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N* 46
LECHO
fàbàissamt chaque vendredi
l
PRIX D’ABONNEMENT)
Vallées Vaudoises...................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger............................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique...............
Par an Pour 6 mois
On a'nbonne ; à Torre 'Pellice, au Bureau d’Administration de l’Echo (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT W PAYE D'AVANCE.
O. . nniir la Rédaction, au Directeur M. JEAH Coïsstw, Moiesseur,
^ Tone PêtUu — pour l’Adminiatrntion, au Bureau du journal, Tiu Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annoncca s’adresser au Bureau du iournal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centhnea, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Numéro: ItO eeaümet w
[oimisiD iliiJ^Distrïti (Vallées)
MM. les Présidents - MM. les Membres des Consistoires
Messieurs et chers Frères,
Quand ce message vous parviendra, toutes les actiyités de la campagne d’hiver seront reprises dans nos paroisses. Avec le
pasteur, ses collaborateurs auront repris
avec un zèle renouvelé l’œuvre à laquelle
? Dieu nous a appelés. Sur cette œuvre et
sur vous tous, ouvriers dans la vigne du
Seigneur, pasteurs, anciens, diacres ; sur
tous ceux qui travaillent avec vous, nous
invoiiuons les bénédictions de Dieu : qu’il
nous donne de sentir la noblesse et la grandeur de notre tâche et tout ensemble le
poids de notre responsabilité devant Lui,
et qu’il nous donne la sagesse et la force
pour accomplir fidèlement l’œuvre qui
nous a été confife !
* * »
Nous envoyons nos salutations et nos
vœux les plus affectueux au coDègue !M. E.
;• Revel qui, après un long ministère dans
les Vallées, a été appelé à diriger l’œu^■vre du Seignieur à Aoste, et à M. Guido
: iMiegge qui a djû laisser la Paroisse de VüI Î^ÈcRe pour fedre son service militaire.
Par la même occasion nous donnons la plus
cordiale bienvenue à notre collègue MPierre Chauvie qui,, après être resté quel’ques années à Aoste,, a été appelé par la
I Table à occuper le poste de Pramol, et à
i*®!. le candidat Nino IMiegge, appelé à diriia paroisse de Masse].
L
***
a Commission visitera, cette année.
Dieu voulant, les paroisses de iMasseJ,
Saint-Germain, Saint-Jean, Prarustin et
Toî’re Pellice,.
I n: :|c *
t
Gomme sujet pour les examens de quar: Ve|-, nous vous proposons Ja sanctification
Wdwjmir du Seigneur.
3- C’est avec une prolfon<ie tristesse que
chacun de nous assiste à la profanation
toujours croissante, au milieu du peuple de
nos Vallées, du jour du repos. S’il est malheureusement grand le nombre de ceux
qui, pour le plus futile motif, s’abstiennent
de prendre part aux cultes, combien est
grand aussi le nombre de ceux qui ne pensent jamais que le jour du Seigneur doit
Lui être consacré et qui se livnent à Icius
oœupations ordinaires.... au travail des
champs entre autres, ou qui se donnent
à leurs commerces, tandis que les jeunes
gens s’abandonnent de plus en plus à
* une dissipation .sans bornes, fréquentant
les auberges (]ui résonnent trop souvent,
ce jour-là, de chansons licencieuses !
Faisons, cette année, avec nos frères,
dans les examens de quartier, une exposi-, tioB sans ménagements de cet état de choses;
adreasons-leur des appels chaleureux afin
<ÎUe chacun comprenne son devoir; mais
' surtout faisons-leur comprendre qu’en renonçant à sanctifier le- jour du Seigneur,
ils nenoncent à une d^^s plus grandes joies
à un des plus Ireaux privilèges de la
vie chrétienne.
* * *
Et dans toutes nos activités, ayons toujours une sereine confiance que les bénédictions du Père nous accompagnent; que,
si nous semons. Lui fera croître, et que
notre travail, accompli en Son nom, ne sera
jamais stérile. Ainsi, au milieu des difficultés que nous rencontrons sur notre
chemin et qui pourraient nous amener au
découragement, que nous puissions toujours entendre la voix du Maître qui nous
accompagne et nous gui|de, et recevoir la
force de l’Esprit qui nous rend infatigables et indomptables pour le service de
Dieu et pour les saintes batailles que nous
combattrons en son Nom.
iPignerol, le 24 novembre 1924.
Les Membres de la Commission de District :
L. Marauda, pasteur, président
A. Rivoir, instituteur, vice-président
H. Tron, pasteur, secrétaire.
Ànacronisme odieux.
Il s’est passé et il se passe, dans wm
Commune des Vallées Vaudoises, habitée
presque exclusivement par des Vaudois,
en l’an de grâce 1924, des choses qu’on
jugerait incroyables si elles n’étaient rigoureusement documentées. Voici le fait
en raemurd.
U s’agit de la Commune du Pomaret,
ayant 760 habitants d’après le dernier reoensement, et peu de ressources pour alimenter son budget. 'Population mixte, avec
une minorité catholique qui a naturellement son é^ise, son presbytère et son
curé, comme de juste. Or, en Van 1921, le
curé eut la fantaisie de faire construire
une nouvelle sacristie, sous préteicte que
l’ancienne tombait en ruines. (U est, par
contre, démontré qu’elle M. sert maintenant de salon de réception!). Vous allez
dire que le curé avait le droit de bâtir
comme tous les simples mortels. Parfaitement. Seulement, la sacristie une fois construite, voüà notre curé qui prétend que la
Commune {en très grande majorité vaudoise, ne l’oublions pas) doit ooncourir
dans les frais pour la somme de L. 700.
L’Administration Communale répond que
jamais, au grand jamais, la Commune n’a
(mdribué à la construction ni à la réparation d’un lieu de culte, catholique ou
protestant. Le curé a recours à la Junte
Provinciale qui invite la Commune à verser au curé non plus L. 700, mais 1..5|00 !
L’Administration Communale demande
alors à « ÏÏautorité tutélaire », en l’espèce
la Junte Provinciale sus-mentionnée, en
vertu de quelle loi la Commune est tenue
de s’adosser des charges « pour le caprice
et la convenance d’un curé». Pour toute
réponse, Vordre est reitéré de payer Us
L, 1.500 dans le délai de 15 jours!
A la suite de cette intimation arbitraire
qu’on ne se donne même pas la peine de
justifier dans la forme, le syndic, M. Origène Genre, donne sa démission, «comme
protestation contre l’Autorité tutélaire
qui donne plus de poids au recours d’un
individu qu’aux délibérations pondérées
d’un Conseil Communal ». L’Administration Communale refuse naturellement la
démission du Syndic, jouissant de la con,fiance inconditionnée de tous scs administrés; ë%e fait parvenir; par l’entremise
des députés Mazzini et Olivetti, un «recours» au Gouvernem,ent. Mais le recours
est repoussé et provoqtie le Itécret du 27
Janvier 1924 qui oblige spécifiquement la
Commune à payer les L. 1.500.
La Commune regimbe encore, bien entendu, et rédige un budget pour 1924 sans
y induré la fameuse somme. L’Autorité
Supérieure approuve d’abord le budget
sans modifications. Mais voici que, tmit à
coup, lorsqu’on pouvait juger que les tuteurs (!) des Communes avaient enfin reconnu de quel côté était la justice, le budget étant déjà approuvé et lorsque Us
sommes y contenues étaient en partie engagées, la même Autorité Supérieure revient sur son premier mouvement •— qui
était le bon — remanie le budget en y
supprimant ■— ouvrez les yeux et les oreilles^ s. V. p. — L. 100 pour achat de matériel scolaire urgent ; L. 150 des fonds de
rése;ive; L. 400 pour l’entretien de® routes; L. 300 sur. le chapitre des frais imprévus, etc. Elle ordonne en outre de compiler un rôle supplétif sur l’impôt foncier !
Et tout cela afin gîte M.. le curé puisse
être remboursé des L. 1.500 ! Avez-vous
compris ?
En présence de pareilles énormités, le
syndic M. Genre démissionne irrévocablement, la population du 'Pomaret est exaspérée, se demandant sous quel régime ty—itjrrmiqus nous vivons et si nous sommes
revenus en arrière d’un siècle.
Si l’on ne .craignait de jeter de l’huile
sur le feu, nous pourrions aligner des colonnes de commentaires, aussi amers que
peu flatteurs pour le Gouvernement des
« égards particuliers » et pour l’Administration Supérieure qui semble s’y inspirer,
alors que sa fonction essentielle serait de
veiller à la sage administration des deniers publics, sans égard à la qualité des
personnes. Supposons une chose impossible : supposons que le pasteur d’une paroisse mixte eut envoyé à l’Administration
de sa Commune une note pour frais de réparations à son temple ou à son presbytère, et que la Commune se fût refusée de
la payer; que le pasteur eût recouru alors
à la Junte Provinciale; croyez-vous que
celle-ci aurait pris fait et cause pour le
pasteur contre les intérêts et les droits
légitimes de la Commune ? Toute la question est là. Et si même une loi surannée,
périmée depuis le 1848, venait autoriser un
prélèvement de fonds de la Commune en
faveur de l’un ou l’autre des deux cultes
— une loi que le public ignore... si tant
est qu’elle existe — nous nous demandons
comment la Junte Provinciale n’a pas vu
toute la gravité odieuse d’une mesure, fûtelle légalement légitime, qui oblige par la
force et la contrainte une populathn en
grande majorité protestante à subvenir de
ses deniers à l’entretien ou à la construction d’un local qui doit servir au culte catholique ? Nous nous demandons en outre
si les actes de la Junte Provinciale ne devraient pas être contrôlés par le Conseil
Provincial, oil nous a,rions au moins deux
Protestants de naissance f Quelle est leur
opinion là-dessus ? Quelle est l’ojnnion. des
Conseillers foncièrement libéraux... s’il y
en a? Nous nous demandons enfin si Vénormitè, que nous nous sommes fait le devoir de dénoncer, aurait pu être commise
sous un régime autre que celui qui sc réclame ostensiblement de la stricte ajrplication du l.er article du Statut.
La question du Pomaret exige impérieusement son équitable sriution. En attendant que justice soit faite, nous n’hésitons
pas à nous solidariser avec les opprimés
et nous protestons avec eux. j. c.
Le ProtesMiie et la islgue.
Caressé par 1© pouvoir, qui a su se l’attirer au moyen de millions puisés dans le
Trésor Public, le tout au nom de la culture
latine, le parti clérical en profite pour
crier « haro ! » à tous prqpos sur le protestantisme.
Tantôt c’est un de nos grands journaux
qui, parlant de suffragettes anglaises et
des mœurs des pays du nord, conclut en
attribuant ces excentricités «à la grâce
du Dieu de Calvin » ; tantôt c’est un voya--geur et conférencier qui, en traversant
l’Alaska, ne sait pas résister à la démangeaison de donner, en passant, un coup de
griffe aux missionnaires protestants, qui
sacrifient leurs plus belles années pour
vivre dans ces solitudes glacées, afin d’attirer à l’Evangile les habitants de ces régions. N’y a-t-il pas jusqu’à un journal à
allure scientifique, Vlgiene e vita, qui a
publié l’étude d’un savant tendant à prouver que l’humeur sombre du calvinisme se
reflète jusque dans les fromages des pays
du 'Nord ? 1 Comparez^-les, si cela ne vous
persuade pas, avec le Gorgonzola, le Stracchino et le Parmigiano, qui se ressentent
du caractère égrillard et de la chaleur
communicative dos cérémonies du culte
romain !
Et voilà qu’un, autre revient à la charge
pour prouver que, comme pour les fromages, la musique des pays protestants a un
caractère sombre et que celle des auteurs
catholiques lui est bien supérieure.
Nous ne prétendons pas polémiser avec
les mentalités faites, à doses variables, de
bêtise, de mauvaise foi et d’ignorance,
dont le ton doctoral n’exclut pas un esprit
incurablement superficiel.
Bornons-noufâ à rappeler des faits, d’autant plus à propos que l’on célèbre, cette
année, le 4.me centenaire de la musique
protestante.
Tandis que la musique sacrée, dans l’église romaine, n’était plus guère que litanies et cantilènes, dès 1524, Luther publait
le premier petit recueil d’hymnes d’église,
qui, grâce à des adjonctions successives,
nourrit depuis quatre siècles la piété des
chrétiens de langue allemande. On sait
quelle importance ce grand réfortmateur
attribuait au chant, importance qu’il affirmait par des sentences passées en proverbe, bien que paradoxales parfois. Son
cantique : C’est un renvpart que notre
Dieu, que Heine appelait la 'Marseillaise de
la Réforme, a été traduit en 60 langues.
On pourrait, de même, citer d’importantes paroles de KJalvin, — que ceux qui le
connaissent mal dépeignent comme un misanthrope au cœur sec, — insistant sur la
place que le chant doit avoir dans le culte
et dans la vie chrétienne. C’est grâce à
lui que les églises réformées de langue
française ont aussi eu leurs hymnes, en,
commençant par les Psaumes de 'Marot,
mis en musique par Bourgeois et Gaudimel. Ce dernier, qui périt à Lyon en 1572*
2
victime de la Saint-Barthélemi, a été le
vrai rénovateur de la musique. C’est lui
qui a fondé, à Rome, la première école
publique de musique, indépendante des
sacristies. Le principal de ses disciples fut
Palestrina, le fondateur de l’école italienne.
Ainsi, non seulement les nations protestantes ont eu d’illustres musiciens, tels que
Bach, Schubert, Schujmann, Glück, Wagner,
etc., mais les grands compositeurs italiens
ont comme fondateur de leur école un
Huguenot, mort martyr de sa fcâ évane^ique. J. J.
Auprès du Foyer.
Le récit ou conte ci-dessous, dû à la ptsume de M. Ludwig Traub, de Stuttgart, et
que M.Ttie Malan-Chaix a eu l’exquise amabilité de traduire — sur notre prière — à
l’intention de nos lecteurs, a pour théâtre la Colonie Vaudoise de iPérouse (Ww'temberg) toujours chère à nos cœurs de
Vaudois.
Béoit d’un village vaudois du Wüitemberg.
Une journée d’automne, froide et lugubre tirait à sa fin.
Je revenais d’une tournée dans la grande
forêt qui s’étend entre le Oheramt
de Leonberg et la frontière badoise. Dans
le haaqeau devant moi, les lumières s’allumaient l’une après l’autre et invitaient
à chercher un gîte pour la nuit.
Mes pas me conduisirent vers une maison bien connue, et j’entrai dans la vaste
cour. Le chien s’élança contre moi, aussi
loin que sa chaîne le lui permettait, mais
il se calma lorsque je l’appelai par son
nom. Par quelques marches on arrivait
dans une cuisine hospitalière, où un foyer
alimenté par d’épaisses bûches répandait
une douce chaleur.
Dehors la tentpête hurlait et sifflait et
la pluie fouettait les vitres au point qu’elles semblaient devoir se briser sous l’effort. Je saluai les habitants de la maison,
un vénérable vieillard aux cheveux blancs,
qui dirigeait encore vaillamment sa ferme, sa fille occupée aux préparatifs d’un
sunple repas, son fils revenu sain et sauf
de l’enfer des Flandres, et un ami de la
maison, un homme aux larges épaules, portant vigoureusement ses 50 ans et sur les
traits duquel étaient imprimées les traces d’un dur labeur et d’amères souffrances.
Les yeux vifs de mon ami, et ses cheveux noirs de corbeau, montraient que ses
ancêtres avaient quitté les pays du sud
pour venir s’établir ici. La conversation
s’anima rapidement. Nos pensées se reportaient à 50 ans en arrière au temps où la
langue française commençait à disparaître
et où le village devenait würtembergeoispar
le langage comme par le reste. Et nous
passions en revue les témoins de ce temps
disparu. «Oui, une des anciennes, c’était
bien la vieille Madeleine, dit mon hôte.
Elle m’est restée gravée dans le souvenir
pour une histoire singulière. Ellle était
déjà depuis longtemps veuve et propriétaire de la petite auberge, qu’on appelle
maintenant le « Cou des Bois ». Elle avait
une fiRe mariée dans notre village ; ellemême passait pour riche, selon les idées
du pays- Il arriva qu’un jour elle dut se
rendre chez des parents dans une localité
éloignée, et y rester plus tard qu’elle ne
l’aurait voulu, car elle avait un long chemin à faire ; et, comme vous le savez, notre
vülage est entouré de grandes et épaisses
forêts. Eln vérité, Madeleine redoutait de
faire la route seule ; cependant elle voulut
à tout prix rentrer chez eUe.
« Personne de ses amis ne pouvait raccompagner; c’était le moment de la moisson
où l’agriculteur n’a qu’un souci, rentrer
au plus vite ses gerbes. Enfin on résolut de
donner à la vieille femme, comme compagnon de voyage, un chien, un vigoureux
chien de boucher, sur lequel on pouvait se
fier ; il fut entendu qu’on irait le chercher
au bout de quelques jours, et que d’ici là,
eUe en prendrait soin.
« ¡La vieille Madeleine se mit en chemin
à travers la forêt sombre et lugubrement
silencieuse, fidèleiment suivie par le chien,
et arriva sans encombres à sa maison, située à un carrefour.
« Elle se coucha et le chien se glisisa sous
le liL EUo pouvait avoir nejKeé une heure
environ, lorsqu’elle s’éveiUa ; il lui semblait
avoir entendu s’ouvrir une porte.
« Elle écouta, et pe,rçut le bruit de pas
légers; mais le chien qui devait la protéger, semblait devenu sourd. Un instant
après, la porte était poussée avec précaution et une figure sombre, avec une barbe
noire, so glissa dans la chambre ; au même instant le chien sautait de dessous le
lit, se précipitait sur l’intrus, et l’abattait
sur lie sol avec une telle violence que le
plancher résonna; il lui enfonça les crocs
dans la chair, sj bien que les huirlements
de douleur du malfaiteur réveillèrent le village endormi, et que les voisins accoururent
avec des lanternes.
« Avec peine pût-on arracher le chien furieux du corps de sa victime: c’était le gendre de la vieille ¡Madeleine qui avait lâchement voulu profiter de son absence pour voler son argent. Trois jours après, il mourait de ses effroyables blessures, exemple
frappant de l’infidélité de maint homme et
de la fidélité de l’animal ».
Le vieülard aux cheveux blancs se tut..
Un coup de vent ébranla la maison si violemment que la fenêtre résonna ; au
fond de la cour, le chien hurlait dans la
nuit sombre.
CORRESPONDANCE.
Cher Echo,
Comme les vacances passent vite lorsqu’on choisit pour s,e reposer les montagnes et que de bons amis vous entourent !
Malbourough est un petit village entouré d’arbres fruitiers et de vignobles.
On se croirait aux Vallées. (Peut-être estce pour cela que, non loin de là, les Vighelm
de Villesèche ont établi leur « home » on,
durant la belle saison, bon nombre de Vaudois vont se reposer de leurs fatigues et
« apaiser leur soif au bord du clair ruisseau » qui longe la vallée !
Notre Eglise Vaudoise de New-York a
ouvert ses portes depuis la 2.me semaine
de septembre, mais, au moment où nos
« hirondelles », craignant la chaleur de la
ville prennent leur essor vers la campagne,
c’est-à-dire, dès les premiers jours de mai,
l’activité commence à diminuer. Les catéchumènes finissent leur cours. Nous avons
eu la joie d’en recevoir quatre cette année,
après un brillant examen : Germaine Gotte,ro, Alice Peyronel, Ellsa Clôt et René
Grill. Ils ont promis à leur pasteur de ne
pas imiter certains catéchumènes qui oublient ks promesses faites devant Dieu et
devant l’Eglise, et nous avons lieu de compter sur leur promesse.
Durant la saison nous avons eu trois
baptêmes : celui de la i>etite Bert qui est
de suite partie pour visiter les Vallées avec
sa maman et sa sœur aînée, et celui du
premier-né de M. et M.me Emile Coïsson ;
et de Renato 'Tron, fils de M. et M.me Josué
Tron.
Trois mariages aussi :
Louis ^Buffa, de la paroisse d’Angrogne,
et Marguerite Rivoir, du Château de Belleville (France), sont venus le 15 mai chez
le pasteur ; Robert Magnat et Lina George,
tous les deux venant de la belle Suisse, ont
été unis par nous à l’Eglise française, leur
pasteur étant absent.
Le 3.me, qui a eu lieu le 26 juillet, est celui de Emile Grill avec Marguerite Rostaing, de la paroisse de Riclaret. Le mariage a été suivi d’un repas de noces diez
Mme d’Yvanez.
Nous avons malheureusement dû prendre le chemin du cimetière, durant la belle
saison aussi. Le 24 mai nous avons accompagné au champ du repos un de nos frères d’Angrogne, Jean Patd Revel. Il a été
enlevé à la fleur de l’âge et laisse une
jeune femme et une mignonne fillette.
Le 2 juin, Henri et Suzanne Tron ont
été appelés à passer par une bien triste
épreuve. Leur petit ange Edna s’est envolée vers une patrie meilleure.
« Dieu a donné, Diéu a enlevé ; que son
nom soit béni ! », disait un, des parents.
Que nos amis affligés trouvent leur consolation dans la pensée que nos bien-aimés
nous ont devancés seulement. Ils nous seront rendus quand, à notre tour, nous serons appelés à partir pour cette patrie céleste qui nous attend tous. Barïh. Tron.
CHRONIQUE VAUDOISE
Souscription
pour les Écoles de Quartier.
Listes précédentes L. 5.939,—
Mme Ribet-Cougn, Saint-Jean » 20,—
M. le maréchal Bounous,
Borgone » lo,—
M. Pierre Fontana-'Roux, Milan » 100,—
Total L. 6.069,
** »
LA TOUR. Une petite fête, très sympathique et tout intime, eut lieu dimanche
dernier dans une saUe do l’Ecole Normale
où une cinquantaine de personnes — des
collègues et des amis — s’étaient réunis
pour dire à M.Ue Hôgendorfer toute leur
estime et toute leur affection,
M.llo Hôgendorfer, comme chacun sait,
vient de prendre sa retraite après une cinquantaine d’années d’enseignement, dont
29 passées à La Tour en qualité de maîtresse d’école à la « Ville ». C’est donc pour
lui souhaite.',- de longues années de repos
bien mérité et pour lui donner un témoignage de sympathie que tous ses collègues
de .La Tour, plusieurs de Saint-Jean, bon
nombre de professeurs du Collée et quelques amis ont tenu à lui offrir cette petite fête, au cours de laquelle MM. Attilio
Jalla, le syndiç Eynard, le directeur didactique Rivoir, le pasteur Jules Tron et le
prof. J. ¡Coïsson ont, par de courtes allocutions, mis en relief ses belles qualités'
d’éducatrice, son activité intelligente et
dévouée dans l’accomplissement de sa noble mission pour laquelle ils l’ont cliaudement remerciée au nom des collègues, de
la Commune, de la iParoisse, des pères de
famille, du iPatronat Scolaire.
M.lle Hôgendorfer, tout émue, remercie
avec effusion pour la démonstration inoubliable ainsi que pour le beau tapis-souvenir offert par les amis et les collègues. La
petite fête se termina par un service de
thé, richement accompagné de délicieuses
pâtisseries.
— [Retardée). Dimanche, 16 courant,
dans l’école de SainteiWaigucrite, l’Union
Chi'étionne de Jeunes Filles donnait à l’Union des Mères une petite fête des 7uieux
réussies. Pour des circonstances particulières « la journée de la iMère », qui a ordinairement lieu en mai, a dû être renvoyée, dans notre paroisse, au moment de
l’ouverture de l’année sociétaire des deux
Unions, mais eUe n’a rien perdu à attendre ! Le programme de récitations et de
chants, soigneusement préparé par la présidence de l’Union des Jeunes Filles, a procuré aux Mères une jouissance profonde et
réelle dont le souvenir bienfaisant restera
en bénédiction ! Le culte d’ouverture, présidé par le pasteur M. Jules Tron, a contribué à cette bonne impression.
Que le Ixmhaur pnxuiré aux fêtées récompense les Unionistes de toute la peine
qu’elks se sont donnée ! x.
FERRI ERhMANEILLE. Samedi 22 novembre, par une Irelle journée pleine de
lumière, a eu lieu k mariage de M. Pontet
Jean Jacques, de la parois de Saint-Jean,
avec Pons Ijouise, fille de notre ancien de
la Baisse.
La fonction religieuse au tempk fut présidée par M. Josué Tron, pasteur émérite,
parent de l’épouse.
Nou.s souhaitons aux nouveaux mariés
une vie longue et bénie.
■il
— Le Cbnsistoire et le Conseil Commu>nal de Faët ont rouvert l’école des Gran^. î
gettes, sous la direction de M.Ue Poët Pau*--^
line, du Cloutés.
— Dimanche 23 a eu lieu l’installation
du nouvel ancien du Pe,rrier, M. Akxan- %
dre Ghigo.
■il«
— Actes liturgiques. Le l.er novemibirB,
enterrement d’Henriette Micol', décédée
aux Ribets de Ghabrans, à l’âge de 75 ans.
— ¡Baptême : ¡Le 16 novembre, Peyran
Aline de Nancy (Chabrans); le 20 novem-^
bre, Gelato Serafino (Poumarat).
ROME. Los journaux évangéliques de la
capitale nous ont entretenus, la semaine
dernière, de la « séance d’inauguration » de ^
la Faculté Vaudoise de Théologie,, qu’il ne
faut pas confondre avec le « culte d’ouverture » mentionné dans l’un de nos derniers
numéros.
C’est donc jeudi 13 courant qu’eut lien, t
en forme solennelle, l’inauguration de la
70 me année académique de notre Faculté,
sous la présidence du doyen prof. Rostagno avec tous les professeurs et étudiants i
et un public nom,breux'et choisi. Le discoure d’ouverture (prolusion) est tenu
par le prof. Emesto Comba qui avait pris
pour sujet : « La défense de la Religion
Chrétienne ».
Son discours - une vraie leçon introductive à son cours c^’apologétique - comprend ces trois parties : En quoi consiste
l’Apologétique ? Est-elle vraiment nécessaire ? Quelle méthode suivrons-nous dans
notre Apologétique ? M. Comba est pour
la méthode psycologique et morak «d’après laquelle l’argument décisif en faveur du christianisme est la supériorité de
la conscience chrétienne sur la non chrétienne »1
Le « magnifique discours, qui fut une
haute affirmation du christianisme positif
et moderne », fut vivement goûté et applaudi par l’auditoire tout entier.
— Le dernier numéro du Bollettino mensuel de r-]^lise de Rome, insère un « meis
aux Vaudoises à Roimie » qui appelle l’attention reconnaissante des bons Vaudois et
Vaudoises. Sur l’initiative des demoiselles
de l’église, désireuses d’entourer de leur
affection et de leur chaude sympathie les
jeunes IVaudoises établies à Rome, en qualité de domestiques, bonnes, institutrices, ' ^
employées, etc., aura lieu tmis les premiers^)
dimanches du mois — Via Marianna Dionigi, 57 — de 3.30 pom. à 5.30, une petite^
fête intime à leur intention, avec un attrayant petit programme de chants, râ;itations et conversation en français, en ita^
lien.ï. voire même en patois classique des
Vallées. Je soupçonne un peu qu’il y aura ^
autre chose, des suppiéanents qu’on ne ^>,
nous dit pas et que nos jeunes Vaudoises '
de Rome vont être curieuses de découvrir
le 7 décembre prochain. Vive la fraternité
de bon aloi et ceux qui la pratiquent !
SAINT-GERMAIN. Mercredi, 12 novembre, un nombreux cortège funèbre accompagnait à sa dernière demeure terrestre
la dépouille mortelle de notre fièi’e Lin Jahier, des Gondins, conseiller communal, .décédé après utie longue et très pénible maladie. Nos sincères condoléances à la famille
affligée.
— Nos Sociétés d’activité chrétienne,
après ks vacances de 1 été, se remettent
l’une après l’autre à l’œuvre. Déjà ]» Société de chant et l’Union des Mères de famille ont recommencé plus nombreuses et
avec un nouvel entrain leurs séances. Cette
semaine, la « Capitaine Robert » et l’Unim
Chrétienne des Jeunes Filles vont avoff
aussi leurs séances d’ouverture.
Nous leur souhaitons à toutes le oieilleur succès.
— Comme on a, depuis quelques an'nées,
l’habitude, ici, le culte principal de dixnan ^
che dernier a été consaci’é à des actions 6 -ìi
grâce au Seigneur qui, durant l’année, à ."i
liéni nos campagnes.
Tjc tempk était orné de verdure,
fleurs et de fruits de la sai,son ; 1 auditoire
plus nombreux que d’habitude. Le Pasteuf^
3
€
nous donna un sermon édifiant sur les paf rôles du ¡Plsaume CIII, 2 : « Mon âme, bénis ï’Eternel et n’oublie pas un des ses
bienfaits». J. R-
s
CBIIP
L’éloquence parlementaire a coudé à
pleins bords à la Chambre, la semaine dernière, au cours de la longue discuæion sur
le budget de l’Intérieur. On y entendit des
douzaines de discours, parmi lesquels il y
en eut de vraiment remarquables et pondérés : discours aussi modérés qu’incisifs
d’opposants convaincus, tels que MM. Soleri et Orlando, mettant à nu les défectuosités du fascisme, qui prétend gouverner
par la contrainte, et invoquant <c le rétablissement de la normalité constitutionnelle ». Discours moijns éloquents et moins
probants des représentants de la majorité,
brodant tous à peu près les thèmes qna
vous savez. iDiscours de nobles combattants, tels que les Delcroix, les Forni, les
Savelli, auxquels il faut ajouter Sem Benelli, qui sont forcés de reconnaître l’anormalité de la situation, qui demandent à
grands cris au Goqvemement de faire œuvre de pacification à l’intérieur, mais qui
vont demeurer fidèles au Duce, malgré
tout. Discours des indécis qui s’appliquent
à ménager la chèvre et le choux et qui,
le moment venu de se déclarer pour ou
contre le Gouvernement, vont s’abstenir...
courageusement. 11 y a enfin le discours ^
Salandra, le plus éloquent de la série, par
lequel il désapprouve ouvertement, dans
ses grandes lignes, la politique de Mussolini, tout en reconnaissant la nécessité
(selon sa manière de voir) que le Duce
demeure au pouvoir.
Dans sa réponse aux différents orateurs,
M. [MusscMni reconnaît que le pays s’est
■éloigné du fascisme ; il s’accuse d’internpér ance de langage ; déclare qu’il n’aime
pas les fêtes (qui l’aurait dit?), mais qu’il
Il affirme qu’on « marche péniblument vers un régime de normalité absolue » et qu’au surplus il n’est pcubétre
pas une nation en Eurqpe, à l’heure actuelle, «où il y ait pacification complète..,»,
ce qui ne prouve pas grand’chose. — La
confiance dans le Gouvernement est votée
par ‘fî? voix conti’e 17 (Orlando, Soleri,
Giolitti, etc.) et 18 alrstentions, un résultat (lui n’étonne personne et qu’il n’est
pas nécessaire de commenter.
iDans son discoui’s d’ouverture du Sénat,
le président, M. Tittoni, exhorte le pouvoir à respecter la loi et à mettre fin aux
luttes fratricides. Et à propos du Sénat,
il nous faut relever en passant un fait qui
ne s'était probablement jamais vérifié :
parmi les 53 sénateur s de la dernière fournée la nomination desquels le Sénat devait valider, plusieurs ont été reçus avec
■ui\ nombre de voix à peine suffisant et 4
ont été bladk-boulés, dont 'M]M. Sabini et
Ugo Ogetti, sous prétexte que leurs titres
sont insuffisants. Nos sénateurs de la région, 'MM. Facta et Giordano, furent validée à une très gronde majorité, ce dont
il faut les féliciter.
— L’Angleterre est en émoi, et l’Europe
avec elle, pour l’assasinat, dans une rue
■du Caire, du chéf des troupes britannique en Egypte, Sir Lee Stark, tiré à brûlopourpoint, à coups de révolver, par des
'étudiants nationalistes égyptiens. Si d’un
côté l’Angleterre exige tout naturellcnient les plus éclatantes réparations, on
•observe d’autre part que la plus vive agitation r%ne au milieu de la population
égyptienne. Le Gouvernement de Zagloul
est démissionnaire en guise de protestation contre Xultimatum de l’Angleterre
eontenant de très graves conditions, y com•piis le versement immédiat de 5(M)XX)0 livres sterling, qui est fait immédiatenumt
par le Gouvernement ^ryptien. I^s autres
conditions ayant été déclarées inacceptahles, l’Angleterre vient de débarquer des
troupes à Alexandrie et un conflit semble
inévitable. Il y aurait bien, quelque part
une « Société des Nations » à laquelle on
pourrait recourir pour le règlement du
différend, mais l’Angleterre n’en veut pas.
Comme vous le voyez, nous nous trouvons
en présence d’une question analogue à notre affaire de Giannina et de Cbrfou, qui a
tant ému et scandalisé nos bons amis anglais et f rançais. 'Nous sommes curieux de
voir leur conduite et leur attitude au sujet du conflit actuel. J on.
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est dévolu aux différentes œuvres de bienfaisance et humanitaires patronnées par la
nqble institution, si populaire parmi nous.
S’adresser à n’importe quel Cornité de la
Croix Rouge Italienne.
IVouyelles et faits diyers.
L’alcod et la loi. M. Henri Ford, le
grand constructeur d’automobiles américain, vient de faire apposer dans ses immenses usines l’avis suivant :
«'Dorénavant, tout employé’ dont l’halaine sentira la bière, le vin ou l’alcool, ou
qui sera trouvé porteur ou possesseur de
boissons alcooliques perdra son emploi. Aucune excuse ne sera admise. La loi de
prohibition fait partie de la législation de
ce pays. Nous nous efforcerons de l’appliquer à la lettre dans nos établissements ».
Il faut rapprocher cette attitude à l’égard du 18.me amendement de la iConstition américaine (prohibition des boissons
alcooliques) de celle de tant de bourgeois
et de personnes influentes buvant de l’absinthe,, cheiz nous, malgré l’interdiction votée par le peuple. Ces prétendus amis de
la liberté individuelle sont les sapeurs de
l’ordre social qui les soutient, car ils enseignent à se moquer des lois et des droits
d’autrui.
Et i faut leur l’appeleir cette pensée de
Montesquieu ; « La liberté est le droit de
faire tout ce que les lois permettent».
(Semeur Vaudois).
*jî ^ «i*
Angleterre. Un intérêt assez vif a été
suscité par « les Missions de Guérison » qui
ont été conduites à Rradford pendant le
mois d’octobre par M. J. M. Hickson,
d’Australie, avec l’autorisation de l’Evêque du diocèse et sa participation active.
:Douze cents malades ont reçu l’imposition des mains de M. Hickson et la
bénédiction de l’Eveque.. iDive.i'ses étaient
les maladies dont ils se plaignaient, depuis
la cécité et la surdité jusqu’à la paralysie
et le cancer. Beaucoup d entr eux ont déclaré qu’ils ressentaient une réelle amélioration, et quelques paralytiques ont abandonné leurs ,béquilles. Mais la question est
de savoir si ces améliorations survenues au
cours de séances extrêmement « émotives », ont une réelle durée. Un rapport
très décevant a été dressé à ce sujet à la
suite d’une enquête conduite par un Comité de pasteurs et de médecins à VaucoLivor. Après avoir examiné trois cent
soixante cas de cures déclarées six mois
avant l’enquête, on n’a plus trouvé que
cinq patients, moins de deux pour cent, qui
se considéraient comme entièrement guéris. 38 autres ont déclaré avoir éproUyé
quelque soulagement; 212 sont revenus à
leur état de maladie, et 70 se sont trouvés beaucoup plus mal. Depuis, 39 sont
morts et 5 ont été atteints d’aliénation
mentale. On voit avec quelle prudence il
faut parler de ces «guérisons».
! (ExHingile et Liberté).
Un programme chrétien, (pité par la
Semaine Religieuse). Dans un article intitulé : « Tous à l’œutvlre ! » le Messager de
l’Eglise évangélique libre de Genève formule ce programme d’activité qui peut
être aussi proposé à tous les chrétiens de
nos paroisses :
« Nous irons visiter r^ulièrement tel
ou bel malade, et, après avoir prêté une
oreille attentive au récit de ses souffrances, nous saurons lui témoigner une sympathie efficace et lui donner les encouragements que l’amour de Dieu nous inspirera.
« Nous nous souviendrons des isolés, ^es
solitaires, qui ont un besoin tout particulier de notre affection chrétienne, aPPès
avoir vu se briser txms les liens de famille
qui constituaient leur foyer. Ouvrons-leur
le nôtre toutes les fois que nous le pourrons, afin que se réalise pour eux cette
belle promesse : « Dieu fait habiter en famille ceux qui sont seuls ».
« Nous nous approcherons avec amour d,es
découragés, des cœurs brisés qui comptent
sur notre sympathie affectueuse et persévérante pour les aider à trouver en Christ
force et consolation. 'Ne les décevons pas
dans leur attente, car ce serait, du mêmecoup, décevoir le cœur de l’Ami suprême
qui attend de nous ce service d’amour.
«Nous serons assidus au culte public,
et, par notre esprit dp prière, nous créerons une atmosphère spirituelle qui sera
un encouragement, une force pour nos
pasteurs, et une bénédiction pour l’auditoire tout entier...».
* # » ,
Suisse. On signale un cas douloureux de
contrebaJide, de la part d’industriels suisses. Un envoi de morphine, à destination
du Canada, a été saisi à Neiv-York ; l’expédition était faite sous l’indication : lampes à incandescence;. Le Conseil Fédéral,
avipé de la chose, fait une enquête. Mais
il importe surtout d’empêcher la fabrication de ces produits : morphine, cocaïne,
etc., sans un contrôle sévère. Lë bon renom de la Suisse ne doit pas être abandonné à quelques industriels et commerçants san^ scrupules. Alors que la Société
des Nations poursuit sa lutte contre les
stupéfiants, on sent tout ce qu’il y a dè
pénible à voir la Suisse, siège de la Société
des Nations, rester parmi les pays producteurs de ces drogues qui empoisonnent
tant de ces pauvres êtres faibles. Nous attendons une énergique décision de la part
des Chambres fédérales.
(Semeur Vaudois).
Le PREMIER LIVRE DE LECTURE à Tusage des Ecoles Primaires — approuvé définitivement par
la Commission de révision des livres
de texte — vient de paraître.
Adresser les commandes à « Bottega délia Carta » - Via Arnaud, 31
- Torre Pellice.
AUX MÈRES,
Où nos enfants apprennent-ils à mentir ?
Une monitrice d’école du dimanche, en
tournée de visite chez les enfants de son
groupe, entre chez une maman qui paraît
au comble de l’affliction.
— O mademoiselle, que vous venez à
propos. Mon Philippe ne fait plus que
mentir; j’en suis hors de moi. Ce matin
il casse la carafe et on accuse la bonne ;
ce soir il soutient qu’il n’a pas mangé de
cerises, et il en a les noyaux dans la bouche. Je ne sais où il apprend à mentir ;
son père est la vérité même ; et moi, jamais je ne lui ai donné cet exemple. Je
vous en prie, faites-lui des remontrances,
il vous écoutera mieux que moi. Jeanne,
appelle ton frère.
— 11 ne viendra pas, répondit la fillette,
il sait que Mademoiselle est ici et qu’on
veut le gronder.
— Dis-lui que c’est grand’mère qui l’appelle.
La petite s’élançait déjà : la monitrice
la retint ; mais eUe était si stupéfaite
qu’elle en perdit, pendant plusieure minutes, l’usage de la parole.
La mère comprit-elle ? ne comprit-elle
pas ? (Pioche et trueUe)..
Dons pour l'ECHO.
M.me RoUiereVigne, Milan, L. 20.
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3,50 4- 4,70
5,- 5,50 6,3,- 3.- 5,
TORRE PELLICE
MB. Chi desidera la raccomandaslone aeeianga Centesimi
(PROVINCIA 01 TORINO)
INDIRlZZI^delle^KincipsU Chiese ed Opere Valdesi In Italia.
ANGEOGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LDSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio Tron_
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore : Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore: G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jabier.
RICLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODOREITO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
EGEA' - Pastore : Alberto Puhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
'AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petrai, Casa Biglietti Bottalino.
BOHRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MUle (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Viale B.
Carlo V, 49 C.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Evangelista : C. Bonavia, ivi.
GASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Paétore Giuseppe Fasulo, ivL
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
DOMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
DORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : A. Vinay.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GiudicL
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, IvL
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore : E, Meynler, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enricò
Corsani.
GENOVA - Chiesa ; Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista:
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - (Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni' Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore ; Giovanni Grilli.
Mantova * Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto CeUi, da Verona
'^MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. -- (^esa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
fiinilio Corsani, Via Stradivari 1
NAPOLI - Chi^a: Piazzetta Tagiiavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teoL Carlo
^^PPo> 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore - S
Colucci.
PALERMO - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore ; Rinaldo Malan, ìvL
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica
Evangelista: G. B. Azzarelli.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : G. Moggia.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardl.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese: Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore: G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Ctolombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, aUe ore 18 - Pastore: s!
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, ivi.
TARAN'TO - Chiesa : Via Pupino, 35 - Candidato teoL Antonio Miscla, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore: G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Emilio Rlvolr, Ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobla.
/I culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : O. Rostagno,
Ern. Oomiba, T. Longo,
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pelllce,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : ’.'xof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. ^annl, prof. T. Longo, prof. D.
Jahinr, sig V. Perazzl.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pelllce - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pellice - Direttore : Prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pineroio.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.ra V. Datit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PeUice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttrice : Suor /. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Perret.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Vìa SerragU, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Suor Ida Bert.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore: Pastore F. A. BiUour.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni»
ASILO PEI VE(XHI - S. Germano Chisone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via BerthoUet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Via Beaumont»
22, Torino.
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Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi,.
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