Colonie Vaudoise où
les semailles (lin, blé, etc.) on pu être faites dans les meilleures conditions, grâce
aux pluies bienfaisantes du commencement
de l’automne (notre printemps).
M. Rostan estime que. les émigrants pour
l’Argentine et l’Uruguay doivent tout spécialement se recruter parmi les « travailleurs de la terre : agriculte.urs et terrassiers». Il ajoute cependant que «ceux qui
désirent venir avec la famille feraient sagement de ne partir que lorsque des parents ou amis de là-has leur ont déjà
trouvé de l’ouvrage..., si l’on ne veut risquer de demeurer des mois sans occupation. Quant aux « diplômés », il leur est
beaucoup plus difficile de trouver un emploi, vu qu’il y a, comme partout ailleurs,
beaucoup plus d’offres que de demandes et
que les indigènes sont généralement preiérés aux étrangers ».
Notre correspondant nous adresse, par
le même courrier, un magnifique album
de vues et photographies rappelant la visite du prince Humbert aux Colonies italiennes de rAmérique du'Sud, album que
nous avons remis, en son nom, à la Table
Vaudoise. Si quelque lecteur en désirait
un exemplaire, il pourra l’avoir, au prix de
50 lires, en s’adressant à M. Th. Rostan Rosario Tala (E. R.) - République
Argentine.
SAINT-JEAN. Nous rappelons aux nombreux amis et connaissances que la date
de la vente annuelle de bienfaisance de la
Société Le Printemps a été fixée au mercredi 19 courant, à 3 h. de l’après-midi,
dans la Maison Vaudoise.
SAVONE. I>e 22 juillet eut- lieu, à la
ViUa Servettaz, la bénédiction du mariage
de M.lle Délia Servettaz avec M. l’avocat
Fernando Bosso. Pasteur officiant, M. Ugo
Janni, venu expressément de San Remo sur
l’invitation de la famille.
Nos bons vœux et nos plus chaudes félicitations aux époux, ainsi qu’à la famiUe
Servettaz.
UN AVEU SIGN1FIC/ÍT1F.
rap«|
■Fa-l
et
IjC dernier numéro de Consmentia
porte un article du Popdo d’Italia résumant
l’opuscule du docte prélat, monseigneur
loci Putignani, «Religione e Fascismo»
Nous allons reproduire, aussi fidèlement;
que possible, quelques passages de cette'
brochure si affirmative et si favorablement
accueillie dans les milieux officiels.
...« Celui donc qui se range du côté dt
fascistes connaît le devoir de la reco;
sance et, comme catholique apostolique n
main, il accomplit un devoir de conscience*;
Les catholiques doivent user de tous
moyens honnêtes et légaux qui servent
faire triompher leurs idées. Aujourd’hui u;
de ces moyens,- après la prière, est celui*
d’aider le fascisme...
...« L’iion. Mussolini agit dans le domaini
]x>litique exactement comme l’Eglise dans;
le domaine religieux. Le but est identique:
la nécessité de défendre sa propre doc-;
trine ; le moyen est identique : brider la.
presse subversive. Libre à chacun d’avoir
des opinions différentes, mais non pas libre de faire propagande, de doctrines dan-^
gereuses par le moyen de la presse. Voilà
pourquoi l'Eglise a l’index des 'livres;
politiques...
« Les « populaires » voulaient rétablir
rendre obligatoire l’enseignement religieux
dans les écoles, et c’est ce que le Gouverne-:
ment fasciste a ,fait. Les « populaires » voulaient que la sainte figure de J'ésus crucifié,
rentrât dans l’école et que. le danger d’une
loi favorable au divorce fut écarté : le Gouvernement fasciste a fait les deux choses. '
Les « populaires » voulaient que fût augmenté de façon moins dérisoire le subsidei
(congrua) que l’Etat accorde aux évêques,
chanoinœ, curés, etc. : le Gouvernement
fasciste l'a fait, et même mieux que cela.,
« Les « populaires » voulaient qü’on a,bolît ;
le R. Exeqmtur, le R. Placel ; que fût reconnue la « personnalité juridique » aux
couvents et aux monastères ; que les jeunes
gens voués à la carrière ecclésiastiq'ue fussent exemptés du service, militaire ; qu’on
reconnût la personnalité civile aux corpo-j
rations religieuses ; que toutes les fêtes religieuses fussent civilement reconnues ;
qu’une loi spéciale défendît la propagande
« maçonnique... ». Or le Gouvernement fasciste a fait tout cela, sans parler de tant-.'i
d’autres mérites (à notre égard) de restitution d’édifices sacrés, églises, couvents,
faite sans bruit, mais généreusement, à
Rome et partout ».
« L’auteur conclut en constatant que l’Eglise (catholique) jouit aujourd’hui d’une
tranquillité qu’elle ne connaissait plus depuis 1859, et cela grâce au fait qu’elle, voit
en œuvre la plus grande partie de ce pro-gramme religieux que les populaires se
sont laissé échapper des mains, mais que
l’hon. Mussolini a adopté, développé, mis
en valeur ; c’est donc lui et non les populaires qui ont l’honneur d’avoir l^iféré en
faveur de, l’Eglise ».
1\01]VELLES POLITIQUES.
Les élections administratives du 2 courant, à Palerme, qui ont marqué la victoire
des candidats de la liste fasciste, ont eu
comme conséquence directe la démission
comme député au .Parlement de l’ex-président du Conseil, hon. Orlando. Il ne nous
est pas donné de connaître les détails sur
la conduite de la lutte électorale à Palerme:
certains journaux qui ont voulu donner des
explications à ce propos ont été séquestrés
par ordre des autorités provinciales.
Dans sa lettre de démission adressée au
Président de la Chambre, il dit entre autres choses : « Dans la vie pubhque italienne actuelle il n’y a plus de place pour
un homme de mon parti (libéral) et de ma
foi». Cette décision soudaine de l’hon. Or- =
lando a produit une profonde impression'
dans les milieux politiques.
La taxe de douane que le Gouvernemient
vient d’appliquer sur le blé est à l’avantage de nos gros producteurs de céréales,
mais grève sensiblement sur la masse des
consommateurs, qui, à présent, sont aux»
prises avec une nouvelle recrudescence de
vie chère ; car après le pain qui partout a
augmenté de prix, d’autres denrées telles
que beurre, œufs, légumes, etc., sont en
sensible augmentation.
A Spezîa ont eu lieu, dimanche de,rnier,
les élections administratives. Les fascistes
n’ont pas eu de peine à obtenir la majorité et la minorité car il n’y a pas eu
de lutte, les partis d’opposition s’étant
abstenus.
“ Angleterre. Pendant que nous traçons
ces lignes a lieu, à Londres, ime conférence
■.v., ■
3
’£5'^ >.
.1- .
wiglo-française entre les ministres des affaires étrangères Briand et Chamberlain,
pour rédiger la réponse à l'AUemagne, sur
les modalités du fameux pacte de sûreté
réciproque projeté par oes deux puissances.
— France. Pendant que le maréchal Pétain prépare l’offensive contre les riffains
-de Abd-el-Krim, comme si la campagne marocaine ne suffisait pas à donner des préoccupations à la France, voilà qu’une ré-;
; volte vient d’éclater en Syrie, dans le ter'tîtoire placé sous la juridiction française,
t ,A la suite des maltraitements infligés
.'jaux Druses, dans la zone- du Liban, par un
.¡officier de l’armée française., ceux-ci ont
.pris les armes après avoir vainement es
' sayé d’obtenir par le général Sarrail l’éloignement de cet officier qui ne leur était
pas agréable. Une colonne militaire de ra.vitaiUement a été attaquée pa,r les Druses
qui lui ont infligé des pertes assez graves
et se sont emparés d’un butin -considérable. A Paris, les journaux d’opposition mè'jient une sérieuse campagne contre le. général Sarrail, qui n’aurait pas su orienter
isa politique syrienne ni prévoir les consé. quences de sa légèreté qui pourraient être.
:fort graves dans l’avenir. Aussi, des renforts de troupes devront être pa,rtagés entre le Maroc et la Syrie pour résoudre, les
deux questions épineuses.
De son côté, l’Angleterre repousse les rebelles druses du teritoire de la Palestine.
— Bulgarie. La situation bulgare, passée
sous silence jusqu’à présent, n’a guère
changé. Les tribunaux militaires distribuent force peines capitales et les prisons
regorgent de détenus politiques. A Sofia,
. • 900 prisonniers ont décla,ré la grève de la
faim.
— Allemagne. Au Reichstag, au cours de
la discussion sur la législation, des douanes,
ont eu lieu de nouveaux tumultes provoqués par les communistes, ce qui a décidé
le Président de l’assemblée à les expulser
-*de la salle avec l’intervention de la police.
t.
]\oiivelles religieuses.
Statistique. La récente revue de la littérature chrétienne pour musulmans publie
une nouvelle estimation du nombre total
des musulmans dans le monde et le fixe à
'234.814.989. Six à dix millions de la population miisulmané en Europe, Algérie, Syrie, -Perse, Turquie, dans l’Amérique du
Sud, les Indes et l’Egypte ont si bien
■adopté l’éducation occidenta.le et se sont séparés des traditions orthodoxes musulmanes, qu’il faudrait les classer séparément
■comme « nouveaux musulmans ».
(Le Levant).
^ 4! 9c
Mendicité ou travail. Le pasteur de D...,
ne voyant pas arriver le souffleur de l’orgue dimanche dernier, propose cet emploi,
-à titre occasionnel, à un mendiant déjà installé avant le culte à la , porte du temple.
Il lui offre une rémunération. Palabres.
Puis refus du mendiant; «Je gagne quar
tre fois plus chaque dimanche à tendre la
j.main à vos fidèles». (Rigoureusement
•exact), (Le Christianisme).
• * Hc «
En Alsace. L’introduction de 1’« école interconfessionnelle » dans quelques communes alsaciennes', où les Conseils municipaux
l’avaient dema.ndée, a eu un résultat inattendu. Dans certaine de ces communes
l’autorité scolaire a simplement supprimé
les établissements protestants, tandis que
les écoles catholiques sont restées, avec la
LE CATHOLICISME
jugé par qaelqoes Iones lastres.
(Suite, voir N. 26).
Hommes de lettres
et hommes de science.
T)ANTE ALTiG’HIERI, le plus grand des
îpoètes italiens (1265 f 1321), proteste
«nergiquement contre, les abus et les vices
■de la Papauté et contre la décadence de
ï’Eglise de Rome.
^ « îà dove Cristo tutto dì si merca »,
i (Paradiso XVII, 51).
La Divina Commedia contient de véhé•«lentes apostrophes et invectives contre
les maux qui affligent l’Efelise de Christ et
-contre ses conducteurs, cupides, avares,
prodigues et luxurieux. Il place même plusieurs papes et cardinaux en Enfer, parmi
les damnés.
Citons quelques tercets :
« ...L'Evangélio e i Dottori magni
,>Son derelitti, e solo ai Decretali
■Si studia... ».
seule différence qu’on les nomme maintenant « écoles interconfessionnelles », et cela
pour la raison que les enfants protestants
les fréquentent aussi. Cependant l’ancien
personnel enseignant, y compris les sœurs,
est resté, ainsi que les manuels en usage
dans les écoles catholiques. Il est probable
que les autorités scolaires ont admis cet
état de choses parce qu’elles craignent la
fondation d’écoles libres catholiques au moment où les sœurs seraient congédiées, et
aussi parce que tous les Gouvernements" qui
se sont succédé depuis l’armistice, y compris celui de M. Herriot, ont promis aux
sœurs de les maintenir, à cause de leur attitude française sous le régime allemand.
iLe Synode réformé d’Alsace et de Lorraine a protesté contre les procédés
signalés. (Evangile et Liberté).
9: * n:
ILa jeunesse américaine et l’alcoolisme.
Selon diverses informations de journaux,
la jeunesse américaine se livre de plus en
plus, ouvertement ou secrètement, à l’usage
des boissons alcooliques, pour montrer ixar
là le mépris dans lequel elle tient la loi. En
présence, de ces affirmations, il est bon de
relever certains faits.
1° Dans la ville de Ne-w-York, en 1916,
la seule année avant la prohibition pour
laquelle on puisse obtenir des indications,
8.095 jeunes gens œit été 'arrêtés par la
police ; pour Ifâ années de 1920-22, la
moyenne était de 6.306.
2“ De même, la •ville, de Boston accuse pour
la moyenne de 1012-1918, avant la prohi-*
bition de l’alcool, 3.124 arrestations pour
délits commis par .des jeunes gens; de
19^0-22, 2.388. De 1912 à 1918 la viUe a diû
s’occuper chaque année en moyenne de
206 enfants négligés, en 1920-22 de 84.
3“ Une enquête faite dernièrement auprès des directeurs d’écoles secondaires de
l’Etat du ¡Massachusetts a donné “100 réponses. Il en résulte qu’il est très raré, i>a,rmi ces milliers d’écoliere, d’en voir quelques-uns prendre occasionneUement des
boissons alcooliques.
Une votation des étudiants de l’Université de Michigan a donné, apr^ une discussion approfondie, 1.247 voix pour et 520
voix contré la prohibition de l’alcool. A
rUniversité de Minnesota, 1.348 étudiants
se sont prononcés pour la prohibition ; 493
contre. A l’Université dé Cincinnati, 1.740
pour et 698 contre la prohibition,.
En présence de' ces chiffres, on ne peut
donc affirmer que la jeunesse américaine
s’adonne 'à l’alcool davantage ou autant
qu’autrefois. Il est certain que, à part
quelques exceptions, la jeunesse américaine
est notablement plus sobre que les jeunes
gens de la plupart des pays d’Europe.
(Bureau international contre l’alcoolis■me, bulletin du 9 juillet 1925).
Institutions Hospitalières Vandoises.
Hô-pîtaux :
M.me L. Mona-itier, Ciisale Monf. L.
M. le comm. L. Bounoiis, Turin »
N. N., Saint-Jean »
« Azarà », pour Hôpital Pémaret »
AI. H. Jahier, Poinaret »
M. Robert Revel, Paris »
M. Etienne Ricca, La Paz »
M. L. Jourdan, Colonia 'Vaidense »
M. Paul Benech, Angrogne »
Armée du Salut, La Tour »
N. N., 'Villar Perœa »
M.lle Elisa Charbonnier, La Tour »
M.me Charbonnier v. Jourdan, Id. »
M.lle S. Caïrüs, Id. »
.M.lle Lina Eynard, Id. »
âo,—
50,—
'lo,'
3Ö0,—
25,—
4Û0,—
50,^
500,—
5,
50fX
50,—
'5,—
2,
1,
innnänannnnnannnnnn nnnnnn nnnnnnnnn n nnnnnnnnnnj
Bureau de Change W. & R. albarin
« A questo intende il papa e i cardinali i ^
Non vanno i lor_ pensier a Nazarette
Là dove Gabriello aperse Vali ». r
(Paradiso IX, 133-138).
« 0 Simon mago, o miseri seguaci ^ ‘
Che le cose di Dio, che di boutade '
Deon essere spose, e voi rapaci 'f ”
Per oro e per argento adulterate», f '■
(Inferno XIX, 1-4)’; , ,
S’adressant au pape Boniface Vili, qu'il.
place dans la fo^e des Simoniaques, il ,
l’apostrophe ainsi : p.ì_.
« E se non fosse eh’ancor lo mi vieta,.
La riverenzia delle somme chiavi r .
Che tu tenesti nella vita lieta,
« Io userei paróle ancor piti gravi : ■ • ■ i
Che la vostra avarizia U monde attristai
Cedeando i buoni e sollevando i pravi. , .. A
« Di voi, Pastor, s’accorse I Vangelista,- '
Quando colei, che siede sovra Vacque,
Puttaneggiar co' regi a lui fu vista; ,-y
«Fatto v’avete Dio d’oro e d’argentò P
E che altro è da voi ciU’idolatre.
Se non ch’egli uno e voi n’orate pento ? b;/
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Eglise de iBobi L. 215,—
M. Ed. Marauda, Londres » 60,—
M. lo doct. Armand-Hugon, La Tour » 200,—
Eglise d’Angrogue » 157,—
■M. J. J. Jour-dan, ses filles Adèle et Rosa, La Tour, en souvenir de leur hien-aiinée épouse et mère » 75,—
Eglise de La Tour » 500,—
M.me veuve J. Ge3'monat et fils Er-
- nest, La Tour » 50,—
N. N., Id. » 3,M. et M.me Rostan, Frali, en sou- venir de leur nièce Èva Griset » 50,—
M.me veuve J. Gay, La 'Pérouse » 50,—
Eglise de ViUar Pellice » 354,80
» de Prarustin » 15,M. et M.me Caisson, missionnaires » 25,—
M.Ue Emilie Coisson, institutrice » 5,—
^,M.me Theiler, La Tour » 50,—
"M. J. Gottero, en souvenir de sa
' beRè-mère » 25,—
M. J. Jahier, Bobi » 10,—
Eglise Vaudoise de Fiume » 50,—
Eglise Vaudoise de Abbazia » 50,—
M- Pilade Margiunti, La Tour . y> 100,—
M.me veuve Peyiot-Züreher, St-Jean » 25,—
Soirée do l’Union Chrétienne de
Masscl, àu Poniarèt » 250,—
Total L. 3792,80
. Dons 'transmis par la F. Table: ■
Fonds Amato Jalla L. 235,—
Colonia Iris » 150,—
A. W. A. S., Ramo ltalia.no, pour Hôpital du Pomaret » 535,70
Colonia’ VaWense » 800,—
' . » Cosmopolita-ArtiUeros y> 200,—
Oœbucs de LavaUe » 20,—
Miguelete » 30,—
S, Salvador » 80,—
Eglise de Massel 100,—
A" » de Î^errier-Maneille » 50,—
■l » - de Vlilesèche .‘3. ■ > :30,—
» de Prâmol » 50,—
» de Como 100,—
»■ de Saint-Jean » 300,—
» de Rorà » 50,—
» du Pomaret » 100,—
M. Guido Comba, pasteur, Pomaret » 15,—
M. Long Alfred, Id. » 20,—
£M,. Rostagno Louis, régent, Id., > 5,—
M.Ue Barus Catherine » 4,—
M.me Tron Virginie veuve Davit » 20.—
M. Alexandre Tron, Asmara 60,—
M. Emile Tron, pasteur, St-Jean > 20 —
Eglise de Rome » 200,—
JEotal L, 3174,70
Total général L. 7227.50
Orphelinat : Comiu. I/. Bounbüs, Turin L. 50,—
' N. N., Saint-Jean » 10,—
M. H. Durand, Nice » 37,70
Sixiiété des Dames Evau.g., Fiume » 100,—
M. R. Ricca, La Tour » 50,—
M. Robert Revel, Paris » 300,—
M. L. Jourdan, Colonia Vaidense » 500,—
Eglise de Turin » 400,—
M.lle Elisa 'Charbonnier, La Tour ît> 5,—
M.me Charbonnier v. Jourdan, Id. » 2,—
M.lle S. Cairu.s, Id. » 1 —
« Ahi! Costantin, di quanto nuü fu rmtre.
Non la tua conversion, ma quella dote
Che data prese H primo ricco pâtre ».
(Inferno XIX, 100-117).
■ Dante soutient l’indépendance absolue
des deux pouvoirs, civil et religieux. Mais
l’Eglise de ¡Roine,
« Per confondere in sè duo reggimenti.
Code nel fango, e sè brutta e la soma».
(Purgatorio XVI, 128, 129).
Il met dans la bouche de Saint^erre ces
terribles paroles :
« Quegli ch’usurpa in terra ü loco mio.
Il loco mio, il loco mio che vaca
Nella presenza del Figliuol di Dìo,
• « Fatto ha del dmiterio mio cloaca
Del sangue e della puzza... ».
(Paradiso XXVII, 22-26).
FRANCESCO PETRARCA, célèbre poète
du XlV.me siècle, dans quelques-uns de ses
sonnets et dans quelques-un^ de ses épîtres, se déchaîne cemtre l’élise de Rome,
contre la corruption du dergé, surtout des
papes et d^ cardinaux.
lM.Ue Lina Eynard, Id. U, 5 —
Eglise de Brescia » 50,—
M. A. 'Balmas, pasteur ém., Rome » 25,Eglise d’Aoste > 40,—
M.Ues P. et S. Robert, SaintrJean » 10.—
Eglise de Bobbio Pelflce » 215,—
» d’Angrogne » 200,—
» de La Tour • » 500,—
M.me veuve J. Geymonat et fils Er- nest, La Tour Union Chrétienne des Chabriols > 50,—
' (soirée) » 50,Eglise de Villar Pelliee » 334,90
» de Prarustin » 10,M. et M.me Coïsson, missionnaires » 25,M.Ue Emilie Coïsson, institutrice » 5 —
Eglise Vaudoise de Fiume » 50,—
Eglise Vaudoise de Abbazia » 50,—
» de S. Giov. in Conca, Milan » 250,—
M. Pllade Margiunti, La Tour > 100,—
M.me veuve Peyrot-Züreher, St-Jean » 25,—
Dons transmis par Sœur Ida: M.me A. Sauter, Winterthur > 100,—
M.Ue A. Long, ex-orpheline » 15,M. A. AcineUi, Rio Marina > 20,—
Eglise du Saint-Sauveur, Clarksburg » ioo,—
Union des Mères, ViUesêche » 15,—
Union des Jeunes Filles, Id. » 15,—
M. Diana Nicola, Bari » 6,—
Total L. 3721,60
Dons transmis par la V. Table:
Fonds Amato Jalla L. 235,—
Colonia Iris > 180,80
» Valdense » 1637,10
» Cosmopolita-ArtiUeros » 309,70
Ombues de LavaUe » 28,40
Miguelete » 31,20
S. Salvador » 82,—
Eglise de Massel » IQO,—
» de Perrier-Maneille - > 50,—
» de Villesèche » 30,—
» de Pramol, r , . . » ,20,—
de Coazze > 25,» de Rorà > 15,—
» de Como » 100,—
» de Saint-Jean » 200,—
» de PraU » 30,—
Ecole du dimanche, Saint-Jean » 20,—
M.me AvitabUe, Rome » 20,—
Église du Pomaret > 50,—
M.Ue 'Barus Catherine, Pomaret > 4,,M. Guido Comba, pasteur, Id. » 10,—
M. Coïsson Laurent, Id. » 10,M. Rostagno Louis, régent, Id. » 5,Total L. 3193,20
Total général L. 6914,80
Je«n Coïu.n, directeur-responsable
T«rra Pelliee - Imprimerie Alpini
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francese, inglese: indispensabili.
Scrivere subito all’Amministrazione del
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5 pièces. Adresser: LEVY LONG.
Le sonnet XV commence ainsi :
«L’avara Babilonia ha cólmo il sacco
D’ira di Dio, e di vizi empi e rei
Tanto che scoppia; ed ha fatti smi Dei
Non Giove e Palla, ma Venere e Bacco».
Plus terrible encore est le sonnet suivant:
« Fontana di dolore, albergo d’ira.
Seda d’errori e tempio d’eresia.
Già Roma, or Babilonia falsa e ria
Per cui tanto si piange e si sospira .
. «O fucina d’inganni, 0 prigion d’ira,
Ove’l ben more, e U mal si nutre e cria,
Di vivi inferno; un gran miraoól fa
Se Cristo teco alfine 'non s’adira.
«Fondata in casta ed urmL piantate,
Centra tuoi fondatori alzi le corna,
Putta sfacciata : e dov’hai posto speme ?
« Negli adulteri tuoi, nelle mal nate
Ricchezze tante ? or Costantin non toma ;
Ma tòlga U mondo tristo che’l sostene».
Petrarca éerit aussi : « ... Se Giuda portasse a questa corte (romana) i suoi trénta
pezzi d’argento..., il prezzo del sangue.1,, vi
sarebbe' ricevuto, e Cristo sarebbe respinto
dal soglio della porta» (Epistola XVII).
(A suivre).
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