1
Qùarante-neuvìème année.
3 Octobre Ì913
N. 40.
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L ECHO DES VILLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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commencement de l’année.
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phiî IV, 8).
--------------------- , ---------------------------------------------- ------------------------------
SOMMAIRE:
Pourquoi ? — Le premier Article du Statut
Nos Vaudois de la Californie — IX«
Congrès N ational des U nions Chrétiennes
de J eunes Gens — Echo de la Convention de Morges — Noël à travers les
âges —- Chronique vaudoise — Nouvelles politiques.
POURQUOI?
O, pourquoi vous tous qui savez combien est bonne la vie avec Dieu, pourquoi n’allez-vous point à vos frères
pour le leur dire ? Vous tous qui avez
goûté le bonheur de la communion avec
Dui, pourquoi ne voulez-vous point apporter ce bonheur à vos frères ?
Pensez que la vie est courte, pensez__
que demain vous n'aurez peut-être plu.5
votre belle jeunesse, vos forces, votre
enthousiasme !... Ne gaspillez pas les
heures que Dieu vous donne sur la terre.
N’oubliez point qu’il y a tant de personnes autour de vous qui meurent
sans avoir jamais rien su de cette magnifique lumière que vous possédez.
--Car vous, peuple Vandoia. „vous. pos-.
sédez l’Evangile, la grande Lumière I
Unissez-vous en un sublime élan, ô
Vaudois, et que l’Esprit de Dieu inonde
vos Vallées et vous enflamme de l’amour sacré pour les âmes I
Que les temps d’autrefois reviennent
pour vous, que chacun de vous dise à
l’Eternel: «Me voici, je t’appartiens,
je suis ta chair et tes os, je veux rendre
témoignage de ton amour jusqu’à mon
dernier soupir ».
Si Dieu vous a réellement sauvés, ô
Vaudois, s’il vous a appelés de la mort
à la vie, pourquoi restez-vous silencieux dans vos Vallées, pourquoi n’apportez-vous pas à notre peuple la flamme chaude et brillante qui luit dans
vos cœurs ?
L’humanité souffre; elle a besoin de
la foi en une vie meilleure; elle a besoin de cet Amour infini que vous connaissez si bien, ô Vaudois !
Je souhaite que les cris des souffrants retentissent dans vos cœurs et
vous poussent, vous les SAUVES, au
don complet de vous-mêmes, au témoignage le plus fidèle et le plus ardent.
Dieu a tant aimé le monde !
N’a-t-il pas donné son Fils Unique,
afin que quiconque croit en Lui ait
DÈS A PRÉSENT le vie éternelle ?...
Rome, le 20 septembre 1913.
Nicodèmb.
tu PREMIER ARTIfiliE M STATÜT.
Le Statut est, on le sait, la grande
charte constitutionnelle du royaume
d’Italie. Quand il fut proclamé comme
tel, en 1848, ce fut tout un événement,
une véritable révolution, un vrai miracle de progrès et de liberté. — Le premier arteile de cette charte reconnaît
la religion de l’Etat est la religion
catholique, et naturellement c’est elle
qui doit fonctionner, paraître, les autres religions n’étant que tolérées. Ce
qu’on avait obtenu alors, aujourd’hui,
surtout le premier article, paraît une
offense, et on en demande la suppression, pour que toutes les religions soient
sur le même pied d’égalité. En principe
nous sommes pleinement d’accord, car
il nous semble que l’Etat ne doit pas
favoriser une religion plutôt qu’une autre; l’Etat doit être laïque, se proclamant neutre à cet égard, tout en protégeant tous les cultes. Cela est l’idéal,
comme cela se voit en Suisse, en France
^et aux Etats-Unis. L’Eglise libre dans
■..i'ii. Etat libre, c’est la maxime de notre
grand Cavour. Nous voudrions donc
l’abolition de toute Eglise d’Etat; mais
en Italie, comme en Angleterre, comme
en Allemagne, en Autriche, en Espagne
et ailleurs encore, il existe une Eglise
officielle qui jouit de certains privilèges
au détriment des autres Eglises. Nous
avorrs-la-certitade-que tout cela se modifiera avec le temps, et il en sera ainsi
en Italie. Le Statut étant une grande
charte constitutionnelle, en modifiant
un article, il faudra en modifier d’autres, et qui sait combien.
Au moment voulu, ces modifications
s’imposeront, mais il y faut de la prudence, beaucoup de prudence.
Abattre une maison est chose facile,
la relever est chose longue et pénible;
on y pense à deux fois avant de prendre la décision. En attendant ces temps
qui viendront sans rien précipiter, quel
progrès n’avons-nous pas obtenu depuis 1848 I Pouvons-nous, à 1’ heure
qu’il est, nous plaindre ? Tous les cultes, dans la pratique, ne sont-ils pas su
le même pied d’égalité, sauf pour les
cérémonies officielles ? Nos Eglises ne
sont-elles pas respectées ? nos réunions
ne sont-elles pas sauvegardées contre
le fanatisme ? Les ministres des cultes
n’ont-ils pas, à quelques exceptions
près, tous les mêmes droits politiques ?
En vérité, nous croyons que l’on a tort,
quand on s’arrête à des choses secondaires pour en faire des récriminations
qui n’ont pas lieu d’être. L’Italie, à
l’heure qu’il est, possède la plus ample
liberté et n’a rien à envier aux autres
peuples ; nous avons plus de liberté, au
point de vue religieux, qu’en Angleterre et en Allemagne, où parler contre
un culte est sévèrement puni. Ce que
nous devons craindre, c’est l’ambition
du cléricalisme, le réveil des appétits
temporels, ennemis à surveiller et à
combattre, mais quand il s’agit de la
religion, ayons le courage de confesser celle que nous croyons juste, tout
en vivant en chrétiens les uns à côté
des autres, tout comme Christ l’a enseigné pendant son ministère.
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Ne profitons surtout pas du premier
article du Statut pour nous ranger en
bataille contre la religion, en la confondant avec le cléricalisme, car c’est
elle seulement qui nous-permettra de
voir un peuple libre, prospère, heureux,
en accomplissant fidèlement sa tâche;
c’est elle qui nous apprend à être des
chrétiens et des patriotes. C. A. Tron
Pour prouver ce que nous avançons,
nous sommes heureux de citer les paroles de S. E. Giolitti, dans sa relation
au Roi : « Il principio di libertà informa
gli Atti dello Stato in tutte le sue
manifestazioni. Così nei rapporti colla
Chiesa, lo Stato Italiano riconosce l’assoluta libertà religiosa di tutti i cittadini,
astenendosi da qualunque ingerenza in
questioni religiose, che considera come
estranee alle sue funzioni, mentre a sua
volta non ammette ingerenza alcuna
della Chiesa in quanto è funzione dello
Stato, alla sovranità del quale tutti i
cittadini devono essere soggetti ». —
Avec de telles déclarations, n’est-ce pas
l’Eglise libre dans l’Etat libre ? — La
pratique détruit en réalité l’existence
de l’article.
Nos Vaudois de la Californie.
(Suite et fin).
Groupe de S. José. S. José se trouve
à une journée de chemin de fer de S.
Ana, et à une heure de S. Francisco.
Nous sommes ici dans une région absolument différente. Ici, on ne pense plus
aux betteraves; à S. José on ne s’occupe que des fruits. —La vallée de S.ta
Clara, dont S. José est le centre, est connue dans toute l’Amérique pour ses
fruits, surtout pêches et prunes. Les arbres ont été plantés à deux mètres l’un
de l’autre, et on a ainsi formé d’immenses vergers, où l’on ne cultive rien d’autre. — Dans la saison des fruits, les
agriculteurs arrangent leurs pêches
dans des caisses faites exprès, et les apportent à la gare, d’où elles sont expédiées dans toutes les directions Quant
aux pruneaux, ils les font sécher au soleil et ensuite les expédient. Il y a des
familles de fermiers qui font jusqu’à
10.000 francs par an avec les pruneaux:
mais naturellement ils n’ont pas d’autres sources de gain et doivent tout
acheter, même le pain. Nous n’avons
que deux familles de Vaudois qui vivent à la campagne. L’un est M. Louis
Plavan, de Peumian, frère de celui de
S. Ana. Je l’ai trouvé en train de cueillir ses pruneaux avec ses six enfants:
il a une bonne ferme qu’on distingue
de très loin à cause d’un immense
chêne, vieux de quelques centaines
d’années, qui s’élève à côté de sa maison. L’autre Vaudois est M. Benech,
de Cacet (Angrogne) qui est arrivé il
n'y ù pas longtemps, et qui s’est mis
courageusement au travail 'pour potivoir s’acheter une ferme. Les autres
Vaudois vivent dans la petite ville de
S. José. Il y a M.me Plavan, originaire
de Riclaret, qui vit avec sa fille, M.me
Costabel, et ses trois petites-filles. Son
fils travaille tout près de S. José. Tout
près de M.me Plavan, on trouve M.me
J. P. Rivoire, du Villar, avec sa fille,
M.me Marguerite Meynier. — M-me
Meynier a plusieurs enfants qui s’acheminent très bien. — M. Théophile Barus, de Riclaret, a un bon magasin
et emploie deux jeunes gens: Clément
Gardiol et Matthieu Gay, de Prarustîn.
Il y a aussi à S. José la sœur de M.
Barus et les deux fils de l’ancien Bounous des Menusans (St-Germain).
J’ai eu le plaisir de pouvoir réunir
nos Vaudois dans une des églises américaines, où j’ai montré mes vues des
Vallées et parlé de notre œuvre. Ça leur
a fait bien plaisir.
Groupe de S. Francisco. Tout le monde se rappelle le terrible incendie de
S. Francisco, en 1906, qui dévora une
grande partie de la ville. Elle a été
maintenant rebâtie presque entièrement et on ne voit que ça et là les traces du feu. A S. Francisco on rencontre des représentants de tous les peuples du monde, et les représentants du
peuple Vaudois ne manquent pas. Il
est déjà difficile de trouver nos Vaudois dans les campagnes, mais il est
encore plus difficile de les trouver à
S. Francisco. — Ils vont, ils viennent,
ils changent d’habitation, et ce qui est
encore pis, ils ne se connaissent pas
du tout entre eux. — C’est tout au
plus s’ils connaissent ceux de leur paroisse ou de leur Vallée, mais quant à
ceux de la Val d’iai, ils les ignorent
complètement. A S. Francisco on peut
dire que chaque paroisse de nos Vallées
est représentée.
Bobi a la place d’honneur parce que
elle est représentée par un professeur
d’Université, M. Alfred Salomon. M.
Salomon est le fils du pasteur Salomon qui fonda la colonie de Monett.
Jusqu’à l’année passée, sa mère vivait
encore à S. Ana, avec M.me Griset;
maintenant elle n’est plus. M. Salornon
a ses frères à Los Angeles et enseigne
les langues romaines à l’Université de
la Californie. Nous avons encore une
autre représentante de Bobi, M.me
Laroulandie née Negrin. Elle a un bon
Bureau de placement pour jeunes filles
et m’assure que si nos jeunes Vaudoises
venaient ici, elles pourraient trouver de
très bonnes places, et je n’en doute pas,
parce que nos Vaudoises sont très appréciées en Amérique et ailleurs. Si donc
quelque jeune fille a le courage de passer cinq jours en chemin de fer pour
venir de New-YQrk ici, elle peut écrira
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»"^á^.me Louise LarOulaa^ - ^43, Sa''cíamento Street-San Franéisco.-^^.lle
et
Constance Gonniit a en É* coi
' elle se trouve très tiieifà
^ a|)rès avoir fait le tour du inonde avec
.vUiie famille américaine.
^ ^ Le Villar est représenté par M.me
Mlufer, sœur de M.me Annette Michelin
^dïu Villar. — La Tour est représentée
iipàr M.'Miotti et sa famille, par M Bru"'liet et famille et par M. Gourdin. —
Angrognea comme représentant
« M. Venido Comba, fils de M. le pasteur
Adolphe. Il est un des plus anciens réj-sidenfé "de- S.*’ Francisco, quoiqu’il soit
lin. des plus jeunes.
St-Germain a aussi un de ses fils ici,
M. Amédée Vinçon; et Prarustin, M.
F 'Ai Rivtííre et M. Forneron. — De
Pramol il y a M. B. Long, originaire des
Clôt et B. Beux, du Preynas, avec leurs
familles. M. 'jùstet, de la Novarea, représente l’Envers Pinache, et Benjainin Pons, du Bessé, le Perrier.
On trouve même à S. Francisco deux
jeunes Pralins; Pierre Pons et Jean
P.ascal. — J’ai aussi rencontré M. Klett
fils de notre ancien évangéliste. — Il
' n’y a pas de millionnaires parmi nos
frères ici: il y en a même qui n’ont pas
’ ’l’air de faire fortuné. Plusieurs d’entre
, éux reçoivent nos journaux et suivent
ce’qui se passe aux Vallées. Ils ont l’impression qu’on ne fait plus que de la
politique aux; Vallées ! Ont-ils tort ?
‘ Elles sont amusantes ces grandes, ces
■ terribles luttes politiques pour l’élection d’un simple député quand on'les
regarde de loin; et presque presque on
en est à souhaitér que nos hommes
puissent employer d'une manière plus
utile leur temps et leurs énergies.
Groupe de OaÆ/ey. Nous Voici de nou’ y veau à'la campagne. Nous sommes à
70-kilomètres de S. Francisco, dans la
, vallëè'de âan joachim, l'une dés plus
riches de la Californie. Les terres le long
du fleuve sont inépuisables : elles produisent des pommes de terre qui sont
■ renommées pour leur grosseur.
Nos VàudOis de Oakley ne vivent
pas le long du fleuve, mais sur une collihé à quelque distance: c’est une colline de sable très fin qui, de temps en*
temps, quand le Vent souffle, se soulève et forme comme un nuage. On ne
pourrait pas y planter dés pommes de
terre ou y semer du blé, pareé qu’ il
n’y a pas àSSez d’eau; màiS la vigne y
croit très bien et les arbres fruitiers
aussi, surtout les amandiers et les pêchers. Nous avons à Oakley M. Joseph
Planchón, frère de M. John, de Monnet,
M. François Balmas de Peumian et
Son gendre Albert Beux. — Il n’y a pas
longtemps qu’ils sont venus s’établir
ici, après avoir passé bien des années
à la colonie de Valdese et dans d’autres
■ pays: ils ont déjà défriché toutes leurs
terres et les 6iit couvertes d’arbres et
de vignes, qui représenteront dans
quelques années une vraie richesse. J’ai
passé une heureuse journée avec eux
le lundi où nos frères à La Tour se réunissaient pour le Synode, et nous avons
prié pour ùotre chère Eglise Vaudoise
qui a, même sur les côtes du Pacifique,
des fils qui l’aiment beaucoup et qui en
font connaître et aimer le nom.
Dans l’Orégon et le Washington,
deux Etats au Nord de la Californie,
nous avons aussi quelques Vaudois dispersés. A Portland, se trouve le frère
Cereghino, un des premiers convertis
de Favale. Il est le pilier dé la jeune
Eglise Italienne de cette ville. Son neveu a dernièreinent épousé et conduit
■ ^ Portland une jeune fille de La Tour.
^'11 y a aussi up. ou deux autres Vaqdois
i mais tfop éloignés pour qu’on-,puigse
fies voir dan^’tin voyage rapide conxme
Î^e ipien. ^ P 't 4
Plus au Nord encore, dans le Canada
à Vancouver, j’ai trouyé mon ami Adrien Micol, fils de l’ancien pasteur de
Riclaret, et M., le capitaine Mustop,
frère de Î’ex-président. Ils se font apprécier et aimer. r
Ainsi tout le long de cette côte; nous
rencontrons des Vaudois. Ils se sentent
parfois assez seuls. Ils ont besoin que
l’Eglise mère se souvienne d’eux dans
ses prières, et leur montre qu’elle ne
les oublie pas, quoiqu’ ils soient si loin.
Et que Dieu veuille bénir tous ceé chers
frères et les conserver dans sa vérité et
dans son amour. « ^
S. Francisco, 2 septembre 1913.
David Bosio, pasteur.
ERRATA-CORRIGE. Dans le dernier
N° de VEcho, là où il est question| de la
population actuelle de la Californie, au lieu
de 22 millions, lire: deux millious èt demi
seulement (2 112).
ir CONGRÈS NATIONAL
des UNIONS CHRÉTIENNES de Jeunes Gens.
Le 19 et 20 courant, le IX" Congrès
national des Unions Chrétiennes de jeunes gens a eu lieu à Turin, dans la salle
de l’Union locale de Via Pio V, 15. Le
pasteur E. Giampiccoli qui devait présider à l’ouverture étant absent, le Congrès fut ouvert par le doct. P, R. Prochet, président du Comité national, et
par une prière du Modérateur de l’Eglisé Vaudoise, le chev. B. Légejr. Les
participants au Congrès étaient 36,
dont 23 avec voix délibérative. Le Bureau fut constitué comme suit : Président, M. Eugène Revel; vice-présidents, Nesi et Ravazzini; secrétaires^
C. Gay et Gibert; pour la Comrinssion
des propositions; Nesi, Conti, Jpuvei
On donna lecture de plusieurs télé-r
grammes, lettres, messages parvenus ad
Congrès de la partd.e MM. Luigi Rostagno, E. Meynier, M.me Schalk, etc. etc.
et' ens'üite on èntendit le rapport du
Président ‘du 'Comité national, lu par
le doct. chev. R. Prochet, qui donna
un compte-rendu du travail accompli
depuis le dernier Congrès (1907). Le
rapport financier présenté par le doct.
chev. E. Filippini, avec beaucoup d’esprit, donne une « en caisse » de 23 frs.
Après les rapports des « Comités de
Groupes » (Falchi, Davio, Eynard, Coïsson), on entendit un exposé claifi et intéresssant du prof. Attilio Jalla, sur:
« Les Unions et les aspirations de la
jeunesse moderne » qui suscita une discussion animée, terminée par l’approbation de l’ordre du jour suivant ; « Considérant combien il est nécessaire de
renouveler le programme des Unions
pour leur donner une vitalité plus forte
et meilleure, et rappelant les délibérés
du VIF Congrès de 1904,1e IX° Congrès
est d’avis que les Unions, tout en conservant dans sa pleine force l’inspiration chrétienne intérieure, doivent
accomplir l’apostolat pour le bien du
milieu où elles vivent, en s’occupant
activement d’œuvres particulières sociales, morales et spirituelles» (JallaMeille).
Le soir les congressistes se réunissaient dans la chapelle baptiste de Via
Passalacqua et écoutaient avec recueillement les appels faits par le prof. Nesi
et le pasteur G. E. Meille.
La seconde journée du Congrès commence à 8 h., par le culte présidé par
le chev. Davio; le président fait ensuite à l’assemblée diverses communications, et le doct. Prochet donne la
bienvenue à M. Emile Sautter, secré
iitaire général du C. U., de Genève, qui
a bien voi^ adhérer à l’invi'latioji et
participer au Congrès. M. Sautter rel^mejrcie, et M. le prof. Eâlchi présente^
un rapport sur: «Les Unions"'et leurs '
relations avec les Eglises, la, section des
étudiants chrétiens, et les autres œuvres parmi la jeunesse » ; la discussion
qui fait suite,, conduit à cet ordre ' du
jour; « Le IX° Congrès des U. C., afihd’éviter autant que possible les malentendus toujours pénibles entre les
Unions et les Eglises, rappelle les
Unions au principe fondamental en
vertu duquel elles ont été fondées,
l’œuvre extérieure d’apostolat chrétien pour conquérir les jeunes gens- à .
Christ et pour encourager le bien dans
le milieu où elles se trouvent, et fait
appel aux Unions et à toutes les Eglises, afin que l’idéal commun de l’Unité
chrétienne et la grande, essentielle préoccupation du triomphe du règne de
Dieu, aient l’avantage sur les préoccupations locales » (Falchi).
A midi, les congressistes sont réunis
par un déjeuner offert par le C. N. Dans
l’après-midi on discute le rapport de
l’ing. Em. Eynard, sur : « Les Unions
et leur organisation en Italie. Fédération et Comité National ».
Le doct. R. Prochet, au nom du C. N.
propose que le C. N. soit dorénavant
composé de sept membres au lieu de
cinq, et l’on approuve les deux modifications suivantes aux réglements :
« Le IX® Congrès national délibère d’enlever le lieu établi par les réglements,
suivant lequel les membres du C. N.
doivent tous résider dans la même
ville ». Et h) « Afin d’augmenter la confiance des diverses dénominations évangéliques qui travaillent en Italie dans
l'œuvre des Unions Chrétiennes de jeunes gens,, le IX® Congrès national décide
de modifier les réglements dans le sens
que le C. N. soit constitué de sept membres, et que, pour autant que possible)
chaque dénomination y soit représentée. Le Comité ainsi composé, pourvoira, comme il le croira le mieux, à ce
que les relations avec toutes les Unions
soient établies» (Falchi). . 1
En se basant sur ces modifications,
les élections du Comité national donnent les résultats suivants: Electeurs,
21; Elus: Emilio Eynard, prof. Nesi,
Attilio Jalla, prof. Falchi, G. Cervi, C.
M. Ferreri, prof. L- Paschetto.
La ville de Venise est désignée comme siège du prochain Congrès, qui aura
lieu dans trois ans, et le IX® Congrès
termine par le culte et un souper offert
par l’Union de Turin.
P.S. Dans sa première séance, qui eut
lieu immédiatement après le Congrès,
le Comité national s’est constitué comme suit: Président, ing. Emile Eynard
(Gênes) ; vice-président, chev. C. Ferreri
(Rome) ; trésorier, prof. M. Falchi (La
Tour) ; secrétaire, prof. G. Nesi (Rome) ;
conseillers, prof. Attilio Jalla (La Tour)
et pasteur G. Cervi (Milan).
Echo de la ConVentsioii de Moige^.
[Suite et fin).
Le catholicisme romain essaie de reconquérir la Suisse romande qui estpassée à la Réforme du temps de Farel, de
Viret et de Calvin. A Neuchâtel et à Vevey, les catholiques ont de beaux temples et ils ne se gênent pas de collecter
même chez des protestants.
A côté de l’invasion adroite, subtile
même du romanisme, nous avons aussi
le rationalisme qui se glisse parmi les
protestants. L’inspiration pleinière des
Saintes Ecritures est mise en doute. On
descend insensiblement jusqu’à ce que
l’on âprive au sceptiscisme. L’auteur
^’un dpuscule intitulé « La thédlogie
Kfiiodérnè et le mouvement de Chexbres
iMorgeS », a raison d’affirmer que dans
ce doniaine de l'a doctrine chrétienne,
c’est à dire des vérités de l’Evangile
« toute concession faite dans un but de
« conciliation est toujours une compro■' «' mîssidn dangereuse, ayant pour ré"”« sultat bien constaté, non pas de ra« mener l’erreur à la vérité, mais au
« contraire d’abaisser la foi au niveau
« de l’erreur.
« Il n’est pas grand aujourd’hui le
« nombre de ces croyants vaillants qui
« tiennent réellement d’une main la
« truelle pour construire les murailles
« du royaume de Dieu, et de l’autre l’é« pée pour lea défendre contre l’ennemi
« qui cherche sans<;esse à la détruire ».
Si l’on a des doutes sur, l’inspiration
des Saintes Ecritures sur la divinité de
Christ, sur l’origine de l’homme, sur la_
doctrine des peines éternelles, on
ébranle peu à peu les fondements de la
doctrine chrétienne.
Le but du mouvement de ChexbresMorges est d'ùnir tous les croyants qui
veulent affirmer et fortifier leur foi en
Jésus-Christ, révélé tout entier dans
les Saintes Ecritures.
L’union se fait uniquement dans le
domaine spirituel, et l’on s’abstient de
toute controverse entre les chrétiens
bibliques. L’étude de la Sainte Ecriture
a pour but de rechercher la sainteté et
les meilleurs moyens de faire avancer
le Règne de Dieu.
La prédication est celle de la croix
et de la résurrection de notre Seigneur
Jésus.
Pour évangéliser, il faut d’abord
croire au vieil Evangile, qui esttoujours
nouveau.
Il faut croire à la puissance du SaintEsprÎt, sans lequel il ne s’opère point
de conversion.
On aura beau former de nouvelles
combinaisons, inventer de nouvelles
méthodes, sans la puissance du SaintEsprit tout restera impuissant.
Ce qui est réjouissant, c’est qu’actuèllement l’on peut voir se former de
divers côtés des groupements qui deviennent autant de foyers de foi et de
vie, autant de citadelles sur lesquels
d’anciens et de nouveaux vaillants serviteurs de Dieu savent planter le drapeau aux couleurs non équivoques du
vieil Evangile de Jésus-Christ.
Les cours bibliques et la convention
de Chexbres-Morges sont tout simplement l’un de ces groupes, le plus important je crois en pays de langue française. Il y a assez longtemps que le
souffle atrophiant de la théologie négative comprime la foi. Il est temps que
la foi se reprenne et réagisse (Théologie Moderne, page 63).
Pour ma part, je remercie Dieu de
m’avoir permis de prendre part à la
Convention qui est comme un grand
courant qui nous entraîne.
Nous qui vivons isolés au sein du catholicisme, et qui trouvons parfois
aussi l’affirmation de l’athéisme, nous
sommes heureux de nous rapprocher
du courant, comme ce vaisseau qui se
laisse entraîner par le Gulf Stream.
Quel bonheur de se trouver au contact, ne fusse que peu de jours, avec le
christianisme authentique.
En terminant cet article, je remercie ces chers amis qui sympathisent
avec notre œuvre, et qui ont toujours
la franche cordialité et l’hospitalité
suisses. Comme les Suisses ont reçu
nos ancêtres persécutés, de nos jours
$1
3
encore ils nous reçoivent nous leurs descendants. Merci, chers amis, pour tout
le bien que vous m’avez fait.
Enfin, je ne puis résister de copier ici
une poésie intitulée « Ea cloche du ciel »
qui se trouve dans le magnifique volume
intitulé « Histoire de la Bible en France
par M. D. Eortsch, pasteur - Paris —
Agence de la Société Biblique Britannique et Etrangère — 58, Rue de Clichy, 58.
LA CLOCHE DU CIEL.
Même quand le génie entrevoit le Divin,
Son œuvre n’est jamais pleinement inspirée;
Le souffle qui l’anime est de courte durée.
Car sa chair est trop faible et son cœur est trop
[vain.
Mais Dieu voulant parler à tout le genre humain,
Versa son Verbe, ainsi qu’une lave sacrée
Dans l’âme du prophète à son Esprit livrée'
Et couia dans ce moule une cloche d'airain.
Cette cloche au son pur,c’est iâ Bible immortellel
Elle a toujours vibré par quelque main fidèle
Les peuples réveillés, l’entendent tour à tour...
Bible, cloche du ciel sonne à toute volée
Poiif-fiiître humanité coupabie et désolée
.-Lés carillons joyeux de l’éternel amour!
G. Sert.___________(R, Saii,i,ens).
MobI à travers le^ âge?
par GEORGES APPIA, Pasteur.
Ea souscription de ce volume que
nous avons déjà annoncée à nos lecteurs est prolongée pour le mois d’octobre aux conditions suivantes:
Pour les Vallées (on souscrit à l’Imprimerie Alpine,Torre Pellice, en envoyant
le montant de la souscription).
I vol. à retirer à l’Imprimerie, frs. 2,25
5 » » » » » » 10,50
10 » » » » » )) 20,—
I » franco.................» 2,50
5 » » ..........» 11,50
10 » » ..... » 22,—
Pour Turin (on souscrit à Torre Pellice ou chez le portier de l’Eglise, 15
Via Pio Quinto).
I volume franco . . . frs. 2,50
Pour le reste de l’Italie souscrire chez
M. O. Jalla, 51, Via dei Serragli, Flo
■ ^Kence. . . _.......
I volume franco . . . frs. 2,75
5 » » ...» 13,—
10 » » ... » 25,—
Eglise du St. Sépulcre (Jérusalem).
Nous rappelons que cet ouvrage contiendra outre le portrait de l’Auteur
et une préface de M. Benjamin Couve
de Paris,^ des gravures nombreuses et
très variées, illustrant une 15"® de récits authentiques de Noël. Ee nom de
l’Auteur, si connu et aimé dans les
Vallées, suffit à recommander ce volume, qui est offert au public à des
conditions exceptionnelles.
Ee lecteur voyagera à sa suite depuis les temps les plus reculés jusqu’à
nos jours à travers l’Orient, l’Italie,
sans oublier les Vallées, la France, la
Suisse, la Suède, l’Angleterre, l’Amérique jusqu’aux régions brûlantes de
l’Afrique et aux rives glacées de l’éternel hiver.
Nous donnons ici la gravure du St.
Sépulcre, tirée du V récit : Une visite
à Bethléhem en 385.
CHRONIOUEJÎAUDOISE
ANGROGNE. Dimanche dernier un
public exceptionnellement nombreux
remplissait la chapelle du Pradutour,
pour le culte présidé par le pasteur de
la paroisse. Après le sermon, le régentévangéliste, M. Philippe Pons, qui va
nous quitter, ayant accepté l’appel du
Comité d’Evangélisation pour occuper
un poste dans la vallée d’Aoste, adressa
à l’auditoire quelques paroles d’adieu,
M. Revel répondit en remerciant |M.
Pons au nom de l’Eglise, pour le travail fidèle accompli pendant les 7 années passées au Pradutour, en formant
le vœuque Dieu bénisse son œuvre dans
son nouveau champ d’activité.
' — A la même heure, la chaire de
St. Eaurent était occupée par M. le pasteur David F orner on, qui prêcha devant
un public trop peu nombreux, un sermon sur ces mots de Jean I, 47: « Viens
et vois ». Nous remercions notre frère
pour ses paroles, qui auront certainement trouvé la voie des cœurs !
— Avis: Ee poste de régent-évangéliste au Pradutour étant vacant, les
personnes munies de brevet de l’Ecole
Normale qui désireraient occuper cette
place doivent en faire la demande au
soussigné, qui fournira les renseignements nécessaires.
Angrogne, 28 septembre 1913.
Eugène Revel, pasteur.
EA TOUR. Cette semaine encore,
nous avons eu trois décès: Davit Jean,
des Coppiers de Ville, célibataire, décédé à l’âge de 68 ans. Possédant une
assez belle fortune, il a voulu faire du
bien, quand il ne serait plus sur la terre
et c’est ainsi qu’il a légué à la Com^mune
ce qui est actuellement la pépinière
gouvernementale, ainsi qu’une somme
d’argent pour les pauvres Vaudois qui
ont dépassé les 60 ans, et une autre
somme pour la construction de deux
routes qui embelliront joliment la
Tour; d’autres sommes seront consacrées à la bienfaisance. — Osvald Aillaud, décédé à Pralafera,' âgé de six
mois, et Marguerite Êertin-Passel née
Long, décédée aux Chabriols, âgée de
36 ans. — Notre sympathie est assurée
à ceux qui se trouvent dans l’affliction.
— Nous enregistrons trois mariages :
M. Jean Eynard qui a épousé M.lk Priscilla Cignoni, de Rio Marina; M. Rinaldo Malan, pasteur, qui a épousé
M.lle Giulia Rivoir, et M. Mario Cignoni, de Eivourne, qui a épousé M.lle
Ida Ribet. — Nous souhaitons aux deux
premiers couples, qui sont engagés dans
notre champ d’évangélisation, à Vittoria et à Catane, un grand succès dans
cette œuvre belle mais difficile. Puissent-ils voir beaucoup d’âmes venir à
Christ pour jouir du salut. — Quant à
M. Cignoni et à sa dame, ils auront de
grandes occasions pour confesser le
beau nom de Christ, âu sein d’une société qui en a grand besoin.
ROME. Ee 23 septembre expirait à
Rome M. Pietro Tagliatatela, le père
des quatre Taglialatela employés au
service de l’Eglise Méthodiste Episcopale. Quoiqu’il ne s’agisse pas d’un
deuil d’un membre de notre Eglise,
nous sympathisons avec l’Eglise sœur
et avec les membres de la famille qui
ont perdu en Pietro Taglialatela, un
membre influent, et les enfants un père
bien-aimé.
— Ee pasteur Ernesto Comba avec
sa famille a quitté Rome samedi matin
27 septembre pour se rendre à Florence
et occuper sa' place de professeur d’exégèse de l’Ancien et du Nouveau Testament à la faculté de théologie. Son
adresse est: 52, Via Cimabue.
SAINT-GERMAIN. Ee 24 septembre on a accompagné au champ du repos les dépouilles mortelles de Barthélemy Vinçon, des Gondins, décédé après
une longue maladie; nous adressons à
ses deux enfants et à ses parents nos
condoléances.
—^ Nous avons reçu l’offrande de 10
francs, du petit Guido pour VAsile des
Vieillards^ cette offrande nous est particulièrement chère, parce qu’elle vient
d’un enfant, qui sait penser dès les premières années de sa vie, à soulager les
misères des pauvres.
— Nous ne pouvons pas satisfaire le
chroniqueur et insérer ici tout ce qui a
trait à la chronique politique de StGertnàin, qui a été ces deux dimanches
derniers, le champ de bataille des trois
partis politiques qui se contestent le
collège. Nous nous limitons à référer
que le dimanche 21 eut lieu une réunion au Ciampet, présidée par M. Falchi où se fit entendre M. Giretti, avec
le concours d’environ 300 personnes.
Dimaiiche dernier, au Rusillard, sous
le présidence de M. le chev. prof. David
J ahier et devant un auditoire d’environ
500 personnes, on entendit successivernent MM. le comm. Bosio, Pavesio délégué par l’Union monarchique libérale démocrate de Turin, H. Reynaud
président de la Société Ouvrière de
Pramol, H. Grill président de la Société Ouvrière de St-Germain, le notaire Martin, le prof. Jahier et en contradictoire MM. Falchi, Taramasso et
M. Gay. Ee" candidat Bosio répondit à
ces derniers„en faisant des déclarations
exploites de vrai libéralisme.
VIEEAR. Quatre prédicateurs du dehors ont occupé la chaire, en septembre dertiïèr : MM. les pasteurs Marauda
de Pignerol, Coïsson de Rome, Rostagno de^Florence et M.-l’évangéliste
Fuhrmann de Marbourg. Ces deux derniers, dans les réunions du dimanche
après-midi, nous ont aussi donné des
détails sur l’évangélisation des Abruces et sur; l’oeuvre des Unions Chrétiennes ^ Allemagne. Un cordial merci
à ces chers frères qui nous ont intéressé et édifié. A. J.,
Nouvelles politiques.
Eé*‘p.oi %signé lundi, à San Rossore,
le décret de dissolution de la Chambre
des députés. Ees nouvelles élections au.. Lont, lieu le 26 courant, les ballottages
le 2 novembre. Ees deux Chambres
sont convoquées pour le 27 novembre.
Ee décret est accompagné d’une relation dans laquelle le gouvernement expose d’une manière simple et claire le
travail accompli pendant la législature
précédente et les grandes lignes du
programme que le ministère se propose
d’exécuter si les représentants de la
nation dont les noms sortiront des urnes, contiriueront à lui accorder leur
confiance. Ea loi électorale du 30 juin
1912 a accordé le droit de vote à tous
les citoyens, dont les noms ont été inscrits d’office dans les listes. Ees anciennes listes ne portaient que 3.319.207
électeurs, les nouvelles en portent
8.672.849, avec une augmentation de
plus de 5 millions de personnes qui
pourront prendre part à la vie politique du pays. Ea nouvelle loi accorde
en outre aux députés une indemnité suffisante pour que les électeurs puissent
choisir des hommes même sans fortune,
ne regardant qu’aux mérites personnels des candidats.
Ea législature qui vient de se clore,
la-XXIII, laissera des traces profondes
de son œuvre dans les lois et dans l’histoire de notre pays. Parmi le lois les
plus importantes, rappelons celles sur
l’instruction élémentaire, le monopole
des assurances sur la vie et la loi électorale déjà citée. Mais l’événement historique le plus important a été sans
contredit l’acquisition de la Tripolitaine et Cyrénaïque, accueillie avec enthousiasme par toute la nation, ratifiée
solennellement par les deux branches
du parlement.
Ea relation ministérielle démontre
ensuite que la guerre de conquête n’a
pas interrompu l’action du gouvernement pour améliorer les services publics, et que l’économie nationale n’a
pas souffert de ce nouvel état de choses.Eesbudgets de tous les départements
ont été augmentés, par exemple celui
de ritistruction publique est monté de
103 millions l’année dernière à 143 l’année courante. Ee commerce, l’indus
trie, l’épargne nationale, l'augmentation de la population, montrent par
l’éloquence des chiffres que l’Italie à
continué à marcher en avant dans la
voie du progrès et que la guerre de Eybie ne l’a pas arrêtée dans son chemin
ascendant. Il s’agit maintenant de pacifier et organiser ces colonies nouvelles. Il ne faut pas limiter notre occupation aux côtes maritimes comme le
voudraient d’aucuns, mais exeteer effectivement notre autorité sur toute la
région, par des moyens pacifiques autant qu’il sera possible, mais ayant
recours à la force quand cela sera nécessaire. E
Ainsi commence la deuxième partie de la relation consacrée à l’exposition du programme proprement dit.
Ea politique intérieure continuera à
être largement libérale. Dans. s^ rapports avec l’église l’Etat reconnaîtra
l’absolue liberté religieuse de tous les
citoyens : il s’abstiendra de toute.ingérence dans les questions;, religieuses
comme il n’admettra àe la j)art de l’église aucune ingérence dans les affaires
politiques.
Un long paragraphe est consacré à
la législation socialeï Ee gpuyernement
veut continuer à laisser auX différentes classes sociales une certaine liberté
d’action dans la lutte pour que l’expérience leur enseigne que les lois économiques ne peuvent être renversées
par la violence. Mais si le. gouvernement ne doit pas intervenir dans ces
conflits, il est utile et nécessaire que
des organes spéciaux,: d.£: couçiyiation
èt d'arbitrage soient eîèéë pefur pégier
les contrats et prévenir ou résoujîre les
conflits. Il faut améliorer la loi ¿’assurance contre les infortunes et assurer
un fonctionnemeiit meilleur à la.çâisse
nationale, pour les pensions au:é|Tieux
ouvriers et aux invalides. ; ■E’hygiène publique a encoreEteaucoup de progrès à faire : il faut bonifier
plusieurs régions, combattre lesf riiiladies infectieuses, pourvoit id’eati .potable un grand nombre de communes,
donner des habitations salubrésiaux
travailleurs des villes et des campâmes.
Ea nouvelle Chambre aura beaucoup à
faite dans cetté voie, et elle devra- aussi
s’occuper des enfants abandonnés et
des mineurs criminels. m
Pour l’instruction publique,* c’est
surtout l’école secondaire qui a besoin
de réformes efficaces pour répondre aux
besoins du pays.
E’agriculture, le commerce, l’industrie demandent aussi des lois spéciales
qui séront présentées aU Parlemenl. Ea
pobtique étrangère est traitée tr^ brièvement. E’Italie a une position .excellente dans les rapports internationaux,
position qu’elle tâchera de conserver.
Mais il faudra qu’elle maintienne ses
forces militaires de terre et de mer proportionnées à l’importance des Intérêts qu’elle doit sauvegardai. Toutefois
on ne perdra jamais dé vue la né^îéssité
de proportionner les dépenses rnilitaires aux conditions financières et économiques. Ee service militaire dè deux
ans sera maintenu, mais le ministère
proposera l’abolition du volontariat de
un an. Ees constructions navales seront accélérées pour que notre marine
ait la puissance nécessaire à sauvegarder nos droits et nos intérêts.
Ees conditions de la finance sont
bonnes. Il faudra maintenir l’équilibre
du budget. Si de nouvelles mesures seront nécessaires le gouvernement n’oubliera pas l’engagement pris solennellement de ne rien demander aux classes moins aisées.
C’est par cette promesse que M. Giolitti termine l’exposition de. son programme. Comme on l’a vu par ce fidèle résumé, il n’y a pas de grandes
nouveautés, mais en regardant au
passé on a le droit de croire et espérer
que ces promesses seront ténues, si le
verdict des urnes sera favorable au
gouvernement actuel. B- E.
Ab. payés et non qnittaneés.
_A. Genre-Bert, St-Jean — A. Quattrini,
Milan, 1914 — M. Gardiol, négociant, Pignerol (1,50).
C.-A. Tbor, Diret^ur-mfontabìòt
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